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.3.

LE VADE MECUM DU GESTIONNAIRE D'UNE


INSTITUTION D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE EN RDC

I.3.1. Définition

Par enseignement supérieur et universitaire, il faut entendre


l'ensemble d'activités académiques, scientifiques et autres exercées par les
universités, les instituts supérieurs techniques, les instituts supérieurs
pédagogiques ainsi que par tous les autres organismes en rapport avec
l'objet social de ceux-ci.
L'Enseignement Supérieur et Universitaire a pour but :
a) d'assurer la formation des cadres de conception dans tous les secteurs
de la vie nationale;
b) d'organiser la recherche scientifique fondamentale et la recherche
appliquée orientée vers la solution des problèmes spécifiques de la RDC,
compte tenu de l'évolution de la science, des techniques et technologies
dans le monde contemporain.
c) de former des cadres spécialisés dans le domaine des sciences, des
techniques appliquées, des arts et métiers;
d) d'organiser la recherche scientifique en vue de l'adaptation des
techniques et technologies nouvelles aux conditions spécifiques de la
République Démocratique du Congo;
e) d'encourager la promotion des arts et métiers.

I.3.2. Les organes de gestion des institutions d'ESU

Les articles 25 et 26 de l'ordonnance-loi n° 025-81 du 3 octobre 1981


portant organisation générale de l'enseignement supérieur et universitaire,
stipulent ce qui suit : Art. 25. à Les universités, les instituts supérieurs
techniques et les instituts supérieurs pédagogiques sont des personnes
morales de droit public, à caractère scientifique. Ils jouissent de l'autonomie
de gestion et disposent chacun d'un patrimoine propre, spécialement
affecté à son objet.
Art. 26. à Aux termes de la présente ordonnance-loi, les universités et les
instituts supérieurs sont des organes de gestion et d'exécution de
l'enseignement supérieur et universitaire. Ils comprennent en leur sein les
organes suivants:
1) le conseil de l'université ou de l'institut;
2) le comité de gestion;
3) le recteur, le directeur général ou le directeur;
4) le conseil de faculté ou de section;
5) le conseil de département.
I.3.3. Bref historique de l'enseignement supérieur et
universitaire en RDC

L'histoire de l'ESU en R.D.C., vieille d'une cinquantaine d'années,


peut être fractionnée en quatre périodes successives : la période coloniale,
celles de 1960 à 1971, de 1971 à 1981 et de 1981 à ce jour.

Pendant la période coloniale, la politique de l'administration


scolaire était caractérisée par une forte orientation paternaliste et utilitaire.
L'enseignement y était volontairement très réduit, car cette politique
scolaire coloniale n'envisageait pas la formation d'une élite capable
d'accéder, plus tard, à de grands postes de responsabilité. (Le Than Khôi,
1971).
Jusqu'en 1960, l'enseignement supérieur et universitaire était
marginalisé ainsi que la pénurie de cadres indispensables pour la gestion
du pays après l'indépendance. Cette pénurie a motivé la réforme de
l'enseignement primaire et secondaire dès 1961, la création des institutions
d'enseignement supérieur pédagogique, devant soutenir le développement
de l'enseignement du premier et du second degrés, et des institutions
d'enseignement supérieur technique.

De l'indépendance de la R.D.C. jusqu'à 1971, l'enseignement


supérieur fonctionnait selon un schéma qui n'avait pas été repensé par et
pour le pays. Des critiques fusaient alors de partout pour déplorer
l'inadaptation des méthodes d'enseignement, des programmes, des
structures d'enseignement et des contenus des cours par rapport aux
étudiants et l'inadéquation de la formation donnée par rapport aux besoins
de la société (Verheust, 1974, pp. 13-14).

