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Plan du cours
I. INTRODUCTION GENERALE
VII. CONCLUSION
I. INTRODUCTION GENARALE
I.1. DEFINITION
L’OIT est créée en 1919 dans le cadre de la SDN qui est l’ancêtre de
l’ONU. De manière générale, l’OIT a reçu pour tâche :
- d’établir, partout dans le monde, un régime de travail « réellement
humain ». L’on parle ainsi de « travail décent ») ;
- d’instituer et de faire respecter, sous réserve du respect de la
souveraineté des Etats, une législation internationale du travail.
La Loi
Il faut retenir que le Code du Travail en vigueur au Niger est consacré par
la Loi n° 2012-045 du 25 septembre 2012.
Les règlements
Les règlements sont constitués par les décrets, les arrêtés et les
circulaires. Ils mettent en application les principes fondamentaux
déterminés par la Loi, les conventions internationales et la Constitution. Le
Code du Travail, en de nombreuses dispositions, renvoie à des arrêtés du
Ministre chargé du Travail, le soin de préciser les règles de détail.
C’est par exemple le cas des documents devant être tenus par
l’employeur, les modalités d’établissement des contrats de travail, etc.
La jurisprudence
Ainsi, il faut retenir qu’au Niger nous avons une convention collective
interprofessionnelle (CCI) qui date du 15 décembre 1972. Alors que les
autres conventions ont pour but de procéder à une diversification
professionnelle, la CCI joue plutôt un rôle d’uniformisation en créant un
statut minimum conventionnel interprofessionnel à l’échelle nationale pour
tous les travailleurs et employeurs. Pour les conventions sectorielles, on
peut citer à titre d’exemple la convention du secteur des banques et la
convention du secteur de la communication.
Les usages
Le règlement intérieur
1. Organisation
Au niveau central
Au niveau déconcentré
Il faut retenir qu’au total, il existe à l’heure actuelle, neuf (9) Inspections du
Travail au Niger (Niamey, Tillabéry, Dosso, Tahoua, Agadez, Maradi,
Zinder, Diffa et Arlit).
2. Fonctionnement
L’ingénieur de sécurité
Il est notamment chargé de :
- Assister les agents de l’inspection du travail au cours des visites
d’entreprises ;
- Leur apporter un avis technique en matière de santé, d’hygiène et de
sécurité au travail ;
- Participer à la détection des défaillances et des situations à risques ;
- Conseiller les employeurs et les travailleurs en matière d’hygiène et
de sécurité.
La mission de conciliation
L’inspecteur peut intervenir pour le règlement des différends
individuels et des différends collectifs.
La mission de conseil
La probité
L’impartialité
Le secret professionnel
L’indépendance
- Le tâcheronnat
- Les horaires de travail
- Le règlement
- Les consignes en matière de sécurité
- Etc.
b. Pouvoir de convocation
d. Pouvoir de décision
a. La lettre d’observations
b. La mise en demeure
c. Le procès-verbal
2. Mission de l’ANPE
L’ANPE dispose :
L’organisation administrative
Le fonctionnement de la CNSS
Pour son bon fonctionnement, la CNSS, comme toutes les autres
structures organisées, est gérée par des instances statutaires, notamment
le Conseil d’Administration et les commissions spécialisées :
- Examiner les recours formulés par les assurés sociaux contre les
décisions de la CNSS en matière de prestations sociales ainsi que
les demandes de remise sur les pénalités encourues formulées
par les employeurs cotisants défaillants ;
- Soumettre les résultats de ses travaux à l’approbation du Conseil
d’Administration.
La Commission de contrôle : Elle est composée de :
- deux (2) représentants de l’Etat ;
- un (1) représentant des employeurs ;
- un(1) représentant des travailleurs.
Un chef d’entreprise
Le chef d’entreprise est la personne qui exerce l’autorité sur les
salariés et en général, c’est lui qui exerce les fonctions de direction de
l’entreprise. De ce fait, le chef d’entreprise se distingue de l’employeur qui
est dans le contrat de travail, la partie liée aux travailleurs et débitrice de
toutes les obligations qui pèsent sur ses partenaires d’après le contrat de
travail individuel. Mais si la forme juridique de l’entreprise est sans
influence sur son existence, elle a de l’importance pour la détermination de
la personne qui la dirige.
Une activité
Le pouvoir de direction
Le pouvoir réglementaire
Le pouvoir disciplinaire
La faute disciplinaire
La sanction disciplinaire
La procédure disciplinaire
L’autorisation préalable
Le contrat d’un travailleur peut être subordonné à une autorisation
administrative préalable. Cette formalité permet un meilleur contrôle du
marché du travail et d’une façon plus générale, la résorption du chômage
et le plein emploi de la main d’œuvre nationale.
