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Géologie Réservoir

I) Les réservoirs gréseux


1) les constituants d’un grés : Les constituants de base d'un grés
dans le sens volumétrique incluent les fragments de grains, la matrice,
l'espace poreux et le ciment (voir fig 1a et1b ).

Matrice argileuse

Fig 1a : constituants volumique d'un grés (modifié par McBride,1977)

Les fragments de grains sont des particules transportées (détritiques,


biogéniques) ou authigènes de la taille d'un sable. Les plus abondants
des types de grains détritiques sont les quartz, feldspaths, argiles, micas
et les fragment de roches (magmatiques, métamorphiques, volcaniques).
Les constituants peuvent être les minéraux lourds tels que les minéraux
opaques (magnésite, hématite, etc.), le zircon, le sphen etc., ayant un
poids spécifique supérieur à 2,8 et les minéraux légers accessoires

La matrice détritique constituée de particules fines (argile ou silts), de


diamètre inférieur à 0,03mm, est transportées en suspension alors que
les grains plus grands que les silts sont transportés par traction. L'espace
poreux est occupé par des fluides (air, eau, hydrocarbures etc.), le
ciment qui est précipité chimiquement à partir des fluides des pores. Les
minéraux les plus communs sont la calcite, la silice ou quartz, l'anhydrite,
la dolomie, calcaire, feldspath, gypse et argiles (smectite, kaolinite, illite,
chlorite et inter stratifiées, etc.. ).

1
.

Grain

Espace poreux
Cement

Grains argileux
tapissant
Les pores

Fig 1b : les constituants volumétriques de base d’un grés ou


sandstone (modifié, McBride, 1977)

11-2) définition d'un sable et d'un grés :

Le sable est un matériel détritique dont le diamètre des grains varie de 2mm à
1/16 de mm. Le terme sable est basé sur le diamètre ou la taille du grain ; mais il
est défini sans référence à sa composition minéralogique ou sa genèse. Il peut
être argileux, carbonate, argilo - carbonaté, argilo - siliceux.
Diamètre (mm) conglomérate Grabau (1903) Tyrrel (1921)
d > 2 mm conglomérat rudite pséphite
2 > d > 1/16 mm grés ou sandstone arénite psamite
d <1/16 mm Boue ou mudstone lutite pellite

2
- Le terme grés ou sandstones tend de représenter les sables compactés de
composition siliceuse. Les sables carbonates lithifiés sont classés sous le terme
de limestones. Les termes arénites et psamites ont été proposés pour les
roches de sables consolidés
.
Il - 2-1) Nomenclature d'un grés
Les trois schémas de classification des grés communément utilisées (voir
figures 2,3 et 4), sont basées seulement sur les trois grands fragments de grains
de quartz, feldspath, fragments de roches. La fig 2 est une classification simple,
d'usage courant (Petit Jhon et al, 1967). Elle utilise seulement les fragments de
grains des trois grands diamètres des sables. Comme un second critère, la
classification distingue entre le sable propre ou sable arénite avec moins de 15%
de matrice et le sable greawack avec plus de 15% de matrice.

Figure 2 : classification des sables terrigènes et grés (d’après


oetti Jhon et al, 1987)

3
Figure 3 : Diagramme triangulaire de classification. Q= quartz monocristallin est polycristallins
(excluant les chert) ; F= feldspath monocristallin ; R= fragments de roche (ignées, métamorphique
et sédimentaire, incluant les chert)

Exemples de triangle filless pour la classification des arèniites de fragments de roche ; CRF=
fragment de roche carbonate ;. MRF= fragment de roche métamorfique ; IRF= fragmentde roche
ignée ; SRF= sédimentaire

Figure 4 : classification des arénites (d’après Folk et al 1970)

4
Figure 5 : classification des arénites. (Folk, 1966)

II-2- 4) Texture des grés


L'étude texturale est l'une des premières approches pour clarifier les faciès
sédimentaires, l'environnement de dépôt, les processus physiques dans le site de
dépôt, la distribution des corps sableux et les propriétés réservoirs tels que la
porosité et la perméabilité. La texture dépend :
- du diamètre du grain
- du classement ou triage des grains
- de la forme ou sphéricité du grain
- de l'arrondi ou de l'émoussé
- de la surface texturale
fabrique ou structure
- du contact des grains
[‘orientation des grains

a) Diamètre du grain
L’échelle de diamètre des grains acceptée est celle de Udden (1898),
légèrement modifiée par Wentworth (1922). Cette échelle est géométrique
(chaque unité est égale à 1/2 ou deux fois la valeur

5
millimétrique de la prochaine). Krumbein (1934) introduit l'échelle φ (phi), où φ =
- log d (diamètre en mm). Ces échelles et leur terminologie sont données dans la
figure 5. Les noms structuraux sont déterminés par des proportions relatives de
gravier, sable et de boue ( fig 6 )

Figure 6 : échelle de taille de grain et leurs chart visuel (d’après Lawis, 1984)

