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A ma Famille.
I
REMERCIEMENTS
Nous rendons tout d’abord grâce à Dieu, le Tout Miséricordieux et le Très Miséricordieux
qui me soutient, m’accompagne, me donne le souffle chaque jour.
Mes remerciements s’adressent particulièrement au (x) :
• Pr LOURA Benoit, Doyen de la Faculté des Mines et des Industries Pétrolières pour son
leadership, son dynamisme, ainsi que les moyens mis à notre disposition pour la réussite
de nos études ;
• Pr KOL Guy Richard, Chef de Département du Génie Mécanique, Pétrolier et Gazier pour
sa vision claire de notre formation, sa disponibilité, son dévouement et sa générosité à nous
encadrer et à nous fournir une formation de qualité en ingénierie pétrolière et gazière ;
• Personnels enseignants de la Faculté des Mines et des Industries Pétrolières en général et
du Département de Génie Mécanique, Pétrolier et Gazier en particulier pour leurs qualités
pédagogiques, leurs enseignements de qualité, leur encadrement rigoureux et leur
disponibilité ;
• Membres du jury, qui m’ont fait l’honneur de bien vouloir étudier avec attention mon
travail ;
• Ma profonde gratitude à M. MICHEL GUY FRANCE AWANA ATEBA pour son
accueille dans sa structure, sa disponibilité, son engagement ;
• Mes remerciements aussi à l’ingénieur NGOLLE FABRICE, qui m’a fait l’honneur de bien
vouloir juger mes travaux ainsi que son temps consacré à la lecture avisée de mes
recherches ;
• Camarades de promotion 2016/2017 de la Faculté des Mines et des Industries Pétrolières
de l’Université de Maroua.
• Membres de ma famille en qui j’ai puisé mon inspiration et qui n’ont cessé de
m’encourager et de me motiver tout au long de ce travail ;
Sans oublier tous ceux qui ont de près ou de loin contribué à la réalisation de ce travail.
II
RESUME
Dans ce travail nous évaluons l’efficacité de l’opération d’acidification du puits A1 du
champ du Rio Del Rey Est, de l’étude de l’endommagement jusqu’à l’analyse des performances
du puits. La précipitation des carbonates qui est à l’origine de la baisse de régime en question, a
suscité le choix d’effectuer une opération de traitement par acidification sur le puits A1 du champ
de Rio Del Rey Est. Nous étudions ici l’endommagement en passant par un test de remonter de
pression qui nous permet de calculer, le skin (facteur d’endommagement) et la perméabilité, deux
paramètres cruciaux pour notre étude. Le skin calculer est de 16,44 et la perméabilité de 20,70. Par
la suite, nous évaluons la performance du puits après le traitement par acidification à partir de
logiciel Petroleum Expert. Nous obtenons après le traitement un gain de débit de 70% pour le puits
A1 avec un skin égal à 2,7. Les opérations d'acidification de la matrice sont idéalement réalisées à
cadence élevée, mais à des pressions de traitement inférieures à la pression de fracture de la
formation (réservoir), raison pour laquelle nous avons calculer la pression maximale d’injection et
le volume à injecter, afin de mener à bien l’opération d’acidification. Le traitement est une réussite
pour le puits ce qui explique l’augmentation de l’indice de productivité par conséquent du débit
d’huile.
Mots clés : endommagements, acidification, indice de productivité, perméabilité.
III
ABSTRACT
In this work we evaluate the effectiveness of the acidification operation of the A1 well of
the East Rio Del Rey field, from the study of the damage to the analysis of the performance of the
well. The precipitation of carbonates, which is the cause of the drop in speed in question, led to
the decision to carry out an acidification treatment operation on the A1 well of the East Rio Del
Rey field. We study the damage by means of a pressure rise test which allows us to calculate the
skin (damage factor) and the permeability, two crucial parameters for our study. The calculated
skin is 16.44 and the permeability is 20.70. Next, we evaluate the performance of the well after
the acidification treatment using petroleum expert software. After the treatment, we obtain a flow
rate gain of 70% for well A1 with a skin equal to 2.7. Matrix acidizing operations are ideally
performed at high rates, but at treatment pressures below the formation (reservoir) fracture
pressure, which is why we calculated the maximum injection pressure and volume to be injected,
in order to carry out the acidizing operation. The treatment was a success for the well, which
explains the increase in the productivity index and consequently the oil flow rate.
IV
AVANT-PROPOS
La Faculté des Mines et des Industries Pétrolières (FMIP) a été créée par le Décret
N° 2017/349 du 06 Juillet 2017.
TITRE I : DES DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1 :
a) La Faculté des Mines et des Industries Pétrolières abrégée « FMIP », est un établissement
de l’Université de Maroua à vocation scientifique, technologique et
technique ;
b) Elle est placée sous l’autorité du Recteur de l’Université de Maroua ;
c) La Faculté des Mines et des Industries Pétrolières travaille en étroite collaboration avec le
secteur privé et le monde professionnel.
Article 2 :
IV
• Procède à la formation scientifique et technique initiale et continue, dans les divers
domaines de l’industrie extractive.
• Prépare les étudiants aux métiers liés à l’industrie extractive et connexe.
d) La Faculté des Mines et des Industries Pétrolières doit mobiliser les ressources nécessaires à
l’accomplissement de sa mission.
a. La structure académique de la Faculté des Mines et des Industries Pétrolières comporte les
Départements, les Centres de Recherche et les Laboratoires ;
b. Les attributions des Chefs de Département sont définies dans l’article 110 du décret
n°93/030 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et académique des
Universités.
V
SECTION I : L’ASSEMBLEE DE LA FACULTÉ
Article 8 : L’Assemblée générale émet un avis sur toute question ou matière intéressant
la vie de la Faculté. Elle se réunit en session ordinaire, deux (2) fois par an. Elle peut se réunir en
session extraordinaire, à la demande du Doyen ou de la moitié de ses membres.
SECTION II : LE CONSEIL DE FACULTÉ
Article 9 :
• Le Doyen, Président ;
• Les Chefs de Départements ;
• Les professeurs, les maitres de conférences ;
VI
• Deux (2) représentants des chargés de cours ;
• Et deux (2) représentants des assistants élus pour trois (3) ans renouvelables par leurs
pères.
Article 12 :
VII
SECTION IV : DES SERVICES ADMINISTRATIFS ET FINANCIERS DE LA
FACULTÉ
Article 15 : La Faculté des Mines et des Industries Pétrolières comprend :
Article 16 : Placé sous l’autorité d’un Chef de Division, la Division des Affaires
Administratives et Financières assure le fonctionnement administratif et financier ainsi que
la gestion des activités culturelles de la Faculté. A cet effet :
IX
Article 22 : Placé sous l’autorité des Départements, les Chefs de Départements, qui
assistent le Doyen dans la gestion académique, scientifique et technique de la Faculté.
Article 23 : Les Départements de la Faculté des Mines et Industries Pétrolières sont :
X
PRESENTATION DU BURREAU D’ETUDE ENANGUE HOLDING.
Nous sommes une entreprise dont l’activité principale est la promotion des investissements
russes au Cameroun ainsi que le développement des opportunités de partenariats économiques
avec la République Fédérale de Russie Ayant son siège à Yaoundé au Cameroun, ENANGUE
HOLDING de part sa pluridisciplinarité, intervient dans les domaines tels que :
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Travailler avec les acteurs des domaines divers et se positionner comme un partenaire
incontournable
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▪ Offrir des services axés sur des besoins réels
▪ Être à la pointe de la technologie dans nos différents domaines d’expertise
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ENANGUE AUTO :
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transite.
▪ Concessionnaire automobile de la marque russe GAZ; Il est à noter
qu’un projet d’implantation d’une usine d’assemblage de bus est en
cours de finalisation.
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dans toutes vos opérations d'achat, d'importation et d'exportation de
pierres et métaux précieux ou semi-précieux.
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exportation vers les pays à capacité de transformation.