L’autorisation est remplacée par les formalités équivalentes du visa
d’approbation ou de la carte de présentation délivrée par le service public
de l’emploi (ANPE).
Nul ne peut sans autorisation préalable des services compétents,
procéder à des opérations d’engagement collectif des travailleurs en vue
de leur emploi en dehors du territoire national.
L’écrit
La loi exige dans certains cas que le contrat de travail soit passé par
écrit. Il en est ainsi chaque foi qu’il est soumis au visa c'est-à-dire dans
tous les cas où le contrat suit un régime particulier dérogeant à celui du
droit commun du contrat à durée indéterminée (contrat de travail à durée
déterminée supérieur à 3 mois, contrat à durée indéterminée nécessitant
l’installation du travailleur hors de sa résidence habituelle le contrat
d’expatriation, etc.).
Le visa d’approbation
Les contrats doivent être constatés par écrit, doivent être
évidemment soumis au visa d’approbation des services compétents
‘inspection du travail, service public de travail…).
La demande de visa incombe à l’employeur. En aucun cas, l’autorité
chargée du visa ne peut modifier le contrat qui lui est soumis.
Le visa peut être refusé pour illégalité comme pour inopportunité.
Le refus du visa entraine la nullité de plein droit du contrat. Et pour le
contrat annulé, les effets de la nullité n’opèrent que pour l’avenir parce que
le contrat de travail est un contrat à caractère successif.
Enfin, la partie qui subit un préjudice du fait de l’annulation du
contrat, peut réclamer des dommages et intérêts à son cocontractant si la
nullité a été encourue du fait de celui-ci.
En ce concerne la charge de la preuve de l’existence du contrat, le
code par le principe que l’existence du contrat peut être prouvée par tout
moyen. En réalité, tout dépend de l’objet de la preuve c'est-à-dire de la
nature du contrat dont il s’agit de prouver l’existence.
S’il s’agit d’un contrat de travail de droit commun c'est-à-dire ne
nécessitant pas l’établissement d’un écrit, le principe de la preuve par tout
moyen s’applique.
S’il s’agit d’un contrat particulier nécessitant un écrit, cet écrit est
«exigé pour la validité de ce type de contrat, mais seul le travailleur peut se
prévaloir de la nullité en cas de défaut d’écrit ou de visa.
4.3.1. Le salaire
Le paiement du salaire est considéré comme l’obligation la plus
importante de l’employeur. C’est pourquoi, il est minutieusement
réglementé dans ses modalités.
Le salaire au rendement
Le salaire tient compte de la quantité de travail fournie et l’intérêt de
cette méthode, c’est que l’employeur et le travailleur ont un avantage égal
à obtenir un rendement élevé.
Elle présente cependant un risque sérieux pour le travailleur qui
n’arrive pas à exécuter la tâche qui lui est demandée.
Conscient de ce danger, le législateur a réglé le problème de la
façon suivante : la rémunération d’un travail à la tâche ou aux pièces doit
être calculée de telle sorte qu’elle procure au travailleur de capacités
moyennes et travaillant normalement, un salaire au moins égal à celui du
travailleur rémunéré au temps effectuant un travail analogue.
En outre, il est interdit à un employeur de pratiquer cette formule de
rémunération si la convention à laquelle est assujetti le travailleur ne le
prévoit pas.
C’est pourquoi, la loi dispose que, les taux minima de salaire ainsi
que les conditions de rémunération du travail à la tâche ou aux pièces
soient affichés au bureau des employeurs et sur les lieux de paie des
personnels.
Les accessoires du salaire
La notion d’accessoires du salaire est très large et imprécise. Il faut
retenir qu’elle ne se confond pas avec le salaire principal. Et cette notion
comporte plusieurs éléments.
Leur étude est assez délicate dans la mesure où la pratique les
désigne par des appellations qui prêtent à confusion (prime, indemnité,
sursalaire…).
Toute fois, on peut tenter de les regrouper selon qu’ils constituent
des compléments de salaire ou des indemnités.
Les indemnités
Nous regroupons sous cette expression, les sommes qui n’ont pas
pour cause le travail, mais soit le remboursement de frais professionnels
faits par le travailleur, soit la réparation du préjudice qu’il subit, soit la
compensation de certaines servitudes ou suggestions qu’il est obligé de
supporter.
