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Matrice argileuse
1
.
Grain
Espace poreux
Cement
Grains argileux
tapissant
Les pores
Le sable est un matériel détritique dont le diamètre des grains varie de 2mm à
1/16 de mm. Le terme sable est basé sur le diamètre ou la taille du grain ; mais il
est défini sans référence à sa composition minéralogique ou sa genèse. Il peut
être argileux, carbonate, argilo - carbonaté, argilo - siliceux.
Diamètre (mm) conglomérate Grabau (1903) Tyrrel (1921)
d > 2 mm conglomérat rudite pséphite
2 > d > 1/16 mm grés ou sandstone arénite psamite
d <1/16 mm Boue ou mudstone lutite pellite
2
- Le terme grés ou sandstones tend de représenter les sables compactés de
composition siliceuse. Les sables carbonates lithifiés sont classés sous le terme
de limestones. Les termes arénites et psamites ont été proposés pour les
roches de sables consolidés
.
Il - 2-1) Nomenclature d'un grés
Les trois schémas de classification des grés communément utilisées (voir
figures 2,3 et 4), sont basées seulement sur les trois grands fragments de grains
de quartz, feldspath, fragments de roches. La fig 2 est une classification simple,
d'usage courant (Petit Jhon et al, 1967). Elle utilise seulement les fragments de
grains des trois grands diamètres des sables. Comme un second critère, la
classification distingue entre le sable propre ou sable arénite avec moins de 15%
de matrice et le sable greawack avec plus de 15% de matrice.
3
Figure 3 : Diagramme triangulaire de classification. Q= quartz monocristallin est polycristallins
(excluant les chert) ; F= feldspath monocristallin ; R= fragments de roche (ignées, métamorphique
et sédimentaire, incluant les chert)
Exemples de triangle filless pour la classification des arèniites de fragments de roche ; CRF=
fragment de roche carbonate ;. MRF= fragment de roche métamorfique ; IRF= fragmentde roche
ignée ; SRF= sédimentaire
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Figure 5 : classification des arénites. (Folk, 1966)
a) Diamètre du grain
L’échelle de diamètre des grains acceptée est celle de Udden (1898),
légèrement modifiée par Wentworth (1922). Cette échelle est géométrique
(chaque unité est égale à 1/2 ou deux fois la valeur
5
millimétrique de la prochaine). Krumbein (1934) introduit l'échelle φ (phi), où φ =
- log d (diamètre en mm). Ces échelles et leur terminologie sont données dans la
figure 5. Les noms structuraux sont déterminés par des proportions relatives de
gravier, sable et de boue ( fig 6 )
Figure 6 : échelle de taille de grain et leurs chart visuel (d’après Lawis, 1984)
6
Figure 7 : Textural terminologie des gravel bearing (A) et gravel free (B) des
sédiment détritiques. (d’après folk et al, 1970)
. Pour les particules irrégulières tels que les grains de sable, le diamètre dépend
de la méthode de mesure, qui en retour dépend de l'objectif de l'étude. Les
techniques générales de mesure du diamètre des grains sont le tamisage, les
7
paramètres suivants peuvent obtenus à partir de la courbe cumulative (
méthodes graphique) ou de l'application numérique basée sur la distribution de la
taille ou diamètre des grains :
□ Diamètre moyen
- Moyenne arithmétique du diamètre : Ma ou M
- Diamètre médian : Md
- Diamètre modal : Mo
□ Triage ou classement : So
□ Skewness : Sk
□ Kurtosis : K
□ Le graphe de ces paramètres est leur relation (Folk R Ward, 1957)
□ est montré dans la figure 7.
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1) Le triage ou classement
Le classement est une mesure de la dispersion et de la distribution de la
fréquence du diamètre ou de la taille des grains. Leur degré de classement est
une réflexion du niveau d'énergie dans l'environnement de dépôt. Il montre les
effets directionnels sur la perméabilité. La valeur du classement peut être
obtenue ou déterminée par comparaison directe avec le comparateur de
classement, comme il est montré dans la fig 8.
