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Université Abdelmalek Essaâdi ENSA de Tétouan

Filière Diplôme d’Ingénieur :


Génie Civil

Mémoire du stage de fin d’études


Etude parasismique d’une clinique selon RPS 2000-Version 2011,
BAEL ET EC2

Présenté par :
L’élève ingénieur OUARRAQ Zakaria
Date de soutenance : 01/07/2021

JURY :

Prénom et NOM Etablissement Qualité


Bouraida EL ENSA de Tétouan Président
YAMOUNI
Abdelilah ENSA de Tétouan Examinateur
BANNOUR
Abdelali EL- ENSA de Tétouan Encadrant
BAKARI universitaire
Ahmed Amine Pre-global services sarl Encadrant
ROCHDI professionnel

Stage effectué à : Pre-global services sarl


ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Dédicaces

Tout d'abord je remercie le bon dieu, qui m'a donné l'envie et la


passion pour dépasser toutes les difficultés et d'aller jusqu'au
bout.

Je dédie cet humble travail à :

Mes parents et surtout ma chère mère, qui a beaucoup


sacrifié pour me voir ici. Je vous remercie chaleureusement ma
mère pour l’amour, l'affectation, le soutien moral, d'avoir peur
pour moi et de bien m'élever.

Mes amis qui m’ont beaucoup aidé pendant tout mon


parcours académique par leur encouragement et leurs conseils.

A toute autre personne participé à l’enrichissement et la


préparation de ce mémoire de fin d’étude.

OUARRAQ Zakaria

I
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Avant-propos

Ce document est un mémoire de fin d’études pour l’obtention du diplôme


d’ingénieur d’Etat en Génie Civil à l’Ecole Nationale des Sciences
Appliquées de Tétouan. Université Abdelmalek Essaâdi.

Rédigé l’élève ingénieur :

OUARRAQ Zakaria

Intitulé :
Etude parasismique d’une clinique selon RPS 2000-
Version 2011 BAEL et EC2

Etablissement d’accueil
Nom de l’entreprise : Pre-global services sarl

Adresse : N103 ang rue tadla et Bd marrakech app11 4eme etage

Tél : +(212) 661986097


Email : Pre.globalservices@gmail.com

Encadré par :

Ir. ROCHDI Ahmed Amine Encadrant professionnel

Pr. El-Bakari Abdelali Encadrant académique

Durée de stage : 6 mois, de 5 mars à 5 septembre 2021.


II
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Remerciements

Tout d'abord, je remercie le bon Dieu, tout puissant, de m'avoir donné la force pour survivre,
l'énergie pour réaliser mes rêves et le courage pour confronter toute difficulté.

Je remercie tous ceux qui ont apporté leur soutien que ce soit la famille, les amis et toute
autre personne.

Je tiens à remercier Monsieur ROCHDI Ahmed Amine, le directeur de l’entreprise bureau


d'études Pre-global services sarl et encadrant professionnel, pour l'acceptation dans son
entreprise, et pour tous ses conseils avisés pendant toute la durée du stage.

Je tiens particulièrement à remercier mon encadrant universitaire Monsieur EL-BAKARI


Abdelali pour ses précieuses suggestions, en particulier ses efforts pour lire et corriger ce travail.

Je remercie sincèrement les membres du jury qui ont eu l'honneur de présider, d'examiner et
de revoir cet humble travail : Monsieur EL YAMOUNI Bouraida, Monsieur BANNOUR
Abdelilah et tous nos professeurs au sein de l'école nationale des sciences appliquées ENSA
Tétouan et en particulier ceux du département génie civil pour leurs aides pendant tout mon
parcours académique.

En même temps, je remercie le personnel de l'entreprise pour leur temps précieux et leurs
précieuses suggestions. Sans la contribution de mes parents et les membres de ma famille pendant
cette période, le soutien matériel et moral et leur patience, il n'y aurait pas trop de réflexion, ces
gratitudes ne peuvent être accomplies. Grâce à eux, nous pouvons nous engager sur la bonne voie.
Merci à tout le monde.

III
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Résumé
La sécurité du public et des bien matériels pendant les tremblements de terre reste toujours
l'objectif principal de l'ingénieur génie civil. La protection de ces derniers permet d'éviter les pertes
en vie humaines et les dégâts économiques.

Le but de ce projet de fin d’études est de faire une étude parasismique d'une clinique selon le
règlement marocain RPS 2000-Verssion 2011. Aussi la réalisation d'une étude comparative entre
quelques éléments des deux règlements de calcul du béton armé BAEL et Eurocode 2.

Pour ce faire on commence par le pré-dimensionnemennt des éléments structuraux du


bâtiment, puis on passe à la modélisation de la structure sur Robot Structural Analysis. Et après
on évalue son comportement sismique en utilisant l’approche dynamique car la structure est
irrégulière. Cette approche consiste à effectuer dans un premier temps l’analyse modale pour
assurer la convergence des masses et elle permet dans un second temps de faire la vérification
sismique en évaluant le déplacement latéral total de la clinique Δg, les déplacements latéraux inter-
étages Δel et la stabilité au renversement. Aussi on effectue un calcul manuel incluant la descente
de charges et le ferraillage de quelques éléments porteurs en utilisant le BAEL, Eurocode 2 et le
règlement parasismique marocain RPS 2000-Verssion 2011.

Suite à cette étude on a pu très bien évaluer le comportement dynamique de la clinique.


L’analyse modale a montré que plus de 90 % de la masse de la structure converge c’est-à-dire que
la totalité de la structure se déplace. Aussi le déplacement total, les déplacements latéraux inter-
étages et l’indice de stabilité sont limités à des valeurs règlementaires définies dans RPS ce qui
permet d’éviter la ruine de la structure pendant les chocs sismiques. Un autre résultat très
important, c’est la comparaison entre le BAEL et L’Eurocode 2, cette étude comparative a permis
de comprendre la différence entre ces deux normes en matière de ferraillage des éléments porteurs,
d’effort tranchant, du type d’analyse et des combinaisons. À partir du calcul manuel et des tableaux
de ferraillage Robot on peut dire que L’Eurocode 2 est optimale en ce qui concerne la quantité
d’acier utilisée.

Mots-clés : Conception, Modélisation, Analyse modale, Analyse sismique, Comparaison BAEL


et EC2.

IV
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Abstract
Public security and infrastructure integrity in a period of earthquakes remains the principal
objective for civil engineers.

The objective of this study is to carry out a seismic study of a clinic according to RPS 2000-
Verssion 2011 regulation and the realization of a comparative study between some elements of the
BAEL reinforced concrete design regulations and Eurocode 2.

We start with the pre-dimensioning of the structural elements of the building, then we will
move on to modeling the structure on Robot Structural Analysis. And then we will evaluate its
seismic behavior using the dynamic approach because the structure is irregular,this approach
consists in carrying out initially the modal analysis to ensure the convergence of the masses and
makes it possible to carry out the seismic verification by evaluating the total lateral displacement
of the clinic Δg, inter-storey lateral displacements Δel and overturning stability.

A manual calculation is carried out including the descent of loads and the reinforcement of
some load-bearing elements using the BAEL, Eurocode 2 and the Moroccan earthquake regulation
RPS 2000-Verssion 2011.

Following this study, we were able to assess the dynamic behavior of the clinic very well. The
modal analysis showed that more than 90% of the mass of the structure converges, that is, the
entire structure moves. Also the total displacement, the inter-storey lateral displacements and the
stability index are limited to the regulatory values defined in RPS which makes it possible to avoid
the ruin of the structure during seismic shocks. Another very important result is the comparison
between BAEL and Eurocode 2, this comparative study made it possible to understand the
difference between these two standards in terms of reinforcement of load-bearing elements,
shearing force, the type of analysis and combinations. From the manual calculation and the Robot
reinforcement tables it can be said that Eurocode 2 is optimal with regard to the amount of steel
used.

Keywords : Design, Modeling, Modal analysis, Seismic analysis, BAEL and EC2 comparison.

V
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Sommaire

Dédicaces .........................................................................................................................................I

Avant-propos ................................................................................................................................ II

Remerciements ........................................................................................................................... III

Abstract ......................................................................................................................................... V

Introduction ................................................................................................................................... 1

Partie I : Description du projet ................................................................................................... 2

I.1. Description de l’entreprise d’accueil ................................................................................ 2

I.1.1. Définition d’une sarl .................................................................................................. 2

I.1.2. Pre-global services ..................................................................................................... 2

I.1.3. Siège social de la société ........................................................................................... 2

I.2. Présentation du projet ....................................................................................................... 2

I.2.1. Caractéristiques géométriques du projet .................................................................... 2

I.2.2. Plan d’architecte du projet ........................................................................................ 4

I.2.3. Plan de coffrage avant calcul du projet ...................................................................... 5

I.2.4. Les intervenant du projet ............................................................................................ 7

I.2.5. La régularité de la structure........................................................................................ 7

I.2.5.1. Régularité en plan ............................................................................................ 7

I.2.5.2. Régularité en élévation..................................................................................... 7

I.2.6. Données sismique du projet ....................................................................................... 8

I.2.7. Système de contreventement .................................................................................... 10

Partie II : Pré-dimensionnement, charges et modélisation ..................................................... 12

II.1. Pré-dimensionnement .................................................................................................... 12

II.1.1. Poteau...................................................................................................................... 12
VI
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

II.1.2. Poutre ...................................................................................................................... 13

II.1.3. Voile........................................................................................................................ 14

II.2. Charges............................................................................................................................ 14

II.2.1. Les charges permanentes G .................................................................................... 14

II.2.2. Les charges d’exploitation Q .................................................................................. 17

II.3. Modélisation de la structure ......................................................................................... 18

II.3.1. Paramétrage du logiciel .......................................................................................... 18

II.3.2. Modèle .................................................................................................................... 22

II.3.2.1. Vérification de la structure et appuis ............................................................. 22

II.3.3. Affectation des charges ........................................................................................... 23

Partie III : Calcul manuel ........................................................................................................... 25

III.1. Dalle corps creux .......................................................................................................... 25

III.2. Descente de charge et caractéristiques des matériaux .............................................. 26

III.2.1. Poteau .................................................................................................................... 26

III.2.2. Caractéristiques des matériaux .............................................................................. 32

III.3. Ferraillage manuel ....................................................................................................... 35

III.3.1. Selon BAEL........................................................................................................... 35

III.3.1.1 Ferraillage poteaux ....................................................................................... 35

III.3.1.1.1 Compression centré ........................................................................... 35

III.3.1.2 Ferraillage poutre......................................................................................... 46

III.3.1.2.1 Flexion simple .................................................................................. 46

III.3.1.3 Ferraillage Semelle ..................................................................................... 51

III.3.2. Selon Eurocode 2 ................................................................................................... 55

III.3.2.1. Ferraillage poteau ...................................................................................... 55

III.3.2.1.1. Compression centré ......................................................................... 55

VII
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

III.3.2.2. Ferraillage poutre........................................................................................ 61

III.3.2.2.1. Flexion simple .................................................................................. 61

Partie IV : Analyse de la structure ............................................................................................ 64

IV.1. Analyse modale ............................................................................................................. 64

IV.1.1. Objectif de l’analyse modale... .............................................................................. 64

IV.1.2. Tableau de l’analyse modale ................................................................................. 64

IV.1.3. Analyse des résultats ............................................................................................. 65

IV.2. Analyse sismique ........................................................................................................... 65

IV.2.1. Données sismiques ................................................................................................ 65

IV.2.2. Tableaux des déplacements ................................................................................... 66

IV.2.3. Vérification du déplacement latéral total du bâtiment Δg ..................................... 67

IV.2.4. Vérification des déplacements latéraux inter-étages Δel ...................................... 68

IV.2.5. Tableaux des efforts réduits .................................................................................. 69

IV.2.6. Tableau des masses ............................................................................................... 70

IV.2.7. Vérification de la stabilité au renversement .......................................................... 70

IV.3. Ferraillage sur Robot Structural Analysis ................................................................ 73

IV.3.1. Selon BAEL .......................................................................................................... 73

IV.3.1.1. Sans disposition sismiques ........................................................................ 73

IV.3.1.1.1. Ferraillage poteau cas 1 .................................................................. 73

IV.3.1.1.2. Ferraillage poutre .......................................................................... 73

IV.3.1.2. Avec disposition sismiques ..................................................................... 73

IV.3.1.2.1. Ferraillage poteau cas 1 ................................................................. 73

IV.3.2. Selon Eurocode 2 .................................................................................................. 74

IV.3.2.1. Sans disposition sismiques ...................................................................... 74

IV.3.2.1.1. Ferraillage poteau cas 1 ................................................................. 74

VIII
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

IV.3.2.1.2. Ferraillage poutre .......................................................................... 74

Partie V : Comparaison et conclusion ....................................................................................... 76

V.1. Comparaison BAEL et EC2 .......................................................................................... 76

V.2. Conclusion ....................................................................................................................... 80

IX
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Liste des figures :


Figure 1 : La superficie de la clinique ............................................................................................................................. 3
Figure 2 : La surface calculée par Autocad ..................................................................................................................... 4
Figure 3 : Les façades de la clinique ............................................................................................................................... 4
Figure 4 : Les différents rôles en architecture ................................................................................................................ 5
Figure 5 : Pré-plan de coffrage ....................................................................................................................................... 6
Figure 6 : Variations de rigidité et de masse entre deux étages successives ................................................................. 8
Figure 7 : Rétrécissement graduel en élévation et résistance au cisaillement ............................................................... 9
Figure 8 : Détail poteau ................................................................................................................................................ 12
Figure 9 : Section poutre .............................................................................................................................................. 13
Figure 10 : Superposition poteau poutre ...................................................................................................................... 13
Figure 11 : Unités par défauts ...................................................................................................................................... 18
Figure 12 : Dimensions ................................................................................................................................................. 19
Figure 13 : Force ........................................................................................................................................................... 19
Figure 14 : Matériaux ................................................................................................................................................... 20
Figure 15 : Normes de conception pour cas1 ............................................................................................................... 20
Figure 16 : : Charges pour cas1 .................................................................................................................................... 21
Figure 17 : Normes de conception pour cas 2 .............................................................................................................. 21
Figure 18 : Modèle de la structure sur Robot ............................................................................................................... 22
Figure 19 : Vérification d’erreurs et d’avertissements de la structure ......................................................................... 23
Figure 20 : Types D’appuis utilisés ............................................................................................................................... 23
Figure 21 : Les es charges permanentes G ................................................................................................................... 24
Figure 22 : Les charges d'exploitations Q ..................................................................................................................... 24
Figure 23 : : Les différents composants d’une dalle en hourdis.................................................................................... 25
Figure 24 : Les types d’entrevous ................................................................................................................................. 26
Figure 25 : Surface d'influence poteau en général ....................................................................................................... 26
Figure 26 : Sens descente charges ................................................................................................................................ 27
Figure 27 : Charges par niveau ..................................................................................................................................... 28
Figure 28 : Les poteaux étudiés .................................................................................................................................... 30
Figure 29 : La surface d'influence du poteau étudié..................................................................................................... 31
Figure 30 : : Cylindre pour mesurer la résistance à la compression du béton .............................................................. 33
Figure 31 : Diagramme contrainte déformation .......................................................................................................... 34
Figure 32 : Poteau sollicité verticalement sur Robot .................................................................................................... 36
Figure 33 : La majoration des charges ......................................................................................................................... 37
Figure 34 : Détail acier du poteau étudié .................................................................................................................... 40
Figure 35 : Zones critiques poteau ............................................................................................................................... 40
Figure 36 : Le poteau le plus sollicité verticalement .................................................................................................... 41
Figure 37 : Détail acier du poteau le plus sollicité verticalement ................................................................................ 43
Figure 38 : Zones critiques poteau ............................................................................................................................... 44
Figure 39 : Les moments My et Mz sollicitent le poteau/ELU ...................................................................................... 45
Figure 40 : L'effort normal Nu appliqué sur le poteau/ELU .......................................................................................... 45
Figure 41 : Poutre étudiée ............................................................................................................................................ 46
Figure 42 : Moment en kN.m /ELU ............................................................................................................................... 46
Figure 43 : Moment en kN.m /ELS ................................................................................................................................ 46
Figure 44 : Détail poutre étudiée ................................................................................................................................. 49
Figure 45 : Contrainte de cisaillement en MPa ............................................................................................................ 49
Figure 46 : Zone critiques poutre.................................................................................................................................. 51
X
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Figure 47 : Type de fondation en fonction de la transmission des charges.................................................................. 52


Figure 48 : Détails semelle isolée ................................................................................................................................. 53
Figure 49 : Crochets semelle......................................................................................................................................... 55
Figure 50 :Elément en compression centrée ................................................................................................................ 56
Figure 51 : La longueur efficace l0 ................................................................................................................................ 56
Figure 52 : Dimensions poteau ..................................................................................................................................... 57
Figure 53 : le positionnement des barres dans les sections ......................................................................................... 59
Figure 54 : La forme de cadre juste .............................................................................................................................. 59
Figure 55 : Elément en flexion ...................................................................................................................................... 61
Figure 56 : Règlement sismique utilisé ......................................................................................................................... 66
Figure 57 : Classe, site et K ........................................................................................................................................... 66
Figure 58 : Coupe section poutre/EC2 .......................................................................................................................... 75
Figure 59 : Lien entre Eurocodes .................................................................................................................................. 76
Figure 60 : Poutre sollicité en V, N, M .......................................................................................................................... 78

XI
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Liste des tableaux :


