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Compétence

 Le terme « compétence » est généralement utilisé en ingénierie de la


formation professionnelle. Ce terme possède plusieurs acceptions. Mais de
manière simple, la compétence est la capacité à apporter une solution à un
problème, une intelligence des situations. Il est alors question de mobiliser
des connaissances et des savoirs pour faire face avec succès à un problème
donné.

   Une définition plus récente proposée par l'Organisation Internationale


de la Francophonie (OIF) laisse davantage place à la mobilisation des
savoirs et à l'évolution des acquis dans le temps. On parle alors
d'un « pouvoir d'agir, de réussir et de progresser qui permet de réaliser
adéquatement des tâches, des activités de vie professionnelle ou
personnelle, et qui se fonde sur un ensemble organisé de savoirs :
connaissances et habiletés de divers domaines, stratégies, perceptions,
attitudes, etc. ».

Pour Robert BRIEN, une compétence est un ensemble de savoirs et de


savoir-faire, généraux et particuliers, utilisés lors de la planification et de
l’exécution d’une tâche donnée.

Il semble utile de compléter cette définition de R. BRIEN en intégrant à la


notion de compétence les savoir-être (comportements, attitudes) qui en
sont également des éléments constitutifs., Dans une tâche donnée, savoirs,
savoir-faire et savoir-être, qui constituent les compétences spécifiques à
cette tâche, peuvent être activés ou non. On appelle compétence stratégique
la compétence qui consiste à activer les compétences nécessaires pour la
réussite de la tâche

Définition
L’approche par compétence ou APC est un mode d’enseignement fondé sur
l’idée que les apprenants peuvent être évalués sur la base de ce qu’ils font
et savent, et pas seulement sur ce qu’ils savent ou font mal.

Par ailleurs, cette nouvelle approche pédagogique ne se limite pas à évaluer


les étudiants et à leur donner une note. Il s’agit de donner à chaque élève
un retour personnalisé et des opportunités d’améliorer ses compétences
afin de maîtriser la matière.

Contrairement aux méthodes d’apprentissage traditionnelles, les approches


basées sur les compétences sont mesurées par ce que l’apprenant fait et
sait plutôt que par son âge, son niveau scolaire ou ses années d’expérience.
En d’autres termes, les apprenants ont la possibilité de démontrer leurs
compétences à travers diverses évaluations afin de montrer leur
compétence dans un domaine spécifique.

   L'approche par compétences (APC) est alors une méthode qui « consiste
essentiellement à définir les compétences à l'exercice d'un métier et à les
formuler en objectifs dans le cadre d'un programme d'études. ».

L’approche par compétence a été développée par George D. Kuh. Elle a


comme but d’intégrer le processus d’enseignement et d’apprentissage avec
le processus d’emploi dans le monde réel.
En effet, l’approche par compétence de Kuh vise à favoriser les « 
compétences du monde réel » chez les étudiants qui sont nécessaires pour
leur futur emploi. En plus, l’approche par compétences est une méthode
d’enseignement qui fonde la quantité de matière couverte sur la capacité de
l’élève à maîtriser la matière.

Bref historique de l’APC


L’approche par compétences, dont on parle beaucoup depuis quelques
années en pédagogie et donc dans les écoles, date en réalité du début du
20ème siècle.
On la doit en fait indirectement au philosophe et pédagogue américain
John Dewey qui va se trouver en conflit avec la pédagogie de l’époque – et
sans doute encore bien actuelle- basée sur les « programmes ». Lorsque
l’enfant arrive à l’école, affirme Dewey, il n’arrive pas avec « une ardoise
vierge », mais il est déjà « intensément actif » et apporte avec lui « quatre
impulsions innées » (en termes actuels : des compétences) celles de «
communiquer, de construire, de chercher à savoir et d’affiner son
expression ». Des compétences que l’enfant a en lui et qu’il importera au
système éducatif d’identifier et de développer.
Mais pour pouvoir enseigner de cette façon, pour Dewey, le maître doit être
un professionnel hautement qualifié, maîtrisant parfaitement les matières
qu’il enseigne, formé à la psychologie de l’enfance et rompu au maniement
de toutes les techniques permettant de stimuler suffisamment l’enfant.
L’enseignant doit être capable de voir le monde à la fois dans les yeux de
l’enfant et dans ceux de l’adulte qu’il est.
John Dewey, a souligné l’importance de l’apprentissage par la pratique et
l’auto-activité des enfants. Cette approche a pris fin avec les progrès de la
technologie et le manque d’enseignants qualifiés.

Dans les années 1950, il y a eu un nouvel intérêt pour l’utilisation des


ordinateurs à des fins pédagogiques. En 1966, Ivan Illich a publié son livre
« Deschooling Society » qui a eu une grande influence sur les pratiques
éducatives. Le livre prédisait que les écoles disparaîtraient progressivement
parce que la société n’en aurait plus besoin, car les machines produisant un
travailleur instruit deviendraient plus sophistiquées et efficaces pour rendre
les travailleurs productifs.

Assises scientifiques :
Le modèle constructiviste :

Le modèle socioconstructiviste :

Le modèle cognitif :

Les étapes de l’approche par compétence

Évaluation : 

Intégration :

Connexion :
Le mouvement de l’approche par compétences, souvent désignée

par le sigle APC, semble bien en voie de s’imposer dans presque toutes

les sphères de l’activité humaine. Tout se passe actuellement comme s’il

n’existait pas d’autre chemin pour rendre compte de la trajectoire de

l’être humain de la naissance à la mort, pour juger de sa valeur, pour en

évaluer la portée. Rarement une idéologie aura suscité autant de réactions dans les secteurs publics,
civiques aussi bien qu’éducatifs. Il est

vrai que ses protagonistes sont présents sur tous les fronts et reçoivent un

large appui des pouvoirs publics dans de nombreux cas. Les raisons qui

sous-tendent un tel engouement ne peuvent pas nous laisser indifférents

si l’on veut comprendre les tenants et les aboutissants d’un telle force de

frappe. L’importance de retracer l’origine de l’APC et de mettre en perspective son impact sur les
entreprises de formation et d’éducation apparaît évidente. On le sait bien, ce sont les postures
philosophiques,

psychologiques et politiques qui infléchissent les actions éducatives,

voire l’activité éducative dans son ensemble. Mais avant d’aller plus loin,

il me paraît essentiel d’insister sur la notion même de compétence(s)

dont l’usage abusif contribue largement à l’instauration d’une pensée

unique dans la plupart des champs de l’activité humaine.

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