2) Le skewness
L'asymétrie d'une distribution est mesurée par le skewnes (tableau 1) et est
déterminée par Importance relative de l’extrémité de la distribution (fig 7)
3) Le kurtosis
Le kurtosis (tableau] est une mesure du pic de la distribution (fig 10)
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Figure 10 : types de courbes de distribution de la taille de grain, et Skewness et
Kurtosis. M= diamètre moyen ; Md = diamètre médiant ; Mo= diamètre modal ;
Sk= skeweness ; K= kurtosis.
b) L'arrondi
L'arrondi est une importante caractéristique qui sera notée dans n'importe
qu'elle description de roche. L'arrondi indique l'étendue de l'abrasion que les
grains ont subi. Il est quantitativement défini par la formule de Wadell( Wadell,
1971.
r j nR
¡=1
Où :
ri = rayon du cercle inscrit dans le ieme coin d'un grain
n = nombre de coins
10
R = rayon du grand cercle inscrit
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Figure 12 : Deux systèmes de représentation de la forme des particules. A :
classification de la forme, B :diagramme de la sphéricité de la forme.5D4APR7S
Sneed et Folk,1958)
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La surface texturale des grains de sables est étudiée la première par le
microscope polarisant et binoculaire. Plus récemment le microscope électronique
scanner (SEM) a été utilisé. L'étude de la surface est surtout applicable à la
distinction environnementale des sables actuels.
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e) La structure
La structure d'un gré est la manière suivant laquelle les grains sont unis
ensemble dans l'agrégat de roche. Les deux structures existantes sont :
- contact des grains
- orientation des grains
Une esquisse des différents types de contacts grain à grain est montrée dans la
fig 14. Les termes représentatifs seront décrits après.
a) La maturité texturale
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l'action abrasive des vagues et courants, passent séquentiellement à travers les
quatre stades suivant:
I) stade immature ,
Le sédiment contient plus de 25% de feldspath avec 5% d'argiles détritiques.
Les grains de sables sont mal classés et angulaires.
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Figure 16 : influence de la minéralogie de l’enfouissement diagénétique de porosité.
(D’après Schmidt et McDonald, 1979.
17
Figure 18 :plot profondeur-porosité avec une zone à pression anormale. (d’après Jones,
1975)
18
La sédimentation des sables est causée par une décroissance dans la
puissance d'un fleuve, et les structures à l'intérieur des sédiments^ résulte des
processus sédimentaires. Ces enregistrements de l'écoulement peuvent nous
aider à estimer les environnements de dépôt et prédire la morphologie et le trend
des corps sableux,
a) L'écoulement fluide
Ici, nous considérons deux nombres sans dimension, dans le modèle
d'écoulement fluide :
R = phg / µ (Le Reynolds pour une surface libre d'écoulement)
Où h est la profondeur de l'eau et g l'accélération de la pesanteur. R,
détermine les caractéristiques de l'écoulement, laminaire ou turbulent, sous une
série de conditions données :
- L'écoulement est turbulent lorsque R >2000 ; les effets de la viscosité sont
faible ou petits.
- Il est laminaire lorsque 500 < R < 2000.
Dans l'écoulement laminaire, la vitesse moyenne temporelle et la vitesse
instantanée, à un certain point, sont les mêmes. L'écoulement turbulent consiste
en un assemblement de grandes parcelles de courants fluide qui sont entrelacés.
Les représentations schématiques des deux écoulements sont illustrés dans la
fig 30 a
F est le nombre qui exprime comment la force de gravité affecte l'écoulement.
Dans le cas où :
• F=1, on est en présence d'un écoulement critique, dans lequel l'énergie totale
de l'écoulement est minimale pour un débit donné.
• F>1, l'écoulement est supercritique ;
• F< 1, l'écoulement est sub -critique ou tranquille.
Ces différents écoulements sont reliés aux concepts des régimes
d'écoulement et sont importants dans le contrôle des traces de fond.
c) Le seuil de vitesse de sédimentation
Le seuil de vitesse de sédimentation, auquel les particules commencent à se
déplacer ou à être entraînés, a été étudié par Hsultrom (1935 et sundborg (1956).
