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DROIT DU TRAVAIL

CONVENTION COLLECTIVE MINES ET CARRIERES

o PREAMBULE
o TITRE PREMIER: DISPOSITIONS GENERALES
 Article 1: Objet et champ d’application de la
convention
 Article 2: Abrogations des Conventions Collectives
antérieures pour les secteurs d’article définis á
l’article 1
 Article 3: Avantages acquis
 Article 4: Durée, dénonciation de la convention
 Article 5: Adhésions ultérieures
o TITRE II: EXERCICE DU DROIT SYNDICAL ET RESPONSABLES
SYNDICAUX
 Article 6: Respect réciproque des droits syndicaux et
de la liberté d’opinion.
 Article 7: Absence pour activités syndicales
 Article 8: Panneaux d’affichage
 Article 9: Assistance aux syndicats
 Article 10:
 Article 11:
 Article 12:
 Article 14:
 Article 15: Détaché syndical

o TITRE III: DIALOGUE – COMMISSION PARITAIRE


D’INTERPRETATION ET DE CONCILIATION
 Article 16: Commission paritaire d’interprétation et
de conciliation au niveau de l’entreprise.
 Article 17: Commission d’interprétation et de
conciliation de la Branche Professionnelle.
 Article 18: Dialogue et conciliation

o CONTRAT_DE_TRAVAIL">TITRE IV:   CONTRAT DE TRAVAIL


 embauche">Article 19: Priorité d’ embauche
 Article 20:
 engagement_définitif">Article 21: Période d’essai
et   engagement  définitif
 Engagement_définitif">Article
22:   Engagement  définitif
 embauche">Article 23: Seuil d’accueil á l’ embauche
 contrat_de_travail">Article 24: Modifications aux
clauses du   contrat de travail
 Article 25: Promotion, changement d’emploi
 soire">Article 26: Mutation provi soire
 Article 27: Intérim d’un emploi supérieur
 grossesse">Article 28: Mutation des femmes en état
de   grossessemaladies_et_accidents_non_professionnel
s">Article 36: Absence pour   maladies et accidents non
professionnels

 travailleur_malade">Article 37: Indemnisation
du   travailleur malade
 Accidents_du_travail_et_maladies_professionnelles">A
rticle 38:   Accidents du travail  et   maladies
professionnelles
 Article 39:
 Article 40: Mise en disponibilité
 travailleur_malade_(maladie_non
professionnelle).">Article 41: Rupture du contrat
du   travailleur malade  ( maladie  non professionnelle).
 Article 42: Rupture du contrat du travailleur décédé
 contrat_de_travail_par_suite_de_poursuites
judiciaires">Article 43: Rupture du   contrat de
travail  par suite de poursuites judiciaires
 contrat_de_travail_suite_á_une_perte_de
confiance">Article 44: Rupture du   contrat de
travail  suite á une perte de confiance
 contrat_de_travail_du_fait_du_travailleur">Article 45:
Rupture du   contrat de travail  du fait du travailleur
 Article 46: Licenciements collectifs
 Article 47: Modalités
 Article 48: Durée et déroulement du préavis
 Article 49: Indemnité compensatrice de préavis
 Indemnité_de_licenciement">Article 50:   Indemnité de
licenciement
 Article 51: Certificat de travail
o APPRENTISSAGE_ET_FORMATION">TITRE
V:   APPRENTISSAGE  ET   FORMATION
 Apprentissage_et_formation">Article
52:   Apprentissage  et   formation
 Article 53:
 Article 54:
 Article 55:
o TITRE VI: SALAIRE
 Article 57: Dispositions générales
 Article 58: Application du principe “á travail égal,
salaire égal”
 Article 59: Rémunération du travail au rendement, á
la pièce, á la chaine
 Article 60: Paiement du salaire
 Catégories_professionnelles">Article 61:   Catégories
professionnelles
 Article 62:
 Article 63: Durée du travail
 Article 64: Service en poste á fonctionnement continu
 Article 65: Primes
 Article 66: Prime d’ancienneté
 Prime_de_panier">Article 67:   Prime de panier
 Article 68: Prime d’assiduité et gratification
 Article 69: Prime d’intérim
 Article 70: Prime de conditions de travail
 horaire_ou_de_poste">Article 71: Prime d’ horaire  ou
de poste
 Article 72: Indemnités
 Article 73: Indemnités de Déplacement
 Article 74: Autres indemnités et primes
o
o TITRE VII: CONDITIONS DE TRAVAIL
 heures_supplémentaires.">Article 75: Durée du
travail, récupération,   heures supplémentaires.
 Article 76: Interruptions collectives du travail
 Jours_fériés,_chômés_et_payés">Article 77:   Jours
fériés, chômés et payés
 Article 78: Travail des femmes
 enfants_et_des_jeunes_travailleurs">Article 79: Travail
des   enfants  et des jeunes travailleurscongé">Article
80: Durée et organisation du   congé
 congé">Article 81: Allocation de   congé
 congé">Article 82: Indemnité compensatrice de   congé
 Article 83: Voyages et transport
 Article 84: Permissions exceptionnelles
 Article 85: Déplacement
 Article 86: Logement et ameublement
 Article 87: Evacuation du logement fourni par
l’employeur
 Article 88: Entretien professionnel annuel
 Article 89: Activités culturelles et loisirs
o
o TITRE VIII: HYGIENE ET SECURITE
 Article 90: Dispositions Générales
 Article 91: Mesures d’hygiène et de sécurité
 Article 92: Fourniture d’équipements de sécurité
 Article 93: Service de santé au travail, services
médicaux d’entreprise
o
o TITRE IX: RETRAITE
 Article 94:
 Article 95: Retraite anticipée
 Article 96: Indemnité de départ á la retraite
 Article 97:
 Article 98:
 Article 99:
o
o TITRE X: DISPOSITIONS FINALES
 Article 100: Prise d’effet de la convention
PREAMBULE

Les parties signataires et celles qui sont appelées á adhérer ultérieurement


á la présente Convention expriment leur intention de collaborer de façon
étroite dans le cadre de leurs responsabilités respectives et dans un climat
de confiance réciproque, au développement de la prospérité des
entreprises concernées et de la rentabilité de leurs activités,
développement nécessaire á la continuité de la politique de progrès social
menée.

Le respect de la législation Guinéenne, notamment du droit du travail et du


droit Syndical, s’impose aux parties signataires et la Direction de
l’Entreprise détermine sa politique économique et sociale en tenant compte
de ses priorités des recommandations du Gouvernement.

DROIT SYNDICAL

Selon les Lois de la République de Guinée, les Syndicats professionnels ont


pour objet l’étude et la défense des intérêts économiques et moraux des
travailleurs.

Les travailleurs peuvent présenter leurs demandes ou réclamations


relatives á l’application de la législation du travail ou de la présente
convention dans le cadre de leur service, individuellement ou avec l’aide
d’une organisation syndicale, et pendant les heures de travail. Une réponse
doit être donnée par l’Employeur ou son représentant.

Au sein de chaque Entreprise, la Direction et le Syndicat se réuniront


périodiquement pour étudier les conditions d’application de la présente
convention (notamment les questions qui n’auraient pas pu être résolues
dans le cadre des services) et éventuellement les aménagements qui
pourraient y êtres apportés.

L’Entreprise donnera avant la fin du 1er trimestre de chaque exercice


budgétaire, sauf cas de force majeure aux organisations syndicales, les
informations et documents utiles concernant la situation économique et
financière de l’Entreprise, l’évolution des effectifs et de la rémunération
telle que définie á l’article 206 du code du Travail en vigueur.

Sur une base annuelle, les représentants syndicaux se réunissent, discutent


et s’entendent sur les recommandations concernant les conditions globales
de travail.
Les parties signataires s’engagent á rechercher en toutes circonstances les
solutions les plus appropriées aux problèmes qui pourraient se poser dans
le domaine des relations sociales, en veillant á la fois aux intérêts respectifs
de l’Entreprise et des travailleurs.

EMPLOI

Les employeurs déploient tous leurs efforts pour assurer la stabilité de


l’emploi, ce, dans toute la mesure compatible avec les contraintes de
production, de productivité, de compétitivité et de rentabilité.

Les Entreprises doivent pouvoir compter sur un personnel qualifié,


compétent et intègre, comprenant la nécessité de mutations internes, avec
ou sans changement de qualification et contribuant par son efficacité et
son assiduité á l’amélioration de la productivité.

Les parties s’interdisent toute discrimination fondée sur la race, la couleur,


le sexe, la religion, les opinions politiques, l’origine nationale ou sociale.

Les employeurs se doivent cependant d’assurer en priorité l’emploi des


Guinéens; ils ne font appel á des agents d’autres nationalités que dans la
mesure où aucun agent Guinéen ne remplit les conditions de qualification
et de compétence recherchées

FORMATION

L’employeur assure par les moyens qu’il juge les mieux adaptés
la formation et le Perfectionnement:

 formation des nouveaux embauchés;
 Perfectionnement dans le même emploi;
 Formation et Perfectionnement destinés á donner des possibilités de
carrière;
 Formation des agents mutés ou promus dans d’autres fonctions.

Cette politique de formation est conforme á l’intérêt de l’Entreprise et de


tout son personnel. Elle s’intègre aussi dans la politique de la République
de Guinée, á laquelle l’Entreprise ne manque pas d’apporter son concours.

REMUNERATION ET AVANTAGES SOCIAUX – NIVEAU ET MODE VIE

La rémunération sous toutes ses formes, y compris les avantages annexes


dont le bénéfice personnel, est maintenue au niveau le plus élevé
compatible avec les conditions économiques et sociales et la situation
financière de l’Entreprise concernée.

Les parties s’accordent á reconnaitre la grande importance qu’il convient de


conférer aux conditions de vie sur les sites de travail et dans les cités
construites par l’Entreprise et invitent chaque Employeur á apporter, selon
ses moyens, une assistance á l’installation des œuvres sociales de sa
localité. Le Syndicat présentera á l’employeur une liste des priorités.

Les parties s’engagent á un effort commun pour leur exploitation et


entretien á des coûts raisonnables, leur modernisation et leur
développement en vue de les rendre de plus en plus agréables aux
travailleurs et leurs familles.

SANTE, HYGIENE ET SECURITE

Les parties entendent continuer á travailler ensemble á l’amélioration des


conditions de travail, d’hygiène et de sécurité par tous les moyens ci-
après: formation et information sur les dangers et les risques, installation
de dispositifs collectifs de protection, d’éclairage, de capitation des
poussières etc.…, moyens de secours, moyens de protection individuels.

