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Rapport d’enquête

Evaluation des besoins en génie civil d’accès des acteurs


humanitaires en RCA

Recherche et Études

Handicap International
République Centrafricaine

Janvier 2023

Table des matières


I. INTRODUCTION........................................................................................................................4
1.1. Contexte.................................................................................................................................4
1.2. Evaluation des besoins des acteurs humanitaires...............................................................4
II. METHODOLOGIE DE L’ENQUETE.......................................................................................5
2.1. Objectifs de l’enquête...........................................................................................................5
2.2. Population de l’enquête........................................................................................................5
2.3. Méthode d’échantillonnage..................................................................................................5
2.4. Outil de collecte des données................................................................................................5
III. RESULTATS DE L’ENQUETE..............................................................................................6
3.1. Participants à l’enquête........................................................................................................6
3.1.1. Répartition des répondants par catégorie d’organisation.........................................6
3.1.2. Profils des participants.................................................................................................6
3.1.3. Zones d’intervention.....................................................................................................6
3.1.4. Réalisation des activités de réponse rapide aux urgences..........................................6
3.2. Données sur la dégradation de routes.................................................................................7
3.2.1. Type de dégradation de l’état physique de la route pose le plus de difficultés pour
la mise en œuvre de vos interventions.........................................................................................7
3.2.2. Effets de l’état physique dégradé de la route à la réalisation des activités...............7
3.2.3. Fréquences - Problèmes d’accessibilité physique des routes et leur impact.............9
3.2.4. Besoins de renforcement des capacités et partage d’information.............................3
3.3. Axe Bambari – Alindao........................................................................................................3
3.3.1. Utilisation de l’axe par les ONG pour la réalisation de leurs activités.....................3
3.3.2. Problèmes d’accessibilité dû à l’EPR dans la mise en œuvre des projets.................4
3.3.3. Axes prioritaires pour la réhabilitation d'une succession de points chauds
(réhabilitation non d'urgence).....................................................................................................4
IV. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS.......................................................................5
ANNEXE...............................................................................................................................................6

SIGLES ET ACRONYMES

1) HNO : Humanitarian Needs Overview


2) RCA : République Centrafricaine
3) HI : Handicap International/ Humanité & Inclusion
4) EPR : Etat Physique des Routes

2
5) ONU : Organisation des Nations Unies
6) ONG : Organisation Non Gouvernementale
7) GPS : Global Positioning System

I. INTRODUCTION

I.1. Contexte
La République Centrafricaine est à cheval sur deux grandes zones climatiques, sahélienne au nord et
équatoriale au sud. Le pays connaît un climat tropical avec une saison humide de mai à octobre, et une
saison sèche de Novembre à Avril. Au sud, le climat est de type équatorial, intertropical à l'ouest,
subsahélien au nord avec une saison sèche pouvant aller de huit à neuf mois, et intertropical mais frais
et orageux sur les reliefs. L’enclavement extérieur du pays s’explique par l’éloignement des ports
maritimes. L’enclavement intérieur est caractérisé par l’insuffisance et le mauvais état des
infrastructures routières sur un territoire vaste avec une impraticabilité liée à la saison des pluies plus
longue que la saison sèche.

3
La RCA souffre énormément de l'état inadéquat et du manque des infrastructures. En effet, « sur un
total de 25 000 kilomètres de routes en République centrafricaine, seuls 600 kilomètres sont pavés, ce
qui représente environ 2,5% du réseau routier total »1
L’état avancé de dégradation physique des infrastructures de transport dans toute la RCA ralentit voire
empêche l’acheminement de l’aide humanitaire, notamment dans les zones les plus reculées et
vulnérables.
Dans cette optique, HI a lancé une enquête auprès des ONG intervenant en RCA afin d’évaluer les
besoins en génie civil d’accès des acteurs humanitaires afin de proposer des actions pouvant pallier à
la problématique. Les résultats de cette enquête sont présentés dans le présent rapport composé par 4
parties essentielles :

 Introduction
 Méthodologie
 Résultats de l’enquête et
 Conclusion et recommandations

I.2. Evaluation des besoins des acteurs humanitaires


Cette enquête consiste à collecter les données sur l’état physique des routes (EPR) et les situations où
l’état des routes a été le motif principal ou a engendré des effets comme les retards
d’approvisionnement et/ou prise de décision (annulation d’une activité). En lien avec les objectifs de
l’enquête, on a dû considérer les situations où l’état physique des routes a été le seul motif d’une
annulation d’une opération et les situations où l’état physique de la route a motivé une décision de
reporter une opération (par exemple lorsque l’état dégradé de la route – pont cassé – accroît
l’exposition à des braquages dans un contexte sécuritaire dégradé).

