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DÉBATS PUBLICS
JEOFFREY VASSART
MARC VANHOOSLBECK
ORGANISATION DU COURS
TP (10 mars : visite Parlement, théorie : 17 mars, 24 mars, 31 mars, TP : 21 avril au Parlement, TP : 28
avril ou 5 mai). Parlement : arriver 20 minutes à l’avance.
Conclusion le 12 mai
TP : groupes de 3 étudiants, choisir un thème pour le 25 février. Choisir un point de vue et le
défendre. Discours à 3 voix entre 2mn45 et 3mn. Texte écrit pour justifier ses choix, quels arguments
et outils rhétoriques ont été consciemment utilisés. Max une page.
LE DÉBAT PUBLIC
Le « débat » en général. On ne parle pas du débat public dans un contexte vague, renvoyant à une
situation de débat très vague, moment dans le temps et histoire où il y a eu un débat public. Nous
n’utiliserons pas ce type de langage. Notion au sens strict du terme pour faire référence à des
situations d’échanges de paroles, pratiques discursives… Le débat comme une notion qui dénote un
échange de parole dans un contexte. Envisager le débat dans l’idéal : comment peut-on caractériser
le débat dans l’idéal ? Parler d’un idéal signifie qu’il existe des écarts à cet idéal. Des débats
pathologiques s’écartent totalement d’une norme de ce que pourrait être le débat idéal. Ecarts à cet
idéal démocratique à un débat « sain ». Est-il même possible d’avoir un débat idéal, rationnel,
maintenu, etc ? Le débat médiatique est l’exemple d’un écart. Réfléchir conceptuellement à un objet
d’étude : le débat public, le débat médiatique.
Tout débat implique comme fondement une divergence d’opinions entre des participants.
Ces opinions seront défendues ou réfutées. Situation d’incertitude.
Tout débat repose sur la recherche d’une résolution d’un conflit d’opinions par l’atteinte
d’un consensus ; ce consensus s’obtient par l’adhésion des participants à telle ou telle
opinion au moyen d’arguments. Résolution de cette divergence d’opinions. Se laisser
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convaincre, persuader et séduire par les arguments de l’autre partie. Être ouvert aux autres
opinions.
Tout débat implique que la résolution de ce conflit se fasse par l’usage de la raison (a
minima) : signifie que d’autres éléments entrent en jeu. Exemple : le charisme, l’émotion… Il
n’y a donc pas que la raison, on peut mobiliser autre chose.
Tout débat implique donc que les participants, tout en tenant fermement à leurs opinions,
restent néanmoins potentiellement susceptibles de les modifier ou même de les rejeter, à
l’issue du débat
Dans le cadre de débats scientifiques, ils renoncent parfois à leurs idées, cela fait partie de leur ethos.
Il est plus rare en politique.
Les débats peuvent être typologisés selon plusieurs critères, parmi lesquels :
Un débat public est un débat qui potentiellement s’ouvre au public, le public devient participant. On
peut imaginer un débat où il n’y a pas de public mais qui reste tout de même public.
La chose débattue est de nature publique et concerne donc la res publica (la chose publique) : une
thématique publique. Le débat public, par son enjeu, est toujours publicisé pour un public déterminé
même si celui-ci n’est pas physiquement présent (débats en face à face ou médiatique).
CARACTÉRISTIQUES DU PUBLIC :
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Le public peut ne pas être nombreux, voire même inexistant : c’est la simple possibilité, pour
celui-ci, de participer qui compte.
La prise en compte d’un public, quand il est effectif, que celui-ci soit physiquement présent
ou non, implique au moins trois conséquences :
La dimension souvent spectaculaire du débat : le fait que le débat soit public nous
influence en tant que participant. Les participants cherchent à se faire remarquer,
surtout lors de débats entre plusieurs parties ; il faut imposer sa parole. Cela
transforme un débat sain.
La possibilité d’user de la séduction pour faire adhérer : rôle du charisme et de la
séduction.
Le recours à l’autocensure (verbale, para-verbale, et non-verbale) : autour du verbe
(tics de langage) et non-verbale (symbolique).
Quelles sont les « règles du jeu » (tacites) avec lesquelles les participants doivent être
d’accord au préalable et sans lesquelles aucun débat (public ou non) ne pourrait être
possible ?
MAXIMES DE QUALITÉ
MAXIMES DE RELATION
MAXIMES DE MANIÈRE
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Soyez méthodique
Salavastru estime qu’elles peuvent être appliquées au débat public. Il existe des écarts à ces normes
ce qui permet de différencier les débats sains des problématiques. Ces maximes constituent un cadre
normatif qui permettent d’évaluer les écarts à la norme.
