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Connaissez-vous l’homéopathie ?
Éditions Matériologiques, 2019
L’Ironie de l’évolution
Seuil, « Science ouverte », 2018
À tout seigneur, tout honneur, commençons par cette attaque qui est à la
fois la plus courante et l’une des plus surprenantes de naïveté. Personne ne
trouvera trace dans les écrits de Darwin, pas plus que dans les livres ou les
articles scientifiques traitant du sujet de la lignée humaine, de l’idée que les
humains actuels seraient les descendants d’individus appartenant aux
espèces actuelles de singes.
Les humains appartiennent au clade des Simiiformes, comme les autres
singes, parce qu’ils partagent avec eux une parenté étroite. Parmi toutes les
espèces actuelles, les chimpanzés sont ceux dont la lignée a divergé de la
nôtre le plus tardivement. Cette connaissance est basée sur des observations
morphologiques, paléontologiques et génétiques, toutes cohérentes entre
elles. Les chimpanzés sont nos plus proches parents dans la nature ; les
scientifiques ne disent pas autre chose.
Cette première inexactitude s’accompagne de l’assertion selon laquelle,
grosso modo, si l’évolution était réelle, alors les autres singes aussi auraient
dû développer leur intelligence, se redresser et se mettre à parler latin.
Il y a de profondes erreurs d’analyse derrière une telle déclaration. Elle
se fonde tout d’abord sur l’idée que l’évolution posséderait une direction 1,
car les personnes qui rejettent l’évolution ont pour point commun qu’elles
répugnent à intégrer la nature aléatoire et intrinsèquement contingente
de l’histoire de notre espèce. Elles oublient aussi que les singes actuels sont
par définition adaptés à leur environnement naturel, puisque c’est
l’environnement qui pratique la sélection.
La réponse à cette assertion est celle-ci : l’homme est un singe qui a une
histoire particulièrement intéressante. Pire que cela, pendant des dizaines de
milliers d’années, la Terre a porté plusieurs espèces humaines en même
temps, et nous sommes les survivants d’un processus de croisements et de
sélection. Rien ne force les singes à devenir humains, et rien n’obligeait
notre lignée à être la seule constituant l’humanité.
Malheureusement cette idée est alimentée par l’iconique « marche vers
le progrès » dont vous retrouvez une version ironique sur la couverture de
ce livre, et que l’on devrait s’efforcer de faire disparaître pour qu’elle cesse
d’embrouiller les esprits.
1. L’enseignement du principe d’orthogenèse (l’idée même qu’il existe une direction dans
l’évolution de certains caractères) dans certaines de nos universités il y a encore peu de temps
n’aide certainement pas à dissiper ce malentendu.
2.
1. Donald R. Prothero, Evolution : What the Fossils Say and Why It Matters, Columbia
University Press, 2007.
3.
C’est le sens du mot théorie qui est ici détourné. C’est le langage qui est
manipulé.
En science, tout modèle explicatif est appelé une théorie. La théorie est
une construction intellectuelle qui tient compte de tous les paramètres
connus pouvant influer sur un processus ou un phénomène. En science, une
théorie est le résultat d’une somme de travail considérable, du test de
nombreuses hypothèses, et elle représente le summum de ce que l’on sait
construire en matière de connaissance. La gravitation n’est pas moins
théorique que l’évolution, et pas davantage remise en question, en tant que
phénomène, par les chercheurs. La certitude absolue n’est pas du domaine
de la science dans laquelle tout doit pouvoir être discuté quand apparaissent
un fait surprenant ou une explication alternative.
Les scientifiques doivent avoir pour unique souci d’améliorer la
modélisation de la nature, une modélisation qui porte le nom de théorie.
Depuis cent cinquante ans l’évolution est le modèle qui a permis
d’expliquer les faits et de prévoir les découvertes réalisées depuis dans les
nouvelles disciplines comme la biologie moléculaire ou la génétique des
populations. Il est fort possible que certains faits, certaines observations, ne
s’intègrent pas entièrement dans les concepts tels qu’ils sont actuellement
compris, cela ne rend pas caduc pour autant l’édifice des connaissances
établies. Nous savons que la théorie actuelle n’est pas le reflet fidèle de la
réalité et qu’il faut continuer à raffiner la manière dont on explique le
fonctionnement du vivant. Néanmoins, en tant que théorie qui fonctionne,
l’évolution est un achèvement précieux de la méthode scientifique.
