qui commencent par épuiser l'une
laTcs,
ingt=eFun prêtres ei loits liés ô l'insur-'
rection cristero ont été cononisés en
2000 por le pope Jeon-Poul ll, qui o élevé
en 2004 ou rong de rnorÿrs treize outres
militonts ossossinés por les Fédéroux, bârti-
fiés en 2005 dons lo cothédrqle de
Guodoloioro. D'innombrobles outres couses
en béotificotion sont exominées por une
commission spéciole de lo Conférence des
évêquesrdu Mexique, qui se démène oussi
pour dépoui[er les condidotures sons nom-
bre déposées por les fomilles et les ossocio-
tions mexicoines... A ce jour, trente-quoke
morÿrs tués entre 1926 et 1937 sont déià
reconnus comme soints et bienheureux por
l'Église, mois ce n'est iien eu êgord oux mil-
liers de mortyrs, dont beoucoup furent êgor-
gés ou criblês de bolles por les révolution-
noirei longiemps oprès lq « poix » de
1929. Si peu sont élevés ô ce iour à Io
gloire des outels et si lo mémoire historique
les o quosiment effocés, oucun de ces
témoins, ononyme ou connü, ne doit être
oubliê de lo prière universelle des chrétiens.
Pormi les mortyrs officiels, on trouve des
prêtres et religieux réfroctoires ô l'ossermen-
totion gouvernementole, bien sÛr, rnois oussi
des loics de toutes sortes, tous ôges et toutes
origines, qui mourront ious ou cri de << Vrvo
Cristo Rey y lo Virgen de Guodolupe! »
Seuls les héroiques poysons mexicoins et les
morÿ.es des Brigodes féminines Sointe
Jeonne d'Arc monquent encore ou polmorès
de lo persécution qui o fqit couler à flots le
song de ioute. une notion. Certoins, ô
, l'exemple de ce pouvre prêtre olcoolique et
pécheur, et pourtont fidèle lusqu'à lo mort
I fier, ou être interprété par le peuple fidèle
quond tous ont fui, si mognifiquement
dépeint por Grohom Gréehe dons son moî-
lre-romqn Lo Puissonce et lo Gloire, ne sorti-
ront certoinement iomois de leur humble et
glorieux ononymot.
Une multitude de mortyrs
ui sonT les soints cristeros ou*quels
l'Église nous recommonde de hous
fier ?
C'est don Luis Botis Soinz, qui fonde dons
so poroisse ùne école et une coopêrotive
ouvrière; curé fervent, il n'obondonne pos le
service de ses poroissiens qui ont pris les
ormes: il est fusillé dès ooût 1926.
C'est un de ses poroissiens, le boulonger
Monuel Moroles, fusillé ô ses côlés, ô lo fois
membre du Cercle des Ouvriers Cotholiques
Léon Xlll, de l'Associotion Cotholique de lo
Jeunesse Mexicoine et de lq Ligue Notionole
pour lo Dêfense de lo Libertê Religieuse, qui
décloro devont ses bourreoux: << Si ie
meurs, Dieu ne meurt pos. » Deux heures
plus tord, dons le même villoge, les soinls
Solvodor Loro Puente et Dovid Roldon Loro,
militonts eux oussi de I'ACJM et de lo
LNDLR, seront à leur tour victimes des
mêmes (< défanoliseurs >>.
C'est le père Moteo Correo Mogollones,
morÿr du socrement de lo confession, orrêté
en début \927 : le générol Eugenio Ortiz en
personne lui demonde de confesser des
rebelles prisonniers; don Moteo s'exécute,
mois lorsque [e générol lui ordonne ensuite
de trohir le secret de Io confession, il refuse
molgré les menoces de mort et est exécuté le
même iour à l'orme blonche.