Les employeurs s’engagent á instituer un service de santé au travail et á


prendre des mesures adéquates pour prévenir et enrayer les maladies
professionnelles.

Les employeurs maintiennent et perfectionnent les installations qu’ils ont


créées pour la santé des travailleurs: hôpital ou dispensaire, installations
sanitaires diverses. Les familles des travailleurs permanents (conjoints
et enfants mineurs) ont accès gratuitement aux soins médicaux.

En conclusion de ce préambule, dont certains points font l’objet de détails


dans les articles qui suivent sous forme de clauses particulières, les parties
signataires s’engagent á appliquer de bonne foi la présente Convention á
laquelle pourront adhérer ultérieurement tout Employeur et tout syndicat
des travailleurs représentant légalement le personnel ou une partie du
personnel, á condition d’accepter sans exception ni réserve, aussi bien
l’esprit de la convention que l’ensemble de ses clauses.

TITRE PREMIER: DISPOSITIONS GENERALES

ARTICLE 1: OBJET ET CHAMP D’APPLICATION DE LA CONVENTION


La présente convention règle les rapports de travail entre les employeurs
signataires et les fédérations syndicales des mines, carrières et industries
minières dans les entreprises dont les activités principales relèvent de la
branche professionnelle “mines, carrières et industries minières”.

Sont notamment comprises dans ces activités:

 Extraction minière sans transformation;


 Extraction minière avec transformation physique;
 Extraction minière avec transformation physique et chimique;
 Tous les secteurs ou activités de soutien que ces industries sont
amenées á développer pour la réalisation de leur objet social.

Dans toute Entreprise fonctionnant dans le cadre normal des activités


principales visées ci-dessus, l’ensemble des travailleurs est soumis aux
dispositions de la présente Convention Collective, sauf accord particulier
plus favorable au travailleur.

Au sens de la présente Convention, le terme “travailleur” est celui du code


du travail de la République de Guinée.

ARTICLE 2: ABROGATIONS DES CONVENTIONS COLLECTIVES


ANTÉRIEURES POUR LES SECTEURS D’ARTICLE DÉFINIS Á L’ARTICLE 1

La présente Convention remplace le statut de la fonction publique et toutes


les conventions existantes et leurs avenants en ce qui concerne les
employeurs et les travailleurs visés á l’article 1, ce, conformément aux
dispositions en vigueur et notamment celles de l’ordonnance numéro
049/PRG/ du 1er Février 1986 et de ses textes d’application.

Les contrats individuels de travail, qui interviendront postérieurement á la


signature de la présente Convention, seront soumis á ses dispositions qui
sont considérées comme conditions minima d’engagement: aucune clause
restrictive ne pourra donc être insérée valablement dans lesdits contrats
individuels.

La présente convention s’applique de plein droit aux contrats en cours


d’exécution á compter de la date de sa prise d’effet.

ARTICLE 3: AVANTAGES ACQUIS

La présente convention ne peut, en aucun cas, être la cause de restrictions


d’avantages individuels et collectifs acquis.
Il est précisé que le maintien de ces avantages ne jouera que pour le
personnel en service á la date d’application de la présente convention.

ARTICLE 4: DURÉE, DÉNONCIATION DE LA CONVENTION

La présente convention est conclue pour une durée indéterminée. Elle


pourra être dénoncée, en tout ou en partie, ou faire l’objet d’une demande
de révision á toute époque par l’une des parties moyennant un préavis de 3
mois signifié aux autres parties signataires par lettre recommandée, dont
copie sera adressée á l’autorité administrative compétente.

Celle des parties qui prendra l’initiative de la dénonciation ou de la


demande de révision devra accompagner sa lettre d’un nouveau projet
d’accord sur les points mis en cause ou sur les aménagements qu’elle
propose, afin que les pourparlers puissent commencer sans retard et dans
un délai qui n’excédera pas deux mois après réception de la lettre
recommandée.

Les parties signataires s’engagent formellement á ne recourir ni á la grève


ni au lock-out á propos des points mis en cause pendant le préavis de
dénonciation ou de révision.

De toute façon, la présente convention restera en vigueur pendant toute la


durée du préavis.

Les demandes de révision de salaires ne sont pas soumises aux


prescriptions ci-dessus relatives au préavis.

ARTICLE 5: ADHÉSIONS ULTÉRIEURES

Tout syndicat ou groupement professionnel de travailleurs, tout employeur


ou toute organisation syndicale d’employeurs ou tout groupement
d’employeurs relevant des activités professionnelles définies á l’article 1
doit adhérer á la présente convention en notifiant cette adhésion par lettre
recommandée aux parties signataires et au secrétariat du Tribunal du
Travail de Conakry.

Cette adhésion prendra effet á compter du jour qui suivre celui de la


notification au secrétariat dudit Tribunal.
Toute organisation syndicale, signataires de la présente convention, qui
fusionnera avec une autre organisation syndicale, conservera les droits
attachés á la qualité de signataires de la convention, á la double condition
qu’elle ait notifié cette fusion aux autres parties signataires et qu’elle ait
conservé son caractère représentatif dans la branche des “industries
minières”.

TITRE II: EXERCICE DU DROIT SYNDICAL ET RESPONSABLES


SYNDICAUX

ARTICLE 6: RESPECT RÉCIPROQUE DES DROITS SYNDICAUX ET DE LA


LIBERTÉ D’OPINION.

Les parties signataires reconnaissent le droit pour tous de s’associer et


d’agir librement pour la défense collective de leurs intérêts professionnels.

L’entreprise étant lieu de travail, les employeurs, pour arrêter leurs


décisions en ce qui concerne l’embauchage, la rémunération, la conduite ou
la répartition du travail, les mesures de discipline, de congédiement ou
d’avancement, s’engagent:

 A ne pas prendre en considération le fait d’appartenir ou non á un


syndicat, d’exercer ou non des fonctions syndicales.
 A ne pas tenir compte des opinions politiques ou philosophiques, des
croyances religieuses ou de l’origine sociale ou raciale des
travailleurs.

Ils s’engagent á ne faire aucune pression sur les travailleurs en faveur


de tel ou tel syndicat.

Les travailleurs s’engagent de leur côté á ne pas prendre en


considération dans le travail:

 Les opinions des autres travailleurs;


 Leur adhésion á tel ou tel syndicat;
 Le fait de n’appartenir á aucun syndicat.

Les parties signataires s’engagent á veiller á la stricte observation


des engagements définis ci-dessus et á s’employer auprès de leurs
ressortissants respectifs pour en assurer le respect intégral.

Si l’une des parties signataires estime que le congédiement d’un travailleur


a été effectué en violation du droit syndical, tel que défini ci-dessus, les
deux parties s’emploieront á reconnaitre les faits et á apporter au cas
litigieux une solution équitable. En cas de désaccord, la partie qui s’estime
lésée pourrait faire recours aux tribunaux.

ARTICLE 7: ABSENCE POUR ACTIVITÉS SYNDICALES

Pour faciliter la participation des travailleurs ayant qualité d’élus syndicaux


aux assemblées statutaires de leurs organisations syndicales, des
autorisations d’absence devront leur être accordées sur présentation, dans
un délai de 48 heures, d’une convocation écrite et nominative émanant de
l’organisation intéressée, sauf cas de force majeure dûment prouvée.

Les parties signataires s’emploieront á ce que ces absences n’apportent pas


d’obstacle á la marche normale du travail.

Chaque fois que des travailleurs seront appelés á participer á une


commission paritaire décidée entre les organisations signataires ou celles
qui leurs sont affiliées, il appartiendra aux syndicats patronaux et de
travailleurs ayant organisé la réunion de déterminer de quelle façon et
dans quelles limites (nombre de participants, durée etc.…) il conviendra de
faciliter cette participation.

Les travailleurs sont tenus d’informer préalablement leurs employeurs de


leur participation á ces commissions et de s’efforcer á réduire
au minimum la gêne que leur absence apportera á la marche normale du
travail.

Le temps de travail ainsi perdu sera payé par l’employeur comme temps de
travail effectif; il ne sera pas récupérable et sera considéré comme temps
de service effectif pour la détermination des droits du travailleur
aux congés payés.

Si cette participation entraine pour l’employeur un coût autre que le temps


de travail perdu, la prise en charge de ce coût devra faire l’objet d’une
approbation préalable de la Direction de l’Entreprise.

Les travailleurs appelés á participer aux organismes consultatifs paritaires


règlementaires (commissions consultatives, comités techniques consultatifs
d’hygiène et de sécurité ou devant siéger comme assesseurs au Tribunal du
Travail) devront communiquer á l’employeur la convocation les désignant
dans un délai de 48 heures après sa réception, sauf cas de force majeure
dûment prouvée.

ARTICLE 8: PANNEAUX D’AFFICHAGE


Les panneaux d’affichage en nombre suffisante sont mis dans chaque
entreprise á la disposition des organisations syndicales de travailleurs pour
leurs communications au personnel. Ils sont apposés á l’intérieur de
l’entreprise dans un endroit proche de l’entrée ou de la sortie du personnel
ou en tout autre endroit jugé plus favorable en accord avec les parties.

Les communications doivent avoir un objet exclusivement professionnel et


syndical et ne revêtir aucun caractère de polémique.

Elles sont affichées par les soins d’un représentant du syndicat travaillant
dans l’entreprise après communication d’un exemplaire á l’employeur.

ARTICLE 9: ASSISTANCE AUX SYNDICATS

En vue de permettre aux syndicats de l’entreprise de participer, á la


promotion et á la protection du travailleur, il est demandé á l’employeur de
leur apporter assistance technique et matérielle dans toute la mesure du
possible. Les formes et modalités de cette assistance feront l’objet de
procédures internes á chaque entreprise.

ARTICLE 10:

Dans chaque entreprise incluse dans le champ d’application de la présente


convention, des responsables syndicaux du personnel sont obligatoirement
élus dans les conditions fixées par la loi et les règlements en vigueur.

Lorsque plusieurs établissements d’une même entreprise situés dans une


même localité ne comportent pas, pris séparément, le nombre
règlementaires de travailleurs imposant des élections de responsables
syndicaux, les effectifs de ces établissements seront totalisés en vue de la
constitution d’un collège électoral qui élira son ou ses délégués.

Peuvent être électeurs et éligibles les travailleurs qui remplissent les


critères fixés par la réglementation.

ARTICLE 11:

La fonction de responsable syndical ne peut être, pour celui qui l’exerce,


une entrave á une amélioration de sa rémunération ni á sa promotion.

