Vous êtes sur la page 1sur 31

La violence des femmes : un champ de recherche en plein essor

Bibliographie commentée
Coline Cardi et Geneviève Pruvost

Si la violence des femmes est restée longtemps ignorée, elle constitue aujourd’hui un
objet de recherche en pleine expansion. La recluse, la bagnarde, la criminelle, la délinquante,
l’hystérique, la soldate, la policière, la révolutionnaire, ces figures sombres du féminin sont bel
et bien sorties de l’ombre historiographique dans laquelle elles étaient plongées. Il devient
désormais presque incontournable d’évoquer la violence féminine dans un numéro consacré à
la violence, comme en témoigne la récente parution de la revue Tracés consacrée à la
description de la violence (Roussel, 2010). Signe de la vivacité des recherches en sciences
humaines sur la violence des femmes, nous avons reçu plus d’une trentaine de propositions
suite à un appel à communications lancé pour ce dossier – communications que nous avons
décidé de réunir à l’occasion d’un colloque interdisciplinaire qui s’est tenu les 17 et 18 juin à
l’Université Diderot-Paris 7, qui sera publié à La Découverte en 2012 et dont ce numéro
de Champ pénal constitue l’ouverture.
Comment expliquer un tel essor ? Si on restreint la focale à la France, force est de
constater l’effet d’entraînement suscité par la reconnaissance institutionnelle et scientifique des
études sur les genres : en 2000 sont créées les archives du féminisme à Angers et le RING (Réseau
interuniversitaire et interdisciplinaire national sur le genre) ; en 2003 se met en place un réseau
de jeunes chercheur-e-s en Études féministes, Genre et Sexualité (EFIGIES) ; en 2006 l’Institut
Émilie du Châtelet (IEC) voit le jour. L’idée d’enseignements spécifiques, de programmes et de
masters « genre » va par ailleurs se diffuser à la même période en dehors des centres pionniers
que constituent Paris 8 et de Toulouse le Mirail : Paris 7, Paris 3, Paris 6, l’École des hautes études
en sciences sociales et dernièrement Sciences-po Paris intègrent les études de genre à leur
cursus. Les étudiant-e-s affluent, conduisant à une diversification des sujets de recherche. À
cette institutionnalisation récente des études sur les genres, ici trop succinctement rappelée, il
faut ajouter le développement des recherches sur la police, l’armée, l’histoire du crime, de la
justice (Robert, 1985) et de l’enfermement (Foucault, 1973, 1975 ; Petit, 1984 ; Badinter, 1992 ;
Perrot, 2001). Le croisement de ces champs de recherche a permis de légitimer les études sur
les femmes violentes.
Afin de rendre compte de l’émergence des recherches durant les trente dernières
années, nous proposons un état des lieux inédit, interdisciplinaire et international des
recherches actuelles sur la violence des femmes en histoire, sociologie, science politique et
criminologie. L’originalité de cette bibliographie est de porter sur l’ensemble du spectre des
violences – de la violence politique à la violence d’État, de la violence domestique à la
criminalité, du sport à la scène musicale, des événements historiquement situés aux fictions et
aux mythes. Pour donner quelques repères, on propose un tour d’horizon par discipline des
principaux ouvrages que nous avons recensés.
Des études historiques
▪ 1 Voir également l’article de Philippe Artières (2007) qui retrace l’histoire des études
historiques (...)

Faute de pouvoir citer l’ensemble des ouvrages à l’échelle internationale, on se contentera


d’un recensement des recherches historiennes parues ou inédites, en se centrant
principalement sur les ouvrages francophones1.

▪ 2 Ce qui n’est pas un hasard dans la mesure où, avant même la naissance de la prison
moderne, l’enfer (...)

Sur la criminalité et plus largement sur la déviance féminine, les recherches historiques ont
d’abord porté sur l’enfermement des femmes2. À ce propos, Michelle Perrot a joué un rôle
majeur, en ayant contribué à la problématisation de la question de l’enfermement et de
l’histoire des femmes. Comme le rappelle Philippe Artières (2007), au cours des années 1980,
l’historienne a notamment animé un vaste chantier historiographique sur la prison sous la
IIIe République ; il en est résulté une série de monographies sur les établissements pour femmes.
Ainsi, dès 1982, Claudie Leselier, sous la direction de Michelle Perrot, soutient une thèse
intitulée Les femmes et la prison, 1815-1939. Cette première étude sera poursuivie à la fin des
années 1990 par Dominique Budin (1999) qui s’intéressera à l’enfermement pénitentiaire des
femmes de 1945-1970. Notons qu’aucune de ces deux thèses n’a malheureusement été
publiée. La déviance des femmes dans l’entre-deux-guerres (Levesque 1989) et les femmes
bagnardes (Krakovitch, 1998) seront-elles aussi étudiées. L’enfermement asilaire constitue
également un objet d’étude dès les années 1980 : en publiant La ronde des folles, Yannick Ripa
analyse non seulement les liens entre femmes, folie et enfermement au XIXe siècle, mais donne
aussi la parole aux « folles ». Le traitement pénal et/ou social des mineures délinquantes ou
déviantes intéresse aussi les historiennes de l’époque. Il faut sur ce point citer les travaux de
Béatrice Koeppel sur les maisons de correction à la fin du siècle (Koeppel, 1987, 1996). Plus tard,
d’autres retraceront l’histoire de l’éducation surveillée au prisme du genre (Tétard, Dumas,
2009). Sur la délinquance juvénile et sa répression, on compte ainsi des études incluant celle des
filles, des années 1870 aux années 1950 (Pierre, Boussion, Gruau, Niget, 2002), sur les mineures
criminelles (Blanchard, Yvorel, 2010), sur la déviance juvénile féminine dans la France des Trente
Glorieuses (Thomazeau, 2010).
Sur la participation des femmes à la violence et la représentation historiographique de cette
violence, certains travaux se sont intéressés à la conflictualité féminine à Marseille au siècle des
Lumières (Lapied 2001 ; Régina, thèse en cours). D’autres portent sur la violence intrafamiliale
comme l’infanticide (Tillier, 2001), le « maricide » (Frigon, 2002), l’inceste (Giuliani, 2009, 2011),
le crime passionnel (Guillais 1986). On compte aussi des études spécifiques sur des femmes
meurtrières, comme Violette Nozières (Demartini et alii, 2002) ou des femmes scandaleuses
comme Violette Morris (Bonnet, 2011), ou des meurtrières mythiques (Détienne, Vernant,
1979 ; Carlier, 1979 ; Détienne, 1989 ; Schmitt-Pantel 1997, 2009 ; Testard, 2002 ; Verrier, 2004).
Une place à part peut enfin être réservée aux femmes pirates (Stanley, 1995 ; Druett, 2000 ;
Cordingly, 2007).
En ce qui concerne l’histoire de la participation des femmes à la violence politique, on
évoquera les « évidentes émeutières » de l’Ancien Régime (Farge, 1991), les citoyennes
tricoteuses pendant la Révolution française (Godineau, 1988), les femmes engagées dans la
contre-révolution (Martin, 2006, 2008), la figure de Charlotte Corday (Mazeau, 2009), la
Commune (Eichner, 2004 ; Deluermoz, 2010), le mouvement anarchiste (Kérignard, 2004), le cas
de Violet Gibson qui tira sur Mussolini (Collin, 1988 ; Nemeth, 2002), les femmes nazies
(Stephenson, 1981 ; Kandel, 1999 ; Delpa, 2005), Germaine Berton et la violence politique sous
la Troisième République (Bugnon, 2005 ; 2009). Il faut également citer les études sur le
féminisme radical et armé de Madeleine Pelletier et d’Arria Ly (Bard, 1992 ; Mansker, 2003,
2006 ; Hacker, 1998).

▪ 3 Weber, 1995.

Comparativement à l’essor des travaux sur la féminisation de la criminalité et de la violence


politique, les travaux sur la participation des femmes aux institutions en charge de la « violence
légitime » selon la formule de Max Weber3 (police, armée) sont plus rares. Si l’historiographie
sur genre et guerre est volumineuse, les études historiques sur genre et armées restent faibles.
Cette thématique intéresse les sociologues en raison des mutations actuelles, mais les historiens
lui prêtent peu d’attention (Capdevilla, Godineau, 2004). Aux côtés de grandes synthèses
mondiales et transhistoriques sur les femmes dans l’armée (Caire, 1981 ; Goldstein, 2001 ; Van
Creveld, 2002), il faut mentionner les travaux sur Jeanne d’Arc (Duby & Duby, 1995), sur les
femmes de pouvoir sous l’Ancien Régime (Haase-Dubosc, 1991), les femmes soldats travesties
(Steinberg 2000), les femmes au combat pendant la Seconde Guerre mondiale (Dominé, 2008)
une thèse en cours sur la féminisation de l’armée de 1938 à 1976 (Jauneau, 2005, 2009). La
police est encore plus mal lotie : en France à l’inverse des pays anglo-saxons, il n’existe qu’un
seul travail historique sur le processus de féminisation de la police depuis les années 1930
(Pruvost, 2008).
Dans les travaux cités, la violence des femmes est le plus souvent abordée à la marge.
Pour autant, la question est néanmoins passée en une trentaine d’années du statut de non-objet
à celui de sujet de recherche légitime pouvant donner lieu à des thèses, à des colloques
d’ampleur publiés. C’est en Histoire que l’on trouve le plus d’ouvrages collectifs et synthétiques
qui traitent de la violence des femmes. L’ouvrage coordonné par Arlette Farge et Cécile
Dauphin De la violence et des femmes (1997) inaugure ce mouvement de réflexion collective.
L’historienne et sociologue autrichienne Hanna Hacker est la première à proposer une étude
synthétique, uniquement centrée sur la violence des femmes, à l’échelle européenne de la
violence féminine, du duel au travestissement, des femmes au front aux femmes meurtrières de
1870 à 1930 (Hacker, 1998 ; Violet, 1999), mais cet ouvrage n’est malheureusement pas traduit
en français. Le colloque organisé à Angers en 2002, dont est tiré l’ouvrage dirigé par Christine
Bard, Frédéric Chauvaud et Michelle Perrot et Jacques-Guy Petit Femmes et justice pénale,
XIXe et XXe siècles (2002), marque également une date importante. En réunissant les travaux
d’historien(ne)s, il s’agissait de revisiter la délinquance et son traitement à l’aune de la différence
de sexe (Perrot, 2001, 19). Dominique Godineau et Luc Capdevilla coordonnent un numéro
intitulé « Armées » dans la revue Clio (Capdevilla, Godineau, 2004). Il s’agit du premier numéro
de revue en Histoire qui ne traite pas des violences faites aux femmes pour se consacrer
uniquement à l’accès des femmes aux forces armées. Myriam Tsikounas dirige le premier
ouvrage collectif traitant exclusivement de la déviance féminine et de leur participation à la
violence politique de l’Antiquité à nos jours dans un ouvrage intitulé Éternelles coupables,
(2008). Frédéric Chauvaud et Gilles Malandain dirigent un nouvel ouvrage sur les femmes devant
la justice, Impossibles victimes, impossibles coupables (2009), dans lequel ils proposent un vaste
état des lieux historiographique de la question. Frédéric Chauvaud co-dirige à nouveau un
ouvrage collectif, orienté cette fois uniquement sur la déviance féminine, intitulé Figures de
femmes criminelles, de l’Antiquité à nos jours (Cadiet, Chauvaud et alii, 2010). Nous avons enfin
pour notre part organisé les 16 et 17 juin 2010, un colloque interdisciplinaire « Penser la violence
des femmes » à Paris qui a réuni principalement des historiens, sociologues et anthropologues,
portant sur l’entrée des femmes dans la violence légale et illégale (Cardi, Pruvost, 2012 à
paraître).
À côté de ces travaux qui proposent un regard synthétique par le biais de publications
collectives, il faut noter des ouvrages qui oscillent entre l’essai et le travail académique, écrits
par un seul auteur dans une perspective transhistorique (à l’échelle internationale et à toutes
les époques, dans l’histoire comme dans la mythologie). Ainsi un docteur en mathématique
érudit publie-t-il en 1975 un ouvrage sur les mythes et le folklore, Amazones, guerrières et
gaillardes (Samuel, 1975) qui vise à montrer que l’histoire des femmes a été édulcorée. En 1992,
la psychologue clinicienne, spécialiste d’études interculturelles, Clarissa Pinkola Estès, consacre
un ouvrage sur les histoires et mythes de l’archétype de la femme sauvage, Femmes qui courent
avec les loups (1992) en vue de faire entendre la voix profonde et la vitalité des donneuses de
vie qui n’oublient pas leur nature sauvage. Pour clore cette liste qui est loin de l’être, un
doctorant en Histoire, Christophe Regina, vient de publier un ouvrage synthétique,
revendiquant un point de vue féministe non victimaire sur les femmes intitulé La violence des
femmes. Histoire d’un tabou social (2011).
Dans cette effervescence éditoriale qui rend compte de l’intérêt suscité par un tel objet,
il faut mentionner une absence significative sur le plan historique : l’étude de la violence, comme
ressource réelle ou théorique, au sein des luttes féministes (féminisme radical, réformiste,
Mouvement de Libération des Femmes, féminisme d’État, féminisme associatif, féminisme
académique) est très lacunaire. La collusion du féminisme et du pacifisme a été documentée,
celle de la violence féministe reste à écrire.