Soit dit en passant, il n’existe aucune théorie scientifique alternative à
l’évolution, seulement des hypothèses, généralement invérifiables et
irréfutables, comme la « théorie » (qui n’est donc en fait qu’une hypothèse
ou un scénario) de l’évolution dirigée dont nous parlerons plus tard.
5.
1. La réponse monothéiste sera : la mort est la conséquence du péché originel. La faute d’Adam
et Ève a précipité la chute, et a eu pour conséquence l’imperfection du monde. Mais si la mort
n’existait pas au jardin d’Éden, à quoi servaient les dents du lion et du tyrannosaure ? Que
mangeaient les insectivores ? D’ailleurs, les plantes consommées par les animaux herbivores…
n’en meurent-elles pas bien souvent ? Bien sûr, argumenter sur la chaîne alimentaire du jardin
d’Éden n’est pas l’occupation la plus constructive qui se puisse imaginer.
2. Richard Dawkins, Le Plus Grand Spectacle du monde, Robert Laffont, 2009.
3. Notons toutefois que les muscles attachés à ces os vestigiaux servent à la copulation chez
certaines espèces au moins, ce qui explique que ces derniers n’aient pas eu la « liberté » de
disparaître purement et simplement.
4. John C. Avise, « Footprints of nonsentient design inside the human genome », PNAS, 107,
8969-8976, 2010.
5. La théorie de l’endosymbiose, d’abord élaborée par Konstantin Mereschkowski (1905), est
formulée par Lynn Margulis (alors nommée Lynn Sagan) en 1967. Sagan, Lynn, « On the origin
of mitosing cells », Journal of Theoretical Biology, 14 (3), 1967, p. 225-274.
6. C’est-à-dire non traduit en protéine, ce qui ne veut pas dire qu’il ne peut pas avoir un rôle
biologique, en particulier dans la régulation de l’expression de la partie codante. G. Elgar et
T. Vavouri, « Tuning in to the signals : Noncoding sequence conservation in vertebrate
genomes », Trends Genet, 24 (7), 2008, p. 344-352.
7.
1. Scott F. Gilbert et Ziony Zevit, « Congenital human baculum deficiency : The generative
bone of Genesis 2:21-23 », American Journal of Medical Genetics, 101 (3), 2001, p. 284-285.
9.
1. « Yet reason tells me, that if numerous gradations from a perfect and complex eye to one very
imperfect and simple, each grade being useful to its possessor, can be shown to exist ; if further,
the eye does vary ever so slightly, and the variations be inherited, which is certainly the case ;
and if any variation or modification in the organ be ever useful to an animal under changing
conditions of life, then the difficulty of believing that a perfect and complex eye could be formed
by natural selection, though insuperable by our imagination, can hardly be considered real. »
(Je traduis.)
2. Nilsson et Pelger, « A pessimistic estimate of the time required for an eye to evolve », Proc.
Biol. Sci., 256, 1994, p. 53-58.
10.
1. Par exemple : Paz-y-Mino et Espinoza, « On the theory of evolution versus the concept of
evolution : Three observations », Evo Edu Outreach, 4, 2011, p. 308-312.
2. Reconnaître la possibilité de cette éventualité n’implique en rien qu’existe un doute
raisonnable sur la validité de l’abiogenèse. Disons, histoire de blaguer, que la plupart des
biologistes actuels pourraient s’accorder sur le fait que la réfutation de l’abiogenèse est un
113
évènement qui a pour probabilité une chance sur 10 …
12.
1. Watch Tower Bible and Tract Society, Life – How Did It Get Here ?, Brooklyn, NY, 1985,
p. 44.
13.
À partir de tous ces éléments, l’idée d’évolution s’est imposée : les êtres
vivants changent au fil des ères géologiques ; les espèces sont apparentées
(existences d’ancêtres communs) ; le plus ancien ancêtre identifiable est
unicellulaire. Le concept d’ancêtre commun est donc le résultat
d’observations très nombreuses qui ne conduisent qu’à cette seule
conclusion possible si l’on tient pour valides les postulats de la méthode
scientifique : expliquer la nature par les propriétés de la matière.