Tout débat, correctement réglé, implique donc que des participants visent à faire adhérer les autres
participants mais également le public à leur thèse (par conviction, persuasion, ou séduction) à l’aide
d’arguments (mais pas que).
La sphère publique moderne y est envisagée comme une construction socio-historiquement située.
« Espace » et discussions libres basées sur une logique de délibération rationnelle et publicisées, en
théorie accessible à tous.
Lieu d’incarnation d’une « opinion publique » critique de l’Etat moderne naissance par un « public
citoyen ».
Importance de la presse d’opinion : des personnes pourront débattre de manière rationnelle dans un
lieu public au sujet de l’Etat.
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La compétence argumentative : savoir raisonner correctement.
La capacité à communiquer en public : s’être expérimenté et perfectionné à la
communication en public.
La capacité à se maîtriser : gérer ses émotions en cours de débat et après le débat.
La disposition morale : 1) rechercher la vérité, 2) servir l’intérêt général (prise en compte du
public), 3) contribuer à une atmosphère de bonne volonté.
Traditionnellement, il est un journaliste, un analyste ou bien une personne jouant ce rôle en fonction
d’une position donnée au sein d’une institution (ex : le président d’un Parlement).
Le modérateur se doit d’être impartial : il ne doit pas montrer de sympathies personnelles envers
aucun débatteur, ni les siennes envers une opinion ou l’autre.
Le format de Karl Popper : format de débat artificiel utilisé dans les classes, les auditoires,
pour s’exercer à débattre. Format de motion (une phrase à débattre), chaque participant a
un rôle bien déterminé. On commence par une plaidoirie constructive affirmatrice, première
interrogation croisée négatrice, plaidoirie constructive négatrice, première interrogation
croisée affirmatrice, première plaidoirie affirmatrice de reconstruction, deuxième
interrogation croisée négatrice, première plaidoirie négatrice de reconstruction, deuxième
interrogation croisée affirmatrice, deuxième plaidoirie affirmatrice de reconstruction,
deuxième plaidoirie négatrice de reconstruction….
Le format Lincoln-Douglas : élections sénatoriales des années 1858. Format habituel des
débats électoraux aux US entre deux candidats à la présidence ou en FR de l’entre-deux-
tours. A partir d’une motion du modérateur. Voir slide tableau.
Le format parlementaire : format encore plus courant. Pas un seul format parlementaire,
plusieurs déclinaisons. Format pour des débats politiques et pour des parlements. Débat
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entre des partis politiques et donc la finalité est un vote particulier. Les formats
parlementaires répondent à l’objectif d’équité politique et chaque parlement à son
règlement. Deux exemples : chambres des représentants aux USA/ chambres des communes
au UK.
Le format émission-débat (cf. cours sur le débat médiatique)
Le débat public constitue un échange de parole parmi d’autres l’importance du langage et des
échanges de paroles (interactions verbales) en société. De nombreux débats sont pluri-logale contre
monologale.
Avec ces différents critères on peut réfléchir sur les différents modes de débat
CONTROVERSE
Le terme « controverse » renvoie à une situation d’incertitude au sujet d’une question et dont l’issue
n’est pas stabilisée. Pareil de controverse signifie qu’il y a encore une instabilité. Les Controverses
impliquent des débats en vue de la réglé et donc n’est pas un échange de débat. La controverse
s’impose donc.
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Les controverses scientifiques : implique des expérimentations scientifiques et des débats
entre pairs
Les controverses doctrinales
Les controverses sociales : controverse dans nos sociétés actuelles qui concerne des choix
éthiques/ déontologiques (ex PMA)
Et d’autres
Toute controverse implique des moments de débats pour tenter de la résoudre et souvent une
multiplicité d’acteurs hétérogènes.
EXEMPLES DE CONTROVERSES
Exemples de controverses philosophiques : les controverses sur le matérialisme (vs l’idéalisme), sur
le nominalisme (vs le réalisme), ...
Exemples de controverses sociales : les controverses sur la PMA pour les couples lesbiens, sur l’IVG
pour des raisons de handicaps, ...
Et bien d ‘autres
POLÉMIQUE
Le terme « polémique » comme le terme « controverse », ne renvoie pas non plus à un type
d’échange de paroles. Il renvoie à une situation ou les participants mobilisent des stratégies de
discours volontairement violente et passionnée dans de moments de débats.
