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1. Le dialogue
Il désigne l’interaction prolongée et renvoie aux répliques organisées dans la
communication où les prises de tour de paroles se succèdent de manière relativement
équilibrée et entretiennent entre-elles des relations d’implication. Chacun des
interlocuteurs réalise une série de prises de parole successives dont l’ensemble de la
prestation représente l’intervention. C’est au dialogue que correspondent les formes de
communication les plus élaborées entre les êtres humains. Bien que c’est là que l’intention
communicative des interlocuteurs soit la plus manifeste puisqu’elle se poursuit dans la
durée. L’approche pragmatique dans son ensemble s’intéresse aux actes de parole qui
permettent de comprendre les interactions entre humains sujets à des changements
instantanés, dotés de motivations et de représentations, dans un cadre social normé. Le
courant pragmatique s’intéresse bien, à travers les actes de langage (speech acts), aux effets
sur l’allocutaire des prises de parole et , de ce fait, à la nécessité pour le locuteur de
prendre en compte l’état de réceptivité de celui-ci dans un contexte précis et ainsi aux
interactions. Kerbrat-Orecchioni (2001) a donné plusieurs exemples concernant
l’organisation séquentielle des discours en incluant toutes les formes des échanges comme la
conversation, le débat ainsi que d’autres actes de discours.
2. La conversation
Comparé à d’autres types de productions communicatives telles portant sur des
thèmes, en partie au moins convenus dans des cadres sociaux appelant des conduites où la
part de ritualisation est relativement forte (dialogue entre le maître et l’élève en classe,
entre la mère et son enfant au cours du bain des jeux, entre le maître d’hôtel et le client au
restaurant, dialogue visant la solution d’un problème à l’usine) , la conversation désigne
des productions relativement moins contraignantes chez les individus pouvant être
considérés comme des pairs. Par exemple on aura un dialogue franc avec un subordonné et
une conversation avec un supérieur. La conversation s’effectue selon des conventions.
L’évitement des thèmes qui risquent de choquer, le respect des tours de parole, le maintien
du thème nouvellement initié au moins pendant quelques tours de parole, l’insertion dans
un dialogue engagé entre d’autres individus, le regard vers l’interlocuteur, le ton de la voix,
la posture sont indicateurs de sociabilité. L’entretien est une forme particulière de
conversation car le thème et la finalité en sont clairement posés : entretien d’embauche,
entretien patient/ médecin, notaire administratif déterminent la nature des informations à
introduire dans la communication.
3. Le débat
Il se caractérise selon deux propriétés. La première, l’énonciation initiale du débat
et la seconde, c’est la contestation par une autre énonciation qui impose un autre point de
vue. Divers procédés de débats sont observés, par influence, par intimidation, par recours à
l’autorité, au bon sens, à la majorité, par la séduction, l’argumentation. Lors du débat, les
discours sont des démentis, des réfutations, des contestations qui sont échangés par les
protagonistes qui s’affrontent. Les débats télévisés, politiques, au cours des campagnes
électorales sont de bons exemples de débats. Les épisodes de conflits avec leurs modes de
résolutions sont également des débats, c’est identique pour les luttes syndicales.
Cependant, il faut savoir qu’à la télévision, les interlocuteurs invités à s’exprimer sont
contraints de veiller à l’image de l’animateur qui doit préserver son image à l’antenne. Par
exemple, dans des débats des élections, chacun des intervenants doit obéir au tour de
parole. Le « talk –show » est un autre exemple où les interviewés sont réellement captifs,
puisque c’est l’animateur qui distribue les thèmes et la parole selon son propre scénario.
C’est la même chose dans les plaidoyers. Cependant le dialogue est différé puisque chaque
avocat a à présenter en bloc sont intervention préparée à l’avance, l’intégration des
arguments présentés en audience ne pouvant se faire qu’au tour suivant, lorsqu’il y en a un.
Ces échanges sont considérés par Kerbrart Orecchionni (ibid, 2001) comme étant « des
discours de réaction » qui font partie de la compétence de communication.
