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Sommaire

Protection sociale page 2

Assurance chômage page 4

Revenu de Solidarité Active (RSA) page 5

Déclaration fiscale page 6

Reconnaissance de l’expérience du Volontariat page 8

Retraite page 10

Club V.I.E page 11

Carnet d’adresses page 12

Formalités de fin de mission (à l’usage des V.I.E et V.I.A) page 13

EDITION Février 2020


Protection sociale du Volontaire international

Le volontariat international (VI), issu de la loi du 14 mars 2000, constitue une déclinaison du volontariat civil prévu
par le code du service national. La couverture sociale du Volontaire civil pendant et après sa période de
volontariat à l’étranger se présente de la manière suivante :

I – PENDANT LE VOLONTARIAT CIVIL INTERNATIONAL


L’autorité responsable (Business France, MAEE, MINEIE) fait bénéficier au Volontaire civil affecté à l’étranger,
ainsi qu’à ses ayants droit éventuels, des prestations en nature (remboursement des soins) de l’assurance
maladie, maternité, invalidité et des prestations accidents du travail et maladies professionnelles. Elle assure, en
outre, le bénéfice d’une couverture complémentaire en cas d’hospitalisation, d’évacuation sanitaire ou de
rapatriement du corps et d’une assurance en responsabilité civile.

II – A L’ISSUE DU VOLONTARIAT CIVIL INTERNATIONAL


S’agissant de la situation des VI en matière de prestations en nature, plusieurs situations peuvent se présenter
selon que le volontaire soit revient sur le territoire français, soit décide de rester à l’étranger à l’issue de sa mission
de volontariat international.

A – LE VOLONTAIRE RENTRE EN FRANCE


Plusieurs situations peuvent se présenter en cas de retour en France.

1. Le Volontaire relevait d’un régime de sécurité sociale français avant son départ à l’étranger en tant
qu’assuré ou ayant droit :

Dans ce cas, le volontaire relevant du service national de par la mission accomplie pourra, en sa qualité et
1
conformément à l’alinéa 3 de l’article R. 161-3 du Code de la sécurité sociale , bénéficier pendant une période
de 4 ans à compter de la fin de sa mission, de droits en matière de prestations en nature des assurances maladie
et maternité dont il bénéficiait avant son départ de France ou à défaut du régime général.

Pour ce faire, il devra, muni de son certificat d’accomplissement, prendre contact avec sa Caisse d’assurance
maladie.

Si le Volontaire était affilié à une caisse de sécurité sociale des étudiants, il devra demander, sur la base de
cette même disposition, le transfert de son dossier de cette Caisse vers la CPAM de son lieu de résidence en
France. Pour ce faire, il s’adressera à celle-ci, muni des documents attestant de cette précédente affiliation.

2. Le Volontaire ne relevait pas d’un régime de sécurité sociale français avant son départ, ou ce régime ne lui
reconnaît plus de droits :

Dès lors qu’il est de nationalité française et du fait de son retour en France, il doit demander son affiliation (à la
Caisse de son domicile) au régime général sur critère de résidence (couverture maladie universelle de base) et
peut solliciter la CMU complémentaire en fonction de ses ressources financières (étude sur les 12 mois précédant
la demande, y compris les ressources perçues à l’étranger). Aucun délai de carence ne s’applique et le
bénéfice de la CMU n’est pas conditionné par l’exigence de percevoir le RSA.

3. Le Volontaire relevait d’un régime de sécurité sociale étranger avant son départ en VI :
Il doit contacter sa Caisse étrangère pour savoir si celle-ci peut lui remettre une attestation qui lui permettrait
d’obtenir une reconnaissance de droits en France, au titre des conventions européennes internationales. A
défaut, étude de son affiliation au titre de sa résidence en France (voir chapitre 2 ci-dessus).

Remarque importante :
Ces règles s’appliquent aux Volontaires qui ne sont pas affiliés à un régime de sécurité sociale au titre d’une
activité professionnelle en France.