Le responsable syndical ne peut être muté d’un site géographique á un


autre contre son gré pendant la durée de son mandat, sauf appréciation de
l’Inspecteur du Travail de son ressort.
Un travailleur ne peut jouir d’un traitement de faveur en raison de sa
fonction syndicale.

L’horaire de travail du responsable syndical est l’horaire normal de


l’entreprise; ses heures règlementaires d’activités syndicales qui ne peuvent
dépasser une heure par jour jusqu’á concurrence de 15 heures par mois
sont imputées sur cet horaire.

Les attributions du responsable syndical sont celles prévues par les loi et
règlements en vigueur.

ARTICLE 12:

Est considéré comme nul et de nul effet, le licenciement d’un responsable


syndical du personnel effectué par l’employeur sans que les prescriptions
du Code du Travail aient été observées.

Toutefois, en cas de faute grave dûment prouvée d’un responsable syndical


dans l’exercice de ses activités professionnelles, l’employeur peut
prononcer immédiatement sa mise á pied provisoire en attendant la
décision définitive de l’Inspecteur du Travail du ressort ou de l’Inspecteur
Général du Travail.

Pendant la période comprise entre la date de l’affichage des listes


électorales et celles du scrutin, les travailleurs inscrits sur les listes
affi chées bénéficient des mesures de protection édictées par le Code du
Travail. Le bénéfice de cette mesure est également étendu au délégué
syndical pour une période de six mois après l’expiration de son mandat.

ARTICLE 14:

La compétence du délégué syndical s’étend á l’ensemble des travailleurs de


l’entreprise. Tout délégué syndical peut, sur sa demande, se faire assister
d’un représentant de sa hiérarchie syndicale supérieure, soit á l’occasion de
sa visite á la Direction de l’Entreprise, soit á l’occasion des visites de
l’Inspection du Travail et des Lois Sociales.

En cas de divergence dans le règlement d’un conflit individuel ou collectif


au sein de l’entreprise, les représentants des syndicats signataires de la
convention s’efforceront de l’aplanir avec l’employeur ou son représentant.

ARTICLE 15: DÉTACHÉ SYNDICAL


1. Le travailleur ayant déjà acquis dans l’entreprise une ancienneté au
moins égale á 1 an qui aura été mandaté par une organisation
syndicale légalement constituée pour remplir les fonctions syndicales,
a le droit, á l’expiration de son mandat, de réintégrer son ancienne
entreprise.
2. a l’issu de cette période de détachement qui ne doit pas excéder 3
ans renouvelable une seule fois, le travailleur est repris á
la catégorie correspondant á sa précédente qualification
professionnelle.

Pour la réintégration du travailleur, la demande doit être présentée


en son nom par l’organisation syndicale au moins un mois avant
l’expiration de son mandat syndical et au plus tard un mois après
cette expiration.

TITRE III: DIALOGUE – COMMISSION PARITAIRE D’INTERPRETATION


ET DE CONCILIATION

ARTICLE 16: COMMISSION PARITAIRE D’INTERPRÉTATION ET DE


CONCILIATION AU NIVEAU DE L’ENTREPRISE.

Une commission paritaire d’interprétation et de conciliation est instituée


dans chacune des entreprises signataires.

Son rôle est d’aboutir au règlement des difficultés d’interprétation et


d’application de la présente convention.

Elle est constituée de la façon suivante:

 Trois responsables des organisations syndicales d’entreprise relevant


des organisations syndicales professionnelles signataires de la
présente convention;
 Trois représentants de l’employeur;

Elle est présidée alternativement par un représentant de l’une des


parties. Elle se réunit á la demande d’une des parties signataires,
dans un délai de six jours ouvrables après réception de la demande
par l’autre partie.

Au cas où les membres de la commission ne peuvent parvenir á un accord,


ils saisissent ensemble la commission d’interprétation et de conciliation de
la Branche Professionnelle et l’Inspecteur du Travail du ressort, en leur
adressant un rapport indiquant la nature du litige et les positions des
parties en présence.
ARTICLE 17: COMMISSION D’INTERPRÉTATION ET DE CONCILIATION
DE LA BRANCHE PROFESSIONNELLE.

Elle a pour rôle de rechercher une solution á l’amiable aux différends


pouvant résulter de l’interprétation et de l’application de la présente
convention qui n’auraient pu être réglés par la Commission d’Entreprise.

La composition de la commission de la Branche Professionnelle est la


suivante:

 Un représentant de l’Inspecteur du Travail, président;


 Trois responsables des organisations syndicales professionnelles
signataires;
 Trois représentants des employeurs.

Elle se réunit trente jours ouvrables après avoir été saisie par la
commission d’entreprise.

Lorsque la commission a donné un avis á l’unanimité, le texte de cet avis


signé par les membres de la commission a les mêmes effets juridiques que
les clauses de la présente convention.

Les noms des membres sont communiqués á l’autorité administrative


compétente.

Les commissions d’entreprise et la commission de la branche


professionnelle n’ont pas á connaître les litiges individuels qui ne mettent
pas en cause le sens et la portée de la présente convention.

ARTICLE 18: DIALOGUE ET CONCILIATION

Les parties signataires témoignent de leur volonté d’épuiser tous les


moyens de conciliation en leur pouvoir avant de faire recours á la
procédure légale, pour le règlement des différends individuels et collectifs
de travail.

Pour ce faire, elles conviennent que cette conciliation pourrait se faire sur
le plan de l’entreprise, par la recherche de toutes possibilités d’examen en
commun desdits différends en vue de faciliter leur solution.

Cependant, si la tentative de conciliation sur le plan interne ne donné pas


des résultats satisfaisants, les parties signataires s’engagent á faire recours
á l’administration du Travail en vue du règlement des points de désaccord.

CONTRAT_DE_TRAVAIL">TITRE IV: CONTRAT DE TRAVAIL


CHAPITRE I:Formation et Exécution du Contrat

EMBAUCHE">ARTICLE 19: PRIORITÉ D’EMBAUCHE

Les employeurs peuvent, conformément á la réglementation en vigueur,


recourir á l’embauchage directe. Il reste entendu qu’á qualification égale, la
priorité doit être accordée aux Guinéens.

Cependant, ils pourront faire appel á des travailleurs d’autres nationalités si


les qualifications et les compétences recherchées ne sont pas disponibles
sur le marché local de l’emploi.

ARTICLE 20:

Le personnel est tenu informé, par voie d’affichage des emplois vacants et
des catégories professionnelles dans lesquelles ces postes sont classés.

Le travailleur congédié par suite de suppression d’emploi ou de


compression de personnel conserve, pendant un an, la priorité
d’embauchage dans la même catégorie d’emploi.

Passé ce délai, il continue á bénéficier de la même priorité pendant une


seconde année, mais son embauchage peut être subordonné á un essai
professionnel ou á un stage probatoire d’un mois. Il reste entendu que
cette priorité d’embauche s’éteint á la fin de la 2eme année.

L’ancien travailleur bénéficiant d’une priorité d’embauchage est tenu de


communiquer á son employeur tout changement de son adresse survenu
après son départ de l’entreprise.

En cas de vacance de poste, l’employeur avise l’intéressé par lettre


recommandée envoyée á la dernière adresse connue. Celui-ci devra se
présenter á l’entreprise dans un délai maximum de huit jours ouvrables
après réception de la convocation. Les dispositions ci-dessus concernant la
priorité d’embauchage sont étendues au travailleur qui a quitté son emploi
pour exercer un mandat syndical. La priorité d’embauchage á son profit
pourra jouer á compter du jour où il aura avisé l’employeur que son
mandat syndical a pris fin.

ENGAGEMENT_DÉFINITIF">ARTICLE 21: PÉRIODE D’ESSAI


ET ENGAGEMENT DÉFINITIF

L’embauche définitive du travailleur est précédée obligatoirement:


 D’une visite médicale de pré - embauche dans le but d’assurer la
compatibilité entre les exigences physiques des tâches et les
aptitudes physiques dudit travailleur;
 D’une période d’essai stipulée par écrit

La durée de la période d’essai varie selon la catégorie professionnelle á


laquelle appartiendra le travailleur. Cette durée n’excède pas:

- 1 mois pour le personnel d’exécution

- 3 mois pour le personnel cadre et assimilé

Pendant la période d’essai, les parties ont la faculté réciproque de rompre


le contrat sans indemnité ni préavis.

ENGAGEMENT_DÉFINITIF">ARTICLE 22: ENGAGEMENT DÉFINITIF

L’engagement définitif survient á la suite de la période d’essai. Lorsque


l’employeur a fait subir au travailleur une période d’essai et qu’il se propose
de l’embaucher définitivement á des conditions autres que celles stipulées
pour la période d’essai, il doit spécifier au travailleur l’emploi, le
Classement, la rémunération projetée, ainsi que tous autres avantages
éventuels sur écrit, qui sera signé par le travailleur s’il accepte les
conditions proposées, avec la mention lu et approuvé.

EMBAUCHE">ARTICLE 23: SEUIL D’ACCUEIL Á L’EMBAUCHE

Lorsque l’employeur recrute des diplômés ayant satisfaits aux tests


d’usage, il s’attachera á respecter dans toute la mesure du possible, une
certaine correspondance entre postes et diplômes.

Les principaux diplômes de référence sont:

 CAP ou équivalent pour les postes d’ouvriers qualifiés


 BTS ou équivalent pour les postes d’encadrement moyen
 Diplômes d’université (équivalence Guinéenne) pour les postes
d’encadrement supérieur (cadres et assimilés).

Cependant et sur accord écrit du candidat, l’employeur peut recruter le


diplômé pour un poste de niveau inférieure au seuil indiqué plus haut.
Toutefois, le candidat qui aura été recruté á ce niveau ne pourra,
après embauche définitive, faire prévaloir le diplôme dont il est titulaire en
vue d’un reclassement á un poste de niveau supérieur.
Il reste entendu qu’en cas de vacance d’un poste équivalent á son diplôme,
il peut faire acte de candidature aux tests de sélection.

CONTRAT_DE_TRAVAIL">ARTICLE 24: MODIFICATIONS AUX CLAUSES


DU CONTRAT DE TRAVAIL

Toute modification substantielle apportée á l’un des éléments du contrat de


travail doit, au préalable, faire l’objet d’une notification écrite, au travailleur
avec ampliation á l’Inspection du Travail.

Pour des raisons tenant á l’incapacité physique du travailleur, á la situation


économique ou á la réorganisation de l’entreprise, l’employeur peut
proposer á un travailleur une modification substantielle de son contrat de
travail comportant réduction de certains avantages. Si le travailleur donne
son accord de principe, cette modification ne peut intervenir qu’á l’issu
d’une période d’un mois.

