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RAPPORT DE STAGE D’OBSERVATION

LABORATOIRE DE CONSTRUCTION-SOLATEST

Effectué par :
GUEDDAOUI MOUSSA
Fait du 12/06/2023 au 30/07/2023

Maitre du stage :
Madame Houria responsable de

Etablissement : ENSA -BP 241 Av. de L'Université, Kénitra 14000

Entreprise : SOLATEST- Quartier Maamora, Rue Abdellah


Chefchaouni, Kénitra

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SOMMAIRE

REMERCIEMENT_________________________________2

INTRODUCTION__________________________________3

Ⅰ.PRÉSENTATION DE SOLA-TEST__________________6
APPROCHE GÉNÉRALE__________________________________________6
HISTORIQUE_________________________________________________6
ACTIVITÉS___________________________________________________6
FICHE SIGNALÉTIQUE__________________________________________7
MOYENS HUMAINS____________________________________________8
ORGANIGRAMME_____________________________________________9

Ⅱ.ESSAIS AU SEIN DE SOLA-TEST_________________12


EQUIVALENT SABLE__________________________________________12
MASSE VOLUMIQUE APPARENTE_________________________________22
MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE__________________________________25
ESSAIS D’AFFAISSEMENT______________________________________28
LIMITES D'ATTERBERG________________________________________34
LOS ANGELS________________________________________________42
MICRO-DEVAL______________________________________________48
GRANULOMÉTRIE____________________________________________55
PROPRETÉ SUPERFICIELLE______________________________________61
COMPRESSION DE BÉTON______________________________________64

Ⅲ.CONCLUSION_________________________________68

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‫ِبۡس ِم ٱلَّلِه ٱلَّر ۡح َٰم ِن ٱلَّر ِح ِمي‬
‫ٱۡق َر ۡأ ِبٱۡس ِم َر ِّبَك ٱَّلِذ ي َخ َلَق ‪َ ١‬خ َلَق‬
‫ٱِإۡل نَٰس َن ِم ۡن َع َلٍق‪ ٢‬ٱۡق َر ۡأ َو َر ُّبَك ٱَأۡلۡك َر ُم‬
‫‪ ٣‬ٱَّلِذ ي َع َّلَم ِبٱۡل َقَلِم ‪َ ٤‬ع َّلَم ٱِإۡل نَٰس َن َم ا َلۡم‬
‫َيۡع َلۡم ‪٥‬‬

‫ُسوَر ُة الَع َلِق‬

‫‪Page 2 sur 74‬‬


Remerciement
En embarquant dans cette incroyable aventure, je ressens un profond
sentiment de gratitude envers le laboratoire de construction Sola-test qui
m'a offert l'opportunité inestimable d'effectuer mon stage. Cette
expérience unique a joué un rôle majeur dans l'enrichissement de mon
développement professionnel, et je tiens à profiter de cette occasion pour
exprimer ma sincère reconnaissance à toute l'équipe pour cette expérience
incroyablement enrichissante.

Tout au long de mon stage, j'ai eu le privilège de bénéficier du soutien


bienveillant et éclairé de mon superviseur, [Nom du superviseur]. Sa
remarquable expertise, sa disponibilité sans faille et son infinie patience ont
été des atouts inestimables dans mon parcours. Grâce à ses conseils avisés
et à sa générosité dans le partage de ses connaissances, j'ai pu acquérir de
nouvelles compétences et accroître ma confiance en moi. Je tiens à
exprimer ma sincère gratitude pour ses précieux conseils.

Je ne peux ignorer la gratitude que j'éprouve à l'égard de l'ensemble du


personnel de Sola-test. Leur convivialité et leur chaleureux esprit d'équipe
ont créé un environnement de travail stimulant et propice à

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l'épanouissement professionnel. Je suis immensément reconnaissant de
leur gentillesse au sein du laboratoire

Introduction
Ce rapport de stage est le fruit d'un mois d'observation au laboratoire
Sola-test, effectué dans le cadre de ma formation en filière génie civil
à l'ENSAK. Cette filière met l'accent sur la conception, la construction
et l'entretien des infrastructures essentielles et ouvrages civils tels que
les bâtiments, les ponts, les ouvrages hydrauliques et les
infrastructures de transport.

Personnellement, ce stage a suscité de grandes attentes de ma part.


Mon désir était de parvenir à une compréhension approfondie du rôle
du laboratoire dans le processus de construction d'un ouvrage de génie
civil. J'étais également enthousiaste à l'idée de découvrir concrètement
le travail accompli au sein du laboratoire et de participer activement
aux essais réalisés afin acquérir des techniques et des compétences
professionnelles spécifiques à mon domaine d'études et de bénéficier
de l'expertise inestimable de mes superviseurs et du personnel du
laboratoire pour enrichir mon apprentissage.

Dans ce rapport, je vais commencer par présenter le laboratoire Sola-


test, où j'ai effectué mon stage. Je décrirai son domaine d'expertise,
son rôle dans le génie civil et les missions qui lui sont confiées.

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Ensuite, j'aborderai les essais effectués à la fois en laboratoire et sur le
terrain. Je détaillerai les différents protocoles utilisés pour ces essais,
mettant en lumière leur importance dans la conception, la construction
et l'entretien des infrastructures. J'évoquerai également mon
implication active dans ces essais, qui m'a permis d'acquérir des
connaissances pratiques et de développer mes compétences
professionnelles.

Enfin, je dresserai un bilan de mon expérience de stage en évaluant la


correspondance entre mes attentes initiales et la réalité du terrain. Je
partagerai les compétences et connaissances acquises au cours de ce
mois, ainsi que les moments marquants de mon stage. Je mentionnerai
également les défis auxquels j'ai pu être confronté et les
enseignements tirés de ces situations.