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En partenariat avec des acteurs majeurs du secteur pétrolier, notre département « Oil and
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contrat pétrolier et/ou gazier jusqu'à la distribution du produit :
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Nous avons pour objectif d’accompagner les opérateurs dans tout le processus. Aussi bien
à partir des démarches administratives (constitution du dossier de demande de permis ou
d'autorisation ; rédaction de rapport ; etc.) que lors de la sélection des sites et/ou permis lors de la
phase d'exploration notamment s'agissant du type de méthode à mettre en œuvre, de la phase de
développement, de production et de réhabilitation des sites tout en minimisant les coûts et les
délais.
XI
TABLE DES MATIÈRES
DEDICACE ......................................................................................................................... I
REMERCIEMENTS ........................................................................................................... II
RESUME .......................................................................................................................... III
ABSTRACT...................................................................................................................... IV
AVANT-PROPOS ............................................................................................................ IV
LISTE DE FIGURES ..................................................................................................... XIV
LISTE DE TABLEAUX ................................................................................................ XVI
LISTE DES ABREVIATIONS..................................................................................... XVII
INTRODUCTION. ............................................................................................................. 1
CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE. ............................................................ 3
XII
III.1 stimulation par acidification du puits A1. ............................................................. 36
CONCLUSION. ................................................................................................................ 53
REFERENCES ................................................................................................................. 54
ANNEXES ............................................................................................................................
XIII
LISTE DE FIGURES
Figure I.1: Présentation de la chute de pression due à l’endommagement.. ..................... 8
Figure I.2: Les perforations. ............................................................................................... 8
Figure I.3: Schématisation de la zone de drainage ............................................................ 9
Figure I.4: Ecoulement radial. ......................................................................................... 10
Figure I.5: Influence duskin sur la productivité. .............................................................. 10
Figure I.6: Séquence d´un test de remonté de pression. ................................................... 11
Figure I.7: acidification des matrices ............................................................................... 13
Figure II.8 : Analyse de la performance du puits avec Prosper…………………………….20
Figure II.9: Protocole de la démarche…………………………………………………………21
Figure II.10: Carte réservoir Rio Del Rey EST ................................................................ 22
Figure I.11: Étages stratigraphiques du Rio Del Rey ...................................................... 23
Figure II.12: coupe géologique du bassin du Rio Del Rey ………………………………….24
Figure III.13: Présentation du bassin de RDR et le bassin de Douala…………………….24
Figure II.14: Courbes semi-log d’Horner (A1)…………………………………………..……28
Figure II.15: Zone de drainage. ....................................................................................... 30
Figure III.16: Courbe IPR du puits A1. ............................................................................ 40
Figure III.17: Courbe de performance du puits A1 après la stimulation. ........................ 41
Figure III.18: Courbe du débit de l’huile et de la pression en fonction du temps............ 43
Figure III.19: Courbe du débit de liquide et de la pression en fonction du temps. .......... 44
Figure III.20: Evolution du GOR et la production de l’huile. .......................................... 45
Figure III.21: Evolution du GOR et la production de liquide……………………………….45
Figure III.22: Evolution du débit de gaz et du débit de l'huile……………………………...46
Figure III.23: Evolution du débit de gaz et la pression du casing …….……………………47
Figure III.24: Evolution du débit de l’eau et la pression ................................................. 48
Figure III.25: Evolution du débit de l’eau et le débit de l’huile. ...................................... 48
Figure III.26: Evolution du BSW et le débit de l’huile. .................................................... 49
Figure III.27: Evolution du BSW et la pression. .............................................................. 50
Figure III.28: Evolution du BSW et le GOR. .................................................................... 50
XIV
XV
LISTE DE TABLEAUX
Tableau II.1: Caractéristiques pétro-physiques du champ du Rio Del Rey ..................... 25
Tableau II.2: Problèmes et solutions d'exploitation………………………………………….25
Tableau II.3: Données puits.............................................................................................. 27
Tableau II.4: Données de remonter de pression (BU)…………………….…………..……..27
Tableau II.5: Programme de pompage (A1) ..................................................................... 35
Tableau III.6: Différents paramètres calculés………………………………………………...38
Tableau III.7: résultats de test de jaugeage (A1) ............................................................. 39
Tableau III.8: Comparaison de skin du puits A1 avant et après la stimulation ............... 42
Tableau III.9: Comparaison les résultats avant et après l'acidification. ......................... 42
Tableau III.10 : Estimation des couts liés à l’opération d’acidification du puits A1……51
XVI
LISTE DES ABREVIATIONS
XVII
INTRODUCTION.
La stimulation peut se définir comme la création artificielle aux abords du puits d’une zone
dans laquelle l’écoulement des fluides est facilité soit par accroissement de la perméabilité dans la
formation, soit par réduction de la viscosité de ces fluides. L’injection d’acide est une technique
de stimulation fréquemment utilisée depuis plus de cinquante ans pour améliorer la productivité
ou l’injectivité des puits [1].
Bien que le monde penche de plus en plus vers les énergies renouvelables, les
hydrocarbures (huile et gaz) restent des matières premières indéniable dans le domaine de
l’industrie, ils sont considérés comme les principales sources d’énergie.
L’exploitation d’un gisement de pétrole ou de gaz consiste à ramener les hydrocarbures du
réservoir jusqu’en surface. L’un des défis majeurs de l’ingénieur de production est de s’assurer du
maintien et l’amélioration des prévisions de production d’un gisement pétrolier. Toutefois, durant
la vie d’un gisement, la productivité des puits diminue après une certaine période de production et
ceci est dû soit à une déplétion naturelle soit à la suite d’un éventuel endommagement de la roche
réservoir. Ce dernier peut être évalué aux moyens des essais de puits ou par l’analyse des
diagraphies (Production Logging Test) [2].
L’endommagement de la formation peut avoir différentes sources comme
l’envahissement par les boues de forage ou du Work-Over ; les dépôts de paraffines ou tartres qui
altère la perméabilité aux abords du puits ; et réduit l’écoulement des fluides.
Dans certains cas le traitement matriciel ne suffit pas à redonner le débit a quoi on
s’attendait comme dans le cas de puits A1 où une opération de gestion des venues d’eaux a été
effectué en plus. Le puits A1 de la plateforme ACF1 du champ de Rio Del Rey est un puit
producteur d’huile. Il est primordial avant chaque opération d’acidification de procéder à une étude
complète afin d’identifier l’endommagement, sa position, son type et son origine, et une étude au
laboratoire pour mieux sélectionner le type d’acide adéquat, la technique à utiliser et un calcul
économique, pour évaluer la rentabilité du traitement.
Notre réservoir est un réservoir saturé dont la production à considérablement diminué pour
le puits A1 de la plateforme ACF1 ; ce qui amène à se poser la question de savoir qu’est ce qui se
passe dans le puits, qui explique cette baisse de régime et comment y remédier. Un test de build-
1
up sera donc effectué en utilisant la méthode d’Horner afin de déterminer la capacité d’écoulement
du puits entre autres le skin et la perméabilité, et bien d’autres informations importantes qui seront
interpréter. Ceci nous permet d’opter pour le traitement matriciel par acidification ; les données de
test après le traitement sont donc comparées puis interpréter ; et par la suite finir par une analyse
économique. L’objectif de ce travail sera donc d’évaluer l’efficacité de l’opération d’acidification
sur l’aspect technique et économique.
Le travail est organisé en quatre (03) chapitres : le premier chapitre est consacré à la
revue de la littérature ; puis au deuxième chapitre il est question d’étudier l’endommagement qui
existe dans le puits, calculer les quantités d’acide à injecter ; Dans le troisième chapitre, il est
question d’évaluer et interpréter les résultats d’acidification et fournir une évaluation économique
du traitement.
2
CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE.