1 Article R161-3 alinéa 3 du code de la sécurité sociale : « Est fixée à quatre ans la durée de la période pendant laquelle la personne libérée du
service national, qui ne remplit pas à un autre titre les conditions d'ouverture du droit aux prestations des assurances maladie et maternité a droit, pour elle-
même et ses ayants droit, au bénéfice des prestations en nature des assurances maladie et maternité du régime obligatoire dont elle relevait au moment de
son départ ou, à défaut, du régime général ».
2
3
B -VOLONTAIRE RESTE A L’ETRANGER

1. Le Volontaire est embauché localement par une entreprise française ou étrangère. Dans ce cas,
c’est la législation locale qui s’appliquera.

Le volontaire ne pourra bénéficier du régime de sécurité sociale français dans la mesure où il ne disposera pas
d’un contrat de travail de droit français. Ce faisant, il est conseillé de se rapprocher de la Caisse des Français
de l’Etranger C.F.E. (www.cfe.fr). La Caisse des Français de l'étranger, organisme privé ayant pour vocation
d’assurer les Français résidant à l'étranger, pourra permettre à tout ressortissant français vivant à l’étranger qui
le souhaite et quelle que soit sa situation, de bénéficier de la même Sécurité Sociale qu'en France.

Cette assurance volontaire ne dispensera pas le volontaire des cotisations dues au titre des régimes obligatoires
dans le pays où il réside, qu'il s'agisse d'un pays membre de l’Union Européenne ou hors U.E. Ces personnes
pourront également bénéficier d’une couverture accident du travail et cotiser pour leur retraite si elles le
souhaitent. L'adhésion à la CFE peut se faire individuellement ou par le biais de l'employeur.

2. Le Volontaire prolonge son séjour à l’étranger pour raisons personnelles, sans être salarié.

De la même façon que pour le chapitre II A1, le Volontaire doit se rapprocher de la Caisse primaire d’assurance
maladie dont il dépendait avant son départ et lui indiquer qu’il séjourne à l’étranger.

N.B. : Les anciens Volontaires internationaux ne bénéficiant plus, à l’issue de leur mission, d’une assurance en
responsabilité civile (dommages causés aux tiers), Business France leur recommande de contracter dès la fin
de leur mission une assurance en responsabilité civile en leur nom propre.

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Assurance chômage

Le Volontaire international ne cotise pas à l’assurance chômage pendant la durée de sa mission. Il ne peut
donc y prétendre au titre de sa période de Volontariat lors de son retour en France. Toutefois, le Volontaire qui
bénéficiait de droits à l’assurance chômage en vertu d’un contrat de travail antérieur à son volontariat, pourra
percevoir les prestations qui y sont attachées à son retour de mission.

Deux situations sont à distinguer :

1 – Le Volontaire ne s’est pas inscrit auprès d’un Pôle Emploi avant le début de sa mission (sans que le délai
légal pour son inscription n’ait été dépassé) :

Il récupèrera l’intégralité de ses droits à la fin de son volontariat. En effet, tout volontariat civil revêt un caractère
suspensif sur le délai de forclusion (= délai limite pour son inscription auprès du pôle emploi de son lieu de
résidence) des droits de l’assuré social. Ainsi, l’article 7§ 2,c) du règlement de l’assurance chômage prévoit
l’allongement du délai de forclusion initial de 12 mois pendant la durée d’un volontariat civil.
Ledit article est rédigé comme suit : « la période de 12 mois est allongée (...) des périodes durant lesquelles ont
été accomplies des obligations contractées à l’occasion du service national, en application des articles L.111-
2, premier et deuxième alinéa du code du service national et de la durée des missions accomplies dans le
cadre d’un ou plusieurs contrats de service civique, de volontariat de solidarité internationale ou de volontariat
associatif ;».

En conséquence, à son retour de mission, le Volontaire devra se présenter au Pôle Emploi dont il dépend pour
s’y inscrire en présentant son attestation de VI délivrée par Business France (en cas de V.I.E) ou par la DGTrésor
ou le MAEE en cas de V.I.A, précisant les dates de début et de fin de volontariat, ainsi qu’une copie de sa carte
vitale ou d’une attestation de la CPAM précisant son numéro national d’immatriculation.