6
Figure 7 : Textural terminologie des gravel bearing (A) et gravel free (B) des
sédiment détritiques. (d’après folk et al, 1970)
. Pour les particules irrégulières tels que les grains de sable, le diamètre dépend
de la méthode de mesure, qui en retour dépend de l'objectif de l'étude. Les
techniques générales de mesure du diamètre des grains sont le tamisage, les
7
paramètres suivants peuvent obtenus à partir de la courbe cumulative (
méthodes graphique) ou de l'application numérique basée sur la distribution de la
taille ou diamètre des grains :
□ Diamètre moyen
- Moyenne arithmétique du diamètre : Ma ou M
- Diamètre médian : Md
- Diamètre modal : Mo
□ Triage ou classement : So
□ Skewness : Sk
□ Kurtosis : K
□ Le graphe de ces paramètres est leur relation (Folk R Ward, 1957)
□ est montré dans la figure 7.

Figure 8 : formules graphiques pour des paramètres reliées à la taille des


grains, et évaluation du cassement, skewnes et kurtosis.

8
1) Le triage ou classement
Le classement est une mesure de la dispersion et de la distribution de la
fréquence du diamètre ou de la taille des grains. Leur degré de classement est
une réflexion du niveau d'énergie dans l'environnement de dépôt. Il montre les
effets directionnels sur la perméabilité. La valeur du classement peut être
obtenue ou déterminée par comparaison directe avec le comparateur de
classement, comme il est montré dans la fig 8.

Figure 9 : chart de comparaison du triage (ou classement)

2) Le skewness
L'asymétrie d'une distribution est mesurée par le skewnes (tableau 1) et est
déterminée par Importance relative de l’extrémité de la distribution (fig 7)
3) Le kurtosis
Le kurtosis (tableau] est une mesure du pic de la distribution (fig 10)

9
Figure 10 : types de courbes de distribution de la taille de grain, et Skewness et
Kurtosis. M= diamètre moyen ; Md = diamètre médiant ; Mo= diamètre modal ;
Sk= skeweness ; K= kurtosis.

b) L'arrondi
L'arrondi est une importante caractéristique qui sera notée dans n'importe
qu'elle description de roche. L'arrondi indique l'étendue de l'abrasion que les
grains ont subi. Il est quantitativement défini par la formule de Wadell( Wadell,
1971.

r j nR

¡=1

Où :
ri = rayon du cercle inscrit dans le ieme coin d'un grain
n = nombre de coins
10
R = rayon du grand cercle inscrit

Il se réfère à la forme des bords et coins du grain. Les jeux de comparaison


standards sont communément utilisés pour estimer l'arrondi du grain et les
différents degrés d'arrondi. Un chart de comparaison visuelle est montré dans la
fig 11.

Figure 11 : chart visuel de comparaison de l’arrondi des du grain (d’après


Powers, 1963)
c) la forme
La forme est définie par le rapport varié des axes longs (L), intermédiaire (I) et
court (s) d'une particule. Il y a deux aspects de la forme : sphéricité et formes.
Zingg (1975 élève les formes des grains à quatre types : sphéroïde, disque, lame
ou baguette. Sured et Folk (1958) classent les formes des grains membres :
compact, l'axe, aplati et allongé.
La sphéricité est une mesure approximative des dimensions axiales d'une
particule. Une formule pratique a été déterminée par krumbein (1941) :

Deux systèmes pour la représentation de la forme de la particule sont montrés


dans la figure 12. Un charte de comparaison visuel pour la sphéricité des grains
est montré dans la fig 13.
a) La surface texturale

11
Figure 12 : Deux systèmes de représentation de la forme des particules. A :
classification de la forme, B :diagramme de la sphéricité de la forme.5D4APR7S
Sneed et Folk,1958)

12
La surface texturale des grains de sables est étudiée la première par le
microscope polarisant et binoculaire. Plus récemment le microscope électronique
scanner (SEM) a été utilisé. L'étude de la surface est surtout applicable à la
distinction environnementale des sables actuels.

Figure 13 :chart visuel de sphéricité du grain (A : d’après Powers,1953 ; B : de


Rttenhouse,1943)

13
e) La structure
La structure d'un gré est la manière suivant laquelle les grains sont unis
ensemble dans l'agrégat de roche. Les deux structures existantes sont :
- contact des grains
- orientation des grains

Une esquisse des différents types de contacts grain à grain est montrée dans la
fig 14. Les termes représentatifs seront décrits après.