Au fur et à mesure qu’un puits produit naturellement (déplétion naturel), on observe une
baisse de régime avec le temps ce qui s’explique dans la plus par des cas par la présence
d’endommagent (colmatage). De nombreuses techniques sont développées pour éliminer les
endommagements et rétablir ou améliorer la productivité des puits. La méthode la plus
couramment utilisée est "l’acidification matricielle" qui consiste à injecter de l’acide dans la
formation à une pression inférieure à la pression de fracturation de la roche.
• Au fonds du puits
Généralement, on trouve des dépôts constitués par des sédiments d`origine diverses
(particules issues de la formation, produits de corrosion des équipements, sable) ou des précipités
(sels, paraffines, asphaltènes,).
3
• A la paroi du puits
Le Cake externe : il est formé de particules solides minérales ou organiques déposées lors
du forage sur la paroi du trou (pour consolider les parois du puits et réduire l`infiltration de la boue
dans la formation). Son élimination est en général aisée, et peut se faire mécaniquement par
grattage, lavage et éventuellement par l'écoulement provoqué par la mise en production, ou bien
par voie chimique (phosphates, lavages aux solvants ou aux acides…).
Le cake interne : il est constitué par de fines particules solides provenant de la boue, du
ciment et des fluides de complétions, se localise dans une très mince couronne aux abords
immédiats du puits et bloque les pores, rendant le milieu peu perméable.
La zone envahie : Au-delà du cake interne se trouve la zone envahie par les filtrats de la
boue et du ciment, qui vont modifier l`environnement naturel du milieu poreux. On peut ainsi
observer : Changement de mouillabilité ; Formation d`émulsions ; Gonflement et /ou délitage des
argiles ; Précipitations diverses (minérales et parfois organiques) en cas d`incompatibilité d’un
filtrat avec les fluides en place.
a. Phase de forage :
▪ Broyage de la roche réservoir
L’endommagement par la boue peut être causé soit par un effet physique où les particules
solides de la boue entraîner par le filtrat vont causer l’obturation des pores et une réduction de la
4
perméabilité ; soit par un effet chimique qui se traduit par des émulsions entre les fluides de forage
et ceux du gisement ce qui cause une baisse notable de productivité.
▪ Cimentation du casing
b. Phase de complétion :
Les principales sources liées à l’endommagement sont :
▪ La perforation
▪ Le fluide de complétion
Tout comme les fluides de forage, les fluides de complétion peuvent causer
l’envahissement de la formation par les solides qu’ils contiennent mais aussi des émulsions.
c. Phase d’exploitation.
▪ Dépôts organiques
Ce sont des précipités lourds d’hydrocarbures tels que les paraffines et les asphaltées, ils
sont généralement rencontrés dans l’ensemble du puits y compris le tubing et les perforations.
Leurs conditions de formation dépendent de : la teneur en éléments lourds dans le puits ;
l’abaissement de pression et de température ; ou du pompage d’un fluide froid par rapport au brut.
5
▪ Dépôts de minéraux
Des dépôts inorganiques créés par la précipitation de minéraux qui sont généralement
associés à des percées d’eau. Parmi ses minéraux on peut citer : les carbonates de calcium
(CaCO3) ; les sulfates (sulfate de baryum Hydrate, BaSO4-H2O), le chlorure de sodium (NaCl) ;
les produits de corrosion du fer (FeS (Sulfure de Fer), Fe2O3 (Oxyde de Fer), FeCO3 (Carbonate
de Fer)). Leurs conditions de formation dépendent : de la baisse de la pression du puits, du
changement de température ; de la composition de l’eau et du changement de la salinité.
d. Stimulation.
Dans le cas d’une acidification, l’endommagement est causé par les réactions secondaires
de l’acide choisi et ses additifs suite au mauvais choix de ceux-ci ou leur évacuation incomplète
ou retardée.
b. Essais de puits
Les essais de puits avec de bonnes remontées de pression sont un moyen privilégié de
renseignements pour apprécier si une diminution de la production des réservoirs existe. On sait
6
toutefois que le skin total « S » englobe des facteurs parasites (pseudo skins) qu’il faut retrancher
pour s’avoir si un réel colmatage existe. Les essais de puits fournissent aussi d’autres
renseignements dont la connaissance est primordiale : évolution de la pression statique de couche,
perméabilité vierge en condition de fond qui peut différer notablement des mesures faites en
surface, index de productivité et rendement de l’écoulement.
7
Figure I.1 : Présentation de la chute de pression due à l’endommagement [3]
b. Origine du skin
Le skin a plusieurs origines dont les plus importantes sont dus : [8]
✓ Aux opérations de forage : boue utilisée, invasion normale de la roche réservoir par
les fluides de forage qui la colmatent, éventuellement fluides de complétion
inadaptés.
✓ À la complétion sélectionnée (casing cimenté avec perforations ou trou ouvert).
✓ À une consolidation additionnelle de la liaison couche trou.
✓ À un colmatage de la liaison couche trou au cours de la vie du puits (arrivées
naturelles d’argiles, sables, dépôts..., ou mauvaise conduite du puits).
9
Cette formule est utilisable lorsque la pression du réservoir est supérieure à la pression de bulle de
l'effluent dans les conditions de fond. En fait, l’indice de productivité réel (IP) peut être comparé
à l’indice de productivité théorique (IPth) d’un puits vertical au niveau de la couche qui aurait été
foré de manière idéale en conservant intact la liaison couche-trou.
𝐻𝐾
𝐼𝑃𝑡ℎ = 𝛼 ,
𝑅 (5)
𝜇 𝑙𝑛 𝑎
10
Remarque :
Un skin de 7 à 8 correspond donc à une capacité de débit diminuée de moitié tandis qu’un
skin de 14 à 16 correspond donc à une capacité de débit diminuée des deux tiers. Inversement, un
skin de -3,5 à -4 (suite à une stimulation par exemple) correspond à une capacité de débit multipliée
par deux.
11
Un test de remonté de pression ne présente pas l´inconvénient de la difficulté de maintenir
un débit constant car le deuxième débit est nul. L´inconvénient majeure de ce type de test concerne
l´aspect économique, car la fermeture d´un puits induit une diminution de la production donc un
manque à gagner, surtout lorsque le débit du puits est important et le test nécessite de longe période
de fermeture [7].
a. Traitement profond
Ces traitements s’appliquent à des formations peu perméables où il s’agit d’augmenter la
productivité naturelle et non de la restaurer. Le traitement consiste à prolonger considérablement
le rayon de puits en réalisant un drain plus perméable dans la formation elle-même. On distingue
➢ La fracturation hydraulique
Elle consiste à l’injection d’un fluide de traitement à une pression supérieure à la pression
de fracturation de la formation, grâce auquel on crée des cassures ou fissures dans la formation,
ouvrant ainsi des canaux à très forte perméabilité.
12
➢ La fracturation à l’acide
Le fluide de fracturation est un acide injecté à grande pression, ce qui va créer une fracture.
L’acide dissout de façon non uniforme les faces de fracture créant ainsi des golfs de dissolution ;
ce qui augmentera la porosité et par conséquent la perméabilité.
b. Traitement de matrice
Le traitement matriciel consiste à injecter des fluide (acide, solvant, eau traitée, etc.), selon
qu’elle vise à restituer à la roche ses caractéristiques initiales ou à les améliorer. En fait, ce procédé
s’applique principalement au cas où il s’agit de restaurer la perméabilité aux abords de puits suite
à un colmatage durant le forage, la complétion ou pendant l’exploitation. La réussite d’un
traitement matriciel, dépend de plusieurs facteurs à savoir : [3]
Le preflush
Le Preflush est utilisé dans tous les traitements. Le principal fluide utilisé comme
preflush dans l’acidification des formations gréseuses par Mud Acide, est l’HCL. Il est pompé
dans la formation pour le conditionnement de la formation. Le preflush a pour rôles : il dissout les
minéraux carbonatés dans la formation pour prévenir leur réaction avec l’acide fluorhydrique (HF)
et minimiser la consommation d’HF et la précipitation du CaF2 ; il isole et déplace l’eau de
formation loin des abords du puits pour éviter le contact entre le HF et l’eau riche en 𝐾 + , 𝑁𝑎+ et
𝐶𝑎2+ pour prévenir les endommagements dus aux fluosilicates de sodium ou de potassium.