2 – Le Volontaire s’est inscrit auprès d’un Pôle Emploi et a commencé à bénéficier des prestations de l’assurance
chômage avant le début de sa mission (sans que ses droits ne soient épuisés) :

Il récupèrera le reliquat de ses droits à la fin de son volontariat s’il a pris soin de faire suspendre lesdits droits
auprès de son Pôle Emploi pour le temps de la durée de sa mission.

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Revenu de solidarité active (RSA)

er
Depuis le 1 juin 2009, le Revenu solidarité active (RSA) remplace le Revenu Minimum d’Insertion (RMI). A son
retour en France, le Volontaire peut, s’il satisfait certaines conditions, bénéficier de ce revenu. Le RSA a une
double fonction. Il constitue un minimum social pour ceux qui sont privés d’emploi et un complément de revenu
aux allocataires qui reprennent un emploi.

1. Les conditions requises pour bénéficier du RSA

Peut bénéficier du RSA, toute personne de nationalité française ou titulaire d’une carte de résidence en France
1
ou titulaire d'un titre de séjour l’autorisant à travailler , de plus de 25 ans ou assumant la charge d'un ou de
2
plusieurs enfants nés ou à naitre, qui réside en France de manière stable et effective , et dont les ressources du
foyer sont inférieures à un revenu garanti.
Ce revenu garanti est calculé, pour chaque foyer, en faisant la somme :
- d'une partie des revenus des membres du foyer, fixée à 62 %,
- et d'un montant forfaitaire variable en fonction du nombre et de l'âge des personnes composant le foyer. Les
personnes seules avec enfant(s) bénéficient de montants majorés pendant 1 an à condition de formuler leur
demande de RSA dans les 6 mois suivant la date à laquelle elles en remplissent les conditions d'attribution.

Le bénéficiaire du RSA a droit à un accompagnement social et professionnel, destiné à faciliter son insertion
durable dans l’emploi.

Les modalités et le montant du RSA procèdent d’une analyse au cas par cas de la situation des personnes.

Ce faisant, il est conseillé de s’adresser directement aux services de la Caisse d’allocations familiales du lieu de
votre domicile.

2. Principe et barème des montants forfaitaires

Le montant du RSA n’est pas un montant fixe ; il varie selon la composition et les ressources du foyer du
demandeur. Le RSA garantit aux personnes vivant au sein d’un même foyer un revenu minimum :

− si le bénéficiaire du RSA et/ou son conjoint travaillent mais que les ressources du foyer sont
inférieures à un niveau minimum garanti, le RSA prend la forme d’un complément de revenu,
− pour les personnes sans activité, le RSA prend la forme d’un revenu minimum garanti égal à un
montant forfaitaire :

Nombre d'enfants Allocataire seul En couple


0 460.09 € 690.14 €
1 690.14 € 828.17 €

3. Les autres droits

Les personnes bénéficiant du RSA peuvent bénéficier de la couverture maladie universelle (CMU) et de la
couverture complémentaire qui permettent de bénéficier d’une prise en charge totale des frais médicaux et
d'hospitalisation.

Pour ce faire, une demande auprès de la Caisse d’assurance maladie doit être effectuée.
Références : Code de l’action sociale et des familles
Articles à consulter : L.262-2, L.262-9, D.262-4
Décret n° 2010-54 du 15 janvier 2010 portant sur la revalorisation du revenu de solidarité active et de l’allocation
de revenu minimum d’insertion.

1
- depuis au moins 3 mois, si elle est ressortissante d'un Etat membre de l'Union européenne, d'un autre Etat
partie à l'accord sur l'Espace économique européen ou de la Confédération suisse,
- depuis au moins 5 ans, dans les autres cas.
2
- Cette notion est appréciée par les services des Caisses d’allocations familiales.

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Déclaration fiscale

Préambule :

Le Volontaire peut être rattaché au foyer fiscal de ses parents seulement s’il est dans l’une des deux situations
qui suit (cf. article 6-3 du CGI):

− il a moins de 21 ans au cours de l’année de référence,


er
− au cours de sa première année de VI, il a moins de 25 ans et était étudiant au 1 janvier ou au 31
décembre de l’année de référence.