Figure 14 : diférents types de contacts de grains comme a été vue en plaque


mince (de McBride, 1977)
Il- 5 ) La maturité des grés
Il existe deux concepts totalement différents de la maturité des grés : la maturité
minérale et texturale ; elles sont les deux valables pour l'utilisation en description
ou en interprétation.
a) La maturité minéralogique
Le concept de maturité minéralogique a été formalisé par Petit Jhon (1949
¡1975). Comme dans un mélange immature de beaucoup de types de grains qui
ont subit l'altération et l'abrasion, les grains chimiquement instables (feldspaths,
amphiboles et pyroxènes) et des grains mous seront détruits et le membre final
mature sera le quartz et la silice. La mesure du degré de maturité minéralogique
d'un sable peut être exprime par l'index de maturité :

Index de maturité minéralogique = % Quartz et silice / le % feldspath et


fragment de roches. Bien que l'index de maturité est rarement utilisé, l'idée est
extrêmement utilisée. Par exemple, la connaissance de la maturité minéralogique
d'un grés est importante pour prédire son comportement durant la compaction et
l'enfouissement profond. Les quartz arénites sont minéralogiquement des grés
14
matures, alors que les arkoses sont immature. Ces deux sables répondront
différemment à des conditions diagénétiques données.

a) La maturité texturale

Figure 15 : maturité texturale d’écoulement en nappe.

Le concept de maturité est formulé par folk (1951). Il est indépendant de la


compaction des fragments et de la maturité minéralogique. Les quatre stades de
maturité texturale (folk, 1951) sont montrés dans la fig 15. Ce concept suppose
que les sédiments qui supportent une énergie mécanique plus grande à travers

15
l'action abrasive des vagues et courants, passent séquentiellement à travers les
quatre stades suivant:

I) stade immature ,
Le sédiment contient plus de 25% de feldspath avec 5% d'argiles détritiques.
Les grains de sables sont mal classés et angulaires.

II) stade sub-mature


Le sédiment contient moins de 25% de feldspaths avec moins de 5% d'argiles ;
les grains de sable sont mal classés et angulaire.

III) stade mature


Le sédiment contient entre 5 et 10% de feldspaths avec moins de 5% d'argile ;
les grains sont bien classés et arrondis.

IV) stade super mature


Le sédiment contient moins de 5% d'argiles détritiques (parfois pas d'argile) ; les
grains sont bien classés et arrondis.

Remarque : la maturité diagénétique sera discutée dans le chapitre porosité


secondaire

16
Figure 16 : influence de la minéralogie de l’enfouissement diagénétique de porosité.
(D’après Schmidt et McDonald, 1979.

Figure 17 : plot porosité-profondeur montrant la réduction de la porosité primaire et


secondaire ( (porosités sonic d’intervalles de grés >10ft) dans le delta Mackenzie,
Canada.. (d’après Schimidt et MacDonald, 1979)

17
Figure 18 :plot profondeur-porosité avec une zone à pression anormale. (d’après Jones,
1975)

Figure 19 : enfouissement diagénétique des quartz arénite. (d’après Schmidt et


MacDonald, 1979)

11-6) les processus sédimentaires

18
La sédimentation des sables est causée par une décroissance dans la
puissance d'un fleuve, et les structures à l'intérieur des sédiments^ résulte des
processus sédimentaires. Ces enregistrements de l'écoulement peuvent nous
aider à estimer les environnements de dépôt et prédire la morphologie et le trend
des corps sableux,
a) L'écoulement fluide
Ici, nous considérons deux nombres sans dimension, dans le modèle
d'écoulement fluide :
R = phg / µ (Le Reynolds pour une surface libre d'écoulement)
Où h est la profondeur de l'eau et g l'accélération de la pesanteur. R,
détermine les caractéristiques de l'écoulement, laminaire ou turbulent, sous une
série de conditions données :
- L'écoulement est turbulent lorsque R >2000 ; les effets de la viscosité sont
faible ou petits.
- Il est laminaire lorsque 500 < R < 2000.
Dans l'écoulement laminaire, la vitesse moyenne temporelle et la vitesse
instantanée, à un certain point, sont les mêmes. L'écoulement turbulent consiste
en un assemblement de grandes parcelles de courants fluide qui sont entrelacés.
Les représentations schématiques des deux écoulements sont illustrés dans la
fig 30 a
F est le nombre qui exprime comment la force de gravité affecte l'écoulement.
Dans le cas où :
• F=1, on est en présence d'un écoulement critique, dans lequel l'énergie totale
de l'écoulement est minimale pour un débit donné.
• F>1, l'écoulement est supercritique ;
• F< 1, l'écoulement est sub -critique ou tranquille.
Ces différents écoulements sont reliés aux concepts des régimes
d'écoulement et sont importants dans le contrôle des traces de fond.
c) Le seuil de vitesse de sédimentation
Le seuil de vitesse de sédimentation, auquel les particules commencent à se
déplacer ou à être entraînés, a été étudié par Hsultrom (1935 et sundborg (1956).
La vitesse dépend de la dimension, de la forme et la densité des particules de
grains. En général, une plus grande vitesse est requise pour initier le
mouvement, le continuer, et simultanément pour déplacer des

articules cohésives nécessite une plus grande vitesse que celle utilisée pour
déplacer des particules non cohésives.
il y a trois modes de déplacent des particules comme illustré dans la fig 20b) :

19
A laminar flow (écoulement laminaire

B Laminar flow past a cylider or sphere

C Turbulent flow

Fig 20a :représentation des écoulements laminaire et turbulent d’après Friedman and Sanders,1978)

Transport par transport par saltation suspension


Glissement ou
roulement

Fond

Fig 20b : trois modes de transport des particules à l’intérieur d’un fluide

20
Figure 21 : Diagramme de la sédimentation côtière où les courant cotiers les
courant d’arrachement sont générés.(from Komar , 1971}

- La traction est le terme décrivant le mouvement des particules par glissement ou


roulement sur le fond...
- La saltation est le bondissement ou le saut fait par les particules entraînées par
l'écoulement.

