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Fonderie et moulage de l’acier

Normalisation
par Jean-Marcel MASSON
Chef du service métallurgique au Centre technique des industries de la fonderie (CTIF)
Ingénieur civil des Mines
Professeur à l’ESF (École supérieure de fonderie)

1. Généralités................................................................................................. M 3 621 – 2
2. Le système français................................................................................. — 2
3. Normes de produits................................................................................. — 2
3.1 Familles d’aciers .......................................................................................... — 2
3.2 Désignation des aciers moulés................................................................... — 3
3.2.1 Désignation selon la norme française NF A 02-005......................... — 3
3.2.2 Désignation selon la norme européenne NF EN 10027................... — 4
4. Normes de réception............................................................................... — 6
5. Normes de contrôles et d’essais ......................................................... — 8
6. Spécifications diverses .......................................................................... — 8
Pour en savoir plus........................................................................................... Doc. M 3 621

es normes et les spécifications applicables aux produits en aciers moulés


L sont des documents dont l’objectif est de servir de supports réglementaires à
l’établissement de relations contractuelles entre le fondeur et son client et, à ce
titre, elles sont souvent citées en référence pour faciliter la rédaction des cahiers
des charges et des commandes.

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1. Généralités 2. Le système français


La normalisation a longtemps conservé un caractère national En France, c’est l’Afnor qui est chargée sous le contrôle et l’auto-
mais, avec le développement des échanges internationaux, elle est rité des instances administratives de définir et de coordonner les
devenue européenne puis mondiale. Parmi les normes le plus cou- travaux de normalisation en liaison avec les centres techniques atta-
ramment utilisées en France, on peut citer : chés aux différentes branches d’activités industrielles dont le CTIF
— les normes d’origine nationale : Afnor (France), DIN (Allemagne), fait partie dans le domaine de la fonderie. Lorsqu’un problème tech-
BS (Grande-Bretagne), ASTM (États-Unis d’Amérique) ; nique récurrent apparaît, il est inscrit au programme des travaux de
— les normes européennes qui sont désignées par le préfixe EN normalisation par le secrétariat de l’Afnor concerné. Un projet de
ou NF EN suivi d’un numéro d’ordre attribué par l’organisme certifi- norme est rédigé par une commission constituée par des représen-
cateur ; tants de l’ensemble des acteurs économiques : fondeurs, utilisa-
— les normes internationales, applicables au niveau mondial, qui teurs, Afnor, centres techniques, organismes scientifiques… Ce
sont désignées par le préfixe ISO ou NF ISO suivi d’un numéro projet est ensuite soumis à enquête publique, ce qui permet à la
d’ordre. commission de recueillir l’avis des différents partenaires et de rédi-
ger le texte final de la norme. Celle-ci est ensuite homologuée par
L’Afnor a longtemps été le seul système normatif utilisé en
l’administration et publiée au Journal officiel.
France. Mais avec l’avènement de la Communauté européenne, les
États membres ont décidé de regrouper les instituts de normalisa- En complément des normes enregistrées, il existe également
tion nationaux au sein d’une entité unique : le Comité européen de d’autres documents officiels de normalisation, ce sont par exemple :
normalisation (CEN) dont le siège est situé à Bruxelles et qui est — les normes expérimentales ;
chargé de l’édition de l’ensemble des normes communautaires. Le — les fascicules de documentation.
système EN a été mis en place et les normes européennes doivent à Les documents normatifs sont commercialisés sous différentes
terme remplacer les normes nationales. Elles sont applicables dans formes et sont mis à la disposition des utilisateurs. Ils sont révisés
l’ensemble des pays européens au fur et à mesure de leur émission. périodiquement pour prendre en compte les évolutions techniques
Historiquement, l’ensemble de l’industrie de la fonderie est rattaché et économiques.
au comité technique 190 (TC 190). Pour ce qui concerne les aspects
métallurgiques, la normalisation relative à l’acier moulé dépend du
secteur de la sidérurgie : ECISS (European Committe for Iron and La liste des normes spécifiques aux aciers moulés est donnée
Steel Standardization), comité TC 31, et elle est tributaire des tra- dans le « Pour en savoir plus » [Doc. M 3 621]. Elle est accessible
vaux d’autres comités sectoriels spécifiques comme le TC 121 pour sur le site Internet du CTIF et sur celui de l’Afnor.
le soudage ou le TC 138 pour les contrôles et essais non destructifs.
Au niveau mondial, l’Organisation internationale de normalisa-
tion ISO regroupe la plupart des pays industrialisés et une part
croissante de pays en voie de développement. L’instance compé- 3. Normes de produits
tente pour la rédaction des normes concernant les produits moulés
en acier est le comité technique 17/sous-comité 11 (TC 17/SC 11) de
l’ISO auquel participe notamment la France qui figure parmi les 3.1 Familles d’aciers
membres permanents. Actuellement, les normes ISO ne sont pas
d’application obligatoire pour la réalisation des prestations à l’inté-
rieur de la Communauté européenne. Les principales familles d’aciers moulés sont classées en fonction
Par décision de l’organisme certificateur, les normes sont clas- des applications et des usages auxquels elles sont destinées et elles
sées en trois grandes familles où l’on retrouve : sont regroupées dans des normes spécifiques appelées normes de
produits. Ces documents définissent notamment :
— les normes de produits (§ 3) ;
— les normes de réception (§ 4) ; — la liste et la désignation officielle des nuances concernées par
— les normes de contrôles et d’essais (§ 5). l’application ;
— la composition chimique garantie ;
En complément des normes définies ci-dessus présentant un — les conditions de traitement thermique ;
aspect strictement réglementaire pouvant servir de bases contrac- — les caractéristiques mécaniques garanties ;
tuelles officielles, il existe également des documents nationaux ou — les conditions de fabrication ;
internationaux qui sont émis par des organismes indépendants de — le programme de contrôle ;
droit privé ou des associations de spécialistes. Ces documents ont — les caractéristiques physiques ;
souvent pour objectif de définir les modalités de contrôle spécifique — les conditions de soudage ;
à un produit ou à une application particulière des pièces moulées en — les modalités d’intervention de la tierce inspection ;
acier et leurs références peuvent figurer dans la liste des spécifica- — les réclamations.
tions applicables à la réalisation d’une commande. On peut citer, par
exemple, les documents suivants : Selon la classification Afnor, les différentes nuances d’aciers
moulés ont été répertoriées selon leur usage dans les normes fran-
— en France, les recommandations du BNIF (Bureau de normali- çaises suivantes :
sation des industries de la fonderie) ;
— en Allemagne, les fiches techniques SEW (Stahl und Eisen — NF A 32-052 : usage magnétique ;
Werkstoffblatt) ; — NF A 32-053 : usage basse température ;
— aux États-Unis, les spécifications API (American Petroleum Ins- — A 32-054 : usage général et construction ;
titute), NACE (National Association of Corrosion Engineers). — NF EN 10213 : usage appareils à pression (anciennement
NF A 32-055) ;
À titre d’information, le Centre technique des industries de la fon- — NF A 32-056 : aciers inoxydables austénitiques et austéno-
derie (CTIF) dispose de l’ensemble des normes françaises et euro- ferritiques ;
péennes applicables aux produits moulés en acier. — NF A 32-057 : aciers réfractaires ;
— NF A 32-058 : aciers résistants à l’usure ;
— NF EN 10283 : aciers inoxydables martensitiques (ancienne-
Une liste des principaux organismes de référence est donnée ment NF A 32-059) ;
dans le « Pour en savoir plus » [Doc. M 3 621]. — NF A 32-060 : usage pompes, robinetterie.