Le traitement principal
Le Mud Acide est utilisé comme traitement principal. Il est constitué d’un mélange d’HF
à 6.5% et d’acide HCL à 1.5% avec des inhibiteurs et tous les autres additifs spéciaux requis pour
traiter la formation. L’acide fluorhydrique réagit avec les argiles, le filtrat de ciment et la boue de
forage pour améliorer la perméabilité aux abords du puits. D’autres types de fluides et de
concentrations d’acide sont utilisés en fonction des conditions des puits et de la nature des
endommagements. La plupart des fluides de traitement sont calculés à la base de (1 ou 1.5) mètre
de rayon de pénétration.
L’overflush
L’Overflush est injecté après le traitement principal dans toutes les opérations d’acidification. Il
peut être le HCL ou un hydrocarbure léger, tel que l’essence ou le gasoil. Il est utilisé pour déplacer
les potentiels endommageant, loin des abords du puits. Un rayon de pénétration de 4ft est
d’habitude suffisant.
Des additifs nécessaires sont ajoutés au volume d’acide pour : faciliter le dégorgement de
l’acide usé et les produits de réaction ; restaurer la mouillabilité de la roche à l’eau de la formation ;
éviter la formation des émulsions stables.
15
c. le dégorgement
Le dégorgement du puits devra être effectué impérativement, le plus vite possible après
le traitement ; afin d’éviter de :
Les produits des réactions chimiques, en solution, ne sont pas stables. Selon la
concentration de l’acide (pH), se transforment en d’autres produits qui se précipiteraient et
boucheraient les pores de la matrice s’ils ne sont pas immédiatement dégorgés.
e. Diversion du traitement
Lorsque l’acide est injecté dans une formation, il va pénétrer dans les pores les plus
perméables, c’est-à-dire finalement ceux qui ont le moins besoin d’être stimulés. Pour éviter ce
problème, on utilise des agents de diversion, qui ont pour but de colmater temporairement les pores
ou perforations les plus ouvertes ou perméables et forcer le fluide de traitement vers les zones
moins perméables ou plus colmatées. La diversion consiste à traiter successivement les bancs
colmatés en les isolant l’un de l’autre.
Peuvent être injectés profondément dans la matrice (ou comme des retardateurs) à cause
de ses faibles vitesses de réaction, On utilise généralement :
L’acide Acétique est souvent utilisé à une concentration de 100% comme il peut être ajouté
à d’autre acide. Il est surtout utilisé pour sa faible vitesse de réaction et sa stabilité à haute
température. L’équation de sa réaction avec les carbonates s’écrit :
16
2 CH3COOH + CaCO3 → Ca ( CH3COO)2 + H2O + CO2
C’est un acide qui est plus fort que l’acide acétique et plus faible que l’acide chlorhydrique.
La corrosion du métal due à l’acide formique est plus uniforme que celle produite par l’HCL. Il
existe des inhibiteurs qui permettent son utilisation sans causés la corrosion. La réaction avec les
carbonates s’écrit :
HCOOH + CaCO3 → Ca(HCOO)3 + H2O + CO2
Le MSR est une solution acide, soit HCL, soit Mud Acid, et un agent tensioactif, cette
combinaison donne à la solution une propriété de dispersion et de suspension des fines libérées par
l’action de l’acide. Le MSR et surtout utilisé pour les formations colmatées par des particules
solides (ciment, boue...).
SandStone 2000
C’est un acide utilisé par la compagnie de service Halliburton, destiné pour les roches
gréseuses, sa formulation est de HCL 9% et HF 1%.
g. les additifs
Leur emploi correspond à un double objectif : améliorer l’efficacité proprement dite de la
stimulation ; diminuer les effets secondaires néfastes. D’une manière générale, les solutions acides
ne sont pas utilisées sans additifs, ne serait-ce qu’en raison de leur agressivité vis-à-vis des
17
équipements du puits et de pompage. Le choix des additifs résulte en principe d’essais de
laboratoire et de la considération d’éléments de l’opération. [11]
On distinguera :
Ils sont destinés à assurer la protection des équipements de fond et de surface. Leur
efficacité, limitée dans le temps, est fonction de la température, de la nature et de la
concentration de l’acide, du type d’acier ; ils agissent généralement par adsorption à la surface
du métal.
Ils agissent en consolidant les particules argileuses empêchant ainsi leur migration.
Ils sont utilisés pour former des mousses, qu’on utilise comme un moyen de transport et de
suspension des sédiments à partir du fond vers la surface, surtout pour les puits à faible pression.
Ils sont appelés également colmatant temporaires. Ils sont utilisés pour assurer une
sélectivité lors des traitements, et la couverture de toute la formation par l’acide. Deux classes de
produits sont disponibles sur le marché :
• Les billes : agissent, dans les puits tubés, par obstruction des perforations.
18
• Les colmatant temporaires : sont des solides, dispersés dans les fluides
d’injection, qui sont en principe élimines en fin de traitement.
Les désémulsifiants et antisludges
Les additifs utilisés pour éviter ces phénomènes de sludges et d’émulsions sont : les
mélanges de tensioactifs anioniques et non ioniques (alkylphénols) ; les solvants du type
aromatique.
Les caractéristiques du réservoir sont très importantes pour l’élaboration d’un traitement de
stimulation ainsi que la bonne formulation d’acide, on peut citer :
Vogel
model
20
II.2 METHODE
Dans cette partie, l'étude a été faite sur 01 puits du champ de Rio Del Rey de la plateforme
ACF1, à savoir : A1. La stimulation par acidification de ce puits a été faite en octobre 2017 ;
l’injection de gaz a été faite sans succès ce qui a conduit à opter pour l’acidification. Pour ce puits,
la démarche utiliser sera consigné dans l’organigramme suivant :
Etude de
Essais de puits
l endommagement
Calcul du Skin et de la
perméabilité
Acidification Prise de décisions
Calcul du Va et la
Pmax d injection
• Equipements
• Procédures de traitement
• Programme de pompage
Etude de la
performance du
puits (Logiciel Exécution de l opération
Prosper) après le d acidification
traitement par
acidification Succès
21
2.1 Présentation du champ de RIO DEL REY.
Le bassin du Rio-Del-Rey, est l’un des bassins de la marge passive Ouest Africaine, représentant
l’extension Sud-Est du Delta du Niger. Notre réservoir (S4.5) est un réservoir saturé qui se trouve
à l’Est du champ de Rio Del Rey, à une profondeur de 1,4 Km, de porosité moyenne 0,31 une
perméabilité moyenne de 105mD.
Figure II.10 : Carte réservoir Rio Del Rey EST [Thomas GUERIN]
22
La matière organique présente une origine marine plus franche. La maturité des roches-mères
est atteinte à partir de 3000 mètres de profondeur et les principaux réservoirs découverts se situent
entre 1000 et 2000 mètres de profondeur.