II. METHODOLOGIE DE L’ENQUETE

II.1. Objectifs de l’enquête


Les objectifs de cette enquête sont les suivants :

- Collecter les données sur l’état des routes et l’accès physique des zones d’intervention
- Analyser l’impact de la dégradation des routes sur la réalisation des activités
- Identifier les axes prioritaires pour le RRM en considérant les interventions qui ont été
annulées/retardées faute d’accès physique et/ou qui ont engendré des détours importants
- Proposer des solutions/ activités pouvant pallier à l’ampleur de la problématique d’accès
physique dans les zones identifiées

II.2. Population de l’enquête


La population de cette enquête est représentée par l'ensemble de toutes les organisations humanitaires
concernées par la problématique. Les organisations humanitaires qui font la population de cette
enquête sont classées dans trois catégories dont :

- Organisations non gouvernementales nationales

1
Plan de réponse humanitaire, UNOCHA, 19 décembre 2022

4
- Organisations non gouvernementales internationales et
- Agences de l’ONU.

II.3. Méthode d’échantillonnage


Selon la nature de l’enquête et les caractéristiques de la population, l’échantillonnage volontaire a été
choisie. Par cette méthode empirique (non probabiliste), un questionnaire en ligne a été partagé aux
différentes organisations humanitaires acceptant de répondre aux questions posées liées à la
thématique.
II.4. Outil de collecte des données
Pour pouvoir collecter les données de cette enquête, un questionnaire encodé et déployé en ligne a été
lancé aux différentes organisations humanitaires.

III. RESULTATS DE L’ENQUETE

III.1. Participants à l’enquête

III.1.1. Répartition des répondants par catégorie d’organisation


Au total 17 participants ont participé à l’enquête viennent des organisations internationales, nationales
ainsi que les agences de l’ONU et sont repartis de manière suivante selon leurs organisations :

80%
71%
70%
60%
50%
40%
30% 24%
20%
10% 6%
0%
ONU ONG Internationale ONG Nationale

III.1.2. Profils des participants


Pour bien collecter les données exhaustives en rapport avec l’objectif de cette enquête, un
questionnaire a été lancé avec un focus sur les personnes de différentes organisations humanitaires
ayant une bonne connaissance sur les problématiques d’accès physique. De ce fait, les logisticiens

5
terrains, les coordinateurs terrains/ Programmes, chefs de bases/ d’antennes et team leaders ont
participé à l’enquête.
III.1.3. Zones d’intervention
Les organisations dont les participants ont fourni les informations à cette enquête interviennent dans
20 sous-préfectures soit 86.9% de toutes les sous-préfectures de la République Centrafricaine. Il s’agit
de : Bamingui-Bangoran, Bangui, Basse-Kotto, Haute-Kotto, Haut-Mbomou, Kémo, Lobaye,
Mambéré, Mbomou, Nana-Gribizi, Nana-Mambéré, Ombella-M'Poko, Ouaka, Ouham, Ouham-Fafa,
Ouham-Pendé et Vakaga
III.1.4. Réalisation des activités de réponse rapide aux urgences

Non; 24%
Sur toutes les organisations
humanitaires ayant participé à cette
Oui; 76%
enquête, 76% mènent des activités
de réponse rapide aux urgences

III.2. Données sur la dégradation de routes

III.2.1. Type de dégradation de l’état physique de la route pose le plus de difficultés pour la
mise en œuvre de vos interventions
Selon les données présentées sur le graphique ci-dessous, la dégradation de la route (bourbier,
érosion) et la dégradation d’un ouvrage de franchissement (pont, bac) sont deux difficultés les plus
fréquentes dans les zones d’intervention des ONG enquêtées :
1 20% 10 0%

80 % 6 2%
38 % 38 %
40 %

0%

III.2.2. Effets de l’état physique dégradé de la route à la réalisation des activités


En rapport de la réalisation de leurs activités au cours de l’année 2022, 47% d’organisations ayant
participé à cette enquête ont dû interrompre leurs interventions 34 fois suite à l’état physique dégradé
de la route, tandis que 27% affirment que cet état de routes a été un facteur déterminant dans la
décision de ne pas répondre à une alerte 14 fois.