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Remarque : les normes françaises (NF A) sont progressivement • Les aciers pour chaudières et appareils à pression (NF A 32-055
remplacées par des normes européennes (NF EN) qui peuvent de 1985, devenue NF EN 10213) étaient désignés par la lettre « A »
présenter des différences par rapport aux normes nationales. suivie d’un nombre représentant la valeur minimale de la résis-
Ainsi l’ensemble des aciers inoxydables figurant dans les normes tance à la traction exprimée en MPa, puis, éventuellement, des let-
NF A 32-056 et NF A 32-059 ont été regroupés dans une norme euro- tres « FP » ou « CP » ou « AP » pour indiquer la température
péenne unique correspondant à la désignation NF EN 10283 tandis d’utilisation (froid ou chaud ou ambiante, lettre P pour pression).
que les aciers moulés pour chaudières et appareils à pression de la
norme NF A 32-055 figurent désormais dans la norme NF EN 10213. Exemple : A 420CP-M.
En complément du système normatif national et européen, les
normes ISO sont éditées par l’organisme représentatif et elles sont • Les aciers magnétiques (NF A 32-052) sont désignés par la let-
applicables aux contrats internationaux. Actuellement, quelques tre « M » (magnétique) suivie d’un nombre représentant un indice
normes ISO disponibles concernent essentiellement les aciers au d’induction magnétique garanti.
carbone (ISO 3755).
Exemple : M 10-M.

