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INTRODUCTION
CHAPITRE 01 : Généralités
1. Définition du salaire
2. Droits et obligations des salariés
3. Droits et obligations de l’employeur
Mais le travail fourni par chaque employé nécessite une contrepartie qui encourage ce
dernier à fournir plus d’efforts.
Cette contrepartie qui représente une dette de l’entreprise envers ses employés
constitue le salaire.
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CHAPITRE 01 : Généralités
1. Définition du salaire
Dans le cadre des relations de travail, les salariés doivent se soumettre aux
obligations suivantes :
a) Droits de l’employeur :
b) Obligations de l’employeur :
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CHAPITRE 02 : Aspects réglementaires
La durée légale hebdomadaire de travail est fixée à quarante heures dans les
conditions normales de travail (loi n° 97/03 du 11 janvier 97)
Elle est répartie au minimum sur cinq jours ouvrables l’équivalent de 173 heures par
mois, l’aménagement de la répartition des horaires de travail à l’intérieur de la
semaine est déterminé par les conventions et accords collectifs.
Dans le secteur des institutions et administrations publiques, ils sont déterminés par
voie réglementaire.
Néanmoins cette durée peut être, réduite pour les personnes occupées à des travaux
particulièrement pénibles et dangereux ou impliquant des contraintes sur le plan
physique ou nerveux ou augmentée pour certains postes comportant des périodes
d’inactivité.
Le travailleur a droit à une journée entière de repos par semaine, le jour normal de
repos hebdomadaire qui correspond aux conditions de travail, est fixé au vendredi.
Le travailleur qui a travaillé un jour de repos légal à droit a un repos compensateur
d’égale durée et bénéficie du droit de majoration des heures supplémentaires.
Le travailleur à droit aussi à des repos (absences) d’une durée de trois jours, lors des
événements familiaux suivants :
Mariage du travailleur.
Naissance d’un enfant du travailleur.
Mariage de l’un des descendants du travailleur.
Décès d’ascendants, descendants et collatéral au 1 er degré du travailleur ou de
son conjoint.
Décès du conjoint du travailleur.
Circoncision d’un enfant du travailleur.
Toutefois, dans les cas de naissance ou de décès la justification intervient
ultérieurement.
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Dans ce cas, l’employeur peut requérir tout travailleur pour effectuer des heures
supplémentaires au-delà de la durée légale de travail sans que ces heures n’excèdent
20% de ladite durée légale.
Toutefois, et dans le cas expressément prévus ci-après, il peut être dérogé aux limites
fixées précédemment dans les conditions déterminées dans les conventions et les
accords collectifs à savoir :
Prévenir les accidents imminents ou réparer les dommages résultants
d’accidents.
Achever les travaux dont l’interruption risque de fait de leur nature
d’engendrer des dommages.
Dans ce cas, les représentants des travailleurs sont obligatoirement consultés et
l’inspecteur du travail territorialement compétent tenu informé.
Notons aussi que les heures supplémentaires effectuées donnent lieu au paiement
d’une majoration qui ne peut en aucun cas être inférieur à 50% du salaire horaire
normal.
4. Travail de nuit :
Tout travail exécuté entre 21 heures et 5 heures, est considéré comme travail de nuit.
Les règles et les conditions du travail de nuit, ainsi que les droits y afférent sont
déterminées par les conventions ou les accords collectifs.
5. Règlement et conventions
1. Le règlement intérieur :
Les clauses du règlement intérieur qui supprimeraient ou limiteraient des droits des
travailleurs tels qu’ils résultent des lois, des règlements et des conventions ou accords
collectifs en vigueur sont nulles et de nul effet.
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2. Les conventions collectives :
La convention collective est un accord écrit sur l’ensemble des conditions d’emploi et
de travail pour une ou plusieurs catégories professionnelles.
L’accord collectif est un accord écrit dont l’objet traite d’un ou des aspects
déterminés des conditions d’emploi et de travail pour une ou plusieurs catégories
socioprofessionnelles de cet ensemble. Il peut constituer un avenant à la convention
collective.