C'est alors qu'une réforme est intervenue en 1971, laquelle a


consisté essentiellement en l'unification de l'enseignement supérieur et
universitaire consacrée par la création de l'Université Nationale du Zaïre
(UNAZA). Ainsi, toutes les trois universités de l'époque (Lovanium,
l'Université Officielle du Congo et l'Université Libre du Congo) de même
que tous les instituts supérieurs pédagogiques et techniques ont été placés
sous l'administration d'un seul rectorat, les universités devenant, du coup,
des campus universitaires.
L'E.S.U., issu de la réforme de 1971, n'a pas été exempté des critiques
adressées à cet enseignement au cours de la période de 1960 à 1971. De
plus en plus, on a remarqué une inadéquation entre la formation dispensée
au niveau de l'ESU et les besoins de la société. L'ESU est devenu presque
comme un produit de consommation pour les cadres académiques et
administratifs ; il n'est pas un outil assez efficace pour accélérer le progrès
de la société.
Par ailleurs, la centralisation outrée de l'administration de l'UNAZA ne
pouvait pas impulser l'efficacité de la gestion des établissements. C'est
pourquoi une nouvelle réforme a été opérée en 1981 essentiellement au
niveau de l'administration, plaçant l'accent sur l'autonomie dans la gestion
des établissements de l'ESU. Chaque campus universitaire a
subséquemment retrouvé son statut antérieur d'université autonome, dotée
de son propre rectorat.
En 1990 (début du processus de démocratisation), il s'est observé un
essaimage des institutions d'enseignement supérieur et universitaire dans
les différentes contrées du pays et un véritable engouement des étudiants
pour ces institutions. Toutefois, l'essaimage des institutions d'ESU ne s'est
pas accompagné de la réforme des programmes. La nouvelle donne
politique en RDC ainsi que l'évolution de la science et de la technologie (à
l'instar de l'informatique), voire l'émergence de la mondialisation
nécessitaient donc la révision des programmes devenus alors surannés. Il
a fallu attendre la période de transition politique, consécutive à une longue
période de conflits armés, pour voir se matérialiser l'idée de la réforme des
programmes en 2003 ; année à laquelle le Programme du Gouvernement,
à travers le pacte de modernisation de l'enseignement supérieur et
universitaire « Padem », a retenu entre autres comme priorité le
renforcement des capacités managériales des gestionnaires du système
éducatif. Cette nouvelle réforme a ainsi été matérialisée à travers un
document appelé « Vade-Mecum du gestionnaire d'une institution
d'enseignement supérieur et universitaire » et a essentiellement concerné
les programmes de formation et l'organisation des études au sein des
institutions de l'ESU en RDC.
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I.3.4. L'avènement du Vade Mecum du gestionnaire d'une


institution d'ESU
Le Vade Mecum du gestionnaire d'une institution d'enseignement supérieur
et universitaire est l'aboutissement d'un travail d'harmonisation et
d'actualisation des textes juridiques commandé par la réforme de
l'enseignement supérieur et universitaire décidée et mise en oeuvre par le
Gouvernement de la RDC depuis 2003.
Initié par le Ministre à l'enseignement supérieur et universitaire de l'époque
(Dr. Lola Kisanga) en collaboration avec le Secrétaire Général à
l'Enseignement supérieur et universitaire, et un groupe de travail constitué
des experts de la Commission permanente des études, des Conseils
d'administration des universités, des instituts supérieurs pédagogiques et
des instituts supérieurs techniques ainsi que de quelques établissements
de la ville de Kinshasa ont, du 22 mars au 16 juin 2005, procédé à
l'inventaire et à l'analyse des textes réglementaires disponibles pour juger
de leur pertinence face à la pratique quotidienne sur le terrain et à la
lumière des textes des lois en vigueur et en tenant compte des exigences
et des besoins nouveaux suscités par la modernisation de l'enseignement
supérieur et universitaire.
(CPE, 2005).
Le Vade Mecum reprend les règles de gestion édictées par la tutelle pour
accompagner les institutions d'enseignement supérieur et universitaire et
de recherche dans leur gestion académique, administrative et financière.
C'est donc dans le souci d'accompagner la réforme du Gouvernement
initiée en 2003; réforme axée sur la volonté de moderniser de
l'enseignement supérieur et universitaire en RDC, répondant aux nouvelles
exigences de l'évolution de la science et de la technologie ; que s'inscrit le
bien-fondé de cette recherche À dans le domaine de l'informatique À . A
l'issue de cette recherche nous voudrions mettre à la disposition des
institutions d'ESU une infrastructure informatique ; qui leur permettrait un
déploiement facile d'un réseau informatique en vue de faciliter la circulation
des informations entre les différents acteurs.
Par ailleurs, avant, d'entrer dans le vif de la matière, explorons d'abord
l'existant selon le Vade Mecum en vue d'y relever les différents acteurs, les
attributions des tâches ; les échanges de documents. Ceci nous permettra
d'y relever les points positifs et points négatifs en vue d'une éventuelle
proposition de solution.