Table 1 : Intervenants en projet ..................................................................................................................................... 7
Table 2 : Vitesse, zones sismiques en vitesse et en accélération selon RPS .................................................................... 9
Table 3 : Paramètre de vitesse et numéro de zone de vitesse ...................................................................................... 10
Table 4 : Classe de bâtiment, niveau de ductilité et paramètre de vitesse .................................................................. 10
Table 5 : Charges d’exploitation Q ............................................................................................................................... 17
Table 6 : Formules de dégression des charges d’exploitations Q ................................................................................. 28
Table 7 : Résultat de dégression des charges d’exploitations Q .................................................................................. 29
Table 8 : Résultat final de dégression des charges ....................................................................................................... 30
Table 9 : Récapitulatif pour les caractéristiques du béton ........................................................................................... 34
Table 10 : Sections réelles d’armatures ........................................................................................................................ 35
Table 11 : Récapitulatif pour les caractéristiques d’acier ............................................................................................ 35
Table 12 : L’espacement maximum selon RPS 2011 .................................................................................................... 40
Table 13 : L’espacement maximum selon RPS 2011 .................................................................................................... 44
Table 14 : Le coefficient d’application d’actions 𝜃 ....................................................................................................... 47
Table 15 : : Caractéristiques du béton en fonction de ces classes de résistance .......................................................... 57
Table 16 : Détermination de K' ..................................................................................................................................... 62
Table 17 : Détermination de 𝑣𝑅𝑑, 𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑡𝜃 = 2,0 .................................................................................................... 63
Table 18 : Résultat d'analyse modale sur Robot Structural Analysis ........................................................................... 64
Table 19 : K en fonction du système de contreventement et le niveau de ductilité ..................................................... 66
Table 20 : Déplacements pour direction de masses X .................................................................................................. 67
Table 21 : Déplacements pour direction de masses Y .................................................................................................. 67
Table 22 : Vérification du déplacement Δg ................................................................................................................ 67
Table 23 : Evaluation des déplacements latéraux inter-étages Δel ............................................................................. 69
Table 24 : Efforts réduits pour direction de masses X .................................................................................................. 70
Table 25 : Efforts réduits pour direction de masses Y .................................................................................................. 70
Table 26 : Les masses ................................................................................................................................................... 70
Table 27 : Vérification de la stabilité au renversement ................................................................................................ 72
Table 28 : Ferraillage poteau BAEL, cas 1/sans dispositions sismiques ....................................................................... 73
Table 29 : Ferraillage poutre BAEL/sans dispositions sismiques .................................................................................. 73
Table 30 : Ferraillage poteau BAEL, cas 1/avec dispositions sismiques ....................................................................... 74
Table 31 : Ferraillage poteau EC2, cas 1/sans dispositions sismiques ......................................................................... 74
Table 32 : Ferraillage poutre EC2/sans dispositions sismiques .................................................................................... 74
Table 33 :Comparaison d'efort tranchant .................................................................................................................... 79

XII
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Liste des annexes :


Annexe 1 : Détails du plan d’architecte : ...................................................................................................................... 83
Annexe 2 : Vue réelle de la structure/ Sur terrain ........................................................................................................ 91
Annexe 3 : Système portique de la structure ................................................................................................................ 92
Annexe 4 : Majuscules romaines/ Eurocode 2 et BAEL 91............................................................................................ 93
Annexe 5 : Minuscules romaines/ Eurocode 2 et BAEL 91............................................................................................ 97
Annexe 6 : Majuscules ou minuscules grecques/ Eurocode 2 et BAEL 91 .................................................................. 101

XIII
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Introduction
Ce projet de fin d'études vise à faire la conception et le dimensionnement d’une clinique
composée d’un sous-sol + RDC + sous pente + six étages et Terrasse, la structure de la clinique a
une forme complexe c’est-à-dire une superficie irrégulière avec des parties saillantes à partir du
haut RDC jusqu’au haut 5ème étage. L’intérêt de cette étude est de se familiariser avec les
différentes normes de calcul utilisées dans le domaine du génie civil et spécifiquement le bâtiment,
aussi la compréhension du comportement des structures parasismiques vis-à-vis des tremblements
de terre. Le choix de ce sujet participe à l’enrichissement des connaissances de l’ingénieur génie
civil en termes de calcul et d’analyse des structures dans les zones à risque sismique.

Notre pays le Maroc se trouve dans un territoire sismiquement actif à cause de l’interaction
des plaques tectoniques eurasienne et africaine, donc il y a toujours le risque en ce qui concerne la
sécurité du public, la protection des biens matériels… Pour assurer la stabilité des structures contre
les séismes, la vérification dynamique est obligatoire pendant l’étude de chaque projet génie civil.

L'Eurocode 2 spécifie les règles techniques de dimensionnement des structures en béton, en


béton armé et en béton précontraint, en utilisant la philosophie de conception aux états limites et
le BAEL définit l’ensemble des règles de calcul des éléments en béton armé aux états limites.

Afin de faire une étude dynamique de la clinique et de comprendre la différence entre les
normes BAEL et L'Eurocode 2 on effectue une analyse sismique du bâtiment en utilisant le
règlement RPS 2000-versions 2011 et on réalise une étude comparative entre quelques éléments
de ces deux normes (BAEL et EC2).

En ce qui concerne le plan de travail, la partie I est consacré à la description générale du projet,
la partie II est réservée au pré-dimensionnement des éléments porteurs, la modélisation de la
structure sur robot structural analysis et l'affectation des charges. Dans la partie III on effectue le
calcul manuel de quelques éléments structuraux incluant la descente de charge d'un poteau. Après
avoir finalisé la partie III on passe à la partie IV pour faire l'analyse de clinique en commençant
par l'analyse modale puis l'analyse sismique et on finit le rapport par la partie V consacrée à la
comparaison des résultats.

1
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Partie I : Description du projet


I.1. Description de l’entreprise d’Accueil :

I.1.1. Définition d’une s.a.r.l :

Une société à responsabilité limitée (s.a.r.l) est une structure commerciale autorisée par la loi de
l'État. Chaque état peut utiliser des réglementations différentes.

Les propriétaires d'un s.a.r.l sont appelés membres. La plupart des États ne restreignent pas la
propriété, de sorte que les membres peuvent inclure des particuliers, des sociétés, d'autres s.a.r.l et
des entités étrangères. Il n'y a pas de nombre maximum de membres. La plupart des États autorisent
également les s.a.r.l «à un seul membre», celles qui n'ont qu'un seul propriétaire.

I.1.2. Pre-global services : est une s.a.r.l (Bureau d’études), qui se charge à faire les activités
suivantes :

Etudes de structure, Recherches, Essais, Contrôle et Expertises des Travaux des bâtiments, tous
corps d’état, VRD et assainissement, Ouvrage d’art, Travaux Publics, Routes, Auto-routes, Ponts,
Ports, Barrages, Tunnels, Réservoirs d’eau, Voies Ferrés, Aérodromes, Coordination…

I.1.3. Siège social de la société :

 Adresse : N103 ang rue tadla et Bd marrakech app11 4eme etage


 E-mail : Pre.globalservices@gmail.com
 Tél : +(212) 661986097

I.2. Présentation du projet :

Mon projet a pour objectif l’étude d’une clinique composée d’un rez-de-chaussée contenant une
sous pente + six étages + un sous-sol + terrasse. Le sous-sol est réservé pour le parking, la sous
pente est utilisée comme plateaux bureaux c’est-à-dire l’administration de la clinique. Le rez-de-
chaussée et les étages sont réservés pour les chambres et les blocs. Dans la suite on va aborder une
étude parasismique de la clinique en utilisant RPS 2000-Version 2011, BAEL et EC2.

I.2.1. Caractéristiques géométriques du projet :

2
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Voir les limites de la géométrie du projet ci-dessous :

1
21.32 m

4
Superficie du projet
2

40.96 m

Figure 1 : La superficie de la clinique

La géométrie de la clinique est la suivante :

- Longueur en plan du côté 1 est : 41.06 m

- Largeur en plan du côté 2 est : 14.04 m

- Longueur en plan du côté 3 est : 40.96 m

- Largeur en plan du côté 4 est : 21.32 m

- Hauteur des sous-sols : 4,70 m

- Hauteur sous pente : 2.7 m

- Hauteur du RDC incluant la sous-pente : 5,50 m


3
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- Hauteur étage courant : 3,00 m

- Hauteur Terrasse : 2.5 m

- Hauteur totale : 26 m

- Surface du terrain : 719.67 m²

NB/ Il faut noter que la forme de la


superficie de la structure n’est pas
simple. On détaillera ça par la suite !
.
Figure 2 : La surface calculée par Autocad

I.2.2. Plan d’architecte du projet :

Figure 3 : Les façades de la clinique

L'architecture représente l’art et la technique de la conception et de la construction. La


pratique de l'architecture est employée pour répondre à des exigences liées aux besoins de l'être
humain à l'abri en cherchant toujours à améliorer le côté esthétique des structures. Chaque société
a une relation avec le monde naturel et avec d'autres sociétés, donc les structures qu'elles produisent
reflètent beaucoup de choses sur sa culture, sur la vie quotidienne de ses citoyens, sur son
4
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histoire...l’architecture participe toujours au développement des conditions de vie des gens car elle
joue un rôle très important dans la conception des structures à haute qualité de vie.

Plan d’architecte : Un plan d’architecte est une subdivision d’un terrain naturel afin de le
construire, il contient tous les détails d’un bâtiment : murs, façade, coupe, situation, équipement
fixe, cloisons, portes…pour réaliser un plan d’architecte d’un étage, il faut faire une coupe
horizontale à 1 m de hauteur sur le sol fini de l’étage.

Avant de faire passer le projet à un bureau d’études, un plan d’architecte est nécessaire, parce qu’il
présente une référence sur laquelle l’ingénieur(e) génie civil ou bien le bureau d’études en général
se base pour faire le plan de coffrage et le plan de ferraillage de la structure étudiée.

Figure 4 : Les différents rôles en architecture

I.2.3. Plan de coffrage avant calcul du projet :

Le coffrage est un support artificiel posé en dessous et autour de l’ouvrage en béton


préfabriqué ou coulé sur place. Il est généralement constitué de l’acier ou bien du bois. Lorsque le
béton atteint une certaine résistance, le coffrage n'est plus nécessaire et retiré.

5
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

En général un plan de coffrage est un dessin fait par le bureau d’étude technique, et qui
contient tous les détails concernant les éléments porteurs de la construction que ce soient les
semelles, poteaux, poutres, dalles, chaînage, longrine… et cela pour tous les étages. Il est
important !! d’avoir un plan de coffrage avant le calcul (soit manuel ou par logiciel), parce qu’il
donne aux ingénieurs génie civil une idée sur les éléments porteurs de la construction ce qui facilite
la réalisation du premier modèle sur les logiciels de calcul et modélisation, et aussi pour faire le
calcul manuel de ces éléments dont l’objectif est de construire le modèle final de coffrage. Pour
ce projet, j’ai essayé de faire un pré-plan de coffrage afin d’importer ce dernier directement vers
Robot Structural Analysis pour modéliser la clinique. Normalement il faut éviter d’importer
directement les plans vers les logiciels de modélisation et il faut travailler avec la méthode de
définition des axes de la structure sur les logiciels parce que le fait d’importer un plan implique un
manque de précision dans l’étude de la structure. Dans le cas des structures de surface irrégulière
comme celle de cette clinique il est difficile d’utiliser la méthode de définition de axes, donc nous
serons obligés d’importer un plan de pré-coffrage afin de modéliser la structure.

Figure 5 : Pré-plan de coffrage

I.2. 4. Les intervenants du projet :

6
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Table 1 : Intervenants en projet

Maitre Architecte Laboratoire Bureau Bureau de


d’ouvrage d’études contrôle
Sté MORITA RAQUIB LGCEE PRE- SAVETAS
PROMOTION MOUNIR GLOBAL
S.A.R.L SERVICES
SARL

I.2. 5. La régularité de la structure :

Afin de spécifier la régularité de la structure on se basera sur le règlement parasismique


marocain (RPS 2000-Version 2011) ;

Le règlement parasismique marocain RPS 2000-Version 2011 représente l’ensemble des


règles et des normes de construction dans les zones à risque sismique, l’application des consignes
données par RPS 2000-Version 2011 est obligatoire afin d’éviter tout genre de catastrophe (perte
en vies humaines ou bien au niveau des biens matériels).

La régularité de la structure joue un rôle important dans la stabilité de cette dernière sous
l’effet des efforts qu’elle subit pendant sa durée de vie.

I.2.5.1. Régularité en plan :

D'après la figure 1 on observe que la forme de la structure n'est pas simple (elle n'est ni carrée
ni rectangulaire). Aussi la structure n'est pas symétrique par rapport aux axes principaux (axes
principaux orthogonaux). Alors on peut facilement conclure que la régularité en plan de la structure
n'est pas vérifiée. Donc ce n’est pas la peine d'entrer dans les détails de la vérification de la
régularité en plan de la structure donnés dans le règlement paradisiaque Marocain (RPS 2000-
versions 2011) car cette dernière est clairement irrégulière en plan.

I.2.5.2. Régularité en élévation :

La rigidité et la masse de la structure doivent être distribuées régulièrement le long de la hauteur


du bâtiment. Les variations de la rigidité et de la masse entre deux étages successifs ne doivent pas
dépasser 30 %. Voir la figure 6 ci-dessous :

7
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Figure 6 : Variations de rigidité et de masse entre deux étages successives

- Pour le rétrécissement graduel en élévation, il faut que la saillie à chaque niveau soit inférieure à
15% de la dimension en plan du niveau qui précède. Et il faut aussi que le retrait total ne dépasse
pas 25% de la dimension en plan au niveau du sol. Voir la figure 7 image 3.

- Pour un élargissement graduel en élévation, il faut que le retrait à chaque niveau soit inférieur à
10% de la dimension en plan du niveau précédent. Et il faut aussi que le débordement total ne
dépasse pas 25% de la dimension en plan au niveau du sol.
- Soit H la hauteur totale du bâtiment, cette dernière doit être inférieure à 4b avec b est la
plus petite dimension de la base du bâtiment.

- Le décalage d’un élément vertical du système structural résistant aux forces latérales est interdit.
Il faut que le trajet des forces latérales soit continu. Voir la figure 7 image 4.

- Il faut que la résistance au cisaillement du système structural à un niveau soit supérieure à 80%
de la résistance du niveau supérieur. Voir figure 7.c.

8
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

b
c

Figure 7 : Rétrécissement graduel en élévation et résistance au cisaillement

I.2. 6. Donnés sismique du projet :

Le risque sismique existe partout, mais l’intensité de ce dernier se diffère d’une région à une autre
selon les données sismiques de chaque zone. D’après le règlement parasismique marocain RPS
2000-Version 2011 les informations sismiques de la clinique sont illustrées dans les tableaux 2, 3,
4.

Table 2 : Vitesse, zones sismiques en vitesse et en accélération selon RPS

9
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Table 3 : Paramètre de vitesse et numéro de zone de vitesse

D’après le tableau 2 la zone sismique en vitesse est 2, donc d’après le tableau 3 le paramètre de
vitesse υ/1(m/s) est 0.10.

Le paramètre de vitesse υ/1(m/s) est 0.10 c’est-à-dire υ≤0.10 et la structure est de classe I alors le
niveau de ductilité est ND1. Voir le tableau 4.

Table 4 : Classe de bâtiment, niveau de ductilité et paramètre de vitesse

I.2.7. Système de contreventement :

Les récents tremblements de terre qui se produisent dans ce monde ont eu des conséquences
désastreuses et des impacts sur les constructions existantes. Les structures en béton armé ont été
conçues principalement pour des charges de gravité. Ils envisageaient des forces latérales qui
pourraient être bien inférieures à celles prescrites par les codes actuels. Par conséquent, des
connaissances suffisantes sont nécessaires pour bien contreventer les nouvelles structures ou bien
les structures qui doivent être réhabilitées après le tremblement de terre.

Les structures en général sont très vulnérables aux dommages sévères lors des mouvements
du sol. Pour renforcer les structures contre les charges latérales en général et spécifiquement celles
du séisme c’est-à-dire réduire les dommages des tremblements de terre sur ces dernières il faut
prévoir des systèmes de contreventements. Il s'agit notamment de l'ajout des voiles, portiques en

10
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béton armé… afin d’améliorer le comportement des constructions en vers les séismes. Il faut noter
qu’on a trois types de systèmes de contreventement qui sont :

1. Contreventement assuré par portiques.

2. Contreventement par voiles.

3. Contreventement mixte (Voiles et portiques).

Le système de contreventement contribue à la résistance et la rigidité de la structure vis-à-vis des


efforts qui lui sont appliquées.

Pour ce projet on va adopter un système de contreventement de type voiles dont l’objectif est de
mieux contreventer la structure vis-à-vis au tremblement de terre.

11
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Partie II : Pré-dimensionnement et modélisation


II.1. Pré-dimensionnement des éléments structuraux :

D’après RPS 2000-Version 2011, les éléments structuraux en béton armé doivent préalablement
être calculés et exécutés selon le règlement en vigueur en tenant compte des dispositions données
dans cette dernière (RPS 2000-Version 2011). Le pré-dimensionnement consiste à rechercher les
dimensions géométriques des éléments en béton armé des ouvrages. Les dimensions déterminées
pendant le pré-dimensionnement peuvent être modifiées après calcul dont l’objectif et trouver les
sections exactes.

Nous allons effectuer le pré-dimensionnement des éléments poteaux, poutres, voile en utilisant le
règlement parasismique Marocain RPS 2000-Version 2011 :

II.1.1. Poteaux :
l
Un poteau doit vérifier : h ≥ 3 ; h < 4 × b sinon on le considère comme voile. Voir la figure 8 :

Figure 8 : Détail poteau

12
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Selon RPS 2000-Version 2011 les poteaux, il faut que les dimensions de la section transversale du
poteau, hc et bc vérifient les relations suivantes :

1.

- bc ≥ 25 cm (ductilité ND1 et ND2)

- bc ≥ 30 cm (ductilité ND3)

2.

- H / bC≤ 16

Dans notre cas la structure de la clinique est de niveau de ductilité ND1(voir ce qui précède), donc
d’après 1 il faut que bc ≥ 25 cm, en prenant bc=40 cm. Montrons maintenant que 2 est vérifiée,
H 3
pour faire ça on a : = = 7.5 ≤ 16, d’où le résultat. En fin la section du poteau à
bc 40×10−2

utiliser est A= 40×40 cm2.