La vitesse dépend de la dimension, de la forme et la densité des particules de
grains. En général, une plus grande vitesse est requise pour initier le
mouvement, le continuer, et simultanément pour déplacer des
articules cohésives nécessite une plus grande vitesse que celle utilisée pour
déplacer des particules non cohésives.
il y a trois modes de déplacent des particules comme illustré dans la fig 20b) :
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A laminar flow (écoulement laminaire
C Turbulent flow
Fig 20a :représentation des écoulements laminaire et turbulent d’après Friedman and Sanders,1978)
Fond
Fig 20b : trois modes de transport des particules à l’intérieur d’un fluide
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Figure 21 : Diagramme de la sédimentation côtière où les courant cotiers les
courant d’arrachement sont générés.(from Komar , 1971}
II est connu que l'écoulement fluide au dessus des sables produit des réseaux géométriques
variables sur la surface de fond. Ces réseaux sableux sont appelés bedform. Quand la
vitesse des fluides augmente on a formation de ripples (fig 23). Ces ripples migrent
dans le sens de l'écoulement fluide et à des vitesses élevées ont a des méga - ripples qui se
forment. (fig 28). Ces derniers peuvent être détruits à des vitesses très élevées.
Le régime d'écoulement est relié aux empreintes. Le régime d'écoulement est
divisé en :
- Régime d'écoulement plus bas
- Régime d'écoulement supérieur
Le régime d'écoulement plus bas est caractérisé par le nombre de froud ( F<1 ) et les
empreintes de fond sont des ripples et des dunes. Lorsque le régime d'écoulement est
supérieur avec une phase d'énergie élevée , le nombre de froud est élevé ( F>1) et les
empreintes de fond sont des anti - dunes.
Le stade transitionnel entre le régime d'écoulement le plus bas et le plus supérieur est
caractérisé par F=1et les lits sont plats. Simson et al (1965) résument les empreintes de
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fond comme une fonction de fond de la puissance d'un fleuve et de la taille des grains
(Figure 32). La puissance du fleuve est définie comme la contrainte de
cisaillement τ multiplier par la vitesse d'écoulement (V), et aussi avoir le taux de travail
effectué par le fluide s'écoulant (écoulement fluide).
b) Les vagues
Les vagues, qui sont produites par les vents, affectent seulement la surface pélagique de
l'océan. Toutefois, les vents forts, durant les tempêtes, produisent de grandes vagues et le
mouvement de l'eau plus profonde. Ce mouvement transporte rarement les grains
terrigènes, mais il joue un rôle dans le revannage des grains déjà déposés. Le mouvement
des vagues, lors d'une tempête, affecte les dépôts du shelf. Quand des vagues approchent
obliquement le rivage, un courant longeant le rivage est généré (figure :33). Ces
écoulements parallèles aux rivages sont provoqués à partir de l'angle fait par les vagues
approchantes et la ligne de rivage. Les courants longeant les côtes jouent un rôle
significatif dans Je mouvements des sables dans la zone des vagues déferlantes. Pour
compenser la venue d'eau par les vagues à partir du large, il y a un courant d'arrachement
qui s'écoule, localement vers la mer à travers la zone des vagues déferlantes. Dans de tels
environnements, peu profonds, les sables sont constamment en mouvement, et deviennent
ainsi bien classés et propre (dépourvus
a) L'écoulement gravitaire
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Tableau- 1 : Hiérarchie des environnements de dépôts sédiments terrigènes
1.E n v i r o n m e n s
(2) Systèmes Eolian
Terrestr e
3. Environnements
M a r i n s (2)Systèmes Talus
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Dans les courants de turbidites , la turbulence du fluide amène le sédiment à devenir
suspendu. Dans l'écoulement de sédiments liquéfiés, le sédiment est supporté par un
fluide inter-granulaire s'écoulant vers le haut ( courant marin ). Le sable agit comme un
fluide visqueux ; il est appelé sables mouvants ou quick sand. Dans l'écoulement de grain,
le sédiment est supporté par l'interaction ’’ grain à grain’’. Dans l'écoulement de débris
ou débris flow, le mélange de sédiments fins et de fluide supporte les grains plus gros.
Dans le glissement, de grandes masses de sédiments descendant la pente du talus à
causes des forces de cisaillement à l'intérieure des masses.
f) Le vent
les vents jouent un rôle important dans la formation des vagues et dans le transport des
grains clastiques, terrigènes. Les grains sont classés ou triés, et arrondis par collusions
des grains entre eux, et les grains fins s'écoulent loin vers le large, sous la zone d'action
des vagues. Toutefois, les sables éoliens sont très propres, riches en quartz, bien
arrondis etbien triés.