6
Aucune de deux options 27%

Conduit à l’interruption d’une intervention 47%

Eté un facteur déterminant dans la décision de ne pas répondre à


27%
une alerte 

0% 10% 20% 30% 40% 50%

« Axe BELE CARRIERE a été coupé pendant 1 mois 1/2 lors de la saison des pluies avec le lit de la
rivière Nana qui a débordé et envahit une grande partie des champs. Comme résultat, la route a été
inondée jusqu'à plus de 2 mètres d'eau et le retard d'un mois dans les activités d'assistance alimentaire.
Aucun autre moyen de passer. 445 ménages ont dû attendre (.......) ». (ONG Internationale)

Pour seulement 13 organisations, 32 fois, l’état physique dégradé de la route a conduit à l’interruption
d’une intervention pour plus de deux semaines ce qui justifie la gravité de la problématique. En
moyenne, 57% organisations ont arrêté complètement les activités tandis que 43% ont envisagé des
solutions intermédiaires rapides pour pouvoir réaliser leurs activités y compris :

- Voyage avec des équipements de déblayage de route et démanteler les barrières et déviation
de ponts cassés.
- Augmentation du nombre de véhicules des convois et renforcement des véhicules de terrain
(Pneus terrain, tirs forts, …)
- Voyage avec des équipements de déblayage de route
- Réhabilitation partielle de route, construction/réhabilitations de ponts,

« A l'entrée de Bazoli, plus de 200 mètres ont été infranchissables pendant un mois après
l'embourbement de plusieurs camions qui ont ravagé la piste. Nous y avons effectué une opération de
réhabilitation avec branches et sacs, qui a permis aux voitures de passer mais difficilement (.......) ».
(ONG Internationale)

Selon les organisations ayant participé à cette enquête, « la dégradation de la route (bourbier,
érosion) » (100% de réponses) est le type de dégradation de l’état physique de la route qui pose plus
de difficultés pour la mise en œuvre des interventions et est suivi de « la dégradation d’un ouvrage
de franchissement (pont, bac) » (62% de réponses) comme le stipule le graphique ci-après :

7
Absence d’un ouvrage de franchissement (ponceau, pont, buse) 38%

Dégradation d’un ouvrage de franchissement (pont, bac) 62%

Dégradation d'un petit ouvrage de franchissement (ponceau, buse) 38%

Dégradation de la route (bourbier, érosion) 100%

0% 20% 40% 60% 80% 100% 120%

Selon les organisations humanitaires ayant participé à cette enquête, au cours de l’année 2022, les
obstacles physiques ont entraîné le report ou l’annulation des activités à cause des difficultés
d’approvisionnement et d’inaccessibilité de la zone d’intervention comme repris et détaillé ci-après :
 L’état physique dégradé de la route a conduit au report des activités du fait de difficultés
d’approvisionnement, 98 fois dont 45 fois (soit 45.9%) pour les projets de « life-saving »
 L’état physique dégradé de la route a conduit au report des activités du fait de
l’inaccessibilité de la zone d’intervention, 88 fois dont 53 fois (soit 60.2%) pour les projets
de « life-saving »
 L’état physique dégradé de la route a conduit à l’annulation des activités du fait de
difficultés d’approvisionnement, 30 fois dont 24 fois (soit 80.0%) pour les projets de « life-
saving »
 L’état physique dégradé de la route a conduit à l’annulation des activités du fait de
l’inaccessibilité de la zone d’intervention, 31 fois dont 26 fois (soit 83.8%) pour les projets
de « life-saving »
Les axes auxquels les obstacles physiques ayant entraîné fréquemment le report ou l’annulation des
activités à cause des difficultés d’approvisionnement et d’inaccessibilité se sont observé sont les
suivants :
- Kaga Bandoro /Ndele - Zémio-Djemah - Bambari - Bokolobo-
- Alindao - Gounoumon - - Sibut-Bambari ; Alindao
Bounga Bongolo - Grimari-Kouango; - Bambari-Bakala ;
- Rafai -Zemio et - Bambari-Awatche; - Bambari – Kouango –
- Zemio -Djemah - Bossembele-Bossangoa ; Landja - Kondourou;
- Bambari – Alindao- - Alindao-Bangassou - Bambari-Ouabé ;
Mobaye, - Bangassou-Rafai; - Bakala-Mbré;
- Mobaye - Zagba - Rafai - Zemio; - Bakala-Ndjoubissi;
- Grimari - Bakala - Zemio - Obo; - Ippy-Ndjoubissi;
- Bria - Ouadda - Bema - Ouango; - Ippy-Atongo Bakari-
- Vakaga - Ouango - Bangassou Boyo.
- Alindao vers Pouloubou, - Alindao - Mingala; - Bambari-Yppi,
- Zounguiza, Mingala - Alindao - Mobaye- - Balazime, Rafai
- Basse Kotto et Nana Zangba; - Alindao-Bangassou
Gribizi - Kongbo - Kembé; - Zemio-Mboki
- Obo-Bambouti - Mingala - Kembé; - Axe Markounda Boguila
via Bodjomo sido