La polémique peut donc s’immiscer lors de débats, de sorte que ces derniers deviennent des «
débats polémiques » (adjectif), sans souci de consensus.
Ne réponds pas aux principes de coopération. Elle est à la fois une stratégie de discours et aussi pour
atteindre une certaine visibilité, un relais médiatique. La polémique peut donc s’immiscer lors des
débats, de sorte que ces derniers deviennent de débats polémiques.
Tout débat public est nécessairement médiatique mais pas l’inverse (tout débat médiatique n’est pas
nécessairement public).
Remarque : Selon Bourdieu, il est impossible de faire un débat à la tv pour des raisons structurelles.
On va s’intéresser aux débats médiatiques télévisés et on se basera sur le normatif et on regarde les
écarts à la norme pour voir les pathologies du débat médiatique.
LE « DÉBAT MÉDIATIQUE »
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Les médias (télé, radios et presse) constituent un moyen de publiciser les débats parmi d’autres
(institutions, parlementaires, organisations citoyennes, universités, écoles, ...).
Selon Habermas, la sphère publique est née au 18ème siècle avec la bourgeoisie et la presse
d’opinion face à l’état absolutiste. Et donc la presse était déjà importante.
Les débats médiatiques et théories de l’agenda-setting (on considère mettent à l’ordre du jour des
questions qui importe). Si on a des débats médiatiques qui mettent à l’ordre du jour pourrait grandir
en importance suite à la publication de celle-ci.
1. Ils servent les intérêts économiques du média qui le publicise : ils doivent attirer de
l’audience dans un temps limité. (Cela est vrai pour le service public et dans le privé)
2. Ils ne font pas que rapporter un échange de paroles mais le provoquent également. C’est le
média qui organise le débat et a une incidence sur le débat en lui-même.
3. Ils relèvent d’un imaginaire démocratique (représentativité et contradictoire) : qui peut être
représentatif de toutes les catégories sociales mais il faut aussi plusieurs débateurs qui ont
des opinions différentes mais existence des débats dans lesquelles il y a un manque de
contradiction. Ce principe de contradiction peut mener à de l’absurde. Cet impératif de
contradiction peut mener à des apports d’opinons et pas de débat et donc pas de résolution
de conflit.
De ces trois caractéristiques essentielles découlent des particularités qui concernent tous les niveaux
de l’organisations d’un débat :
Ils sont centrés sur un thème d’actualité « à chaud » : dans le but de répondre à un public et
le satisfaire.
Ils sont justifiés par le casting des participants : le choix des personnes n’est pas anodin,
toujours des participants qui répondent à un casting et donc pas lié à un choix démocratique.
Ils sont modérés et gérés avant tout par un représentant des médias : certes il modère sont
débat mais pour un média qui sert à faire de l’audience. Le modérateur s’il est représentant
du média il est la porte ouverte à des écarts (création/ sert le spectacle plus que la
démocratie)
Ils sont scénographiés, mis en scène, scénarisés (dans le déroulement du débat).
Ces particularités peuvent provoquer immanquablement des dérives « pathologies » (par rapport aux
caractères normatifs vu précédemment) propres aux débats médiatiques.
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Lieu d’incarnation d’une opinion publique « critique de l’Etat moderne naissant par un «
public citoyen »
COURS 3 MARS
-> agenda-setting
Servent les intérêts économiques du média qui publicise : attirer l’audience en un temps
limité
Ils ne font pas que rapporter un échange de parole mais le provoquent également
Ils relèvent d'un imaginaire démocratique (représentativité et contradiction)
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Critique des débats télévisés : « vraiment faux ou faussement vrai » (pas de vrai débat public réel,
c'est scénarisé, on fait « semblant » de débattre, on connait les arguments des adversaires, personne
n'est jamais réellement mis au pied du mur, des débats uniquement pour la forme).
La composition du plateau
Le rôle du modérateur-présentateur
Qui invite-t-on tout le temps ? (Il faut des personnes habituées à la prise de parole médiatique, des
experts cathodique) Qui invite-t-on jamais ? (On exclut le Vlaams belang des débats francophones
systématiquement) Qui refuse ? Quelle logique préside de tel ou tel débatteur ? (Volonté de créer du
clash : Zemmour x Marlène Schiappa) logique économique, faire de l’audience à travers un face-à-
face et recherche de clash – logique pas neutre.