Puisque la densité de l'air est très basse par rapport à celle de l'eau, les vitesses des vents,
plus grandes, sont nécessaires pour déplacer les particules que celles dans l'eau.
La plupart des grains transportés sont rangés dans lataille 0,05 à 0,5mm. Seulement, les
grains fins, moins de 0,05 mm sont transportés par suspension. Les grains, dans
l’intervalle 0,5 et 1,0 mm sont déplacés par roulement ou reptation sur la surface du sol.
Fig. 24 : Typical response of spontaneous potential (SP) and gamma-ray (GR) logs in sandstone séquences.
Log patterns are similar to textural changes. Dotted patterns indicate dominant sandstone as
interpreted from thé logs. Resistivity (R) or porosity logs are also shown.
(from Berg , 1986)
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Fiq. 25 Alluvial-fan model of clastic sédimentation (from LeBlanc , 1972)
Les dépôts de point de barre s'accumulent par migration des chenaux (de rivière
ou fleuves). Ils se développent sur le coté convexe des chenaux méandriformes.
Les morphologies de ces barres sont variables, mais la majorité est longitudinale
et transverse (fig 26). Ils ont une lithologie hétérogène, avec alternance de silts
argileux et sables (fig 27). Les unités à stratification entrecroisées sont formées par
la migration (wandering) des chenaux. Les dépôts de barre ont deux morphologies
; linéaire et sinueuse.
3) chenal rempli
un chenal abandonné par découpage d'un méandre est rempli par des dépôts dp
sables et de boue fine. Les deux type de découpage sont le tombolo ( neck eut off )
et la chute ( chute eut off ), fig27A). La partie prés du nouveau chenal est rempli
de sable, tandis que la partie éloignée est rempli avec de l'argile ( fig 28B ). Le
chenal sableux est rempli de fines vers le haut. Le chenal rempli a une
morphologie sinueuse.
Les plus importants dépôts éoliens sont les dunes. Dans le cas du transport aérien,
la collusion des grains est significative, et le triage et • l'arrondi deviennent bons.
Le sable éolien se déplace par intermittence. It
Figure 28 : Variable types of modem dunes. Arrows indicate wind direction, (from McKee , 1979)
et est distribué largement, formant une morphologie de nappe ou de couverture. Les
dunes actuelles ont été bien décrites par Me Kee (1979-)] Les principales dun^sont
illustrées dans la fig 28 - Les rides barkhanoïdes sont constituées de croissants
connectés entre eux. Les rides transversales sont des rides droites ; elles sont
appelées dunes linéaires. Les dunes étoiles, qui sont formées par le il Il est distribué
largement, formant une morphologie de nappe ou de couverture. Les dunes actuelles
ont été bien décrites par Mackee (1979). Les principales dunes sont illustrées dans la
figure 28. Les rides barkhanoides sont constituées de croissants connectés entre eux.
Les dunes transversales sont des rides droites. Elles sont appelées dunes linéaires.
Les dunes étoiles, qui sont formées par le vent de plusieurs directions, ont un pic
central élevé et plus de trois bras. Les dunes renversées ont un caractère
intermédiaire entre les dunes étoiles et les rides transverses ; elles sont formées par
des vents de directions opposées. Les dunes en forme de dômes, circulaire,
contrôlées par la végétation, n'ont pas de face sous le vent,
Fig. 29 Diagrarmiatic section of depositional units within deltas (from Berg , 1986
modified Frazier , 1967)
Fig. 30 Deltaic environments and models of clastic sédimentation
(from LeBlanc , 1972)
b) le système côtier
Les systèmes côtiers sont représentés par des Estrans et des îles Barrières (fig 42)
I ) Les estrans :
II y a trois types d'estran/.
• Les estrans terrigènes, constitués de quartz, feldspaths, fragment de
roches, de minéraux argileux et carbonates, sont caractérisés par des
rides (ondulations) de petites échelles, ils sont aussi bio- turbés et
affinés vers le haut.
• Les estrans carbonates, constitués de bio clastes tels que la calcite,
l'aragonite et la dolomie. Les structures sédimentaires sont les
mêmes que pour les estrans terrigènes mais ils n'ont pas la même
signification.