• Les aciers au carbone sont parfois désignés (selon NF A 32-


À titre d’information et pour faciliter la lecture des cahiers des
054, 1978) par leur composition chimique qui est représentée par
charges, des tableaux d’équivalence entre les désignations fran-
le symbole « XC » suivi d’un nombre correspondant à la teneur en
çaises et étrangères des différentes familles d’acier sont joints
carbone multipliée par 100 et, éventuellement, du symbole « TS »
dans le « Pour en savoir plus » ([Doc. M 3 621]) dans les
pour indiquer l’aptitude du produit à la trempe superficielle.
tableaux A à J
Exemple : XC 48 TS-M.

■ les aciers faiblement alliés sont des aciers contenant un ou plu-


3.2 Désignation des aciers moulés sieurs éléments d’alliage dont la teneur maximale pour chaque élé-
ment est limitée à 5 %. Selon la norme NF A 32-060 (édition 1988),
ils sont désignés par leur composition chimique et leur désignation
Les nuances d’acier couramment utilisées sont désignées par un comporte, dans l’ordre :
code unique qui est associé à leur composition chimique et qui, le — un nombre qui correspond à la teneur moyenne en carbone
cas échéant, peut être complété par un suffixe qui précise des carac- multipliée par 100 ;
téristiques complémentaires. Actuellement, il existe deux systèmes — une suite de lettres qui indiquent le ou les principaux éléments
normatifs applicables à la désignation des aciers moulés : d’alliage que comporte l’acier selon la notation symbolique définie
— le système européen qui est défini par la norme NF EN 10027-1 dans le tableau 1. Les lettres sont rangées par ordre de teneurs
et -2 qui est entré en vigueur en novembre 1992 et qui est obligatoire- décroissantes en éléments d’alliage ;
ment utilisé dans toutes les nouvelles normes qui sont éditées depuis — un ou deux nombres (rarement trois) à deux chiffres qui indi-
cette date ; quent les teneurs des éléments les plus importants multipliés par un
— le système français qui est décrit dans la norme Afnor coefficient 4 ou 10 selon les éléments (voir tableau 2) et qui sont
NF A 02-005 qui, officiellement, devrait être abandonnée mais qui classés dans le même ordre que les lettres ;
est encore largement utilisée par les fondeurs et leurs clients ainsi — le suffixe « M » pour indiquer qu’il s’agit d’acier moulé ;
que dans la littérature scientifique ou dans les normes de produits — éventuellement la lettre « S » pour indiquer que l’acier est sou-
qui n’ont pas encore été révisées. dable par les procédés usuels.

Exemple : 32 NCD 14-M : acier moulé (M) faiblement allié, C 0,30


à 0,35 %, Si 0,60 % max, Mn 0,80 % max, S 0,035 % max, P 0,04 %
3.2.1 Désignation selon la norme française max, Ni 3 à 4 % (14/4), Cr 0,8 à 1,2 %, Mo 0,3 à 0,6 %.
NF A 02-005
Cette composition correspond à la norme. Certains éléments ne
sont pas mentionnés dans la désignation.
Selon cette norme, les aciers moulés et corroyés sont désignés en
appliquant les mêmes principes mais les aciers moulés ne distin- ■ Les aciers fortement alliés sont des aciers contenant un ou plu-
guent par l’adjonction du suffixe -M à la droite de leur symbole. Il sieurs éléments d’alliage dont la teneur minimale pour au moins un
existe plusieurs principes de désignation qui sont brièvement rap- élément est supérieure à 5 %. Selon la norme NF A 32-060 (édition
pelés ci-dessous. 1988) par exemple, ils sont désignés par leur composition chimique
■ Les aciers non alliés sont le plus souvent désignés selon l’usage et leur désignation comporte, dans l’ordre :
auquel ils sont destinés et quelquefois par leur composition chimi- — le lettre « Z » qui indique qu’il s’agit d’un acier fortement allié ;
que. — un nombre qui correspond à la teneur moyenne en carbone
multipliée par 100 ;
• Les aciers d’usage général (A 32-051 de 1981) étaient désignés
— une suite de lettres qui indiquent le ou les principaux éléments
par deux nombres représentant respectivement les valeurs mini-
d’alliage selon la notion symbolique définie sur le tableau 1. Les
males garanties pour la limite d’élasticité et pour la résistance à la
lettres sont rangées par ordre de teneurs décroissantes en éléments
traction exprimées en mégapascals (MPa), suivies le cas échéant
d’alliage ;
d’un indice complémentaire de qualité.
— un à trois nombres (rarement plus) à deux chiffres qui indi-
Exemple : 280-480-M2 quent les teneurs réelles nominales en éléments qui sont classés
dans le même ordre que les lettres ;
• Les aciers pour pompes, vannes et robinetteries (NF A 32-060 — le suffixe « M » pour indiquer qu’il s’agit d’acier moulé.
de 1988) étaient désignés par la lettre « A » suivie d’un nombre
représentant la valeur minimale de la résistance à la traction
Exemple : Z 4 CND 16.4-M : acier moulé (M) fortement allié (Z),
exprimée en MPa, pui, éventuellement, des lettres « F » ou « C »
C 0,040 % max (4/100), présentant une teneur nominale en chrome (C)
pour indiquer la température (froid ou chaud) d’utilisation.
de 16 %, une teneur nominale en nickel de 4 % et une teneur en moly-
Exemple : A 420F-M. bdène (D) à un taux plus faible, 0,5 % selon la norme.