Chapitre deuxième :
ETUDE DE L'EXISTANT
Qu'elle soit située dans un contexte professionnel ou pédagogique,
l'organisation définit son action autour de travaux impliquant des règles plus
ou moins formalisées (les règles de gestion du système d'informations),
mais aussi autour de la production et l'utilisation de documents ainsi que
l'alimentation des circuits d'information entre les différents postes et acteurs
concernés. Cette phase a donc pour objectif d'améliorer les connaissances
de l'observateur du domaine à analyser sur : les circuits d'information, les
documents, les règles (procédures) observées par les acteurs de la
gestion.
II.1. PRESENTATION DES ACTEURS DU SYSTEME
D'INFORMATION ET ATTRIBUTIONS DES TACHES
II.1.1. Les acteurs internes du système d'information
Les acteurs internes sont ici ceux qui échangent régulièrement des
informations dans le cadre de la gestion d'une institution d'enseignement
supérieur et universitaire. Pour notre cas, il s'agit du corps académique,
administratif et financier, enseignant ainsi que les étudiants qui sont donc
directement impliqués dans la gestion quotidienne d'une institution
d'enseignement supérieur et universitaire.
1. Le Recteur ou le Directeur Général
Il a pour tâches de (d') :
- Diriger, promouvoir et coordonner toutes les activités de la communauté
universitaire. - Veiller au respect du statut et règlement de l'université.
- Assurer l'exécution des décisions du conseil d'administration et du comité
de gestion de l'université.
- Représenter l'université auprès des tiers.
- Encourager les bons rapports et l'unité parmi les membres du personnel
et les étudiants.
2. Le Secrétaire général académique
Le Secrétaire général académique est membre du comité de gestion. Il
supervise et coordonne les activités des services relevant de son ressort.
Dans la réalisation de ces tâches, il est directement assisté par les chefs de
services. Il fait rapport des activités de ses services au chef d'établissement
dans les conditions prévues par le règlement organique.
A ce titre, il est chargé de :
- Suivre au jour le jour les activités de tout le secteur académique de
l'établissement ; - - Assister d'une façon régulière aux réunions des facultés
ou sections et à toutes les réunions d'une certaine importance pour la vie
académique.
- Rédiger chaque semestre un rapport détaillé sur la vie académique de
l'établissement ;
- Suivre de près tout ce qui concerne l'auto-inspection ;
- Tenir à jour une documentation complète de tous les règlements,
instructions, circulaires, etc.... d'ordre académique ;
- - Superviser de manière directe le service des inspections ;
- Etablir les états des besoins en personnel académique et scientifique ;
- Tenir à jour les dossiers académiques de tous les membres du personnel
académique et scientifique ;
- - Suivre la discipline, l'enseignement, le travail scientifique, etc... de tous
les professeurs et assistants ;
- Organiser le recrutement du personnel ;
- - Vérifier attentivement l'exécution des programmes de cours dans toutes
les facultés ou sections ;
- Veiller au respect du calendrier académique ;
- Suivre de près tout ce qui concerne l'organisation des examens :
o interrogations régulières ;
o appréciations des pratiques professionnelles ;
o stages ;
o examens semestriels ;
- - Stimuler et superviser les recherches scientifiques ;
- - Informer le comité de gestion à chaque réunion des problèmes
académiques les plus importants qui se posent à l'université ou à l'Institut
Supérieur et lui soumettre pour décision les questions de sa compétence.
3. Le Conseil de faculté
La faculté est une unité d'enseignement, de recherche et de production
jouissant d'une certaine autonomie de gestion. Il est présidé par le doyen
ou l'un des vice-doyens de la faculté (vice-doyen chargé des
enseignements et vice-doyen chargé de la recherche.
Il a pour tâches de :
- - Délibérer sur toutes questions intéressant la faculté et la formation des
étudiants.
- Veiller au bon déroulement des enseignements et de la recherche.
- Organise le contrôle des connaissances.
- Propose au comité de gestion l'horaire des cours, le calendrier d'examens
et de délibération.
4. Le Conseil de département
Le département est la cellule de base de recherche et d'enseignement
jouissant d'une autonomie de gestion au sein d'une faculté. Le conseil de
département exerce les attributions suivantes :
- Approuve les programmes de recherche et d'enseignement et organise
les réunions scientifiques.
- Donne les avis en matière de nomination et de promotion du personnel
académique et scientifique.
- Propose au conseil de faculté les charges horaires du personnel
académique et scientifique.
- Fait le suivi de l'exécution du programme académique au sein de son
entité et assure
une liaison directe entre les enseignants, les étudiants et le doyen de
faculté/section.
5. L'appariteur central
Il a pour tâches de (d') :
- Etablir les formulaires d'inscription
- Enregistrer le dossier d'inscription
- Contrôler et tenir régulièrement à jour les archives des dossiers des
étudiants dès leur admission (contrôle de la scolarité,...) afin de réunir les
données nécessaires à l'homologation des diplômes académiques (contrôle
des relevés de notes, procès verbaux des délibérations, palmarès...).
- Conserver les archives concernant les statistiques des étudiants,
- etc.
6. Le service de bibliothèque
La bibliothèque complète la formation assurée aux étudiants en mettant à la
disposition de ces derniers les ouvrages pour leur ressourcement
scientifique. Le personnel académique et le personnel enseignant y
trouvent également leur compte pour les recherches scientifiques
supplémentaire en vue d'enrichir leurs cours.
7. Le corps enseignants
Selon les dispositions de l'Ordonnance-loi n° 81-025 du 3 octobre 1981
portant organisation générale de l'enseignement supérieur et universitaire ;
il est admis que les enseignants doivent :
- Epuiser la charge horaire leur accordée au cours de l'année.
- Consacrer un horaire plein à l'enseignement et à l'encadrement des
étudiants au sein de leur établissement.
- Rédiger des syllabus pour leurs cours et de le mettre à la disposition des
étudiants comme premier outil de travail.
- Contrôler la présence des étudiants aux cours.
- Dispenser les cours aux étudiants dans les conditions favorables.
- S'adonner journellement à l'étude et à la recherche. Un bon professeur vit
pour ses étudiants, il les connaît, les apprécie, les suit et soutient leurs
efforts.
- Apporter beaucoup de soins à la préparation des cours et être soucieux