En dehors de ces deux cas, le VI devra souscrire sa propre déclaration (formulaire 2042).

Attention : Le Volontaire n’ayant plus accès à son espace personnel sur le Civiweb 3 mois après la fin de
mission, Business France recommande au Volontaire de télécharger l’ensemble de ses bulletins d’I.F.E qui ne
seront plus disponibles après cette date.

I – EXONERATION DE L’INDEMNITE VERSEE AU TITRE DU VOLONTARIAT

Aux termes de l’article L.122-12 du code du service national, l’indemnité versée au VI au titre de
l’accomplissement de son volontariat civil est exonérée en France de l’impôt sur le revenu, et exclue de
l’assiette de la CSG et de la CRDS. Toutefois, le VI doit souscrire une déclaration d’impôts en France.

Comment obtenir le formulaire de déclaration d’impôts ?

Deux cas possibles:

1 : Le VI a déjà souscrit une déclaration d’impôts au titre de revenus perçus antérieurement : L’administration
fiscale lui adresse automatiquement un formulaire de déclaration pré rempli avec son numéro fiscal.

2 : Le VI n’a jamais souscrit de déclaration fiscale en France : Le VI se procure le formulaire auprès du Centre
des Impôts dont il relève.

N.B. : Pour pouvoir effectuer une déclaration sur Internet, le VI doit déjà avoir rempli au moins une fois une
déclaration d'impôts ayant généré un numéro de contribuable ou s’il a au moins 22 ans et qu’il a reçu un
document émanant des impôts l’informant de la possibilité de déclarer par internet. Lorsque la déclaration est
effectuée en ligne, aucun justificatif n’est à envoyer. Dès lors, le VI mentionne l’existence de l’attestation sur
l’honneur dans l’encadré « autres renseignements » et la communiquera par la suite si les impôts en font la
demande.

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II – DECLARATION DES « REVENUS » PERCUS EN TANT QUE VI

Comment remplir la déclaration d’impôts ?

Trois situations fiscales existent :

A – Au cours de l’année fiscale concernée, le VI n’a pas perçu d’autres revenus que ses indemnités au titre du
volontariat.

Le VI déclare « 0 » au titre de ses indemnités de VI et joint à sa déclaration une attestation sur l’honneur
manuscrite sur papier libre dans laquelle il précise qu’il effectue une mission en tant que Volontaire International
en Entreprise (V.I.E) ou en Administration (V.I.A), en indiquant la période et en rappelant la lettre de l'article
L.122-12 du code du Service National ainsi rédigé : "L'accomplissement du Volontariat Civil ouvre droit, à
l'exclusion de toute rémunération, à une indemnité mensuelle, exonérée de l'impôt sur le revenu et exclue de
l'assiette de la contribution sociale généralisée et de la contribution au remboursement de la dette sociale".
Dans cette hypothèse, le VI pourra, le cas échéant, demander une attestation de non-imposition auprès du
centre des Impôts dont il relève.

B – Au cours de l’année fiscale concernée, le VI a reçu ses indemnités au titre du volontariat, a perçu des
revenus salariés de source française (avant ou après sa mission VI) et/ou a perçu, au cours de l’année fiscale
concernée, des revenus de source française, autres que salariés.

Le VI déclare :
• « 0 » au titre de ses indemnités de VI et joint une attestation sur l’honneur (cf. supra),
• Ses revenus salariés de source française,
• Ses revenus provenant de biens ou de droits localisés en France, par exemple revenus d’immeuble, de
valeurs mobilières (CGI, art. 164 B-I-a à 164 B-II) …,
• Ses revenus versés par un débiteur domicilié ou établi en France, par exemple droits d’auteur (CGI, art.
164 B-II-a à 164 B-II-c).

C – Au cours de l’année fiscale concernée, le VI a reçu ses indemnités au titre du volontariat sur une partie de
l’année et des revenus de source étrangère pour le reste de l’année considérée.

Le VI déclare en France les indemnités perçues (cf. supra) pour les mois de l’année considérée.