23
Figure II.12: coupe géologique du bassin du Rio Del Rey [lithothèque Cameroun]
24
2.1.2. Historique du gisement.
La Structure du rio Del Rey, a été mise en évidence grâce aux résultats combinés de la
gravimétrie et de la sismique réflexion et réfraction. Les premières découvertes commerciales sont
réalisées dans le bassin du Rio Del Rey en 1972 ; mais ce n’est qu’en 1977 que le pays acquiert le
statut de producteur de pétrole, suite à la mise en production du champ Kolé. La production atteint
le niveau record de 186.000 barils/jour en 1985. Le rio Del Rey fournit près de 9/10ème de la
production nationale de pétrole brute à partir de 55 champs, subdivisé en deux parties (côté Ouest
et coté Est)
Paramètres A1
Profondeur (m/mer) 1343
Haute utile (m) 18
Porosité (%) 0.31
Perméabilité (Md) 110
Pression du réservoir (psi) 2000
IP (m3/jr/bar) 1,5
Problèmes Solutions
La diminution de la pression du La mise en service de l’injection d’eau
gisement qui est un phénomène pour le maintien de la pression de
naturel pour les gisements gisement ;
Formation des émulsions stable Ajouts des additifs (produits chimique) ;
et température ;
Les venues d’eau ; Les venues des Les déviations (Side Track) pour éviter
sables ; de produire les bancs envahis par l’eau ;
25
Colmatage des abords des puits par la Les opérations d’acidification pour la
boue utilisée durant le forage stimulation de réservoir
Le bouchage des perforations par la Le dessalage au fond en continu pour
décantation des particules solides les puits fortement salés
entraînées par le fluide produit. Le travail au câble pour lutter contre les
dépôts.
2.2 Méthode d’acidification du puits A1 de la plateforme ACF1 (champ du Rio Del Rey).
A1 est un puit vertical qui produit de l’huile et a été foré en avril 1983 dans la zone RDR
(Rio del Rey Est), Complété par 3 ½ » L-80 9.2 ppf Vam Inox Tubing de production jusqu’à 1439
m, et 5” Casing jusqu’à 1026.10m. La fiche technique de ce puits (voir l’annexe)
Une stimulation a été effectuée en 1997 pour augmenter la productivité. Une augmentation
de la production de pétrole a ainsi été observer. Due à la baisse du débit de production observer,
l’injection de gaz a été faite dans un premier temps sans succès ; ensuite une opération de build-
up (BU) test a été effectué afin étudie l’écoulement des fluides. Pendant ce BU, le puits est fermé,
par conséquent il ne produit pas pendant cette période.
26
Données puits :
Tableau II.3 : Données puits
Données du puits Unité Valeurs
Débit moyen (q) m3/j 202.25
Facteur volumétrique de fond (𝛽) bbl/STB 1,3
Viscosité de l’huile (µ) cp 0,345
Hauteur utile (Hu) ft 59,06
Porosité (Ø) / 0,31
Compressibilité totale (Ct) (psi)-1 4.10—6
Rayon du puits (rw) ft 0,125
Pour un essai de Build-up, cette méthode d’interprétation se base sur les notions suivantes
𝑡𝑝 : temps de production où 𝑡𝑝 = 𝑁𝑝 ⁄𝑄𝑠𝑡 (𝑁𝑝 : cumule de production, : 𝑄𝑠𝑡 dernier débit stabilisé),
∆𝑡 : temps de test de build-up.
Afin d’utiliser la méthode de Horner, on doit tout d’abord tracer un graphe à l’échelle semi-
logarithmique qui exprime la variation de la pression de fond en fonction de (∆𝑡 + 𝑡𝑝 )⁄∆𝑡.
Ensuite, on calcul les différents paramètres tels que : la pente, la perméabilité et le skin. [6]
∆t Pression Log((∆t+t)/∆t))
0 3130
0,5 3299 2,29
0,66 3329 2,17
1 3357 1,19
1,5 3374 1,83
2 3381 1,7
2,5 3384 1,6
3 3385 1,52
27
4 3386 1,4
6 3387 1,24
8 3388 1,12
10 3389 1,03
12 3390 0,9
3400 Pente
3380
3360
pression(psi)
3340
3320
3300
3280
3260
3240
2,29 2,17 1,19 1,83 1,7 1,6 1,52 1,4 1,24 1,12 1,03 0,9
Log((∆t+t)/∆t))
• Calcul de la pente
A partir de la courbe de Horner, on choisit la partie linéaire pour calculer la pente m qui
est donné par la formule suivante :
𝑄𝜇𝐵0
𝑚 = 21,5 × (𝑈𝑛𝑖𝑡é 𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒) , (7)
𝐾ℎ
𝑄𝜇𝐵0 (8)
𝑚 = 162,6 × (𝑈𝑛𝑖𝑡é 𝑈. 𝑆) ,
𝐾ℎ
• Calcul de la perméabilité
28
𝑄𝜇𝐵0
𝐾 = 21,5 × (𝑈𝑛𝑖𝑡é 𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒),
𝑚ℎ (9)
𝑄𝜇𝐵0
𝐾 = 162,6 × (𝑈𝑛𝑖𝑡é 𝑈. 𝑆), (10)
𝑚ℎ
Calcul de la conductivité kh
𝑄𝜇𝐵0
𝐾ℎ = 162,6 × , (11)
𝑚
• Skin
A partir de la courbe de Horner, on cherche la pression qui correspond à(∆𝑡 = 1ℎ), puis
on calcul la valeur de skin par la formule suivante :
𝑃1ℎ − 𝑃𝑤𝑓 𝑘
𝑆 = 1,15 [ − 𝑙𝑜𝑔 + 3,10] (𝑈𝑛𝑖𝑡é 𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒) , (13)
𝑚 ∅𝜇𝑐𝑡 𝑟𝑤2
Le volume d’acide injecté est déterminé par la méthode géométrique. C’est une méthode
plus ancienne. Elle est basée sur le calcul du volume du cylindre endommagé autour du puits, ce
dernier est estimé par :
29
𝑉𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒 = 𝑉𝐶𝑦𝑙𝑖𝑛𝑑𝑟𝑒 = 𝜋(𝑅𝑒2 − 𝑟𝑤2 ) ∙ 𝐻𝑢 ∅𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 , (15)
où 𝑽𝒂𝒄𝒊𝒅𝒆 : volume d’acide utilisé pour le traitement principal en (m3), Re : rayon
d’endommagement en(m) (déterminé par les essais de puits), Hu : hauteur utile du réservoir en
(m), rw : rayon du puits en (m), ∅𝒖𝒕𝒊𝒍𝒆 : la porosité utile du réservoir (%).
Il s’agit de la pression d’injection que nous devons appliquer en surface pour que l’acide
puisse arriver jusqu’à l’endroit de l’endommagement et traiter la matrice. La pression limite
(maximale) de traitement doit être la plus faible des deux pressions suivantes : La pression de
fracturation et la pression limitée des équipements.
La pression de traitement en surface
𝑃𝑇 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 = (𝑃𝑇𝑓𝑜𝑛𝑑 − 𝑃ℎ𝑦𝑑 ) + ∆𝑃𝑡𝑏𝑔 , (16)
où 𝑃𝑇𝑓𝑜𝑛𝑑 : la pression de traitement au fond du puits (psi), 𝑃ℎ𝑦𝑑 : la pression hydrostatique (psi),
𝑃𝑡𝑏𝑔 : les pertes de charge dans le tubing (psi).
La pression de traitement au fond du puits
𝑃𝑇𝑓𝑜𝑛𝑑 = 𝑃𝑓𝑟𝑎𝑐 − ∆𝑃𝑠é𝑐𝑢𝑟𝑖𝑡é , (17)
avec
𝑃𝑓𝑟𝑎𝑐 = 𝑔𝑓 × 𝐻𝑚𝑖.𝑝𝑒𝑟𝑓𝑜𝑠 , (18)
∆𝑃𝑠é𝑐𝑢𝑟𝑖𝑡é : la marge de sécurité de pression est comprise entre 200 et 500psi, gf : le gradient de
fracturation en psi/ft (gf =0,7 psi/ft).
La pression hydrostatique
𝑑
𝑃ℎ𝑦𝑑 = 𝐻𝑚𝑖.𝑝𝑒𝑟𝑓𝑜𝑠 × 10 , (19)
avec d : la densité du mud-acide.
30
2.2.2 Traitement matricielle du puits A1.
Le programme de traitement matricielle par acidification a été réalisé par Halliburton,
toutes les opérations effectuées dans le respect de la procédure SIMOPS et conformément aux
règles de sécurité PERENCO. L’opération a été exécutée par Coiled Tubing sans incident.
a. Equipements.