Si le travailleur refuse cette modification, la rupture du contrat de travail


sera considérée comme résultant de l’initiative de l’employeur, ce dernier
étant dès lors tenu d’observer les règles de préavis et d’accorder les
avantages prévus par la présente convention en cas de licenciement.

Au cas où l’ancien emploi du travailleur, supprimé par suite de la situation


économique ou de la réorganisation de l’entreprise, serait rétabli, le
travailleur conservera pendant un an une priorité pour le réoccuper.

ARTICLE 25: PROMOTION, CHANGEMENT D’EMPLOI

Pour pourvoir les emplois vacants ou crées, l’employeur fait appel, par
priorité, aux travailleurs aptes et compétents en service dans son
entreprise.

Le travailleur postulant á un tel emploi peut, avant d’effectuer la période


d’essai prévue pour cet emploi, être soumis á des tests d’évaluation.

Au cas où l’essai s’avèrerait pas satisfaisant, le travailleur sera réintégré


dans son ancien poste. Cette réintégration ne saurait être considérée
comme une rétrogradation.

SOIRE">ARTICLE 26: MUTATION PROVISOIRE

En cas de nécessité service, l’employeur pourra affecter momentanément


l’employé á un emploi relevant d’une catégorie inférieure á celle de son
Classement habituel. Dans ce cas, et par dérogation á l’article 24 de la
présente convention, le travailleur conservera le bénéfice du salaire perçu
précédemment pendant la période de mutation provisoire á l’issu de
laquelle il sera réintégré dans son ancien poste ou dans un poste de niveau
équivalent.

ARTICLE 27: INTÉRIM D’UN EMPLOI SUPÉRIEUR

L’intérim c’est le fait de remplacer momentanément quelqu’un dans toutes


ses fonctions dans un emploi supérieur.

Le fait pour le travailleur d’assurer momentanément un emploi comportant


un Classement supérieur dans la hiérarchie professionnelle, ne lui confère
pas automatiquement le droit aux avantages pécuniaires ou autres
attachés audit emploi, á l’exclusion de la prime d’intérim égale á la
différence entre son salaire de base et le salaire minimum de
la catégorie du poste d’intérim.

Cette prime est due après une durée d’un mois. Toutefois, la durée de cet
intérim ne saurait excéder 6 mois, sauf dans les cas de maladie, d’accident
ou d’absence pour formation du titulaire du poste.

Il reste entendu que 10 jours ouvrables avant la fin de ce délai et sauf les
cas visés á l’alinéa précédent, l’employeur doit règler définitivement la
situation du travailleur en cause, c’est – á – dire:

 Soit le reclasser dans la catégorie correspondant au poste d’intérim


tenu jusque là;
 Soit lui rendre ses anciennes fonctions.

GROSSESSE">ARTICLE 28: MUTATION DES FEMMES EN ÉTAT


DE GROSSESSEMALADIES_ET_ACCIDENTS_NON_PROFESSIONNELS">AR
TICLE 36: ABSENCE POUR MALADIES ET ACCIDENTS NON
PROFESSIONNELS

1. Suspension du contrat

Les absences justifiées par l’incapacité résultant de maladie et d’accidents


non professionnels peuvent constituer un motif de suspension du contrat
de travail dans la limite de 6 mois.

Pendant ce délai, au cas où le remplacement du travailleur s’imposerait, le


remplaçant devrait être informé, en présence d’un responsable syndical, du
caractère provisoire de son emploi.

2. Formalités á remplir
Si le travailleur malade fait constater son état par le service médical de
l’entreprise dans un délai de 48 heures, il n’aura pas d’autres formalités á
remplir.

Dans la négative, il doit, sauf cas de force majeure, avertir l’employeur du


motif de son absence dans un délai maximum de 6 jours á compter du
premier jour de l’indisponibilité.

Si le travailleur, gravement malade, ne peut se déplacer, il avise l’employeur


de cette impossibilité. Ce dernier peut lui envoyer un infirmier, un médecin
ou assurer son évacuation vers le centre hospitalier le plus proche.

TRAVAILLEUR_MALADE">ARTICLE 37: INDEMNISATION


DU TRAVAILLEUR MALADE

Le travailleur, dont le contrat de travail se trouve suspendu pour cause


de maladie ou d’accident, reçoit directement une allocation de l’employeur
qui se fera rembourser par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.

ACCIDENTS_DU_TRAVAIL_ET_MALADIES_PROFESSIONNELLES">ARTIC
LE 38: ACCIDENTS DU TRAVAIL ET MALADIES PROFESSIONNELLES

Le contrat du travailleur accidenté du travail est suspendu jusqu’á


consolidation de la blessure.

Au cas où, après consolidation de la blessure, le travailleur accidenté ne


serait plus á même de reprendre son service et de l’assurer dans les
conditions normales, l’employeur recherchera la possibilité de reclasser
l’intéressé dans un autre emploi.

Durant la période prévue pour l’indemnisation, le travailleur malade ou


accidenté, en état d’incapacité temporaire, reçoit une allocation calculée de
manière á lui assurer son ancien salaire, heures supplémentaires non
comprises, déduction faite de la somme qui lui est due en vertu des
dispositions du Code de Sécurité Sociale sur les accidents du travail
et maladies professionnelles pour cette même période.

ARTICLE 39:

En cas de poursuite judiciaire, le contrat de travail du travailleur mis en


cause dans un délit ou un crime est suspendu pendant toute la durée des
poursuites. Cette suspension telle que prévue par la loi, n’affecte que les
obligations principales des parties au contrat de travail, á savoir l’obligation
pour le travailleur de fournir une prestation de travail et l’obligation pour
l’employeur de rémunérer ce travail.
Les obligations secondaires, notamment celles relatives au logement, aux
soins médicaux et au ravitaillement, continuent á produire leurs effets au
cours de la période de suspension.

ARTICLE 40: MISE EN DISPONIBILITÉ

Les parties signataires s’accordent á reconnaitre á tout travailleur la


possibilité d’obtenir pour des raisons personnelles (assistance d’un enfant
diminué en ligne directe, pour mandat politique, pour une formation non
financée par l’employeur) une mise en disponibilité pour une durée
maximale de deux ans. Il reste entendu que cette disponibilité n’est offerte
qu’aux travailleurs ayant une ancienneté minimale d’un an au sein de
l’entreprise. L’absence pour la disponibilité n’est pas rémunérée. Un mois
avant la fin de la disponibilité, le travailleur doit informer son employeur de
son intention de reprise.

CHAPITRE III

RUPTURE DU CONTRAT DE TRAVAIL

Le contrat de travail peut être rompu dans les cas suivants:

TRAVAILLEUR_MALADE_(MALADIE_NON
PROFESSIONNELLE).">ARTICLE 41: RUPTURE DU CONTRAT
DU TRAVAILLEUR MALADE (MALADIE NON PROFESSIONNELLE).

Si, á l’expiration du délai de six mois prévu á l’article 36 de la présente


convention, le travailleur dont le contrat de travail a été suspendu pour
cause de maladie, se trouve dans l’incapacité de reprendre son travail,
l’employeur peut le remplacer définitivement après lui avoir signifié par
lettre recommandée, qu’il prend acte de la rupture du contrat de travail.

Dans tous les cas, la rupture du contrat de travail pour cause


de maladie ouvre droit, au profit du travailleur ayant au moins un an de
service, á une indemnité dont le montant est déterminée ainsi qu’il suit:

1. Cas du travailleur remplissant les conditions l’ancienneté requises pour


l’attribution de l’indemnité de licenciement

Cette indemnité est égale á un (1) mois de salaire de base pour le


travailleur ayant 1 an d’ancienneté.
Au delà d’un an d’ancienneté, l’indemnité sera calculée conformément aux
dispositions de l’article 50 de la présente convention.

2. Cas du travailleur ne remplissant pas les conditions d’ancienneté


requises pour l’attribution de l’indemnité de licenciement:

Indemnité égale au montant de l’indemnité compensatrice de préavis, dans


la limite d’un mois si le délai de préavis dépassé cette durée.

Le travailleur remplacé dans les conditions indiquées au paragraphe


premier conserve, pendant un délai d’un an, un droit de priorité de
réembauchage.

ARTICLE 42: RUPTURE DU CONTRAT DU TRAVAILLEUR DÉCÉDÉ

En cas de décès du travailleur, le salaire de présence, l’allocation


compensatrice de congé et les indemnités de toute nature acquis á la date
du décès reviennent á ses ayants droit.

Si le travailleur comptait, au jour au décès une année au moins


d’ancienneté dans l’entreprise, l’employeur est tenu de verser aux ayants
droit une indemnité d’un montant équivalent á celui de l’indemnité de fin
de carrière, á laquelle le travailleur aurait eu droit en partant á la retraite á
cette date.

Cependant, si au jour du décès, ce travailleur n’a pas atteint l’âge requis


pour bénéficier de l’allocation de retraite, l’indemnité allouée aux ayants
droit sera d’un montant équivalent á celui de l’indemnité de licenciement
qui serait revenu au travailleur en cas de rupture du contrat.

Ne peuvent prétendre a priori á ces indemnités que les ayants droit en


ligne directe du travailleur conformément aux dispositions du Code de la
Sécurité Sociale.

Si le travailleur avait été déplacé par le fait de l’employeur, ce dernier


assurera, á ses frais, le transport du corps du défunt et de ses effets
personnels au lieu de résidence d’origine, á condition que les ayants droit
en formulent la demande avant l’enterrement.

CONTRAT_DE_TRAVAIL_PAR_SUITE_DE_POURSUITES
JUDICIAIRES">ARTICLE 43: RUPTURE DU CONTRAT DE TRAVAIL PAR
SUITE DE POURSUITES JUDICIAIRES

L’employeur peut rompre le contrat du travailleur qui aura été condamné á


la suite d’un délit ou crime, par une juridiction répressive á une peine de
prison ferme et définitive entrainant une absence prolongée de ce dernier á
son poste de travail. La rupture du contrat intervenant dans cette condition
n’ouvre pas droit á réparation.

Le contrat de travail peut être également rompu par l’employeur si á la


suite d’une faute professionnelle, l’employé est poursuivi pénalement et
condamné par une juridiction répressive. Toutefois, toute décision
judiciaire n’entrainant pas la prison ferme et définitive pour des fautes non
professionnelles que viendrait á commettre un travailleur, ne peut
entrainer la rupture du contrat de travail. Il reste entendu que dans tous les
cas de poursuites judiciaires, le travailleur est tenu d’informer l’employeur
dans un délai de 48 heures des raisons de son absence. Il appartiendra á
l’employeur de les appréciera.