1. Ce qui ne signifie pas que l’évolution est un processus dirigé vers plus de complexité : cf. les
chapitres 15 à 17 (sur la complexité).
15.
Le flagelle bactérien
Le flagelle bactérien est l’exemple choisi par Behe pour illustrer la
complexité irréductible. Le flagelle est une structure de la bactérie, fort
complexe, qui lui permet de se déplacer. Ici, les « parties » du système sont
donc les protéines du flagelle. D’emblée, notons que personne parmi les
tenants de la complexité irréductible n’a jamais pris le soin de démontrer
que chacune des protéines du flagelle (ou des flagelles car il en existe
plusieurs types) est absolument nécessaire à la fonction de l’ensemble. À
cet égard, la littérature scientifique donne même plutôt des éléments qui
disent le contraire 6. Les flagelles bactériens sont des structures complexes
dont on découvre, encore aujourd’hui, qu’ils possèdent des fonctions
nouvelles, comme la sécrétion de protéines. Ici aussi la définition de la
complexité irréductible est mise en échec, parce qu’elle ne prévoit pas que
le système puisse avoir plusieurs fonctions. Les flagelles ont pu évoluer à
partir de structures servant à transporter des molécules d’un côté de la
membrane à l’autre et, par exaptation, gagner un rôle de motricité conservé
par la sélection naturelle. Ces hypothèses sur l’évolution des flagelles sont
testables, et elles seront à terme réfutées ou confirmées. Behe, de son côté,
n’a pas proposé un moyen, une expérience, un résultat qui puisse réfuter sa
thèse de la complexité irréductible ; elle n’est plus un vrai sujet scientifique.
Le scarabée bombardier (Brachinus
fumans)
Ce petit coléoptère, lorsqu’il se sent menacé, libère un liquide en
ébullition, résultat du mélange de deux solutions sécrétées dans son
abdomen à quoi s’ajoute une enzyme qui amplifie la réaction. Les
créationnistes utilisent la rhétorique de l’épouvantail en présentant une
pseudo-explication évolutionniste délibérément ridicule, que l’on pourrait
paraphraser, sans la trahir en : comment peut-il évoluer, le scarabée,
si à chaque fois qu’il essaie de construire son système de défense, il se fait
exploser ?
Des chercheurs se sont penchés sur ce cas afin de déterminer comment
l’évolution a pu produire ce système de défense sophistiqué et surprenant.
L’explication du phénomène, fascinante, est présentée par Mark Isaak sur le
site www.talkorigins.org 7. Dans l’état actuel de nos connaissances, il est
possible de proposer un scénario à l’évolution de cet animal qui soit, étape
par étape, en concordance avec les principes de la théorie. Par modifications
successives, des caractères sont retenus par l’évolution, sont parfois cooptés
pour une fonction alternative (exaptation), peuvent ensuite être
partiellement perdus s’ils cessent d’apporter un bénéfice (simplification) et
s’associent pour assurer une fonction qui, au final, ne pourrait pas être
garantie si un seul de ces caractères venait à manquer. L’exemple de
l’évolution de Brachinus fumans montre qu’un système qualifié
d’« irréductiblement complexe » peut très bien être le produit de l’évolution
darwinienne.
1. Il ne s’agit pas d’une théorie au sens scientifique du terme pour des raisons que l’on trouvera
dans L’Ironie de l’évolution.
2. De nombreuses ressources démystifiant le dessein intelligent et la complexité irréductible en
particulier peuvent être trouvées en anglais ici :
http://www.talkdesign.org/faqs/icdmyst/ICDmyst.html#venus
3. Appendice dont la susceptibilité aux infections potentiellement fatales coïncide plutôt mal
avec l’idée d’une conception intelligente de l’organisme humain, mais évitons les sujets qui
fâchent. Il est en effet possible que cet appendice joue un rôle en lien avec le système
immunitaire, gardons-nous de trop simplifier les choses.
4. Le biologiste Kenneth Miller a réfuté l’exemple de la tapette à souris sous l’angle de
l’exaptation. Un piège sans tige peut être utilisé comme pince à cravate, c’est-à-dire remplir une
fonction totalement différente, mais avec efficacité (sinon avec bon goût). Si une « mutation »
lui ajoute la tige, alors elle peut acquérir la fonction de piège.