Pour les revenus de source étrangère perçus au cours des mois restant de l’année considérée et perçus
postérieurement à son volontariat, il s’adresse au Centre des impôts dont il dépend en France pour connaître
ses nouvelles obligations fiscales (notamment, déclaratives).

Attention ! A l’issue de sa mission, le Volontaire change de statut ; qu’il revienne en France ou qu’il reste à
l’étranger, il est invité à se rapprocher du Centre des impôts dont il relève en France pour connaître ses nouvelles
obligations fiscales.

L’accomplissement d’un VI ne permet pas de bénéficier du dispositif de la prime pour l’emploi dans la mesure
où il perçoit des indemnités exonérées d’impôts, de cotisations et de charges sociales.

8
Reconnaissance de l’expérience du Volontariat International

Le Code du Service National prévoit des dispositions dont peuvent bénéficier les Volontaires internationaux à
l’issue de leur engagement.

L’Article L.122-16 du Code du Service National dispose que : « Pour l’accès à un emploi de l’Etat, des collectivités
territoriales, des établissements publics et des entreprises publiques dont le personnel est soumis à un statut
réglementaire, la limite d’âge est reculée d’un temps égal au temps effectif du Volontariat civil. « Ce temps
effectif de Volontariat est compté dans le calcul de l’ancienneté de service exigée dans les fonctions publiques
de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics hospitaliers ».

L’Article L.122-17 du Code du service national dispose que : « Le temps effectif de Volontariat civil est compté
dans la durée d’expérience professionnelle requise pour le bénéfice de la validation des acquis professionnels
en vue de la délivrance d’un diplôme de l’enseignement supérieur ou technologique ou d’un autre titre
professionnel ».

Au-delà de ces dispositions générales, des questions ont été posées à différents Ministères qui ont apporté les
précisions suivantes sur l’application de l’Article L.122-16 CSN à leur fonctionnement interne :

Le Ministère des Affaires Etrangères et Européennes a communiqué à Business France les informations suivantes :
Tout Volontaire civil qui souhaite passer les concours du MAEE en interne doit respecter certaines conditions.
Ainsi, pour le concours de catégorie C, le Volontaire qui peut justifier d’au moins un an de service civil effectif
apprécié au 1er janvier de l’année du concours pourra passer les concours du MAEE en interne. Il faut, en outre,
être en activité à la date d’ouverture des épreuves (au premier jour des épreuves écrites). Pour les concours de
catégories A et B, il faut pouvoir justifier d’au moins 4 années de services publics, donc la réalisation seule d’un
Volontariat civil n’est pas suffisante. Cependant, le Volontariat civil peut permettre de compléter une autre
expérience dans les services publics pour atteindre la possibilité de passer ces deux types de concours en
interne.

Le Ministère de la défense, quant à lui, a communiqué les éléments suivants concernant le bénéfice de l’article
L.122-16 CSN aux concours de l’Armée : Ainsi, les anciens Volontaires civils peuvent se prévaloir de la durée de
leur volontariat pour obtenir un recul de la limite d’âge d’accès à un corps statutaire militaire. En revanche, les
anciens volontaires civils ne peuvent bénéficier d’un avancement plus rapide ou d’un reclassement indiciaire
plus favorable dans un corps militaire d’accueil. L’alinéa 2 de l’Article L.122-16 CSN ne s’applique donc pas aux
corps militaires car les militaires ne relèvent pas du statut général de la fonction publique. A ce titre, ils
n’appartiennent pas à la fonction publique de l’Etat.

Le Ministère de l’Intérieur
La direction générale des collectivités territoriales du Ministère de l’Intérieur nous a communiqué des éléments
propres à l’application de l’article L.122-16 du CSN aux anciens VI ayant réussi postérieurement un concours de
la fonction publique territoriale.
La prise en compte de l’ancienneté au titre d’un VI s’effectue dans les mêmes conditions que la reprise du
service national, soit à la titularisation pour les fonctionnaires des catégories A et B et dès la nomination comme
stagiaire pour la catégorie C.