II.1.2. Poutres :
La section transversale de la poutre doit satisfaire les conditions ci-dessous :

- b/h ≥ 0. 25

- b ≥ 200 mm

- b ≤ bc + hc / 2

Figure 10 : Superposition poteau poutre


Figure 9 : Section poutre

13
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Avec :

bc: la dimension de la section du poteau perpendiculaire à l’axe de la poutre.

hc : la dimension de la section du poteau parallèle à l’axe de la poutre

(voir figure 3)
b b
Pour b=30 cm, alors la relation b ≥ 200 mm est vérifiée et comme ≥ 0.25 càd ℎ ≤
h 0.25
b 30
Avec = = 120. Donc on peut prendre h=50 cm. Et par suite la section de la poutre à
0.25 0.25

utiliser est A= 25×25 cm2.

II.1.3. Voile :
Selon RPS 2000 Version 2011, l’épaisseur minimale du voile est fonction de la hauteur nette he
de l’étage et des conditions de rigidité des extrémités.

 e min = min( 15 cm, he/20) pour un voile non rigidifié à ses deux extrémités.

 e min = min( 15 cm, he/22) pour un voile rigidifié à une extrémité.

 e min = min(15 cm, he/25) pour un voile rigidifié à ses deux extrémités.

On suppose que le voile est non rigidifié à ses deux extrémités, donc : emin = min( 15 cm, he/20),
comme he,max= 3 m = 300 cm alors emin = min( 15 cm, 300/20)= min( 15 cm, 300/20)=15 donc toute
voile d’épaisseur e ≥ 15 cm est applicable donc notre cas. Nous allons adopter un voile de 20 cm et
40 cm d’épaisseur.

II.2. Charges :

II.2.1. Les charges permanentes :


 Charges permanentes sur planchers :
NB : Le poids propre est pris en compte automatiquement lors de la modélisation de la structure.

14
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Tableau 1 : Charges G des blocs en béton

Pour une Poids


Nature de la paroi épaisseur surfacique
réelle (cm) (daN/m2)
Enduit non compris
5 105

Parois en blocs pleins de béton de granulats lourds 10 210


15 315
20 420
5 65
10 135
Parois en blocs creux de béton de granulats lourds(blocs à parois 15 200
épaisses) 20 270
25 325
30 385

• Enduits :
- Enduit en plâtre : par cm :10 daN/m2
- Enduit au mortier de liants hydrauliques : par cm : 18 daN/m2

• Revêtements de plancher :

- Chape en mortier de ciment par cm : 20 daN/m2

- Dalle flottante en béton, y compris sous couche élastique par cm : 22


daN/m2

- Carrelage scellés, y compris la couche de mortier de pose de 2 cm


Grès cérame mince (4,5 mm) format 5  5 et 2  2 : 50 daN/m2

Grès cérame (9,0 mm) format 10  10 : 60 daN/m2

Dallage céramique ou pierre dure de 15 à 30 mm : 70-100 daN/m2

- Carrelages ou dallages collés par cm : 20 daN/m2

- Parquets de 23 mm y compris lambourdes : 25 daN/m2

- Sols minces textiles ou plastiques (collés ou tendus) et parquets mosaïques


15
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y compris ragréage du support : 8 daN/m2

- Chappe flottante en asphalte 2 à 2.5 cm, y compris couche élastique,


revêtement de sol non compris : 50 daN/m2

Tableau 2 : Charges G pour terrasse

50
Asphalte coulé en 0.5 cm, épaisseur plus 1.5 cm d’asphalte coulé
sablé
12
Etanchéité multicouche en ciment volcanique, enduit plastique ou
feutre bitumé, épaisseur 2cm
Terrasse
20
Gravillon pour protection de l’étanchéité par cm d’épaisseur

50
Protection de l’étanchéité réalisée par une couche d’asphalte
gravillonné de 2 cm sur deux feuilles papier kraft

Pour les étages on calcul GEtage comme suit :

- Parois en blocs creux de béton de granulats lourds (blocs à parois


épaisses) pour une épaisseur réelle de 20 cm : G1=2.7 kN/m2.

- Enduit en plâtre pour une épaisseur de 1.5 cm : G2=0.15 kN/m2.

- Chape en mortier de ciment de 5 cm d’épaisseur : G2=1 kN/m2.

- Dallage céramique ou pierre dure de 15 à 30 mm : G3=1 kN/m2.

GEtage= 2.7+0.15+1+1=4.85 kN/m2.

Pour la terrasse on a :
- Parois en blocs creux de béton de granulats lourds (blocs à parois
épaisses) pour une épaisseur réelle de 20 cm : G1=2.7 kN/m2.

- Enduit en plâtre pour une épaisseur de 1.5 cm : G2=0.15 kN/m2.

16
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- Chape en mortier de ciment de 5 cm d’épaisseur : G2=1 kN/m2.

- Etanchéité multicouche en ciment volcanique, enduit plastique ou feutre


bitumé, épaisseur 2 cm : G3=0.12 kN/m2.

- Protection de l’étanchéité réalisée par une couche d’asphalte gravillonné de 2


cm sur deux feuilles papier kraft : G4=0.5 kN/m2.

GTerrasse= 2.7+0.15+1+0.12+0.5=4.47 kN/m2.

Pour simplifier les choses on utilise un charge permanente G=4.85 kN;


II.2.2. Les charges d’exploitation Q :

Table 5 : Charges d’exploitation Q

Bâtiments hospitaliers et dispensaires Valeur en daN/m2


Locaux d'hébergement chambres 150
Locaux d'hébergement circulations internes 250
Salles d'opérations, salles de plâtres, salles de travail 350
Autres services 250
Halls 400
Circulations générales 400
Bureaux 250
Postes de personnels et de soins 250
Salles de cours 250
Salles de réunions, de conférence et de restauration générale, local de
400
réception de surface > 100 m2
Salles de réunions, de conférence et de restauration générale, local de
250
réception de surface < 50 m2
Sanitaires 150
Buanderies 350
Locaux de réserves, dépôts ou stockage 350 à 600

Normalement on ne peut pas appliquer sur chaque plancher sa charge spécifique car il y a une
grande différence entre la subdivision du plan d’architecte et celle du plan de pré-coffrage. Pour
simplifier les choses et assurer la sécurité on choisit la valeur de charge maximale dans le tableau
6, c’est-à-dire celle du Halls avec une charge d’exploitation du lieu de stockage égale 4 kN/m2.
Donc on va adopter : Q=400 daN/m2=4 kN/m2.
17
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II.3. Modélisation de la structure :

Robot Structural Analysis Professional est un logiciel d’analyse d’éléments finis adapté aux
ingénieurs qui ont besoin d’une solution d’analyse structurelle qui leur permet de modéliser,
d’analyser et de concevoir une gamme de matériaux tels que des structures en acier et des
structures en béton. Il fournit aux ingénieurs structurels des capacités avancées d'analyse
structurelle pour les structures complexes de grande taille. Le logiciel permet d'étudier le
comportement linéaire et non linéaire des structures...

II.3.1. Paramétrage du logiciel Robot Structural Analysis :


- L’unité par défaut : Métrique

Figure 11 : Unités par défauts

La plupart des pays aujourd’hui utilisent le système international d'unités, le système métrique.
Les États-Unis ont leur propre système, basé sur l'ancien système Impérial Britannique de pouces
et de livres. Le système métrique est devenu légal par le congrès en 1866 mais il n’oblige pas le
peuple américain à utiliser ce système. En 1988 le gouvernement fédéral a déclaré l’utilisation
officielle du système Métrique. On a adopté le système métrique car c’est le système international
et qui est le plus utilisé au Maroc ;

- Dimensions :

18
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Figure 12 : Dimensions

La figure 12 montre que les dimensions du bâtiment sur Robot Structural Analysis vont être
respectivement en m pour les longueurs, largeurs, hauteurs étages… En cm pour les dimensions
des poteaux, poutres, dalles, épaisseurs voiles. Le diamètre des barres d’acier sera donné en mm
mais leurs sections seront évaluées en cm².

- Forces :

Figure 13 : Force

Robot va évaluer automatiquement les forces en kN, les moments en kN*m et les contraintes en
MN/m2. Les résultats vont être déclarés avec deux chiffres significatifs après la virgule.

- Matériaux :

19
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Figure 14 : Matériaux

Pour les matériaux sont déjà prédéfinis sur la base de données du logiciel Robot Structural Analysis
pour plusieurs pays, malheureusement le Maroc n’existe pas dans cette liste. Il faut noter qu’on
peut définir manuellement les propriétés de nos matériaux en cliquant sur l’icône « Modifier »,
mais vu que c’est la même chose que la France c’est-à-dire les mêmes caractéristiques des
matériaux Français. Donc on utilise ceux de la France.

 Normes de conception et charges :


- Cas 1: Utilisation du BAEL :

Figure 15 : Normes de conception pour cas1

20
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Figure 16 : : Charges pour cas1

- Cas 2: Utilisation de l’Eurocode 2 :

Figure 17 : Normes de conception pour cas 2

En ce qui concerne les normes de conception et les charges on va adopter deux approches
différentes, la première consiste à utiliser le BAEL comme norme de calcul du béton armé, et la
deuxième approche utilise l’Eurocode 2 comme règlement de dimensionnement. L’objectif de ces
deux méthodes est de faire une étude comparative entre les résultats donnés par BAEL et EC2.

21
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

II.3.2. Modèle :
Après avoir réglé le paramétrage du logiciel Robot structural Analysis, on passe à la phase de
modélisation de la construction, cette dernière consiste à donner un modèle aux éléments
structuraux et non structuraux du bâtiment sur un logiciel de calcul, d’analyse et modélisation,
dans notre cas RSA.

Cette phase demande une attention particulière dans la définition des dimensions des sections
des éléments de la structure, car toute erreur de saisie entraine des résultats faux.

Figure 18 : Modèle de la structure sur Robot

II.3.2.1 Vérification de la structure et appuis :


La vérification de la structure sur Robot Structural Analysis avant de lancer les calculs est
très importante pour éviter les problèmes pendant l’analyse de la structure et pour que le résultat
soit juste. C’est mieux de la faire après chaque étape de modélisation de la structure. On doit
assurer que le nombre d’erreurs soit 0 et que le nombre d’avertissements aussi soit égal à 0 avant
de passer à l’étape suivante (figure 19).
On utilise comme méthode de maillage celle de Delaunay et on adopte comme taille de
maillage 0.9.

22
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Le logiciel Robot structural Analysis offre la possibilité d’utilisation de trois types d’appuis :
nodaux, linéaires, surfaciques. Et on peut même définir un nouveau type d’appui pour les structures
particulières.

Pour notre construction on a utilisé des appuis nodaux de type encastrement pour les poteaux
et des appuis linéaires de même type que les poteaux (encastrement) pour les voiles.

Figure 19 : Vérification d’erreurs et d’avertissements de la structure

Figure 20 : Types D’appuis utilisés

II.3.3. Affectation des charges :


Les charges permanentes G sont :
- Le poids propre de la structure.
- Le poids propre de l’équipement permanent.
- La poussée des terres.
- La poussée de la nappe phréatique dans le cas des
structures comportant de parties enterrées.
- L’action de la précontrainte P.

23
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

- Les déformations dues au retrait et au fluage des éléments en béton.

Figure 21 : Les es charges permanentes G Figure 22 : Les charges d'exploitations Q

24
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Partie III : Calcul manuel


III.1. Dalle corps creux :
Les dalles corps creux sont des dalles généralement composées des poutrelles posées
régulièrement avant la mise en place des hourdis. Les poutrelles sont utilisées comme supports des
différents éléments de la dalle (Hourdis, dalle de compression). La réalisation d’une dalle corps
creux passe par les étapes suivantes :

1- La mise en place des poutrelles ;

2- Le positionnement des entrevous (hourdis) ;

3- La mise en place du treillis soudé ;

4- Le coulage de la table de compression.

La figure ci-dessous montre les différents composants d’une dalle en hourdis (corps creux) :

Figure 23 : : Les différents composants d’une dalle en hourdis

25
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Il y a trois types d’entrevous comme montrés par la suite :

Hourdis en béton Hourdis en terre cuite


Hourdis négatif
Figure 24 : Les types d’entrevous

Pour ce projet on utilise une dalle corps creux 16+4, normalement il faut vérifier la flèche
maximale de la dalle mais ce n’était pas l’objectif de cette étude. Dans le cas où il y a un problème
dans la flèche maximale on peut le résoudre en augmentant la section de l’acier de la table de
compression ou bien en diminuant les distances entre les barres du treillis soudé…

III.2. Descente de charge et caractéristiques des matériaux :


III.2.1. Descente de charge poteau :

La descente de charge consiste à distribuer les charges sur les éléments de la structure d’un
bâtiment avec un cheminement du niveau le plus haut au niveau le plus bas (fondations).

 La Surface d’influence :

Figure 25 : Surface d'influence poteau en général

26
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La surface d’influence du poteau Pi est donnée par la formule suivante :

lxi + lxi−1 lyi + lyi−1


S=( )×( )
2 2

 Structure à plusieurs étages :

Figure 26 : Sens descente charges

GTerrasse : charges permanentes de la terrasse.

GEtage : charges permanentes des étages courants.

Q : charges d’exploitations.

L’effort normal au niveau du RDC pour le poteau Pi est donné par l’expression suivante :

- Charges permanentes :

NPG,RDC
i
= NPG,Terrasse
i
+ ∑RDC G,E courant
n−1 NPi Avec n c’est le nombre de niveaux.

- Surcharges d’exploitations :

Pour le nombre d’étages n on a :

NPQ,RDC = NPQ,Terrasse Q,E courant


Si n < 5 : i i
+ ∑RDC
n−1 NPi

Si n ≥ 5 :

27
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Soit Q0 la surcharge appliquée à la terrasse de couverture, Qi la surcharge appliquée à l’étage i


avec une numérotation des étages qui est faite de haut en bas. Pour le calcul de ∑𝒊 surcharge sur
le plancher i on a deux cas comme expliqués ci-dessous :

Figure 27 : Charges par niveau

Table 6 : Formules de dégression des charges d’exploitations Q

Surcharges Qi différentes Surcharges identiques

• ∑0 = Q 0 • ∑0 = Q 0

• ∑1 = Q 0 + Q 1 • ∑1 = Q 0 + Q

• ∑2 = Q0 + 0.95(Q1 + Q2 ) • ∑2 = Q0 + 1.9Q

• ∑3 = Q0 + 0.9(Q1 + Q2 + Q3 ) • ∑3 = Q0 + 2.7Q

• ∑4 = Q0 + 0.85(Q1 + Q2 + Q3 + Q4 ) • ∑4 = Q0 + 3.4Q

3+n 3+n
• ∑n = Q 0 + ∑i=n
i=1 Q i pour n ≥ 5
• ∑n = Q 0 + 𝑄 pour n ≥ 5
2n 2n

 Combinaison d’actions :

- ELU : 1.35G + 1.5Q

- ELS : G + Q

La clinique sujet de ce PFE est composée de 6 étages avec un nombre de niveau n ≥ 5. Aussi on a
des surcharges d’exploitations identiques, alors la dégression des surcharges de notre construction
est calculée de la manière suivante. Voir tableau ci-dessous :
28
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Table 7 : Résultat de dégression des charges d’exploitations Q

Niveau Etage Q en ∑𝟎 +en Formule


kN/m2 kN/m2

Terrasse 4 4 ∑0 = Q 0
0
1 Etage 6 4 8 ∑1 = Q 0 + 𝑄

2 Etage 5 4 11.6 ∑2 = Q0 +1.9Q

3 Etage 4 4 14.8 ∑3 = Q0 +2.7Q

4 Etage 3 4 17.6 ∑4 = Q0 +3.4Q

5 Etage 2 4 7.2 3+n


∑n = Q 0 + 𝑄 pour n ≥ 5
2n

6 Etage 1 4 7 3+n
∑n = Q 0 + 𝑄 pour n ≥ 5
2n

7 RDC 4 6.8571 3+n


∑n = Q 0 + 𝑄 pour n ≥ 5
2n

8 Sous-pente 4 6.75 3+n


∑n = Q 0 + 𝑄 pour n ≥ 5
2n

9 Sous-sol 4 6.6667 3+n


∑n = Q 0 + 𝑄 pour n ≥ 5
2n

29
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Table 8 : Résultat final de dégression des charges

Niveau Etage G en ∑𝟎 G Q en ∑𝟎 +en kN/m2


kN/m2 kN/m2
0 Terrasse 4.85 9.7 4 4
1 Etage 6 4.85 14.55 4 8
2 Etage 5 4.85 19.4 4 11.6
3 Etage 4 4.85 24.25 4 14.8
4 Etage 3 4.85 29.1 4 17.6
5 Etage 2 4.85 33.95 4 7.2
6 Etage 1 4.85 38.8 4 7
7 RDC 4.85 43.65 4 6.8571
8 Sous- 4.85 48 .5 4 6.75
pente
9 Sous-sol 4.85 53.35 4 6.6667

Le poteau étudié se trouve au sous-sol et il est bien précisé dans la figure ci-dessous :

Surface d’influence
du poteau Po2
Po1

Figure 28 : Les poteaux étudiés

Les charges appliquées sont :

- Charges permanentes :

o Le poids surfacique de la dalle corps creux : 2.85 kN/m2.

o Autres charges P* : 53.35 kN/m2.

- Charges d’exploitations Q : 6.6667 kN/m2.