2) Les îles barrières, constituées de matériaux grossiers vers le haut,
avec beaucoup de quartz et peu de matrice ou gangue. Les corps
gréseux des îles barrières, constitués de grains fins, à morphologie
3) ovale, forment des trends parallèles à la ligne de rivage ou de côte.
Les porosité et perméabilités sont généralement élevées à cause de
l'absence de gangue (matrice).
4) La zone infratidale basse est constituée d'alternance de sables et de
silts ou d'argile. Ce faciès représente l'alternance de sédimentation
rapide durant les tempêtes et de sédimentation lente par temps stable
ou calme. La bioturbation est significative.
5) La zone infratidale haute est constituée de sables dans lesquels des
stratifications parallèles ou entrecroisées se développent
horizontalement. La bioturbation apparaît dans cette partie,
6) La plage, constituée de dépôts plus grossiers que ceux de la zone
infratidale. La stratification parallèle se développe dans ces dépôts.
Les dépôts de la zone infratidale sont initialement inclinés vers la mer
alors que ceux de l'arrière plage sont inclinés vers la terre. Au dessus
des sédiments de plage il y a des dunes éoliennes terrestres.
2 ) L'éventail supérieur
Ce faciès se produit à l'intérieur des sables en éventails. Il est constitué de
dépôts grossiers de chenaux et de couches minces de turbidites sur le levé
naturel. Les faciès A, B,,§:et parfois F sont dominants.
3 ) L'éventail médian
Cette partie constituée de sable massif dans la distribution du chenal et le lobe supra-
éventail. Les faciès C,D et E, et parfois A,B et F sont dominants
- Définition de la diagénèse
Les changements, qui prennent places quand un sédiment est enfouis, lithifié et
transformé en une roche réservoir potentielle, sont collectivement référés à la
diagénèse.
La diagénèse est définie comme tous les processus entraînant des changements
physiques, chimique et biologiques, dans un sédiment après son dépôt mais avant
qu'il soit métamorphisé. Elle incluse la compaction, cimentation, recristallisation et
les remplacements.
b) la diagénèse
-Torsion du grain
compaction - Déformation du grain mou
- Déformation des grains cassants et fragile
- Pression solution
cimentation
- Quartzitique
- Calcitique
- Argileuse
- autres
c ) cadre géologique global
• Minéralogie
• gradient géothermique
b ) La pédogénèse
La pédogénèse ou processus de formation des cols, est importante sur les barres et les plaines
submarînes deltaïques. Le processus principal est l'introduction d'argiles dans les grés poreux.
Le gonflement des argiles peut rendre pire le classement des grains et la porosité.
c) le glissement
C’est le glissement vers le bas d’une masse de roche ou de matériaux non consolidés de
n’importe quelle taille. Il peut résulter dans la formation d’une mixture de sable et
argile qui réduit la porosité (dont la porosité est fortement réduite).
* La compaction est l'un des principaux chemins par lequel les grés et les argiles perdent la
porosité après leurs dépôts. Durant la compaction, les grains se rapprochent les uns des autres
sous le poids de la surcharge ou des contraintes tectoniques, et réduisent l'espace poreux
précédant. En accord avec Ehlers et Blatt (1982), le poids de la surcharge réduira les espaces
vides, dans les grés, d'environ 1/3 des vides originels, présents. C'est pourquoi, il est
important de considérer que la compaction seule peut transformer un sable en gré. Dans un
sable quartzeux, en laboratoire, la compaction seule ne produit pas la lithification bien que la
présence de minéraux ou fragments ductiles peut amener à la lithification. Quand les
fragments ductiles sont dans le sédiment, la pression de contact grain à grain peut être
augmentée par la pression solution, ce qui amène à sa lithification. Donc la perte de porosité
par compaction est surtout affectée par la présence de fragments ductiles
Figure 38 : les effets de la bioturbation
Figure 39
Durant la compaction, les grains ductiles se ploient autour du grain de quartz ou
feldspath plus rigide et compressés dans l'espace poreux adjacent (figure 51) ploiement
des grains flexibles de micas, produit des résultats similaires.