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Partie Ⅰ
PRESENTATION DE
L’ENTREPRISE
SOLA-TEST

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Ⅰ. Présentation de SOLA-TEST
Approche générale
Le laboratoire SOLA-TEST est un laboratoire de bâtiments
et travaux publics BTP, situé à KENITRA, avec un local
pour le siège social de plus 130m2, a 19, essais situés à 1,
Rue Abdellah chefchaouni – Kenitra, Maroc, s’étalent sur
une superficie de plus 330 m2, soit au total une superficie
de 460 m2

Historique
Crée en 2010, le laboratoire SOLA-TEST est une société à
responsabilité limitée au capital de 1300000 DHS

Activités
Les activités principales du laboratoire comprennent les
suivantes :

 Les études géotechniques


 Le contrôle de qualité
 Les expertises
 La recherche et le développement
 La formation professionnelle
 L’assistance qualité au maitre d’ouvrage

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Ⅰ. Présentation de SOLA-TEST
Fiche signalétique
Adresse du siège social 19, Avenue des FAR, N2

Patente 20884008

Succursale 1, Rue Abdelah chefchaouni

Kenitra
Ville

Patente 20163951

39653
RC de Kenitra

I.C.E 000077572000077

CNSS 8454100

I.F 03305650

0537372953
N de téléphone

E-mail laboraoire.solatest@gmail.com

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Ⅰ. Présentation de SOLA-TES
Moyens humains
La société bénéficie d'une équipe d'encadrement hautement
compétente et polyvalente, possédant des compétences
reconnues pour assurer la gestion globale de tous projets
ayant relation avec le BTP.

Cette équipe est composée de :

 Un directeur général expert, ingénieur de formation


diplômé de l'École Mohamadia d'Ingénieur, avec plus
de 24 ans d'expérience.
 Un chef de laboratoire avec plus de 14 ans
d'expérience dans le domaine des laboratoires.
 Un cadre titulaire d'une licence en génie civil et ayant
plus de 5 ans d'expérience dans les métiers de
laboratoire du BTP et des travaux publics.
 Un cadre responsable du département de gestion,
comptabilité et finance.
 Sept techniciens et dessinateurs compétents.

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Ⅰ. Présentation de SOLA-TEST
Organigramme

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Ⅰ. Présentation de SOLA-TES
Moyens matériels
La politique et la stratégie de la société SOLA-TEST
consistent au développement et à l’investissement d’une
manière soutenue en achat du matériel moderne, le B.E.T
dispose actuellement d’un ensemble de matériel d’essais de
laboratoire très important

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Partie Ⅱ
Essais au sein de
SOLA-TEST

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Ⅱ. ESSAIS
Equivalent sable
Objectif principe
L'objectif de cette étude est de déterminer la
proportion de sable dans l'échantillon étudié en vue
d'évaluer la qualité du sable utilisé dans les travaux de
construction.

Il indique la teneur en éléments fins, d’origine


essentiellement argileuse, végétale ou organique à la
surface des grains

Principe

Le principe de la méthode pour déterminer la


proportion de sable dans l'échantillon est basé sur le
calcul du rapport entre la hauteur de la partie
sableuse et la hauteur totale de l’échantillon.

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Ⅱ. ESSAIS
Equivalent sable
Appareillage
 Tamis avec une ouverture de mailles de 5 mm.
 Spatule ou cuillère.
 Récipients.
 Chronomètre.
 Règle.
 Goupillon pour le nettoyage des éprouvettes.
 Bacs pour le tamisage
 Éprouvette cylindrique avec un diamètre intérieur de 32
mm +/- 0,5, une hauteur de 430 mm +/- 1, des repères à
100 mm et 380 mm - 0,25, et des bouchons en
caoutchouc.
 Piston taré avec une tige de 440 mm +/- 0,25 de
longueur, une embase de 25 mm +/- 0,1 de diamètre, une
surface perpendiculaire à l'axe de la tige, un manchon
pour guider et fixer la tige de diamètre 10 mm, et un
poids total de 1 kg +/- 5 g.
 Flacon avec un siphon (le fond doit être élevé de 1 m par
rapport à la table d'essai).
 Tube laveur avec un diamètre intérieur de 6 mm +/-
0,25, un diamètre extérieur de 4 mm +/- 0,25, une partie

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haute avec un robinet et une partie basse formant un
dièdre avec chaque façade percée d'un trou de 1 mm +/-
0,1.
 Un tube en caoutchouc ou en plastique reliant le tube
laveur au flacon.
 Un entonnoir.

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Ⅱ. ESSAIS
Equivalent sable
PRODUIT UTILISEES
 Solution concentrée :

 Chlorure de calcium cristallisé, qualité produit pur,


avec une quantité de 111 g +/- 1 pour 1 litre de
solution.
 Glycérine à 99 %, qualité pharmaceutique, avec une
quantité de 480 g +/- 1 pour 1 litre de solution.
 Formaldéhyde en solution à 40 % en volume, qualité
pharmaceutique, avec une quantité de 12 à 13 g pour
1 litre de solution.
 Solution lavante :

 Utiliser 125 ml de la solution concentrée et la


diluer avec 5 litres d'eau distillée.
 Il est important de noter que la solution doit être
changée en cas de dépôt ou de turbidité.
 Agiter vigoureusement avant utilisation.

