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PETROLOGIE SEDIMENTAIRE
PETROLOGIE SEDIMENTOLOGIE
KNJ?
MGP L1pro/Bts1
Professeur : M. M.ASSIE K. R
GUEHIAGUEHI
Géologue structuraliste,
Géologue, spécialiste
biostratigraphe, de la géologie
structuraliste et
du Socle et de
sédimentologue. Métallogénie.
Email :: ghervepatrick@gmail.com
Email assiek@yahoo.com
Tél: :57260026
Tél (+225) 57 76 50 16 / 44 35 55 06
Introduction
Définition :
La pétrologie est la Science qui s'intéresse aux mécanismes (physiques, chimiques et biologiques) qui
sont à l’origine de la formation et de la transformation des roches.
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A- Cristallisation du liquide granitique
Un magma granitique est un magma formé par la fusion de roches riches en silice, il est épais
et visqueux. Quand un magma granitique remonte vers la surface, il se solidifie généralement en
profondeur car la température devient vite insuffisante pour le maintenir à l'état liquide. C'est pourquoi
les granites se forment exclusivement en profondeur.
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Figure 3 : Texture microlitique
1.3.4- Texture vitreuse ou hyaline
Le refroidissement très rapide n’a pas laissé le temps aux cristaux de se former. Ce n’est que du
verre. Les roches hyalines sont le plus souvent des laves ayant refroidies très rapidement (dans l’eau
par exemple). On peut toutefois y observer des pseudocristaux (les sphérolites). Ex : les obsidiennes,
les ponces etc.
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Chapitre II : La formation des roches
métamorphiques
Définition
Ce terme a une origine grecque et signifie littéralement « changement de forme ». On
s’accorde de nos jours à considérer que le métamorphisme représente l’adaptation minéralogique,
texturale, structurale locale ou régionale des roches demeurant à l’état solide, à des conditions de
pressions et températures différentes de leur milieu d’origine.
Les roches sédimentaires, ignées et métamorphiques sont stables dans les conditions physico-
chimiques où elles se sont formées. Placées dans d’autres conditions, elles perdent leur stabilité et
tendent vers de nouveaux assemblages minéralogiques, et un nouvel ordre structural adapté aux
conditions nouvelles. La roche se transforme d’où le nom de métamorphique.
Remarque : une roche peut recristalliser sans acquérir une schistosité ou une foliation. Il n’ya
pas d’orientation préférentielle des minéraux. Cette structure se rencontre dans le
métamorphisme de contact et le très faible degré du métamorphisme régional. Dans ces
domaines, la texture de la roche magmatique originelle ou la stratification de la roche
sédimentaire originelle reste visible. Une telle structure est dite équante.
Notez que :
- L'anchizone est la zone intermédiaire entre diagenèse et métamorphisme. Rappelons que la
diagenèse regroupe les processus qui transforment les sédiments en roche sédimentaire.
- L'épizone correspond au métamorphisme de basse pression et de température faible (300 à
500°C). On y trouve de nombreux minéraux hydroxylés.
- La mésozone caractérise un métamorphisme moyen, avec apparition de biotite, muscovite,
staurotide, amphiboles et disthène.
- La catazone correspond à un métamorphisme intense. C’est le domaine de fusion des roches
saturées en eau. La température et la pression y sont élevées mais il y a peu de contraintes. Les
minéraux que l'on y trouve sont la sillimanite, l'andalousite, les grenats et les pyroxènes ainsi
que des plagioclases.
Une roche ignée qui se métamorphose à une température supérieure à 275°C, cristallise dans le faciès
des schistes verts, nommé ainsi d’après la couleur de ses minéraux symptomatiques (la séricite, la
chlorite, l’épidote). Au-dessus de 450°C environ, l’amphibole domine la minéralogie des roches du
faciès des amphibolites (l’amphibole, biotite, muscovite). A une température dépassant 750°C,
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l’apparition de pyroxène indique l’origine du faciès des granulites nommé ainsi en raison de la texture
granuleuse et grossière des roches.