5. http://www.talkdesign.org/faqs/icdmyst/ICDmyst.html
6. Ian Musgrave, « Evolution of the bacterial flagellum », in M. Young et T. Edis (éd.), Why
Intelligent Design Fails : A Scientific Critique of the Neocreationism, Rutgers University Press,
2004 ; S. L. Bardy, S. Y. Ng et K. F. Jarrell, « Prokaryotic motility structures », Microbiology,
149, 2003, p. 295-304.
7. Et Laurent Penet en a réalisé une traduction en français ici
http://laurent.penet.free.fr/bombardier.html
8. Diana Steele, « Scientists search for secrets of robust systems », Dallas Morning News,
18 septembre 2000, section « Science ».
16.
1. Notez comme il est aisé d’employer des formulations qui, malgré nous, prêtent des intentions
à la nature…
2. C. Adami, C. Ofria et T. C. Collier, « Evolution of biological complexity », Proceedings of
the National Academy of Science USA, 97 (9), 2000, p. 4463-4468.
20.
1. Le même monsieur qui a déclaré, sans rire et en de multiples occasions, que la banane est la
preuve de l’existence de Dieu… avant de reconnaître, un peu embarrassé, qu’il n’avait pas
conscience que le fruit que nous consommons avait été profondément modifié par sept mille ans
de sélection artificielle à partir de fruits sauvages bien moins attrayants.
22.
1. Brown, Walt, « In the beginning : Compelling evidence for creation and the Flood »,
Phoenix, Center for Scientific Creation, 1995, p. 25,
http://www.creationscience.com/onlinebook/AstroPhysicalSciences34.html Pour la réponse,
voir http://www.talkorigins.org/indexcc/CC/CC102.html
2. P. Senter P. et P. D. Wilkins, « Investigation of a claim of a late-surviving pterosaur and
exposure of a taxidermic hoax : The case of Cornelius Meyer’s dragon », Palaeontologica
electronic, vol. 16, 2013, http://palaeo-electronica.org/content/2013/384-late-surviving-
pterosaur
3. Les géologues s’accordent sur l’âge des roches affleurant à Red Creek où l’objet a été trouvé,
mais Carl Baugh a tout de même estimé, sans le justifier, que le nodule devait dater de
l’Ordovicien (– 450 Ma) avant de changer d’avis et d’évoquer le Silurien (– 430 Ma), tandis que
d’autres créationnistes concluaient à un âge remontant au Pennsylvanien ou au Dévonien. En
définitive, tout cela ne change pas grand-chose, mais le manque de méthode est intéressant à
noter.
4. Cela permettrait de justifier les empreintes de sandale de 50 cm de long que Baugh prétend
voir sur la rivière Paluxy.
5. David Lines, « The fossilized human finger », 1995.
6. http://paleo.cc/paluxy/hand.htm
7. Théorie très fortement étayée qui explique que les mitochondries, structures présentes dans
les cellules des organismes pluricellulaires, et qui contiennent de l’ADN, étaient à l’origine des
formes de vie libres et autonomes devenues, il y a deux milliards d’années, symbiontes puis
partie intégrante de leur hôte. Le même phénomène a été prouvé pour les chloroplastes que l’on
retrouve chez les organismes photosynthétiques.
8. On ne sait pas trop bien qui…
25.
Nous n’avons aucune raison de penser que Darwin ait été plus raciste
que la moyenne des Anglais de son époque. Le juger sur les standards
actuels n’est pas pertinent, car nous savons que la moralité évolue de siècle
en siècle. Notons qu’il était végétarien, ce qui en matière de morale pourrait
bien le placer en avance sur son temps et sur le nôtre. Toutefois, si le
racisme est une très vilaine attitude, cela ne change rien à la valeur des faits
recensés dans ses travaux. Et qu’il fût un mari aimant ou bien un voisin
horripilant ne compte pas pour de vrai quand il s’agit d’analyser la validité
d’une théorie.