- La suspension : les particules sont transportées en suspension à l'intérieur du fluide sans


contact avec le fond.

C) les traces, marques ou empreintes de fond

II est connu que l'écoulement fluide au dessus des sables produit des réseaux géométriques
variables sur la surface de fond. Ces réseaux sableux sont appelés bedform. Quand la
vitesse des fluides augmente on a formation de ripples (fig 23). Ces ripples migrent
dans le sens de l'écoulement fluide et à des vitesses élevées ont a des méga - ripples qui se
forment. (fig 28). Ces derniers peuvent être détruits à des vitesses très élevées.
Le régime d'écoulement est relié aux empreintes. Le régime d'écoulement est
divisé en :
- Régime d'écoulement plus bas
- Régime d'écoulement supérieur

Le régime d'écoulement plus bas est caractérisé par le nombre de froud ( F<1 ) et les
empreintes de fond sont des ripples et des dunes. Lorsque le régime d'écoulement est

supérieur avec une phase d'énergie élevée , le nombre de froud est élevé ( F>1) et les
empreintes de fond sont des anti - dunes.

Le stade transitionnel entre le régime d'écoulement le plus bas et le plus supérieur est
caractérisé par F=1et les lits sont plats. Simson et al (1965) résument les empreintes de
21
fond comme une fonction de fond de la puissance d'un fleuve et de la taille des grains
(Figure 32). La puissance du fleuve est définie comme la contrainte de
cisaillement τ multiplier par la vitesse d'écoulement (V), et aussi avoir le taux de travail
effectué par le fluide s'écoulant (écoulement fluide).

b) Les vagues

Les vagues, qui sont produites par les vents, affectent seulement la surface pélagique de
l'océan. Toutefois, les vents forts, durant les tempêtes, produisent de grandes vagues et le
mouvement de l'eau plus profonde. Ce mouvement transporte rarement les grains
terrigènes, mais il joue un rôle dans le revannage des grains déjà déposés. Le mouvement
des vagues, lors d'une tempête, affecte les dépôts du shelf. Quand des vagues approchent
obliquement le rivage, un courant longeant le rivage est généré (figure :33). Ces
écoulements parallèles aux rivages sont provoqués à partir de l'angle fait par les vagues
approchantes et la ligne de rivage. Les courants longeant les côtes jouent un rôle
significatif dans Je mouvements des sables dans la zone des vagues déferlantes. Pour
compenser la venue d'eau par les vagues à partir du large, il y a un courant d'arrachement
qui s'écoule, localement vers la mer à travers la zone des vagues déferlantes. Dans de tels
environnements, peu profonds, les sables sont constamment en mouvement, et deviennent
ainsi bien classés et propre (dépourvus

a) L'écoulement gravitaire

L'écoulement gravitaire incluse les courants de turbidites, les écoulements de


sédiments liquéfiés, les écoulements de grains ou débris et éboulements ou glissements
(figure 33). Ces types d'écoulements gravitaires sont produits par la différence de densité
entre la masse de l'écoulement (eau en écoulement) et le fluide ambiant. La différence de
densité dépend de la salinité, de la température de l'eau et du matériel en suspension.

PROCESSUS DE SEDIMENT GRAVITAIRE

Grain Débris slump


Turbidity Fluidized flow
Specific flow
current Sédiment
term
fow Sédiment
Support Upward
22 External
mechanism turbulenceGrain
Intergraulor Matrix Shear
flow intercalation strength planes
Mechanism of Freezing
Particle by Mass emplacement
Sediment Upward
particle
déposition dposition
setting

Figure 22 : classification de l’écoulement gravitaire. D’parès klein, 1980


modifié par Middleton et hampton, 1973

23
Tableau- 1 : Hiérarchie des environnements de dépôts sédiments terrigènes

(1)Systèmes Fluvial (AIluvial)