CONTRAT_DE_TRAVAIL_SUITE_Á_UNE_PERTE_DE
CONFIANCE">ARTICLE 44: RUPTURE DU CONTRAT DE TRAVAIL SUITE
Á UNE PERTE DE CONFIANCE

La perte de confiance est un motif légitime de rupture du contrat de travail


ouvrant droit á réparation.

CONTRAT_DE_TRAVAIL_DU_FAIT_DU_TRAVAILLEUR">ARTICLE 45:
RUPTURE DU CONTRAT DE TRAVAIL DU FAIT DU TRAVAILLEUR

La démission du travailleur ne se présume pas, elle doit être formelle


(écrit). Le travailleur peut démissionner librement et á tout moment sous
réserve d’exécuter son obligation de préavis.

Toutefois, l’employeur et le travailleur démissionnaire peuvent, d’un


commun accord, décider de ne pas exécuter le préavis et se libérer de leurs
obligations réciproques.

Une absence prolongée du travailleur et sans autorisation á son poste de


travail constitue un abandon de poste traité suivant les prescriptions du
règlement intérieur de chaque entreprise signataires de la présente
convention.

ARTICLE 46: LICENCIEMENTS COLLECTIFS

Si, en raison d’une diminution d’activité de l’entreprise ou d’une


réorganisation intérieure, l’employeur est amené á procéder á des
licenciements collectifs, il établit l’ordre des licenciements en tenant
compte des qualités professionnelles, de l’ancienneté dans l’entreprise, des
charges de famille des travailleurs et du statut particulier des délégués
syndicaux.
L’employeur est tenu de recueillir au préalable l’avis des délégués
syndicaux de l’entreprise.

Seront licenciés en premier lieu les travailleurs présentant les moindres


aptitudes professionnelles pour les emplois maintenus et, en cas d’égalité
d’aptitudes professionnelles, les travailleurs les moins anciens, l’ancienneté
étant majorée d’un an pour le travailleur marié et d’un an pour chaque
enfant á charge aux termes de la réglementation relative aux allocations
familiales.

L’employeur doit communiquer á cet effet, le projet définitif de


licenciement á l’Inspecteur du Travail pour contrôle, observations et avis
avant de procéder aux licenciements projetés. L’employeur est tenu de
respecter la procédure des licenciements collectifs édictée par le Code du
Travail. Les travailleurs ainsi licenciés bénéficieront d’une priorité de
réengagement dans les conditions prévues á l’article 20 de la présente
convention.

CHAPITRE IV

MODALITES DE RUPTURE DU CONTRAT DE TRAVAIL

ARTICLE 47: MODALITÉS

La partie qui prend l’initiative de la rupture du contrat doit notifier sa


décision par écrit á l’autre partie.

Cette notification doit être faite, soit par envoi d’une lettre recommandée
soit par remise á mains propres de la lettre au destinataire, contre accusé
de réception sur la copie.

Le délai de préavis commence á courir á compter de la notification effective


telle qu’elle est précisée ci-dessous.

Le présent article s’applique á tous les travailleurs dont l’inscription au


registre d’employeur est obligatoire.

ARTICLE 48: DURÉE ET DÉROULEMENT DU PRÉAVIS

La durée minimum du préavis est fixée ainsi qu’il suit:

 Pour le personnel ouvriers: un mois


 Pour les contremaîtres et agents de maitrise: deux mois
 Pour personnel cadre et assimilé: trois mois quelque soit
l’ancienneté.

Le travailleur qui ne respecte pas le préavis sera traité suivant les


dispositions du code du Travail en la matière.

ARTICLE 49: INDEMNITÉ COMPENSATRICE DE PRÉAVIS

Chacune des parties peut se dégager de l’obligation de préavis en versant á


l’autre une indemnité compensatrice dont aurait bénéficié le travailleur
pendant la durée du préavis restant á courir s’il avait travaillé.

En cas de licenciement, et lorsque le préavis aura été exécuté au moins á


moitié, le travailleur licencié qui se trouvera dans l’obligation d’occuper
immédiatement un nouvel emploi pourra, après avoir fourni toutes les
justifications utiles á l’employeur, quitter l’établissement avant l’expiration
du délai de préavis, sans avoir á payer l’indemnité compensatrice.

Le travailleur licencié pour faute grave n’a pas droit au préavis et á


l’indemnité qui lui est rattachée.

INDEMNITÉ_DE_LICENCIEMENT">ARTICLE 50: INDEMNITÉ DE
LICENCIEMENT

En cas de licenciement par l’employeur, le travailleur ayant accompli dans


l’entreprise une durée de service continu au moins égale á la période de
référence ouvrant droit de jouissance au congé annuel, telle est fixée par la
réglementation en vigueur, a droit á une indemnité de
licenciement distincte du préavis.

Les travailleurs sont admis au bénéfice de l’indemnité de


licenciement lorsqu’ils atteignent la durée de présence nécessaire á son
attribution á la suite de plusieurs embauchés dans la même entreprise, si
leurs départs précédents ont été provoqués par une compression
d’effectifs ou une suppression d’emplois. Dans ce cas, le montant de
l’indemnité de licenciement est déterminé, déduction faite des sommes qui
ont pu être verses á ce titre lors des licenciements antérieurs.
Cette indemnité est représentée pour chaque année de présence accomplie
dans l’entreprise, par un pourcentage déterminée du dernier salaire
mensuel brut qui a précédé la date du licenciement á l’article 82 du code du
travail.

On entend par dernier salaire mensuel brut toutes les prestations


constituant la contrepartie du travail, á l’exclusion de celles présentant le
caractère d’un remboursement de frais.

Le pourcentage est fixé á:

 33% pour les 5 premieres années;


 35% pour la période comprise entre la 6eme et al 10eme année
incluse;
 40% pour la période s’étendant au delà de la 10eme année.

Dans le décompte effectué sur les bases indiquées ci-dessus, il doit être
tenu compte des fractions d’année.

L’indemnité de licenciement n’est pas due en cas de rupture du contrat de


travail résultant d’une faute grave du travailleur.

ARTICLE 51: CERTIFICAT DE TRAVAIL

Tout travailleur a droit, au moment de son départ, á un certificat de travail


contenant exclusivement le nom et l’adresse de l’employeur, la date
d’entrée du travailleur, celle de sa sortie et la nature de l’emploi ou, s’il y
lieu, les postes successivement occupés, ainsi que les périodes pendant
lesquelles ces poste on été tenus avec les catégories professionnelles
correspondantes.

APPRENTISSAGE_ET_FORMATION">TITRE
V: APPRENTISSAGE ET FORMATION

APPRENTISSAGE_ET_FORMATION">ARTICLE
52: APPRENTISSAGE ET FORMATION

L’apprentissage est une forme d’éducation. Il a pour but de donner aux


jeunes travailleurs ayant satisfaits un niveau scolaire donné,
une formation générale théorique et pratique en vue de l’obtention d’une
qualification professionnelle sanctionnée par l’un des diplômes de
l’enseignement technologique.

Les dispositions relatives au contrat d’apprentissage et á la formation sont


fixées par la législation en vigueur.

ARTICLE 53:

Compte tenu de la spécificité des activités minières, les parties signataires


reconnaissent la nécessité d’une formation professionnelle des travailleurs.

En conséquence, l’employeur s’attachera á assurer la formation et le


Perfectionnement professionnels des travailleurs au moyen des stages
professionnels et des cours spécialisés organisés ou á organiser au profit
des éléments jugés plus aptes á assurer des fonctions précises au sein de
l’entreprise concernée. Ce mode de formation viendra s’ajouter á
la formation sur le tas.

L’entreprise favorise la formation professionnelle dans toute la mesure


compatible avec les nécessités du service. Elle accorde en conséquence
toute facilité aux agents pour leur permettre d’acquérir ou de compléter
cette formation dans les disciplines correspondants aux activités de
l’entreprise.

ARTICLE 54:

L’employeur est en droit d’exiger du personnel en place qu’il suive des


cours de formation ou de Perfectionnement professionnel que nécessitent
l’exercice de son emploi et l’adaptation á l’évolution économique, sans qu’il
puisse en résulter une diminution quelconque de son salaire.

L’employeur prend en charge l’intégralité des frais occasionnés par


cette formation.

A la fin de la période de formation ou de Perfectionnement, le travailleur


bénéficiaire dudit stage est tenu de rester au service de son employeur
pour une durée au moins équivalente á celle du stage. A défaut, il doit
rembourser á l’employeur tous les frais encourus pour sa formation ou son
Perfectionnement, sous peine de poursuites judiciaires.

ARTICLE 55:
Si le cours de formation ou de Perfectionnement professionnel comporte
un examen, l’échec du travailleur á cet examen ne peut être la cause d’un
licenciement; le travailleur conserve son emploi précédent et bénéficie de
tous les avantages qui s’y rattachent.

L’accession á un diplôme professionnel ou universitaire reconnu comme le


fait d’avoir suivi avec succès la formation dispensée, ne peuvent avoir pour
effet un classement á la catégorie supérieure que dans la mesure où il
existe des postes vacants; mais les agents diplômés ou ayant suivi
la formation avec succès ont priorité á l’essai en cas de vacance ou de
création de poste.

TITRE VI: SALAIRE

ARTICLE 57: DISPOSITIONS GÉNÉRALES

Le salaire de chaque travailleur est déterminé en fonction de l’emploi qui


lui est attribué dans l’entreprise.

Les salaires sont fixés:

- Soit en temps;

- Soit en rendement

L’employeur a la faculté d’appliquer toute forme de rémunération du travail


au temps ou au rendement qu’il juge utile pour la bonne marche de
l’entreprise.

ARTICLE 58: APPLICATION DU PRINCIPE “Á TRAVAIL ÉGAL, SALAIRE


ÉGAL”

A conditions égales de travail, de qualification professionnelle et de


rendement, le salaire est égal pour tous les travailleurs recrutés en
République de Guinée, quels que soient leur origine, leur nationalité, leur
sexe, leur âge et leur statut. Il reste entendu que les différences résultant
des contraintes de recrutement du personnel expatrié á l’extérieur sont
prises en compte pour la fixation du salaire.

Les employeurs reconnaissant ce principe, s’engagent á l’appliquer.


ARTICLE 59: RÉMUNÉRATION DU TRAVAIL AU RENDEMENT, Á LA
PIÈCE, Á LA CHAINE

La rémunération du travail au rendement est établie sur la base du


salaire minimum de la catégorie dont relève l’emploi considéré.