4. Le Discours économique
La communication est un outil stratégique de communication sociale au sein des
groupes humains, son rôle prépondérant de transmission des savoirs exige son
apprentissage. Toutes les firmes et industries travaillent sur la communication. Les
multinationales de la publicité de l’alimentation et de la consommation, les notes de
services, affiches journaux, les boîtes de conseils en marketing, les journaux, la publicité
rédactionnelle, réunions en tout genre occupent un nombre considérables de temps et
d’heures de travail pour réfléchir dans l’élaboration des discours. L’enseignement sous
toutes ses formes est régi par des discours. Les formations de métiers jusqu’à l’hôtesse
d’accueil, journaliste, avocat ou écrivain public, la messagerie électronique, la liste ne
peut-être exhaustive permettant de lister toute les formes de communication. Elle reste
ouverte tant qu’il y aurait des situations de communication. Le discours reflète le niveau de
civilisation. Les portables également contribuent à la construction des discours. Construire
un discours est une entreprise difficile. Il faut apprendre à le construire ou à décortiquer
les significations. Il est donc nécessaire de prendre conscience des difficultés présentés par
un acte de discours somme toute banale est déterminant pour assurer la réussite de la
communication. L’illusion d’avoir été compris et ou d’avoir compris constitue l’obstacle
majeur à la transmission des messages humains. C’est à l’origine des malentendus à cause
du caractère insidieux des discours. La communication doit être apprise dés les jeunes
âges, elle doit faire partie de l’éducation qui malheureusement est mal gérée et inefficace
dés le jeune âge. Ceci qui explique les échecs scolaires qui sont dus à l’absence de
compétences langagières. Cette absence de savoir faire a été cité dans Benachenhou A
(2016). Pourtant la famille et l’école sont les premiers formateurs de la communication car
l’apprentissage du discours permet d’éviter les malentendus et les conflits.
la communication référentielle. Dans le cas d’un échange locuteur-auditeur, ce qui est visé
c’est la compétence à désigner sans confusion un élément du réel qui devient par le fait de
ce choix référent parmi d’autres référents avec lesquels il pourrait être confondu. Par
exemple lorsqu’une forêt est décrite à un interlocuteur, pour désigner un arbre donné à un
interlocuteur, le locuteur doit être capable de donner des informations à chaque fois pour
revanche, si le référent n’est pas partager avec l’interlocuteur, alors il ne comprendra pas
parce qu’il ne faut pas oublier qu’une forêt comprend plusieurs arbres avec diverses types
d’arbres, par exemple des chênes, des pins, des hêtres, des bouleaux et d’autres espèces
encore. Le locuteur doit être en mesure de désigner par exemple le cas du pin choisi parmi
message qui permettrait d’identifier ce choix sans désigner quelque arbre sans utiliser des
informations contenues dans le message qui permette de l’identifier. Ceci pourra être
réitéré autant de fois que nécessaire pour que deux interlocuteurs parviennent à un savoir
communiquer dans les situations qui se présentent à eux. Par expérience professionnelle
Il indique que lorsqu’ un acte de langage celui qui le profère accomplit, en effet, trois actes
distincts : l’acte locutionnaire, l’acte illocutionnaire et enfin l’acte perlocutionnaire. Cette
décomposition de l’acte de langage a suscité de nombreux débats théoriques d’une grande
importance pour l’analyse et l’interprétation des énoncés dans un discours.
Cette décomposition a permis en effet de définir avec plus de précision ce qu’est un acte
perlocutionnaire. Enfin, de ce fait, les chercheurs en analyse du discours ont été contraints de
cerner la notion d’acte perlocutionnaire qui a été identifié par Austin.
2) Au niveau social : l’acte illocutionnaire, selon Récanati (1981), doit encore être
sanctionné et demande donc que soient remplies des conditions nécessaires à son
accomplissement. Elles sont celles qui permettent qu’une illocution soit socialement
reconnue et sanctionnée comme telle. Pour qu’un ordre par exemple remplisse ces
conditions, il faut que l’auditeur soit en mesure d’accomplir l’ordre auquel réfère le
contenu propositionnel de l’acte. Qu’il ne soit certain ni pour le locuteur ni pour le
destinataire que ce dernier soit conduit de toute façon à effectuer ce qui lui est demandé
par lui –même, que le locuteur jouisse d’une position hiérarchique telle qu’il soit en
mesure d’exercer son autorité sur l’auditeur.