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Tableau 1 – Symboles chimiques et symboles Afnor des principaux éléments d’alliage


Symbole Symbole Symbole Symbole Symbole Symbole
Élément Élément Élément
chimique Afnor chimique Afnor chimique Afnor
Aluminium Al A Fer Fe Fe Strontium Sr Sr
Antimoine Sb R Lithium Li L Soufre S F
Azote N Az Magnésium Mg G Tantale Ta Ta
Béryllium Be Be Manganèse Mn M Terres rares TR
Bismuth Bi Bi Molybdène Mo D Thorium Th Th
Bore B B Nickel Ni N Titane Ti T
Cadmium Cd Cd Niobium Nb Nb Tungstène W W
Calcium Ca Ca Phosphore P P Vanadium V V
Chrome Cr C Plomb Pb Pb Zinc Zn Z
Cobalt Co K Sélénium Se Se Zirconium Zr Zr
Cuivre Cu U Silicium Si S
Étain Sn E Sodium Na Na

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■ La désignation symbolique est, dans son principe, très sem-
Tableau 2 – Facteurs multiplicatifs à appliquer aux blable au système retenu par l’Afnor (NF A 02-005) et elle est la
éléments d’alliages des aciers faiblement alliés même pour les aciers moulés et les aciers corroyés. Selon cette
norme, la désignation des aciers moulés comporte obligatoirement
Élément Facteur le préfixe « G ».
Co, Cr, Mg, Mo, Mn, Ni, Si, W 4 • les aciers non alliés sont désignés :
Al, Cu, Mo, Nb, Pb, Ti, V, W 10 – soit à partir des lettres « GC » suivies d’un nombre représentant
la teneur en carbone multipliée par 100, pour les aciers au car-
B (1) bone
(1) Le plus souvent, on signale seulement la présence de bore sans rappe-
ler sa teneur. Lorsque celle-ci est très supérieure à la proportion cou- Exemple : GC25 acier moulé (G) à teneur nominale en carbone (C)
rante, il est nécessaire de le rappeler en clair (par exemple, dans le cas de 0,25 %.
d’un acier à 4 % de bore).
– soit à partir de leur limite d’élasticité (GE) exprimée en MPa
et, éventuellement, selon leur usage (par exemple : GP pour
appareils à pression)
■ Les alliages apparentés aux aciers : lorsque les teneurs en élé-
ments d’alliage des alliés augmentent fortement, le fer n’est plus Exemple : GE280 acier moulé (G) non allié présentant une limite
l’élément prépondérant, on parle alors d’alliages ou de base. Leur d’élasticité (E) supérieure à 280 MPa.
désignation comporte dans l’ordre : GP240 acier moulé (G) non allié présentant une limite d’élasticité
— le symbole, selon le tableau 1, de l’élément de base prépondé- supérieure à 240 MPa, destiné aux applications des appareils à pres-
rant, c’est-à-dire qui présente la teneur massique la plus élevée, sion (P).
suivi d’un tiret ; • Les aciers faiblement alliés sont désignés selon des modalités
— lorsque la teneur en carbone est exigée, elle est indiquée par comparables à celles de la norme NF A 02-005 avec le préfixe
un nombre situé après le tiret qui correspond à cent fois la teneur « G » et les symboles chimiques habituels pour les éléments
nominale en cet élément ; d’alliages contenus dans l’acier.
— des groupes constitués de lettres et de chiffres représentant
les symboles des différents éléments selon le tableau 1 suivis des Exemple : G25CrMo4 est équivalent à 25 CD 4 de la norme française.
teneurs exprimées en pour-cent massiques, pour les éléments prin- • Les aciers fortement alliés sont également désignés selon des
cipaux et sans indication de teneur pour les autres éléments. modalités comparables à celles de la norme NF A 02-005 avec le
Exemple : N-08 C 22 Fe 22 D 9 K W est un alliage à base de nickel préfixe « GX » à la place de « M et Z » et les symboles chimiques
(N), avec une teneur nominale en carbone de 0,08 % (8/100), en habituels pour les éléments d’alliages.
chrome de 22 % (C 22), en fer de 22 % (Fe 22), en molybdène de 9 %, Exemple : GX4CrNiMo16-4 est équivalent à Z 4 CND 16.4-M de la
avec addition complémentaire obligatoire de cobalt (K) et de tungstène norme française.
(W).
■ La désignation numérique selon la norme EN 10027-2 est
comparable à la désignation allemande des Werkstoffnummer :
3.2.2 Désignation selon la norme européenne – le premier chiffre est le « 1 », suivi d’un point, pour les aciers ;
NF EN 10027 – les deux chiffres suivants correspondent à la famille de clas-
sification de l’acier, par exemple les chiffres 43 (tableau 3) cor-
Cette norme prévoit l’existence de deux modes : respondent aux aciers inoxydables sans Mo, Ti, Nb ;
— la désignation symbolique (alphanumérique) ; – les deux derniers chiffres sont des numéros d’ordre chrono-
— la désignation purement numérique, logique qui sont donnés par l’organisation européenne de
classification.
qui sont respectivement décrites dans les normes NF EN 10027-1 et
10027-2. Exemple : la désignation 1.4308 correspond à l’acier GX5CrNi19-10.