1.E n v i r o n m e n s
(2) Systèmes Eolian
Terrestr e

(3) Systemes Lacustre

2. Environnements (1) Systèmes Deltaique

T r a n s i t i o n e l (2) Systèmes coutier


s

(1) Systèmes Shelf

3. Environnements
M a r i n s (2)Systèmes Talus

(3)Système marin profond

24
Dans les courants de turbidites , la turbulence du fluide amène le sédiment à devenir
suspendu. Dans l'écoulement de sédiments liquéfiés, le sédiment est supporté par un
fluide inter-granulaire s'écoulant vers le haut ( courant marin ). Le sable agit comme un
fluide visqueux ; il est appelé sables mouvants ou quick sand. Dans l'écoulement de grain,
le sédiment est supporté par l'interaction ’’ grain à grain’’. Dans l'écoulement de débris
ou débris flow, le mélange de sédiments fins et de fluide supporte les grains plus gros.
Dans le glissement, de grandes masses de sédiments descendant la pente du talus à
causes des forces de cisaillement à l'intérieure des masses.
f) Le vent
les vents jouent un rôle important dans la formation des vagues et dans le transport des
grains clastiques, terrigènes. Les grains sont classés ou triés, et arrondis par collusions
des grains entre eux, et les grains fins s'écoulent loin vers le large, sous la zone d'action
des vagues. Toutefois, les sables éoliens sont très propres, riches en quartz, bien
arrondis etbien triés.
Puisque la densité de l'air est très basse par rapport à celle de l'eau, les vitesses des vents,
plus grandes, sont nécessaires pour déplacer les particules que celles dans l'eau.
La plupart des grains transportés sont rangés dans lataille 0,05 à 0,5mm. Seulement, les
grains fins, moins de 0,05 mm sont transportés par suspension. Les grains, dans
l’intervalle 0,5 et 1,0 mm sont déplacés par roulement ou reptation sur la surface du sol.

II-7) les environnements de dépôts


Il est nécessaire de prédire les morphologies des corps gréseux pour l’exploration des
réservoirs et l’exploitation de ces grés. Quand nous prédirons les morphologies, nous
estimons les environnements de dépôts à partir de l’observation des carottes récupérées
à partir de la sub -surface ou par l’interprétation des logs de puits forés. Les
morphologies schématiques pour les corps gréseux sont illustrés dans la figure 23.
Des réponses de logs de puits pour des environnements variés sont montrés dans la
figure 24.

Les environnements de dépôts des sédiments élastiques, terrigènes sont classés


comme suit :
> Environnements terrestres (d'eau fraîche et de vent);
> Environnements transitionnels ( d'eau saumâtre ) ;
> Environnements marins.
Il -7-1) les environnements terrestres
a) Le système fluviatile (alluvial)
Les systèmes fluviatiles sont constitués par les éléments majeurs
suivant :
1) cône alluvial ou cône de déjection
Les cônes alluviaux se développent dans les climats humides et arides.
Les cônes alluviaux de climat aride seront inclus avec les systèmes déserts. Les
deux systèmes ont des similitudes entre25 eux. Ils nécessitent un relief élevé et une
surface basse où les sédiments, arrachés du versant et transportés, s'accumulent
sous forme de cône
Fig. 23 : Schematic morphologies for sandstone bodies (from Berg , 1986}

Fig. 24 : Typical response of spontaneous potential (SP) and gamma-ray (GR) logs in sandstone séquences.
Log patterns are similar to textural changes. Dotted patterns indicate dominant sandstone as
interpreted from thé logs. Resistivity (R) or porosity logs are also shown.
(from Berg , 1986)
26
Fiq. 25 Alluvial-fan model of clastic sédimentation (from LeBlanc , 1972)

Fig. 26 Types of braided-stream channels and bars.(from LeBlanc ,1972)


Les cônes alluviaux sont déposés par des processus d'écoulement de
débris (ou débris flow) ou d'écoulement de boue (ou mud flow) avec
des densités et viscosités élevées, ou par écoulement de crues de densité basse et
viscosité basses. Le modèle de cône alluvial est montré dans la fig25.
2) Le point de barre fluviatile

Les dépôts de point de barre s'accumulent par migration des chenaux (de rivière
ou fleuves). Ils se développent sur le coté convexe des chenaux méandriformes.
Les morphologies de ces barres sont variables, mais la majorité est longitudinale
et transverse (fig 26). Ils ont une lithologie hétérogène, avec alternance de silts
argileux et sables (fig 27). Les unités à stratification entrecroisées sont formées par
la migration (wandering) des chenaux. Les dépôts de barre ont deux morphologies
; linéaire et sinueuse.

3) chenal rempli
un chenal abandonné par découpage d'un méandre est rempli par des dépôts dp
sables et de boue fine. Les deux type de découpage sont le tombolo ( neck eut off )
et la chute ( chute eut off ), fig27A). La partie prés du nouveau chenal est rempli
de sable, tandis que la partie éloignée est rempli avec de l'argile ( fig 28B ). Le
chenal sableux est rempli de fines vers le haut. Le chenal rempli a une
morphologie sinueuse.

b) Les systèmes de dépôts éoliens

Les plus importants dépôts éoliens sont les dunes. Dans le cas du transport aérien,
la collusion des grains est significative, et le triage et • l'arrondi deviennent bons.
Le sable éolien se déplace par intermittence. It

Fig. 26 : Block diagram of epsilon cross-stratification (from Allen , 1963)