d'améliorer la méthode d'enseignement.
- Participer activement aux réunions et autres activités de la faculté ou
section.
- Assister davantage aux cours des professeurs pour lesquels ils assurent
les travaux
pratiques et que les professeurs assistent aux exercices pour en apprécier
et en garantir
la qualité.
8. Le Secrétaire général administratif
Le Secrétaire Général administratif est membre du Comité de gestion de
l'établissement. Il supervise et coordonne les activités des services suivants
relevant de son ressort : Gestion du personnel, OEuvres estudiantines,
Entretien et maintenance des infrastructures, Entretien de l'environnement.
A. Secteur de la gestion du personnel et questions connexes.
- Il centralise, avant leur transmission au Recteur/Directeur général, les
prévisions budgétaires des rémunérations du personnel ;
- Il conseille le Comité de gestion en matière d'organisation générale de
l'administration de l'établissement ;
- Il veille à la tenue à jour, à la diffusion et l'application des normes
administratives de l'enseignement supérieur et universitaire.
- Il veille à ce que l'établissement s'acquitte de toutes les obligations et
formalités prévues par la législation sociale et la réglementation du travail à
charge des employeurs.
- Il coordonne les prévisions, les évaluations et la planification des besoins
en personnels qualifiés à recruter conformément aux organigrammes et
prévisions budgétaires des divers services.
- Il propose au Comité de gestion les engagements, les affectations et les
promotions du personnel. Il informe à chaque réunion le Comité de gestion
des principaux problèmes qui se posent dans son secteur.
- Il suit la tenue et l'analyse des statistiques nécessaires à la gestion du
personnel (analyse quantitative et qualitative, effectifs généraux et
diversifiés ; fixation des effectifs global, maximal et minimal par rapport au
budget et aux organigrammes ; effectif par grade, par sexe, état-civil ;
répartition du personnel par qualification ou niveau d'études, etc...).
- Il veille à la tenue à jour de la documentation nécessaire à la gestion et
l'administration du personnel : Statut, Code du travail et ses mesures
d'application, etc.
B. Secteur des oeuvres estudiantines.
- Il veille au bon fonctionnement des rouages administratifs chargés de
l'internat et de l'externat, des homes et logements pour étudiants, de
l'animation culturelle, du transport des étudiants, de la restauration, des
sports universitaires, de l'hygiène dans les homes pour étudiants, de
l'organisation des examens médicaux collectifs des étudiants, etc....
- Etc.
9. L'Administrateur du budget
La gestion financière et budgétaire des établissements de l'enseignement
supérieur et universitaire est réservée au seul personnel administratif.
L'Administrateur du budget est membre du Comité de gestion d'un
établissement. Il est placé sous l'autorité du chef d'établissement. Il dispose
des collaborateurs et des services et ses collaborateurs les plus directs
sont le directeur des finances, le directeur du budget et le directeur du
patrimoine.
10. Les étudiants
D'après la même Ordonnance-loi citée ci-dessus ; il est convenu ce qui
suit :
- Au début de l'année académique, les étudiants doivent connaître les
cours inscrits à leur programme ainsi que les frais académiques à payer.
- Les étudiants doivent se présenter et participer activement et pleinement
aux cours programmés au cours de l'année.
- Les étudiants doivent passer des évaluations (interrogations, examens,
travaux pratiques, stage,...) pour l'appréciation de l'assimilation de la
matière.
- Les étudiants doivent régulièrement être mis au courant de l'état
d'avancement de leur cursus académique et compte financier (relevé de
notes, état de paiement de frais académiques).
II.1.2. Les acteurs externes
Ils ne font pas formellement partie de la gestion quotidienne d'une
institution d'ESU mais communiquent avec les acteurs internes dans le
cadre de cette gestion.
1. Le Ministère de l'Enseignement supérieur et universitaire : fournit au
Secrétaire général académique les programmes des cours des universités
de la RDC, le manuel de gestion académique, le recueil des instructions
académiques. Il reçoit du Secrétaire général académique les rapports
académiques de l'institution (rapport de la rentrée académique, rapport de
l'état de lieu, rapport des statistiques des étudiants, rapport de fin d'année
académique,...).
2. Les extensions d'universités ou d'instituts supérieurs
Les extensions d'universités ou d'instituts supérieurs (appelés Centres)
fonctionnent sous l'encadrement pédagogique, administratif et financier de
leurs institutions-mères qui sont chargées de les préparer à la pleine
autonomie.
- Le Centre de l'établissement d'ESU a la méme mission que l'institution
mère dont il dépend.
- Le Centre est dirigé par un Conseil du Centre qui est composé :
1. du Directeur du Centre (jouant le rôle du Recteur)
2. du Secrétaire chargé des services académiques (jouant le rôle du Sec.
Général académique)
3. du chargé des services administratif et financier (jouant le rôle de Sec.
Général administratif et de Directeur de budget).
4. d'un représentant du corps académique, scientifique, administratif,
technique.
5. d'un représentant des étudiants.
- Le Centre dépend administrativement et scientifiquement de l'institution-
mère dont il a pris naissance.
- Le Recteur ou le Directeur du Centre fait trimestriellement rapport au
Comité de gestion de l'institution-mère sur la marche du Centre. Ce rapport
porte sur tous les points vitaux du Centre : académique, administratif,
financier et social. Il réserve copie de ce rapport au Conseil d'administration
et à la tutelle.
- Le Recteur ou le Directeur Général de l'institution-mère peut, à tout
moment, effectuer le contrôle du Centre ; lequel contrôle porte sur le niveau
d'avancement des enseignements ainsi que celui de la formation des
étudiants en général (contrôle pédagogique). Ce contrôle concerne aussi le
plan administratif, financier et social.
3. Le Conseil des Chefs d'Établissement constitue un cadre de rencontre
et d'échange avec d'autres établissements d'ESU en matière de gestion
(académique, administrative,...) de leurs établissements respectifs.
II.3. PRESENTATION DES PROCEDURES
Cette section présente les procédures et la description des activités
internes propres à la gestion quotidienne d'une institution d'ESU. Ici, nous
avons ciblé les procédures qui sont automatisables et informatisables et qui
concernent directement notre étude.
II.3.1. Liste des procédures