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Ⅱ. ESSAIS
Equivalent sable
Mode opératoire
 Prendre une fraction tamisée avec un tamis de 5 mm et
d'une masse comprise entre 500 et 700 g.
 Humidifier l'échantillon s'il est sec pour éviter la
ségrégation.
 Prendre un sous-échantillon pesant entre 100 et 200 g et
mesurer sa teneur en eau à l'aide d'un chauffe-eau à gaz.
 Prendre une masse humidifiée contenant 120 g de masse
sèche en utilisant la relation m = 120 * (1 + w/100), où w
est la teneur en eau mesurée.
 Siphonner 100 ml de solution lavante jusqu'au premier trait
de repérage dans l'éprouvette.
 Ajouter la masse humidifiée à l'aide de l'entonnoir.
 Frapper le bas de l'éprouvette fortement avec la paume de
la main pour éliminer les bulles d'air.
 Laisser reposer pendant 10 minutes.
 Agiter l'éprouvette en effectuant 90 cycles de 30 secondes
chacun.
 Rincer le bouchon au-dessus de l'éprouvette ainsi que les
parois avec la solution lavante du tube laveur, qui est

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enfoncé jusqu'au fond puis remonté doucement avec un
mouvement de rotation pour remonter le floculat et arrêter
Lorsque le liquide atteint 380 ml

 Attendre 20 minutes +/- 10 secondes.

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Ⅱ. ESSAIS
Equivalent sable
Mesure
 Mesurer la hauteur supérieure du floculat par rapport au
fond de l'éprouvette (h1). H1 = 15,1 cm (essai 1), 15,6 cm
(essai 2).
 Mesurer la hauteur supérieure du sédiment (h2') par
rapport au fond de l'éprouvette.
 Descendre lentement le piston taré jusqu'à ce qu'il
atteigne le sédiment et bloquer le manchon.
 Mesurer la distance entre la surface supérieure du
manchon et la tête de la tige (h2).
 Calculer le rapport équivalent sable visuel (Es') en utilisant
h2 '
la formule Es '= h1 ×100.

 Calculer le rapport équivalent sable (Es) en utilisant la


h2
formule Es = ¿ h 1 ×100.

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Figure 1: mesure de h1 et h2’

Figure 2: mesure de h1 et h2

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Ⅱ. ESSAIS
Equivalent sable
Interprétation
ES Nature et qualité du sable
Sable argileux - Risque de retrait ou de gonflement,
ES<60 à rejeter pour des bétons de qualité

Sable légèrement argileux - de propreté admissible


60<ES<70 pour béton de qualité quand ou ne craint pas
particulièrement de retrait
Sable propre - à faible pourcentage de fines
70<ES<80 argileuses Convenant Parfaitement pour les bétons
de haute qualité.
Sable très propre - l'absence presque totale de fines
ES>80 argileuses risque d'entraîner un défaut de plasticité
du béton qu'il faudra rattraper par une
augmentation du dosage en eau.

Ⅱ. ESSAIS
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Equivalent sable

Exemple de sable d’Oued


Prises Prise 1 Prise 2

Hauteur h1 11 ,4 10,7

Hauteur h2 8 ,9 8,5

Rapport h2÷h1 78 79

Moyenne des deux 78 ,5


prises
Sable propre - à faible pourcentage de
Interprétation fines argileuses Convenant Parfaitement
pour les bétons de haute qualité.

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Figure 3:exemple sable d’oued

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Ⅱ. ESSAIS
Masse volumique apparente
Définition
La masse volumique apparente d'un matériau est la masse
volumique d'un mètre cube du matériau pris en tas,
comprenant à la fois les vides perméables et
imperméables des particules ainsi que les vides entre les
particules.

Cependant, il convient de noter que la masse volumique


apparente d'un matériau peut avoir une valeur différente
selon qu'elle est déterminée à partir d'un matériau
compacté ou non. Lorsque le matériau est compacté, les
vides entre les particules sont généralement réduits, ce qui
augmente la masse volumique apparente par rapport à
celle d'un matériau non compacté qui contient davantage
de vides.

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Ⅱ. ESSAIS
Masse volumique apparente
Appareillage
 Une jauge
 Une balance
 Etuve

Mode opératoire et Mesure


 Utilisation d’une jauge de volume connu v
 Mesure de la masse de la jauge vide Mv
 Séchage du matériau pour enlever toute humidité.
 Ajout de la masse du matériau dans la jauge jusqu'à ce
qu'elle soit remplie Ms.
 Mesure de la nouvelle masse Mt de la jauge avec le
matériau ajouté (masse _jauge + masse _ajoutée)
M t−M v
 Mvolumique ≡
v .

 Répétition de ces étapes cinq fois et Calcul de la moyenne


pour obtenir la masse volumique apparente moyenne du
matériau

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Figure 4:mesure masse volumique sable conchacé

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Ⅱ. ESSAIS
Masse volumique absolue
Définition
La masse volumique absolue est la masse par unité de
volume de la matière qui constitue le granulat sans tenir
compte des vides pouvant exister dans ou entre des grains

Appareillage
 Un ballon
 Une balance
 Etuve

Mode opératoire et Mesure


 Séchage de l'échantillon : Commencez par sécher
l'échantillon pour enlever toute l'humidité et obtenir un
échantillon sec.
 Mesure une masse Ms de 500g de l'échantillon sec
 Mesure de la masse du ballon Mb rempli complètement
d'eau avec élimination des bulles d'air pour une mesure
précise.
 Évacuation d'une quantité d'eau et introduction de
l'échantillon sec.