30
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Figure 29 : La surface d'influence du poteau étudié

- La surface d’influence de la dalle sur le poteau étudié :

Sdalle=1.005× (1.265+1.335)+1.875×(1.36+1.165)=7.3474 m2

- La surface totale d’influence :

Stotale=1.005× (1.265+1.335)+(1.875+0.30)×(1.36+1.165+0.3)=8.7574 m2

- Le poids du poteau :

o Pour h=4.7 m, et S=a×b=40×40 on a : Ppoteau=0.4×0.4×4.7×25

Donc : Ppoteau=0.4×0.4×4.7×25=18.8 kN

o Pour h=2.8 m, et S=a×b=40×40 on a : Ppoteau=0.4×0.4×2.8×25

Donc : Ppoteau=0.4×0.4×2.8×25=11.2 kN

o Pour h=2.7 m, et S=a×b=40×40 on a : Ppoteau=0.4×0.4×2.7×25

Donc : Ppoteau=0.4×0.4×2.7×25= 10.8 kN

o Pour h=3 m, et S=a×b=40×40 on a : Ppoteau=0.4×0.4×3×25

Donc : Ppoteau=0.4×0.4×3×25=12 kN

- Le poids des poutres :

Ppoutre=(1.875+1.165+1.36)×0.3×0.5×25=16.5 kN

- Le poids des dalles :

Pdalle= Sdalle×2.85=7.3474×2.85= 20.9401 kN

31
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

- Autres charges P* :

P*= Stotale×53.35=8.7574 ×53.35=467.2073 kN

- Charges d’exploitations Q :

Q= Stotale×6.6667 =8.7574 ×6.6667=58.3830 kN


En fin on a :

Gtotal = ∑ Ppoteau + ∑ Ppoutre + ∑ Pdalle + 𝑃∗

C’est-à-dire :

sous sol rdc sous pente


Gtotale = Ppoteau + Ppoteau +Ppoteau + 6 × 𝑃poteau + 9 × 𝑃poutre + 9 × 𝑃dalle + P ∗

Gtotale = 18.8 + 11.2 + 10.8 + 6 × 12 + 9 × 16.5 + 9 × 20.9401 + 467.2073


Donc : Gtotale = 916.9682 kN et Qtotale=58.3830 kN

EN fin :
Nu=1.35G+1.5Q=1.35×916.9682 +1.5×58.3830 =1325.4816 kN

III.2.2. Caractéristiques des matériaux :

- Le béton :

On définit un béton par sa résistance à la compression fc28 . Si j≤28 c’est-à-dire si j est inférieur à
28 jours la résistance du béton non traité thermiquement est donnée par les formules suivantes :

j
fcj = f pour fc28 ≤ 40MPa
4.76 + 0.83j c28

j
fcj = f pour fc28 > 40MPa
1.40 + 0.95j c28

Il y a d’autres détails concernant la détermination de fcj qu’on n’a pas cité ici ; voir page 75 du
livre : Béton Armé - BAEL 91 Modif 99 et DTU associés de monsieur Jean-Pierre Mougin.

Pour mesurer la résistance à la compression du béton on effectue une compression axiale sur des
cylindres droits de révolution de diamètre Φ=16 cm, de sections 2×102 cm2 et de hauteur h=32cm2.
Voir figure 4 ci-dessous :

32
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Figure 30 : : Cylindre pour mesurer la résistance à la compression du béton

Comme vous le savez le béton a une résistance faible à la traction, par convention cette résistance
à j jours est donnée par l’expression suivante :

ftj = 0.6 + 0.06fcj (∗∗)

NB1 : l’unité de la résistance à la traction du béton est le MPa.

NB2 : La relation (∗∗) est utilisable pour fcj≤60 MPa.

Le dosage en ciment varie entre 350 et 400 et l’augmentation de ce dernier (le dosage en ciment)
participe à l’augmentation de la résistance du béton.

Le module de déformation longitudinale instantanée du béton est défini à l’âge de j jours comme
suit :
1
3
Eij = 11000. fcj ; Eij et fcj sont en MPa.

Ce module de déformation Eij est définie pour des contraintes normales appliquées dans une durée
inférieure à 24 h. Pour les vérifications à l’état-limite ultime de stabilité de forme on ne peut pas
utiliser la formule précédente.

Le module de déformation longitudinale différée du béton Evj est donné par :


1
1
Evj = 3700. fcj3 = 3 Eij ; Evj est en MPa.

Le coefficient de poisson υ est déterminé de la manière suivante :

o Cas de calcul des déformations : υ=0.2.

33
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

o Cas de calcul des sollicitations : υ=0.

Il faut noter que pour le calcul des dalles, coque…(éléments bidimensionnels) en ELS on prend
υ=0.2 et en ELU υ=0.

Table 9 : Récapitulatif pour les caractéristiques du béton

Caractère en MPa fC28 ft28 E

Valeur 25 2.1 32164

Avec :

ftj = 0.6 + 0.06fcj c’est-à-dire : ft28 = 0.6 + 0.06fc28 = 0.6 + 0.06 × 25


Donc ∶ ft28 = 2.1MPa

1 1
3
Eij = 11000. fcj alors E = 11000 × (25)3 = 32164

Donc E = 32164 MPa

- Les aciers :

Le module d’élasticité longitudinale est Es=200000 MPa

Figure 31 : Diagramme contrainte déformation

34
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Le tableau ci-dessous donne la section en cm2, le diamètre Φ en mm. Il est utilisable pour
déterminer des éléments d’une construction :
Table 10 : Sections réelles d’armatures

Table 11 : Récapitulatif pour les caractéristiques d’acier

Caractère en MPa fe Es

Valeur 500 200000

Les barres d’aciers utilisées sont des barres à haute adhérence avec des cadres d’acier rond lisse.

III.3. Ferraillage manuel :


III.3.1. Selon BAEL :

III.3.1.1. Ferraillage poteaux :

III.3.1.1.1. Compression centrée :

35
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Normalement il faut justifier les poteaux en flexion composée afin de prendre en compte le
moment provoqué par l’excentrement d’effort. Dans notre cas on va faire seulement une
vérification du poteau en compression centrée car notre objectif ce n’est pas le plan de coffrage du
projet mais de faire l’analyse sismique de ce dernier et une étude comparative entre quelques
éléments des normes BAEL et EC2.

- Cas du poteau 1 :

Figure 32 : Poteau sollicité verticalement sur Robot

Un poteau est une poutre droite verticale soumise seulement à la compression simple centré (effort
normal de compression perpendiculaire à la section du poteau et appliqué au centre de gravité G).

Le béton a une bonne résistance à la compression, donc théoriquement on peut dire que les
armatures sont inutiles. Mais vu que les charges exercées ne sont pas exactement centrées alors on
ajoute des armatures pour résister aux moment créés. Il faut noter aussi que l’acier dans le béton
participe à l’augmentation de résistance à la traction du béton parce que le béton a une résistance
à la traction négligeable.

Dans ce qui suit on adoptera la méthode forfaitaire pour le calcul du poteau. En considérant que
les appuis des poutres sur les poteaux comme des appuis simples ne transmettant pas de moment
aux poteaux.

On a : Nu =1.35G+1.5Q=1325.4816 kN

- La majoration des charges :

En cas des portiques dans les deux directions on majore les charges comme suit :
36
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o 15% (poteau plus d’une fois voisin d’un poteau de rive)

o 10%( poteau une fois voisin d’un poteau de rive)

La figure ci-dessous montre la majoration des charges :

Figure 33 : La majoration des charges

Dans notre cas le coefficient de majoration des charges est 1 donc : Nu = 1325.4816 × 1 =
1325.4816 kN

C’est à dire : Nu = 1325.4816 kN = 1.3255 MN ; dans les calculs on va travailler avec ette
valeur. La valeur donnée par Robot Structural Analysis est égal à : Nu; robot = 1299.12 𝑘𝑁 =
1.2991𝑀𝑁

- Détermination des armatures longitudinales :

o Vérification de la condition du non flambement :

Soit l0 la longueur libre d’un poteau qu’on le compte entre faces supérieures de deux planchers
successives ou bien de la jonction du poteau avec la fondation jusqu’à la face supérieure du premier
plancher. Donc dans notre cas la longueur de flambement est donnée par :

lf = 0.7l0 avec l0 = 4.7 m

Donc : lf = 0.7×4.7 = 3.29 m

37
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Le poteau est rectangulaire de section a×b=40×40 avec a≤b c’est-à-dire 40≤40


donc l’élancement est égal à :

√12 lf √12×3.29
λ= = = 28.4922 alors λ ≤ 70 ce qui implique que λ ≤ 50
a 0.4

o Détermination de la section d’acier Amin :

0.2×B
Amin ≥ max (4 × u ; ) = max(4cm2 ⁄ml ; 0.2%B) avec u et B sont respectivement le
100

périmètre du poteau en m et la section du poteau en cm2 ; comme u=40×4×10-2=1.6 m et


B= 40×40=1600 cm2 donc :

0.2×1600
max(4cm2 ⁄ml ; 0.2%B) = max (4 × 1.6 ; ) = max(6.4 ; 3.2) = 6.4 𝑐𝑚2
100

En fin : Amin ≥ 6.4 cm2

o Détermination de la section d’acier en utilisant Nu (l’effort normal ultime) :

𝐵 ×𝑓
𝑟 𝑐28 f 𝑁 𝐵𝑟 ×𝑓𝑐28 γ
On a : 𝑁𝑢 ≤ 𝛼 × ( 0.9×γ + A𝑡ℎ × γe ) c’est à dire 𝐴𝑡ℎ ≥ ( 𝛼𝑢 − ) × fs
b s 0.9×γb e

Avec Nu, fc28, fe, Br 𝛼 , Ath sont respectivement l’effort normal ultime en MN, la résistance
caractéristique du béton à 28 jours, la limite d’élasticité d’acier en MPa, la section réduite de béton
en m2, le coefficient de flambage, et la section d’acier en m2. Tel que :

Nu = 1.3255 MN , fc28=25 MPa, fe=500 MPa, il ne reste de déterminer Br et 𝛼 pour évaluer Ath ;

Pour la détermination de Br, on a :

Br = (a − 0.02) × (b − 0.02) = (0.4 − 0.02) × (0.4 − 0.02) = 0.1444 𝑚2

En ce qui concerne le coefficient réducteur α on a :

0.85 0.85
λ≤50 alors : α = λ 2
= 28.4922 2
= 0.7505
[1+0.2×( ) ] [1+0.2×( ) ]
35 35

Alors le coefficient de flambage α est égal à : α = 0.7505


On suppose que plus de la moitié des charges est appliquée après 90 jours ce qui implique que
α = α, c’est-à-dire qu’on va prendre α = α dans la suite des calculs ;

38
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𝑁 𝐵𝑟 ×𝑓𝑐28 γ 1.3255 0.1444×25 1.15


Donc : ( 𝛼𝑢 − ) × f s = ( 0.7505 − ) × 500 = −2.0882 × 10−3 m2
0.9×γb e 0.9×1.5

Alors
Ath ≥ −2.0882 × 10−3 m2 c’est-à-dire Ath ≥ −20.8821 cm2
o Détermination de Amax la section d’acier maximale :
Amax ≤ 5% × B avec B est la section de béton en cm2, et A est la section d’acier en cm2.
5×B 5×1600
Comme B=40×40=1600 cm2, alors 5% × B = = = 80 cm2
100 100

Donc : Amax ≤ 80 cm2


o La section finale d’acier :
Asc = max(𝐴𝑡ℎ ; Amin ) = max(−20.8821 cm2 ; 6.4 cm2 ) = 6.4 cm2
Donc la section finale de l’acier est égal à :
Asc = sup(Ath ; Amin ) = sup(−20.8821 ; 6.4) = 6.4 cm2 ;
0.2×B
Maintenant il nous reste de vérifier que : ≤ Asc ≤ Amax ; comme
100

0.2×B 0.2×1600
Amax = 80 cm2 Et = = 3.2 cm2 ; vu que Asc = 6.4 cm2 alors :
100 100

0.2 × B
≤ Asc ≤ Amax
100

En fin : Asc = 6.4 cm2 ; D’après le tableau 11 des sections réelles des armatures on prend : 6HA12

- Les armatures transversales :

o Sans dispositions sismiques :

Les armatures transversales ont comme rôle l’empêchement du flambage des armatures
longitudinales.

ϕl max 12
On a : ϕt = = = 4 𝑚𝑚 en prenant ϕt = 6 𝑚𝑚 ; pour l’espacement entre les armatures
3 3

transversales il est donné par : 𝑡 ≤ min(40 𝑐𝑚 ; 𝑎 + 10 𝑐𝑚 ; 15ϕl min )

Comme : min(40 𝑐𝑚 ; 𝑎 + 10 𝑐𝑚 ; 15ϕl min ) = min(40 𝑐𝑚 ; 40 + 10 𝑐𝑚 ; 15 × 12 )

min(40 𝑐𝑚 ; 40 + 10 𝑐𝑚 ; 15 × 12 ) = min(40 𝑐𝑚 ; 50 𝑐𝑚 ; 180 𝑚𝑚 ) = 18 𝑐𝑚

C’est-à-dire 𝑡 ≤ 18 𝑐𝑚 donc on adopte : 𝑡 = 18 𝑐𝑚

39
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Il faut disposer au minimum 3 cours d’acier transversaux sur la longueur de recouvrement.

Figure 34 : Détail acier du poteau étudié

o Avec dispositions sismiques :

Zones critiques :
lc est donnée par : lc = Max (he/6 ; hc ; 45 cm)

C’est-à-dire : lc = Max (450/6 ; 40 ; 45 cm)

Alors : lc = Max (75 ; 40 ; 45 cm)=75 cm

Les longueurs des zones critiques lc sont bien


illustrées dans la figure 40

Figure 35 : Zones critiques poteau

Pour l’espacement maximum dans la zone critique et la zone courante il est donné par les formules
dans le tableau suivant :

Table 12 : L’espacement maximum selon RPS 2011

 En zone critique :
40
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s=min (8ФL ; 0.25bc ; 15cm) = min (8×12 ; 0.25×40 ; 15cm) = min (96 mm ; 10 cm ; 15cm)

C’est à dire : s =96 mm =9.6 cm donc s =9.6 cm

 En zone courante :

s =min (12ФL; 0.5bc; 30cm) = min (12×12 ; 0.5×40 ; 30cm) = min (144 mm; 20 cm; 30cm)

Alors : s = 20 cm.

- Cas du poteau 2 :

Figure 36 : Le poteau le plus sollicité verticalement

Le poteau est rectangulaire de section a×b=40×40 avec a≤b c’est-à-dire 40≤40


donc l’élancement est égal à :

√12 lf √12×3.29
λ= = = 28.4922 alors λ ≤ 70 ce qui implique que λ ≤ 50
a 0.4

o Détermination de la section d’acier Amin :

0.2×B
Amin ≥ max (4 × u ; ) = max(4cm2 ⁄ml ; 0.2%B) avec u et B sont respectivement le
100

périmètre du poteau en m et la section du poteau en cm2 ; comme u=40×4×10-2=1.6 m et


B= 40×40=1600 cm2 donc :

0.2×1600
max(4cm2 ⁄ml ; 0.2%B) = max (4 × 1.6 ; ) = max(6.4 ; 3.2) = 6.4 𝑐𝑚2
100

En fin : Amin ≥ 6.4 cm2

o Détermination de la section d’acier en utilisant Nu (l’effort normal ultime) :


41
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

𝐵 ×𝑓
𝑟 𝑐28 f 𝑁 𝐵𝑟 ×𝑓𝑐28 γ
On a : 𝑁𝑢 ≤ 𝛼 × ( 0.9×γ + A𝑡ℎ × γe ) c’est à dire 𝐴𝑡ℎ ≥ ( 𝛼𝑢 − ) × fs
b s 0.9×γb e

Avec Nu, fc28, fe, Br 𝛼 , Ath sont respectivement l’effort normal ultime en MN, la résistance
caractéristique du béton à 28 jours, la limite d’élasticité d’acier en MPa, la section réduite de béton
en m2, le coefficient de flambage, et la section d’acier en m2. Tel que :

Nu = 2219.77 kN = 2219.77 × 10−3 MN, fc28=25 MPa, fe=500 MPa, il ne reste de déterminer
Br et 𝛼 pour évaluer Ath ;

Pour la détermination de Br, on a :

Br = (a − 0.02) × (b − 0.02) = (0.4 − 0.02) × (0.4 − 0.02) = 0.1444 𝑚2

En ce qui concerne le coefficient réducteur α on a :

0.85 0.85
λ≤50 alors : α = λ 2
= 28.4922 2
= 0.7505
[1+0.2×( ) ] [1+0.2×( ) ]
35 35

Alors le coefficient de flambage α est égal à : α = 0.7505


On suppose que plus de la moitié des charges est appliquée après 90 jours ce qui implique que
α = α, c’est-à-dire qu’on va prendre α = α dans la suite des calculs ;
𝑁 𝐵𝑟 ×𝑓𝑐28 γ 2219.77×10−3 0.1444×25 1.15
Donc : ( 𝛼𝑢 − ) × fs = ( − ) × 500 = 6.5239 ×
0.9×γb e 0.7505 0.9×1.5
−4
10 m Alors Ath ≥ 6.5239 × 10−4 m2 c’est-à-dire Ath ≥ 6.5239 cm2
2

o Détermination de Amax la section d’acier maximale :


Amax ≤ 5% × B avec B est la section de béton en cm2, et A est la section d’acier en cm2.
5×B 5×1600
Comme B=40×40=1600 cm2, alors 5% × B = = = 80 cm2
100 100

Donc : Amax ≤ 80 cm2


o La section finale d’acier :
Asc = max(𝐴𝑡ℎ ; Amin ) = max(6.5239 cm2 cm2 ; 6.4 cm2 ) = 6.5239 cm2
Donc la section finale de l’acier est égal à :
Asc = sup(Ath ; Amin ) = sup(6.5239 cm2 ; 6.4) = 6.5239 cm2 ;
0.2×B
Maintenant il nous reste de vérifier que : ≤ Asc ≤ Amax ; comme
100

0.2×B 0.2×1600
Amax = 80 cm2 Et = = 3.2 cm2 ; vu que Asc = 6.5239 cm2 alors :
100 100
42
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

0.2 × B
≤ Asc ≤ Amax
100

En fin : Asc = 6.5239 cm2 ; D’après le tableau 11 des sections réelles des armatures on prend :
6HA12 ;

- Les armatures transversales :

o Sans dispositions sismiques :

Les armatures transversales ont comme rôle l’empêchement du flambage des armatures
longitudinales.