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Tableau 3 – Désignation numérique par famille des aciers selon la norme EN 10027-2 (1992) (1)
ACIERS NON ALLIÉS ACIERS ALLIÉS

Aciers
de base Aciers de qualité Aciers spéciaux Aciers spéciaux
Aciers
de qualité Aciers
Aciers à outils Aciers divers inoxydables et Aciers de construction
Acier pour appareils à pression
réfractaires

00 90 10 20 30 40 50 60 70 80
Aciers Aciers à Cr Aciers inoxy- Mn-Si-Cu Cr-Ni avec Cr Cr-Si-Mo
de base propriétés dables avec 2,0  Cr < 3 % Cr-B Cr-Si-Mn-Mo
physiques Ni < 2,5 % Cr-Si-Mo-V
particulières sans Mo, Nb, Cr-Si-Mo-
Ti Mn-V
01 91 11 21 31 41 51 61 71 81
Aciers de construction Aciers de Cr-Si Aciers inoxy- Mn-Si Cr-Si Cr-Si-V
d’usage général avec construction Cr-Mn dables avec Mn-Cr Cr-Mn Cr-Mn-V
Rm < 500 N/mm2 Aciers pour appa- Cr-Mn-Si Ni < 2,5 % Cr-Mn-B Cr-Si-Mn-V
reils à pression avec Mo, sans Cr-Si-Mn
avec C < 0,50 % Nb, Ti

02 92 12 22 32 42 52 62 72 82
Aciers de construction Aciers de Cr-V Aciers rapides Mn-Cu Ni-Si Cr-Mo Cr-Mo-W
d’usage spécial non construction Cr-V-Si avec Co Mn-V-Si Ni-Mn avec Cr-Mo-W-V
destinés au traitement Aciers pour appa- Cr-V-Mn Mn-Si-V Ni-Cu Mo < 0,35 %
reils à pression Cr-V-Mn-Si Cr-Mo-B
thermique avec
Rm < 500 N/mm2 avec C  0,50 %