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 Rotation pour éliminer les bulles d’air et Attendre ensuite
que les vides du matériau soient remplis d'eau.
 Remplissage complet du ballon avec de l'eau à nouveau
 Mesure de la masse totale du Mt
Ms
 Mvolumique ≡
M s+ M b−M t

Figure 5:mesure masse volumique absolue SC

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Ⅱ. ESSAIS
Masse volumique apparente
Exemple sable d’Oued
Volume de la jauge 1266
Masse de la jauge 3378
Masse de la jauge + agrégat 5470
Masse volumique apparente 1,65

Masse volumique absolue


Exemple sable d’Oued
Masse du ballon remplie d’eau 1215
Masse de l’agrégat 500
Masse de l’agrégat + l’eau 1526
Masse volumique absolue 2,68

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Ⅱ. ESSAIS
Essais d’affaissement
Objectif
L'objectif est de déterminer l'indice de
plasticité du matériau pour le classer en
fonction de sa plasticité. L'indice de plasticité
(Ip) est calculé en utilisant les valeurs de la
limite de liquidité (Wl) et de la limite de
plasticité (Wp) du matériau

Principe
Pour déterminer l'affaissement du béton, on réalise
un test standardisé appelé essai au cône d'Abrams.
Ce test implique de remplir un cône métallique
spécifique de béton frais, puis de retirer le cône
délicatement. La différence entre la hauteur initiale
du cône et la hauteur finale du béton affaissé donne

l'affaissement en centimètres,

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Ⅱ. ESSAIS
Essais d’affaissement
Appareillage
 Une moule spéciale ayant une forme tronconique
 Une tige en acier de diamètre 16 mm et de longueur 600
mm à extrémités hémisphériques
 Protique de mesure constituée de deux montants distants
de 300 mm. Sur la partie supérieure, une règle de lecture
coulisse librement. Cette règle est immobilisée par une
vis de pression, ce qui permet de mesurer précisément
l'affaissement du béton.
 Pelle creuse
 Une surface d'appui plane, horizontale, rigide et non
absorbante est préparée pour placer le dispositif de
mesure.

Figure 6: cône d'Abraham

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Ⅱ. ESSAIS
Essais d’affaissement
Mode opératoire
 Humidifier la surface d'appui et y fixer le moule. La
paroi intérieure du moule doit être propre et légèrement
huilée pour faciliter le retrait du béton par la suite ainsi il
est essentiel que la surface d'appui ne subisse pas de
vibrations ou de chocs pendant l'essai, car cela pourrait
fausser les mesures.
 Utiliser une pelle creuse pour introduire le béton dans le
moule. Le remplissage doit se faire en trois couches
égales, chacune ayant une hauteur équivalente au tiers
de la hauteur du cône d'affaissement. Commencer
l'introduction du béton une à deux minutes après le
prélèvement du béton.
 Piquer uniformément chaque couche du béton à l'aide
d'une tige piquante, en effectuant 25 piquages par
couche. Essayer de faire pénétrer la tige sur la couche
sous-jacente si nécessaire. Pour la dernière couche,
ajouter le béton nécessaire pour remplir le moule à ras
bord
 Passer la tige de piquage sur le bord supérieur du moule
en roulant doucement pour araser le béton. Veiller à

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éviter tout compactage supplémentaire du béton pendant
cette étape.
 Démouler immédiatement en soulevant le moule
lentement et verticalement, sans secousses.
 Lire l'affaissement du béton une minute après avoir
retiré le moule, en mesurant le point le plus haut du
béton à partir de la surface d'appui.
 Si un éboulement ou un cisaillement partiel est observé,
recommencer l'essai avec une nouvelle préparation du
moule et du béton.

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Ⅱ. ESSAIS
Essais d’affaissement
Résultats
 À partir d'une seule mesure : On prend le nombre de
centimètres le plus proche de l'affaissement observé lors de
l'essai. Par exemple, si l'affaissement mesuré est de 5,3
centimètres, on exprime le résultat simplement comme "5
cm".

 À partir de trois mesures et prise de leur moyenne : On


effectue trois mesures d'affaissement lors de l'essai, puis on
calcule la moyenne arithmétique de ces mesures. Si les
trois mesures donnent 4,5 cm, 4 cm et 6,5 cm
respectivement, la moyenne est (4,5 + 4 + 6,5) / 3 = 5 cm.
Dans ce cas, le résultat est exprimé comme "A (4,5-4-6,5)"
pour indiquer les valeurs utilisées pour le calcul de la
moyenne.

Figure 7: mesure d'affaissement

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Ⅱ. ESSAIS
Essais d’affaissement
Classe Affaissement Propriété du béton Utilisations
en mm frais
10-40 Ferme, très secs et Fabrication de
S1 peu maniable routes,
fondations à
armature légère
60-90 Plastique, à humidité Béton armé
S2 moyenne et à normal placé
maniabilité avec vibration
moyenne
100-150 Très plastique, très
S3 humide et à
maniabilité élevée
160-210 Fluide, très humide
S4 et à maniabilité
élevée

Très fluide, très


humide et à
S5 >220
maniabilité élevée

Interprétation

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Ⅱ. ESSAIS
Limites d'Atterberg
Objectif
L'objectif est de déterminer l'indice de
plasticité du matériau pour le classer en
fonction de sa plasticité. L'indice de plasticité
(Ip) est calculé en utilisant les valeurs de la
limite de liquidité (Wl) et de la limite de
plasticité (Wp) du matériau

Principe
Rechercher la teneur en eau pour laquelle une
rainure pratiquée dans un sol place dans une
coupelle se ferme lorsque la coupelle et son
contenue sont soumis à des chocs successive

Pour déterminer la limite de liquidité puis

Rechercher la teneur en eau pour laquelle un


rouleau de sol confectionner manuellement se
fissure pour déterminer la limite de plasticité