Se demande-t-on quelles étaient les opinions politiques de Newton pour
estimer la valeur de sa théorie de la gravité ? Cherche-t-on si Faraday était
en délicatesse avec le fisc pour réfuter ses travaux sur
l’électromagnétisme ? Si Einstein avait pour habitude de battre son chien,
ses équations s’en trouveraient-elles fausses pour autant ?
En réalité, le lien entre le darwinisme et le racisme est à trouver du côté
du « darwinisme social » qui n’a jamais été prôné par Charles Darwin mais
par Herbert Spencer, et mériterait à ce titre l’appellation de spencerisme 1.
1. Voir le chapitre V de l’Ironie de l’évolution, Seuil, 2018.
28.
Une étonnante harmonie régnerait entre les êtres qui peuplent le monde.
C’est à cette organisation qu’il nous faudrait trouver une explication,
laquelle ne saurait être aussi triviale que les principes darwiniens.
Mais sommes-nous sûrs de l’existence des catégories citées ici ?
D’abord le minéral ne fait pas partie du vivant, il n’est pas soumis aux lois
de l’hérédité. Ensuite, la distinction végétal-animal est loin d’être nette
lorsqu’on s’intéresse aux très nombreuses espèces unicellulaires. L’un des
critères qui permettent le mieux de catégoriser les végétaux est leur
utilisation de la photosynthèse, or celle-ci est apparue de manière
indépendante à plusieurs reprises avec différents pigments. Certains
organismes photosynthétiques ont ensuite formé des symbioses avec des
animaux. Il n’existe pas de frontière claire et nette entre ces deux
ensembles. Enfin, l’humain n’a aucune raison d’être rangé en dehors du
groupe des animaux. Nous sommes bel et bien des primates, des
mammifères, des vertébrés, des deutérostomiens…
La série minéral-végétal-animal-humain rappelle l’échelle des êtres, une
conception anthropocentriste désormais révolue. Supposer, en préalable à
l’étude de la nature, l’idée qu’elle serait organisée de la sorte, ce serait
partir biaisé. Pour une démarche objective, il faut savoir poser une question
au maximum dénuée de présupposés. La question à laquelle la théorie de
l’évolution tente de répondre est celle de l’origine de la structure actuelle du
monde vivant. Comment se fait-il que les êtres vivants possèdent les
caractères qui sont les leurs aujourd’hui : composition, formes, couleurs,
tailles, comportements, répartition, etc. ?
31.
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Avant-propos
3. La théorie est pleine de trous. Elle n’explique pas l’intégralité de l’histoire de la vie.
4. Ce n’est qu’une théorie ! Cela veut dire que personne n’a de certitude.
5. Il n’y a pas de consensus sur l’évolution puisque 700 chercheurs ont signé un manifeste contre
le darwinisme !
6. Le monde est tellement parfait. La nature est trop bien faite pour être le fruit du hasard.
8. Les hommes ont une côte de moins que les femmes, cela corrobore le récit d’Adam et Ève
11. La vie provient toujours de la vie. L’abiogenèse n’est pas scientifique. La théorie de l’évolution
n’explique pas comment la vie est apparue.
12. Les chances qu’une simple protéine se forme sont de 1 sur 10113().
14. La théorie repose sur l’allégation dogmatique que les premières formes de vie étaient simples
et qu’elles se sont complexifiées au cours du temps.
16. Comment sont apparues les abeilles et les fleurs si les unes ont besoin des autres pour exister ?
17. Puisque l’évolution montre un mouvement de la simplicité vers la complexité, cela prouve qu’elle
est « dirigée ».
18. La deuxième loi de la thermodynamique rend impossible l’évolution vers plus d’ordre
et de complexité.
19. Comment sont apparus l’ADN et toute l’information qui s’y trouve ?
21. Si les oiseaux descendent des reptiles, si les crocodiles sont proches parents des canards, alors
où se trouvent les formes intermédiaires ? Où sont les crocoducks ?
22. L’explosion cambrienne dément catégoriquement l’évolution qui affirme un changement graduel
des espèces.
24. Les évolutionnistes ont multiplié les fossiles construits de toutes pièces (donc toute la théorie
est fausse) !
30. Seule une entité créatrice peut rendre compte de l’organisation du monde dans les catégories
« minéral, végétal, animal et humain ».
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