L'inscription de l'étudiant ;
Le paiement des frais d'études et frais connexes ;
Le suivi des cours (les matières, notes, étudiants) ;
Faciliter l'accès aux informations relatives au corps enseignant,
académique, administratif et financier.
II.3.2. Description des procédures
L'inscription de l'étudiant
Avant la rentrée académique, l'étudiant remplit une fiche d'inscription à
l'apparitorat. Celui-ci (l'apparitorat) se charge de la vérification de la
conformité et de la complétude du dossier dudit étudiant. En cas de dossier
incomplet, celui-ci est retourné à l'étudiant sinon il est transmis à la
Commission d'admission pour la validation. Une fois le dossier validé
l'étudiant procède au paiement des frais d'inscription, ce qui traduit son
inscription définitive. Ainsi l'étudiant obtient son attestation d'inscription et
sa carte d'étudiant ainsi que sa carte d'accès à la bibliothèque.
Le paiement des frais d'études et frais connexes
A chaque paiement des frais par l'étudiant, le montant est reporté sur son
compte. L'étudiant a le droit d'avoir le relevé de son compte en vue de
s'assurer de son évolution auprès du service de finances.
Le suivi des cours (les matières, notes, professeurs, étudiants)
Une fois les frais d'études payés, l'étudiant peut suivre les cours inscrits au
programme suivant un horaire bien élaboré.
Le Recteur/DG ou le Secrétaire général académique transmet la liste de
tous les professeurs à l'apparitorat et aux différents décanats qui se
chargent de contacter chacun d'eux. Chaque professeur fournit sa
disponibilité. L'apparitorat établit un emploi du temps qu'il soumet au
Secrétaire Général académique pour validation. L'emploi du temps validé
est alors transmis à l'apparitorat qui le communique aux différents
enseignants et étudiants. L'autorisation est donc accordée à l'enseignant de
dispenser son cours auquel tous les étudiants sont tenus de participer. Le
professeur pointe chaque cours dispensé. Les enseignements sont
dispensés à terme de nombre d'heures.
L'étudiant est soumis à des évaluations successives (interrogations,
travaux pratiques, examens,...).
L'étudiant reçoit des notes dans les différents cours inscrits au programme
du semestre (interrogations, travaux de recherche, travaux pratiques, tests
et examens,...). Cette évaluation est suivie d'une appréciation de l'étudiant,
après une délibération à la première et/ou à la deuxième session.
Les notes obtenues dans différentes matières sont répertoriées et
imprimées sur un relevé semestriel et ensuite un relevé annuel.
A la fin de l'année académique les dossiers des étudiants finalistes sont
contrôlés en vue de l'homologation/entérinement de leurs diplômes.
II.3.3. Schéma de circulation et de traitement de l'information