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Ⅱ. ESSAIS
Limites d'Atterberg
Appareillage
 Un appareil Casagrande composé des éléments
suivants :
 Un socle : Ou repose la coupelle pendant l'essai.
 Quatre pieds en caoutchouc : Ils assurent la
stabilité de l'appareil pendant l'essai.
 Un support métallique : Il porte la coupelle et est
équipé d'une came actionnée par une manivelle
pour soulever la coupelle au-dessus du socle, soit
manuellement soit par un moteur.
 Une coupelle : là ou l’échantillon préparé est placé
 Un outil à rainurer avec un calibre de 10 mm : Utilisé
pour tracer une rainure dans l'échantillon de sol.
 Une étuve
 Une balance
 Des boîtes de Petri
 Une spatule
 . Un récipient
 Un bac
 Un tamis d'ouverture de 0,4 mm

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 Une plaque lisse en marbre pour le malaxage et la
confection des rouleaux de sol
 Une plaque de verre 5cm*10,5cm graduée afin de
mesurer le diamètre du rouleau qui doit avoir un
diamètre de 3mm+-0,5

Figure 8: Appareil Casagrande

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Ⅱ. ESSAIS
Limites d'Atterberg

Mode opératoire
 Etape de préparation du sol

 Le sol doit être homogénéisé en le brassant


soigneusement. Ensuite, une masse d'échantillon
supérieure à 200 fois le diamètre maximum des
particules doit être immergée dans l'eau pendant 24
heures pour permettre sa dissolution et faciliter le
tamisage ultérieur.
 Le sol préparé doit être tamisé à travers un tamis
d'ouverture de 0,4 mm. Le tamisage doit générer au
moins une masse de tamisât de particules solides
équivalente à 200 g. Le tamisât, comprenant les
particules solides et l'eau, sera recueilli dans un bac.
 Décanter au moins 12 heures pour séparer l'eau des
particules solides avant de siphonner l'eau pour
l'éliminer.
 Sécher dans une étuve à 50 °C pour éliminer toute
l'eau liée aux particules qui n'a pas été siphonnée.

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 Etape de calcul de la limite de liquidité

 Malaxer le tamisât sec pour obtention d’une


pâte homogène.
 Prélever 70 g de cette pâte et répartition d’elle
dans la coupelle à l'exception d'une partie
d'environ 3 cm
 Utiliser d'un outil à rainurer pour diviser la
pâte en deux parties égales en la tenant
perpendiculairement à la surface de la
coupelle.
 Actionner la came pour soumettre la coupelle à
2 chocs par seconde, soit manuellement, soit
par moteur.
 Notez le nombre de chocs nécessaires pour
fermer la rainure sur une distance de 1 cm.
 Le nombre de chocs doit être compris entre 15
et 35. Si le nombre est inférieur à 15, il faut
sécher la pâte et recommencer l'essai. Si le
nombre est supérieur à 35, il faut humidifier la
pâte avec de l'eau distillée.
 Prélevez 5 g de la pâte de la zone de
l'ouverture de la rainure et du voisinage de
l'endroit où ils se sont fermés.
 Déterminez la teneur en eau des échantillons
prélevés.
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 Séchez les échantillons pour que leur nombre
de chocs (n) soit différent du nombre initial
(n1). Répétez ce processus 4 fois.
 Tracez la courbe de la teneur en eau (w) en
fonction du nombre de chocs.
 Projetez le nombre 25 sur la courbe, puis
relevez la valeur de la teneur en eau
correspondante. Cette valeur est la limite de
liquidité (Wl) recherchée.

 Etape de calcul de la limite de plasticité

 À partir de la pâte préparée, formez une


boulette du sol en utilisant vos mains.
 Prenez la boulette et roulez-la sur une plaque
lisse jusqu'à ce qu'elle atteigne un diamètre de
3 mm et une longueur de 10 cm.
 Laissez la boulette sur la plaque jusqu'à ce
qu'elle se fissure. Cette fissuration indique le
point de transition entre l'état plastique et l'état
solide.
 Une fois la boulette fissurée, mesurez la teneur
en eau de cette boulette.
 Répétez l'essai deux fois.
 Calculez la moyenne des trois valeurs obtenues
pour la teneur en eau. Si cette moyenne diffère
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de plus de 2 % des deux autres valeurs, refaites
un troisième essai pour obtenir une valeur
supplémentaire. Cette valeur est la limite de
plasticité (Wp) recherchée

Figure 9:Boulette pour mesure de limite de plasticité

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Ⅱ. ESSAIS
Limites d'Atterberg
Résultat
L’indice de plasticité est obtenu en appliquant la
formule suivante

Ip¿ Wl-Wp
Interprétation

Indice de plasticité Degré de plasticité


Non plastique (l’essai perd sa
0<ip<5 signification
Dans cette zone de valeurs)
Moyennement plastique
5< ip <15

Plastique
15<ip<40

ip >40 Très plastique

Ⅱ. ESSAIS
Los Angels
Objectif
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L'essai Los Angeles permet de mesurer
les résistances combinées aux chocs et à la
détérioration progressive par frottement réciproques
des éléments d'un granulat

Principe
Il consiste à mesurer la quantité d'éléments
inférieurs à 1,6 mm produite en soumettant le
matériau aux chocs de boulets et aux frottements
réciproques de la machine

Ⅱ. ESSAIS
Los Angels
Appareillage
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 Jeu de tamis de différentes mailles [1,6 mm - 4 mm - 6,3
mm - 10 mm - 14 mm - 16 mm - 20 mm - 25 mm - 31,5
mm - 40 mm - 50 mm].
 Machine Los Angeles formée de :
 Cylindre creux de diamètre interne de 711 mm
et de longueur interne de 508 mm Le cylindre
est équipé d'une ouverture de 150 mm.
 La machine est dotée d'un moteur qui fait
tourner le cylindre à une vitesse de 33 tours par
minute.
 Une tablette de longueur 480 mm et de largeur
90 mm est utilisée pour faciliter le chargement
et le déchargement des granulats et des boulets
dans le cylindre de la machine Los Angeles.