Ainsi, le mot indemnité a un sens plus large que celui que reconnaît
le droit de la responsabilité civile puisque certaines indemnités n’ont
aucune fonction réparatrice tandis que d’autres qui ont cette fonction
peuvent porter un nom différent de celui de prime.
- Les indemnités de remboursement de frais
A l’occasion de son travail, le salarié peut être amené à faire des
frais qui lui sont imposés par la particularité de son travail ou le rythme de
son emploi (frais de transport, de déplacement, de repas, de nettoyage, de
vêtements, de maquillage, etc.).
Ces frais peuvent être déclarés remboursables par des dispositions
législatives, conventionnelles ou contractuelles.
Si le remboursement est occasionnel et correspond exactement au
montant des dépenses ou des débourres occasionnés par le salaire, il ne
correspond pas à un salaire mais à la reconstitution du patrimoine du
travailleur qui a fait une avance pour le compte de son employeur.
En revanche, s’il s’agit d’indemnités forfaitaires et versées
régulièrement, elles participent du caractère du salaire.
- L’indemnité de transport
C’est une indemnité forfaitaire calculée sur le kilométrage parcouru
mensuellement et attribuée au travailleur qui doit en raison de son emploi,
effectué régulièrement des déplacements.
- L’indemnité de déplacement
C’est une indemnité prévue par bon nombre des statuts des
établissements. Elle est due au travailleur qui est obligé de part sa
profession à un déplacement occasionnel et temporaire hors de son lieu
habituel de travail et qui l’oblige par conséquent à prendre des repas et à
coucher hors de son domicile.
Son montant varie en fonction de la catégorie professionnelle du
travailleur et du nombre de jours effectués hors du lieu d’emploi.
C’est une indemnité qui n’est pas versée lorsque le logement et la
nourriture sont octroyés par l’employeur.
- La prime de panier
C’est en réalité une indemnité, et cette prime trouve sa justification
dans le fait que les horaires de travail de certaines entreprises obligent le
travailleur à se restaurer sur place et à emporter avec lui un « panier » qui
contient son repas.
La prime est destinée donc à compenser cette suggestion. Ainsi son
régime est organisé conventionnellement par la convention collective
interprofessionnelle, par exemple, les travailleurs qui effectuent au moins 6
heures de travail de nuit, bénéficient de cette indemnité ; les travailleurs qui
effectuent une séance de travail ininterrompu de 10 h de travail d’affilié
dans la journée, bénéficient également de cette prime.
La prime de panier ne peut se cumuler avec l’indemnité de
déplacement.
- L’indemnité d’expatriation
Une indemnité d’expatriation destinée à dédommager le travailleur
des dépenses et des risques supplémentaires auxquels l’expose sa venue
au Niger, est acquise à tout travailleur recruté hors du territoire national et
déplacé de sa résidence.
Le montant de cette indemnité est fixé à 4/10 de salaire minimum de
base de la catégorie professionnelle à laquelle appartient le travailleur.
Cela dit, lorsque le travailleur expatrié est réembauché sur paie,
après la rupture ou la cessation d’un précédent contrat qui lui reconnait
cette qualité.
L’indemnité d’expatriation doit donc lui être maintenue par le code
nouveau de travail si avant le réengagement le travailleur a justifié de sa
situation d’expatrié et si le nouvel employeur a la qualité d’expatrié du
travailleur.
De toute façon, cette qualité peut être perdue par renonciation par
suite d’un réengagement.
Le bulletin de paie
Tout paiement de salaire doit faire l’objet d’une pièce justificative
(bulletin de paie) délivré au moment du paiement même si ledit travailleur
est engagé et payé à la journée et l’employeur même illettré n’est pas
dispensé de cette obligation sauf dérogation faite par l’Inspecteur du
Travail.
Le bulletin de paie peut être délivré dans la forme qu’il convient à
l’employeur d’adopter.
Ce bulletin est strictement indiqué et doit comporter un certain
nombre de mentions, le nom et l’adresse de l’employeur, la date et la
période de paiement et la période de travail correspondant, le salaire en
espèce et s’il y a lieu en nature en précisant si le travailleur est nourri ou
logé ou s’il est tenu en remboursement des cessions consenties dans le
cadre des dispositions réglementaires.
Il faut y ajouter les heures supplémentaires, les indemnités et primes
de toutes sortes et les différentes retenues.
Le registre de paie
Le registre de paie doit contenir toutes les mentions portées sur le
bulletin de paie à l’occasion de chaque paiement ; la comptabilité des
absences suivant leurs causes (absence pour maladie et accident de
travail…).