Pour plus de lisibilité et pour une meilleure compréhension, le schéma de circulation et de traitement des
données sera subdivisé en modules comportant chacun des opérations logiquement et directement liées.

1. De l'inscription et de l'admission de l'étudiant au sein de l'institution

Périodicité Extérieur Apparitorat Sec.Gen.Ac Sec.Gen.Ad Direct. Enseignant Etudiant DG/Rect.


budget
Début de
1 2
l'année
académique
OP N°2
OP N°1
Vérification
Vérification dossier Décision dossier
admission Complétude fiche Ti
inscription
Incomplet complet

345
4

1. Dossier de l'étudiant
2. Frais d'inscription et autres

3. Reçu

4. Attestation d'inscription

5. Carte d'accès bibliothèque & autres services

2. Du paiement des frais d'études et autres frais connexes

Périodicité Extérieur Apparitorat Sec.Gen.Ac Sec.Gen.Ad Direct. Enseignant Etudiant DG/Rect.


budget
A pourvoir par 3 1
l'institution 3

A pourvoir par OP N°1


l'institution
Véification compte de
l'étudiant et enregistrement
au compte
TJ
2

OP N°2
Etablissement du relevé de
comptes
TJ
3

1. Frais académiques et autres

2. Reçu

3. Relevé de compte

36
3. Du suivi des cours (matières, notes, professeurs, étudiants)

Périodicité Extérieur Apparitorat Sec.Gen.Ac Sec.Gen.Ad Direct. Enseignant Etudiant DG/Rect.


budget
Début année 4 4
académique 1
OP N°1
Début année
académique Elaboration liste des
professeurs
Au début de TJ
chaque cours
2 2
2
OP N°2 3
Edition de
l'emploi du
temps
TJ

4 5
5
OP N°3
Etablissemt list prés
Dispenser cours
Pointage h et cours
Evaluation étudiant
TJ
Périodicité Extérieur Apparitorat Sec.Gen.Ac Sec.Gen.Ad Direct. Enseignant Etudiant DG/Rect.
budget
Fin du mois, fin 9
semestre, fin de 6 6
l'année
7
7

8
8
OP N°4
Edition fiche
pointage

Production relevé
de notes
Mens/semest/ann
9 9

1. dossier enseignant 6. liste de présences des étudiants

2. liste des enseignants 7. Cours dispensés & nombre d'heures effectuées

3. disponibilité de l'enseignant 8. Fiche d'évaluation de l'étudiant

4. Emploi du temps de l'enseignant 9. Fiche de pointage et relevé de notes

5. autorisation dispenser cours

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