ϕl max 12
On a : ϕt = = = 4 𝑚𝑚 en prenant ϕt = 6 𝑚𝑚 ; pour l’espacement entre les armatures
3 3

transversales il est donné par : 𝑡 ≤ min(40 𝑐𝑚 ; 𝑎 + 10 𝑐𝑚 ; 15ϕl min )

Comme : min(40 𝑐𝑚 ; 𝑎 + 10 𝑐𝑚 ; 15ϕl min ) = min(40 𝑐𝑚 ; 40 + 10 𝑐𝑚 ; 15 × 12 )

min(40 𝑐𝑚 ; 40 + 10 𝑐𝑚 ; 15 × 12 ) = min(40 𝑐𝑚 ; 50 𝑐𝑚 ; 180 𝑚𝑚 ) = 18 𝑐𝑚

C’est-à-dire 𝑡 ≤ 18 𝑐𝑚 donc on adopte : 𝑡 = 18 𝑐𝑚

Il faut disposer au minimum 3 cours d’acier transversaux sur la longueur de recouvrement.

Figure 37 : Détail acier du poteau le plus sollicité verticalement

o Avec dispositions sismiques :

43
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Zones critiques :
lc est donnée par : lc = Max (he/6 ; hc ; 45 cm)

C’est-à-dire : lc = Max (450/6 ; 40 ; 45 cm)

Alors : lc = Max (75 ; 40 ; 45 cm)=75 cm

Les longueurs des zones critiques lc sont bien


illustrées dans la figure 40

Figure 38 : Zones critiques poteau

Pour l’espacement maximum dans la zone critique et la zone courante il est donné par les formules
dans le tableau suivant :

Table 13 : L’espacement maximum selon RPS 2011

 En zone critique :

s=min (8ФL ; 0.25bc ; 15cm) = min (8×12 ; 0.25×40 ; 15cm) = min (96 mm ; 10 cm ; 15cm)

C’est à dire : s =96 mm =9.6 cm donc s =9.6 cm

 En zone courante :

s =min (12ФL; 0.5bc; 30cm) = min (12×12 ; 0.5×40 ; 30cm) = min (144 mm; 20 cm; 30cm)

Alors : s = 20 cm.

44
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

III.3.1.1.2. Flexion composée :

Figure 40 : L'effort normal Nu appliqué sur le poteau/ELU Figure 39 : Les moments My et Mz sollicitent le poteau/ELU

2 𝑐𝑚 2 𝑐𝑚
On : Nu≥0 alors : 𝑒𝑎 = 𝑚𝑎𝑥 { 𝑙0 , comme l0=4.7 m donc 𝑒𝑎 = 𝑚𝑎𝑥 {4.7×102
250
= 1.88 𝑐𝑚
250

𝑀𝑢 12.70
c’est-à-dire : 𝑒𝑎 = 2 𝑐𝑚 . Pour e1 on a : e1 = e0 + ea comme e0 = = 2219.77 = 5.7213 ×
𝑁𝑢

10−3 𝑚 = 5.7213 𝑚𝑚 alors e1 = e0 + ea = 5.7213 × 10−3 + 2 × 10−2 = 0.0257 𝑚 ; on a


𝑙𝑓 3.29
𝑙𝑓 = 0.7 × 𝑙0 c’est-à-dire 𝑙𝑓 = 0.7 × 4.7 = 3.29 𝑚 donc = = 8.225 comme
ℎ 0.4

1.5 1.5 𝑙𝑓 1.5


𝑚𝑎𝑥 {20e1 = 20×0.0257 = 1.285 c’est-à-dire 𝑚𝑎𝑥 {20e1 = 1.5 ça implique que > 𝑚𝑎𝑥 {20e1

ℎ 0.4 ℎ ℎ

alors e2 = 0 par suite : e = ea + e0 + e2 = 2 × 10−2 + 5.7213 × 10−3 × 10−3 + 0 =


ℎ ℎ
0.0257 𝑚 ; aussi M2 et M3 donnés par : M2 = (Nu − N0 ) (2 − 𝑑 ′ ) ; M3 = Nu (2 − 𝑑 ′ ) −
0.85fc28 0.85×25
(0.337ℎ − 0.81𝑑′ )N0 comme Nu = 2219.77 𝑘𝑁 ; fbu = = = 14.1667MPa ;
θγb 1×1.5

N0 = 𝑏ℎ𝑓𝑏𝑢 = 0.42 × 14.1667 ça donne N0 = 2266.672 𝑘𝑁 ; 𝑑 = 0.9ℎ = 0.9 × 0.4 = 0.36 ;


0.4
𝑑′ = 0.11𝑑 = 0.11 × 0.36 = 0.0396 𝑚 ; alors : M2 = (2219.77 − 2266.672) ( 2 −

0.0396) = −7.5231 𝑘𝑁. 𝑚 et aussi M3 = Nu (2 − 𝑑 ′ ) − (0.337ℎ − 0.81𝑑′ )N0 c’est-à-dire :

0.4
M3 = 2219.77 × ( 2 − 0.0396) − (0.337 × 0.4 − 0.81 × 0.0396) × 2266.672 en fin

M3 = 123.2095 𝑘𝑁. 𝑚
45
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2


M ≤ M2 0.3754N0 ℎ+Nu ( −𝑑′ )−Mu
comme l’inégalité { u n’est pas vérifiée donc 𝛹 = 2
M u ≥ M3 (0.8571ℎ−𝑑′ )N0

0.4
0.3754×2266.672×0.4+2219.77×( −0.0396)−12.70
𝛹= 2
= 0.9947 comme 𝛹 = 0.9947 c’est-à-dire :
(0.8571×0.4−0.0396)×2266.672

𝑁𝑢 −𝛹N0
A2 = 𝑓 500
𝛹 ≥ 0.8095 donc : { 𝑓𝑠𝑢 comme 𝑓𝑠𝑢 = 𝛾𝑒 = 1.15 = 434.7826 𝑀𝑃𝑎 alors
A1 = 0 𝑠

𝑁𝑢 −𝛹N0 2219.77−0.9947×2266.672
A2 = = = −8.0244 × 10−5 𝑚2
{ 𝑓𝑠𝑢 434.7826×10−3 donc la vérification du poteau à
A1 = 0
la compression simple est suffisante.

III.3.1.2. Ferraillage Poutre :

On a une poutre à charge rectangulaire :

Ptr
1

Figure 41 : Poutre étudiée

III.3.1.2.1. Flexion simple :

Figure 42 : Moment en kN.m /ELU Figure 43 : Moment en kN.m /ELS

46
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

- Calcul à l’ELU :

Données :

o Le moment fléchissant M : Mu = 152.18 kN. m = 152.18 × 10−3 MN. m ;

o La largeur b : b=0.30 m ;

o La hauteur utile d : d=0.9h=0.9×0.5= 0.45 m ;


0.85fc28
o La contrainte de calcul du béton fbu : fbu = ;
θγb

Le coefficient d’application d’actions θ est donné par le tableau suivant :

Table 14 : Le coefficient d’application d’actions 𝜃

Durée d’application t θ

t>24h 1

1≤t≤24h 0.9

t<1h 0.85

Donc en prenant θ = 1 ;

Le coefficient de sécurité γb est pris égal à 1.5 (cas général) ;


0.85fc28 0.85×25
En fin : fbu = = = 14.1667MPa ;
θγb 1×1.5

M 152.18×10−3
Le moment ultime réduit μu : μu = bd2 fu = 0.30×0.452×14.1667 = 0.1768 ; donc μu < 0.186 ;
bu

fe 500
fsu = = = 434.7826 MPa
γs 1.15

αu = 1.25 × (1 − √1 − 2μu ) = 1.25 × (1 − √1 − 2 × 0.1768 ) = 0.2450

Z = d(1 − 0.4αu ) = 0.45 × (1 − 0.4 × 0.2450) = 0.4059

Mu 152.18 × 10−3
As = = = 8.6232 × 10−4 m2 = 8.6232 cm2
Z × fsu 0.4059 × 434.7826

o Vérification de la condition de non fragilité :

47
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

ft28 f
On vérifie que : As ≥ 0.23 × × b × d c ′ est à dire As ≥ 0.23 × 500
t28
× 0.30 × 0.45
fe

Et comme : ft28=0.6+0.06×fc28=0.6+0.06×25=2.1 MPa alors :

ft28 2.1
0.23 × × b × d = 0.23 × × 0.30 × 0.45 = 1.3041 × 10−4 m2 = 1.3041 cm2
fe 500
ft28
D’après ce qui précède on a : As = 8.6232 cm2 , donc As ≥ 0.23 × × b × d et par suite la
fe

condition de non fragilité est vérifiée.

- Calcul à l’ELS :
La contrainte limite de compression est donnée par : 𝜎̅𝑏𝑐 = 0.6𝑓𝑐𝑗 = 0.6 × 25 = 15 𝑀𝑃𝑎 avec
𝑓𝑐𝑗 = 𝑓𝑐28 = 25 𝑀𝑃𝑎; on considère que la fissuration est préjudiciable donc :

2
𝜎̅𝑠𝑡 = 𝑖𝑛𝑓 (3 𝑓𝑒 ; 110√𝜂𝑓𝑡𝑗 ) comme 𝑓𝑡𝑗 = 0.6 + 0.06𝑓𝑐𝑗 en prenant 𝑓𝑐𝑗 = 𝑓𝑐28 = 25 𝑀𝑃𝑎 donc

𝑓𝑡𝑗 = 0.6 + 0.06 × 25 = 2.1𝑀𝑃𝑎 ; on travaille avec un acier haute adhérence de diamètre 𝜙 ≥
6 𝑚𝑚 c’est-à-dire 𝜂 = 1.6 , alors :

2
𝜎̅𝑠𝑡 = 𝑖𝑛𝑓 (3 × 500 ; 110√1.6 × 2.1) = 𝑖𝑛𝑓(333.3333 ; 201.6333) = 201.6333 𝑀𝑃𝑎 ; alors :
̅𝑏𝑐
𝑛𝜎 15×15
𝛼̅ = 𝑛𝜎̅ ̅𝑠𝑡
= 15×15+201.6333 = 0.5274 ; la position de la fibre neutre est égal à 𝑦1 = 𝛼.
̅d
𝑏𝑐 +𝜎

comme d = 0.9 × ℎ = 0.9 × 0.5 = 0.45 alors 𝑦1 = 𝛼.


̅ d = 0.5274 × 0.45 = 0.2373 ; le bras de
̅
𝛼 0.5274
levier est donnée par 𝑍 = 𝑑 (1 − 3 ) = 0.45 × (1 − ) = 0.3709 ; le moment résistant du
3
1
béton Mrsb est déterminé par la formule suivante : 𝑀𝑟𝑠𝑏 = 2 𝑏𝑦1 𝜎̅𝑏𝑐 𝑍

1
Donc : 𝑀𝑟𝑠𝑏 = 2 × 0.3 × 0.2373 × 15 × 0.3709 = 0.1980 𝑀𝑁. 𝑚 , comme 𝑀𝑠𝑒𝑟 =
𝑀
108.12 𝑘𝑁. 𝑚 = 108.12 × 10−3 𝑀𝑁. 𝑚 c’est-à-dire 𝑀𝑠𝑒𝑟 ≤ 𝑀𝑟𝑠𝑏 donc 𝐴𝑠𝑒𝑟 = 𝑍.𝜎𝑠𝑒𝑟
̅
=
𝑠𝑡

108.12×10−3
= 1.4457 × 10−3 𝑚2 = 14.4572 𝑐𝑚2 ;
0.3709×201.6333

Donc ça donne 10HA14 ;

48
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

2. 4. 1.
5. 3.
Figure 44 : Détail poutre étudiée

6. 7.
- Détermination des armatures transversales8.: 10. 9.
La sollicitation de l’effort tranchant toujours on la détermine à ELU, la combinaison utilisée dans
les cas courants est donnée par la formule suivante :1.35G+1.5Q.
V
o La contrainte de cisaillement : τu = b.du avec :

Vu : effort tranchant en MN ;
τu : contrainte tangentielle en MPa ;
L’unité de b, d est le m ;

Figure 45 : Contrainte de cisaillement en MPa

D’après les calculs effectués sur Robot Structural Analysis on a : τu = 1.54 MPa

En considérant que la fissuration est préjudiciable et on vérifie que :


π
o Pour les armatures droites α = 2 on vérifie que : τu ≤ ̅̅̅
τu

0.15×fc28
On a : ̅̅̅
τu = min ( ; 4 𝑀𝑃𝑎) avec fc28=25 MPa et γb = 1.5 alors
γb

49
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

0.15×25
τu = min (
̅̅̅ ; 4 MPa) = min(2.5 MPa; 4 MPa) et par suite ̅̅̅
τu = 2.5 MPa . En fin les
1.5

calculs effectués montrent que τu ≤ ̅̅̅


τu
π
o Pour les armatures inclinées α = 4 on vérifie que : τu ≤ ̅̅̅
τu

0.27×fc28
On a : ̅̅̅
τu = min ( ; 7 𝑀𝑃𝑎) avec fc28=25 MPa et γb = 1.5 alors
γb

0.27×25 0.27×25
τu = min (
̅̅̅ ; 7 MPa) = min ( ; 7 MPa) = min(4.5 MPa; 7 MPa) = 4.5 MPa et par
1.5 1.5

suite ̅̅̅
τu = 4.5 MPa . En fin les calculs effectués montrent que τu ≤ ̅̅̅
τu

o Dimension des armatures transversales :


ℎ 𝑏
Le diamètre des armatures transversale est donné par : ϕ𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛 (35 ; ϕ𝑙 𝑚𝑖𝑛 ; )
10

Avec : ϕ𝑡 : est le diamètre des armatures transversales en mm;


ϕ𝑙 𝑚𝑖𝑛 : est le diamètre minimal des armatures longitudinales en mm;
h, b sont respectivement la hauteur totale et la largeur de la poutre;

h b 500 300
min ( ; ϕl min ; ) = min ( ; 14 ; ) = min(14.2857 ; 14 ; 30 ) = 14 mm
35 10 35 10
ϕt ≤ 14 mm donc en prenant ϕt = 6 mm

o Espacement max des cours d’armatures :

L’espacement max des cours d’armatures est définit par :

At fe
stmax ≤ min (0.9d ; 0.40m ; )
0.4b
Avec : At est la section d’un cours d’armatures transversale dont l’unité est le m2, fe représente la
limite d’élasticité de l’acier, b la largeur de la poutre en m et pour d est définit ci-dessous ;

0.9d=0.9×0.45=0.405 m ; b=0.30 m ; fe=500 MPa ; At = n × Ai avec n et Ai sont


respectivement le nombre de branches verticales et section d’une branche verticale (l’unité de Ai
est le cm2), dans notre cas n=4 et Ai=25×45=1125 cm2 alors :

At = 4 × 1125 = 4500 cm2 c’est-à-dire At = 4500 cm2 = 0.45 m2


At fe 0.45×500
Et par suite : = = 1875
0.4b 0.4×0.30

50
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

At fe
min (0.9d ; 0.40m ; ) = min(0.405 m ; 0.40 m ; 1875 ) = 0.4m = 40 cm
0.4b
En fin : stmax ≤ 40 cm

o Calcul de l’espacement St des armatures transversales :


0.9×𝐴𝑡 ×𝑓𝑒
st ≤ γ avec 𝐴𝑡 = 0.45 m2 ; 𝑓𝑒 = 500 𝑀𝑃𝑎 ; γs = 1.15 ; τu =
s ×𝑏×(𝜏𝑢 −0.3×𝑓𝑡28 ×𝑘)

1.54 MPa ;𝑏 = 0.30 𝑚 ; 𝑓𝑡28 = 0.6 + 0.06 × 𝑓𝑐28 = 0.6 + 0.06 × 25 = 2.1 𝑀𝑃𝑎 ; 𝑘 = 1

0.9 × 𝐴𝑡 × 𝑓𝑒 0.9 × 0.45 × 500


= = 645 𝑚
γs × 𝑏 × (𝜏𝑢 − 0.3 × 𝑓𝑡28 × 𝑘) 1.15 × 0.30 × (1.54 − 0.3 × 2.1)
0.9×𝐴𝑡 ×𝑓𝑒
≤ 645 𝑚 ; d’après le calcul on a : st > stmax donc il faut mettre le premier
γs ×𝑏×(𝜏𝑢 −0.3×𝑓𝑡28 ×𝑘)
stmax
cours d’armature à à partir du nu de l’appuis. Les autres cours d’armatures on les place à
2

stmax ;

o Avec dispositions sismiques :

Zones critiques :
lc est donnée par : lc = 2×h
avec h est la hauteur de la
poutre. Alors :
lc = 2×0.50=1m

Figure 46 : Zone critiques poutre

Il faut placer les premières armatures à 5 cm au plus de la face du poteau. L’espacement s ne doit pas
dépasser :

s=Min(8ФL ; 24ФT ; 0.25h ; 20 cm)= Min(8×14 mm ; 24×6 mm ; 0.25×50 cm ; 20 cm)

Min(112 mm ; 144 mm ; 12.5 cm ; 20 cm)=112 mm=11.2 cm donc s=11.2 cm ;

III.3.1.3. Ferraillage Semelle :

51
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Les semelles jouent un rôle très important dans les ouvrages génie civil par ce qu’ils constituent
les parties de l’ouvrage en contact avec le sol et qui lui transmettent les charges de la structure
supérieure.

La bonne conception et réalisation des fondations est obligatoires pour assurer la meilleure
transmission des charges au sol.

Fondation

Transmission décharges

Transmission indirecte Transmission directe

- Semelles reposent sur le sol. - Semelles sur pieux.

- Les radiers.