En conséquence, pour les fonctionnaires de catégorie C, la prise en compte des services antérieurs s’effectue
désormais dès la nomination comme stagiaire : la durée du VI est ajoutée à la durée de prise en compte des
services antérieurs. Si l’agent concerné n’a pas de services antérieurs (publics ou privés) à faire valoir, la seule
durée du VI sera prise en compte. La durée du 1er échelon des grades d’entrée dans la FPT étant fixée à 1 an,
si l’agent a 6 mois de VI, il lui restera 6 mois de carrière à effectuer pour passer au 2ème échelon (même si la
durée du stage n’est pas raccourcie pour autant, le classement dans le grade est modifié) ; si le VI a 1 an de
mission il est nommé directement au 2nd échelon, etc.

Pour les cadres d’emplois de catégories A et B, une logique identique est appliquée à l’issue du stage. La
rémunération et les avancements de grade ou promotions internes suivent également cette logique (en
fonction des échelons atteints), sous réserve de conditions supplémentaires particulières.

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Le Ministère de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative applique l’article L.122-16, alinéa 1er,
du CSN concernant le recul des limites d’âge fixées par les textes statutaires sans réserve. S’agissant de la prise
en compte de la période de volontariat civil comme temps effectif dans le calcul de l’ancienneté de service
exigée dans la fonction publique (article L.122-16, 2nd alinéa), le Ministère distingue deux situations, selon que
la prise en compte demandée vise l’entrée dans un corps administratif ou l’avancement de grade. Dans le cas
d’une entrée dans un corps, les services accomplis au titre du volontariat civil sont pris en compte, tant au titre
de l’ancienneté nécessaire pour s’inscrire à un concours interne d’accès à un corps que pour le calcul du
classement de l’agent à un échelon donné, comme des services d’agent public non titulaire. Dans le cas de
l’avancement de grade, il y a lieu de se référer aux dispositions propres à chaque décret statutaire pour définir
si la période de volontariat civil peut être assimilée à des services effectifs ou pas.

A titre d’exemple, le Ministère de la santé applique l'article 4 du décret 94-116 du 18 novembre 1994 modifié
fixant les dispositions statutaires communes applicables à divers corps de fonctionnaire de la catégorie B prévoit
une reprise à raison des 3/4 pour des services accomplis "dans un emploi équivalent à celui de la catégorie B",
et à raison de la moitié pour ceux accomplis dans un niveau inférieur (catégorie C).

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Retraite

L’ article L.122-15 du Code du Service national prévoit que « Le temps du service accompli au titre du volontariat
civil, d’une durée de six à vingt-quatre mois, est assimilé à une période d’assurance pour l’ouverture et le calcul
des droits à la retraite dans le premier régime d’assurance de base auquel le Volontaire est affilié à titre
obligatoire, postérieurement à son volontariat .

Par dérogation aux dispositions ci-dessus, le temps du service, d’une durée au moins égale à six mois, accompli
au titre du volontariat est pris en compte par le régime spécial de retraite auquel l’assuré est ultérieurement
affilié.

Les sommes représentatives de la prise en compte par les régimes d’assurance vieillesse de base obligatoires
sont prises en charge par le fonds de solidarité vieillesse mentionné à l’article L. 135-1 du code de la sécurité
sociale.

Vous devrez produire le certificat d’accomplissement délivré par Business France (pour les V.I.E) ou par la
DGTrésor ou le MAEE (pour les V.I.A) pour justifier vos trimestres en tant que Volontaire, soit lors de votre affiliation
auprès de la première caisse de retraite à laquelle vous allez adhérer, soit lors de votre reconstitution de carrière
auprès de la Caisse d’Assurance Vieillesse dont vous dépendrez (travailleur salarié, profession industrielle et
commerciale, profession libérale, profession agricole, profession artisanale, etc...)