 Boulets d'acier de diamètre 47 mm et de masse comprise


entre 420 g et 458 g.
 Balence

Ⅱ. ESSAIS
Los Angels
Appareillage

Page 45 sur 74
Figure 10: Machine Los Angeles

Page 46 sur 74
Ⅱ. ESSAIS
Los Angels
Mode opératoire
 Avant de commencer l'essai, il est essentiel de connaître
la distribution granulométrique de l'échantillon de
granulats et choisir la bonne classe a l’aide d’une
analyse granulométrique
 Prélever un échantillon M (5 kg) en utilisant les tamis
de protection et les limites inférieures et supérieures
appropriées en fonction de l'analyse granulométrique
 Placez l'échantillon prélevé dans le cylindre de la
machine Los Angeles et ajoutez le nombre approprié de
boulets en fonction de la classe granulaire. Programmez
ensuite la machine pour le nombre de tours associé à
chaque classe.
 Tamiser l’échantillon dans un tamis de 1,6 mm de
diamètre pour éliminer les éléments fins et les particules
désagrégées.

 Séchez l'échantillon lavé et calculez la masse m du


refus.

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Ⅱ. ESSAIS
Los Angels
Mode opératoire
Classe Nbr de Masse Nbr de Observation
granulaire boulets totale de rotation
la charge

4-6,3 7 3080 500 -

6,3-10 9 3960 500 -

10-14 11 4840 500 -

Contient
10-25 11 4840 500 60% de 10-
16 mm
Contient
16-31,5 12 5280 500 60%
de classe
16-25

Contient
25-50 12 5280 1000 60%
de class
25-40

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Ⅱ. ESSAIS
Los Angels LA
Résultat
Le coefficient du Los Angeles est obtenu en

appliquant la formule suivante

M −m
L A= ×100
M

Interprétation
Plus le coefficient Los Angeles est faible, plus le

numérateur de la formule ci-dessus est faible, ce qui

signifie qu’il y a une faible différence entre la masse

initiale de l’échantillon et la masse résiduelle, après

lavage et pesage. L’échantillon donc subi qu’une

faible usure il est donc très résistant

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Ⅱ. ESSAIS
Micro-Deval
Objectif
Le but de cet essai est d’évaluer la résistance à
l'usure d’un granulat.

Autrement dit, mesurer la durabilité du granulat en


simulant les conditions d'usure que le matériau peut
rencontrer dans des applications réelles

Principe
L'essai consiste à placer un échantillon de granulats
dans un cylindre en rotation, en compagnie de
charge abrasive. Pendant l'essai, le cylindre tourne,
entraînant un frottement réciproque entre les
éléments du granulat, le cylindre en rotation et la
charge abrasive. Ce frottement simule les contraintes
mécaniques et les frottements que le granulat subira
dans des conditions réelles. L’essai micro-Deval
permet donc de quantifier la résistance à l'usure du
granulat en termes de perte de masse, une faible
perte de masse indique une plus grande résistance à
l'usure et réciproquement

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Ⅱ. ESSAIS
Micro-Deval

Appareillage
 Jeu de tamis de différentes mailles [1,6 mm - 4 mm - 6,3
mm - 10 mm - 14 mm - 16 mm - 20 mm - 25 mm - 31,5
mm - 40 mm - 50 mm]
 Une machine Micro-Deval composée de :
 Cylindres : ayant une longueur de 154 mm pour les
gravillons compris entre 4 et 14 mm et de 400mm
pour les 25-50mm et un diamètre intérieur de
20 cm
 Billes abrasives : Des billes d'acier sphériques de
10mm diamètre utiliser pour simuler les
contraintes de frottement et d'usure.
 Moteur : capable de tourner les cylindres à une
vitesse de 100 tr/min pour simuler le frottement
réciproque des granulats avec les billes abrasives.
 Compteurs : Des compteurs sont utilisés pour
enregistrer le nombre de révolutions effectuées par

les cylindres pendant l'essai

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Ⅱ. ESSAIS
Micro-Deval

Appareillage

Figure 11: Machine MDV

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Ⅱ. ESSAIS
Micro-Deval

Mode opératoire
 Laver l’échantillon dans un tamis de diamètre 1,6 mm
 Sécher à l’étuve jusqu’à masse constante
 Tamiser de échantillons de granulats de masse M
correspondante à la classe granulaire
 Ajouter une charge abrasive correspondante à chaque
classe granulaire dans les cylindres de l'appareil micro-
Deval.
 Ajouter une quantité d'eau spécifiée pour chaque classe
granulaire dans les cylindres.
 Mettre en marche la machine micro-Deval pour une
durée spécifique, en effectuant un nombre de tours
défini pour chaque classe granulaire.
 Laver les granulats avec un tamis de 1,6 mm de diamètre
pour éliminer les fines et les particules désagrégées.
 Sécher des échantillons jusqu’à masse constante
 Peser le refus m

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Ⅱ. ESSAIS
Micro-Deval

Mode opératoire
Classe Poids de Poids de la Quantité de
granulaire l’échantillon charge l’eau
Tamiser abrasive (l)
M(g) (g)
4-6,3 500 2000 2,5
6 ,3-10 500 4000 2,5
10-14 500 5000 2,5
14-25 10000 ----------------- 2