8
III.2.3. Fréquences - Problèmes d’accessibilité physique des routes et leur impact
Comme présenté sur les graphiques qui suivent, la dégradation de la route (bourbier, érosion) et la
dégradation d’infrastructure de franchissement (pont) se placent en tête du palmarès des probl7mes
d’accessibilité physique des routes.

90% 82%
80%
70%
60%
50%
41%
40% 35%
29% 29% 29% 29% 29%
30% 24% 24%
20%
12% 12% 12% 12%
10% 6%
0%
0%
4 - le plus fréquent

4 - le plus fréquent
1 - le moins fréquent

1 - le moins fréquent

4 - le plus fréquent

1 - le moins fréquent

4 - le plus fréquent

1 - le moins fréquent
3

2
Dégradation de la route (bourbier, Dégradation petite infrastructure Dégradation d’infrastructure de Absence d’infrastructure de fran-
érosion) de franchissement (ponceau, franchissement (pont) chissement (ponceau, pont, buse)
buse)

« En plus du temps de trajet fortement rallongé sur tous ces axes, ces embourbements nous ont mis à
risque sécuritairement (…..). De même, nos fournisseurs ont mis plus de temps à arriver jusqu'à nous.
Deux camions partis de Bangui ont respectivement mis un mois et 3 semaines à nous livrer, entrainant
des retards dans nos interventions. Quant aux camions transportant l'assistance alimentaire, ils se sont
embourbés à 7 reprises nous obligeant à des déchargements/ chargements sur des portions d'axe peu
sûrs (….) » (ONG International)

Les résultats présentés ci-dessous, les problèmes d’accessibilité physique des routes se soldent surtout
(76% de réponses) et fréquemment sur la hausse des pannes / entretiens des véhicules, allongement
des délais de circulation et augmentation de coût des opérations de transport

90%
80% 76% 76% 76%
71%
70%
60%
50%
41%
40% 35% 35%
29% 29%
30% 24%
18%
20% 12% 12% 12% 12%
10% 6% 6% 6%
0% 0% 0% 0% 0% 0%
0%
4 - le plus fréquent

1 - le moins fréquent

1 - le moins fréquent

4 - le plus fréquent

1 - le moins fréquent
4 - le plus fréquent

1 - le moins fréquent

4 - le plus fréquent

1 - le moins fréquent

4 - le plus fréquent

4 - le plus fréquent

1 - le moins fréquent
3

Hausse des pannes Allongement les Augmentation de Augmentation de Obligation de ré- Inaccessibilité des
/ entretiens des délais de circula- risque sécuritaire coût des opéra- duire le nombre de personnes vul-
véhicules tion tions de transport bénéficiaire nérables

9
Dans de telles conditions d’inaccessibilité physique de routes, les organisations choisissent l’une des
options ci-après selon la gravité de la problématique :
 Remonter l’information au Cluster Log / GT Accès (65% de réponses)
 Annuler ou reporter l’intervention (59% de réponses)
 Utiliser d’autres moyens de transport (avion, baleinière, etc.) (59% de réponses)
 Emprunter une autre route (41% de réponses)
 Demander l’intervention d’un acteur mettant en œuvre des activités de génie civil (35% de réponses)
 Réaliser des travaux de déblaiement (29% de réponses)