Des f ndre
/est
le Podre Julio Alvorez Mendozo
qui, en I 927, ovonl de mourir por-
donne oux soldots de son peloton d'exécu-
tion. C'est le bienheureux Anocleto
Gonzolez Flores, sons doute lo plus belle
figure intellectuelle lorque de l'épopée cris-
tero; chrétien fervent, oroteur et écrivoin
remorquoble, fondoieur de l'Union
Populoire, le jeune ovocqt ouro donné so
voix et so plume ou mouvement ovont de lui
donner so vie: orrêté en 1927, il est longue-
ment torturé sous les ordres du générol
Ferreiro pour qu'il dévoile lo coche de son
ollie de touiours, Monseigneur Froncisco
Orozco y Jimenez, orchevêque de
Guodoloioro, seul de tous les membres de
l'épiscopot mexicoin ô ovoir voulu risquer so
vie en s'enterront dons les montognes de
son diocèse oprès l'interdit de 1926... tous
Ies doigts des moins désorticulés un ô un, un
bros cossé et lo plonte des pieds orrochée, il
tieni bon foce à ses bourreoux et prendro
congé de son tortionnoire ovont de mourir
en lui pordonnont et eô lui proposont d'être
son ovocot ou tribunol de Dieu !
C'est encore [e bienheureux José Sonchez
del Rio, mortyr de quotorze ons ossossiné
'l
en 928 : dès 1926, forçont por son opiniô-
treté l'sutorisotion de ses porents et des
outorités cristeros, il s'engoge dons lo guê-
rillo; copturé por les Fêdéroux qui le tortu-
rent cinq jours duront ovonl de le poignor-
der, il griffonno son testoment sur un bout
de popier: << Mo petiîe momon. Me voilà
pris et ils vont me tuer. Je suis contenl. Lo
seu/e chose qui m'inquiète est que fu vos
pleurer. Ne p/eure pos) noug nous retrorJve-
rons. --José, morl pour le Chrîst'Roi. »»
Ce sont tont d'outres figures encore qu'il
foudroii évoquer, et prier... Que Dieu donne
ô chocun de nous, à l'exemple de ces
« Sontos Cristeros >>, de vivre ei s'il le fout
mourir pour le Christ-Roi I
F.v.G.l
Le Nnr r u"179 r FEVRIER 2007
après l'autre les voies pacifiques sans
aucun résultat. Les catholiques mexicains
improvisent partout d'immenses manifes-
rations pénitentielles : n On faisait mtlinte'
n/lttt ?énit€nce, entrant à genoux dans
et récitant le rosaire pour que Dieu
l'église
concède qu'il n:y ait pas de réuolution; pour
que le sang ne coule p/1s... » On adresse
aussi des pétitions en forme au Congrès
pour l'abrogation des lois anti-religieuses.
Les étudiants de l'Association Catholique
de la Jeunesse Mexicaine, bras militant de
la Ligue Nationale de Défense de la
Liberté religieuse (LNDLR), vont réunir
en quelques jours deux millions de signa-
tures I Le gouvernement passe outre.
Viennent ensuite les occupations d'églises
et les manifestâtions de rue: on marche
sur les palais gouvernementaux, avec Pan-
carteset statues, sous la protection du
Saint Sacrement, rassemblements répri-
més au mauser et à la mitrailleuse lourde
par les régiments fedérau. Les premiers
martyrs cristeros auront compté beaucoup
de femmes et d'enfants qui défilaient
armés du rosaire et vêtus de blanc. Mais,
s'ils meurent en nombre, pour eux Dios no
muere, « Dieu ne meurt ?as ! »
De la désobéiss ce civile
à la résist ce armée
Le Saint-Siège exprime par un télé-
gramme son soutien au Comité épiscopal
mexicain : o Saint-Siège condamne loi en
même temps qtte tout acte qui puisse signi-
comme /lcceptdtion ou reconndis-
sance de /adirc loi. " Une nation
entière exige l'abrogation des
articles anti-chrétiens. Calles
répond en aggravanr le disposi-
tif, illustrant le fameux apho-
risme ironique de Bertold
Brecht: « Puisque le peuple uote
contre le gouuernement, il faut
dissoudre le peuple. , Le diaio-
gue s'avérant inutile, il faudra
se défendre autrement. Lappel
à la résistance politique est on
ne peut plus légitime. Au len-
demain du message romain, et
devant f impossibilité pour
l'Église d'exister et d'agir léga-
lement, le 24 jüllet 7926
1'épiscopat mexicain décrète
pour le 3l du même mois une
mesure inédire: la suspension
du culte public. La dernière
initiative laïque pacifique, lan-
cée par la LNDLR le jour de la