Ce registre est tenu à la disposition de l’Inspecteur du Travail et il est
conservé pendant un délai de 5 ans suivant la dernière mention.
Ce registre doit être conservé dans les mêmes conditions que les
pièces comptables et être présenté à toute réquisition de l’Inspecteur du
Travail.
Le salaire doit être payé en monnaie ayant cours légal au Niger et
l’acceptation sans protestation, ni réserve par le travailleur d’un bulletin de
paie, ne peuvent valoir renonciation de sa part au paiement de salaire et de
ses accessoires sauf cas de force majeure à la non présentation par
l’employeur du double du bulletin de paie ou du registre de paie signé par
le travailleur.
Enfin, le paiement est fait, sauf cas de force majeur, sur le lieu de
travail ou au bureau de l’employeur lorsqu’il est voisin du lieu de travail et
en aucun cas, il ne peut être effectué dans un débit de boissons ou dans
un magasin de vente sauf pour les travailleurs qui y sont normalement
occupés.
Les paiements sont généralement mensuels et doivent être effectués
au plus tard 8 jours après la fin du mois de travail qui donne droit au
salaire.
La protection du salaire
Le salaire a, pour le travailleur, un caractère vital dans la mesure où
il est consacré essentiellement à ses frais de nourriture et de logement.
C’est pourquoi, il doit être protégé et le travailleur doit être assuré en
tout état de cause de toucher la rémunération de son travail pour assurer
son existence et celle de sa famille et le législateur a tenu à ce que cette
protection puisse s’exercer dans un certain nombre de domaines.
La protection du salaire contre l’employeur
L’employeur peut être créancier du travailleur pour diverses raisons :
fourniture, avances, dommages et intérêts, etc. Donc, si l’on admet la
compensation sans restriction, le travailleur peut se retrouver dans une
situation difficile dans la mesure où la totalité de son salaire pourrait être
absorbée par les diverses retenues opérées par l’employeur.
Inversement, si la compensation était interdite, le risque c’est de voir
que le travailleur ne peut pas bénéficier de crédit auprès de son employeur.
Cette situation également est gênante. Tenant compte de ces deux
facteurs des aménagements ont été faits. Ainsi, l’employeur peut se
rembourser des avances en espèce pour des retenues successives sur
une partie de salaire et l’employeur jouit d’une situation privilégiée par
rapport aux autres créanciers du salarié.
Les dérogations
La durée effective du travail journalier peut dépasser pour certains
travaux les limites législatives ou réglementaires :
- Le travail du personnel qui est spécialement employé à la conduite
des travaux ayant un caractère préparatoire ou complémentaire et
qui ne constituent pas le travail fondamental de l’établissement.
C’est par exemple le travail des mécaniciens, électriciens,
chauffeurs, etc.
En cas de contestation, l’Inspecteur du Travail statue sur le caractère
préparatoire ou complémentaire des travaux.
- Le travail des préposés au service médical, aux opérations de
gardiennage, surveillance, services d’incendie, le personnel des
restaurants, hôtels, etc. A l’exception des cas où la majoration pour
heures supplémentaires est expressément prévue, les heures
effectuées en dehors de l’horaire normal sont payées au tarif normal
autrement, le salaire qui est dû pour le contingent d’heures de
présence équivalent à la durée légale hebdomadaire de travail est
donc calculé sur la base de cette durée.
Le repos hebdomadaire
Le repos hebdomadaire est obligatoire. Il est aussi minimum de 24 h
consécutives par semaine et il a lieu en principe le dimanche.
Cette règle est de portée générale et s’applique à toutes les
entreprises publiques et privées.
Ainsi, les employeurs ont l’obligation de ne pas occuper les
travailleurs plus de 6 jours sur 7.
Et la semaine ainsi envisagée s’entend de la semaine calendaire et
le dimanche étant au repos hebdomadaire qui ne peut être fractionné.
Pour certaines branches d’activités, des dérogations peuvent être
autorisées.
Il y a des dérogations de plein droit et des dérogations facultatives.
Il faut faire une distinction entre d’une part les absences de courte
durée justifiées par un événement important concernant son foyer
(mariage, baptême…) et les absences de longue durée (disponibilité du
travailleur).
En ce qui concerne les absences de courte durée, l’employeur doit
être averti dans un délai de 48 h et la durée de l’absence doit être en
rapport avec l’événement qui l’a motivé.
En ce qui concerne la disponibilité (position du travailleur qui cesse
momentanément et sur sa demande et pour convenance personnelle,
d’exercer ses fonctions dans l’entreprise et par conséquent, il n’est plus
rémunéré et son ancienneté ne joue plus).