Les salaires au rendement sont établis de façon que l’ouvrier de capacité


moyenne et travaillant normalement ait la possibilité de dépasser le
salaire minimum de sa catégorie.

Les normes de rendement seront fixées paritairement.

Des mesures doivent être prises pour éviter tout surmenage d’un personnel
travaillant au rendement; toutes les indications lui seront données
préalablement á l’exécution du travail de façon á lui permettre de calculer
facilement le salaire correspondant.

Il ne peut lui être impose un rythme de travail supérieur á celui de son


atelier ou chantier, sauf dérogation prévue par la réglementation.

ARTICLE 60: PAIEMENT DU SALAIRE

Les salaires sont payés conformément aux prescriptions légales et


règlementaires.

Le paiement des salaires a lieu pendant les heures de travail et sur les lieux
de travail.

En cas de contestation sur le contenu du bulletin de paye, le travailleur


peut demander la justification des éléments ayant servi á l’établissement de
ce bulletin.

Il peut se faire assister d’un responsable syndical.

Le bulletin de salaire doit comporter, outre le Prénom et le nom du


travailleur, sa catégorie professionnelle, son taux horaire mensuel de
salaire, les heures normales et supplémentaires, la raison sociale de
l’entreprise, le détail des différentes retenues, ainsi que toutes autres
mentions prescrites par la législation et la réglementation en vigueur.

CATÉGORIES_PROFESSIONNELLES">ARTICLE 61: CATÉGORIES
PROFESSIONNELLES

En utilisant la méthode d’évaluation qu’ils jugent la plus appropriée, les


employeurs classent les emplois correspondants á leurs activités dans
des catégories professionnelles qui leur conviennent. Ils s’attacheront
cependant á établir dans toute la mesure du possible, une correspondance
entre ces catégories internes et celles établies par la réglementation en
vigueur figurant en annexe de la présente convention.

Par ailleurs, il les loisible á tout employeur de créer pour les besoins de sa
gestion, des échelons á l’intérieur d’une ou de plusieurs catégories.

Le classement du travailleur est fonction de l’emploi occupé au sein de


l’entreprise.

Le travailleur habituellement affecté á des travaux relevant de catégories


différentes aura la garantie du salaire minimum de
la catégorie correspondant á la qualification la plus élevée qu’il est appelé á
mettre en œuvre dans son travail.

Le salaire minima de chaque catégorie á l’exception des cadres et assimilés


sont fixés et modifiés par la Direction de l’entreprise en accord avec
l’organisation syndicale.

ARTICLE 62:

Pour le travailleur qui vient á subir un accident du travail ou


une maladie professionnelle pendant l’exécution d’un contrat, l’employeur
doit s’éfforcer après guérison du travailleur:

- A lui trouver un emploi répondant á ses nouvelles aptitudes;

- A maintenir son salaire antérieur;

Pour le travailleur handicapé par une maladie, le cas sera réglé par la


Caisse Nationale de Sécurité Sociale après avis du service de santé au
travail.
ARTICLE 63: DURÉE DU TRAVAIL

La durée du travail est fixée á 40 heures par semaines á l’exception des cas
visés á l’article 64. Sont considérées comme heures supplémentaires,
toutes heures accomplies par le travailleur au delà de la durée légale; elles
font l’objet d’une majoration de salaire dans les conditions suivantes:

a) - Heures supplémentaires du jour:

30% du taux de la 40 ème á la 44 ème heure

60% du taux au delà de la 44 ème heure

65% du taux des dimanches et jours fériés

b) - Heures supplémentaires de nuit:

60% du taux en semaines

100% du taux les dimanches et jours fériés, la nuit en décompte de 20


heures á 6 heures du matin.

Les heures de semaine entendue que le personnel soumis aux horaires


d’équivalence ne bénéficiera des heures supplémentaires que
conformément aux dispositions règlementaires en vigueur pour l’ensemble
des professions. Ce sont:

1. 42 heures: Personnel des hôpitaux, boulangeries, hôtels, restaurants et


assimilés

2. 48 heures: Chauffeurs de transport du personnel d’entreprise, ouvriers

3. 52 heures: Chauffeurs d’astreinte

4. 55 heures: Gardiens

Toutefois, les parties concernées peuvent á la place de majoration de


salaire convenir de l’octroi d’un repos compensateur.

ARTICLE 64: SERVICE EN POSTE Á FONCTIONNEMENT CONTINU

On appelle travail par poste, l’organisation dans laquelle un travailleur


effectué son travail journalier d’une seule traite.
Dans les entreprises qui ont á fonctionner sans interruption, jour et nuit y
compris éventuellement les dimanches et jours fériés, les heures de travail
assurées par un service de “quart”, par roulement de jour et de
nuit, dimanches et jours éventuellement compris, sont rétribuées au même
taux que celui prévu pour le travail de jour en semaines, en référence á
l’équivalence mensuelles et á l’égalisation par le repos compensateur.

Lorsque les ouvriers travaillent de façon ininterrompue dans un poste


d’une durée supplémentaires de deux heures ou plus, il leur sera accordé
un casse – croûte plus un rafraichissement non alcoolisé á consommer sur
le lieu de travail. A défaut, une prime compensatrice sera payée.

ARTICLE 65: PRIMES

Les primes constituent des accessoires de salaire dont le principe et


l’application sont fixés par la loi. Elles sont destinées á motiver le travailleur
dans son travail pour une production et une qualité accrues. Elles
concernent généralement les conditions de travail (salissure, chaleur,
poussière, risques etc.…)

La liste des primes n’est pas limitative et peut être modulée par décision
paritaire suite á des négociations entre syndicats et employeurs.

ARTICLE 66: PRIME D’ANCIENNETÉ

Conformément aux dispositions de l’article 30 ci-dessus, tout travailleur


ayant été employé de façon continu dans l’une des entreprises signataires
de la présente convention, a droit á une prime d’ancienneté dont le mode
de calcul et l’attribution s’établit comme suit:

La prime d’ancienneté est calculée en pourcentage du salaire minimum de


la catégorie de classement du travailleur. Elle est attribuée après deux ans
de présence effective dans l’une des entreprises au taux de 2%. Sa
progression est de 1% par année de présence en sus jusqu’á 15 ans, 0,5%
par an á partir de la 15 ème année.

Toute période d’absence autorisée est prise en compte pour le calcul de


l’ancienneté dans les cas suivants:
 Absences pour raisons personnelles, dans la limite d’un mois; en cas
de veuvage pour la femme travailleuses, cette limite est de six mois;
 Absences pour congés payés ou, dans la limite de 11 jours par an,
permissions exceptionnelles prévues á l’article 84 de la présente
convention;
 Absences pour maladie, dans la limite de six mois;
 Absences pour accidents de travail ou maladies professionnelles
quelle que soit la durée;
 Absences pour stages professionnels.

PRIME_DE_PANIER">ARTICLE 67: PRIME DE PANIER

Une prime de panier est due á tout travailleur qu’une prolongation


exceptionnelles de la durée empêche de prendre un repas á l’habituel. Ce
montant est fixé par chaque entreprise.

Elle n’est pas attribué lorsqu’elle est remplacée par au moins un casse –
croûte.

Cette prime ne fait pas obstacle au paiement des heures supplémentaires.

ARTICLE 68: PRIME D’ASSIDUITÉ ET GRATIFICATION

Il y a assiduité d’un travailleur quand celui-ci est régulièrement présent á


son poste de travail et exécute normalement les tâches qui lui sont
dévolues.

La prime d’assiduité est payée mensuellement ou annuellement. Elle est


instituée en faveur du personnel d’exécution qui remplit de telles
conditions.

Son taux et ses modalités de paiement sont fixés par la Direction de


l’entreprise.

Pour ce qui concerne le personnel d’encadrement, l’employeur lui attribue


une gratification de fin d’année.

Cette gratification constitue en encouragement individuel pour le


travailleur dans sa manière de servir au cours de l’année écoulée.

ARTICLE 69: PRIME D’INTÉRIM

Sa raison d’être est de pouvoir réajuster á titre provisoire le salaire du


travailleur assurant l’intérim á un emploi d’un niveau supérieur á celui de
l’emploi qu’il occupe de façon permanente.
Elle est payée suivant les modalités définies á l’article 27 de la présente
convention; elle prend fin dès l’instant où l’intérim prend fin.

ARTICLE 70: PRIME DE CONDITIONS DE TRAVAIL

Les risques particuliers attachés au poste de travail qui ne peuvent être


éliminés (poussière, bruit, chaleur, effort physique, salissure …) doivent
faire l’objet de port d’équipements de protection et du respect des
méthodes de travail. Une prime appelée “prime de condition de travail” est
attribué. Le taux est fonction de l’ampleur des risques et nuisances et fixé
par la Direction après avis du syndicat.

Cependant, lorsque les points de condition de travail (PCT) sont intégrés au


salaire de base, la prime de condition de travail ne fait l’objet d’un paiement
séparé.

HORAIRE_OU_DE_POSTE">ARTICLE 71: PRIME D’HORAIRE OU DE


POSTE

Pour le personnel travaillant en continu par système de quart, (travail


posté), il est institué une prime de poste dont la modulation est fonction du
système de roulement. Le taux est fixé par la direction après avis du
syndicat. Le paiement de cette prime exclut la majoration de 20% tel
qu’indiqué par l’article 147 du code du travail.

ARTICLE 72: INDEMNITÉS

Les indemnités constituent des montants alloués au travailleur en vue de


compenser des frais inhérents á son travail et qui constituent des éléments
de gêne tels que: Déplacement, expatriement, nourriture, logement.

ARTICLE 73: INDEMNITÉS DE DÉPLACEMENT

Lorsque le travailleur est astreint par obligation professionnelle á un


Déplacement pour une mission temporaire hors de son lieu habituel
d’emploi, il bénéficie d’une indemnité de Déplacement. S’il en résulte pour
lui des frais supplémentaires justifiés, le travailleur se fera rembourser le
montant équivalent suivant procédure interne á chaque entreprise.

Pendant le Déplacement, le travailleur perçoit la même rémunération qu’il


aurait obtenue s’il avait travaillé selon l’horaire de l’entreprise.

ARTICLE 74: AUTRES INDEMNITÉS ET PRIMES


L’employeur a la faculté d’instituer toutes les primes ou indemnités
susceptibles d’améliorer la productivité et le rendement.

TITRE VII: CONDITIONS DE TRAVAIL

HEURES_SUPPLÉMENTAIRES.">ARTICLE 75: DURÉE DU TRAVAIL,


RÉCUPÉRATION, HEURES SUPPLÉMENTAIRES.