Anthropologie et sociologie de la violence légale et de la violence politique

Tandis qu’en Histoire, les recherches sur la violence féminine sont florissantes, il n’en
est pas de même en anthropologie et en sociologie. L’article de l’anthropologue italienne Paola
Tabet, intitulé « Les mains, les outils, les armes » reste la référence incontournable (Tabet,
1979), ainsi que la partie sur les « femmes à cœur d’homme » dans Masculin/Féminin de
Françoise Héritier qui permet de dessiner les propriétés sociales communes de ces guerrières et
de ces femmes fortes (Héritier, 1996). Il faut également citer les travaux de Marie-Elisabeth
Handman qui propose d’explorer des formes moins visibles de violence féminine (Handman,
1995). Il n’existe pas, à notre connaissance, d’autres textes anthropologiques qui théorisent la
violence des femmes.

Reste l’immense corpus des travaux monographiques et leur relecture systématique en


vue d’identifier soit des pratiques typiquement féminines, soit des violences réalisées en
collaboration avec les hommes et/ou sous leur contrôle (infanticide, excision, infibulation,
violence des mères sur jeunes enfants et les belles-filles) ou leur participation à des actes
impliquant l’usage d’armes (chasse, guerre, sacrifices). Se pose la question de l’identification
même de ces violences, selon qu’elles sont perçues comme telles par l’anthropologue, et/ou par
la société étudiée. On peut citer à cet égard les travaux sur les Inuits et certaines filles élevées
comme des garçons (Saladin d’Anglure, 2006) ou sur la maternité et le matriarcat au Maghreb
(Lacoste-Dujardin, 1996) et la thèse de Nehara Feldman sur les rapports sociaux de sexe dans la
région de Kayes au Mali (2009).

En sociologie, le processus de féminisation de l’armée a davantage intéressé les


sociologues (Reynaud, 1988 ; Trompette et alii 1998 ; Sorin, 2003 ; Eulriet, 2011) que la
féminisation du métier de gardien de prison (Rostaing, 1997 ; Malochet, 2005, 2007) et la
féminisation de la police (Pruvost, 2007) dont l’étude sociologique est bien plus développée
dans la bibliographie anglo-saxonne (Brown, 1997 ; Le Beuf, 1996). La magistrature ne saurait
être incluse dans ce passage en revue des métiers de la contrainte physique et de la violence
légale dans la mesure où violence n’est pas constitutive de la fonction des magistrats qui
n’exercent ce pouvoir que de manière indirecte, par le biais, précisément, de la police et de
l’administration pénitentiaire.

En sociologie et en science politique de la violence politique, un article fait un premier


bilan de la place des femmes en 1986 (Marshall, Webb, Hoffman, 1986) puis un numéro spécial
est consacré à ce sujet dans Studies in Conflict and Terrorism en 2005. Les recherches recensées
portent principalement sur la féminisation des groupes révolutionnaires et les guérillas
d’extrême gauche ont surtout été analysées en Amérique latine, au Chiapas, à Cuba, au
Salvador, au Pérou (Kampwirth, 2002 ; Falquet, 2003 ; Felices-Luna, 2007, 2008 ; Boutron, 2010),
au Mexique (Linhard, 2005). En Europe, la part des femmes dans le terrorisme d’extrême gauche
a été étudiée en Suisse (Grisard, 2011), en France (Bugnon, 2005, 2007, 2009a et b, 2011), en
Allemagne autour de Fraction armée rouge (Sem-Sandberg, 1996), en Irlande du Nord (Talbot,
2001, Felices Luna, 2007, 2008), au Pays Basque (Hamilton, 2007a, 2007b ; Lacroix, 2011). Dans
les conflits armés non-européens, il faut mentionner des études sur le cas des filles soldats au
Sierra-Léone (Denov, 2008 ; Denove, Maclure, 2009), la participation femmes à la lutte de
libération nationale du Zimbabwé (Lyons, 2004), les femmes dans la lutte armée en Palestine
(Victor, 2002 ; Dayan-Herzbrun, 2005, 2006,) en Tchétchénie (Youzik, 2005). Il faut noter
quelques travaux sur la violence politique d’extrême droite aux États-Unis et dans des
organisations racistes comme le Ku Klux Klan et le racisme (Blee, 2002), et en Inde (Bacchetta,
2004).

Des études sur la culture des armes chez les femmes américaines (Homster, 2001 ;
McKellar, 1996), sur les femmes punks (Raha, 2005 ; Leblanc, 2008), sur les héroïnes violentes
du cinéma contemporain (Tasker, 1993 ; Mc Caughey, King, 2001 ; Neroni, 2005) et la
signification d’Abu Graib (Sjoberg, Gentry, 2007 ; Fusco, 2008) permettent d’interroger l’ordre
des représentations sociales

Ce panorama ne serait pas complet si n’était pas évoquée la participation des femmes à
des sports violents (Louveau, Davisse, 1991 ; Mennesson, 2000, 2005), leur violence sur le
terrain (Pénin, Terfous, Hidri Neys2011) et au hooliganisme (Bodin, Robène, Héas, 2007).

Sociologie de la déviance, sociologie pénale et criminologie


▪ 4 Nous reprenons ici la distinction proposée par Philippe Robert (1973).

Enfin, il importe de consacrer une place à part à la sociologie de la déviance et à la


criminologie. Les études sur le « passage à l’acte » de femmes reconnues coupables d’infractions
ou sur la « réaction sociale »4 réservées aux femmes criminalisées restent encore assez
marginales et leur développement assez récent, comparativement à ce que l’on observe en
histoire, mais aussi comparé à ce que l’on observe dans les pays nord-américains, où, depuis les
années 1970, sous l’impulsion des mouvements féministes, les recherches sur la criminalité ou
la criminalisation des femmes se sont largement développées, comme en témoignent l’ouvrage
de Colette Parent Féminismes et criminologie (1998), dans lequel elle propose une recension
critique et très documentée de ces travaux (voir aussi Parent, 1992a et b), et la revue de
littérature que France-Line Mary-Portas avait, à la même époque, réalisée dans le cadre de sa
thèse (1996a et b, thèse non achevée). Sans revenir de façon exhaustive sur ces approches, on
peut en proposer une synthèse rapide.
Un premier ensemble de travaux, notamment au cours des années 1970, a mis au jour
le caractère partiel et partial de la criminologie « classique », dénoncée comme une science faite
par les hommes et pour les hommes (Klein, 1973 ; Smart, 1976 ; Harris, 1977 ; Bertrand, 1979 ;
Chesney-Lind, 1988, 1998). Plus que de constater le silence, il s’agissait de mettre au jour le
caractère sexiste des discours criminologiques « classiques ». Smart et Klein, pionnières sur le
sujet, passent ainsi en revue les travaux de Lombroso, Freud, Thomas et Pollack (1950) qui
traitent, de près ou plus en marge, de la criminalité des femmes. Remettant en cause le principe
de la neutralité scientifique, elles interrogent la façon dont la criminologie (re)produit de la
différence de sexe et participe du contrôle social des femmes : comme le rappelle Colette
Parent, l’objectif est de dénoncer la production existante qui repose et influe sur la conception
des femmes et leur traitement dans la justice pénale avant d’entreprendre tout autre
tâche (Parent, 1998, 47). Ces chercheuses mettent ainsi en évidence les stéréotypes de genre à
l’œuvre dans la criminologie et les savoirs sur le crime. Plus particulièrement, elles montrent
comment la criminalité féminine est le plus souvent naturalisée/sexualisée et
individualisée/psychologisée, pensée en dehors de tout cadre social et sociologique.
Face à ce discours criminologique dominant, un second ensemble de travaux s’est
attaché à saisir les raisons du (moindre) « passage à l’acte » des femmes criminalisées en
avançant l’hypothèse d’une socialisation et d’opportunités différentielles (Hoffman-
Bustamante, 1973). S’inspirant des théories de Durkheim, de la première École de Chicago
(Sutherland, Cressey, 1939 ; Cohen, 1955) et des thèses proposées par Parsons (1949), il s’est
agi de proposer une analyse sexuée des rôles sociaux (Heidensohn, 1985) qui expliquerait les
rapports différents des hommes et des femmes à la délinquance. L’apprentissage des
comportements sociaux valorisait davantage les conduites agressives chez les garçons – les filles
étant orientées dès l’enfance vers des jeux reproduisant les fonctions qu’elles seront appelées
à jouer en tant qu’adulte (rôle de mères et d’épouses). Comme pour le suicide, les femmes
seraient en outre « protégées » de la criminalité du fait de leur forte intégration familiale. Cette
insertion (et ce cantonnement) dans la sphère privée limiterait leurs « opportunités » à
commettre des actes délictueux et permettrait d’expliquer, d’une part, la spécificité des
infractions commises (infractions sur enfant ou liées à l’économie domestique), la qualité des
complices et des victimes (lesquels se recruteraient principalement dans l’environnement
familial) et, d’autre part, de justifier l’idée selon laquelle la criminalité cachée (puisque
s’actualisant dans le privé) des femmes serait plus importante que celle des hommes. Ce type
d’analyse a donné lieu à un débat important sur les évolutions possibles de la criminalité
enregistrée des femmes, certain-e-s avançant l’hypothèse (Adler, 1975), que la criminalité
féminine pourrait de rapprocher de celle des hommes (en nature et en termes d’occurrence)
avec le processus d’émancipation des femmes – hypothèse largement critiquée et qui ne s’est
d’ailleurs pas vérifiée (Gora, 1982 ; Parent, 1998).
Enfin, une troisième série de travaux s’intéresse à la question du traitement des femmes
criminalisées, à toutes les instances de la chaîne pénale, en se plaçant cette fois du côté des
représentations et de la réaction sociale. Les travaux sur les processus de criminalisation des
femmes ont analysé le traitement pénal réservé aux femmes judiciarisées pour conclure à un
traitement favorable ou défavorable aux femmes, comparé à celui des hommes. Outre le fait
qu’il apparaît délicat de hiérarchiser cette question, il faut souligner que ces études ont mené à
des résultats contradictoires. Certaines, partant de l’hypothèse « chevaleresque » attribuée à
Otto Pollack (1950), ont conclu à un traitement de type paternaliste et préférentiel à l’égard des
femmes. Introduisant la variable sexe dans les études de sentencing, elles ont notamment
montré que les femmes étaient moins souvent envoyées en prison que les hommes. Mais ces
analyses qui concluent à un traitement pénal préférentiel à l’égard des femmes ont largement
été remises en question, certaines chercheuses soulignant au contraire le caractère sexiste ou
discriminatoire du droit pénal, préjudiciable aux femmes (Bertrand, 1983). Les programmes
pénitentiaires sont notamment dénoncés comme inégalitaires : les femmes, du fait de leur
minorité statistique, en seraient les oubliées (forgotten offenders) (Price Ray, 1977). Elles
feraient en outre, plus souvent que les hommes, l’objet de mesures disciplinaires et d’une
surveillance plus serrée en prison. Enfin, toujours dans les analyses sur la réaction sociale,
certaines chercheuses ont montré la nécessité de ne pas homogénéiser le groupe des femmes
criminalisées. Il s’agit dans ce cas, à travers des récits de vie de femmes criminalisées (Carlen,
1988) ou d’études quantitatives et/ou qualitatives sur le fonctionnement de la justice, de saisir
des différences entre les femmes et de penser l’intersectionnalité des rapports sociaux de sexe,
de classe et de race (voir entre autre Daly, 1994a et b, 1998) pour mesurer les inégalités entre
les femmes devant la justice. Enfin, une série d’autres travaux invitent, pour comprendre le
contrôle social des femmes déviantes, à prendre en considération d’autres types d’institutions
de régulation (Laberge, 1992).
La question de la criminalité ou de la criminalisation des femmes s’est donc très
largement développée, en particulier aux États-Unis, au Canada mais aussi en Grande-Bretagne,
sous l’impulsion notamment des travaux de Pat Carlen. En témoigne la publication d’un nombre
important d’ouvrages collectifs (entre beaucoup d’autres : Carlen, Worall, 1987 ; Gelsthrope,
Morris, 1990 ; Rafter, Heidensohn, 1995 ; Dobash, Emerson, Dobash, Noaks, 1995 ; Daly, Maher,
1998 ; Carlen, 2002), de numéros de revues nord-américaines (la revue Criminologie propose un
numéro spécial dès 1983) consacrés à la question. Soulignons également que certaines revues
comme Women and Criminal Justice ou Feminist Criminology sont entièrement dédiées au
sujet. Comme le rappellent Kelly Hannah Moffat et Sylvie Frigon à propos de la situation des
prisons canadiennes, des groupements féministes ont aussi pu contribuer à politiser la question
de l’enfermement au féminin. C’est en particulier le cas de Women for Justice, qui a joué un rôle
important dans la réforme des prisons de femmes. Cette organisation […] s’est résolue à politiser
et à contextualiser la discrimination vécue par les femmes incarcérées, ainsi qu’à utiliser les
capacités de réseautage du mouvement des femmes afin de faire pression pour obtenir des
changements sur le plan national. Les conditions de détention et le traitement des femmes
incarcérées seront donc considérées comme des questions féminines, pour ne pas dire
féministes (Frigon, 2006, 360).
La violence exercée par les femmes, en revanche, est rarement abordée de front dans
ces recherches. Elisabeth Comack et Salena Brickey (2007) soulignent qu’il faut attendre la fin
des années 1990 pour que les criminologues féministes s’intéressent à la figure de la femme
violente (Lloyd, 1995 ; Shaw, 1995 ; Dell, 1999 a,b et c; Hird, 2002 ; Comack, Balfour, 2004 ;
Morrissey, 2003, cités par Comack et Brickey, 2007, 2), une figure pourtant présente à la fois
dans la tradition criminologique et les discours populaires. Lorsque la violence féminine est
traitée, c’est surtout sous l’angle des représentations et des savoirs : les chercheuses se sont
attachées à montrer en quoi les femmes violentes sont doublement déviantes. Pour reprendre
la formule de Lloyd : Quand les femmes commettent des crimes violents, elles sont considérées
comme ayant enfreint deux lois : la loi du pays qui proscrit la violence, et la loi plus fondamentale
et « naturelle », selon laquelle les femmes sont passives, ne sont pas des agresseurs (Lloyd, 1995,
36, cité par Comack et Brickey, 2007, notre traduction). En ce sens, elles peuvent faire l’objet
d’un traitement pénal particulièrement sévère. Mais, parce que la violence des femmes est bien
souvent psychologisée, voire psychiatrisée (la femme violente se confond avec la folle), elles
peuvent également être considérées comme irresponsables de leurs actes – les conséquences
de cette psychologisation n’étant pas univoques (Laberge, 1992).
D’autres travaux féministes ont mis en avant les liens entre passage à l’acte violent et
violence subie par les femmes dans le cadre familial ou conjugal. À ce propos, on peut d’ailleurs
évoquer les débats canadiens sur les évolutions du droit pénal : suite à l’arrêt Lavallee (une
femme acquittée en raison du « syndrome de la femme battue »), la juge Lyn Ratushny a été
chargée d’entreprendre l’examen des cas de femmes condamnées pour homicide dans un
contexte de violence (Frigon, 2003, 2006) dans le but de faire des propositions de réformes.
Prenant acte de l’arrêt Lavallee, la juge a ainsi examiné des dossiers où le passé de la
condamnée, y incluant les abus dont elle avait été victime le cas échéant, pouvait avoir influé sur
sa propre perception des risques qu’elle encourait et auxquels elle croyait devoir réagir d’une
façon violente pour pouvoir préserver sa propre intégrité physique (Frigon, 2006, 377). Enfin,
citons les travaux qui portent cette fois plus spécifiquement sur les femmes auteures de crimes
ou sur la division sexuelle du travail violent dans les « gangs » (Campbell, 1984 ; Chesney-Lind,
Brown, Mayeda et al., 1997 ; Esbensen, Deschenes, Winfree, 1999 . Harris, 1988 . Taylor, 1993)
et les bandes ou les organisations faisant usage de la violence comme la mafia (Madeo, 1994 ;
Siebert, Renat, 1996 ; Longrigg, 1997).
En ce qui concerne la France, malgré quelques exceptions (Dhavernas, 1978, Faugeron,
Poggi, 1976 ; Faugeron, Rivero, 1982a, 1982b), il faut attendre la fin des années 1990 pour que
se développent des travaux de sociologie pénale et critique sur la déviance des femmes. Jusque-
là, les analyses s’inscrivent pour l’essentiel dans la perspective du « passage à l’acte »,
développée par les criminologues, qui cherchent à établir un diagnostic sur la criminalité ou la
délinquance féminine. Sur ce point, il faut citer les travaux de Robert Cario (1980, 1985, 1992),
qui ont ouvert la voie à une série de recherches qui se développent actuellement (Harrati,
Vavassori, Favard, 2001 ; Cario, Sayous 2010), notamment autour du professeur Loïck Villerbu
(Villerbu, Le Bodic, 2009). Reproduisant parfois des schémas largement sexués et sans remettre
la notion de crime en question, l’objectif de ces travaux est de déterminer les causes psycho-
sociales des crimes féminins. Sur un plan plus sociologique et anthropologique, Stéphanie Rubi
s’est quant à elle intéressée à la situation des « crapuleuses », ces adolescentes déviantes dans
les quartiers populaires et d’habitat social qui peuvent faire usage de la violence (Rubi, 2005).
Pour ce qui est de la sociologie de la « réaction sociale », les articles et études publiés
par Claude Faugeron, Dominique Poggi et Noëlle Rivero (Faugeron, Poggi, 1976 ; Faugeron,
Rivero, 1982a, 1982b) avaient largement ouvert la voie à la fin des années 1970 et au début des
années 1980, en montrant déjà que lorsque pris en charge par le pénal, le même comportement
problématique attribué à un homme ou à une femme peut […] être analysé et traité
différemment et/ou avoir un impact différentiel (Faugeron, Rivero, 1982b, 114). Mais le
traitement pénal des femmes criminalisées et les représentations de la violence féminine n’ont
fait l’objet d’études sociologiques qu’un peu plus tardivement. Citons en particulier l’étude
démographique de France-Line Mary-Portas, non achevée, les résultats qu’elle a pu présenter
dans le cadre d’articles ou de communications constituent une référence. Le cas des prisons de
femmes a quant à lui été étudié par Corinne Rostaing dès les années 1990 (Rostaing, 1994), puis
par Coline Cardi à une époque plus récente, dans le cadre de son étude sur les figures féminines
de la déviance, analysées au travers d’institutions diverses de régulation (prison, travail social)
pour mettre en avant le genre du contrôle social et la définition sexuée des risques (Cardi, 2006,
2007a et b, 2008). Citons enfin les recherches de Jacynte Mazzochetti (2010) portent plus
spécifiquement sur le cas de la prise en charge des mineures de justice.
Même si à l’intérieur de ces travaux, la violence des femmes ne constitue pas toujours
le cœur du sujet, ils rendent compte de l’essor de ce champ de recherche qui, en trente ans, est
passé d’objet tabou à un objet de recherche légitime.