Voici les équipements qui seront utilisés pour l'opération de pompage :
Les équipements et les produits chimiques qui seront nécessaires pour la neutralisation de
l'acide pendant le pickle flowback :
• 03 pompes.
• Inhibiteur de corrosion CR 486.
• AD 18 anti-tassement.
• Solution d'alcalin à 10 %.
b. Procédures de traitement
Procédure de mélange des fluides
Mesure de sécurité :
▪ Organiser une réunion de sécurité pour couvrir tous les aspects de sécurité et
opérationnels du mélange.
▪ Sécuriser la zone de mélange et restreindre l'accès du personnel.
▪ Installer des tuyaux d'incendie pour pouvoir pulvériser de l'eau en cas de fuite.
▪ Installer un extincteur vert et/ou une douche de sécurité avec lave-yeux.
▪ S'assurer que le personnel porte un EPI entirement acide (gants en caoutchouc,
combinaison acide et masque acide).
▪ S'assurer que les réservoirs et les conduites sont propres.
31
▪ Toutes les lignes basse pression et lignes de transfert doivent être testées avec de
l'eau avant le mélange.
Procédure de mélange de 23,8 m3 de conditionneur Clayfix 5(est utilisé pour l'échange
d'ions et le déplacement des fluides de formation loin du puits de forage pour éviter
l'incompatibilité avec les fluides acides).
▪ Transférer 60bbls d'eau dans le réservoir de 10m3 .
▪ Ajouter 21 sacs de NH4Cl en roulant vigoureusement pendant 10 minutes.
▪ Ajoutez 5 gallons de Pen-88 M/HT aux réservoirs et roulez pendant 15 minutes.
▪ Effectuez l'AQ/CQ sur le mélange.
Procédure de mélange de 1,5 m3 de PAD 9:1 10% pour pickle (Le Paragon Acid
Dispersion (PAD) est un mélange contenant du Paragon (un solvant aromatique),acide et
tensioactif (dispersant). Le solvant du PAD dissout les résidus organiques tandis que
l'acide élimine les carbonates/les tartres. La combinaison de solvant et d'acide n'aide pas
seulement à éliminer les écailles solubles mais aussi briser les émulsions, diluer les
résidus d'huile lourde et de cire pour nettoyer les abords du puits de forage et améliorer
l'efficacité de l'acide)
▪ Transférez 1,5 barils de Paragon dans le réservoir.
▪ Ajouter 4,2 gallons de WS-36.
▪ Faites circuler le réservoir pendant 10 minutes.
▪ Ajouter 1m3 d'eau dans le réservoir.
▪ Ajouter lentement 1,3 canette de HAI-GE.
▪ Ajouter 8,4 gallons de Fe-1A.
▪ Ajouter 0,5 sac de Fe-2 pré-dilué dans un seau.
▪ Transférer 2 fûts d'acide HCl dans le réservoir.
▪ Faire rouler le réservoir pendant 15 minutes.
▪ Contrôler la qualité de la solution.
Procédure de mélange de 8,2 m3 de N-Ver-Sperse-O (est nécessaire pour éliminer
tous les dépôts huileux de la formation, tels que pétrole lourd, paraffine et asphaltènes).
▪ Transférez 32 tambours de parangon dans le réservoir de 60 m3.
▪ Ajouter 11 gallons de Hyflo IV et rouler pendant 5 minutes.
▪ Ajouter 2 fûts de Musol en roulant le mélange.
32
▪ Ajouter 22gals de Targon II et continuer à rouler le mélange pendant 5 minutes.
▪ Enfin, remplissez le réservoir de 60 m3 avec 8 barils de diesel et faites rouler le
réservoir pendant 15 minutes.
▪ Effectuez l'AQ/CQ sur le mélange.
Procédure de mélange de 7,7 m3 de Water web (utilisé comme traitement principal),
c’est un fluide à base d'eau modificateur de perméabilité relative.
▪ Remplir le réservoir d'eau et le nettoyer plusieurs fois.
▪ Videz l'eau et soyez prêt à mélanger le liquide.
▪ Transférer 2,5/1,4 m3 d'eau pour une pénétration radiale de 10 pieds/7 pieds
respectivement.
▪ Installez la ligne de recirculation à l'intérieur de l'eau.
▪ Contrôler le pH.
▪ Ajuster le pH avec K-34 pour qu'il soit à 7 pendant la circulation (uniquement si le
pH doit être ajusté).
▪ Ajoutez 25/14 tambours pour une pénétration radiale de 10 pieds/7 pieds,
respectivement des tambours de HPT-1 lentement.
▪ Faire circuler le réservoir.
▪ Ajuster le pH avec Fe-2 à 5,5 pendant la circulation.
▪ Contrôler la qualité de la solution.
Procédure d'opération
33
▪ Annonce générale sur la plate-forme avant le démarrage du pompage.
Traitement
1. Installez les équipements et les lignes sur la plate-forme. Assurez-vous que les
équipements pour la neutralisation des acides en surface sont déjà installés (par
l'équipe de production).
2. Fermez le puits et la vanne gaslift puis vérifiez le branchement des lignes HP sur le
puits adaptateur de tête 3-1/8 5K x 2 pouces WECO 1502. Alignez la conduite
d'écoulement du puits sur le séparateur test.
3. Installer le bouchon sur la vanne maîtresse automatique (en principe on doit
s'assurer que la vanne automatique ne peut être fermé par mégarde).
4. Amorcez l'équipement de pompage.
5. Pompe de test de fonctionnement à la mer.
6. Calibrer le débitmètre et l'encodeur de la pompe.
7. Réinitialiser les capteurs de pression, la vanne à distance de pression et vérifier le
système d'acquisition de données.
8. Tester la pression des lignes de traitement Halliburton à 4 500 psi/10 min sur la
vanne LoTorc.
9. Test de pression à 3000 psi / 10 min sur la vanne à écouvillon pour tester sa
connexion à bride.
10. Alignez les vannes pour pomper la tubulure.
11. Effectuer le test d'injectivité (Volume/débit) indiqué dans le programme de
pompage : 20 bbl de Clayfix5 de 0,5 à 4 bpm.
12. Mélanger le pickle (nettoyage).
13. Pompage du Pickle (Volume/débit) indiqué dans le calendrier de pompage : 10 bbl
de PAD 9 :1 10% à 2 bpm.
14. Déplacement (Volume/débit) : 28 barils de Clayfix5 à 2 bpm jusqu'au sommet des
perforations. Le but du pickle est de nettoyer les parois du tubing, on ne le fait pas
pénétrer dans les perforations.
15. Redémarrez le puits immédiatement pour lui permettre de refluer (s’assurer que
l'acide est neutralisé en surface : production).
34
16. Effectuer un deuxième test d’injectivité (Volume/débit) indiqué dans le calendrier
de pompage : 20 bbl de Clayfix5 de 0,5 à 4 bpm.
17. Mélanger le traitement principal.
18. Pomper le traitement principal suivant le programme de pompage (Volume/débit)
indiqué dans le programme de pompage : différents fluides au taux matriciel, c’est
–à-dire qu’il ne faut pas dépasser la pression maximale admissible en tête de puits
pour éviter de « fracquer » le réservoir.
19. A la fin du pompage, fermer les vannes de tête de puits.
20. Purger la pression jusqu'à la mer et rincer la conduite.
21. Installez la ligne HP et l'adaptateur de tête de puits pour remettre l'arbre à chapeau
en place.
22. Redémarrez bien (assurez-vous que l'acide est neutralisé en surface : production).
c. Programme de pompage
Tableau II.5: Programme de pompage (A1)
3 Déplacement Clayfix5 2 26 56
Arrêter pendant 30 minutes pour que l'acide s'imprègne puis purger.
1 Test d’injection Clayfix5 0.5,1,2,3,4 20 20
post acide
Le volume total d'acide nécessaire pour les puits A1 est de 427 bbl. La pression d'injection
maximale nécessaire est de 1168psi pour le puits A1. Les opérations se sont déroulées sans
encombre dans le respect des règles de sécurité.