03 93 13 23 33 43 53 63 73 83
Aciers avec un C Aciers de Cr-Mo Aciers rapides Aciers inoxy- Mn-Ti Ni-Mo Cr-Mo avec
moyen < 0,12 % ou construction Cr-Mo-V avec Co dables avec Si-Ti Ni-Mo-Mn Mo  0,35 %
Rm < 400 N/mm2 Aciers pour appa- Mo-V Ni  2,5 % Ni-Mo-Cu
reils à pression sans Mo, Nb, Ni-Mo-V
avec prescrip- Ti Ni-Mn-V
tions particulières
04 94 14 24 34 44 54 64 74 84
Aciers avec un C moyen W Aciers inoxy- Mo Cr-Si-Ti
 0,12 % et < 0,25 % ou Cr-W dables avec Nb-Ti-V-W Cr-Mn-Ti
400  Rm < 500 N/mm2 Ni  2,5 % Cr-Si-Mn-Ti
avec Mo, sans
Nb, Ti
05 95 15 25 35 45 55 65 75 85
Aciers avec un C moyen Aciers à outils W-V Aciers pour Aciers inoxy- B Cr-Ni-Mo avec Cr-V avec Aciers de
 0,25 % < 0,55 % ou Cr-W-V roulements dables avec Mn-B Mo < 0,4 % Cr < 2,0 % nitruration
500  Rm < 700 N/mm2 additions Mn < 1,65 % Ni < 0,2 %
particulières
06 96 16 26 36 46 56 66 76 86
Aciers avec un C Aciers à outils W en dehors Matériaux à Aciers inoxy- Ni Cr-Ni-Mo avec Cr-V avec
moyen  0,55 % des classes propriétés dables et Mo < 0,4 % Cr  2,0 %
ou Rm  700 N/mm2 24, 25 et 27 magnétiques réfractaires 2,0 Ni < 3,5 %
particulières alliage de Ni
sans Co
07 97 17 27 37 47 57 67 77 87-88-89 :
Aciers à haute teneur Aciers à outils Avec Ni Matériaux à Aciers réfrac- Cr-Ni avec Cr-Ni-Mo avec Cr-Mo-V Aciers non
en P ou S propriétés taires avec Cr < 1,0 % Mo < 0,4 % destinés
magnétiques Ni < 2,5 % 3,5  Ni < 5,0 % à un
particulières traitement
avec Co thermique chez
l’utilisateur
18 08 98 28 38 48 58 68 78
Aciers à outils Aciers Autres Matériaux à Aciers réfrac- Cr-Ni avec Cr-Ni-V
à propriétés propriétés taires avec 1,0  Cr < 1,5 % Cr-Ni-W
physiques physiques Ni  2,5 % Cr-Ni-V-W
particulières particulières 88-89 :
sans Ni Aciers
soudables
19 09 99 29 39 49 59 69 79 à haute
résistance
Aciers pour Matériaux à Matériaux Cr-Ni avec Cr-Ni en dehors Cr-Mn-Mo
autres propriétés avec 1,5  Cr < 2,0 % des classes Cr-Mn-Mo-V
domaines physiques propriétés à 57 à 68
d’application particulières températures
avec Ni élevées

(1) La classification des groupes d’acier est conforme à la classification des aciers selon EN 10020.
Les informations suivantes sont données dans les cases du tableau :
— le numéro du groupe d’acier (en haut à gauche) ;
— la caractéristique principale du groupe d’acier ;
— Rm est la résistance à la traction.
Les valeurs limites pour la composition chimique et résistance à la traction (Rm) sont données à titre indicatif.

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4. Normes de réception tions sont obligatoires et que d’autres sont optionnelles et qu’elles
doivent faire l’objet d’un accord entre le client et le fournisseur.
Au niveau mondial, la norme équivalente (ISO 4990) est en cours
L’objectif des normes de réception est de définir les conditions de révision et contrairement à ses homologues européenes, elle ne
générales de fourniture des pièces en acier moulé et de servir de comportera qu’un seul et unique document.
document de base à l’établissement d’un cahier des charges contrac- Dans la mesure où les soudures de finition font partie intégrante
tuel entre le client et le fondeur. du processus de fabrication des pièces moulées en acier, les normes
En Europe, les normes de réception comportent deux documents concernant le soudage sont habituellement rattachées aux normes
distincts : de réception. La norme française applicable en la matière est la
— un document général qui est commun à l’ensemble des pro- norme NF A 32-040 qui définit notamment les conditions de prépa-
duits moulés et applicable à tous les matériaux ; ration et de contrôle des zones à souder, le mode opératoire, le pré-
— un document spécifique qui est applicable aux seuls aciers chauffage et le traitement thermique post-soudage, la qualification
moulés. des opérateurs, les interventions du client ou l’établissement d’une
procédure d’homologation. Au niveau européen, la norme
Les anciennes normes françaises NF A 00-501-0 et NF A 00-501-1
pr EN 288.12 fait l’objet d’un projet qui est conduit par le comité
ont remplacées respectivement par les normes européennes
chargé de la soudure (TC 121/SC1).
EN 1559-1 et EN 1559-2. À titre d’information, le tableau 4 indique les
principaux domaines qui sont couverts par les normes de réception Dans le cadre international, le comité ISO TC 17/SC 11 prépare un
des aciers moulés. On notera en particulier que certaines informa- document équivalent.
(0)