Figure 40 :
Durant la compaction la rupture des grains cassants ( fig 51) tel que les grains
squelettiques minces (de brachiopodes, trilobites, etc..) qui ont été sujet à de
considérables contraintes de surcharge à cause de leur longueur plus grande que la
moyenne. La rupture de tels grains allongés permet aux grains sus-jacents de tomber
dans un arrangement de tassement hermétique ou étanche, et de former une matrice de
petit grains dans les entre les grains durs. Les grains de quartz et les fragments de roches
subissent rarement des ruptures ou fractures (McBride.1977)
c ) La pression solution
La pression solution est la dissolution des minéraux préférentiellement aux contacts
des grains où la pression statique excède la pression hydraulique des fluides interstitiels.
Comme résultat on peut observer des surfaces de dissolution aux contacts des grains des
grés. Au même moment une partie de l'espace poreux inter - granulaire est perdu parce
qu'il y a interpénétration des grains avec des contacts concavo -convexes. La pression
solution caractérise la compaction chimique.
Les termes qualitatifs utilisés pour décrire les contacts des grains (d'après Pettijhon et
ai, 1977 ) sont :
• Contact concavo - convexe : il apparaît comme une ligne courbée,
dans le plan de la plaque mince.
« Grain flottant : pas de contact avec d'autres grains dans le pian de la plaque mince.
• Contact long : un contact qui apparaît comme un ligne droite dans le
plan de la section mince ou plaque mince.
• Contact suturé : interpénétration stylolitique mutuelle de deux grains
et plus. ^
• Contact tangentiel : celui qui apparaît comme un point dans le plan de
la section mince.
Le type de ciment dans les grés est largement déterminé par la composition de
l'eau des pores. La composition de l'eau des pores est contrôlée par les facteurs
suivants :
- l'environnement de dépôt,
- le climat,( les grés non marins ),
- la composition minéralogique des fragments de grains,
- la taille des grains,
- les faciès associés,
- la/composition de l'eau de formation,
- la pression
- la température.
La quantité de ciment dans un gré est déterminée par :
- la composition des fluides des pores,
- le taux découlement des fluides,
- le taux de réaction des réactions précipitant les différents ciments,
- le temps disponible à la cimentation.
Lorsque la précipitation commence, l'espace poreux diminue et la porosité et la
perméabilité sont réduites et le taux de précipitation ultérieur est recalculé.
Dans la mesure où la perméabilité initiale et son taux de décroissance est fonction de la
distribution de ta taille, un grés à grains fins deviendra plus fortement cimenté qu'un
grés quartzeux. Fuchtbaner (1874 ) et Nelson (1970 ) ont remarqué des corrélations entre
les types de ciments et la taille des grains des grés : on trouve le carbonate en couches
plus fines, du quartz et de l'anhydrite dans les couches les plus grossières du grés.
.Dans ces cas, il est incertain de dire ou confirmer que la perméabilité, la taille des
grains, la composition minérale constituent les facteurs réels de contrôle.
a) la cimentation siliceuse
la forme la plus commune de la cimentation siliceuse est l'accroissement des grains de
quartz, par excroissances continues qui résultent dans une mosaïque d'excroissances.
La cathodoluminescence classe la vraie relation grain-ciment. La silice pour le ciment
quartzeux vient des sources variées :
- des transformations minéralogiques des silicates (feldspath argile)
- dissolution des grains de quartz
- pression solution des grains de quartz
- remplacement des grains de quartz et silicates par le carbonate
- l'eau du sous sol
- l'eau de mer dans laquelle s'est déposé le sédiment en question.
La pression solution
L'idée de Base de la pression solution est que la pression effective développée aux
points de contacts des grains de quartz augmente jusqu'à ce qu'elle atteint la valeur de la
pression de solubilité du quartz en ces points, Le processus de pression solution semble
plus avance quand des films d'argiles sont présents entre les grains. La dissolution livre
le SiO2 dissout vers l'eau des pores, qui devient saturée ou saumâtre et la silice se
précipite en formants les excroissances de quartz ( fig). D'après McBride (1977), les
solubilités du quartz et de la silice amorphe sont contrôlées surtout par l'augmentation
du PH au dessus de 9 ( fig) et de la température ( fig}]. Au dessus du PH 9 la solubilité
de la silice devient basse et presque constante. La solubilité du quartz et de la silice
augmente avec l'augmentation de la température. L'effet de la température sur la
solubilité pour des séquences stratigraphiques est d'importance générale. A cause de la
monté de l'eau compactionnelle fraîche ou froide la solubilité du quartz sera réduite. Au
dessous des concentrations de 140 ppm à 25°c avec un PH < 9, la silice amorphe existe
eh solution vraie sous forme de monomère : le H4S04. Au dessus du PH=9, le H4SO4
s'ionise rapidement et la solubilité augmente brusquement ( fig% Si la concentration de
silice excède 140ppm avec un £H <9 à 25°c, la molécule N4$o4, se polymérise
rapidement pour former la silice colloïdale. La solubilité du quartz à 125 °c, avec un
PH< 9, est de 4J4ppm. De là les solutions sous saturées avec respect en silice amorphe
peuvent être sursaturées avec respect en quartz..