La violence des femmes : références bibliographiques

Cet état des lieux bibliographique international sur la violence des femmes est
principalement francophone et dans une moindre mesure anglophone. Étant donné la difficulté
à catégoriser certains ouvrages, on a opté pour un recensement alphabétique et non
thématique ou disciplinaire. Il va sans dire que cette bibliographie est très incomplète (la période
médiévale a été par exemple négligée, de même que la littérature psychanalytique). Soulignons
par ailleurs que pour soulager la lecture, ils ne figurent bien sûr pas tous dans le texte qui
précède.

29Adler F., 1975, Sisters in Crime: The Rise of the New Female Criminal, New York, McGraw
Hill.

30Albrecht E., Guyard V., 2001, Prisons de femmes en Europe, Paris, éd. Dagorno.

31Alder C., Worrall A., 2004, Girls’ violence, myths and realities, Albany, State University of
New York.

32Alexander R., 1995, The “Girl Problem”: Female Sexual Delinquency in New York, 1900-
1930, Ithaca, Cornell University Press.

33Alison M., 2009, Women and political violence. Female combatants in ethnoracial conflicts,
London, Routledge.

34Alix C., 2005, La femme en tant que criminelle sexuelle, Forensic, 20, 41-42.

35Allen C.M., Pothast H.L., 1994, Distinguishing caracteristics of male and female child sex
abusers, Journal of Offender Rehabilitation, 21, ½, 73-88.

36Allen H., 1987, Justice Unbalanced: Gender, Psychiatry and Judicial Decision, Milton Keynes,
UK, Open University Press.

37Ambroise-Rendu A.-C. 2010, Criminelles sans visage : les femmes auteurs d’abus sexuels,
1880-2006, in Cadiet L. et alii (Eds), Figures de femmes criminelles, Paris, Publications de la
Sorbonne, 41-56.
38Arnaud-Duc N., 1994, Délinquance et condition féminine : un exemple provençal au
XIXe siècle, in Garnot B. (dir.), Ordre moral et délinquance de l’Antiquité au XXe siècle, Dijon,
éd. universitaires de Dijon, 477-484.

39Artières P., 2007, L’historienne et l’enfermée, Clio. Histoire, femmes et sociétés, 26, 181-
188.

40Bacchetta P., 2004, Gender in the Hindu Nation. RSS Women as Ideologues, Delhi, Feminist
Fine Print.

41Badinter R., 1992, La prison républicaine, Paris, Fayard.

42Baraduc V., 2010, Femmes et Violence pendant le génocide des Tutsi rwandais, master 2
Recherche (anthropologie), Paris, EHESS.

43Bard C. (Ed.), 1992, Madeleine Pelletier (1874-1939) : logiques et infortunes d’un combat
pour l’égalité, Paris, Côté-Femmes.

44Bard C., 1999, Compte rendu de l’ouvrage De la violence et des femmes, Les Annales.
Histoire, Sciences Sociales, 54, 1, 158-161.

45Bard C., Chauvaud F., Perrot M., Petit J.-G. (dir.), 2002, Femmes et justice pénale, XIXe et
XXe siècles, Rennes, Presses Universitaires de Rennes.

46Bardsley B., 1987, Flowers in hell: An investigation into women and crime, New York,
Pandora Press.

47Bauer K. (Ed.), 2008, Everybody Talks about the Weather... We Don't: The Writings of Ulrike
Meinhof, New York, Seven Stories Press.

48Beauchesne L., 1999, Les recherches en Amérique du Nord sur l’entrée des femmes dans la
police : les difficultés d’intégration dans une culture organisationnelle masculine, Déviance et
Société, XXIII, 3, 341-362.

49Berko A., Erez E., Globokar J., 2010, Gender, crime and terrorism. The Case of
Arab/Palestinian Women in Israel, British Journal of Criminology, 2010, 50, 670-689.

50Berns N., 2001, Degendering the problem and gendering the blame, Gender and Society,
15, 262-281.

51Bertrand M-A., 1977, Le caractère discriminatoire et inique de la Justice pour mineurs : les
filles dites "délinquantes" au Canada, Déviance et société, 1, 2, 187-202.

52Bertrand M.A., 1979, La femme et le crime, Montréal, éd. l’Univers.

53Bertrand M.A., 2003, Les femmes et la criminalité, Montréal, Athéna éd..

54Bertrand M.-A., 1983, Femmes et justice : problèmes de l’intervention, Criminologie, 16, 2,


77- 88.

55Besnier A., 2004, La violence féminine, du vécu au transmis, Paris, L’Harmattan.

56Biron L., 1992, Les femmes et l’incarcération, le temps n’arrange rien, Criminologie, XXV,
1, 119-134.

57Blanchard V., 2008, Les filles « perdues » sont-elles amendables ?, Revue d’histoire de
l’enfance « irrégulière », 10, 35-55.

58Blanchard V., 2009, De la protection à l’enfermement, vagabondage féminin juvénile dans


la France des années 1950, in Stora-Lamarre A., Caron J.-C., Yvorel J.-J. (dir.), Les âmes mal
nées, Besançon, Presses universitaires franc-comtoises, 125-139.
59Blanchard V., 2011, Qui sont les filles violentes dans le Paris des Trente Glorieuses ?, Champ
pénal, revue en ligne.

60Blanchard V., Yvorel J.-J., 2010, Mineures criminelles : portraits croisés, XIXe-
XXe siècles, in : Cadiet L. et alii (dir.), Figures de femmes criminelles, Paris, Publications de la
Sorbonne, 81-96.

61Blee K., 1991, Women of the Klan. Racism and Gender in the 1920s, New York University
Press.

62Blee K., 1998, No Middle Ground: Women & Radical Protest, New York University Press.

63Blee K., 2002, Inside Organized Racism, Women in the hate movement, University of
California Press.

64Bodin D., Robène L., Héas S., 2007, Les femmes hooligans : paralogisme ou réalité sociale
éludée ?, Science et Motricité, 3, 62, 37-55.

65Boigeol A., 1993, La magistrature française au féminin : entre spécificité et


banalisation, Droit et société, 25, 489-523.

66Bonnet M.-J., 2011, Violette Morris. Histoire d’une scandaleuse, Paris, Perrin.

67Bourdieu P., 1998, La domination masculine, Paris, Seuil.

68Bourque-Bélanger E., 2008, Les femmes violentes dans le cinéma hollywoodien à l’ère
Reagan, Communication, lettres et sciences du langage, Revue électronique, 2, 2.