Des débatteurs qui ne sont pas toujours égaux sur un plateau de télévision (pas aussi à l'aise que
d'autre- des gilets jaunes lambda vs de grands journalistes habitués)
Des débatteurs qui ne sont pas toujours nommés/identifiés de manière transparente (on ne donne
pas toujours leurs couleurs politique)
La relativité du positionnement des participants (cela dépendra de qui on met face à face, pour
paraitre plus ou moins extrême, alors que tout cela est relatif)
LE RÔLE DU MODÉRATEUR-PRÉSENTATEUR :
On s'attend à ce que le modérateur soit neutre et donne la parole à chaque participant, il est garant
de l'équité du débat
Il peut imposer le ton et le cadrage du débat – le modérateur donne déjà le ton du débat à la
télévision (ironie), il n’introduit pas de manière neutre, écart à la norme. Il se veut davantage
animateur.
Il peut contraindre la parole plus qu'il ne l'expose (vous être pour ou contre ? - on oblige à
répondre binairement)
Il peut couper la parole et la distribuer quand ça l'arrange (car le modérateur à des opinions
et il ne veut pas qu'on aille contre)
Il peut se faire porte-parole du « public » quand ça l'arrange (donner son opinion quand ça
l'arrange, donner son opinion en se faisant soi-disant représentant)
Il peut devenir à tout moment débatteur lui aussi, porter des jugements de valeurs, pas du
tout neutre.
Il peut chercher à spectacularisé le dispositif (faire de l'audimat, mise en scène)
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3. Un matériau sémiotique (analyse de contenu)
COURS DU 17 MARS
INTRODUCTION GÉNÉRALE.
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ces données : Cicéron dit que quand on veut plaire, on étudie les goûts de ceux qui écoutent, la
rhétorique doit tenir compte des sentiments du public, jouer avec sa psychologie afin de le persuader
plus facilement. 17ème siècle en Fr : recherche formelle des expressions le plus pures et limpides au
service des idées plutôt que de l’étude sur les données. Def Boileau et Meyer : l’orateur peut par l’art
de la parole efficace faire disparaitre un problème ou rapprocher les opinions de ceux qui écoutent
de la sienne.
On peut tenter de manipuler, faire appel à la passion, aux sentiments etc. Forme plus exigeante de
com efficace : argumentation. Breton : com convaincante qui renvoie à l’usage de raisonnement
tenant compte de l’auditoire dans une situation de libre communication (= l’orateur et l’auditoire
doivent être libres d’argumenter et contre argumenter : pas d’argumentation dans une dictature).
Faire appel à la raison.
Inventio : invention, sélectionner les ingrédients dont on aura besoin pour préparer le
discours.
Dispositio : ordonner les éléments.
Elocutio : travail sur la forme.
Actio : performance : gestion de la parole au sens physique.
INVENTIO
Cadrer son discours : hiérarchiser l’information à communiquer (en fct du msg et du public). Les
preuves à mettre à l’avant-plan (=la preuve est une donnée au sens large de la réalité, un fait objet,
de la subjectivité, sentiment, intérêt, rationalité, déduction etc, invoqué par un locuteur, pour que
l’interlocuteur comprenne la situation et pour le convaincre), renoncer à l’exhaustivité. Le cadrage
change le message : sélectionner les infos à intégrer ou non au discours.
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Logos : preuves logiques, raisonnements :
Parfois on utilise plus l’un ou l’autre. Emission « Pour ou contre » on ne peut pas nuancer. Preuves
éthiques sur l’expérience liant à la preuve pathétique basée sur l’émotion (par rapport à
l’expérience). Autre personne : preuves éthiques : se présente comme un scientifique, preuves
logiques, données factuelles, ajouter qlq preuves de type pathétiques pour mieux convaincre.
Incidence des différents types de public sur le choix du msg : sélection des preuves…
DUCAN GREEN :
Preuve logique, éthique et pathétique pour convaincre l’auditoire de nous prêter l’argent pour
organiser une fête pour les personnes âgées de notre quartier.
LES ARGUMENTS
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Présenter la réalité selon une certaine perspective, en en renforçant certains aspects et en
dévalorisant d’autres, afin de donner davantage de légitimité au message. Description,
définition, dissociation/association. Exemple : mise en scène, description qui laisse penser
certaines choses…, données factuelles, preuves de type logique…
D’ANALOGIE : utiliser des similarités entre l’opinion à défendre et un élément extérieur, sur
lequel on a déjà l’accord du public comme moyen d’obtenir son accord sur l’opinion à
défendre : analogies, métaphores, exemples et comparaisons.
DE COMMUNAUTÉ : faire allusion à des croyances ou des valeurs qui sont partagées par le
public et qui contribueront à légitimer le message. Exemple : Foresti qui dit que « J’accuse »
parle de pédophilie // Polanski.