Figure 47 : Type de fondation en fonction de la transmission des charges

Il faut assurer l’équilibre des fondations sous l’influence des sollicitations de la superstructure
d’une part et l’action du sol d’autre part. La stabilité des fondations permet d’éviter les tassements
de l’ouvrage, car les tassements différentiels sont dangereux pour les structures, mais les
tassements uniformes sont acceptables dans certaines limites.

Il y a deux types de fondations, des fondations superficielles et des fondations profondes. Les
facteurs principaux à prendre en considération dans le choix du type de fondation sont la nature de
la structure et du sol. Pour les fondations excentrées il est conseillé de les éviter, mais dans certains
cas on ne peut pas les éviter donc des dispositions particulières sont adoptées pour pallier les effets
de l’excentrement ou on détermine la position de la résultante des réactions du sol.

Les fondations sont calculées aux états-limites ultime et aux états-limites de service. Dans la suite
nous allons effectuer le dimensionnement d’une semelle rectangulaire soumise à une charge
verticale centrée.

52
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Soient le poteau Po1 de section 40×40 cm2 et la semelle rectangulaire de section A×B qui se trouve
sous ce poteau. Dans la suite nous allons étudier cette semelle isolée selon BAEL ;

Figure 48 : Détails semelle isolée

On a : Gtotale = 916.9682 kN et Qtotale=58.3830 kN, vu que la contrainte admissible du sol σ


̅̅̅̅̅=0.35
sol

MPa ; alors :

a
A ≥ √S × b
G+Q (916.9682+58.3830)×10−3
S= ̅̅̅̅̅̅
= = 2.7867 m2 c’est-à-dire avec a=0.4
σsol 0.35 b
B ≥ √S × a
{
0.4
A ≥ √2.7867 × 0.4
A ≥ 1.6693
m ; b=0.4 donc ça implique que { on prend A=B=1.7 m ;
0.4 B ≥ 1.6693
B ≥ √2.7867 × 0.4
{

A−a B−b A−a B−b 1.7−0.4 1.7−0.4


d ≥ sup ( ; ) avec : sup ( ; ) = sup ( ; ) = sup(0.325 ; 0.325) Donc
4 4 4 4 4 4
A−a B−b
sup ( ; ) = 0.325 c’est à dire d ≥ 0.325 alors on prend d=0.35 m ; h = d + 0.05 m =
4 4
Nser +p.semmele
0.35 + 0.05 = 0.4 m ; h=40 cm ; calculons maintenant σsol , on a : σsol = surfaceportante

comme Nser = G + Q = 916.9682 + 58.3830 = 975.3512 kN Donc Nser = 0.9754 MN ;

Psemelle=A×B×h×25=1.7×1.7×0.4×25=28.9 kN c’est-à-dire Psemelle=0.0289 MN

53
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

0.9754 +0.0289
Sportante= A×B=1.7×1.7=2.89 m2 ; alors σsol = = 0.3475 MPa
2.89

𝜎𝑠𝑜𝑙 , d’après ce qui précède on a : σsol = 0.3475 𝑀𝑃𝑎 et ̅̅̅̅̅=0.35


On vérifie que : σsol ≤ ̅̅̅̅̅ σsol
MPa donc σsol ≤ ̅̅̅̅̅
𝜎𝑠𝑜𝑙 .

- Détermination des aciers à l’état limite ultime ELU :

On a Nu=1.35G*+1.5Q avec Q=58.3830 kN et G*=G+ Psemelle=916.9682+28.9=945.8682 kN donc


Nu=1.35×945.8682+1.5×58.3830 =1364.4966 kN = 1.3645 MN ;

o Nappe supérieure // à A :

𝑁𝑢 ×(𝐴−𝑎) 𝑁𝑢 ×(𝐴−𝑎) 1.3645 ×(1.7−0.4) 1.15


𝐴𝑠//A ≥ 8𝑑𝑓𝑒 /γs
comme 8𝑑𝑓𝑒 /γs
= 8×0.35
× 500 = 1.4571 × 10−3 Donc

𝐴𝑠//A ≥ 14.57 𝑐𝑚2 , d’après le tableau 11 des sections réelles d’armatures on a : 13HA12
parallèles à A.

o Nappe inférieure // à B :

𝑁𝑢 ×(𝐵−𝑏)
𝐴𝑠//B ≥ comme A=B et a=b donc on a : 13HA12 parallèles à B.
8𝑑𝑓𝑒 /γs

- Détermination des aciers à l’état limite ultime ELS :


𝑁𝑠𝑒𝑟 = Nser + Psemelle = 0.9754 + 0.0289 = 1.0043 MN

o Nappe supérieure // à A :
′ ×(𝐴−𝑎)
𝑁𝑠𝑒𝑟 ′ ×(𝐴−𝑎)
𝑁𝑠𝑒𝑟 1.0043 ×(1.7−0.4) 1.15
𝐴𝑠//A ≥ ̅̅̅̅
comme ̅̅̅̅
= × 500 = 1.0724 × 10−3
8𝑑𝜎 st 8𝑑𝜎 𝑠𝑡 8×0.35

Donc 𝐴𝑠//A ≥ 10.72 𝑐𝑚2 , d’après le tableau 11 des sections réelles d’armatures on a : 10HA12
parallèles à A.

o Nappe inférieure // à B :
′ ×(𝐵−𝑏)
𝑁𝑠𝑒𝑟
𝐴𝑠//A ≥ ̅̅̅̅̅̅
comme A=B et a=b donc on a : 10HA12 parallèles à B.
8𝑑𝜎 𝑠𝑜𝑙

- Arrêt des barres :

o Détermination de la longueur de scellement ls :

54
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

La longueur de scellement c’est la longueur nécessaire pour assurer un ancrage global sous la
∅ f
contrainte d’adhérence τsu , il est donnée par la formule : ls = 4 × τ e avec ∅ est le diamètre de
su

l’acier, fe est la limite d’élasticité d’acier en MPa. Aussi on peut déterminer ls de la manière
suivante :

40 × ∅ pour fe = 400 MPa (barre HA)


ls = {50 × ∅ pour fe = 500 MPa (barre HA) Avec ∅ est diamètre de la barre
50 × ∅ (barre RL) … … … … … … … … .

On va adopter la deuxième méthode pour la détermination de ls :

Vu qu’on travaille avec un acier de limite d’élasticité fe = 500 MPa, donc ls = 50 × ∅

A 170
C’est-à-dire ls = 50 × ∅ = 50 × 12 = 600mm = 6O cm et comme = = 42.5 𝑐𝑚 alors
4 4
A
ls > ce qui implique l’utilisation des crochets. Voir figure ci-dessous :
4

Figure 49 : Crochets semelle

III.3.2. Selon Eurocode 2 :

III.3.2.1. Ferraillage poteau :

III.3.2.1.1. Compression centré :

- Cas du poteau 1 :

On dit qu’une poutre de forme rectiligne est soumise la compression centré si les forces appliquées
à gauche de la section droite S se résume à un effort normal N unique au centre de gravité de la
section, avec N ⊥ S. Voir figure 50 ;

55
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Figure 50 :Elément en compression centrée

o L’élancement :

La longueur efficace l0 est donnée comme suit :

Figure 51 : La longueur efficace l0

On suppose qu’on a un poteau encastré en haut et articulé en bas donc l0 = 0.7l ; et comme l=4.7
l0b √12 h×b3 b
( , B = h × b ,i = ) l = k×l
b 12 √12
m donc : λ = Max { ; avec { 0b
l0h √12 b×h3 h l0h = k × l
( 12 , B = h × b ,i = )
h √12

k = 0.5 encastré − encastré


Et { k = 1 articulé − articulé
k = 0.7 encastré − articulé

56
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Figure 52 : Dimensions poteau

En prenant K=0.7 alors l0 = 0.7l = 0.7 × 4.7 = 3.29 m

- Armature longitudinales :

L’effort normal théorique limite est donné par : NRd, th = Ac × fcd + As × σs avec Ac est la
fck
section du béton c’est-à-dire Ac = 40 × 40 = 0.16 𝑚2 ; fcd = αcc × avec αcc = 1 d’après
γc

l’Annexe nationale française et fck = 25 MPa, γc = 1.5 donc :

25
fcd = 1 × 1.5 =16.6667 MPa ; comme Es=200000 MPa ; γs = 1.15 ;

fyk fyd
fyd = 𝑠𝑖 εc2 >
σs = { γs Es comme fyk = 500 𝑀𝑃𝑎 donc
Es × εc2 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛

fyk 500 fyd 434.7826


fyd = = 1.15 = 434.7826 𝑀𝑃𝑎 c’est-à-dire = = 2.1739 × 10−3 ; εc2 est donné
γs Es 200000

dans le tableau 15 ci-dessous :

Table 15 : : Caractéristiques du béton en fonction de ces classes de résistance

57
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

On a un béton de fck=25 MPa, donc d’après le tableau 15, εc2 = 2‰ = 0.002 = 2 × 10−3 alors :
fyd
εc2 < donc σs = Es × εc2 = 200000 × 2 × 10−3 = 400 MPa ; Il faut vérifier que :
Es

NEd ≤ NRd, th

On a : Fc = Ac × fcd = 0.16 × 16.6667 = 2.6667 MN c’est-à-dire Fs = NEd − Fc comme


𝑁𝐸𝑑 = 1.3255 MN alors Fs = 1.3255 − 2.6667 = −1.3412 𝑀𝑁 et par suite la section d’acier
est donnée par :

Fs −1.3412
As = = = −3.353 × 10−3 𝑚2 avec σs est donnée par la formule précédente.
σs 400

o Sections maximales et minimales (Annexe nationale française) :

As,min ≤ As ≤ As,max ; avec

0.10×NEd 0.10×1.3255 0.2×Ac 0.2×0.16


= = 3.0486 × 10−4 𝑚2 ; = = 3.2 × 10−4 𝑚2
fyd 434.7826 100 100

Ac
0.04 × Ac = 4 × ∶ hors recouvrement,
100
Et As,max = { Ac ; avec NEd est l’effort normal de
0.08 × Ac = 8 × 100 ∶ zone recouvrement,
𝑓𝑦𝑘
compression, Ac est la section transversale de béton, 𝑓𝑦𝑑 = est la limite d’élasticité de calcul.
γs

Lorsque As > As,max (même en zone de recouvrement) il faut répéter le coffrage.

Ac 0.16
0.04 × Ac = 4 × = 4× = 6.4 × 10−3
As,max = { 100 100
Ac 0.16
0.08 × Ac = 8 × =8× = 0.0128
100 100

On prend As=4.5 cm2 ; donc d’après le tableau des sections réelles d’armatures le nombre
d’armatures longitudinales à utiliser est 4HA12.

L’Annexe nationale française recommande l’utilisation de ϕ tel que : ϕ ≥ ϕmin avec ϕmin =
8 mm. La figue ci-dessous montre le positionnement des barres dans les sections.

58
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Figure 53 : le positionnement des barres dans les sections

Pour une section polygonale il faut mettre au moins une barre dans chaque angle.

- L’acier transversal :

Pour les cadres il faut respecter la forme donnée dans la figure ci-dessous :

Figure 54 : La forme de cadre juste

Le diamètre des barres transversales :

ϕmin = 6mm ϕl, max 12


ϕt ≥ Max { ϕl, max comme = = 3 𝑚𝑚 donc ϕt ≥ 6 mm
4 4
4

- Cas du poteau 2 :

On suppose qu’on a un poteau encastré en haut et articulé en bas donc l0 = 0.7l ; et comme l=4.7
l0b √12 h×b3 b
( , B = h × b ,i = ) l = k×l
b 12 √12
m donc : λ = Max { ; avec { 0b
l0h √12 b×h3 h l0h = k × l
( 12 , B = h × b ,i = )
h √12

k = 0.5 encastré − encastré


Et { k = 1 articulé − articulé
k = 0.7 encastré − articulé

En prenant K=0.7 alors l0 = 0.7l = 0.7 × 4.7 = 3.29 m


59
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

- Armature longitudinales :

L’effort normal théorique limite est donné par : NRd, th = Ac × fcd + As × σs avec Ac est la
fck
section du béton c’est-à-dire Ac = 40 × 40 = 0.16 𝑚2 ; fcd = αcc × avec αcc = 1 d’après
γc

l’Annexe nationale française et fck = 25 MPa, γc = 1.5 donc :

25
fcd = 1 × 1.5 =16.6667 MPa ; comme Es=200000 MPa ; γs = 1.15 ;

fyk fyd
fyd = 𝑠𝑖 εc2 >
σs = { γs Es comme fyk = 500 𝑀𝑃𝑎 donc
Es × εc2 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛

fyk 500 fyd 434.7826


fyd = = 1.15 = 434.7826 𝑀𝑃𝑎 c’est-à-dire = = 2.1739 × 10−3 ; εc2 est donné
γs Es 200000

dans le tableau 15 ci-dessous :

On a un béton de fck=25 MPa, donc d’après le tableau 15, εc2 = 2‰ = 0.002 = 2 × 10−3 alors :
fyd
εc2 < donc σs = Es × εc2 = 200000 × 2 × 10−3 = 400 MPa ; Il faut vérifier que :
Es

NEd ≤ NRd, th

On a : Fc = Ac × fcd = 0.16 × 16.6667 = 2.6667 MN c’est-à-dire Fs = NEd − Fc comme


𝑁𝐸𝑑 = 2219.77 × 10−3 MN alors Fs = 2219.77 × 10−3 − 2.6667 = −0.4469 𝑀𝑁 et par suite
la section d’acier est donnée par :

F −0.4469
As = σs = = −1.1172 × 10−3 𝑚2 avec σs est donnée par la formule précédente.
s 400

o Sections maximales et minimales (Annexe nationale française) :

As,min ≤ As ≤ As,max ; avec

0.10×NEd 0.10×2219.77×10−3 0.2×Ac 0.2×0.16


= = 5.1055 × 10−4 𝑚2 ; = = 3.2 × 10−4 𝑚2
fyd 434.7826 100 100

60
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

c A
0.04 × Ac = 4 × 100 ∶ hors recouvrement,
Et As,max = { c A ; avec NEd est l’effort normal de
0.08 × Ac = 8 × 100 ∶ zone recouvrement,
𝑓𝑦𝑘
compression, Ac est la section transversale de béton, 𝑓𝑦𝑑 = est la limite d’élasticité de calcul.
γs

Lorsque As > As,max (même en zone de recouvrement) il faut répéter le coffrage.

Ac 0.16
0.04 × Ac = 4 × =4× = 6.4 × 10−3 𝑚2
As,max ={ 100 100
Ac 0.16
0.08 × Ac = 8 × =8× = 0.0128 𝑚2
100 100

On prend As = 5.1055 × 10−4 𝑚2 = 5.1055 𝑐𝑚2 ; donc d’après le tableau des sections réelles
d’armatures le nombre d’armatures longitudinales à utiliser est 6HA12.

L’Annexe nationale française recommande l’utilisation de ϕ tel que : ϕ ≥ ϕmin avec ϕmin =
8 mm. La figue ci-dessous montre le positionnement des barres dans les sections.

- L’acier transversal :

Le diamètre des barres transversales :

ϕmin = 6mm ϕl, max 12


ϕt ≥ Max { ϕl, max comme = = 3 𝑚𝑚 donc ϕt ≥ 6 mm
4 4
4

III.3.2.2. Ferraillage poutre :

III.3.2.2.1. Flexion simple :

La poutre dans la figure suivante est sollicité en flexion plane simple :

Figure 55 : Elément en flexion

- Armatures longitudinales :
61
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

M
On a : 𝐾 = bd2Ed avec MEd = 152.18 × 10−3 𝑀𝑁. 𝑚 ; d=0.9h=0.9×0.5= 0.45 m ; b=0.30 m et
f cd

0.85fck 0.85×25 152.18×10−3


fcd = = = 14.1667MPa donc 𝐾 = 0.30×0.452 ×14.1667 = 0.1768 et par suite : 𝐾 =
γc 1.5

0.1768 ;

Table 16 : Détermination de K'

D’après le tableau 16, pour 𝛿 = 1 on a : 𝐾 ′ = 0.294 alors : 𝐾 ≤ 𝐾 ′ . 𝐾 ≤ 𝐾 ′ implique que les


armatures de compression ne sont pas nécessaires. On calcul maintenant le bras de levier z qui est
donné par la formule suivante :

𝑧 = 0.5 × (1 + √1 − 2K) × d = 0.5 × (1 + √1 − 2 × 0.1768 ) × 0.45 = 0.9020 Comme


𝑓𝑦𝑘 500
𝑓𝑦𝑑 = = 1.15 = 434.7826 MPa alors As est calculée comme suit :
γs

MEd 152.18 × 10−3


As = = = 3.8804 × 10−4 m2 = 3.8804 cm2
Z × fyd 0.9020 × 434.7826

fctm
On vérifie que : As ≥ As,min = 0.26 × × bw × d ; comme fck ≤ 50 donc :
fyk

2 2
fctm = 0.3 × [fck ]3 = 0.3 × [25]3 = 2.5650 𝑀𝑃𝑎 ; d=0.45 m ; bw = 0.30 𝑚 et fyk = 500 𝑀𝑃𝑎 ;

fctm 2.5650
0.26 × × bw × d = 0.26 × × 0.30 × 0.45 = 1.8006 × 10−4 m2 , c’est-à-dire :
fyk 500

fctm
0.26 × × bw × d = 1.8006 cm2
fyk

fctm
D’après ce qui précède on a : As = 3.8804 cm2 , donc As ≥ 0.26 × × bw × d
fyk

Hors zones de recouvrement on vérifie que : As ≤ As,max = 0.04 × Ac

Comme As,max = 0.04 × Ac = 0.04 × 0.4 × 0.4 = 6.4 × 10−3 𝑚2 = 64 𝑐𝑚2


62
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Donc la condition As ≤ As,max = 0.04 × Ac est vérifiée.