69Boutron C., 2010, La participation des femmes au conflit armé péruvien et les conditions de
leur réintégration à la société civile, Thèse inédite.

70Brown J., 1997, European policewomen: a comparative research perspective, International


Journal of the Sociology of Law, XXV, 1, 1-19.

71Browne A., 1987, When battered women kill, New York, Free Press.

72Budin D., 1999, La petite Roquette au temps des « Trente Glorieuses » de Saint-Lazare à
Fleury-Mérogis : délinquance féminine et traitement pénitentiaire en France de 1945 aux
années 1970, Thèse inédite, Université d’Angers.

73Bugnon F., 2005, Germaine Berton, une criminelle politique éclipsée, Nouvelles Questions
Féministes, XXIV, 3, 68-85.

74Bugnon F., 2007, L'affaire Germaine Berton ou comment éclipser une criminelle politique,
in Garnot B. (dir.), Normes juridiques et pratiques judiciaires, Dijon, éd. universitaires de
Dijon, 295-304.

75Bugnon F., 2009a, À propos de la violence politique féministe sous la Troisième


République, in : Chauvaud F., Malandain G. (dir.), Impossibles victimes, impossibles
coupables, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 201-213.

76Bugnon F., 2009b, Quand le militantisme fait le choix des armes. À propos des femmes
d'Action directe et des médias, Sens public [Version .pdf téléchargeable ici].

77Bugnon F., 2011, La violence politique des femmes à travers les médias français (1969-
1994), Thèse d’Histoire en voie d’achèvement, sous la direction de C. Bard, Université
d’Angers.

78Burgess-Proctor, A., 2006, Intersections of race, class, gender and crime: Future directions
for feminist criminology, Feminist Criminology, 1, 1, 27–47.
79Burnet-Vigniel M.-C., 1990, Femmes russes dans le combat révolutionnaire, Cultures et
sociétés de l’Est, 12, 2-18.

80Cadiet L., Chauvaud F., Gauvard C., Schmitt-Pantel P., Tsikounas M. (Eds), 2010, Figures
de femmes criminelles. De l'Antiquité à nos jours, Paris, Publication de la Sorbonne.

81Caire R., 1981, La Femme militaire des origines à nos jours, Paris-Limoges, Lavauzelle.

82Campbell A., 1999, Gender camouflage. Women and the US military, New York, New York
University Press.

83Campbell, A., 1984, The Girls in the Gang: A Report from New York City, New York, NY Basil
Blackwell.

84Capdevilla L., Rouquet F., Virgili F., Voldman D., 2003, Hommes et femmes dans la France
en guerre (1914-1945), Paris, Payot.

85Capdevilla L., Godineau D. (dir.), 2004, numéro spécial, Armées, CLIO, Histoire, Femmes
et Sociétés, 20.

86Cardi C., 2006, Trajectoires de femmes détenues : prison, ordre social et ordre
sexué, Cahiers de la sécurité, Violence(s) au féminin. Femmes délinquantes, femmes
violentes, femmes déviantes, 30, 41-68.

87Cardi C., 2007a, Conjuguer les disciplines au féminins, in Cicchini M., Porret M. (dir.), Les
sphères du pénal. Avec Michel Foucault, Lausanne, éditions Antipodes, coll. « Histoire », 223-
235.

88Cardi C., 2007b, Le contrôle social des femmes : entre prison, justice et travail
social, Déviance et Société, 31, 1, 3-24.

89Cardi C., 2008, La déviance des femmes. Délinquantes et mauvaises mères : entre prison,
justice et travail social, Thèse de doctorat, sociologie, Université Diderot-Paris 7.

90Cardi, C., 2009, Le féminin maternel ou la question du traitement pénal des femmes,
Pouvoirs. Revue française d’études constitutionnelles et politiques, 128, 75-86.

91Cardi C., 2010, La sexuation des risques familiaux, Politiques sociales et familiales, 101, 35-
45.

92Cardi C., à paraître, Délinquantes et mauvaises mères. La déviance des femmes, entre
pénalité et protection, Bruxelles, De Boeck/Larcier, coll. « Crimen ».

93Cario R., 1980, Être femme et criminelle. Approche conceptuelle et méthodologique, Thèse
de Troisième cycle, Université de Pau.

94Cario R., 1985, La criminalité féminine. Approche différentielle, doctorat, sciences


criminelles, Université de Pau.

95Cario R., 1992, Femmes et criminelles, Ramonville Saint-Agne, éd. Érès.

96Cario R., 1999, Les femmes résistent au crime, Paris, l’Harmattan.

97Cario R., Sayous B., 2010, Tabous et réalités du crime au féminin, Paris, l’Harmattan.

98Carlen P., 1988, Women, Crime and Poverty, Milton Keynes, Open University Press.

99Carlen P., 1990, Alternatives to Women’s Imprisonment, Milton Keynes, Open University
Press.
100Carlen P. (Ed.), 2002, Women and Punishment: The Struggle for Justice. Cullompton, U.K.,
Willan Publishing.Carlen P., Worrall A. (Eds),1987, Gender, Crime and Justice, Milton Keynes,
Open University Press.

101Carlier, J., 1979, Les Amazones ou le monde inversé, Acta Antiqua, Ac.Sc. Hungar.

102Cataldo Neuburger L. de, Valentini, T., 1996, Women and terrorism, New York, St Martin’s
Press.

103Chan W, 2001, Women, Murder and Justice, New York, Palgrave.

104Chan W., Chunn D. E., Menzies R. (Eds), 2005, Women, Madness and the Law, London,
Glasshouse Press.

105Chassaigne P., Violence de femmes et violences contre les femmes dans la Grande-
Bretagne in Bard C. et alii (dir.), 2002, Femmes et justice pénale, XIXe et XXe siècles, Rennes,
Presses Universitaires de Rennes, 82-92.

106Chassaigne P., Belle Gunness. La première tueuse en série, Paris, Larousse, 2011.

107Chauvaud F., La confusion des sexes : l’assassinat de madame Suzanne, déserteur de la


Grande Guerre, in Cadiet L. et alii (dir.), Figures de femmes criminelles, Paris, Publications de
la Sorbonne, 2010, 67-80.

108Chauvaud F. Malandain G. (Eds), 2009, Impossibles victimes, impossibles coupables. Les


femmes devant la justice (XIXe-XXe siècles), Rennes, Presses Universitaires de Rennes.

109Chesney-Lind M., 1978, Chivalry Reexamined: Women and the Criminal Justice
System, in Bowker L.H. (Ed.), Women, Crime and the Criminal Justice System, Lexington MA,
Lexington Books, 197-223.

110Chesney-Lind M., 1988, Feminism and Criminology, Justice Quaterly, 5, 4, 497-553.

111Chesney-Lind M., 1999, Review of When She Was Bad: Violent Women and the Myth of
Innocence by Patricia Pearson, Women and Criminal Justice, 10, 4, 113-118.

112Chesney-Lind M., Shelden R.G., 1998, Girls delinquency and juvenile justice, Brooks/Cole
Publishing Company, Pacific Grove, California.

113Chesney-Lind, M., Brown, M., Mayeda, D. et al., 1997, Risk, Delinquency, and Gangs in
Hawaii: I. Gender, Race, and Youthful Criminality. Honolulu, Center for Youth Research, Office
of Youth Service.

114Claude A., 2000, Psychopathologie des femmes abuseuses sexuelles, in Ciavaldini A.,
Balier C. (dir.), Agressions sexuelles : pathologies, suivis thérapeutiques et cadre judiciaire,
Paris, Masson, 59-65.

115Claudia C. (Ed.), 1993, In Conflict with the Law: Women and the Canadian Justice
System, Vancouver, Press Gang.

116Cluff J., Hunter A., Hinch R., 1997, Feminist perspectives on serial murder: A critical
analysis, Homicide Studies, 1, 3, 291-308.

117Coenen M.-T., Huart F., 2009, Femmes et justice, Bruxelles, Université des femmes, coll.
« Pensées féministes ».

118Cohen A.K., 1955, Delinquant Boys, New York, Free Press.

119Collectif, 1983, La criminalité/criminalisation des femmes, Criminologie, XVI, 2, numéro


spécial.
120Collectif, 2005, Studies in Conflict and Terrorism, 2005, 28, 5 [numéro spécial sur femmes
et terrorisme].

121Collin R.O., 1988, La donna che sparò a Mussolini, Milano, Rusconi.

122Comack E., Balfour G., 2004, The Power to Criminalize: Violence, Inequality and the Law.
Halifax, Fernwood Publishing

123Comack E., Brickey S., 2007, Constituting the Violence of Criminalized Women, Canadian
Journal of Criminology and Criminal Justice, 49, 1, 1-36.

124Combessie P. (Ed.), 2005, Femmes, intégration et prison : analyse des processus


d’intégration socioprofessionnelle des femmes sortant de prison en Europe, rapport de l’équipe
française, Faire.

125Cooper, H. H. A., 1979, Women as a Terrorist, in Adler, F., Simon R. (Eds), Criminology of
Deviant Women, Houghton Mifflin, Boston, 150-157.

126Cordingly D., 2007, Seafaring Women: Adventures of Pirate Queens, Female Stowaways,
and Sailors' Wives, New York, Random House.

127Cox P., 2002, Gender, Justice and Welfare: Bad Girls in Britain, 1900-1950, Palgrave
MacMillan.

128Cragin K., Daly A.S., 2009, Women as Terrorists: Mothers, Recruiters, and Martyrs, Santa
Barbara, Daly Praeger Security International.

129Cuénin M., 1987, Les femmes et la guerre, 1516-1660, in Richmond I., Venesoen C.
(Eds), Présences féminines, Paris, Seattle, Tübingen, PFSCL, 36, 291-323.

130Cuénin M., 1992, La dernière des Amazones. Madame de Saint-Baslemont, Nancy, Presses
universitaires de Nancy.

131Cunningham, K.J., 2003, Cross Regional Trends in Female Terrorism, Studies in Conflict
and Terrorism, 26, 171-195.

132Daly K., 1987a, Criminal Justice Ideologies and Practices in Different Voices: Some
Feminist Questions about Justice, International Journal of Sociology of Law, 18, 1-18.

133Daly K., 1987b, Structure and Practice of familial-based Justice in a Criminal Court, Law
and Society Review, 21, 2, 267-290.

134Daly K., 1989, Neither conflict nor labeling nor paternalism will suffice: Intersections of
race, ethnicity, gender, and family in criminal court decisions, Crime and Delinquency, 35,
136-168.

135Daly K., 1994a, Criminal law and justice system practices as racist, white and
racialized, Washington and Lee Law Review, 51, 431-464.

136Daly K., 1994b, Gender, Crime and Punishment, New Haven/Londres, Yale
University Press.

137Daly K., 1997, Different ways of conceptualizing sex/gender in feminist theory and their
implications for criminology, Theoretical Criminology, 1, 25-51.

138Daly K., 1998a, Women’s pathways to felony court: Feminist theories of lawbreaking and
problems of representation, in Daly K., Maher L., (Eds), Criminology at the Crossroads:
Feminist Readings in Crime and Justice, New York, Oxford University Press, 135-154.

139Daly K., 1998b, Black women, white justice, in Austin S. Constable M. (eds.), Crossing
Boundaries: Traditions and Transformations in Law and Society Research, Evanston,
Northwestern University Press and American Bar Foundation, 209-41
140Daly K., Chesney-Lind M., 1988, Feminism and criminology, Justice Quarterly, 5, 497-538.

141Daly K., Maher L. (Eds), 1998, Criminology at the Crossroads: Feminist Readings in Crime
and Justice, New York, Oxford University Press.

142Dauphin C., 1997, Fragiles et puissantes, les femmes dans la société du


XIXe siècle, in Dauphin, C., Farge A., De la violence et des femmes, Paris, Albin Michel, 88-
103.

143Dauphin C., Farge A. (dir.), 1997, De la violence et des femmes, Paris, Albin Michel.

144Davies A., 1999, These viragoes are no less cruel than the lads: young women, gangs and
violence in late Victorian Manchester and Salford, British Journal of Criminology, 39, 1, 72-89.

145Dayan-Herzbrun S., 2005, Détours et transgression : une approche des rapports de


genre, Cahiers du genre, 39, 137-151.

146Dayan-Herzbrun S., 2006, Femmes et politique au Moyen-Orient, Paris, L’Harmattan.

147Dekker R., 1989, Republican Heroïnes: Cross-Dressing Women in the French Revolution
Armies, History of European Ideas, 10, 3, 353-363.

148Dell C., 1999, Crimes of violence: An examination of the identification of women as


‘‘violent’’ offenders in the Canadian criminal justice system, in Corsianos M., Train K.
(Eds), Interrogating Social Justice: Politics, Culture and Identity, Toronto, Canadian Scholars’
Press.

149Delpa F., 2005, Les tentatrices du diable. Hitler, la part des femmes, Paris, L’Archipel.