Les conventions et accords collectifs sont conclus au sein d’un même organisme
employeur entre l’employeur et les représentants syndicaux des travailleurs.
Les conventions collectives doivent traiter des conditions d’emploi et de travail
notamment :
La classification professionnelle.
Les normes de travail y compris les horaires de travail et leur répartition.
Le salaire de base minimum correspondant.
Les indemnités liées à l’ancienneté, aux heures supplémentaires ou aux
conditions de travail y compris l’indemnité de zone.
Les primes liées à la productivité et aux résultats de travail.
Les modalités de rémunération ou rendement pour les catégories de travailleurs
concernés.
Les remboursements de frais engagés.
La période d’essai et préavis.
La durée de travail effective pour les emplois à forte sujétion ou comportant
des périodes d’inactivités.
Les procédures de conciliation en cas de conflit collectif de travail.
Le service minimum en cas de grève.
L’exercice du droit syndical.
La durée de la convention et les modalités de reconduction, de révision ou de
dénonciation.
6. Les contrats :
La relation de travail prend naissance par le contrat écrit ou non écrit, elle existe en
tout état de cause du seul fait de travailler pour le compte d’un employeur.
Elle crée pour les intéressés des droits et des obligations tels que définis par la
législation, la réglementation, les conventions ou accords collectifs et le contrat de
travail.
Le contrat de travail peut être conclu à durée déterminée, dans le cas suivants :
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Lorsque le travailleur est recruté pour l’exécution d’un contrat lié à des
contrats de travaux ou de prestations non renouvelables.
Lorsqu’il s’agit de remplacer le titulaire d’un poste qui s’absente
temporairement et au profit duquel l’employeur et tenu de conserver le poste
de travail.
Lorsqu’il s’agit pour l’organisme employeur d’effectuer des travaux
périodiques à caractère discontinu.
Lorsqu’un surcroît de travail, ou lorsque des motifs saisonniers le justifient.
Lorsqu’il s’agit d’activités ou d’emplois à durée limitée ou qui sont par nature
temporaires.
Dans l’ensemble de ces cas, le contrat de travail précisera la durée de la relation de
travail ainsi que les motifs de la durée arrêtée.
Le contrat de travail est réputé conclu pour une durée indéterminée, sauf s’il en est
disposé autrement par écrit.
Lorsqu’il n’existe pas un contrat de travail écrit, la relation de travail est présumée
établie pour une durée indéterminée.
Le contrat de travail peut être conclu également pour une durée indéterminée mais
pour un temps partiel, c'est-à-dire pour un volume horaire moyen inférieur à la durée
de travail et ce lorsque :
Le volume de travail disponible ne permet pas de recourir aux services à plein
temps d’un travailleur.
Le travailleur en activité en fait la demande pour des raisons familiales ou
convenances personnelles et que l’employeur accepte.
En aucun cas, le temps partiel de travail ne peut être inférieur à la moitié de la durée
légale de travail.
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A la cessation de la relation de travail, il est délivré au travailleur un certificat de
travail indiquant la date de recrutement, la date de cessation de la relation de travail,
ainsi que les postes occupés et les périodes correspondantes.
Le salaire national minimum garantie (SNMG) applicable dans les secteurs d’activité
est fixé par décret, après consultation des associations syndicales de travailleurs et
d’employeurs les plus représentatives.
Pour la détermination du SNMG il est tenu compte de l’évolution :
De la productivité moyenne nationale enregistrée.
De l’indice des prix à la consommation.
De la conjoncture économique générale.
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CHAPITRE 03 : Eléments du salaire
La fiche de paie est élaborée par le service du personnel, elle doit fournir au détail
tous les éléments constituant le salaire à savoir :
Ensuite la fiche de paie est contrôlée et signée par le chef de service personnel, qui la
présente à la comptabilité qui procède à la comptabilisation après une dernière
vérification.
1. Salaire de base :
2. Les indemnités :
Cette indemnité est versée pour compenser les sujétions induites par :
L’alternance des équipes postées.
Le recouvrement d’horaires pour la passation des consignes dans la limite
d’une demi-heure.