Fig. 27 : Channel diversion, and filling as a resuit of neck and
chute cutoffs. (from LeBlanc , 1972

Figure 28 : Variable types of modem dunes. Arrows indicate wind direction, (from McKee , 1979)
et est distribué largement, formant une morphologie de nappe ou de couverture. Les
dunes actuelles ont été bien décrites par Me Kee (1979-)] Les principales dun^sont
illustrées dans la fig 28 - Les rides barkhanoïdes sont constituées de croissants
connectés entre eux. Les rides transversales sont des rides droites ; elles sont
appelées dunes linéaires. Les dunes étoiles, qui sont formées par le il Il est distribué
largement, formant une morphologie de nappe ou de couverture. Les dunes actuelles
ont été bien décrites par Mackee (1979). Les principales dunes sont illustrées dans la
figure 28. Les rides barkhanoides sont constituées de croissants connectés entre eux.
Les dunes transversales sont des rides droites. Elles sont appelées dunes linéaires.
Les dunes étoiles, qui sont formées par le vent de plusieurs directions, ont un pic
central élevé et plus de trois bras. Les dunes renversées ont un caractère
intermédiaire entre les dunes étoiles et les rides transverses ; elles sont formées par
des vents de directions opposées. Les dunes en forme de dômes, circulaire,
contrôlées par la végétation, n'ont pas de face sous le vent,

c) les systèmes lacustres


Les dépôts lacustres sont très variés. Dans l'embouchure d'une rivière qui
s'écoule dans un lac, il y a l'eau douce. Dans les lacs profonds, les dépôts de
turbïdites peuvent exister. En plus des sédiments clastiques, les dépôts de
précipitation peuvent être importants. Ces processus chimiques sont
dépendants de la chimie de l'eau du lac (par exemple lès dépôts marneux dans
les lacs d'eau douce et les évaporites dans les " lacs d'eau salée’’. Dans lacs
typiques, l’éolithe (surtout alcaline) est précipité. Les structures sédimentaires
sont latéralement plus continues que celles des autres sédiments dans les
environnements terrestres et les cycles sédimentaires sont souvent reconnues.
Le bassin d'Uinta aux Etats Unis, qui produit beaucoup d'huile, a des réservoirs
dans les roches clastiques lacustres et des roches mères dans les argiles
lacustres Green River.

H-7-2) les environnements transitionnels

a) les systèmes deltaïques


Une séquence deltaïque est divisée en couches de fond, de front et de lits deltaïques
sommitaux ( fig 29). Les couches de fond sont constituées de sédiments fins,
néritiques. Les couches de front, constituées de sables progradationnel et graviers,
sont inclinées vers la mer et forment le front du delta. Les lits deltaïques sommitaux,
constitués de sédiment grossiers agradationnels, forment la plaine deltaïque. La plaine
deltaïque est parfois coupées par des chenaux fluviatiles. Ces séquences verticales
deviennent plus grossières vers le
haut. La morphologie du delta est variable à cause des éléments effectifs. Les
morphologies sont classées en en fleuve ou rivière dominé, vague dominée et marée
dominée, Elles sont schématiquement illustrées dans la figure 30. Les deltas
fluviatiles ont des morphologies de pattes d'oiseaux, courbées - lobées. Les deltas à
dominance ondulée ont des morphologies courbées - lobées. Les delta de marée
ont des morphologies d'estuaires irréguliers.

Fig. 29 Diagrarmiatic section of depositional units within deltas (from Berg , 1986
modified Frazier , 1967)
Fig. 30 Deltaic environments and models of clastic sédimentation
(from LeBlanc , 1972)

Fig. 42 Schematic coastal (interdeltaic) Systems (frora LeBlanc 1972)


Fig. 31 Schematic coastal (interdeltaic) Systems
(from LeBlanc , 1972)

Fig. 32 Block diagram of hiimmocky cross-stratification


(from Harms et al. , 1975)
Fig. 33 Shematic marine environnants (from LeBlanc , 1972)
Fig. 34 loss and enhancement of porosity wlth (from Al-Shaieb and Shelton, 1981

b) le système côtier
Les systèmes côtiers sont représentés par des Estrans et des îles Barrières (fig 42)
I ) Les estrans :
II y a trois types d'estran/.
• Les estrans terrigènes, constitués de quartz, feldspaths, fragment de
roches, de minéraux argileux et carbonates, sont caractérisés par des
rides (ondulations) de petites échelles, ils sont aussi bio- turbés et
affinés vers le haut.
• Les estrans carbonates, constitués de bio clastes tels que la calcite,
l'aragonite et la dolomie. Les structures sédimentaires sont les
mêmes que pour les estrans terrigènes mais ils n'ont pas la même
signification.
2) Les îles barrières, constituées de matériaux grossiers vers le haut,
avec beaucoup de quartz et peu de matrice ou gangue. Les corps
gréseux des îles barrières, constitués de grains fins, à morphologie
3) ovale, forment des trends parallèles à la ligne de rivage ou de côte.
Les porosité et perméabilités sont généralement élevées à cause de
l'absence de gangue (matrice).
4) La zone infratidale basse est constituée d'alternance de sables et de
silts ou d'argile. Ce faciès représente l'alternance de sédimentation
rapide durant les tempêtes et de sédimentation lente par temps stable
ou calme. La bioturbation est significative.
5) La zone infratidale haute est constituée de sables dans lesquels des
stratifications parallèles ou entrecroisées se développent
horizontalement. La bioturbation apparaît dans cette partie,
6) La plage, constituée de dépôts plus grossiers que ceux de la zone
infratidale. La stratification parallèle se développe dans ces dépôts.
Les dépôts de la zone infratidale sont initialement inclinés vers la mer
alors que ceux de l'arrière plage sont inclinés vers la terre. Au dessus
des sédiments de plage il y a des dunes éoliennes terrestres.