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Ainsi, il existe par exemple des roches de haute température (gneiss et granulites à grenats) et
des roches de haute pression et basse température (schiste bleu à glaucophane). La présence
d’andalousite dans la roche est significative de haute température et basse pression, tandis que les
grenats dans une roche sont significatifs de haute température et haute pression. L’argile est
métamorphisée en ardoise si la température reste basse, mais elle se métamorphise en phyllite si la
température est suffisamment élevée (recristallisation des minéraux argileux en paillettes de mica),
voire en schiste (recristallisation complète de l’argile) sous l’action de température encore plus forte.
II.5.1- Classification faisant appel à l’origine du matériel
matériel d’origine exogène
Si la roche affectée est une pélite et selon le degré de métamorphisme dans le cadre d’un
métamorphisme régional, on obtiendra successivement un schiste, un micaschiste, un gneiss et une
anatexite. Dans le cadre d’un métamorphisme de contact on obtient une cornéenne qui est une roche
massive de teinte très sombre, à la texture équante et avec des grains très fins. Si la roche affectée est
carbonatée ; on obtient des cipolins ou du marbre si le calcaire originel est pur.
matériel d’origine endogène
Dans les entrailles de la Terre, n'importe quelle roche peut être métamorphisée. Ce peut être
une roche sédimentaire, magmatique ou même une roche métamorphique déjà existante. Selon la
nature d e la roche de départ on distingue :
le para-métamorphisme : c'est une roche sédimentaire qui est métamorphisée
l'ortho-métamorphisme : c'est une roche magmatique qui est métamorphisée
le poly-métamorphisme : c'est une roche métamorphique qui est métamorphisée
En partant du granite on obtient un orthogneiss, en partant du gabbro on obtient une orthoamphibolite.
Finalement lorsque l’origine du matériel est connu (on utilise les préfixes para ou ortho pour distinguer
les roches).
II.5.2- Classification basée sur le degré de métamorphisme
Cette classification est basée sur des minéraux et associations minérales repères stables dans
des conditions de pression et de température bien définies qui caractérisent des faciès métamorphiques.
La paragenèse est l’ensemble des minéraux en équilibre dans une roche (composition
minéralogique). On appelle séquence l’ensemble des roches provenant d’une même roche originelle et
dues à des conditions P et T différentes (donc liés à des faciès métamorphiques différents).
Tableau 2 : Exemples des séquences
Séquences
Pélitique Granitique
Argile Granite
II.6- Nomenclature
Les roches métamorphiques les plus communes sont les gneiss et les schistes.
Le gneiss est une roche cristalline formée par un métamorphisme régional (ou général). La
foliation est souvent nette, symbolisée par des lits de teinte sombre et riche en minéraux
ferromagnésiens (micas, amphibole) qui alterne avec des lits plus clairs de quartz et de feldspaths.
Les schistes sont repérables lorsque les cristaux du minéral principal sont disposés en couches
parallèles, formant un grand nombre de feuillets (ou plan de schistosité) selon lesquels les roches
schisteuses se débitent facilement. Leur nom provient du minéral dominant à l’origine de la schistosité
(les micaschistes lorsque les micas dominent).
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Une autre roche métamorphique, le marbre, provient de la transformation des roches
sédimentaires carbonatées (calcaire, dolomie). C’est une roche compacte, dure et lourde. Le marbre
blanc, avec des structures cristallines visibles, est la forme la plus pure du marbre.
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dépourvues de végétation et sont balayées par le vent, les poussières transportées s’accumulent pour
former le lœss (roche friable).
- transport par la glace
Les glaciers érodent, transportent les matériaux qu’ils ont érodés et les déposent lors de la fusion de la
glace. Les dépôts dûs aux glaciers sont généralement très hétérogènes (particules, blocs) Ex : les
moraines glaciaires, les tillites glaciaires.