b) la cimentation carbonate
bien que la calcite est le minéral carbonate le plus commun qui cimente les grés ; des
exemples de cimentation par la dolomie, l'ankérite ( ferrodolomite) et sidérite sont
communs. D'après Petitjhon et al (1987), des mécanismes différents peuvent être
responsables de la cimentation carbonate à des étapes variées de la diagénèse (fg) L'idée
que le ciment carbonate le plus répandu est un précipité diagénétique précoce relié à un
environnement favorable (présumé marin) à la sédimentation, a été longtemps populaire.
En accord avec cet aperçu, le sable est transporté dans un environnement de
précipitation de carbonate et le ciment est essentiellement un précipité primaire alors
que le sable est exposé à l'eau de mer.
L'altération dans la chimie de l'eau des pores peu affecter la solubilité du carbonate, et
aussi causer la dissolution ou !a précipitation. Les variations du PH par exemple peut
changer la solubilité du carbonate. Dans l'eau de mer et de sub-surface la solubilité de
la calcite est contrôlée surtout par l'ion bicarbonate ( HCO3" ) qui-est à son tour contrôlé
par le PH (Jps). La solubilité de la calcite décroit avec la décroissance de la pression
C02 et une augmentation de la température. Les sources de la cimentation carbonate
sont :
Les grains squelettiques carbonates, l'eau de mer, l'eau connée, le mélange de saumures
et dilution des saumures.
11-8-1-4 ) effet du sous bassement géologique sur la perte de porosité Dans ce
paragraphe nous discuterons des facteurs qui affectera perte de porosité durant
l'enfouissement, tels que la minéralogie et le gradient géothermique.
a) Effet de la minéralogie
Les effets de compaction dépendent directement de la texture et de la maturité
minéralogique. North (1985) exprima la maturité minéralogique en termes de fractions
de grains qui simplifie la proportion totale de solides de la roche qui sont les grains
plutôt que la matrice ou le ciment. La figure (fig) montre la perte de porosité avec la
profondeur, pour les différents types de grés et leur fraction de grains. Un gré mature,
appelé gré propre par les pétroliers, peut avoir une fraction de 1,0 et une porosité de
40%. Dans de tels grés, l'enfouissement induit des ajustements de tassement par
glissage inter- grain, à des profondeurs aussi peu profondes que 2000m et réduit la
porosité de 10 à 12%. A la grande profondeur, la déformation des grains cassants, les
pressions solution augmentent la longueur de saturation de contacts des grains et réduit
la porosité (fig). |
Minéralogiquement, tes grés immatures, appelés grés malpropres ont des fractions de
grains moins que 1,0 et à la surface peuvent avoir des porosités beaucoup moins que
30-40%. Dans ces grés, la déformation facile des grains ductiles ou mous apporte une
perte de porosité plus brusque avec plus de 5-15% pour des profondeurs équivalentes,
Shelley (1985) affirme que la stabilité chimique des grains (minéralogie) est l'un des
facteurs contrôlant le gradient de porosité.
- Présence d'hydrocarbures
L'huile ou le gaz ont été observés comme des préservateurs de la porosité. Une fois les
hydrocarbures sont entrés dans un réservoir (piège) et !a circulation de l'eau de formation
ou connée est terminée, La cimentation ultérieure est arrêtée (inhibée ) ; ce qui
préservera la porosité.