- Armatures transversales :

On a : vEd = 1.54 MPa, on détermine maintenant vRd,max cotθ=2,0 à partir du tableau 17

Table 17 : Détermination de 𝑣𝑅𝑑,𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑡𝜃=2,0

fck=25 MPa, comme cot θ = 2,0 donc d’après le tableau 17 on a : vRd,max cotθ=2,0 = 3.60𝑀𝑃𝑎
𝑓𝑦𝑘
alors vEd ≤ vRd,max cotθ=2,0 et par suite la section d’armatures est donnée par : 𝑓𝑦𝑤𝑑 = =
γs
500
= 434.7826 MPa ;
1.15

𝐴𝑠𝑤 𝑣𝐸𝑑 ×𝑏𝑤


La section d’armatures d’effort tranchant est donnée par : =𝑓 c’est-à-dire :
s 𝑦𝑤𝑑 × cotθ

𝐴𝑠𝑤 1.54×0.30 𝐴𝑠𝑤 0.08√𝑓𝑐𝑘


= 434.7826×2 = 5.3130 × 10−4 𝑚 ; il faut assurer que > 𝑏𝑤 comme
s s 𝑓𝑦𝑘

0.08√𝑓𝑐𝑘 0.08√25 𝐴𝑠𝑤 0.08√𝑓𝑐𝑘


𝑏𝑤 = × 0.3 = 2.4 × 10−4 alors > 𝑏𝑤 ; il faut aussi que :
𝑓𝑦𝑘 500 s 𝑓𝑦𝑘

𝑠𝑡,𝑚𝑎𝑥 = 0.75𝑑 < 60 𝑐𝑚. Comme 0.75𝑑 = 0.75 × 0.45 = 0.3375𝑚 = 33.75 𝑐𝑚 ;

63
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Partie IV : Analyse de la structure


IV.1. Analyse modale :

IV.1.1. Objectif de l’analyse Modale :

L'analyse modale est l'étude des propriétés dynamiques des systèmes dans le domaine fréquentiel.
Pour déterminer les vibrations propres de la structure on effectue une analyse modale, ce type
d’analyse prend en considération la masse et la rigidité de la structure pour calculer les fréquences
propres, les périodes propres, les pulsations propres et les vecteurs propres…Dans une analyse
modale on doit vérifier plusieurs paramètres parmi lesquels :

- Assurer que la masse cumulée de la structure selon les deux directions de masse Ux et Uy
dépasse 90%.

- Il faut que la fréquence propre de la structure reste toujours strictement inférieure à celle du
sol afin d’éviter le phénomène de résonance et par suite éviter la ruine de structure.

IV.1.2. Tableaux de l’analyse Modale :

Table 18 : Résultat d'analyse modale sur Robot Structural Analysis

64
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

IV.1.3. Analyse des résultats :

Par analyse du tableau 1, On remarque que :

- La fréquence maximale (25.94 Hz) ne dépasse pas celle du sol (Résultat encadré en rouge
dans le tableau 18) donc on évite le phénomène de résonance qui est dangereux pour la
structure (ruine de la structure).

- Les masses cumulées suivant les deux directions de masse UX(%) et UY(%) sont supérieures
à 90 % (voir les valeurs encadrées en jaune dans le tableau 18).

D’après ce qui précède il est clair que les résultats de l’analyse modale sont justes. Dans le cas où
ils sont faux c’est-à-dire si la masse cumulée suivant les deux directions de masse est inférieure à
90% ou bien la fréquence propre de la structure n’est pas inférieure strictement à celle du sol ou
autre chose, il faut penser à redimensionner la structure, soit par changement des sections des
éléments porteurs ou la section du système de contreventement, soit par redistribution de ces
derniers (éléments porteurs, système de contreventement). L’analyse modale est validée on passe
maintenant à l’analyse sismique afin de vérifier le comportement dynamique de la structure.

IV.2. Analyse sismique :


Afin de bien comprendre le comportement d’une structure vis-à-vis du séisme et aussi pour mieux
la contreventée contre ce dernier, une analyse sismique est nécessaire pendant la conception de
toute structure génie civil. Pour ce projet on a adopté un système de contreventement de type voile
et nous allons effectuer par la suite une analyse sismique de la clinique afin de vérifier le
déplacement total, les déplacements inter-étages et la stabilité au renversement de la structure :

VI.2.1. Données sismiques :

65
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Figure 57 : Classe, site et K Figure 56 : Règlement sismique utilisé

On effectue l’analyse sismique en utilisant RPS 2000 Version-2011, alors d’après RPS 2011 et le
rapport géotechnique on a :

- Classe de structure I ;

- Le site est S2 ;

- Zone sismique en vitesse : Zv=2 ;

- Zone sismique en accélération : Za=2 ;

- Coefficient de comportement : K=1.4 (Voir tableau 19);


Table 19 : K en fonction du système de contreventement et le niveau de ductilité

VI.2.2. Tableaux des déplacements :

66
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Table 20 : Déplacements pour direction de masses X

Table 21 : Déplacements pour direction de masses Y

VI.2.3. Vérification du déplacement latéral total du bâtiment Δg :

Selon RPS 2000 Version-2011, le déplacement latéral total du bâtiment Δg doit être inférieur à
0,004H c’est-à-dire : Δg ≤ 0.004 H (1); avec H est la hauteur totale de la structure.

Pour ce projet la hauteur totale de la clinique est : H = 26 m alors :

0.004×H = 0.004×26 = 0.104 m = 10.4 cm

Table 22 : Vérification du déplacement Δg

Direction de masse UX Direction de masse UY ≥ ou ≤ 0.004*H en cm


Δg (UX en cm) 1,9 0,3 ≤
10.4
Δg (UY en cm) 0,6 1,4 ≤

Le déplacement total du bâtiment est celui du dernier étage (voir les cases encadrées en bleu dans
les tableaux des déplacements 20 et 21). Donc :

67
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Le résultat du tableau 2 montre que la relation (1) est vérifié.

VI.2.4. Vérification des déplacements latéraux inter-étages Δel :

Selon RPS 2011, les déplacements latéraux inter-étages Δel évalués à partir des actions de
calcul doivent être limités à :
KΔel ≤ 0.007 h Pour les bâtiments de classe I
KΔel ≤ 0.010 h Pour les bâtiments de classe II

h : Hauteur de l’étage

K : Coefficient du comportement

Les déplacements latéraux inter-étages Δel utilisés dans le Tableau 5 sont définis dans les
Tableaux 2 et 3 précédents comme suit :

Pour les tableaux 2 et 3 Δel est donné par dr UX (cm) ou bien dr UY (cm).

D’après RPS 2000 Version-2011 le coefficient de comportement est égal : K = 1.4.

Ce projet est de classe I, alors ici nous allons utiliser la relation pour les bâtiments de
classe I : KΔel ≤ 0.007 h (2)

68
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

NB : Les valeurs de Δel sont en m.

D’après le tableau 23 la relation (2) est vérifiée.

Table 23 : Evaluation des déplacements latéraux inter-étages Δel

Direction de masse UX Direction de masse UY


0.007 h
Niveau h en m K Δel K Δel K Δel K Δel ≥ ou ≤


Sous-sol 4.7 0,0014 0 0 0,0014 0,0329


Sous-pente 2.7 0,0014 0 0 0,0014 0,0189


RDC 2.8 0,0014 0 0 0,0014 0,0196


er
1 étage 3 0,0042 0,0014 0,0014 0,0028 0,021


2eme étage 3 0,0042 0,0014 0,0014 0,0028 0,021


eme
3 étage 3 0,0042 0,0014 0,0014 0,0028 0,021


4eme étage 3 0,0042 0,0014 0,0014 0,0028 0,021


eme
5 étage 3 0,0042 0,0014 0,0014 0,0028 0,021


6eme étage 3 0,0028 0,0014 0 0,0014 0,021


Terrasse 2.5 0 0,0014 -0,0014 -0,0028 0,0175

VI.2.5. Tableaux des efforts réduits :

69
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Table 24 : Efforts réduits pour direction de masses X

Table 25 : Efforts réduits pour direction de masses Y

VI.2.6. Tableau des masses :

Table 26 : Les masses

VI.2.7. Vérification de la stabilité au renversement :

D’après RPS 2011, la structure doit être dimensionnée pour résister aux effets de renversement
dûs aux combinaisons des actions de calcul. Un ancrage est exigé si l’effet des charges de calcul
tendant à provoquer ce phénomène est supérieur à l’effet de stabilisation.
70
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

- La stabilité est considérée satisfaite si : 0.10 ≥θ = K WΔel / υ h (3)


- L’effet du second ordre est à prendre en compte dans le calcul pour : 0.20 ≥θ ≥ 0.10 (
4
(
- La stabilité est considérée non satisfaite si : θ> 0.20 )
5
)
Avec :

θ : Indice de stabilité

W : Poids au-dessus de l’étage considéré

υ : Action sismique au niveau considéré

h : Hauteur de l’étage
Δel : Déplacement relatif
K : Coefficient de comportement

71
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Table 27 : Vérification de la stabilité au renversement

Direction de masse X Direction de masse Y


h en ≥ ou ≤
Niveaux m θ=KWΔel/υh θ=KWΔel/υh θ=KWΔel/υh θ=KWΔel/υh

Sous-sol 4.7 2,87346E-05 0 0 3,96486E-05 ≤

Sous-pente 2.7 3,99427E-05 0 0 5,66304E-05 ≤

RDC 2.8 4,28324E-05 0 0 6,13711E-05 ≤

1er étage 3 0,000121222 0,000362375 0,000371191 0,000117836 ≤

2eme étage 3 0,000132973 0,0003904 0,000407504 0,000131066 ≤ 0.10

3eme étage 3 0,000153042 0,000436794 0,00046821 0,00015205 ≤

4eme étage 3 0,000189449 0,000518008 0,000577528 0,000188092 ≤

5eme étage 3 0,000267889 0,000679686 0,000818542 0,000264176 ≤

6eme étage 3 0,000258699 0,000800223 0 0,000187275 ≤

Terrasse 2.5 0 0,000636881 -0,00116632 -0,00038229 ≤

Le résultat du tableau 27 permet de dire que la relation (3) est vérifiée et par suite la stabilité au
reversement est satisfaite. Donc d’après tout ce qui précède la structure est parasismique.

72
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

IV.3. Ferraillage sur Robot Structural Analysis :

IV.3.1. Selon BAEL :

IV.3.1.1. Sans disposition sismiques :

IV.3.1.1.1. Ferraillage poteau cas 1:

Table 28 : Ferraillage poteau BAEL, cas 1/sans dispositions sismiques

IV.3.1.1.2. Ferraillage poutre :

Table 29 : Ferraillage poutre BAEL/sans dispositions sismiques

IV.3.1.2. Avec disposition sismiques :

IV.3.1.2. Ferraillage poteau cas 1 :

 Sans flexion :

73
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Table 30 : Ferraillage poteau BAEL, cas 1/avec dispositions sismiques

IV.3.2. Selon Eurocode 2 :

IV.3.2.1. Sans disposition sismiques :

IV.3.2.1.1. Ferraillage poteau cas 1 :

Table 31 : Ferraillage poteau EC2, cas 1/sans dispositions sismiques

IV.3.2.1.2. Ferraillage poutre :

Table 32 : Ferraillage poutre EC2/sans dispositions sismiques

74
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Figure 58 : Coupe section poutre/EC2

75
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Partie V : Comparaison et conclusion


V.1. Comparaison BAEL-Eurocode 2 :

Figure 59 : Lien entre Eurocodes

Les liens entre les Eurocodes sont très bien expliqués dans le schéma de la figure 58. Ce schéma
montre le rôle de chaque norme dans le domaine du génie civil et sa relation avec les autres
Eurocodes.

Dans la suite on va faire une étude comparative entre quelques éléments des deux règlements
BAEL et EC2 en cas du bâtiment :

 Les combinaisons d’action :

- A l’état limite ultime :

En ce qui concerne les combinaisons fondamentales on a pour le BAEL :

(1.35𝐺𝑚𝑎𝑥 𝑜𝑢 𝐺𝑚𝑖𝑛 ) + 𝛾𝑄1 𝑄1 + ∑𝑖>1 γQi 𝛹0𝑖 Qi avec : 𝛾𝑄1 = 1.5 𝑒𝑛 𝑐𝑎𝑠 𝑔é𝑛é𝑟𝑎𝑙 , 𝛾𝑄1 =
γQi = 1.3 si Qi 𝑑é𝑓𝑎𝑣𝑜𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒
1.35 𝑒𝑛 𝑐𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑒𝑟𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒 … Et γQi est donné par : {
γQi = 0 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛

Pour l’Eurocode 2 on a :

76
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

o Cas ELU-STR :

(1.35𝐺𝑘,𝑠𝑢𝑝 𝑜𝑢 𝐺𝑘,𝑖𝑛𝑓 ) + 1.5𝑄1 + ∑𝑖>1 γQi 𝛹0𝑖 Qki avec :


γQ = 1.5 si Qi 𝑑é𝑓𝑎𝑣𝑜𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒
{ i
γQi = 0 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛

o Cas ELU-EQU :

(1.3𝐺𝑘,𝑠𝑢𝑝 𝑜𝑢 0.9𝐺𝑘,𝑖𝑛𝑓 ) + 1.5𝑄1 + ∑𝑖>1 γQi 𝛹0𝑖 Qki ; Il y a aussi le cas ELU-GEO et la
cas ELU-FAT.

- A l’état limite de service :

Pour le BAEL on parle de la combinaison rare : (𝐺𝑚𝑎𝑥 𝑜𝑢 𝐺𝑚𝑖𝑛 ) + 𝑄1 + ∑𝑖>1 𝛹0𝑖 Qi

En ce qui concerne EC2 il y a 3 cas de combinaisons :

o Fréquente :

∑ 𝐺𝑘,𝑗 + 𝛹1,1 Qk,1 + ∑ 𝛹2,𝑖 Qk,i


𝑗≥1 𝑖>1

o Quasi-permanente :

∑ 𝐺𝑘,𝑗 + ∑ 𝛹2,𝑖 Qk,i


𝑗≥1 𝑖≥1

o Caractéristique :

∑ 𝐺𝑘,𝑗 + Qk,1 + ∑ 𝛹2,𝑖 Qk,i


𝑗≥1 𝑖>1

Les combinaisons accidentelles :

- BAEL : (𝐺𝑚𝑎𝑥 𝑜𝑢 𝐺𝑚𝑖𝑛 ) + 𝐹𝐴 + 𝛹11 𝑄1 + ∑𝑖>1 𝛹2𝑖 Qi

𝛹11 𝑄1 : 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑓𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑡𝑒


Avec ∶ {𝛹2𝑖 Qi ∶ 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑎𝑠𝑖 − 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑎𝑛𝑒𝑛𝑡𝑒
𝐹𝐴 ∶ 𝑙 ′ 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑐𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒

77
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

- EC2 :

o Situations de projets accidentelles :

∑ 𝐺𝑘,𝑗 + 𝐴𝑑 +(𝛹1,1 𝑜𝑢 𝛹2,1 )Qk,1 + ∑ 𝛹2,𝑖 Qk,i


𝑗≥1 𝑖>1

o Situations de projets sismique :

∑ 𝐺𝑘,𝑗 + 𝐴𝐸𝑑 + ∑ 𝛹2,𝑖 Qk,i


𝑗≥1 𝑖>1

𝛹1,1 𝑄𝑘,1 : 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑓𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑡𝑒


𝛹2,𝑖 Qk,i ∶ 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑎𝑠𝑖 − 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑎𝑛𝑒𝑛𝑡𝑒
Avec :
𝐴𝑑 ∶ 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑐𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒
{ 𝐴𝐸𝑑 ∶ 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑖𝑠𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒

 Type d’analyse de la structure :

Le BAEL adopte une analyse linéaire élastique, basé sur le calcul RDM, mais l’Eurocode 2
plusieurs types d’analyse qui sont :

- L’analyse plastique

- L’analyse non linéaire

- L’analyse linéaire élastique avec redistribution

- L’analyse linéaire élastique

 L’effort tranchant/BAEL vs EC2 :

Figure 60 : Poutre sollicité en V, N, M

78
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Table 33 :Comparaison d'efort tranchant

Comparaison d’effort tranchant

EC2 BAEL

21.8 ≤ 𝜃 ≤ 45° 𝜃 = 45° avec 𝜃 est l’angle


des bielles

z=0.9×d z=d
𝑉
𝑉𝐸𝑑 ≤ 𝑉𝑅𝑑,𝑚𝑎𝑥 𝜏𝑢 = 𝑏 𝑢.𝑑 ≤ 𝜏𝑙𝑖𝑚 avec 𝜏𝑢 est
0
𝑐𝑜𝑡𝜃 + 𝑐𝑜𝑡𝛼
= 𝛼𝑐𝑤 𝜈1 𝑓𝑐𝑑 𝑏𝑤 𝑧 la contrainte de cisaillement
1 + 𝑐𝑜𝑡 2 𝜃
𝑉𝐸𝑑 est l’effort tranchant

𝐴𝑠𝑤 𝑉𝐸𝑑 𝐴𝑡 𝛾𝑠 (𝜏𝑢 − 0.3𝑓𝑡𝑗 𝑘)


≥ ≥
𝑠 𝑓𝑦𝑑 𝑧(𝑐𝑜𝑡𝜃 + 𝑐𝑜𝑡𝛼)𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑏0 𝑠𝑡 0.9𝑓𝑒 (𝑠𝑖𝑛𝛼 + 𝑐𝑜𝑠𝛼)

79
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

V.2. Conclusion :

Durant ce stage de fin d'études dans l’entreprise Pre-global services sarl, les recherches ont
porté sur l'étude d'une clinique. Il s'agit d'un bâtiment en béton armé et en maçonnerie composé
d'un sous-sol + rez-de chaussée + six étages et terrasse.