150Deluermoz Q., 2010, Ambiguë criminalité : le traitement judiciaire des femmes de la


Commune ou le retour à l’ordre sexuel et politique, in : Chauvaud F., Malandain G.
(dir.), Impossibles victimes, impossibles coupables, Rennes, Presses Universitaires de Rennes,
133-147.

151Demartini A.-E., Fontvieille A., 2002, Le crime du sexe. La justice, l’opinion publique et les
surréalistes : regards croisés sur Violette Nozières, in Bard C. et alii (dir.), Femmes et justice
pénale, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 243-252.

152Demartini A.-E., Fontvieille A., 2008, Violette Nozières ou le fait divers médiatique au miroir
surréaliste, in André E., Boyer-Weinmann M., Kuntz H. (dir.), Tout contre le réel. Miroir du fait
divers, Paris, Le Manuscrit, 105-130.

153Denov M., Maclure R., 2006, I Didn’t Want to Die So I Joined Them’: Structuration and the
Process of Becoming Boy Soldiers in Sierra Leone, Journal of Terrorism and Political Violence,
18, 1: 119-135.

154Denov M., 2008, Girl Soldiers and Human Rights: Lessons from Angola, Mozambique,
Northern Uganda and Sierra Leone, International Journal of Human Rights, 12, 5, 811-833.

155Denov M., Gervais C., 2008, Negotiating (In)Security: Agency, Resistance and
Resourcefulness among Girls Formerly Associated with Sierra Leone’s Revolutionary United
Front”, in Hawkesworth M., Alexander K. (Eds), Feminist Perspectives on War and Terror,
Chicago, University of Chicago Press, 885-910.

156Denov M., Maclure R., 2009, Girls and Small Arms in Sierra Leone: Victimization,
Participation and Resistance, in Farr V., Myrttinen H., Schnabel A. (Eds), Sexed Pistols: The
Gendered Impacts of Small Arms and Light Weapons, Tokyo, United Nations University Press,
51-80.

157Deschacht J.M., Genuit P., 2000, Femmes agresseuses sexuelles en France, in Ciavaldini
A., Balier C. (dir.), Agressions sexuelles : pathologies, suivis thérapeutiques et cadre
judiciaire, Paris, Masson, 47-57.
158Detienne M., Vernant J.-P., 1979, La cuisine du sacrifice en pays grec, Paris, Gallimard,

159Détienne M., 1989, Les Danaïdes entre elles. Une violence fondatrice du
mariage in Détienne M., L’écriture d’Orphée, Paris, Gallimard, 41-57.

160Dhaussy C., 2006, Les émeutières et leur juges : pour une perspective
comparatiste, Cahiers de la Sécurité Intérieure, 60, 121-146.

161Dhavernas M.-J., 1978, La délinquance des femmes, Questions féministes, 4, 55-84.

162Dhavernas M.-J., 1981, Les femmes, la guerre et la violence, La revue d’en face, 11, 87-
91.

163Dobash R.P., Dobash E.R., Gutteridge S., 1986, The Imprisonment of Women, Oxford,
Basil Blackwell.

164Dobash R.P., Dobash E.R., 1992, Women, Violence and Social Change, New York,
Routledge.

165Dobash R.P., Dobash E.R., Wilson M., Daly M., 1992, The myth of sexual symmetry in
marital violence, Social Problems, 39, 71-91.

166Dobash R.E., Emerson R., Dobash R.P., Noaks L. (Eds), 1995, Gender and crime, Cardiff,
University of Wales Press.

167Dombrowski, N. A., 1999, Soldiers, Saints, or Sacrificial lambs? Women's Relationship to


Combat and the Fortification of the Home Front in the Twentieth Century, in Dombrowski N.
(Ed.), Women and War in the Twentieth Century: Enlisted with or without Consent, Garland
Publishing Inc., New York, 2-37.

168Dominé J.F., 2008, Les femmes au combat, l’armée féminine de la France pendant la
Seconde Guerre mondiale, Cahiers d’histoire militaire appliquée, Service Historique de la
défense.

169Druett J., 2000, She Captains: Heroines and Hellions of the Sea, New York, Simon &
Schuster.

170Duby G., Duby A., 1995, Les procès de Jeanne d'Arc, Paris, Gallimard.

171Dupont-Bouchat M.-S., 1991, Attitudes et comportements des femmes pendant les


révolutions en Belgique (1789-1799), Réseaux. Revue interdisciplinaire de philosophie morale
et politique, 31-54.

172Dupont-Bouchat M.-S., 1992, Criminalité féminine - Justice masculine. Les femmes devant
la justice des hommes en Belgique au XIXe siècle. Discours et pratiques, in Courtois L., Pirotte
J., Rosart F., Femmes et pouvoirs : flux et reflux de l'émancipation féminine depuis un
siècle, Louvain, Université Catholique de Louvain, 65-80.

173Dupont-Bouchat M.-S., 1993, La criminalité féminine : constructions idéologiques et


réalités sociales, Cahiers marxistes, 8, 27-46.

174Dupuis-Deri F., 2005, Les Blacks blocs : la liberté et l’égalité se manifestent, Montréal,
Atelier de création libertaire.

175Dvora G., Faugeron C., 1979, La criminalité féminine libérée : de quoi ?, Déviance et
Société, 3, 4, 363-376.

176Edelman N., 2003, Les métamorphoses de l'hystérique : du début du XIX e siècle à la


Grande Guerre, Paris, La Découverte.

177Edwards S., 1986, Neither bad nor mad: The female violent offender reassessed, Women’s
Studies International Forum, 9, 1, 79-87.
178Eichner J., 2004, Surmounting the Barricades: Women in the Paris Commune,
Bloomington, Indiana University Press.

179Enloe C., 2000, Maneuvers: The international politics of militarizing women’s lives,
Berkeley, University of California Press.

180Esbensen F. A., Deschenes E. P., Winfree L.T., 1999, Differences between gang girls and
gang boys: Results from a multi-site survey, Youth and Society, 31, 1, 27-53.

181Eulriet I., 2011, Women in the Military: Public Rhetorics and Gendered Policies, Palgrave
Macmillan.

182Falquet J., 2003, Division sexuelle du travail révolutionnaire : réflexions à partir de


l’exemple salvadorien, Cahiers des Amériques Latines, 40, 109-128.

183Falquet J., 2006, Hommes en armes et femmes «de service» : tendances néolibérales dans
l’évolution de la division sexuelle et internationale du travail, Cahiers du Genre, 40, 15-38.

184Fare I., Spirito F., Coudert R., 1982, Mara et les autres : des femmes et la lutte
armée, Paris, éd. des Femmes.

185Farge A., 1991, Évidentes émeutières, in Davis N.Z., Farge A. (dir.), Histoire des femmes
XVIe-XVIIIe siècles, Paris, Plon, vol. III.

186Farge A., 1997, Proximités pensables et inégalités flagrantes, Paris,


XVIIIe siècle, in Dauphin C., Farge A. (Eds.), De la violence et des femmes, Paris, Albin Michel,
73-87.

187Farge A., 2000, L’espace public de la criminalité féminine, in Cadiet L. et alii (dir.), Figures
de femmes criminelles, Paris, Publications de la Sorbonne, 19-26.

188Faugeron C., 1992, Les femmes et la loi pénale : une question controversée, Déviance et
Société, 16, 3, 237-238.

189Faugeron C., Poggi D., 1976, Les femmes, les infractions, la justice pénale, Revue de
l’Institut de sociologie, ULB, 3-4, 369-385.

190Faugeron C., Rivero N., 1982a, Femmes libérées sous condition. Étude des dossiers de
condamnée à des peines supérieures à trois ans entre 1973 et 1979, Déviance et contrôle
social, 34, Travaux et documents 15, ronéo.

191Faugeron C., Rivero N., 1982b, Travail, famille et contrition : femmes libérées sous
condition, Déviance et Société, VI, 2, 111-130.

192Faugeron C., 1982, Femmes victimes, femmes délinquantes, état des données, Études et
données pénales, n°41, Paris, CESDIP.

193Feinman C., 1986, Women in the Criminal Justice System, 2nd edition, Toronto, Praeger
Publisher.

194Feldman N., 2009, Migrations de l’oppression : rapports sociaux de sexe et divisions du


groupe des femmes au sein d’un segment de lignage originaire de la région de Kayes (Mali),
thèse d’anthropologie sous la direction de F. Muel-Dreyfus, Paris, EHESS.

195Felices-Luna, M., 1999, Les femmes «terroristes» : le cas du Sentier Lumineux du Pérou,
Montréal, Université de Montréal.

196Felices-Luna M., 2007, L’implication des femmes au sein des groupes armés contestataires
: la déviance au service d’une entreprise citoyenne, Champ pénal, vol. IV.

197Felices-Luna M., 2008, Déviante et politique : la carrière des femmes au sein des groupes
armés contestataires, Déviance et Société, 32, 2, 163-185.
198Finkelhor D., Russel D., 1984, Women as perpetrators: review of the evidence, in Finkelhor
D. (Ed.), Child sexual abuse, new theory and research, New York, The Force Press, 171-187.

199Fleischmann E.L., 2003, The Nation and its « New » Women. The Palestinian Women’s
Movement. 1920-1948, University of California Press.

200Foucault M., 1973, Moi, Pierre Rivière…, Paris, Gallimard/Julliard, Coll. Archives.

201Foucault M., 1975, Surveiller et punir, Paris, Gallimard.

202Frigon S., 1999, Radioscopie des événements survenus à la prison des femmes de Kingston
en Ontario en avril 1994 : la construction d'un corps dangereux et d'un corps
en danger, Canadian Woman Studies/Cahiers de la femme, 19, 1-2.

203Frigon S., 2000, Corps, féminité et dangerosité : de la production de « corps dociles » en


criminologie, in : Frigon S., Kerisit M. (dir), Du corps des femmes : contrôles, surveillances
et résistances, Ottawa, Les Presses de l'Université d'Ottawa, 127-164.

204Frigon S., 2001, Femmes et emprisonnement : le marquage du corps et


l’automutilation, Criminologie, 34, 2, 31-56.

205Frigon S., 2002a, Les représentations socio-pénales des femmes “maricides” au Canada.
1866-1954, in Bard C. et alii (dir.), Femmes et justice pénale, Rennes, PUR, 209-231.

206Frigon S. (Ed.), 2002b, L’enfermement des femmes au Canada : une décennie de


réformes, Criminologie, 35, 1, numéro spécial.

207Frigon S., 2003, L’homicide conjugal au féminin, d’hier à aujourd’hui, Montréal, Les
éditions du remue-ménage.

208Frigon S., 2006, Transformations de la philosophie et gestion pénale des femmes


justiciables au Canada (1990-2000) : trois cas de figure, Revue Femmes et Droit/The Canadian
Journal of Women and the Law, 73-97.

209Frontisi-Ducroux F., 2010, Mythes et tragédies : épouses et mères sanglantes, in : Cadiet


L. et alii, Figures de femmes criminelles, Paris, Publications de la Sorbonne, 101-116.

210Fusco C., 2008, Petit manuel de torture à l’usage des femmes-soldats, Paris, Les Prairies
ordinaires.

211Ganon T.A., Cortoni F., 2010, Female Sexual Offenders. Theory, Assessment and
Treatment, Malden, Wiley-Blackwell.

212Garnot B., 1991, L’uxoricide féminin au XVIII e siècle, in Garnot B. (dir.), Criminalité et
Histoire, Dijon, édition universitaire de Dijon, 283-288.

213Gavray C., 2009, Formes, figures et représentations des faits de déviances


féminines, Revue Interrogation ? Revue pluridisciplinaire des sciences de l'homme et de la
société, 8.

214Gelsthorpe L., 1988, Towards a Sceptical Look at Sexism, International Journal of


Sociology of Law, 28, 2, 224-240.

215Gelsthorpe L., Morris A. (Eds.), 1990, Feminist Perspectives in Criminology, Open


University Press.

216Gilfus M., 1992, From victims to survivors to offenders: Women’s routes of entry and
immersion into street crime, Women and Criminal Justice, 4, 63–89.

217Giuliani F., 2009, Les monstres passionnels. Les femmes et l’inceste dans la France du
XIXe siècle (1781-1898), in Chauvaud F., Malandain G. (dir.), Femmes déviantes, femmes
victimes : l’ambivalence des femmes en justice, Rennes, PUR, 159-173.
218Giuliani F., 2011, L’impossible crime : imaginaire et pratique de l’inceste féminin dans la
France du XIXe siècle, Champ pénal, revue électronique.

219Godineau D., 1988, Citoyennes tricoteuses. Les femmes du peuple à Paris pendant la
Révolution française, Aix-en-Provence, Alinéa, 1988.

220Godineau D., 1996, Citoyennes, boutefeux et furies de guillotine, in : Dauphin C., Farge A.
(dir.), De la violence et des femmes, Paris, Albin Michel, 33-52.

221Godineau D., 2004, De la guerrière à la citoyenne. Porter les armes pendant l’Ancien
Régime et la Révolution française, Clio, revue en ligne, 20.