Procédure concernant la Validation : Pour que cette période soit validée, le Volontaire doit envoyer par courrier
une copie de son certificat d'accomplissement de Volontariat à la Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse
(CNAV, coordonnées sur le site www.cnav.fr) à laquelle il cotise via son nouvel employeur, ou à celle de son
lieu de résidence, en mentionnant son numéro de sécurité sociale et en précisant qu'il demande une
"régularisation de carrière" c'est-à-dire une prise en compte de sa période de Volontariat. La CNAV met environ
4 à 6 mois pour valider la demande. A des fins de vérification, le Volontaire peut demander à la CNAV un "relevé
de carrière" à l'issue de ces 6 mois.

Concernant les VI Européens, la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse précise que :

La Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV) en France reconnaît aux VI ressortissants européens non
français les mêmes droits qu’aux ressortissants français en matière de retraite eu égard aux dispositions de
l’article L.122-15 CNS. La règle est identique : c’est le premier régime d’assurance vieillesse d’un Etat européen
auquel le VI est affilié à titre obligatoire postérieurement à son Volontariat qui sert de base de calcul de
validation des trimestres de base. La procédure pour sa reconnaissance est identique (certificat
d’accomplissement de mission VI délivré en fin de mission à faire valoir auprès de la CNAV).

11
Club V.I.E

Vous êtes sur le point de terminer ou vous venez d’effectuer une mission de volontariat international.
Cette période marque une étape importante dans votre vie et vous êtes très nombreux à souhaiter partager
cette expérience, faire part de vos réflexions et rester en contact après la fin de votre mission.

C’est donc avec beaucoup de plaisir que nous vous annonçons la création du Club des Anciens
Volontaires internationaux dénommé « CLUB V.I.E » qui vous est spécifiquement dédié.

Ce Club a pour objet de créer une communauté dynamique pour tous ceux qui, comme vous, ont
connu l’expérience V.I.E/V.I.A, mais aussi CSNE/CSNA et VSNE/VSNA. Il permettra d’assurer le suivi souhaité par
les anciens Volontaires, et favorisera un parrainage entre anciens Volontaires et candidats au départ.

En plus de la parution régulière de news concernant le réseau d’anciens, le Club V.I.E vous permettra
d’accéder à un certain nombre de services autour du thème de l’emploi et du recrutement.

Si vous souhaitez reprendre contact avec d’anciens VI ou témoigner sur votre expérience, n’hésitez pas
à intervenir dans une discussion ou à la générer au sein du Forum qui vous est réservé.

Cet espace est le vôtre et nous comptons sur vous pour l’animer, le faire vivre et nous faire part de vos
remarques et vos suggestions d’événements thématiques. Votre expérience et vos témoignages sont
importants pour les futurs VI.

Nous vous convions donc à adhérer au Club V.I.E, gratuitement, en vous connectant à l’adresse suivante :
http://www.clubvie.fr/

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Carnet d’adresses

La Caisse d’allocations familiales


www.caf.fr
(Démarches relatives au RSA)

Le Pôle Emploi
www.pole-emploi.fr
(Assedic + ANPE)

L’APEC
www.apec.fr
(Association pour l’emploi des cadres)

La protection sociale en France ADECRI


(Agence pour le développement et la www.protectionsocialefrancaise.org
Coordination des relations internationales)

L’Assurance maladie
www.ameli.fr
(remboursements, prestations, adresses)

La sécurité sociale
www.securite-sociale.fr
(droits, cotisations)

La C.N.A.V.
(Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse, www.retraite.cnav.fr
retraite de base des salariés)

L’administration fiscale
www.impots.gouv.fr
(déclaration et paiement des impôts)

La MFE
www.mfe.org
(Maison des Français à l’étranger)

La CFE
www.cfe.fr
(Caisse des Français à l’étranger)

ARS
(Agence Régionale de Santé) www.ars.sante.fr
Pour obtenir la liste des médecins agréés proches de votre domicile

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FORMALITES DE FIN DE MISSION
A L’USAGE DES VOLONTAIRES INTERNATIONAUX EN ENTREPRISE
OU RECRUTES PAR Business France COMME V.I.A

Concernant la fin de mission, il est utile de rappeler certains points :

1- Billet retour
Business France ne met pas en place les billets retour (avion/train) lors de la fin du Volontariat. Le Volontaire
devra se rapprocher de l’entreprise pour laquelle il est en mission pour l’obtention de ces titres de transport ou
de sa gestionnaire-comptable, s’il travaille au sein d’un Bureau Business France ou Service Economique.