Porosité de fracture
Classes génétiques porosité de contraction
Porosité de dissolution
- porosité intergranulaire
Classes texturales - porosité sur dimentionnée
- porosité de moule ( moldic porosity )
- porosité intragranulaire
- porosité de fracture
11-2-1-1) les principales classes diagénétiques
Les classes diagénétiques de la porosité secondaire sont différences sur la base de
leur processus de formation et leur relation texturale (fig )
a) porosité de fracture
Elle caractérise les pores résultant de la fracturation des roches ou des grains
détritiques sous l'effet des mouvements tectoniques ou sous, l'effet de la
fracturation hydraulique naturelle.
b) la porosité de contraction
les pores de contraction sont formés par déshydratation des minéraux, comme
les argiles, qui expulsent l'eau dans leur constitution ou qui les imbibe.
c) la porosité de dissolution
Les pores de dissolution sont subdivisés en trois types basés sur la dissolution
sélective des matériaux sédimentaires, des ciments authigènes et des substituants
authigènes. Ces types de porosité de dissolution forment communément un
pourcentage signifiant de la porosité secondaire.
d ) La porosité hybride
Les pores d'une parenté complexe, étant composés de plusieurs classes génétiques
de porosité secondaire ou étant en partie d'origine primaire et partiellement
secondaire. Ces pore d'origine hybride sont appelés pores hybrides,
Elle caractérise les pores résultant de la fracturation des roches ou des grains
détritiques sous l'effet des mouvements tectoniques ou sous, l'effet de la
fracturation hydraulique naturelle.
11-2-1-2) les classes texturales
Les classes texturales de la porosité secondaire des grés sont montrées dans la
figure.
a) La porosité inter-granulaire
Les pores entre les grains forment un groupe textural de pores intergranulaires.
b) La porosité susmentionnée
Elle caractérise tous les pores qui ont un diamètre qui excède celui des grains
adjacents de 1,2.
c) La porosité de moule
Elle caractérise les pores résultants de la remobillisation d'un constituant
individuel ou d'une roche.
d) La porosité intraconstituant ou intragrain
Elle caractérise les pores à l'intérieur des constituants individuels. :
e) La porosité de fracture
Elle caractérise les pore résultant des cassures des grains ou de la séparation
des constituants de la roche.
Chaque groupe de types de porosité texturale est constitué de deux ou plusieurs
subtypes distincts de textures de pores
Elle caractérise les pores résultant de la fracturation des roches ou des grains
détritiques sous l'effet des mouvements tectoniques ou sous, l'effet de la
fracturation hydraulique naturelle, de la contraction avide d’eau, la dissolution et les
remplacements des éléments à rayon atomique plus grand par des éléments à rayons
atomiques plus petit .
a) la porosité de contraction
les pores de contraction sont formés par déshydratation des minéraux, comme
les argiles, qui expulsent l'eau dans leur constitution ou qui les imbibe.
b) la porosité de dissolution
Les pores de dissolution sont subdivisés en trois types, basés sur la
dissolution sélective des matériaux sédimentaires, des ciments
authigènes et des substituant authigènes. Ces types de porosité de
dissolution forment communément un pourcentage signifiant de la
porosité secondaire.
c) La porosité hybride
Les pores d'une parenté complexe, étant composés de plusieurs classes
génétiques de porosité secondaire ou étant en partie d'origine primaire et
partiellement secondaire. Ces pore d'origine hybride sont appelés pores
hybrides
d) La porosité de fracture
elle caractérise les pore résultant des cassures des grains ou de la
séparation des constituants de la roche.
Chaque groupe de types de porosité texturale est constitué de deux ou
plusieurs subtypes distincts de textures de pores (fig).
d) la distribution de la porosité
la distribution de la porosité dans un puits est classée facilement par les cross plots
de la porosité en fonction de la profondeur à partir de l'analyse des carottes ou des
réponses des logs. Schmidt et Me Donald (1979 ) montrent des exemples pareils.
La figure représente un plot porosité/profondeur, illustrant le taux de réduction de
la porosité primaire et secondaire d'un grés dans un puits dans le delta de
Mackenzie du Canada. Au dessous de 2100 mètres, la porosité des grés est
essentiellement secondaire et décline avec la profondeur à des taux beaucoup plus
bas que ceux de la porosité primaire. La décarbonatisation active maximale se
produit entre 2400 et 2500 mètres dans le stade mature A.