222Goldstein J. S., 2001, War and Gender, Cambridge, Cambridge University Press.

223Gonzalez-Perez M., 2009, Women and Terrorism, New York, Routledge.

224Gora, J.G., 1982, The new female criminal, New York, Praeger.

225Green N., La construction de la délinquance féminine, in : Dauphin C., Farge A. (dir.), De


la violence et des femmes, Paris, Albin Michel, 104-109.

226Grisard D., 2011, Gendering Terror. Eine Geschlechtergeschichte des Linksterrorismus in


der Schweiz, Francfort, Campus Verlag.

227Guignard L., 2009, L’irresponsabilité pénale féminine et la figure de la femme


folle, in Chauvaud F., Malandain G. (dir.), Impossibles victimes, impossibles coupables,
Rennes, PUR, 109-120.

228Guillais J., 1986, La chair de l’autre. Le crime passionnel au XIXe siècle, Paris, O. Orban.

229Haase-Dubosc D., 1991, Femmes et pouvoirs sous l’Ancien Régime, Marseille, Rivages.

230Haase-Dubosc D., 1997, Des vertueux faits de femme (1610-1660), in Dauphin C., Farge
A. (dir.), De la violence et des femmes, Paris, Albin Michel, 53-72.

231Hachet A., Approche interculturelle de la criminalité en série : le cas des sœurs Raya et
Sekina (Alexandrie 1919-1920), in : Chauvaud F., Malandain G., Impossibles victimes,
impossibles coupables, Rennes, PUF, 175-185.

232Hacker H., 1998, Gewalt ist : keine Frau. Der Akteurin& oder eine Geschichte der
Transgressionen (La violence est : pas de/pas une femme), Ulrike Helmer Verlag,
Königstein/Taunus.

233Hahn Rafter N., Heindensohn F., 1995, International Perspectives in


Criminology. Engendering a Discipline, Buckingham/Philadelphia, Open University Press.

234Hamilton C., 2007a, The gender politics of political violence: women armed activists en
ETA, Feminist review, 86, 132-148.

235Hamilton C., 2007b, Women and ETA, the gender politics of radical basque nationalism,
Manchester, Manchester University Press.

236Handman M.-E., 1995, Violences et différences des sexes, Lignes, 25, 205-217.

237Handman M.-E., 1997, L’enfer et le paradis ? Violence et tyrannie douce en Grèce


contemporaine in : Dauphin C., Farge A. (dir.), De la violence et des femmes, Paris, Albin
Michel, 110-130.

238Handman M.-E., 2003, Femmes violentées, femmes violentes, Gradhiva, 33, 72-178.
239Hannah-Moffat K., 2001, Punishment in Disguise: Penal Governance and Federal
Imprisonment of Women in Canada, Toronto, The University of Toronto Press.

240Hannah-Moffat K., Shaw M., 2000, An Ideal Prison? Critical Essays on Women’s
Imprisonment in Canada, Halifax, Fernwood Publishing.

241Harrati S., Vavassori D., Favard A.-M., 2001, La criminalité des femmes : données
théoriques, Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique, 3, 334-
348.

242Harrati S., Vavassori D., Villerbu L., 2005, La criminalité sexuelle des femmes : études des
caractéristiques psychopathologiques des femmes auteurs d’agressions sexuelles, in Tardif M.
(dir.), L’agression sexuelle : coopérer au-delà des Frontières, Paris, Cifas, 89-108.

243Harris A.R., 1977, Sex and Theories of Deviance: Toward a Functional Theory of Type-
scripts, American Sociological Review, 42, 1, 3-16.

244Harris M. C., 1988, Cholas: Latino Girls and Gangs, New York, NY AMS Press.

245Heas S., Bodin D., 2001, Football et rugby féminins : quelles violences symboliques
?, in Bodin D. (dir.) Sport et violences, Paris, Chiron, 77-87.

246Hedderman N. C., Gelsthorpe L. (Eds), 1997, Understanding the sentencing of women,


Home Office Research study 170, London, Home office

247Heidensohn F., 1968, The Deviance of Women: A Critique and Enquiry, British Journal of
Sociology, 19, 2, 160-176.

248Heidensohn F., 1985, Women and Crime, New York, New York University Press.

249Héritier F., 1996, Masculin/Féminin, la pensée de la différence, Paris, Odile Jacob.

250Hird M. J., 2002, Engendering Violence: Heterosexual Interpersonal Violence From


Childhood to Adulthood, Burlington, VT, Ashgate Publishing.

251Hoffman-Bustamante D., 1973, The Nature of Female Criminality, Issues in Criminology,


8, 2, 117-136.

252Homster D., 2001, Women & Guns. Politics and the Culture of Firearms in America, New
York, M.E. Sharpe.

253Irwin K., Chesney-Lindt M., 2008, Girls’violence: beyond dangerous masculinity, Sociology
compass, 2/3, 837-855.

254Izraeli D.N., 2000, Gendering Military Service in the Israel Defence Forces, in DeGroot G.,
Peniston-Bird C. (Eds), A Soldier and a Woman: Sexual Integration in the Military, Longman,
Toronto, 256-274.

255Jad I. 2005, Between Religion and Secularism: Islamist Women of Hamas, in: Nouraie-
Simone F. (Ed.), On Shifting Grounds. Muslim Women in the Global Era, New York, The
Feminist Press at the City University of New York, 172-198.

256Jaquier V., Vuille J., 2008, Les femmes : jamais criminelles, toujours victimes ? Paris, éd.
de l’Hèbe.

257Jarrige F., 2009, L’« émeute en Jupon » des découpeuses de Châles (Paris, 1831) :
Femmes victimes ou femmes déviantes ?, in Chauvaud F., Malandain G., Impossibles victimes,
impossibles coupables, Rennes, PUF, 121-132.

258Jauneau E., 2005, Quand les femmes deviennent soldats. A l'origine de nouveaux rapports
de genre dans l'armée française (1938-1976), DEA, Université Paris 7-Denis Diderot.
259Jauneau E., 2008, Des femmes dans la France combattante pendant la Deuxième Guerre
mondiale : Le Corps des Volontaires Françaises et le Groupe Rochambeau, Genre & Histoire,
revue en ligne, 3.

260Jauneau E., 2009, Images et représentations des premières soldates françaises (1938-
1962), Clio. Histoire, femmes, sociétés, 30, 231-252

261Jauneau E., Quand les femmes deviennent soldats. France 1938-1976, thèse d’histoire en
cours sous la direction de G. Houbre, Paris, Université de Paris VII.

262Jensen V., 2001, Why women kill: Homicide and gender equality, Boulder, CO Lynne
Rienner Publishers.

263Johnson M. P, 1994, Citizenship and gender: the Legion des Federees during the
Paris. Commune of 1871, French History, 8, 276-295.

264Joly V., 2004, Note sur les femmes et la féminisation de l’armée dans quelques revues
d’histoire militaire, Clio, 20, 135-145.

265Jones A., 1988, Women who kill, New York, NY Fawcett Crest.

266Kampwirth K., 2002, Women in guerilla movements, Nicaragua, Salvador, Chiapas, Cuba,
University Park, Pennsylvania University Press.

267Kampwirth K., Gonzalès V. (Eds), 2001, Radical Women in Latin America: Left and Right,
University Park, Penn State University Press.

268Kandel L., 1999, Féminisme et nazisme, Paris VII, Cedref.

269Kelleher M., Kelleher C.L., 1998, Murder most rare: The female serial killer, Westport, CT
Praeger.

270Kerignard S., 2004, Les femmes, les mal entendues du discours libertaire ? De la fin du
XIXe siècle à la Grande guerre, thèse inédite sous la direction de M. Riot-Sarcey, Paris VIII.

271Klabunde A., 2006, Magda Goebbels, Paris, éd. Taillandier.

272Klein D., 1973, The etiology of female crime: a review of the literature, Issues in
Criminology, 8, 2, 3-30.

273Koeppel B., 1987, Marguerite B : une jeune fille en maison de correction, Paris, Hachette.

274Koeppel B., 1996, Femmes en prison sous la Troisième République, Sociétés et


représentations, 3, 198-204.

275Koonz C., 1989, Les mères-patrie du IIIe Reich : les femmes et le nazisme, Paris, Lieu
Commun.

276Krakovich O., 1998, Les femmes bagnards, Paris, Perrin.

277Laberge D., 1991, Les recherches sur les femmes criminalisées : questions actuelles et
nouvelles questions de recherche, Annales internationales de criminologie, 29, 1-2, 21-41.

278Laberge D., 1992, Sexe, genre et classe de sexe: quelques interpellations au droit
pénal, Déviance et Société, 16, 3, 271-278.

279Laberge D., Morin D., Armony V., 1997, Les représentations sexuées dans les discours
d’experts psychiatres, Déviance et Société, 25, 3, 251-272.

280Lacoste-Dujardin C., 1996, Des mères contre les femmes. Maternité et patriarcat au
Maghreb, Paris, La Découverte.
281Lacroix I., 2011, Les femmes dans la lutte armée au Pays basque : représentations,
division sexuelle du travail et logique d’accès à la violence politique, Champ pénal, revue en
ligne.

282Laganier J., 2002, Les usages de la maternité en milieu carcéral - Le cas des mères
incarcérées à la maison d’arrêt de Fleury Mérogis, Mémoire de DEA, Paris, EHESS.

283Lagrave R.M., 1999, Conflits de position et conflits d’interprétations. De la violence et des


femmes, Le Mouvement social, 189, 93-100.

284Lanctôt N., 2006, La délinquance féminine l'éclosion et l'évolution des


connaissances, in Leblanc M. (dir.), Traité de criminologie empirique, Montréal, Presses de
l’Université de Montréal, 421-467.

285Lapied M., 2001, Conflictualité urbaine et mise en visibilité des femmes dans l’espace public
de l’Ancien Régime à la Révolution, en Provence et dans le Comtat Venaissin, in Kaiser W., Les
usages politiques des conflits urbains. France méridionale. Italie, XV e-XIXe siècles, Provence
Historique, n°202, 427 - 438.

286Lapied M., 2006, Les femmes et la Révolution française : recherches en cours, Révolution
Française.net, Revue en ligne.

287Lavergne C., Perdoncin A. (dir.), 2010, Décrire la violence, Tracés, 19, numéro spécial.

288Le Bodic C., 2006, Deux paradigmes pour une rencontre manquée. Approches de la
différence des sexes et leur mise en examen exploratoire en criminologie, thèse inédite de
psychologie, sous la direction de L.M. Villerbu, Université de Nantes.

289Le Bodic, 2011, Peut-on penser la violence des femmes sans ontologiser la différence des
sexes ? L’exemple de la criminalité sexuelle, Champ pénal, revue en ligne.

290Le Bodic C., Villerbu L.M., 2009, Questions d'épistémologie dans la criminologie consacrée
aux femmes, Psychologie Clinique, 28, 2, 113-121.

291Lebas C., Usages sociaux de la violence et trajectoires de migrantes algériennes : jalons


pour une anthropologie des violences faites aux femmes, Thèse d’anthropologie en cours sous
la direction de Didier Fassin, Paris, EHESS.

292LeBeuf M.-E., 1996, Trois décennies de femmes dans la police. Une bibliographie
commentée, Collège canadien de police, rapport dactylographié.

293Leblanc L., 2008, Pretty in Punk. Girls’ gender resistance in a boys’ subculture, New Jersey,
Rutgers University Press.

294Lenclud G., Claverie E., Jamin J., 1984, Une ethnographie de la violence est-elle
possible ?, Études rurales, 95-96, 9-21.

295Lesselier C., 1982, Les femmes et la prison, 1815-1939, Thèse de 3e cycle, Histoire, Paris,
Université Paris VII.

296Lévesque A., 1989, La norme et les déviantes : des femmes au Québec pendant l’entre-
deux-guerres, Montréal, éd. du remue-ménage.

297Lévy M., 1988, Le féminisme d’État en France (1965-1985). Vingt ans de prise en charge
institutionnelle de l’égalité professionnelle entre hommes et femmes, doctorat de sciences
politiques, Thèse inédite, Paris, Institut d’Études Politiques.

298Linhard T.A., 2005, Fearless women in the Mexican Revolution and the Spanish Civil War,
Columbia, University of Missouri Press.

299Lloyd A., 1995, Doubly Deviant, Doubly Damned: Society’s Treatment of Dangerous,
Women, Harmondsworth, U.K., Penguin.
300Longrigg C., 1997, L’altra metà della mafia, Milano, Ponte alle Grazie.

301Louveau C., 1986, Talons aiguilles et crampons alu : les femmes dans les sports de
tradition masculine, Paris, INSEP.

302Louveau C., Davisse A., 1991, Sports, école, société : la part des femmes, Joinville-le-
Pont, Actio.

303Lucchini R., 1995, Femme et déviance, ou le débat sur la spécificité de la délinquance


féminine, Revue européenne des sciences sociales, XXXIII, 102, 127-168.