La différence porte sur la durée. L’autorisation de mise en
disponibilité est exceptionnelle et laissée à l’appréciation de l’employeur
sauf dans deux cas :
1. l’allaitement à l’issu d’un congé de maternité et dans tous les cas où
la tradition l’exige ;
2. l’exercice d’un mandat parlementaire.
- Le service militaire
Il s’agit ici de l’appel obligatoire sous le drapeau et non
d’engagement volontaire du travailleur.
Le service militaire suspend son contrat et il peut reprendre son
emploi de plein droit à l’expiration du temps passé sous le drapeau et pour
cela il doit avertir l’employeur par lettre recommandée.
Le code prévoit également, le cas de suspension du contrat en cas
de fermeture de l’entreprise par suite du départ sous le drapeau de
l’employeur.
Le travailleur appelé à effectuer son service militaire obligatoire,
conserve son droit au congé annuel et l’employeur est tenu de verser au
travailleur dans la limite du préavis une indemnité qui lui assure le montant
de sa rémunération.
Le travailleur malade doit faire constater son état de santé par les
services médicaux d’entreprise dans les 48 heures ou à défaut d’avertir
son employeur dans les 3 jours et confirmer par un certificat médical.
Si la maladie ou les conséquences de l’accident ne dépasse pas 6
mois, le contrat n’est que suspendu et le délai peut être prolongé jusqu’au
remplacement du travailleur.
Pendant cette période, le travailleur est indemnisé en tenant compte
de son ancienneté dans l’entreprise.
Ainsi, pendant la première année de présence, il touchera un plein
salaire pendant une période égale à la durée du préavis et un demi-salaire
pendant le mois suivant.
De 2 à 5 ans dans l’entreprise, le travailleur aura un plein salaire
pendant une période égale à la durée du préavis et un demi-salaire
pendant les 3 mois suivants.
Au-delà de 5 ans, plein salaire pendant une période égale à la durée
du préavis et demi salaire pendant les 4 mois suivants.
L’indemnité peut être versée par le service médical interentreprises
auquel adhère l’employeur à l’aide des fonds provenant de la participation
de ses adhérents.
- L’accident de travail
- La maternité
Une difficulté peut quand même surgir et elle a trait au silence que
peut garder le travailleur qui occupe son nouvel emploi sans avoir
clairement manifesté son accord ou son désaccord.
Convient-il en ce moment là d’analyser cette attitude comme une
acceptation tacite et refuser au travailleur le droit de réclamer les
avantages attachés à la qualification professionnelle qui était la sienne
avant la mesure de rétrogradation dont il a été l’objet ? La novation et la
renonciation à un droit ne se présumant pas, le silence gardé par le
travailleur ne peut être considéré comme une acceptation même si quelque
fois la jurisprudence est nuancée et peut prononcer une présomption
d’acceptation tacite au regard des circonstances de l’espèce.
Le détachement
Bien connu du Droit de la Fonction Publique, la formule du
détachement est fréquemment utilisée dans le secteur privé.
- Le régime exceptionnel
Le transfert
La démission
Le licenciement
Elle doit être faite par écrit. L’intention de rompre de l’employeur est
d’indiquer le motif du licenciement. C’est pourquoi cette notification est
importante car elle permet de déterminer l’auteur de la rupture, le motif du
licenciement et le point de départ du délai de préavis.
- L’indemnité de licenciement
Le versement de cette indemnité qui accompagne le licenciement est
une disposition conventionnelle. Par le versement d’une telle indemnité le
but poursuivi est de garantir au travailleur une compensation pécuniaire en
raison du dommage subi qui résulte de la perte de son emploi même si par
ailleurs la rupture repose sur une cause réelle et sérieuse.
Dans tous les cas, cette indemnité n’est pas un élément de salaire
même si elle tient compte du nombre d’années passées dans l’entreprise,
cette indemnité est due lorsque le travailleur a accompli dans l’entreprise
une durée de service continue au moins égale à la période ouvrant droit au
congé c'est-à-dire un an.
En plus de ce qui vient d’être vu, seront licenciés en premier lieu, les
salariés présentant les moindres aptitudes professionnelles pour les
emplois maintenus et en cas d’égalité d’aptitude professionnelle, les
salariés les moins anciens.
Dans tous les cas, le défaut de consultation (des travailleurs
notamment des délégués) des partenaires constitue le délit d’entrave à
l’exercice régulier des fonctions des délégués du personnel.
Les obligations lors de la rupture
Le certificat de travail
Travaux dirigés