III.3- La sédimentation
C’est le stade de dépôt, elle peut être marine ou continentale, elle peut se faire à partir de particule
détritique où à partir de solution et colloïdes. Les colloïdes sont de très petites particules, invisibles à
l'œil nu, en suspension dans un liquide. Ces particules sont suffisamment légères pour ne pas
sédimenter. Au moment de se déposer les particules sédimentaires s’organisent sous l’influence des
forces hydrodynamiques ou aérodynamiques responsable de leur transport jusqu’au lieu de
sédimentation. Cette organisation se traduit souvent par des structures sédimentaires d’autant plus
variée.
III.3.1-Les processus de sédimentation en milieux continentaux
III.3.1.1- Les processus éoliens
Les lois physiques de déplacement des particules sont les mêmes dans les gaz que dans les liquides, et
l’on connait des transports par traction au niveau du sol (saltation, roulement, charriage et des
transports en suspension). Ce sont les poussières atmosphériques comme celles qui prennent naissance
sur le Sahara et traverse l’atlantique (l’harmattan). Certains éléments fins de ces poussières peuvent
parfois faire le tour complet du globe. Le transport et le dépôt de sédiment éolien s’effectue dans les
déserts arides actuellement (Sahara) dans quelques zones glacières localisées, où sur des plages et
cordons littoraux sous tout climat.
a) la sédimentation éolienne par les mécanismes de traction
Ici les particules se déplacent par glissement, roulement et saltation, les plus fines sont triées et partent
en suspension. Le seuil de vitesse nécessaire à la mise en mouvement des particules par le vent
augmente avec la granulométrie. Ce sont les particules de 10 µm qui sont mobilisées en premiers, de
même les silt et argiles comme en milieu aqueux nécessite une vitesse plus grande pour être mise en
mouvement.
Dans le domaine éolien se succèdent aussi les structures de dune, de lits plans, de ripples en fonction
de la vitesse du vent. Les principaux facteurs qui contrôlent la distribution des grandes étendues
sableuses d’origine éoliens sont encore mal connus. Par contre les chercheurs se sont intéressés à la
géométrie et à la formation des édifices éoliens que sont les dunes. Différents types de dune ont été
distingués, on note 2 types de dunes arquées:
- les Barchan (Barkan)
Ce sont des dunes en forme de croissant à convexité au vent. Ce sont des dunes avec des pointes sous
le vent, car ces pointes avancent plus vite que le corps mère de la dune. Ils se rencontrent sur substrat
sec. Leur formation passe par plusieurs stades: bouclier sableux, bouclier barkhanique, dièdre
barkhanique. Les conditions de leur genèse sont un vent dominant et un substrat cohérent constitué
d'éléments de taille supérieure à ceux qui sont mobilisables par le vent.
- les dunes paraboliques
Ce sont des dunes avec des pointes au vent, car ces pointes avancent moins vite que le corps de la dune
mère. Ces dunes se rencontrent sur substrat humides avec présence de végétation qui freine le
déplacement des sables au niveau des pointes. Ces deux types d’édifices se forment dans les zones où
l’alimentation en sable est faible. Ce sont des formes de transport plutôt que de dépôt. On les rencontre
en bordure des mers de sable et dans certaines zones littorales (Sahara ou côtes atlantiques).
C'est une dune dissymétrique en forme de fer à cheval à concavité au vent souvent plus ou moins fixée
par la végétation. Sa disposition par rapport à la direction du vent est inverse de celle de la barkhane.
La dune parabolique est peu mobile et généralement ne migre guère une fois qu'elle est formée.
En dehors des dunes arquées il existe d’autres types de dunes qui sont :
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- les dunes pyramidales ou en étoiles
Ce sont des collines de sable souvent en forme de pyramide étoilée avec trois ou plusieurs bras
s'étalant à partir du sommet. Elles peuvent atteindre une ou plusieurs longueurs de mètre de haut. Elles
naissent à la convergence de plusieurs flux éoliens et sont pratiquement immobiles. Elles constituent
une source de sable qui dépend de la direction du vent et de la topographie, et peuvent donner
naissance à des barkhanes ou à des dunes linéaires. Elles semblent se former à proximité des reliefs
montagneux qui provoquent des modifications profondes dans le sens du vent.