304Lyons T., 2004, Guns and guerilla girls: women in the Zimbabwean National liberation
struggle, Trenton, Africa World Press.

305Madeo L., 1994, Donne di mafia. Vittime, complici, e protagoniste, Milano, Tascabili Baldini
& Castoldi.

306Malochet G., 2005, Dans l’ombre des hommes. La féminisation du personnel de


surveillance des prisons pour hommes, Sociétés contemporaines, 59-60, 199-220.

307Malochet G., 2007, Des femmes dans la maison des hommes. L’exemple des surveillantes
de prison, Travail, genre et société, 17, 105-121.

308Mansker A., 2003, The Pistol Virgin: Feminism, Sexuality and Honor in Belle Époque
France, PhD, University of California.

309Mansker A., 2006, Mademoiselle Arria Ly Wants Blood! The Debate on Female Honor in
Belle Époque France, French Historical Studies, 29, 4, 621-647.

310Marshall, I. H., Webb, V., Hoffman, D., 1986, Review of Explicit and Implicit Propositions
about Women's Participation in Violent Political Conflict, Resources for Feminist Research, 14,
20-22.

311Martin J.-C., 1996, Violences sexuelles, étude des archives, pratiques de


l'histoire, Annales, 51, 3, 643-661.

312Martin J.C., 2006, Travestissements, impostures et la communauté historienne. A propos


des femmes soldats de la Révolution et de l’Empire, Politix, 19, 74, 29-46.

313Martin J.-C., 2008, La révolte brisée : femmes dans la Révolution française, Paris, Colin.

314Martin M., 2004, Sorcières et magiciennes dans le monde gréco-romain, Paris, Le


Manuscrit.

315Martinson D., MacCrimmon M., Grant I., Boyle C. (Eds), 1991, A forum on Lavallee v. R.:
Women and self-defense, University of British Columbia Law Review, 25, 23-68.

316Mary F.-L., 1996a, Délinquance des femmes et répression pénale, Questions pénales,
CESDIP, ministère de la Justice, IX, 5.

317Mary F.-L., 1996b, Femmes délinquantes et contrôle pénal. Analyse sociodémographique


des statistiques administratives françaises, Guyancourt, CESDIP, Études et données pénales,
n°75.

318Mary F.-L., 1996c, Les délinquantes et leur corps dans la littérature criminologique
francophone. Analyse bibliographique, mémoire secondaire de DEA, Paris, Université Paris 5.

319Massin V., 2009, Entre délinquance et immoralité : catégorisation et traitement des filles
de justice de l’établissement public de Bruges (Belgique, 1922-1950), in Chaumont J.-M.,
Machiels Ch. (dir.), Du sordide au mythe. L’affaire de la traite des blanches (Bruxelles, 1880),
Louvain, Presses universitaires de Louvain, 203-230.
320Mazeau G., 2009, Le bain de l’histoire. Charlotte Corday et l’attentat contre Marat (1793-
2009), Seyssel, Champ Vallon.

321Mazurana D. Carlson J., 2004, From Combat to Community : Women and Girls of Sierra
Leone, Washington DC, Peace Women Org.

322Mazzocchetti J., 2010, Filles en institutions. Un placement à risque ?, Vie sociale et


traitements, 106, 64-70.

323Mc Bride Stetson D., Mazur A. (Eds), 1995, Comparative State Feminism, London, Sage
Publications.

324McCarthy B., Hagan J., Woodward T., 1999, In the company of women: Structure and
agency in a revised power-control theory of gender and delinquency, Criminology, 37, 761-
788.

325McCaughey M., King N. (Eds), 2001, Reel knockouts: violent women in the movies, Austin,
University of Texas Press.

326McKellar S., 1996, Guns: The last frontier on the road to equality?, Manchester, Manchester
University Press.

327Mennesson C., 2000, Hard" women and "soft" women: the social construction of identities
among female boxers, International review for the sociology of sport, 1, 35, 21-35.

328Mennesson C., 2005, Être une femme dans le monde des hommes. Socialisation sportive
et construction du genre, Paris, L’Harmattan.

329Messnerschmidt J., 1993, Masculinities and Crime, Lanham, MD, Rowman and Littlefield.

330Messnerschmidt J., 1997, Crime as Structured Action: Gender, Race, Class, and Crime in
the Making, Thousand Oaks, CA, Sage.

331Mijolla-Mellor S. de, 2004, La cruauté au féminin, Paris, PUF, 2004.

332Miller J., 1998, Up it up: Gender and the accomplishment of street robbery, Criminology,
36, 37-65.

333Mommessin A.-M., 2010, Femmes criminelles. Coupables hier… innocentes aujourd’hui,


Levallois-Perret, Altipresse.

334Morris A., 1987, Women, Crime and Criminal Justice, Oxford, Basil Blackwell Ltd.

335Morrisey B., 2003, When Women Kill: Questions of Agency and Subjectivity, New York,
London, Routledge.

336Myers T., 2006, Caught: Montreal's Modern Girls and the Law, 1869-1945, Toronto,
University of Toronto Press.

337Naffine N., 1997, Feminism and Criminology, Philadelphia, PA, Temple University Press.

338Nemeth L., Non coupable… mais folle : le cas de Violet Gibson, in Bard
C. et alii (dir.), Femmes et justice pénale, Rennes, PUR, 233-241.

339Neroni H., 2005, The Violent woman. Feminity, Narrative, and Violence in Contemporary
American Cinema, Albany, State University Press of New York.

340Ness C., 2005, In the Name of the Cause: Women's Work in Secular and Religious
Terrorism, Studies in Conflict & Terrorism, 28, 5, 353-373.
341Niget D., 2011a, De l'hystérie à la révolte. L’observation médico-pédagogique des jeunes
délinquantes en Belgique (1912-1965), Champ pénal, revue en ligne.

342Niget D., 2011b, De l'impossible violence aux troubles du comportement.


L'observation médico-pédagogique des jeunes délinquantes dans la Belgique des années
cinquante, in Bantigny L., Vimont J.-C. (dir.), Sous l’œil de l’expert. Les dossiers judiciaires de
personnalité, Le Havre, Publications des universités de Rouen et du Havre, 105-122.

343Odem M. E., 1995, Delinquent daughters: protecting and policing adolescent female
sexuality in the United States, 1885-1920, Chapel Hill, University of North Carolina Press.

344Ocqueteau F., 2006, Des femmes plus délinquantes ou des regards policiers moins
tolérants ? À propos des données de l’Observatoire national de la délinquance, Cahiers de la
Sécurité intérieure, 60, 35-40.

345Ocqueteau F., Wyvekens A. (Eds), 2006, Violence(s) au féminin, Cahiers de la sécurité


intérieure, 60, numéro spécial.

346Parashar, S., 2009, Feminist international relations and women militants: case studies
from Sri Lanka and Kashmi, Cambridge Review of International Affairs, 22, 2, 235-256.

347Parent C., 1992a, Au-delà du silence : les productions féministes sur la « criminalité » et
la criminalisation des femmes, Déviance et Société, 16, 3, 297-328.

348Parent C., 1992b, La contribution féministe à l'étude de la déviance en


criminologie, Criminologie, 25, 2, 73-91.

349Parent C., 1998, Féminismes et criminologie, Bruxelles, De Boeck.

350Parsons T, 1949, Essays in Sociological Theory, Pure and Applied, Glencoe, The Free Press.

351Pearson P., 1997, When she was bad: the Myth of Female Innocence, Toronto, Random
House.

352Penin N., 2006, Le sexe du risque, Ethnologie Française, 36, 4, 651-658.

353Penin N., Terfous F., Hidry Neys O., 2011, Quand les footballeuses en viennent aux mains…
Le traitement institutionnel des violences des femmes dans le football amateur, Champ pénal,
revue en ligne.

354Perrot M., 1979, La femme populaire rebelle, in Dufrancatel C., Farge A. et al., L’Histoire
sans qualités, Paris, Galilée, 123-156.

355Perrot M., 1998, Les femmes ou les silences de l’histoire, Paris, Flammarion.

356Perrot M., 2001, Les ombres de l’histoire. Crimes et châtiments au XIX e siècle, Paris,
Flammarion.

357Perrot M., 2002, Introduction, in : Bard C., Chauvaud F., Perrot M., Petit J.-G.
(dir.), Femmes et justice pénale, Rennes, PUR, 125-128.

358Petit J.-G. (dir.), 1984, La prison, le bagne et l’histoire, Paris/Genève, Librairie des
Méridiens, coll. « Médecine et hygiène ».

359Pierre É., Boussion S., Gruau D., Niget D., 2002, Analyse de la délinquance et de la
violence des jeunes en Maine-et-Loire : approches historique et archivistique (1870-années
1950), Université d’Angers, Centre d’histoire des régulations sociales (Hires, EA 1710),
Rapport, Direction de la Protection Judiciaire de la Jeunesse.

360Pinkola Estès C. [1992], 1996, Femmes qui courent avec les loups, Paris, Grasset.
361Poiret A., 2006, L’ultime tabou. Femmes pédophiles. Femmes incestueuses, Paris, Patrick
Robin.

362Pollak O., 1950, The Criminality of Women, Philadelphie, University of Pennsylvania State.

363Price Ray R., 1977, The forgotten female offender, Crime and Delinquency, 23, 2, 101-
108.

364Pruvost G., 2005, L’accès des femmes à la violence légale. La féminisation de la police
(1935-2005), thèse de sociologie sous la direction de R.M. Lagrave, Paris, EHESS.

365Pruvost G., 2006, Force, violence et virilité : les conditions de l’intégration des femmes
policiers, Cahiers de la sécurité intérieure, 60, 69-92.

366Pruvost G., 2007, Profession : policier. Sexe : féminin, Paris, éditions de la MSH.

367Pruvost G., 2008, De la sergote à la femme flic : une autre histoire de l’institution policière
(1939-2005), Paris, La Découverte.

368Radford J., Russell D. (Eds), 1992, Femicide: The politics of woman killing, New York, NY,
Twayne Publishers.

369Rafter N., Heidensohn F. (Eds), 1995, International Feminist Perspectives on Criminology ;


Engendering a Discipline, Buckingham, Open University Press.

370Raha M., 2005, Cinderella Big Score. Women of the punk and indie underground,
Emeryville, Seal Press.

371Regamey A., 2011, Les femmes snipers, Questions de recherche, CERI, 35.

372Regina C., 2011, La violence des femmes. Histoire d’un tabou social, Paris, Max Milo.

373Rennes J., Lagrave R. M., 2010, Les études de genre en France. Année zéro ? Sciences Po,
le MLF et la mémoire des luttes féministes, Mouvements [en ligne].

374Reynaud E., 1988 Les femmes la violence et l’armée. Essai sur la féminisation des armées,
Paris, Fondation pour les études de défense nationale.

375Rioux J. S., Gagné J., 2005, Femmes et conflits armés : réalités, leçons et avancements
politiques, Sainte-Foye, Les Presses de l’Université de Laval.

376Ripa Y., 1986, La ronde des folles. Femmes, folie et enfermement au XIXe siècle, Paris,
Aubier.

377Ripa Y., 2002, Les combattantes de l’ombre, L’Histoire, 267, 25-29.

378Robert Ph., 1973, La sociologie pénale entre une criminologie du passage à l’acte et une
criminologie de la réaction sociale, L’Année sociologique, XXIV, 441-504.

379Robert Ph., 1994, Les comptes du crime : les délinquances en France et leurs mesures,
Paris, Sycomore, 1985 ; 2e édition, Paris, L’Harmattan.

380Robin M., 1989, The demon lover: on the sexuality of terrorism, New-York, Norton.

381Robinson L., 2004, Wonder Women: Feminisms and Superheroes, New York, Routledge.

382Rostaing C., 1990, Le quartier des mères de Fleury-Mérogis, DEA, Paris, EHESS.

383Rostaing C., 1994, Prisons de femmes. Les échanges et les marges de manœuvre dans
une institution contraignante, Thèse de doctorat de sociologie, Paris, EHESS.
384Rostaing C., 1997, La relation carcérale. Identités et rapports sociaux dans les prisons de
femmes, Paris, PUF.

385Rousseau V., 2004, Ève et Lilith. Deux genres féminins de l’engendrement, Diogène, 208,
4, 108-113.

386Roussel D., 2010, La description des violences féminines dans les archives criminelles au
XVIe siècle, Tracés, 19, 65-82.

387Rubi, S., 2003, Les comportements « déviants » des adolescentes des quartiers populaires
: être « crapuleuse », pourquoi et comment ?, Travail, Genre et Sociétés, L’Harmattan, 9, 39-
70.

388Rubi S., 2005, Les crapuleuses. Ces adolescentes déviantes, Paris, PUF.

389Rubi S., 2006, Des adolescentes et des quartiers populaires : quelle(s) visibilité(s) et pour
quelle(s) identité(s) ?, Cahiers de la sécurité intérieure, 60, 93-120.