2- Prolongation à titre personnel


Le Volontaire qui souhaite prolonger à titre personnel son séjour dans son pays d’affectation au terme de sa
mission, conserve le bénéfice de la gratuité du voyage retour et du transport de ses effets personnels (dans la
limite de 150 kg) pendant un maximum de 3 mois à compter de la date de fin de mission. En cas d’embauche
dans le pays d’affectation, ces avantages ne sont plus dus au Volontaire.

A noter : cette prolongation du séjour pour des raisons personnelles n’entraîne cependant pas prolongation ni
de la protection sociale, ni, le cas échéant, de l’hébergement par l’entreprise. Dès la fin de sa mission, le
Volontaire ne bénéficie plus de ces avantages.

3-Examen médical de fin de volontariat


En fin de volontariat, le VI est soumis à un examen médical de contrôle par un médecin agréé. Le Volontaire
doit faire remplir un certificat médical dont le modèle est téléchargeable sur le site du CIVI www.civiweb.com
dans l’espace «Ressources/A lire avant votre retour ».

En France, l’examen médical de contrôle est effectué auprès d’un médecin agréé par l’ARS
(http://www.ars.sante.fr).
A l’étranger, l’examen médical de contrôle est effectué auprès de médecins figurant sur la liste mise à
disposition par les Bureaux Business France ou Service Economique.

ATTENTION : Cette visite médicale doit être effectuée avant la fin de la mission, de préférence le dernier
jour, sinon dans la semaine qui précède.

N.B : Toute visite médicale effectuée après la date de fin de mission ne sera pas remboursée par APRIL
International.
Attention : les honoraires de cette visite, si elle est effectuée en France, seront remboursés sur la base du tarif
conventionné.
L’original de la note d’honoraires du médecin est à adresser pour remboursement à APRIL International, au plus
tard dans les deux mois suivant la date de fin de mission.

Dans tous les cas, le Volontaire en Entreprise transmet le certificat médical à Business France par courrier à :

Business France
Département V.I.E
2, place Laurent d’Arvieux
CS 60708
13572 Marseille Cedex 02

Business France vous recommande de conserver une copie de ce document.

Pour les V.I.A affectés dans un Bureau Business France ou un Service Economique (SE), il conviendra de retourner
ce document original à la DGTrésor. Des instructions seront adressées dans ce sens directement, par mail, aux
intéressés dans les 2 mois qui précèdent la fin de leur mission.

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4- Rapport de fin de mission
En fin de séjour, chaque VI est tenu de remettre à Business France et au Bureau Business France ou Service
Economique auquel il est rattaché, un rapport de fin de mission.
Le formulaire doit être saisi en ligne dans l’espace personnel du volontaire sur le site www.civiweb.com.
A défaut de pouvoir accéder à l’espace personnel, le rapport de fin de mission est téléchargeable sur le site
du CIVI www.civiweb.com dans l’espace «Ressources/A lire avant votre retour ».

A noter que les V.I.A Business France ne sont pas tenus de suivre ce modèle propre aux V.I.E, la forme, la
longueur et le contenu restent libres.

5- Certificat d’accomplissement de volontariat civil


Un certificat d'accomplissement de volontariat civil est délivré au Volontaire par le Ministre délégué au
Commerce Extérieur à l'issue de sa période de volontariat, sous réserve que le Volontaire ait effectué une mission
de 6 mois minimum (dont 100 jours à l’étranger).

LA DELIVRANCE DE CE CERTIFICAT EST SUBORDONNEE A LA RECEPTION PAR Business France DU CERTIFICAT


MEDICAL DE FIN DE VOLONTARIAT AINSI QUE DU RAPPORT DE FIN DE MISSION.

A NOTER QUE POUR LES V.I.A, IL CONVIENDRA DE RENDRE EGALEMENT A LEUR ORGANISME AFFECTATAIRE, LE
PASSEPORT DE SERVICE QUI LEUR A ETE DELIVRE.

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