D’AUTORITÉ : utiliser des similarités entre l’opinion à défendre et l’opinion d’un individu ou
d’un groupe d’individus que l’auditoire respecte (ou l’inverse).
1) Exorde (captatio benevolentiae) via une question rhétorique, une anecdote (personne), la
référence au contexte local/actuel, une injonction, un constat provoquant, une profession de
foi… En gros, bonne première impression.
2) Exposé du message/thèse/opinion
3) Développement : données, preuves, arguments
4) Réexposition du message/thèse/opinion
5) Développement : données, preuves et arguments
6) Péroraire (avec réexposition du message et/ou amplification)
Conclusion : cheminement, éléments clés, finir par une amplification, regarder vers le futur.
COURS DU 31 MARS
ELOCUTIO :
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Bannir le jargon
Exercices de diction.
FIGURES DE STYLE :
Ne pas en abuser
SUBSTITUTION
Synecdoque : objet représenté par une de ses parties « Bruxelles a décidé que… »
Métonymie : représentation d’un objet par un autre « Boire un verre ».
Périphrase : plusieurs mots exprimant une notion qu’un seul mot pourrait exprimer : « la
capitale de la Belgique pour Bruxelles »
Antiphrase : exprimer le contraire de ce que l’on veut signifier « C’est du joli ! »
ANALOGIE
Comparaison : analogie avec mot-outil de comparaison « Il pleure dans mon cœur comme il
pleut sur la ville »
Métaphore : désignation d’un chose par une autre qui lui est analogique.
Personnification : humanisation d’un animal ou d’une chose inanimée « Les sanglots longs
des violons ».
OPPOSITION
Antithèse : opposition de deux expressions rapprochées pour en souligner le contraste « à
vaincre sans péril, on triomphe sans gloire »
Oxymore : alliance ingénieuse de mots contradictoires « silence assourdissant dans la salle ».
Chiasme : croisement d’éléments selon le modèle ABBA « Ils ne mouraient pas tous, mais
tous étaient frappés ».
INSISTANCE
Parallélisme : construction semblable pour deux énoncés différents « I shouldn’t, I should… »
Anaphore/épiphore : amplification rythmique en début/fin de phrases « How dare you »
Gradation : mots en paliers (dé)croissants d’intensité « Mon frère, mon capitaine, mon roi »
AMPLIFICATION ET ATTÉNUATION
Hyperbole : expression exagérée d’une réalité pour la mettre en relief
Euphémisme : expression d’une réalité trop dure
Litote : dire moins pour laisser entendre plus « va, je ne te hais point »
CONSTRUCTION
Zeugme : dépendance à un même mot de deux termes disparates qui entretiennent avec lui
des rapports différents « alors, elle va manger une pizza, au jambon et au centre
commercial »
Anacoluthe : rupture ou discontinuité dans la construction d’une phrase « Boulogne,
Aubervilliers, Garges-lès-Gonesse, Grillé les flics et les putains me reconnaissent » B2O
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ACTIO
COMMUNICATION PARA-VERBALE
4MANIÈRES DE RÉAGIR :
Selon la physique élémentaire, il y a transfert d’info. Il faut pour cela un émetteur et un ou plusieurs
récepteurs. L’émetteur produit de l’info et elle est reçue par les récepteurs. Le message complet doit
être reçu, c’est ce qui importe.
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Apparence physique
Posture
Gestuelle
Regard
Espace
Distance entre les corps
La voix : produite par le corps, cordes vocales, il y a des éléments de l’ordre de la com non-verbale.
« euh » qui devient gênant. Le débit (importance des silences, la respiration, le volume (dépend du
public et de sa taille), le timbre (propre à chacun).
L’apparence physique peut être utilisée (signe distinctif, réfléchie). Important de soigner l’apparence
en fonction du message.
Neurones miroirs : activer les mêmes neurones pour faire la même action que l’on voit.
Apprentissage par imitation, du langage, empathie, émotion. Neurones moteurs. Comprendre les
gestes moteurs des autres en les comparant avec les siens.
Ce que l’émetteur dégage comme émotions : agressivité, empathie, posture du corps dégage
également des choses. Les émetteurs vont lire diverses infos à travers cela. La gestuelle, les
mouvements, marquent l’état de la personne.
Lorsque la com non-verbale ressemble à celle de son interlocuteur, la parole devient plus
importante.
Le regard, ses axes. Les mimiques, micro-expressions faciales, involontaires expriment nos émotions.
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