390Ruddick, S., 1995, Maternal Thinking: Towards a politics of peace, London, Beacon Press.

391Saladin d’Anglure B., 2006, Êtres et renaître inuit, homme, femme ou chamane, Paris,
Gallimard.

392Salomé K., 2010, La terroriste : une nouvelle figure de la femme criminelle ? Laure
Grouvelle, Germaine Berton, in Cadiet L. et alii (dir.), Figures de femmes criminelles, Paris,
Publications de la Sorbonne, 57-66.

393Samuel P., 1975, Amazones, guerrières et gaillardes, Bruxelles, Complexe.

394Saradjian J., Mignot C., 1999, A bus sexuels commis par des femmes. Traumatisme dénié
et caché dans la vie des enfants, in Manciaux M., Girodet D. (dir.), Allégations d’abus sexuels.
Parole d’enfant, paroles d’adultes, Paris, Fleurius, 77-89.

395Schmitt-Pantel P., 1997, Femmes meurtrières et hommes séducteurs : de la construction


de la violence en Grèce ancienne, in : Farge A., Dauphin C. (dir.), De la violence et des
femmes. Paris, Albin Michel, 19-32.

396Schmitt-Pantel P., 2009, Aithra et Pandara, femmes, genre et cité en Grèce antique, Paris,
L’Harmattan.

397Scholder A. (Ed.), 1993, Critical condition: Women on the edge of violence, San Francisco,
CA, City Light Books.

398Scott H., 2005, The female serial murderer: A sociological study of homicide and the
“Gentler Sex”, Queenston, ON, The Edwin Mellen Press.

399Segrave K., 1992, Women serial and mass murderers: A worldwide reference, 1580
through 1990, Jefferson, NC, McFarland and Co.

400Sem-Sandberg S., 1996, Theres, Suède, A. Bonniers förlag.

401Shapiro A. L., 1996, Breaking the Codes: Female Criminality in Fin-de-Siècle Paris,
Stanford, Stanford University Press.

402Shaw M., 1995, Conceptualizing violence by women, in Dobash R.E., Russell P. Dobash L.
Noaks (Eds), Gender and crime, Cardiff, University of Wales Press, 115-131.

403Siebert R., 1996, Secrets of life and death. Women and the Mafia, London,Verso.

404Simonetti I., Genre et militaire en Israël. L’expérience des femmes entre service obligatoire
et militarisation, thèse en cours d’anthropologie sous la direction de M.E. Handman, Paris,
EHESS.
405Simpson S.S., 1989, Feminist theory, crime and justice, Criminology, 27, 4, 605-631.

406Simpson S.S., 1991, Caste, class, and violent crime: Explaining differences in female
offending, Criminology, 29, 115-135.

407Sjoberg L, Gentry C.E, 2007, Mothers, Monsters, Whores: Women's Violence in Global
Politics. London/New York: Zed Books.

408Sjoberg L., Gentry C., 2007, Mothers, Monsters, Whores : women’s violence in global
politics, London, Zed Books.

409Sjoberg, L., 2009, Women and the genocidal rape of women: The gendered dynamics of
gendered war crimes, paper presented at the International Studies Association Annual
Convention, New York, 15-19.

410Sjoberg, L., Gentry C., 2008, Reduced to bad sex: narratives of violent women from the
Bible to the war on terror, International Relations, 22, 1, 5-23.

411Smart C., 1979, The new female criminality: reality or myth?, British Journal of
Criminology, 19, 1, 50-59.

412Smart C., 1976, Women, crime and criminology: A feminist critique, Londres, Routledge &
Kegan Paul.

413Smart C., 1989, Feminism and the Power of Law, London, Routledge.

414Sorin K., 2003, Femmes en armes. Une place introuvable, Paris, L’Harmattan.

415Soullez C., Rizk C., 2006, Femmes mises en cause pour crimes et délits, 1996-2004. Les
données de l’état 4001 lues à travers la grille de l’Observatoire national de la
délinquance, Cahiers de la Sécurité, 60, 11-34.

416Sperling, C., 2006, Mother of all atrocities: Pauline Nyiramusushuko’s role in the Rwandan
Genocide, Fordham Open Law Journal, 637-658.

417Stanley J., 1995, Bold in her breeches: Women Pirates across the Ages, San Francisco,
Pandora.

418Steffensmeier D., Allan É., 1996, Gender and Crime: Toward a Gendered Theory of Female
Offending, Annual Review of Sociology, 22, 459-487.

419Steinberg S., 1999a, Un brave cavalier dans la guerre de Sept Ans, Marguerite dite Jean
Goubler, Clio, 10, 145-154.

420Steinberg S., 1999b, Le mythe des Amazones et son utilisation politique de la Renaissance
à la Fronde, in Wilson-Chevalier K., Viennot E. (dir.), Royaume de Fémynie. Pouvoir,
contraintes, espaces de liberté des femmes, de la Renaissance à la Fronde, Paris, Honoré
Champion, 261-273.

421Steinberg S., 2000, La confusion des sexes. Le travestissement de la Renaissance à la


Révolution, Paris, Fayard.

422Stephenson J., 1981, The Nazi Organisation of Women, London, Barnes & Noble.

423Sutherland E., Cressey D., [1939], 1966, Principes de criminologie, Paris, Cujas.

424Tabet P., 1979, Les mains, les outils, les armes, L’Homme, XIX, 3-4,5-61.

425Talbot R., 2001, Myths in the Representation of Women Terrorists, Éire-Ireland: a Journal
of Irish Studies, 35, 165-186.
426Tardif M., 2001, Des abus sexuels perpétrés par des femmes et des adolescentes ; l’ultime
tabou, Revue québécoise de psychologie, 22, 3, 111-135.

427Tardif M., Lamoureux B., 1999, Les femmes responsables d’abus sexuels : refus d’une
certaine réalité, Forensic, 21, 26-28.

428Tasker Y., 1993, Spectacular bodies: Gender, Genre and the Action Cinema, New York,
Routledge.

429Taylor C.S., 1993, Girls, Gangs, Women, Drugs, East Lansing, MI, Michigan State
University Press.

430Testard A., 2002, Les Amazones entre mythe et réalité, L’Homme, 163.

431Tétard F., Dumas C., 2009, Filles de justice. Du bon Pasteur à l’Éducation surveillée (XIXe-
XXe siècles), Paris, Beauchesne.

432Thomazeau A., 2007, La clôture en question dans les internats de rééducation pour filles
(1945-1975), Clio. Histoire, femmes et société, revue en ligne, n°26.

433Thomazeau A., 2010, Rééduquer les mauvaises filles. Définition et traitement de la


déviance juvénile féminine dans la France des Trente Glorieuses, Thèse de doctorat, Histoire,
ENS Lyon.

434Thompson J., Ricard S., 2009, Women’s Role in Serial Killing Teams: Reconstructing a
Radical Feminist Perspective, Critical Criminology, 17/4, 261–275.

435Tice K. W., 1998, Tales of Wayward Girls and Immoral Women. Case Records and the
Professionalization of Social Work, Urbana, University of Illinois Press.

436Tillier A., 2001, Des criminelles au village. Femmes infanticides en Bretagne (1825-1865),
Rennes, PUR.

437Trompette P., Saglio J., Dufoulon S., 1998, La différence perdue. La féminisation de
l’équipage Montcalm, Paris, Centre d’études en sciences sociales de la Défense.

438Tsikounas M., 2008, Éternelles coupables. Les femmes criminelles de l’Antiquité à nos
jours, Paris, Autrement.

439Van Creveld M., 2002, Les femmes et la guerre, Monaco, éd. du Rocher.

440Vergnes S., 2010, De la guerre civile comme vecteur d’émancipation féminine : l’exemple
des aristocrates frondeuses (France, 1648-1653), Genre & Histoire, revue en ligne, 6.

441Verlaan P., Déry M. Pahlavan F., Besnard T. (dir.)., 2006, Les conduites antisociales des
filles. Comprendre pour mieux agir, Québec, Presses Universitaires du Québec.

442Verrier F., 2004, Le Miroir des Amazones - Amazones, viragos et guerrières dans la
littérature italienne des XVe et XVe siècles, L’Harmattan.

443Victor B., 2002, Shahidas, les femmes kamikazes de Palestine, Paris, Flammarion.

444Vidon N., 1998, L’abus sexuel au féminin, in : Cario R., Héraut J.-C. (dir.), Les abuseurs
sexuels : quel(s) traitement(s) ?, Paris, L’Harmattan, 101-110.

445Viennot E., 1997, Les femmes dans les troubles au XVIe siècle, Clio, revue en ligne, n°5.

446Viollet C., 1999, Compte rendu de Hanna Hacker, Gewalt ist : keine Frau. Der Akteurin&
oder eine Geschichte der Transgressionen (La violence est : pas de/pas une femme), Clio, 10.
447Visher C. A., 1983, Gender, Police Arrest Decisions and Notions of Chivalry, Criminology,
21, 1, 5-28.

448Vronsky P., 2007, Female serial killers: How and why women become monsters, New York,
Berkley Books.

449Vronsky P. (2007), 2009, Femmes serial killers. Pourquoi les femmes tuent ?, Paris,
Balland.

450Walker L, 1987, Terrifying Love: Why Battered Women Kill and How Society Responds,
New York, Harper & Row.

451Watremez V., 2002, Élargissement du cadre d’analyse féministe de la violence domestique


masculine à travers l’étude de la violence dans les relations lesbiennes, Études féministes,
revue en ligne, n°1-2.

452Youzik J., 2005, Les fiancées d’Allah, Le drame des femmes kamikazes Tchétchènes, Paris,
Presses de la Cité.

453Yuval-Davis, N., 1997, Women Citizenship and Difference, Feminist Review, 57, 4-27.

Notes

1 Voir également l’article de Philippe Artières (2007) qui retrace l’histoire des études historiques sur
les femmes et l’enfermement et recense notamment les travaux universitaires d’étudiantes ayant
travaillé sous la direction de Michelle Perrot ou Jacques-Guy Petit, qui ont tous deux joué un rôle
prépondérant dans le développement de l’histoire de la réclusion des femmes.

2 Ce qui n’est pas un hasard dans la mesure où, avant même la naissance de la prison moderne,
l’enfermement (en prison, en hôpital, dans les couvents) constituait un mode de sanction et de
répression des illégalismes féminins.

3 Weber, 1995.

4 Nous reprenons ici la distinction proposée par Philippe Robert (1973).

Pour citer cet article

Référence électronique
Coline Cardi et Geneviève Pruvost, « La violence des femmes : un champ de recherche en plein
essor », Champ pénal/Penal field [En ligne], Vol. VIII | 2011, mis en ligne le 12 février 2019,
consulté le 25 mars 2023. URL : http://journals.openedition.org/champpenal/8102 ; DOI :
https://doi.org/10.4000/champpenal.8102

Cet article est cité par

• (2012) Penser la violence des femmes. DOI: 10.3917/dec.cardi.2012.01.0413

• Le Goaziou, Véronique. (2014) La violence des adolescentes. Déviances et


genre. Enfances & Psy, N° 61. DOI: 10.3917/ep.061.0087
• Simmat-Durand, Laurence. (2018) Y avait-il un père ? Paternité et relations de
couple dans les affaires de néonaticides. Enfances, Familles, Générations.
DOI: 10.7202/1051502ar

• Lachenal, Perrine. (2012) Le Caire, 2011. Plongée ethnographique au coeur des lijân
sha’abeya (comités populaires). L'Année du Maghreb.
DOI: 10.4000/anneemaghreb.1462

• Cromer, Sylvie. (2015) Comptes rendus. Sociologie du Travail, 57.


DOI: 10.1016/j.soctra.2014.12.002

• Pieret, Julien. (2016) Une justice pénale internationale vue par les femmes :
continuités et bifurcations dans les analyses féministes de la pénalité. Champ pénal.
DOI: 10.4000/champpenal.9224

• Barbier, Kathia. (2019) Sexe et représentations. Les façons de penser les femmes et
leur délinquance chez les acteur·ice·s pénaux·ales et leurs effets sur la construction
de la population délinquante. Champ pénal. DOI: 10.4000/champpenal.10438

• Dugas, Éric. Hébert, Thibaut. (2013) Quels types de victimes potentielles sont
privilégiés au collège ?. Recherches & éducations.
DOI: 10.4000/rechercheseducations.1736

• Pennec, Anna Le. (2015) La violence dans les maisons centrales de femmes de
Cadillac et de Montpellier au XIXe siècle. Criminocorpus, revue hypermédia.
DOI: 10.4000/criminocorpus.2999

• Lebas, Clotilde. (2015) Testart Alain, L’amazone et la cuisinière. Anthropologie de la


division sex. Genre, sexualité et société. DOI: 10.4000/gss.3415

• Cromer, Sylvie. (2015) Penser la violence des femmes, C. Cardi, G. Pruvost


(Eds). Sociologie du travail, 57. DOI: 10.4000/sdt.1853

Vous aimerez peut-être aussi