Lors du déroulement du procès pénal, des commissions rogatoires peuvent être
autorisées d’une manière légale pour l’objectif principal consistant dans l’entraide judiciaire et l’apaisement du fardeau des compétences de la part magistrats, afin de réaliser une cadence d’instruction ainsi de profiter d’un certain temps. De ce fait, les commissions rogatoires peuvent se définir comme étant des ordres détaillés donnés par le juge d’instruction ou tout autre magistrat de toutes autres juridictions, aux autres magistrats de son tribunal ou a un autre juge d’instruction en outre aux officiers de la police judiciaire en vue de procéder à un nombre d’actes lorsque le juge d’instruction se trouve dans une impossibilité d’y procéder. En revanche le juge d’instruction fixe un délai dans lequel les officiers de la police judicaire doivent répondre à la commission rogatoire. D’un sens plus large on parle fréquemment d’une délégation des pouvoir faite par le juge d’instruction à un officier de la police judiciaire afin que ce dernier puisse agir en tant que représentant dudit juge dans une mission d’instruction et d’investigation. En fait, cette délégation ait une nature surprenante compte tenu de la gravité et sévérité des compétences du juge d’instruction. Tandis que la juridiction d’instruction a une fonction de nature purement juridictionnelle en raison de son indépendance de prendre des décisions, prononcer des jugement, des arrêts et des ordonnances, ce qui rend plus évident que les actes qui se rattachent à cette fonction que l’on pourrait appeler décisions d’instructions, sont par nature réservés à des magistrats, par conséquent, il est inenvisageable qu’un juge d’instruction puisse déléguer une fonction de nature à un simple officier de la police judicaire sous forme d’un commission rogatoire. Dans le même sens de la nature des compétences du juge d’instruction, qui peut remplir une fonction non juridictionnelle consistant dans des actes d’investigation, c’est-à-dire forme d’instruction qui a pour but de parvenir à la découverte de la vérité. De toute sorte, le juge d’instructions se comporte ici de sa qualité d’enquêteur qui se rapproche des pouvoirs de la police judiciaire au cours du processus de l’enquête.