II-7-3) les environnements marins


Les environnements marins incluent le shelf, le talus et le système marin
profond (plaines abyssales) voir figure 45.
a) Les systèmes du sheif (plateau continental)
Ils sont constitués de séquences pro - gradées, fines vers le haut et séquence
régressives vers le haut. Les processus physiques qui affectent les sédiments du shelf
sont les mouvements de vagues, de courants de marée, de courants de tempêtes et les
courants de turbidités.
L'effet des mouvements des vagues est décrit comme un courant longeant le rivage
ou côtier dans une eau peu profonde prés de la côte; mais dans les eaux profondes,
dans le shelf, il n'y a pas de transport de sable, excepté durant les tempêtes.
Fig. 35 Idealized profile of diagenesis. (from Fairbridge, 1967)

Figure 36 Mécanisme de compaction


Les courants de marée générés par l'attraction de la lune et du soleil sont confinés
dans un volume d'eau plus petit comme la mer du nord. La vitesse de ces courants de
marées est suffisante pour éroder et transporter le sable.
Les courants de tempêtes affectent le shelf en eau profonde où il y a le transport de
sable par temps calme. Les courants puissants transportent de grandes quantités de
sable dans la mer profonde. Les courants de turbidites, sur le shelf, sont produits par
l'écoulement inverse des courants de tempêtes. Les sables du shelf sont accumulés
dans des formes diverses, tels que les ondes et rides de sable. Ils ont des
morphologies largement ovales, linéaires étroites ou ovales allongées. Les grés du
shelf sont d'importants réservoirs pour les hydrocarbures, parce qu'ils forment
communément des pièges stratigraphiques enfermés dans les argiles marines.

b) Les systèmes de talus


II y a deux types de sédiments sur le talus :
- les sédiments pélagiques fins et hémi-pélagiques, qui s’accumulent lentement sur
une longue période de temps, et les sédiments à écoulement gravitaire qui
s'accumulent rapidement par glissement ou slumping (éboulement, effondrement).
Les processus d'écoulement par gravité sont causés par l'instabilité du talus
(accentuation de la pente lors d'un séisme). Mutti et Ricci lucchi (1972) classifient
les sédiments du talus et des cônes de déjections sous marin ( submarin- fan ) en sept
litho -faciès, de A à G. Pour les faciès de talus, ils ont appliqué les faciès A et G.
c) Les systèmes marins profonds
Les dépôts de système marin profond sont :
Les turbidites qui sont des séquences ordonnées constituées d'une division basale
massive Ta, une division Tb laminée parallèle, une division Te convolute laminée,
une division Td boueuse pélagique, dans l'ordre ascendant. La séquence ordonnée
mentionnée, ci dessus, est la séquence complète de turbidite de bouma (1962), mais
elle est souvent partiellement absente ou tronquée. Les turbidites sont déposées en
éventails qui sont divisées en trois : l'éventail plus bas, l'éventail médian et l'éventail
supérieur (fig45). Les dépôts d'éventail sous marin sont classés d'après Mutti Rcci
licchi comme des faciès de A à G. Le faciès A est constitué de grés conglomératiques,
Ta. Le faciès B, constitué de grés massifs Ta. Le faciès C, constitué de grés et
d'argiles inter-stratifiées Tc - e. Le faciès D, constitué d'argiles inter-stratifiées avec
les grés Tb -G, Te-c, Td-e. Le faciès E, constituée d'argiles inter-stratifiées avec les
grés Tc-e. Le faciès F est un élément sédiment déformé clastiquement. Le faciès G est
un sédiment hémi-pélagique et pélagique non modifié.
Figure 37 : modèle de dépôt de cone sous marins reliant faciès et environnement. ( From Walker, 1978)

Le sédiment d'écoulement gravitaire (faciès F) s'accumule dans la partie basse du


talus. 1! a une morphologie de nappe pu linéaire(, doigts).

2 ) L'éventail supérieur
Ce faciès se produit à l'intérieur des sables en éventails. Il est constitué de
dépôts grossiers de chenaux et de couches minces de turbidites sur le levé
naturel. Les faciès A, B,,§:et parfois F sont dominants.