Le travail de nuit.
Le travail durant le jour hebdomadaire de repos.
Le travail durant les jours fériés chômés et payés.
L’I.T.P est fixée de 5 à 25% du salaire de base selon système de travail adopté.
Elle considérée comme un élément cotisable et imposable.
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Cette indemnité sanctionne l’expérience professionnelle acquise au cours de la
carrière professionnelle d’un salarié.
Elle constitue ainsi un moyen de récompenser la fidélité du travailleur à l’entreprise.
L’indemnité d’expérience professionnelle est calculée sur la base d’un barème où
chaque année de service correspond à un pourcentage.
Elle est attribuée au prorata des journées travaillées.
Elle est considérée comme un élément cotisable et imposable
Indemnités de nuisances :
Elles sont versées pour indemniser les travailleurs dont les conditions de travail sont
dangereuses, insalubres, pénibles et/ou salissantes.
Le montant journalier est accordé selon les inconvénients auxquels est exposé le
poste de travail.
Le calcul de ces indemnités se fait au prorata des journées travaillées, ils sont
considérés comme des éléments non imposables et non cotisables.
Indemnité de zone :
Elle vise à indemniser les travailleurs exerçants dans les zones géographiques
reconnues comme déshérités.
Le montant de l’indemnité varie de 0 à 30% du salaire de base, elle est calculée au
prorata des journées travaillées.
L’indemnité de zone est un élément non imposable et non cotisable.
Indemnité de véhicule :
Elle représente l’indemnisation des frais engagés par le travailleur appelé à utiliser
son véhicule personnel pour les besoins du service.
Le calcul de l’indemnité s’effectue sur la base de conventionnement dûment signée
par le directeur d’unité.
Cette indemnisation comprend deux aspects :
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L’amortissement du véhicule considéré comme un élément imposable non
cotisable.
Le kilométrage parcouru dans le mois considéré comme un élément non
cotisable et non imposable.
Mais d’une manière générale, l’indemnité de transport est un élément non cotisable
et imposable.
Elle représente les indemnisation des frais engagés par le travailleurs appelés dans le
cadre de missions commandées par l’entreprise à effectuer des déplacements dans un
rayon supérieur à 50 KM, de son lieu de travail pour une période inférieur ou égale à
30 jours consécutifs.
3. Les primes :
Cette indemnité a pour objet de recouvrir les frais de nourriture engagés par le salarié
qui travail en journée continue, et qui prend son repas sur son lieu de travail.
Le montant de l’indemnité de panier varie d’une entreprise à une autre.
Le calcul de cette indemnité se fait au prorata des journées travaillées, elle est
considérée comme un élément imposable non cotisable.
Prime de transport :
Le taux général des cotisations sociales prévu au décret n° 99-121 du 22 juin 1999 est
arrêté à 35% entre charge patronale et charge ouvrière.
- Charge patronal : elle représente 26% de l’assiette des cotisations, elle est
subdivisée comme suit :
Assurance sociale 12.50%
Accident de travail 1.00%
Retraite 8.50%
Assurance chômage 2.50%
Retraite anticipée 0.50%
Œuvres sociales 0.50%
- Charge ouvrière : elle représente les 9% restantes, et subdivisée comme suit :
Assurance sociale 1.50%
Retraite 5.50%
Assurance chômage 1.50%
Retraite anticipée 0.50%
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La cote part due par le travailleur est prélevé mensuellement et automatiquement par
l’employeur au moment de chaque rémunération.
Ensuite, l’ensemble de la cotisation (cote part due par le travailleur et cote part due
par l’employeur) fait l’objet d’un versement unique par l’employeur à l’organisme de
sécurité sociale.
Le délai du versement de la cotisation est de 30 jours qui suivent l’échéance de
chaque trimestre civil, si l’employeur occupe moins de 10 salariés. Et 30 jours qui
suivent l’échéance de chaque mois si l’employeur occupe plus de 09 salariés.
La déclaration annuelle :
Elle doit être remise automatiquement à l’organisme de sécurité sociale, au même
temps que le bordereau de versement des cotisations du 4eme trimestre, et cela avant
le 31 janvier de l’année suivante.