- les dunes longitudinales
Elles peuvent être longues et étroites et sont allongées dans le sens du vent. Elles peuvent atteindre
jusqu’à 200 km de long, 50 m de haut et peut être espacées de 1 à 2 km. Elles sont formées par des
vents unidirectionnels bien rétablis.
- les dunes transverses
Elles sont aussi rectilignes ou légèrement sinueuses mais perpendiculaires au vent dominant.
Ces trois dernières formes sont des formes de dépôts contrairement aux dunes arquées. Les dépôts de
traction d’origine éolien bien que comparable dans leur structure à ceux mis en place en milieux
aqueux peut cependant être distingué, car les effets mécaniques sur les grains dans l’air sont supérieurs
à ceux qui se produisent sur le fond d’un courant d’eau. La surface des grains de sable acquiert donc
un aspect caractéristique qualifié de mât et les formes sont souvent très arrondies. Les structures
sédimentaires d’origine éolienne sont de grandes tailles en générale, enfin les fossiles sont absents
dans les dépôts éoliens où ils sont extrêmement rares.
b) la sédimentation éolienne par suspension
Lorsqu’un vent violent souffle sur des alluvions (dépôt de sédiments charriés par les eaux d'une rivière,
d'un fleuve) où des sédiments desséchés, les particules argileuses et silteuses se déplaceront en
suspension. C’est ainsi qu’on à pu estimer à environ 30 millions de tonnes par an les poussières
soulevées sur le Sahara et transportées à travers l’atlantique. Ces poussières alimentent la
sédimentation pélagique (en haute mer) dans les océans, elles se déposent aussi sur les zones côtières
entraînées par les pluies qui y sont fréquentes. Des poussières éoliennes peuvent aussi être générées
dans les zones périglaciaires, elles sont différentes des précédentes et donnent naissance aux lœss, qui
sont des dépôts presque exempt d’argile et très siliceux.
III.3.1.2- Les transports et dépôts glaciaires
Plusieurs types de dépôt sédimentaires sont associés aux glaciations. Les matériaux transportés par les
glaciers le sont en surface où à la base des glaciers, ils constituent les moraines superficielles et les
moraines de fond. Les moraines superficielles sont constituées de débris hétérogènes apportés sur le
glacier par les torrents, les avalanches, les glissements de terrain où les écoulements de boues. Les
éléments transportés ne sont ni polis ni striés mais toujours anguleux. Les moraines de fond sont
composées de matériaux de toutes les classes granulométriques allant des blocs géants aux argiles. Les
éléments sont fracturés, polis, striés, arrondis par friction entre eux et sur le fond, ce qui donne les
formes caractéristiques de roches moutonnées ou en dos de baleines.
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Les glissements se produisent sur des pentes moins accentuées que les falaises en milieu aérien ou
aquatique. Les glissements produisent un déplacement de matières à composante horizontales.
Slides = glissement sans perturbation de la structure originelle
Slumps = écoulement plastiques avec destruction de la structure originelle
c. les mass-flows
Ces mécanismes inclus ce que l’on nomme sandflow, debrisflow, grainflow qui peuvent se traduire par
écoulement boueux en français. Il s’agit de l’écoulement de dispersion concentrée de particules dans
un fluide.