III.2.4. Besoins de renforcement des capacités et partage d’information


En moyenne, 82% des ONG ont manifesté l’intérêt de formation non seulement en réhabilitation
rapide légère pour pouvoir rouvrir l’accès et ainsi continuer leurs activités mais également sur la
manière et canaux rapides partage d’information par un appareil de collecte des données GPS.
En lien avec les difficultés à accéder à des données relatives à l’état des infrastructures routières, les
organisations sollicitent ce qui suit :
- Disponibilité et partage de l’information sur l’état de routes et sécuritaire avant le départ pour
une intervention sous formats papiers et électroniques de carte/ mapping interactif des
infrastructures routières
- Evaluation logistique complète des routes et toutes les infrastructures sur tous les axes

III.3. Axe Bambari – Alindao


III.3.1. Utilisation de l’axe par les ONG pour la réalisation de leurs activités
Selon les résultats de l’enquête, 82% d’ONG ayant participé empruntent l’axe Bambari-Alindao et
toutes l’utilisent au moins 2 fois par mois. Comme présenté sur le graphique ci-dessous, les moyens de
transport les plus utilisés sont les voitures de type 4x4 (93% de réponses) et les camions (64% de
réponses) :

Camion type semi-remorque; Moto; 14%


14%

Camion; 64%

Voiture de
type 4x4;
93%

III.3.2. Problèmes d’accessibilité dû à l’EPR dans la mise en œuvre des projets


Parmi les ONG qui utilisent l’axe Bambari-Alindao, 71% ont fait face à des problemes d’accessibilité
dû à l’EPR dans la mise en œuvre de leurs projets et la dégradation de la route (bourbier, érosion) a été
le problème fréquent et commun pour toutes les organisations (100% de réponses).

10
120% 100%
100%
80% 58% 58%
60%
40% 25%
20%
0%

Les localités citées en lien avec la problématique d’accessibilité dû à l’EPR dans la zone sont :
- Bambari - Alindao - Danga Gboudou et Ngougbia
- Bambari-Kouango - Alindao- Gambo

III.3.3. Axes prioritaires pour la réhabilitation d'une succession de points chauds


(réhabilitation non d'urgence)
Les participants à cette enquête ont proposé les axes prioritaires repris ci-dessous nécessitant une
réhabilitation d'une succession de points chauds (réhabilitation non d'urgence) :
- Alindao - Gounoumon - Bounga Bongolo - Axe Markounda-Boguila via Sido (pont de
- Bambari Alindao Sido complètement détruit)
- Grimari / Bakala - Axe Kaga-Ouandago;
- Bamabari / Ippy - Ouandago-Kabo;
- Axes autours de Birao - Ouandago-Batangafo
- Axe Bangassou-Obo - Axe Bambari-Bakala ;
- Sibut-Bambari - Bakala-Mbré;
- Alindao-Zangba - Ippy-Ndjoubissi ;
- Bambari-Kouango - Ippy-Atongo Bakari
- Axe kadajma-Carrière - Atongo Bakari-Boyo;
- Axe Bangassou - Bakouma
- Zemio-Mboki; Zemio-Djem

IV. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS


La présente enquête a été menée par Handicap International dans le but de collecter les données sur
l’état des routes et l’accès physique des zones d’intervention afin d’analyser son impact sur les
activités des organisations humanitaires et proposer des activités de réponse à la problématique en
identifiant les axes prioritaires.
Les organisations ayant participé à cette enquête ont fourni d’importantes informations qui ont conduit
à la reformulation de recommandations suivantes :
 Mener une évaluation logistique complète des routes et toutes les infrastructures sur tous les
axes
 Mettre en place un système de remonté des informations/ alertes relatives aux axes routiers
dont l’accès physique est difficile y compris l’utilisation de GPS afin de bien localiser les
zones
 Mener des activités de réhabilitations rapides des axes pour faciliter l’accès humanitaire

11
 Planifier des activités de renforcement des capacités des acteurs humanitaires, étatiques et
locaux intéressés en génie civil dans le but de les rendre autonomes pour mener eux-mêmes
des réparations rapides

ANNEXE
Questionnaire : Evaluation des besoins en génie civil d’accès des acteurs humanitaires en RCA

12

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