Cette déclaration doit détailler par salarié les informations suivantes :
Numéro d’immatriculation.
Nom et prénom.
Montants annuels des salaires.
Montants trimestriels des salaires.
Durée de travail (en jours)
Date d’entrée ou de sortie (E pour entrée, et S pour sortie)
Qualification professionnelle.
48 Disponibilités
Paiement de la cotisation
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- La cotisation à la charge du salarié :
La constatation de charge ouvrière se fait à partir de la fiche de paie, elle se
comptabilise au débit du compte 630 rémunération du personnel ou 632 indemnités et
prestations directes au crédit du compte 545 cotisations sociales du montant des 9%
du salaire cotisable.
______________________ __________________________________
630 à Rémunération du personnel
632 Indemnités et prest/directes
545 Cotisations sociales
Constatation de la cotisation
5. Les impositions :
A noter qu’ils ne doivent être intégrés dans l’assiette de l’IRG, les avantages en
nature correspondant exclusivement, à la nourriture et au logement consentis aux
employés travaillant dans les zones à promouvoir.
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Les rentes viagères servies en représentation de dommages, intérêts en vertu
d’une condamnation prononcée judiciairement pour la réparation d’un
préjudice corporel ayant entraîné, pour la victime, une incapacité permanente
totale l’obligeant à recourir à l’assistance d’une tierce personne pour effectuer
les actes ordinaires de la vie.
Les indemnités de zones géographiques.
Les pensions versées à titre obligatoire à la suite d’une décision de justice.
Les salaires et autres rémunérations servis dans le cadre des programmes
destinés à l’emploi des jeunes.
Les travailleurs handicapés moteurs ou mentaux, les travailleurs non-voyants et
les travailleurs sourds muets dont les revenus mensuels sont inférieurs à
12 000.00
L’indemnité de licenciement.
Les allocations de chômage, indemnités et prestations servies sous quelle que
forme que ce soit, par l’Etat, les collectivités et les établissements publics.
Les personnes de nationalité étrangère exerçant en Algérie dans le cadre d’une
assistance bénévole, prévue par un accord étatique.
- Calcul de l’IRG :
L’impôt sur le revenu global salariés, ou travailleurs indépendants, est calculé suivant
le barème de l’IRG- salariés mensualisé, élaboré en conformité avec les dispositions
de l’article 104 du code des impôts directs, qui octroi aux contribuables salariés un
abattement proportionnel sur l’impôt.
Le calcul de la retenue mensuelle IRG- salariés, devant être effectuée sur un revenu
reconstitué en fonction de :
La situation matrimoniale du salarié.
La périodicité du paiement.
Le tarif (mensuel, journalier ou horaire) sur lequel est basée la rémunération
brute.
- Comptabilisation de l’IRG :
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Le paiement de l’impôt se fait sur la déclaration fiscale mensuelle (G50), et se
comptabilise au débit du 543 impôt sur traitements et salaires, par le crédit du compte
48 disponibilités.
_____________________ __________________________________
543 Impôt sur trait/salaires
48 Disponibilités
Paiement de l’impôt
CHAPITRE 04 : Cas pratique
- Le salaire de base.
- Les primes.
- Les indemnités.
A la fin de chaque mois l’agent chargé de la paie reçoit ou demande aux comptables
concernés, mensuellement les éléments variables de la paie de leurs clients.
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Total des retenues patronales
- cotisations de sécurité sociale : 16 734,82 x 26% 4 351,0
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Total 4351,0
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On va établir le bulletin de paie de Mr. DJALLA Ali comme suite :
S.A.R.L « X »
ALGER
BULLETIN DE PAIE
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Après l’établissement du bulletin de paie on passe la comptabilisation.
28/09/2009
63 Frais de Personnel 17 696,82
Chèque n°1467
12/10/2009
545 Cotisations sociales retenues 1 506,13
568 Organismes sociaux 4 351,05
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Les acomptes sur salaire :
10/09/2009
463 Avance au personnel 3 000,00
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