Résultat
Le coefficient de micro-Deval est obtenu en
appliquant la formule suivante

M −m
C md= ×100
M

Ⅱ. ESSAIS
Page 54 sur 74
Micro-Deval

Interprétation

Valeurs de coefficient Micro Appréciation


Deval en présence de l’eau

Cmd <10 TRES BON A BON

10<Cmd <20 BON A MOYEN

20< Cmd <35 MOYEN

Cmd >35 MEDIOCRE

Ⅱ. ESSAIS
Page 55 sur 74
Granulométrie

Objectif
L'objectif de cette étude est de déterminer la
distribution dimensionnelle des granulats, c'est-à-
dire la répartition des différentes tailles de particules
dans l’échantillon, de calculer le module de finesse et
d'étudier la quantité et la discontinuité dans les
différentes classes à partir de la courbe de refus en
fonction du diamètre de tamis

Principe
Le principe de l'analyse granulométrique consiste à
fractionner un matériau en plusieurs classes
granulaires de tailles décroissantes en utilisant
différents jeux de tamis

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Ⅱ. ESSAIS
Granulométrie
Appareillage
 Un jeu de tamis de différentes mailles
 Brosses
 Balance.
 Étuve ventilée

Figure 12 : Jeu de tamis

Page 57 sur 74
Ⅱ. ESSAIS
Granulométrie

Mode opératoire
 Calculer la teneur en eau de l'échantillon pour connaître
sa masse sèche. Cela implique de sécher une partie de
l'échantillon à une température spécifique (par exemple,
dans une étuve à 105°C) jusqu'à ce qu'il atteigne une
masse constante.

 Prendre un échantillon de granulats M de masse


supérieure à 0,2 ×le plus grand diamètre des particules
dans l'échantillon en mm. Cette masse garantit une
représentation suffisante des différentes tailles de
particules.
 Déduire la masse sèche de l’échantillon M à partir de la
M
formule suivante Ms= W +1

 Laver et sécher l’échantillon dans un tamis de diamètre


0,08 mm pour éliminer les particules fines
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 Sécher l’échantillon jusqu'à ce qu'il atteigne une masse
constante.

 Tamiser en utilisant une série de tamis de différents


diamètres d'ouverture pour tamiser l'échantillon séché en
commençant généralement par un tamis de diamètre plus
grand que celui du plus grand diamètre
 Mesurer les poids des refus cumulés en pesant la masse
de matériau retenue sur chaque tamis En cumulant les
masses des refus à chaque niveau de tamis, on obtient le
refus cumulé à chaque taille de particule.

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Ⅱ. ESSAIS
Granulométrie

Exemple de Sable Conchacé

 Fiche de résultat
Tamis Masse refus Pourcentage Pourcentage
en mm cumulés de refus tamisât
Ri en g cumulés cumulés
Ri Ri
100× Ms 100×(1− Ms )
5 3 0 100
4 34 3 97
3,15 223 18 82
2,5 270 22 78
2 274 22 78
1,6 344 28 72
1,25 456 37 63
1 507 41 59
0,8 570 47 53
0,63 622 51 49
0,5 663 52 48
0,4 699 57 43
0,315 755 62 38

Page 60 sur 74
0,250 780 64 36
0,2 801 66 34
0,16 836 68 32
0,125 853 70 30
0,1 884 72 28
0,08 908 74 26

 Données utilisées
 Masse en l’état de l’échantillon soumise à
l’essai est Mh=1267 g
 Teneur en eau est W¿ 3 , 68 %
 Masse sèche soumise à l’essai est
M s=1222 g
 Masse sèche après lavage est M s' =912 g
 Tamisât passant au dernier tamis Tn¿ 4 g

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Ⅱ. ESSAIS
Granulométrie

EXEMPLE DE Sable Conchacé

 Courbe granulométrique

COURBE GRANULOMETRIQUE
80

70
POURCENTAGE REFUS CUMULES

60

50

40

30

20

10

0
5 4 3.15 2.5 2 1.6 1.25 1 0.8 0.63 0.5 0.4 0.315 0.25 0.2 0.16 0.125 0.1 0.08
DIAMETRE DE TAMIS

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Ⅱ. ESSAIS
Propreté superficielle
Objectif
L’objectif de l'essai de propreté superficielle est de
déterminer le pourcentage des particules de taille
inférieure à 0,5 mm (ou 1,6 mm pour les ballasts) qui
sont mélangées ou adhérentes à la surface des
granulats supérieurs à 2 mm utilisé généralement
pour les graviers

Principe
Le principe de séparation des agrégats des éléments
fins à partir d’un tamisage

Appareillage
 Tamis de 0,5mm de diamètre
 Balance
 Étuve

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Ⅱ. ESSAIS
Propreté superficielle

Mode opératoire
 Calculer la teneur en eau de l'échantillon pour connaître
sa masse sèche. Cela implique de sécher une partie de
l'échantillon à une température de 105°C jusqu'à ce qu'il
atteigne une masse constante.
 Prendre un échantillon de granulats dont la masse M est
supérieure à 0,2 fois le diamètre maximal (mm)des
granulats
 Laver l’échantillon à l’aide d’un tamis de diamètre 0,5
mm
 Sécher à l’étuve a une température de 105°C jusqu’à
masse constant
 Déduire la masse sèche de l’échantillon M à partir de la
M
formule suivante Ms= W +1

Résultat
Le coefficient de propreté superficielle est obtenu
par la formule suivant

Ms−M
P= × 100
Ms

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Ⅱ. ESSAIS
Propreté superficielle
Interprétation
Un gravier est dit propre si le résultat obtenu est

Inferieur a 5%

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Ⅱ. ESSAIS
Compression de béton
Objectif
L’essai de rupture par compression a pour but de
déterminer une caractéristique du béton nommée la
résistance à la compression

Principe
Le principe de test de compression du béton est
d’utiliser une machine de compression pour
appliquer une force croissante sur un échantillon de
béton jusqu'à ce qu'il se fissure ou se rompt en
atteignant sa limite de résistance maximale

Appareillage
 Une presse de compression composée de deux plateaux
de section légèrement supérieure à celle des cylindres
 Moule cylindrique de diametre16 mm et de hauteur 32
mm
 Balance.
 Appareille de surfaçage.