35
CHAPITRE III. RESULTATS ET DISCUSSION.
Dans ce chapitre, après avoir trouvé les valeurs des paramètres primordiaux tels que le
facteur d’endommagement et la perméabilité, nous présentons les résultats issus du traitement par
acidification de la formation et du puits. Les paramètres avant et après du puits est examiner en
passant par l’étude de la performance dudit puits afin de mieux évaluer les effets du traitement par
acidification.
36
3378 − 3130 20,70
𝑆 = 1,15 [ − 𝑙𝑜𝑔 + 3,23] ,
12,06 0,31 × 0,345 × 4 × 10−6 × 0,1252
S= 16,44
La perte de charge due au skin est donnée par : d’après l’équation (14)
∆𝑃𝑠 = 0,87 × 16.44 × 12,06
∆𝑃𝑠 = 172,57𝑝𝑠𝑖
La valeur de skin trouvé est 16,44 ce que signifier que le puits est endommagé donc c’est
un bon candidat de stimulation.
Le volume d’acide injecté est déterminé par la méthode géométrique, Elle est basée sur
le calcul du volume du cylindre endommagé autour du puits, ce dernier est estimé par :
Données : 𝑅𝑒 = 1,93 𝑚, 𝐻𝑢 = 18 𝑚, 𝑟𝑤 = 0,038 𝑚, ∅ = 0,31.
Il s’agit de la pression d’injection que nous devons appliquer en surface pour que
l’acide puisse arriver jusqu’à l’endroit de l’endommagement et traiter la matrice.
La pression d’injection maximale en surface est calculée d’après l’équation (16) :
La pression de traitement au fond du puits 𝑷𝒇𝒐𝒏𝒅 est calculée d’après l’équation (17) :
37
𝑷𝒇𝒐𝒏𝒅 = 𝟑𝟏𝟑𝟎 𝒑𝒔𝒊
Donc la pression maximale d’injection est :
𝑷𝒊𝒏𝒋 𝒔𝒖𝒓𝒇𝒂𝒄𝒆 = 𝟑𝟏𝟑𝟎 –1962= 1168 Psi
La pression maximale d'injection en surface est : 1168 Psi.
La courbe II.16 qui représente la courbe de remonté de pression, nous a permis de calculer
les paramètres primordiaux pour notre travail tels que la perméabilité et le skin. Le volume d’acide
et la pression d’injection maximale a été donc calculés par la suite, afin d’avoir la marge de volume
à injecté et surtout de calculer la pression qu’on ne doit dépasser pour éviter de fracturer la roche ;
car l’acidification est une opération où l’injection se fait à une pression en dessous de la pression
de fracturation de la formation (roche). Les paramètres calculer sont consignés dans le tableau
suivant :
Tableau III.6 : Différents paramètres calculer
Paramètres Unité Valeurs
Perméabilité mD 20,70
Conductivité mD/ft 1222,99
Skin / 16,44
Volume d’acide injecté m3 68
Pression d’injection maximale psi 1168
Afin d'examiner les résultats de stimulation, des tests de jaugeage sont effectués et à base de ces
résultats on peut dire si la stimulation a été un apport pour le puits ou pas.
38
Tableau III.7: résultats de test de jaugeage (A1)
En premier lieu, il sera question de ressortir l’IPR (Inflow Performance Relationship) qui
correspond à la capacité d’un puits d’évacuer un fluide du réservoir jusqu'au fond du puits. La
courbe ci-dessous tracer par le logiciel Prosper, indique que l’indice de productivité n’est pas
constant ceci correspond à un écoulement diphasique (huile et eau) et débit absolu du puit ouvert
est égale à 3567.6 m3/j.
Les carrés correspondent aux points de test en question et on observe que la courbe de
l’IPR passe par un des points de test, ce qui implique que le modèle de Vogel utiliser pour tracer
la courbe, match avec au moins un point de test ; et on remarque enfin que l’indice de productivité
est de 16.90 stb/jr/bar, soit 2.6 m3/jr/bar
39
Figure III.16 : Courbe IPR du puits A1
Pendant que l’IPR permet de pousser les fluides du réservoir vers le fond du puits, le VLP
(Vertical lift Performance) lui permet de ramener les fluides vers la surface. Et donc l’intersection
entre la courbe de IPR et du VLP ; comme on peut observer sur la courbe ci-dessous correspond
au point de fonctionnement du puits. Dans le cas du puits A1 il est atteint à un débit de 𝑄𝑙𝑖𝑞 = 1585
bbl/jr et a une pression 𝑃𝑤𝑓 =865 Psi.
40
Figure III.17 : Courbe de performance du puits A1 après la stimulation
41
La valeur d’un bon skin est normalement négative, dans notre cas elle est positive après le
traitement ; mais on observe tout de même une réduction considérable du skin car il se rapproche
de 0, ce qui implique un gain de débit et donc de production.
42
➢ Interprétation des courbes
On observe sur la figure III.18 un pic de pression pendant le traitement, ce qui explique la
monté de pression pendant les tests de BU. Le débit de l’huile chute complètement jusqu’à
atteindre la valeur nulle car pendant la période de BU, le puits est fermé. Apres étude de
l’endommagement du puits ; un traitement à l’acide a été effectué ce qui a permis de faire remonter
la pression (où on observe le pic en novembre 2017) qui évolue de façon croissante avec le débit
d’huile. Cette monter de pression et de débit permet puits d’augmenter son débit moyen.
On observe aussi un très grand pic de débit d’huile en juillet 2017 ; il s’explique par le fait
que la récolte de donnés n’est jamais parfaite, donc certaines valeurs peuvent s’avérer inexplicable,
surtout quand la valeur s’éloigne tellement des valeur voisine sans réelle explication ou
changement dans le puits.
14,00 1200,00
12,00
1000,00
10,00
800,00
Débit de l'huile
8,00
Pression
600,00
6,00
400,00
4,00
200,00
2,00
- -
20/10/2016 20/10/2017 20/10/2018 20/10/2019 20/10/2020
Date
43
La courbe des débits de liquide (figure III.19) est ici élevée due aux faites que le puits
produisait énormément d’eau ; malgré la réduction de la production d’eau, le puits continue à
produire de l’eau après une période de nettoyage du puits pour éliminer au maximum les résidus
d’acide dans la formation et dans le puits pour limiter les dommages que l’acide peut causer sur
les équipements, la formation ou le puits même. Et il sera important de procédés a une séparation
en surface afin que l’acide ne se mélange à l’huile produits.
14,00 6000,00
12,00
5000,00
10,00
4000,00
Débit de liquide
8,00
Pression
3000,00
6,00
2000,00
4,00
1000,00
2,00
- 0,00
20/10/2016 20/10/2017 20/10/2018 20/10/2019 20/10/2020
Date
Avant l’opération d’acidification, une phase d’injection de gaz a été effectuée mais sans
succès car comme on peut le constater sur la courbe le débit de l’huile (figure III.20) continue de
baisée. Raison pour laquelle une opération d’acidification a été effectué par la suite ; c’est pourquoi
on constate que le volume de gaz augmente brusquement après le traitement à l’acide puis rechute
et on observe à partir du 28/11/2017 que le débit de l’huile commence a remonté tandis que le gaz
a considérablement diminue. Par le puits recommence à produire avec un rendement
économiquement bon.
