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Parmi les procédés d’assemblages mécaniques, l’assemblage par soudage est le plus répondue
dans la plupart des domaines industrielles (transporte, industrie pétrolier et gazier,
construction navale, aéronautique, automobile etc.).
Pièce 1
On soude presque la totalité des métaux existants en utilisant plusieurs procédés .Il existe
deux cas de soudage :
La soudure Autogène : Le métal qui compose le joint est de même nature que les
pièces à souder.
La soudure Hétérogène : Le métal qui compose le joint est de nature différente des
pièces à souder.
Généralités :
Q= ∫ RI ² dt
0
avec
Si la puissance électrique fournie est suffisante pour compenser les pertes thermiques
diverses, la chaleur produite conduit à la fusion des matériaux métalliques usuels.
Le soudage par résistance consiste à faire en sorte que cette fusion se développe dans le plan
de joint des deux pièces mises en contact. Les différentes formes du soudage par résistance
incluent (à quelques variantes près) une phase de forgeage dont l’importance métallurgique
est fondamentale.
Différents procédés :
à des assemblages en tôles d'aciers doux, allié, inoxydable, d'aluminium, etc. C’est un
soudage par pression avec transformation de l’énergie électrique en énergie calorifique par
effet Joule, puisque le métal présente une résistance lorsqu’il est parcouru par un courant
électrique de forte intensité, qui crée un noyau fondu au niveau de l’interface tôle-tôle. En
La soudure par point est une méthode de soudage utilisant le principe de la soudure par
résistance à électrode non fusible où l'élévation de température pour obtenir le point de fusion
Deux électrodes de cuivre non fusibles compriment les pièces de métal à souder l'une contre
l'autre puis les font traverser par un courant de très forte intensité (quelques milliers à
Le court circuit électrique au point de contact des deux pièces métalliques créé la fusion du
métal en une à deux secondes pour un temps de passage du courant électrique de quelques
La soudure par point est largement utilisée pour assembler les tôles entre elles (construction
soudure entre les électrodes sous pression limitent la déformation des tôles lors de la soudure.
Le principe du soudage par points schématisé sur la Fig. A illustre les deux tôles d’acier
prises en étau entre deux électrodes afin de maintenir l’assemblage en contact. Cet
assemblage est en suite traversé par un courant de forte intensité qui va créer un noyau fondu
à l’interface tôle/tôle. En refroidissant, le noyau maintient localement les deux tôles entre
elles.
à l’endroit prévu et sous un effort donné. Dans le cas de la soudeuse du CRDM, seule
puissance, et doit, par effet Joule, produire assez de chaleur à l’interface tôle/tôle pour
l’apparition de la soudure. Au début du soudage, la résistance de contact entre deux tôles est
plus importante que celle de la tôle à basse température. Par conséquent, l’interface chauffe
plus rapidement que les pièces. Lorsque la température augmente, la résistance de contact
température.
le maintien : cette phase a pour but de solidifier le noyau et la ZAT. La qualité des
directement de la durée de cette phase. Les pièces sont maintenues par un effort, qui a
maintien est normalement la même que celle du soudage. En fin d’un cycle, c’est la
remontée de l’électrode supérieure. L’ensemble des deux tôles peut alors être translaté
Dans la pratique, l’incrément de l’effort pendant la phase d’accostage n’est pas linéaire mais
pour engendrer l’énergie dissipée. Car elle gouverne la génération de chaleur par effet Joule.
L’intensité utilisée soit en courant alternatif monophasé, (AC-50Hz), ou soit courant continu
nuance d’acier et son épaisseur. Dans certains cas de soudage de tôle épaisse, et haute
développement du noyau. Cette pulsation comporte le temps de chaud, séparé par le temps de
En général, les ordres de grandeur des paramètres de soudage sont les suivants :
en profil tronconique à face active hémisphérique. C’est un paramètre externe, qui influe
directement sur le domaine de soudabilité car il gouverne la taille du contact aux interfaces
d'une machine à souder par résistance qui est une machine à pince hydraulique ou
puissance
d'une pince à souder par point qui est une pince hydraulique mobile. La pince est
reliée au générateur par des câbles souples et par des flexibles hydrauliques pour
Comme il n'y a pas d'arc électrique, mais mise en court circuit au point de contact des métaux
à souder, la soudure par résistance ne produit pas d'arc lumineux éblouissant. (Le masque à
Point de soudure
(mm) (N) (A) (s) (mm) (mm) (N) (N) (A) (s) (s) (s) (mm)
(mm) (mm)
0,5 75 1 800 15 000 0,04 2,8 0,5 75 2 000 6 000 25 000 0,02 0,04 0,02 3
0,8 100 2 300 25 000 0,04 4 0,8 100 3 000 7 000 31 000 0,04 0,08 0,06 4
1 110 2 500 30 000 0,06 4,5 1 110 4 000 8 000 35 000 0,04 0,08 0,08 5
1,5 150 3 200 40 000 0,06 6,2 1,5 150 6 000 13 000 50 000 0,06 0,12 0,12 7
2 180 4 000 50 000 0,08 8 2 180 8 000 18 000 64 000 0,08 0,16 0,14 8,5
2,5 210 5 200 55 000 0,1 9 2,5 210 12 000 28 000 80 000 0,10 0,20 0,18 10
3 240 6 000 60 000 0,12 10 3 240 15 000 36 000 98 000 0,12 0,24 0,20 12
Les avantages :
- Cette méthode de soudage par résistance permet d’assembler de façon précise, fiable
et rapide une grande diversité de formes et de types et de matériaux.
- Feuilles, sections, bandes, emboutissages, câbles ou brins sont soudés avec une grande
précision entre les électrodes pointées.
- Il est également possible d’utiliser plusieurs têtes de soudage pour les divers contacts
de soudage par points et d’augmenter ainsi l’intensité et la précision de l’assemblage.
- Le soudage par points est une méthode éprouvée d’assemblage durable de pièces et
une grande diversité de têtes de soudage est disponible
Les inconvénients :
.
- La soudure par point peut être relativement faible
- La dangerosité du processus
- L’intensité du courant
- L’épaisseur de plaque
- La force appliquée sur l’électrode
- Le diamètre de l’électrode
Le procédé de soudage par point est bien connu et toujours majoritairement utilisé dans
l’industrie automobile. Si le matériel a évolué avec le temps, le principe est le même :
chauffer par effet Joule les tôles maintenues entre deux électrodes jusqu’à atteindre la fusion
et assurer la cohésion de ces tôles. Grâce aux différentes techniques d’investigation
expérimentales la soudabilité opératoire des assemblages symétriques de deux et trois tôles est
bien maitrisée. Les récents développements sur les nuances des aciers, les revêtements et
l’emploi de tôles plus fines amènent à souder des assemblages de plus en plus dissymétriques.
Pour étudier la soudabilité opératoire de l’assemblage dissymétrique de trois tôles considéré
dans ce travail, nous avons conçu et réalisé un banc d’essai tout instrumenté permettant de
réaliser des soudures en point complet et en demi-point rendant possible l’observation par
caméra infrarouge.