On a fait premièrement le pré-dimensionnemennt des éléments porteurs pour modéliser la


structure sur Robot Structural Analysis, puis on a effectué le calcul manuel et le ferraillage de
quelques éléments structuraux selon BAEL et Eurocode 2, après on a fait l’étude dynamique du
projet à l’aide du règlement parasismique RPS afin de vérifier le comportement sismique de la
clinique. Et on a fini par l’étude comparative entre le BAEL et Eurocode 2.

Pendant cette étude on a affirmé que la structure résiste très bien au séisme et que la majorité
de la masse du bâtiment, c’est-à-dire plus de 90% converge en cas des tremblements de terre. On
a aussi montré qui il y a une différence entre BAEL et Eurocode 2 en terme d’effort tranchant,
types d’analyse et des combinaisons. Et on a affirmé enfin que la quantité d’acier nécessaire pour
faire le ferraillage des éléments porteurs en utilisant Eurocode 2 est inférieure à celle calculée par
le BAEL.

Ce travail résoudre le problème de vérification sismique des structures de forme complexe.


Normalement c’est difficile qu’une structure irrégulière soit parasismique est cela à cause du fait
qu’en cas des structures régulières on les contrevente facilement d’une manière symétrique jusqu’à
la convergence totale de masse (plus de 90%), mais en cas des bâtiments de superficie irrégulière
on ne peut pas rapprocher facilement le centre de masse et le centre de torsion (rendre la distance
entre eu soit négligeable) est ça demande de l’expérience. Cette étude permet de développer l’esprit
d’analyse de convergence des structures irrégulières et l’intelligence de réaction avec ce genre de
construction. Ainsi ce projet peut aider les chefs d’entreprises à choisir les normes de calcul
optimales pour prendre en considération le facteur économique dans la communication avec leurs
clients. Cette étude reste toujours limitée sans intégration de l’Euroccode 8. Donc pour que ce
travail soit complet on recommande de faire une comparaison entre le BAEL et Eurocode 2 d’une
part. Et entre RPS et l’Euroccode 8 d’autre part.

80
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

BIBLIOGRAPHIE :

[1]RPS 2000-Version 2011 (approuvé par le décret n° 2-02-177 du 9 hija 1422 (22 février 2002)
et révisé en 2011) : Le règlement marocain de calcul des structures parasismiques ;

[2] Règles BAEL 91 révisées 99 (DTU associés) (deuxième édition 2000) : Règles
techniques de conception et de calcul des ouvrages et construction en béton armé suivant la
méthode des états limites. / Jean-Pierre Mougin ;

[3] Étude de coffrage et ferraillage des éléments porteurs (références BAEL 83) : Béton
armé aux etats limites;

[4] TOUT EN UN (Version 1, 2015): Calcul des structures de bâtiment en béton armé /
Ingénieur Brahim YOUNES ;

[5]Résumé BAEL (2015) : Organigrammes de la norme BAEL / Ingénieur Zakariae EL


KOMIRY ;

[6] Pratique de l’eurocode 2 (AFNOR et Groupe Eyrolles, 2009): Calcul des structures béton
armé selon l’Eurocode 2/ Jean Roux ;

[7] COMMENT CALCULER AVEC L’EUROCODE 2 ? (rev 0 04-05-2017) : Calcul des


structures en béton selon l’Eurocode 2/ Jean-François Cap (UCL) et Jean-François Denoël
(FEBELCEM)

81
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Annexes

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ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Annexe 1 : Détails du plan d’architecte


Annexe 1 : Détails du plan d’architecte :

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90
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Annexe 2 : Vue réelle de la structure/ Vue sur terrain


Annexe 2 : Vue réelle de la structure/ Sur terrain

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Annexe 3 : Système portique de la structure


Annexe 3 : Système portique de la structure

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Annexe 4 : Majuscules romaines/ Eurocode 2 et BAEL 91


Annexe 4 : Majuscules romaines/ Eurocode 2 et BAEL 91

Notations Signification Notations


EC 2 BAEL 91
A surface totale d’une section délimitée par le périmètre
extérieur, aires des parties creuses comprises (torsion),
Ac aire de la section droite (béton seul), B0 ou B

Ac, eff aire de la section effective de béton autour des armatures


tendues,
Acont aire de contrôle de référence,
aire de la zone de béton éventuellement tendu,
Act aire de la zone de béton tendu avant la formation de la Bt
première fissure ,
Ad valeur représentative d’une action accidentelle, FA
AEd valeur représentative d’une action sismique, FA

Ak aire du contour tracé à mi-épaisseur des parois d’une section 


creuse,
Aload aire chargée,
axe neutre = axe des déformations (ou des contraintes) nulles,
AN AN

93
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

aire totale des armatures longitudinales tendues,


As section des barres longitudinales situées dans le talon d’une A
poutre à talon,
Asf section d’un cours d’armatures de liaison (jonction hourdis- As  Ai
nervure),
As, inf aciers inférieurs d’une dalle,

 Asl section complémentaire d’armatures longitudinales néces-  Al


saire pour la torsion,
As, min section minimale d’armatures dans la zone tendue pour la Amin
maîtrise de la fissuration,
As, section d’armatures effectivement prévue,
prov
As, req section d’armatures requise par le calcul,
As, sup aciers supérieurs d’une dalle,
As, surf section des armatures de peau,
section d’une nappe d’armatures d’âme,
Asw aire d’un cours d’armatures de poinçonnement sur un péri-mètre At
autour d’une aire chargée,
Aswr section d’une nappe de barres relevées, Ar

Asl aire d’une armature longitudinale, A


aire totale des armatures longitudinales tendues,
As1 section des barres longitudinales situées dans une saillie de A1
table,
As2 aire totale des armatures longitudinales comprimées, A’
Section totale d’armatures de répartition d’une console
 Ar
 As, courte :
• horizontales,  Atv
ink
• ou verticales,
As, armatures supérieures tendues d’une console courte, A
main
Ecd module d’élasticité de calcul du béton,
Ec, eff module d’élasticité effectif tangent du béton, Evj
Ecm module de déformation instantanée du béton, Ebi
Es module d’élasticité de l’acier, Es
Fc résultante des efforts de compression dans le béton, Fbc
FEd effort vertical ultime (consoles courtes), Vu

94
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

FEd, sup réaction d’appui,


Fsc résultante des efforts dans la zone comprimée d’une section, Fbsc
Fs1 résultante des efforts dans les armatures tendues, Fs
Fs2 résultante des efforts dans les aciers comprimés, Fsc
Gkj, sup valeur caractéristique de l’action permanente défavorable, Gmax
Gkj, inf valeur caractéristique de l’action permanente favorable, Gmin
HEd effort horizontal ultime (consoles courtes), Hu

Icf moment d’inertie de la section droite fissurée (section I1


homogène réduite),
Ich moment d’inertie de la section droite non fissurée (section
homogène non réduite),
Mcr moment de fissuration, Mf
Mlu moment limite ultime, Mlu
Mrc moment résistant béton, Mrb

MTser moment fléchissant de service de référence pour le calcul des MTser


sections en T,
MTu moment fléchissant ultime de référence pour le calcul des MTu
sections en T,
MEd moment fléchissant ultime, Mu
M0e moment du premier ordre équivalent,

M0Ed moment du premier ordre (à l’ELU) tenant compte des


imperfections géométriques,
MOEqp moment de service du premier ordre sous la combinaison
d’actions quasi permanente (ELS),
NB charge de flambement évaluée sur la base de la méthode
de la rigidité nominale,
NEd effort normal de compression à l’ELU, Nu
valeur caractéristique d’une action variable,
Qk, i Qi
valeur caractéristique des actions variables
« d’accompagnement »,
Qk, 1 valeur caractéristique de l’action variable « dominante », Q1
TEd couple de torsion, Tu

95
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

TRd, max couple maximal de torsion auquel peuvent résister les


bielles de béton comprimées,
Vccd composante parallèle à VRd, s de la force de compression
dans la membrure comprimée d’une poutre de hauteur
variable,
VEd effort tranchant de calcul à l’ELU dû aux charges Vu
appliquées,
VRd, c effort tranchant résistant de calcul d’un élément sans
armatures d’effort tranchant,
VRd, max effort tranchant de calcul maximal pouvant être
supporté
sans provoquer l’écrasement des bielles de béton
comprimé,
effort tranchant de calcul pouvant être supporté par
VRd, s un
élément avec armatures d’effort tranchant
travaillant à la limite d’élasticité,
Vtd composante parallèle à VRd, s de la force de traction
dans les armatures tendues d’une poutre de hauteur
variable.

96
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Annexe 5 : Minuscules romaines/ Eurocode 2 et BAEL 91


Annexe 5 : Minuscules romaines/ Eurocode 2 et BAEL 91

Notations Signification Notations


EC 2 BAEL 91
a distances libres verticale ou horizontale entre barres et/ou ev , eh
paquets de barres,
ac distance de la ligne d’application de FEd à la face la plus a
proche du poteau (consoles courtes),
distance de la face supérieure du dispositif d’appui à la
aH ligne moyenne des armatures les plus proches de la face
supé-rieure d’une console courte,
beff largeur participante de la table de compression d’une b
section en T,
bt largeur moyenne de la zone tendue d’une section, b0

bw largeur d’une section rectangulaire, largeur de l’âme d’une b0


section en T,
diamètre d’un poteau,
c distance des barres longitudinales à la paroi la plus
proche (torsion),
cmin enrobage minimal,
cmin, b enrobage minimal vis-à-vis des exigences d’adhérence,
cmin, dur enrobage minimal vis-à-vis des conditions
d’environnement,

97
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

cnom enrobage nominal,


distance du centre de gravité des armatures tendues à la fibre la
plus comprimée d’une section droite,
d d
hauteur utile des armatures les plus proches de la face supé-
rieure d’une console courte,
dg grosseur maximale des granulats, cg

d’ distance du centre de gravité des aciers comprimés à la fibre de d’


béton la plus comprimée,
fb contrainte d’adhérence moyenne, s
fbd contrainte ultime d’adhérence, su

fcd contrainte de compression du béton correspondant à la partie fbu


rectiligne du diagramme parabole-rectangle,
fck résistance caractéristique à la compression du béton à 28 fc28
jours,
fcm résistance moyenne à la compression du béton à 28 jours,
fctd résistance de calcul en traction du béton,
fctk , 0,05 résistance caractéristique à la compression d’ordre 0,05,
fctk, 0,95 résistance caractéristique à la compression d’ordre 0,95,
fctm résistance à la traction du béton à 28 jours, ft28
fcu contrainte uniforme de compression du béton, fbu
ft résistance à la traction,
fyd résistance de calcul des armatures (limite d’élasticité), fed
fyk limite d’élasticité des aciers, fe
fywd résistance de calcul des armatures d’âme (limite d’élasticité), fetd
fywk limite d’élasticité des aciers transversaux fet

f0,2k limite caractéristique d’élasticité conventionnelle à 0,2 %


d’allongement rémanant de l’acier,
h hauteur totale d’une section, h
hc hauteur de la console au niveau de son encastrement dans le
poteau,
hc, ef hauteur de la section effective de béton autour des armatures
tendues pour le calcul de l’ouverture des fissures,

98
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

hf épaisseur de la table de compression d’une section en T h0


i rayon de giration d’une section droite (béton non fissuré), i
lb longueur d’ancrage de référence,

lbd longueur d’ancrage de calcul,

lb, eq longueur d’ancrage équivalente (ancrages courbes), la

lb, rqd longueur d’ancrage requise,

leff portée utile (de calcul) d’une poutre, d’une travée, l

ln portée entre nus d’appuis, l

l0 hauteur utile d’un poteau (longueur de flambement), lf

l0 longueur de recouvrement, lr
n effort normal relatif,
1 courbure, 1
r r
s espacement des cours d’armatures d’âme st

scl, t espacement des armatures transversales d’un poteau, st ou s't


espacement maximal des armatures transversales d’un
scl, t max 𝑠̅𝑡 𝑠𝑡𝒎𝒂𝒙
poteau,
scl, t espacement des armatures transversales d’un poteau, st
sf espacement des armatures de couture, st
espacement longitudinal maximal des armatures d’effort
sl, max
tranchant,
espacement longitudinal maximal des armatures d’effort
smax
tranchant ou des barres relevées dans une dalle,
smax, slabs espacement des armatures de flexion d’une dalle,
sr espacement radial des cours d’armatures de
poinçonnement,
sr, max espacement maximal des fissures,

st espacement tangentiel des cours d’armatures de


poinçonnement,
espacement transversal maximal des armatures d’effort
st, max
tranchant,

s0 écartement initial des armatures d’âme pour l’application s t0


de la méthode Caquot,

99
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

s1 écartement de départ des armatures d’âme pour st1


l’application de la méthode Caquot,
t profondeur d’appui,
épaisseur d’un tube creux,
tef , i épaisseur équivalente du tube creux associé à une e
section pleine,
u périmètre extérieur d’une section (torsion),
u1 périmètre du contour de contrôle de référence,
u1* périmètre du contour de contrôle de référence réduit,
uk périmètre de l’aire Ak, u
vR contrainte tangente pour l’effort tranchant, R

vRd Valeur de calcul de la résistance au poinçonnement


d’un semelle sans armatures de poinçonnement,
vRd, c valeur de calcul de la résistance au poinçonnement
d’une dalle sans armatures de poinçonnement,
vRd, cs valeur de calcul de la résistance au poinçonnement
d’une dalle avec armatures de poinçonnement,
vRd, max valeur maximale de calcul de la résistance au
poinçonnement d’une dalle,
x hauteur de la zone comprimée d’une section droite y
fléchie,
xu hauteur de l’axe neutre à partir de la fibre la plus yu
comprimée à l’ELU,
x1 hauteur de l’axe neutre à partir de la fibre la plus y1
comprimée à l’ELS,
v contrainte tangente, t
wk ouverture calculée des fissures,
wmax valeur limite de l’ouverture calculée des fissures,
z bras de levier des forces élastiques = distance entre Fsc z
et Fs1,

z0 distance du pied de la bielle à l’axe horizontal des z


aciers supérieurs tendus (consoles courtes),
bras de levier de la résultante des contraintes de
zc compression du béton par rapport aux aciers tendus à zb
l’ELU = distance entre Fc et Fs1,
bras de levier de la résultante des contraintes de
zc1 compression du béton par rapport aux aciers tendus à zb1
l’ELS = distance entre Fc et Fs1.

100
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

Annexe 6 : Majuscules ou minuscules grecques/ Eurocode 2 et BAEL 91


Annexe 6 : Majuscules ou minuscules grecques/ Eurocode 2 et BAEL 91

Notations Signification Notations


EC 2 BAEL 91
 inclinaison des armatures d’âme sur la ligne moyenne, 
e coefficient d’équivalence, n
u hauteur relative de l’axe neutre à l’ELU, a
 coefficient de dilatation thermique moyen du béton armé, 
1 hauteur relative de l’axe neutre à l’ELS, 1
cdev marge pour tolérances d’exécution,

cdur, add réduction de l’enrobage minimal dans le cas de protection


supplémentaire,
cdur, st réduction de l’enrobage minimal dans le cas d’acier inoxy-
dable,
cdur,  marge de sécurité sur l’enrobage,

c raccourcissement de la fibre la plus comprimée d’une sec- bc


tion,
cc (t) déformation unitaire de fluage,
cm allongement unitaire moyen du béton sur sr, max,
cs ou cs∞ déformation unitaire de retrait,

cu2 raccourcissement relatif maximal en flexion du béton dans le


diagramme parabole-rectangle,
cu3 raccourcissement relatif maximal en flexion du béton dans le
diagramme bi-linéaire,
raccourcissement relatif maximal en compression simple du
c2 béton correspondant à la contrainte fcd dans le
diagramme parabole-rectangle,
raccourcissement relatif maximal en compression simple du
c3 béton correspondant à la contrainte fcd dans le
diagramme bi-linéaire,
sm déformation moyenne de l’armature de béton armé sous la
combinaison de charges considérée,
yd allongement des aciers tendus lorsque leur contrainte est sl
égale à leur limite d’élasticité,
s1 allongement des aciers tendus, s

101
ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

s2 raccourcissement des aciers comprimés, sc

ud allongement maximal relatif de l’acier tendu dans le cas du


diagramme𝜎 − 𝜀 à palier incliné,
t, t0  coefficient de fluage, 
ef coefficient de fluage effectif,
 diamètre d’une barre d’acier, 
eq diamètre équivalent d’un groupe de barres pour le calcul de
l’ouverture des fissures,
large diamètre maximal des barres de faible diamètre,
m diamètre du mandrin de cintrage, D
n diamètre fictif équivalent d’un paquet de barres,

𝛾𝑐 coefficient de sécurité affectant la résistance de calcul du 𝛾𝑏


béton,
𝛾𝑠 coefficient de sécurité affectant la résistance de calcul des 𝛾𝑠
aciers,
 hauteur relative de la zone de béton uniformément compri- 0,8
mée du diagramme rectangulaire simplifié en flexion simple,
 élancement, 
lim Elancement limite d’une pièce comprimée,
cu moment fléchissant ultime réduit, bu
lu moment fléchissant limite ultime réduit, lu
rc moment résistant béton réduit, rb
0, i.Qk,i valeur de combinaison d’une action variable, 0, i .Qi
1, i .Qk, i valeur fréquente d’une action variable, 1, i .Qi
2, i .Qk,i valeur quasi permanente d’une action variable, 2, i .Qi
l pourcentage d’armatures longitudinales,

p, eff pourcentage d’armatures dans la section effective de béton


autour des armatures tendues : Ac, eff ,
w pourcentage d’armatures transversales,
𝜎̅𝑐 contrainte limite de compression du béton à l’ELS, 𝜎̅𝑏𝑐
𝜎̅𝑠  contrainte limite de traction de l’acier à l’ELS, 𝜎̅𝑠 
Rd, max Contrainte maximale de compression d’une bielle de béton,
s valeur de la contrainte dans une armature métallique, s

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ETUDE PARASISMIQUE D’UNE CLINIQUE SELON RPS 2000-VERSION 2011, BAEL ET EUROCODE 2

t, i contrainte tangente due à la torsion. u

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