44
1200,00 6000,00
1000,00 5000,00
800,00 4000,00
Débit de l'huile
400,00 2000,00
200,00 1000,00
- -
20/10/2016 20/10/2017 20/10/2018 20/10/2019 20/10/2020
Date
6000,00 6000,00
5000,00 5000,00
4000,00 4000,00
Débit de liquide
2000,00 2000,00
1000,00 1000,00
- 0,00
20/10/2016 20/10/2017 20/10/2018 20/10/2019 20/10/2020
Date
45
D’après la figure III.22, l’acidification, le puits A1 produit plus d’huile que de gaz. A partir
d’août, où l’injection de gaz a commencé on constate que le débit de l’huile qui était censé
augmenter, continue de diminuer tandis qu’on produit trop de gaz. Raison pour laquelle
l’acidification entre en jeux afin d’éliminer un probable colmatage aux alentours du puits, dans la
formation elle-même. Ce qui permettra de commencer à augmenter progressivement d’octobre
2017 jusqu’en janvier 2018 ; avant de commencer à fluctuer avec un débit moyen de 353.6 bbl/jr.
1200,00 1000,00
900,00
1000,00
800,00
700,00
800,00
Débit de l'huile
600,00
Débit de gaz
600,00 500,00
400,00
400,00
300,00
200,00
200,00
100,00
- 0,00
20/10/2016 20/10/2017 20/10/2018 20/10/2019 20/10/2020
Date
D’après la figure III.23, avant l’opération d’acidification en octobre 2017, une opération
d’injection de gaz a été effectuer ; c’est pourquoi avant cette période la pression au niveau du
casing est très élevée car c’est par le casing qu’on a injecté le gaz. Cette pression rechute jusqu’à
la valeur 0 a parti du moment où, on constate son inefficacité et qu’on lance l’opération de
stimulation par l’injection d’acide. Et de ce fait on produit moins de gaz.
46
1000,00 80,00
900,00
70,00
800,00
60,00
700,00
Pression du casing
50,00
Débit de gaz
600,00
500,00 40,00
400,00
30,00
300,00
20,00
200,00
10,00
100,00
0,00 -
20/10/2016 20/10/2017 20/10/2018 20/10/2019 20/10/2020
Date
D’après la figure III.24, le volume d’eau augmente juste après le traitement ; car l’injection
d’eau est le plus adéquat pour purger et nettoyer le puits, raison pour laquelle on observe ce pic de
pression en octobre 2017 ; ceci étant, il est primordial de tenir en compte sa compatibilité avec les
eaux en place ; On peut aussi ajouter quelque additif dans l’eau injectée, cela en fonction des
objectifs visés (lutter contre la corrosion des équipements de fonds par exemple…).
47
14,00 5000,00
4500,00
12,00
4000,00
10,00 3500,00
Débit de l'eau
3000,00
8,00
Pression
2500,00
6,00
2000,00
4,00 1500,00
1000,00
2,00
500,00
- 0,00
20/10/2016 20/10/2017 20/10/2018 20/10/2019 20/10/2020
Date
D’après la figure III.25, le débit d’eau est plus élevé par rapport au débit de l’huile ; l’eau
assure ici le drainage de l’huile jusqu’en surface ; nous permettant ainsi de produire le maximum
d’huile possible. Par conséquent la formation est mouillée par l’eau et non à l’huile.
1200,00 5000,00
4500,00
1000,00
4000,00
3500,00
Débit de l'huile
800,00
Débit de l'eau
3000,00
600,00 2500,00
2000,00
400,00
1500,00
1000,00
200,00
500,00
- 0,00
20/10/2016 20/10/2017 20/10/2018 20/10/2019 20/10/2020
Date
1200,00 120,00
1000,00 100,00
800,00 80,00
Débit de l'huile
BSW
600,00 60,00
400,00 40,00
200,00 20,00
- -
20/10/2016 20/10/2017 20/10/2018 20/10/2019 20/10/2020
Date
49
14,00 120,00
12,00 100,00
10,00
80,00
Pression
8,00
BSW
60,00
6,00
40,00
4,00
2,00 20,00
- -
20/10/2016 20/10/2017 20/10/2018 20/10/2019 20/10/2020
Date
6000,00 120,00
5000,00 100,00
4000,00 80,00
BSW
GOR
3000,00 60,00
2000,00 40,00
1000,00 20,00
- -
20/10/2016 20/10/2017 20/10/2018 20/10/2019 20/10/2020
Date
50
III.2 Evaluation économique.
III.2.1 Coûts des opérations.
L’opération d’acidification est une opération qui nécessite un capital important, par le fait
qu’on utilise le tube spiralé (coiled tubing) pour placer l'acide dans le puits de production afin que
l’acide atteigne au mieux la zone prédéfinie.
51
Cash-flow 2693894$ 1,5 Milliards de Fcfa
52
CONCLUSION.
Dans ce travail, il était question de déterminer le facteur d’endommagement et la
perméabilité par le test de remonter de pression. Les valeurs trouver (16,44 pour le facteur
d’endommagement et 20,70 pour la perméabilité) nous a conduit à opter pour une opération de
décolmatage par acidification afin de réduire l’endommagement aux abords du puits et restaurer
la perméabilité initiale de la couche. Le succès d’une opération d’acidification de matrices passe
par une meilleure préparation et interprétation de l’ensemble des données (données de test,
échantillonnage, analyse de laboratoire, diagraphies). Le puits A1 à bien réagit à l'acidification et
le traitement matriciel a rapporté un gain de 145.6 bbl/j, soit un gain de 70 % de débit. Le bon gain
réalisé après l’acidification peut être expliqué par le fait que les puits ne présentent que des
problèmes de précipitation de CaCO3 et de production d’excès d’eau. La rentabilité d'une opération
de traitement matriciel est plus bénéfique si le gain est très important et l’amortissement du coût
de l’opération se fait à des petites périodes de temps ; l’amortissement du coût de l’opération dans
le cas du puits A1 se fait en 6 jours.
Cependant, une stimulation électrohydraulique complémentaire peut améliorer
considérablement l'efficacité de l'acidification en augmentant le volume de la roche réservoir que
l'acide peut atteindre. Cela se fait par l’élimination de la matière obstruant les pores, la création de
micro-fractures et l‘amélioration de la porosité due aux effets de dilatation. Le gain de débit sera
donc plus grand en combinant la stimulation électrohydraulique à l’acidification.
53
REFERENCES
• [1] R. COSSE, Editions Technip, "L’exploitation des gisements d’hydrocarbures", IFP1974,
p24.
• [2] R. COSSE, "Le gisement, Techniques d’exploitation pétrolière", Editions Technip, Paris
1988. p1, p135-138.
• [3] Chambre Syndicale de la Recherche et de la production du pétrole et du gaz naturel, comité
des techniciens "Manuel d’acidification des réservoirs". Edition Technip. 1983, p25-36.
• [4] Chambre Syndicale de la Recherche et de la production du pétrole et du gaz naturel, comité
des techniciens "Formulaire du producteur". Edition Technip, IFP. 1970, p297-305.
• [5] G. BOURDAROT, Interprétation des essais de puits, Juin 1990, p125-138.
• [6] R. COSSE, "Cours de production Tome1, Caractéristiques des Roches Réservoirs
(ANALYSE DES CAROTTES)", Editions Technip 1980, p123.
• [7] DENIS PERRIN, "Endommagement de la liaison couche troue", ENSPM Formation
Industrie IFP Training 2006, p97.
• [8] G. BOURDAROT, "Les essais de puits ; méthodes d'interprétation". Editions Technip,
1999, IFP. p141- p144.
• [9] MICHEL J. ECONOMIDES. KENNETH G. NOLTE. "Reservoir stimulation",
Schlumberger educational services, 1989, Houston, chap13, p11.
• [10] MICHEL J. ECONOMIDES. KENNETH G. NOLTE "Reservoir Stimulation", 1989,
chap14, p7.
• [11] MICHEL J. ECONOMIDES. KENNETH G. NOLTE. "Reservoir Stimulation",
Schlumberger Education Services (1987), chap13, p3.
• [12] DOMINIQUE VEILLON, "La liaison couche trou. Editions Technip", 2001, IFP, chap6,
p307.
• [13] "Programmes d’acidification des puits et Rapports journaliers des opérations" Service
techniques puits, ACM .2017
• Wells Stimulation Campaign ACM 013 Program. 2017, M. AVA-ATANGA
54
ANNEXES