Tableau 4 – Liste récapitulative d’informations obligatoires et/ou en option


Article, Accord (1)
Titre Observations
paragraphe
Obligatoire En option
4. Informations devant être fournies par l’acheteur
4.1 Informations obligatoires
Nombre de pièces moulées (a) 1
Matériau moulé et matériau normalisé (b) 1
Spécifications (c) 1 Voir 4.3.1 de l’EN 1559-1 : 1997
Modèles (d) 1 Voir 4.3.1 et 4.3.2 de l’EN 1559-1 : 1997
Contrôles non destructifs (e) 1 Voir 7.3.3 de l’EN 1559-1 : 1997 et 1559-2 : 2000
Épaisseur de paroi déterminante 2
4.2 Informations optionnelles 1 et 2 Voir texte
4.3 Dessins, modèles et autres outils
Dépouille, surface à usiner, surépaisseur 1
d’usinage (4.3.1)
Modèle fourni (4.3.2) 1
Tolérance usinage hors norme (4.3.3) 1
4.4 Informations sur la masse 1
4.5 Échantillon prototype 1
4.6 Pièce type 1
5. Désignation
6. Fabrication
6.1 Procédé de fabrication 1
Type de traitement thermique (6.1.2.1) 2
Détails concernant le traitement thermique (6.1.2.2) 2
6.2 Opérations de soudage
Soudage de production (6.2.2.1) 1
Procédure de soudage (6.2.2.2) 1
Zones où le soudage est permis (6.2.2.2) 1
Contraintes exceptionnelles (6.2.2.3) 1
Documentation pour les zones soudées (6.2.2.4) 1
Traitement thermique après soudage (6.2.2.5) 1
Cartographie (6.2.2.6) 2
Critères d’affouillement (6.2.2.7) 2
Documents (6.2.2.8) 2
7. Exigences
7.2.1 Composition chimique Voir texte
7.2.2 Caractéristiques mécanique 1 et 2 Spécifié par la norme du produit
Essai de dureté (7.2.2) 2
7.2.3 Autres propriétés 1
(1) « 1 » conformément à l’EN 1559-1 ;
« 2 » conformément à l’EN 1559-2.
(2) Si cela ne s’applique pas, l’acheteur doit informer le fabricant qu’il n’est pas nécessaire de procéder à un essai non destructif.

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Tableau 4 – Liste récapitulative d’informations obligatoires et/ou en option


Article, Accord (1)
Titre Observations
paragraphe
Obligatoire En option
7.3 Pièces moulées
Composition chimique (7.3.1) 2
Caractéristiques mécaniques (7.3.2) 1
Essais non destructifs : méthode, étendue, critères (7.3.3) (2) 1 et 2
Choix d’essais non destructifs : méthode, critères et qualification 2
de opérateurs (7.3.3.1)
Défauts de surface mineurs (7.3.3.2) Voir texte EN 1559-1
Méthode de mise en conformité (7.3.3.3) Voir texte EN 1559-1
État de surface (7.3.3.4) 1
État de la pièce moulée (7.3.4.1) Voir texte EN 1559-1 et 2
Tolérances dimensionnelles (7.3.4.1) 1 Voir également EN 1559-2
Fabrication avec pièces prototypes (7.3.4.1) 1
Ébavurage et finition (7.3.4.2) 1
Masse de la pièce moulée (7.3.5) 1 Voir également EN 1559-2
Exigences supplémentaires (7.3.6) 1 et 2
8. Essais et documents concernant les essais sur les matériaux
8.1 Généralités
Niveaux de contrôle de qualité (8.1.2) 1
Qualification/Certification des contrôleurs (8.1.2) 1
8.2 Contrôle et essais
Type (8.2.1 1 1
Contrôle non spécifique (8.2.2) 1
Contrôle spécifique (8.2.3) 1
Contrôle continu (8.2.4) 1
Lieu du contrôle des essais spécifiques (8.2.5)
Soumission pour contrôle spécifique (8.2.6) Voir texte EN 1559-1
Droits et devoirs du contrôleur (8.2.7) Voir texte EN 1559-1
8.3 Lots d’échantillonnage
Formation des lots d’essais (8.3.1) 1 et 2
Taille des lots d’essais (8.3.2) 1 et 2
Fréquence des contrôles (8.3.3) 1
8.4 Échantillons
Type (8.4.1) Voir texte EN 1559-1
Lingots d’échantillons (8.4.1.2) 2
Emplacement (8.4.2) Voir texte EN 1559-1
Nombre et dimension (8.4.3) 1
Identification (8.4.5) Voir texte EN 1559-1
8.5 Méthodes d’essai
Essais de traction à température élevée (b) 2
Teneur en ferrite (d) 2
Essais de dureté (e) 2
Homogénéité des lots (f) 2
Essai d’étanchéité (g) 2
Essais de corrosion intergranulaire (h) 2
Essais pour les propriétés magnétiques (i) 2
Essais pour d’autres propriétés (j) 2
8.6 Annulation des essais Voir texte EN 1559-1
8.7 Contre-essais Voir texte EN 1559-1
8.8 Tri et traitement Voir texte EN 1559-1
9. Marquage
9.1 Traçabilité et désignation des alliages, autres 1 Voir également texte EN 1559-2
marques
9.2 Marques d’identification 2
10. Emballage et protection de la surface Voir texte EN 1559-1

11. Réclamations Voir texte EN 1559-1

(1) « 1 » conformément à l’EN 1559-1 ;


« 2 » conformément à l’EN 1559-2.
(2) Si cela ne s’applique pas, l’acheteur doit informer le fabricant qu’il n’est pas nécessaire de procéder à un essai non destructif.