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Ⅱ. ESSAIS
Compression de béton
Mode opératoire
 Prélever six cylindres d'échantillons de béton prépare
sur chantier 24 avant qu’elles soient prisent au
laboratoire pour être testés.
 Conserver les échantillons dans des caisses isothermes
remplies d'eau à une température normalisée de 20°C.
Trois des échantillons seront testés après une période de
conservation de 7 jours, tandis que les trois autres seront
testés après 28 jours.
 Surfacer les échantillons avant le test en rectifiant les
extrémités des éprouvettes pour s'assurer qu'ils sont plats
et parallèles, garantissant ainsi une application uniforme
de la charge.
 Mesurer de la masse de chaque échantillon pour
connaître la quantité de matériau utilisée.
 Centrer des deux contre-plateaux dans la machine de
compression pour assurer une répartition uniforme de la
charge.

Page 67 sur 74
 Nettoyer des contre-plateaux de la machine de
compression pour éviter toute interférence ou
contamination des échantillons.
 Appliquer d’une vitesse de chargement constante de 0,5
MPa par seconde sur chaque échantillon jusqu'à ce qu'il
se fissure ou se rompe et noter la charge maximale

enregistrer au cours de l’essai

Figure 13: Machine de compression

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Ⅱ. ESSAIS
Compression de béton
Résultat
La résistance de l’éprouvette du béton en MPa est
obtenue par :

10 × P
fc=
S

AVEC P est la charge en KN et S la section en cm2

Exemple d’une fiche d’essai


N0 EP Diamètre Hauteur Poids Masse Lecture
en cm en cm en g Volumique en KN
en g/cm 3
389 16 32 14826 2305 155
389 16 32 14710 2287 150
389 16 32 14948 2324 150
390 16 32 15310 2381 175
390 16 32 15249 2371 165

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Ⅱ. ESSAIS
Proctor
Objectif
Cet essai vise à déterminer la teneur en eau optimale
du matériau, celle qui permet d'atteindre une masse
volumique sèche maximale, garantissant ainsi une
compactation maximale du matériau

Principe
Le principe de l'essai Proctor consiste à humidifier un
matériau à plusieurs teneurs en eau, puis à le compacter
pour chacune de ces teneurs en eau. Ensuite, on
détermine la masse volumique sèche équivalente à
chaque teneur en eau, et on trace ensuite la courbe des
masses volumiques en fonction de la teneur en eau. Enfin,
on détermine la masse volumique maximale et la teneur
en eau correspondante, notées caractéristiques optimales.

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Ⅱ. ESSAIS
Proctor
Appareillage
 Moule CBR.

 Moule Proctor.

 Deux modèles de dame :

 Dame de Proctor normale : mouton


cylindrique de 51 mm de diamètre qui coulisse
dans un fourreau, permettant une hauteur de
chute de 30,5 cm.

 Dame de Proctor modifiée : similaire à la


première, mais avec une hauteur de chute de
45,7 cm.

 Règle à araser.

 Machine à compacter mécanisée.

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Ⅲ.Conclusion
En conclusion de mon rapport de stage, je peux affirmer avec
satisfaction que mes attentes initiales ont été largement comblées par
l'expérience enrichissante que j'ai vécue au cours de cette période. Mon
premier objectif était de comprendre le rôle essentiel des laboratoires
dans le processus de construction en génie civil, et j'ai pu approfondir mes
connaissances dans ce domaine spécifique. J'ai également eu
l'opportunité de développer mes compétences techniques en matière
d'essais techniques en laboratoire, ce qui s'est avéré extrêmement
bénéfique pour mon parcours professionnel.
Une autre attente primordiale était d'acquérir une expérience
professionnelle significative, et je suis heureux de constater que ce stage
m'a permis de m'épanouir professionnellement. J'ai été exposé à des
situations concrètes du monde du travail, ce qui m'a permis de développer
mes compétences pratiques et de mieux appréhender les enjeux du
secteur du génie civil.
Ce stage a également profondément impacté ma vision de l'avenir.
Avant cette expérience, je considérais le travail en laboratoire comme
monotone et peu attrayant. Toutefois, aujourd'hui, je suis convaincu(e)
que c'est une voie que je souhaite explorer davantage, voire même
envisager d'ouvrir mon propre laboratoire dans le futur. Cette perspective
est une véritable révélation pour moi, car elle diverge de mes idées
préconçues, qui étaient de me lancer dans la création d'un bureau
d'études.
Néanmoins, bien que mes attentes aient été satisfaites et que j'aie
découvert de nouvelles ambitions, je suis conscient que je peux encore
progresser. L'un des aspects que je souhaite améliorer en moi-même est
ma capacité à travailler en équipe. Durant le stage, j'ai pu constater que le
travail collaboratif est essentiel dans le domaine du génie civil, et je
reconnais que je dois renforcer cette compétence afin de devenir un
professionnel plus complet et efficace.

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