Les jours et horaires de travail, les récupérations et les heures


supplémentaires sont fixés conformément aux dispositions légales,
règlementaires et conventionnelles en vigueur.

ARTICLE 76: INTERRUPTIONS COLLECTIVES DU TRAVAIL

En cas d’interruption collective du travail, soit de causes accidentelles ou de


force majeure, soit d’intempéries, les récupérations des heures de travail
perdues sont effectuées conformément á la réglementation en vigueur.

Le travailleur qui, sur l’ordre de son employeur, s’est tenu á la disposition


de l’entreprise, doit recevoir son salaire calculé au taux normal, même s’il
n’a pas effectivement travaillé.

JOURS_FÉRIÉS,_CHÔMÉS_ET_PAYÉS">ARTICLE 77: JOURS FÉRIÉS,


CHÔMÉS ET PAYÉS

Les jours fériés chômés et payés sont ceux prévus et fixés par la législation


en vigueur.

En dehors des jours indiqués á l’alinéa précédent, l’employeur a la faculté


de récupérer les journées fériés chômées et payées compte tenu de la
réglementation en vigueur concernant les possibilités et modalités de
récupération ou de compensation des heures de travail perdues
collectivement.

En cas de possibilité, les parties peuvent convenir á l’avance de l’institution


de pont et de modalités de récupération.

ARTICLE 78: TRAVAIL DES FEMMES

Les conditions particulières de travail des femmes sont réglées


conformément á la loi.
Il est recommandé aux chefs d’entreprise de prendre les dispositions qui
pourraient s’avérer nécessaires pour éviter aux femmes enceintes toute
bousculade tant aux vestiaires qu’aux sorties du personnel.

Pendant ses congés de maternité, la femme travaillant dans l’entreprise est


indemnisée dans les conditions et selon les modalités prévues par la
législation en vigueur.

En cas de veuvage, la femme salariée peut, si elle le désire, obtenir


un congé dans la limite de six mois; cette absence entraine une suspension
du contrat de travail avec garantie de reprise á l’issue de la période
accordée.

ENFANTS_ET_DES_JEUNES_TRAVAILLEURS">ARTICLE 79: TRAVAIL


DES ENFANTS ET DES JEUNES TRAVAILLEURSCONGÉ">ARTICLE 80:
DURÉE ET ORGANISATION DU CONGÉ

Les travailleurs bénéficient de congés payés dans les conditions prévues


par les lois et règlements en vigueur.

La durée du congé est celle prévue á l’article 160 du code du travail. Elle est
calculée en raison de deux jours et demi ouvrables par mois de service
effectif. Cette durée de
congé normal des travailleurs, les majorations au profit des jeunes
travailleurs et des mères de famille, ainsi que les majorations pour
ancienneté, sont celles fixées par la loi. Toutefois, les parties signataires, en
l’absence d’un arrêté d’application en la matière, peuvent, d’accord parties,
déterminer la durée du congé ainsi que les délais de route en tenant
compte des contraintes particulières de production et de l’éloignement du
lieu de jouissance du repos.

La date de départ en congé est fixée par l’employeur après consultation du


travailleur.

Pour le calcul de la durée du congé acquis, ne seront pas déduites les


absences pour accidents du travail ou maladies professionnelles, les
périodes d’absence légales des femmes en couche, les périodes d’appel
sous le drapeau ni dans la limite de six mois, les absences ou maladies
dûment constatées par certificat médical, ni les permissions
exceptionnelles. Le cumul du congé est interdit. Le travailleur doit
effectivement prendre chaque année tous les jours de congés qu’il a acquis.
Les périodes de congé peuvent être fractionnées dans une seule année soit
par nécessité de service, soit par convenance personnelles.
CONGÉ">ARTICLE 81: ALLOCATION DE CONGÉ

L’allocation de congé est calculée conformément aux dispositions de


l’article 164 du code du travail.

Elle est versée au travailleur au moment de son départ en congé.

CONGÉ">ARTICLE 82: INDEMNITÉ COMPENSATRICE DE CONGÉ

Le travailleur qui n’a pas encore acquis le droit de jouissance au congé en


cas de rupture ou d’expiration du contrat, a droit á une indemnité
compensatrice calculée sur la base des droits acquis d’après les
dispositions légales, règlementaires et conventionnelles en vigueur.

ARTICLE 83: VOYAGES ET TRANSPORT

Les dispositions afférentes aux voyages des travailleurs et des membres de


leurs familles, ainsi qu’au transport de leurs bagages, sont celles fixées par
le contrat individuel de travail.

ARTICLE 84: PERMISSIONS EXCEPTIONNELLES

Des permissions exceptionnelles d’absence qui, dans la limite de 11 jours


par an non déductibles du congé règlementaires et n’entrainant aucune
retenue du salaire, sont accordées au travailleur ayant six mois au moins
d’ancienneté dans l’entreprise pour les événements familiaux suivants, á
justifier par la présentation de pièces d’état civil, ou d’une attestation
délivrée par l’autorité administrative qualifiée:

- Mariage du travailleur………………………………………….…..… Trois jours

- Mariage d’un de ses enfants, d’un frère ou d’une sœur …………….. Un jour

- Décès du conjoint ou d’un ascendant en ligne directe……………… Deux jours

- Décès d’un descendant en ligne directe, d’un frère ou d’une


sœur……………………………..…..Un jour

- Décès d’un beau père ou d’une belle mère ………………………….. Deux jours

- Naissance d’un enfant ……………………………………………….. Un jour

- Baptême d’un enfant …………………………………………….……. Un jour


Dans cette dernière éventualité, le travailleur doit aviser son employeur
dans le plus bref délai et au plus tard huit jours après l’évènement.

Si l’évènement se produit hors du lieu d’emploi et nécessité le déplacement


du travailleur, les durées ci-dessus pourront être prolongées d’accord
parties. Cette prolongation ne sera pas rémunérée.

ARTICLE 85: DÉPLACEMENT

En cas de déplacement temporaire prolongé au delà de trois mois pour


raison de service, le travailleur chef de famille, dont la famille est restée au
lieu habituel d’emploi, peut bénéficier d’un congé de détente rémunéré lui
permettant de revenir régulièrement auprès de sa famille.

Ce congé de détente qui peut être pris tous les deux ou trois mois est de:

- Deux jours pour la distance comprise entre 60 et 200 km

- Trois jours au delà de 200 km

Les délais de route aller et retour entre le lieu habituel et le lieu


occasionnel d’emploi sont fixés á:

- Deux jours dans le 1er cas

- Trois jours dans 2ème cas

Le congé de détente ne sera accordé que si sa date normale se situe au


moins deux semaines avant la fin du déplacement temporaire.

Pendant les voyages motives par le déplacement soit par un congé de


détente, le travailleur perçoit, outre l’indemnité de déplacement que s’il
avait travaillé pendant l’horaire normal de l’entreprise. Les périodes
de formation ne sont pas concernées par cette disposition.

ARTICLE 86: LOGEMENT ET AMEUBLEMENT

Lorsque le travailleur est déplacé du lieu de sa résidence habituelle, par le


fait d’un employeur, en vue d’exécuter un contrat de travail, l’employeur est
tenu de mettre á sa disposition un logement correspondant á
sa catégorie et répondant aux règles d’hygiène ou de lui payer une
indemnité.
La commodité du logement fourni par l’employeur doit répondre aux
besoins du travailleur et de sa famille (conjoint et enfants) compte tenu des
usages et des possibilités du lieu d’emploi en matière de logement.

Le détail des avantages fournis en matière de logement doit figurer au


contrat du travailleur.

Le travailleur disposant á titre personnel de gros meubles, pourra obtenir


de l’employeur son accord pour leur transport aux frais de ce dernier.

ARTICLE 87: EVACUATION DU LOGEMENT FOURNI PAR L’EMPLOYEUR

Lors de la rupture du contrat de travail, le travailleur installé dans un


logement fourni par l’employeur est tenu de l’évacuer dans les délais ci-
après:

a) - En cas de notification du préavis par l’une des parties dans les délais
requis: évacuation á l’expiration de la période de préavis sans que celle-ci
puisse être inférieure á un mois;

b) - En cas de rupture du contrat par le travailleur sans que le préavis ait


été respecté : évacuation immédiate

c) - En cas de licenciement par l’employeur et pour faute grave: évacuation


différée dans la limite d’un mois

d) - En cas de décès du travailleur, sa famille résidant dans le logement


devra libérer les lieux au bout d’une période maximale de six mois

e) - En cas de départ á la retraite, le travailleur logé par l’entreprise devra


libérer les lieux au bout d’une période maximale de:

1. Quatre mois pour le travailleur qui n’a pas eu d’aide á l’habitat;


2. Un mois pour l’agent ayant bénéficié de l’aide á l’habitat au moins
deux ans avant le départ á la retraite;

Il reste entendu que suivant les réalités propres de chaque entreprise, ces
délais peuvent être améliorés d’accord parties.

ARTICLE 88: ENTRETIEN PROFESSIONNEL ANNUEL

Les parties reconnaissent qu’il est du plus haut intérêt pour l’entreprise que
le travailleur et sa hiérarchie puissent échanger une fois par an les idées
sur son activité professionnelle, ceci dans le souci primordial de préserver
l’outil de travail, entretenir un climat social sain et des ressources humaines
motives pour les objectifs de l’entreprise.

A cette occasion, la hiérarchie fait état au travailleur concerné de


l’appréciation générale qui est faite de son activité au cours de l’année
écoulée, activité qui peut être fondée sur des objectifs préalablement
définis.

Le travailleur á son tour a l’occasion d’apporter tout éclaircissement, de


formuler des suggestions et de faire état des facteurs qui influencent son
activité. C’est aussi l’occasion pour la Direction de connaître directement
ceux qui agissent en son nom.

C’est pour tous un outil irremplaçable pour éviter les préjugés, les
suppositions, les incompréhensions et les mépris.

Ainsi, les parties signataires conviennent de l’institution de l’entretien


professionnel annuel.

ARTICLE 89: ACTIVITÉS CULTURELLES ET LOISIRS

Les parties signataires reconnaissent l’importance pour l’épanouissement


des travailleurs et partant, pour les relations professionnelles, des activités
artistiques, culturelles et sportives.

Elle ses déclarent favorables á la promotion et au développement de ces


activités par quelque moyen que ce soit et s’engagent á faire de ces
activités un moyen pour renforcer les bonnes relations entre les
travailleurs de l’entreprise sans aucune distinction.