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5. Normes de contrôles 6. Spécifications diverses


et d’essais
Pour satisfaire les exigences spécifiques de certaines administra-
tions civiles ou militaires, de certains secteurs industriels, voire de
certaines grandes entreprises, des spécifications complémentaires
L’objectif de ces normes est de définir les modalités pratiques peuvent être jointes aux commandes et sont d’application régle-
concernant la réalisation des contrôles et des essais relatifs aux pièces mentaire.
moulées en acier. Habituellement, ils sont classés en deux grandes On citera par exemple :
familles : • l’industrie électronucléaire et, en particulier, Électricté de
— les contrôles non destructifs destinés globalement à vérifier la France qui commande les pièces moulées destinées à la
santé interne des pièces moulées ; construction de centrales nucléaires suivant les spécifications du
— les autres essais (notamment mécaniques, physico-chimiques…) RCC-M (règles de conception et de construction des matériels
qui sont généralement réalisés sur des éprouvettes prélevées dans les mécaniques des îlots nucléaires PWR) diffusées par un orga-
pièces et présentent un caractère destructif. nisme indépendant, l’Afcen (Association française pour les
règles de conception et de construction des matériels de chau-
En ce qui concerne les contrôles non destructifs, la normalisation dières électronucléaires) ;
française et européenne couvre l’ensemble des besoins exprimés • l’industrie de la robinetterie et des appareils à pression a
par le contrôle des pièces moulées en acier. Parmi les normes les également mis en place un système normatif spécifique plus
plus couramment mises en œuvre, on peut citer les documents ci- connu sous l’appellation Codap (Code des appareils à pression)
dessous : qui est applicable en particulier aux corps de pompes, aux corps
— NF EN 1371 : ressuage (remplace NF A 04-191) ; de turbines, aux enveloppes ainsi qu’aux différentes pièces de
tuyauterie, de raccords et de vannes qui sont soumises à la pres-
— NF EN 1369 : magnétoscopie (remplace NF A 04-193) ; sion. Ce système normatif comporte naturellement un important
— NF A 04-160 : radiographie qui est en cours de révision par le volet relatif à la conception et aux calculs de résistance des maté-
comité TC 190/ 412 ; riaux et précise les conditions particulières de réception des piè-
— NF A 04-162 : ultrasons qui est en cours de révision par le ces moulées en acier qui doivent impérativement présenter un
comité TC 190/411 ; niveau de ductilité élevé.
Dans cette optique :
visuel qui est en cours de rédaction par le
— les aciers destinés aux applications basses températures
comité TC 190/423 ;
subissent notamment un contrôle de flexion par choc à basse
— BNIF 359 : rugosité qui sera remplacée par EN 1370. température pour vérifier l’absence de fragilité à la température
Au niveau mondial, des travaux sont en cours dans le cadre du d’utilisation ;
comité ISO TC 17/SC 11. — les aciers utilisés dans la fabrication d’appareils destinés à
véhiculer de la vapeur ou des gaz à haute température doivent
Compte tenu de leur spécificité, les contrôles non destructifs doi- répondre à des garanties de résistance mécanique à chaud
vent être exécutés par du personnel qualifié et certifié selon les comme la limite d’élasticité ou la tenue au fluage.
modalités définies par la norme NF EN 473 ou équivalent. Le pro- En complément au Codap, il existe une réglementation fran-
gramme de contrôle doit également comporter les zones à exami- çaise et une réglementation européenne relative aux appareils
ner ainsi que les critères d’acceptation à prendre en compte. sous pression. Pour plus de précision, il convient de s’adresser
En ce qui concerne la réalisation des essais mécanique ou phy- soit au Syndicat national de la chaudronnerie, de la tôlerie et de la
sico-chimiques, il existe de très nombreuses normes ou spécifica- chaudronnerie industrielle pour le Codap, soit à la Direction des
tions particulières qui peuvent-être propres aux aciers moulés ou, Journaux officiels pour la réglementation nationale.
au contraire, applicables à plusieurs types de matériaux différents. • L’industrie pétrolière utilise également des spécifications par-
Le CTIF met à la disposition des utilisateurs une liste qui précise les ticulières qui sont émises par l’API (American Petroleum Institute)
références des principales normes d’essais relatives aux aciers ou par les associations d’ingénieurs experts en corrosion : NACE
moulés (AC 18). (National Association of Corrosion Enginneers).

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