Vous êtes sur la page 1sur 3

CHAPITRE 7 DU 07/04/2023 

Cours du 06/04/2023

Introduction à la santé et sécurité au travail


Le 10/02/2023 
Deux obligations : 
 Obligation de moyens (si je veux mettre en cause la responsabilité civile et montre qu’il y a un
lien entre la faute et le dommage) 
 Obligation de résultat (ici il faut montrer qu’il y a un dommage) 
 
Aujourd’hui en 2023 c’est l’obligation de moyen renforcée (il faut montrer les efforts fait pour ne pas être
condamnée)  
 
Les éléments de la responsabilité civile : 
 Faute 
 Lieu de causalité  
 Dommage  
 
Définitions de la santé se réf à l’OMS (OMS : Organisation Mondiale de la Santé / https://www.who.int/fr ) 
 
Définitions de la santé : https://www.who.int/fr/about/governance/constitution  
 
I. Obligations en matière de sécurité
Ces obligations concernant tous les employeurs de droit privée, tous les salariés et stagiaires quel que soit la nature de
leur contrat.

A. Les obligations de l’employeur


L’employeur a une obligation générale de sécurité : (formation, prévention).

1. L’obligation générale d’hygiène et de sécurité

Quelque soit l’effectif, l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer sécurité et protection de la santé
physique et mentale. Il doit évaluer et prévenir les risques professionnels.
Désormais, il s’agit d’une obligation de moyens renforcés : L’employeur ne ment pas à son obligation s’il justifie avoir
pris toutes les mesures nécessaires. (Évaluation des risques, prévention, information et formation, moyens adaptés)

Afin d’évaluer les risques, il doit établir un DUERP. Ce document doit être mis à jour au moins une fois par an et
consulté par les salariés, le CSE, le médecin du travail et l’Inspecteur du Travail.
L’employeur doit également désigner un responsable sécurité ou faire appel à un intervenant extérieur.
L’employeur doit engager des actions de prévention portant sur les facteurs de risques professionnels (pénibilité)
CHAPITRE 7 DU 07/04/2023 

Cours du 07/04/2023

B. Eléments constitutifs de la grève


1. Une cessation totale du travail
 Des actions entraînant un ralentissement du travail ne constituent pas une grève.
 Des arrêts cours et répétés sont considérés comme licites à condition que seule la production soit affectée.

C’est le cas de la grève Perlée qui est un ralentissement du rythme de travail. La Cour de cassation considère qu’il
s’agit d’une exécution volontairement défectueuse du travail susceptible de sanctions.
La grève du Zèle (faire du Zèle : il en fait trop). Elle consiste à appliquer à la lettre les consignes de sécurité ou à
augmenter les cadences…sans arrêter le travail. En revanche, les grèves tournantes ou par roulement (les différents
services ou ateliers s’arrêtent les uns après les autres) sont des grèves car il y a un arrêt total du travail. Elle
désorganise la production, la cour de cassation l’admet comme étant une conséquence prévisible d’une grève.

Cependant quand le mouvement désorganise l’entreprise et pas seulement la production, l’exercice du droit de
grève devient anormal, abusif. Il y a atteinte à d’autres droits ou libertés de façon disproportionnée.

2. La cessation collective du travail


Le droit de grève est un droit individuel qui s’exerce collectivement. En principe, un salarié seul ne peut pas faire
grève sauf s’il répond à un mot d’ordre national (arrêt 1995) ou si l’entreprise n’emploie qu’un seul salarié.

3. La cessation concertée du travail


Les salariés doivent avoir pris la décision de faire grève avant de la déclencher mais les mouvements de grève
spontanés sont licites.

4. L’exigence de revendications professionnelles


Ces revendications doivent correspondre à la vie de l’entreprise : conditions de travail, défense de l’emploi, droit
syndicale, salaire, santé sécurité, retraite… Elles peuvent être générales.
Elles peuvent être propres à l’entreprise et avoir été préalablement portées à la connaissance de l’employeur. Sont
ainsi interdites certaines grèves politiques et grèves de solidarité.

a) Les grèves de solidarité


Ce sont des mouvements déclenchés pour soutenir l’action d’autres salariés. On distingue la solidarité interne et
externe. Les revendications professionnelles doivent avoir un caractère raisonnable.

b) Les grèves politiques


Grève perlée :
Grève du zel :
Grève tournante :
CHAPITRE 7 DU 07/04/2023 

II. Les effets de la grève :


La grève a des incidences sur le droit de travail quand le droit de grève est exercé normalement. Elle entraine la
suspension du contrat de travail (L’obligation de loyauté perdure)

1. La suspension du contrat :
Principe : La grève suspend le contrat mais ne le rompt pas sauf faute lourde.
Le pouvoir disciplinaire de l’employeur est également suspendu, aucune sanction ne peut être prise à l’encontre d’un
salarié qui exerce normalement son droit de vote.
Tout licenciement prononcé en l’absence de faute lourde est nul de plein droit.
Le salarié reste tenu de respecter son obligation de loyauté envers l’employeur.
La protection sociale est maintenue également (sauf en matière d’accident du travail et de trajet).

2. Absence de rémunération :
La perte de salaire doit être strictement proportionnelle à la durée de la grève. Toute retenue supplémentaire est
considéré comme une mesure discriminatoire.
Il est interdit de payer des primes « anti-grève ». En revanche, il est possible de réduire ou supprimer une prime
d’assiduité à condition que toutes les absences autorisées ou non entrainent les mêmes conséquences.
Effet de la grève et non gréviste. Le nom gréviste doit faire connaitre clairement¨

III. Les réactions de l’employeur à la grève


A. Les mesures anormales

En cas d’exercice anormal du droit de grève, l’employeur retrouve l’exercice de son pouvoir disciplinaire.

1. Le licenciement pour faute lourde

La faute lourde n’est retenue que si le salarié a participé personnellement au fait illicite.

Vous aimerez peut-être aussi