TITRE VIII: HYGIENE ET SECURITE

ARTICLE 90: DISPOSITIONS GÉNÉRALES

Les parties signataires de la présente convention s’en remettent á la


législation et á la réglementation en vigueur en la matière.

ARTICLE 91: MESURES D’HYGIÈNE ET DE SÉCURITÉ

L’employeur s’engage á veiller tout particulièrement au respect des règles


d’hygiène et de sécurité dans l’entreprise conformément á la
réglementation en vigueur.
Les parties signataires de la présente convention et celles qui viendraient á
adhérer s’engagent á créer des “comités de santé sécurité” qui ont pour
objectifs d’élaborer des programmes de santé sécurité, de supporter leur
implantation et des mesures d’application des activités visant á préserver
l’intégrité physique des travailleurs.

De leur côté, les organisations syndicales des travailleurs s’engagent á


participer activement aux travaux de ces comités notamment á la diffusion
des programmes de formation et d’information des travailleurs ayant pour
objet le développement de comportements positifs en matière de santé
sécurité.

ARTICLE 92: FOURNITURE D’ÉQUIPEMENTS DE SÉCURITÉ

Dans les entreprises où des équipements spéciaux de protection, ou des


tenues de travail particulières sont imposes par mesure de sécurité ou
d’hygiène, l’employeur est tenu de les fournir gratuitement.

Le travailleur est tenu de les porter. Il est responsable de leur bon


entretien.

Les conditions d’attribution, de renouvellement et de restitution dans le cas


de départ de l’entreprise ou de mutation doivent être spécifiées par
l’employeur.

Tout travailleur affecté á un poste comportant des risques doit bénéficier


après évaluation de ces risques d’une indemnité qui peut être incluse dans
la prime de conditions de travail.

ARTICLE 93: SERVICE DE SANTÉ AU TRAVAIL, SERVICES MÉDICAUX


D’ENTREPRISE

En ces matières, les parties se réfèrent aux dispositions légales et


règlementaires en vigueur sans que lesdites dispositions ne puissent faire
obstacle á l’attribution d’avantages supérieurs dans le cadre du contrat
individuel de travail ou d’accord d’entreprise.

En particulier, les parties signataires s’engagent á appliquer les dispositions


des articles 193 et 194 du code du travail relatives á la médecine du travail.

TITRE IX: RETRAITE

ARTICLE 94:
Les parties signataires reconnaissent que l’admission au bénéfice d’une
retraite ne constitue pas un licenciement et ne peut par conséquent
justifier l’octroi d’une indemnité de licenciement.

Les conditions de départ á la retraite sont fixées ainsi qu’il suit:

 55 ans pour les ouvriers et autres agents d’encadrement moyen


 60 ans pour les cadres assumant des fonctions supérieures

Dans le cadre de la présente convention, les employeurs peuvent maintenir


en activité rémunérée des travailleurs ayant dépassé l’âge de la retraite tel
que fixé ci-dessus. Ces travailleurs seront régis par des contrats de travail á
durée déterminée, á charge pour les employeurs de négocier avec la CNSS
les conditions de fonctionnement des travailleurs concernés (cotisations,
prestations).

ARTICLE 95: RETRAITE ANTICIPÉE

Tel que le prévoit la législation sociale en vigueur, les parties signataires


s’engagent á reconnaitre que tout travailleur assure, remplissant les
conditions peut, á la suite d’une usure prématurée de ses facultés
physiques ou mentales, ou pour des raisons personnelles, demander á
bénéficier d’une retraite par anticipation sur la base des périodes
d’assurance accomplies. Toutefois, en cas de mise á la retraite anticipée
d’un travailleur assure pour cause économique dans les cinq ans
précédents l’âge normal d’admissibilité á pension, l’employeur devra verser
á la CNSS l’ensemble des cotisations patronales et ouvrières afférentes á la
période restante pour la totalisation de l’âge normal de la retraite. Ces
cotisations seront calculées sur la base du dernier salaire perçu par le
travailleur admis á la retraite anticipée.

ARTICLE 96: INDEMNITÉ DE DÉPART Á LA RETRAITE

Pour le travailleur qui va á la retraite, une allocation spéciale dite indemnité


de départ á la retraite sera payée.

Son montant équivaut á un minimum de six mois du dernier salaire de base


quelle que soit l’ancienneté dans l’entreprise.

Toutefois, chaque employeur conserve la faculté d’améliorer cette


indemnité de base en fonction de ses responsabilités financières.

ARTICLE 97:
Le travailleur mis á la retraite percevra une pension conformément aux
dispositions légales et règlementaires.

Cette pension sera calculée et payée par la CNSS.

ARTICLE 98:

L’employeur est tenu d’assister le futur retraité et le retraité par


anticipation pour la constitution du dossier ouvrant droit á pension.

ARTICLE 99:

Dans le but de détecter des problèmes de santé qui pourraient avoir été
causés par une exposition professionnelle, un examen médical sera réalisé
chez tous les travailleurs partant á la retraite ce, un an avant leur départ
définitif de l’entreprise. Si cet examen révèle l’existence d’une affection
d’origine professionnelle, l’employeur apportera au futur retraité
l’assistance requise conformément á la législation en vigueur.

Les résultats de cet examen seront conservés pendant une période d’au
moins 20 ans.

TITRE X: DISPOSITIONS FINALES

ARTICLE 100: PRISE D’EFFET DE LA CONVENTION

La présente convention annule et remplace celle conclue et signée par les


parties signataires le 18 juin 1986 et approuvée par le Ministre des
Ressources Humaines, de l’Industrie, des petites et moyennes entreprises
(chargé des questions du travail).

Cette convention (et toute modification ultérieure) prendra effet á partir du


jour qui suivre son dépôt au greffe du Tribunal de Conakry.

Fait á Conakry, le 14 juillet 1995

CONVENTION COLLECTIVE MINES ET CARRIERES - 1995 - 1995

Date de prise d'effet: → 1995-07-14


Date de fin: → Pas spécifiée
Ratifiée par: → Ministry
Ratifiée le: → 1995-07-14
Nom de l'industrie: → Industries extractives
Secteur privé / publique: → Dans le secteur privé
Signée par:
Noms des employeurs: → 
Noms des syndicats: → 

AIDE SOCIALE ET RETRAITE

L'employeur contribue à la caisse de retraite des travailleurs: → Non


L'employeur contribue à la caisse d'invalidité des travailleurs: → Non
L'employeur contribue à la caisse d'allocation chômage des travailleurs:
→ Non

FORMATION

Programmes de formation: →   Oui


Apprentissage: →   Oui
L'employeur contribue à la caisse de formation des travailleurs: →   Oui

MALADIE ET INVALIDITE'

Dispositions concernant le retour au travail après une longue maladie, par


exemple traitement du cancer: → 
Congés payé pour menstruation: → 
Paie en cas d'incapacité résultant d'accident professionnel: →   Oui

SANTE' ET SECURITE' AU TRAVAIL ET AIDE MEDICALE

Aide médicale convenue: → Non


Aide medicale pour la famille du travailleur: → Non
Contribution à l'assurance santé convenue: →   Oui
Assurance santé convenue pour la famille du travailleur: → Non
Politique de santé et sécurité convenue: →   Oui
Formation sur santé et sécurité convenue: → Non
Vêtements de protection fournis: → 
Checkup ou visites médicales régulières ou annuelles offertes par
l'employeur: → Non
Contrôle de sollicitation musculo-squelettique des postes de travail, risques
professionnels et/ou relation entre travail et santé : → 
Aide pour les obsèques: → Non

CONCILIATION TRAVAIL-FAMILLE

Congé de maternité payé: →   14 semaines


Sécurité de l'emploi après le congé de maternité: →   Oui
Interdiction de discrimination liée à la maternité: → Non
Interdiction d'obliger les femmes enceintes ou allaitantes d'effectuer des
travaux dangereux ou insalubles: → 

Evaluation des risques en milieu de travail sur la sécurité et la santé des


femmes enceintes ou qui allaitent : → 
Disponibilité des solutions de remplacement pour des travaux dangereux
ou insalubres pour les femmes enceintes ou allaitantes : → 
Congé pour examens médicaux prénatals : → 
Interdiction du dépistage de grossesse avant la régularisation des
travailleurs non conventionnels: → 
Interdiction du dépistage de grossesse avant la promotion : → 
Services pour les femmes qui allaitent: → Non
Services en faveur des enfants fournis par l'employeur: → Non
Services en faveur des enfants payés par l'employeur: → Non
Allocation/frais de scolarité pour l’éducation des enfants : → 

CONTRATS DE TRAVAIL

Durée de la période d'essai: →   30 jours


Les indemnités de départ après cinq années de service (pourcentage du
salaire mensuel) : →   33   %
Indemnité de départ après un an de service (pourcentage du salaire
mensuel) : →   33   %
Les travailleurs à temps partiel exclus de toute disposition : → 
Dispositions concernant les travailleurs temporaires : → 
Apprentis exclus de toute disposition : → 
Petits jobs/emplois étudiants exclus de toute disposition : → 

HORAIRE, DUREE DU TRAVAIL ET CONGES

Heures de travail par semaine: →   40.0


Congé annuel payé: →   30.0 jours
Congé annuel payé: →   4.3 semaines
Jours fériés payés: → 
Jours fixes de congé annuel payé: →  jours
Périodes de repos par semaine convenues: → Non
Nombre Maximum de dimanches /jours fériés qui peuvent être travaillés en
une année : → 
Dispositions relatives aux modalités de travail flexibles : → Oui

SALAIRE

Salaires déterminés au moyen d’échelle salariale : → No


Rajustement en fonction de la croissance du coût de la vie: → 0
PAIEMENT SUPPLÉMENTAIRE UNE SEULE FOIS

Paiement supplémentaire une seule fois pour les performances de la


compagnie: → Oui

PRIME POUR LE TRAVAIL DE NUIT OU DE SOIR

Prime pour le travail de nuit ou de soir: → 60 % du salaire de base


Prime seulement pour le travail de nuit: → Oui

PRIME POUR LES HEURES SUPPLÈMENTAIRES

Prime pour les heures supplèmentaires: →   160 % du salaire de base

PRIME DE SUJÉTION

PRIME DE DIMANCHE

Prime de dimanche: →   65   %

PRIME D'ANCIENNETÉ

Prime d'ancienneté: du salaire de base → 2.0 % du salaire de base


Prime d'ancienneté après: → 2 années de présence

TICKET-REPAS FOURNI

Indemnité de repas fourni: →   Oui


→  par repas
Free legal assistance: → 

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