III.3.2-Les processus de sédimentation en milieux marins
On distingue dans le milieu aqueux 3 types de processus sédimentaires :
la sédimentation par des courants de traction
la sédimentation par des courants de turbidité
la sédimentation par suspension
a. la sédimentation par courant de traction
C’est un des processus les plus importants des transports et de dépôt de sédiments. Les courants de
traction transportent les particules sédimentaires par roulement et saltation sur le fond. Les courants de
traction sont unidirectionnels dans les rivières alors que dans les estuaires, delta ( embouchure fluviale
où s'accumulent des alluvions, ces dépôts apportés par le fleuve formant une avancée de la terre sur la
mer) ou en mer ouverte ils peuvent être directionnels par l’action de la marée. L’étude de ces courants
et de leur résultante dans le sédiment a été faite expérimentalement en canal dont le fond est tapissé de
sable. Lorsque le courant est nul le fond sableux reste plat. Si l’on augmente la vitesse du courant ce
n’est qu’à partir d’une vitesse critique que les particules de sable commenceront à rouler ou à acquérir
des mouvements de saltation. Il se forme alors à la surface du sable des rides centimétriques, si le
courant continue d’augmenter les rides se transforment en dune hydraulique. Les rides et les dunes
sont identiques dans leur formation, leur genèse et leur structure interne.
b. la sédimentation par courant de turbidité
Les courants de turbidité = courant de densité. Ils sont générés par une différence de densité dans les
fluides. Cette différence de densité provoque les mouvements liés au fait que le fluide le plus dense
vient se placer sous le moins dense. Cette différence de densité peut dans le milieu marin être due à des
différences de température ou de salinité, et le plus souvent à des différences de teneur en matière en
suspension (turbidité) dans ce cas, les eaux turbides ont tendance à s’écouler sur le fond. Il a été
reconnu comme étant le mécanisme de dépôt des flyschs. Ces flyschs sont constitués d’épaisses
séquences de sable granoclassé et d’argile. Ce sont ces sables qui sont nommés turbidite. La vitesse
d’un courant de turbidité dépend de plusieurs paramètres qui sont :
la différence de densité entre le fluide dense et le fluide ambiant, son épaisseur et l’angle de la
pente
l’accélération de la pesanteur
Les mécanismes des courants de turbidité contribuent à l’accumulation dans le domaine marin
profond, d’importantes quantités de sédiments détritiques souvent sableux (deep sea sands sable des
hautes profondeurs).
Ces dépôts constituent ce que l’on appelle les éventails détritiques sous marins (deep sea fan
éventail des eaux profondes) dont l’épaisseur peut être considérable. Les sables présentent le plus
souvent, un granoclassement vertical, une matrice argileuse et contiennent des faunes déplacées
provenant du plateau continental.
c. la sédimentation par décantation à partir de suspension
Les sédiments les plus fins (argiles et parfois silt) sont transportés en suspension. Les roches obtenues
à partir des suspensions peuvent être interstratifiées avec les turbidités ou des dépôts de traction. On
distingue 3 types de suspensions :
- les turbidités distales (distale= plus éloigné de l’origine)
Elles peuvent être considérées comme des suspensions. Il s’agit d’argiles et de silt à laminer, on
les rencontre dans les bassins marins profonds mais aussi dans les lacs. Dans les lacs glaciaires
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ces suspensions donnent naissance aux varves (Une varve est une couche ou strate sédimentaire
qui s'est déposée en une année, au fond d'un lac).
- un 2ème type de suspension provient de ce que l’on appelle la couche nepheloïde (concentration
de particules non-organiques en suspension dans l'eau de mer). Il s’agit de La masse d’eau
- le 3ème type de dépôt en suspension est celui où les eaux turbides circulent dans les eaux claires.
C’est le cas de certaines régions se déversant en mer. Ex : cas de la lagune Ebriè en période de
crue.
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III.3.3.1- Les principes de la stratigraphie
le principe de superposition, selon lequel dans les terrains non-déformés les formations les
plus basses sont les plus anciennes, et les formations les plus hautes sont les plus jeunes.
C’est la façon d’exprimer l’âge relatif. L’âge absolu s’exprime en nombre d’année ce sont
les datations.
Le principe de continuité, selon lequel une même couche a le même âge sur toute son
étendue. On peut établir ainsi des relations entre des strates éloignées.
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