3 ) L'éventail médian
Cette partie constituée de sable massif dans la distribution du chenal et le lobe supra-
éventail. Les faciès C,D et E, et parfois A,B et F sont dominants

4 ) L'éventail le plus bas


Cette partie est constituée principalement de turbidites clastiques ( séquence
complète de bouma ) qui ne sont pas canalisés, et les boues deviennent dominantes
dans la région distale. Les faciès C et D , dominent.
- 8 ) Les effets de la diagénèse sur les réservoirs gréseux H-8-1)
Introduction

Les sables actuels sont déposés avec des porosité de 40 et 50%. Un


sable quartzeux fraîchement déposé a une porosité de 45% ± 5%,
dépendant de la forme et de l'angulosité des grains. Les sédiments
boueux, qui sont une mixture de boue et d'eau sur la plancher de la mer,
a une porosité 80%. En général, la porosité est perdue avec
l'augmentation de la profondeur d'enfouissement. Parfois l'opposé se
produit ; c'est à dire, nous pouvons trouver une augmentation de la porosité (porosité
secondaire) pat solution avec l'enfouissement Le facteur principal, responsable de la
réduction de la porosité et de la création de la porosité secondaire avec
l'enfouissement est la diagénèse.

- Définition de la diagénèse

Les changements, qui prennent places quand un sédiment est enfouis, lithifié et
transformé en une roche réservoir potentielle, sont collectivement référés à la
diagénèse.

La diagénèse est définie comme tous les processus entraînant des changements
physiques, chimique et biologiques, dans un sédiment après son dépôt mais avant
qu'il soit métamorphisé. Elle incluse la compaction, cimentation, recristallisation et
les remplacements.

Il -8-1 ) perte de la porosité ( réduction de la porosité )

Les facteurs contrôlant la porosité sont: ;

a) Avant la diagénèse (pénécontemporaine à la sédimentation)


• Bioturbation
• Pédogénèse
• Slumping (éboulement ou glissement)

b) la diagénèse
-Torsion du grain
compaction - Déformation du grain mou
- Déformation des grains cassants et fragile
- Pression solution

cimentation
- Quartzitique
- Calcitique
- Argileuse
- autres
c ) cadre géologique global
• Minéralogie
• gradient géothermique

11-8-1-1) perte de porosité avec la sédimentation


La cimentation et la compaction sont les deux mécanismes principaux de perte de porosité
dans les grés. La bioturbation, la pédogénèse et le glissement peuvent mener à la perte de
porosité avant que la compaction et la cimentation commence. Ces pertes sont
généralement importantes, volumétriquement, mais localement elles peuvent être
responsables d'une perte totale de la porosité dans les grés.
a) la bioturbation
la bioturbation est une perturbation du sédiment originel par des terriers, les marcheurs,
les mangeurs et autres activité de la vie animale. Ils causent la perte de porosité dans le
sédiment par perturbation des grains et l'introduction d'une matrice dans le lit sableux ( fig
50).

b ) La pédogénèse
La pédogénèse ou processus de formation des cols, est importante sur les barres et les plaines
submarînes deltaïques. Le processus principal est l'introduction d'argiles dans les grés poreux.
Le gonflement des argiles peut rendre pire le classement des grains et la porosité.
c) le glissement
C’est le glissement vers le bas d’une masse de roche ou de matériaux non consolidés de
n’importe quelle taille. Il peut résulter dans la formation d’une mixture de sable et
argile qui réduit la porosité (dont la porosité est fortement réduite).

11-8-1-2 ) Perte de porosité par compaction

* La compaction est l'un des principaux chemins par lequel les grés et les argiles perdent la
porosité après leurs dépôts. Durant la compaction, les grains se rapprochent les uns des autres
sous le poids de la surcharge ou des contraintes tectoniques, et réduisent l'espace poreux
précédant. En accord avec Ehlers et Blatt (1982), le poids de la surcharge réduira les espaces
vides, dans les grés, d'environ 1/3 des vides originels, présents. C'est pourquoi, il est
important de considérer que la compaction seule peut transformer un sable en gré. Dans un
sable quartzeux, en laboratoire, la compaction seule ne produit pas la lithification bien que la
présence de minéraux ou fragments ductiles peut amener à la lithification. Quand les
fragments ductiles sont dans le sédiment, la pression de contact grain à grain peut être
augmentée par la pression solution, ce qui amène à sa lithification. Donc la perte de porosité
par compaction est surtout affectée par la présence de fragments ductiles
Figure 38 : les effets de la bioturbation

Ci-dessous nous parlerons des mécanismes de la compaction comme la rotation du


grain, déformation du grain ductile, déformation du grain cassant et la pression solution.
a) La rotation et le glissement du grain
Sous le fardeau de la charge, les bords des grains non déformables glissent et
deviennent des bords de grains adjacents durant une rotation légère ou pivotement des
grains, résultant dans l'arrangement de compaction étanche. Ce mécanisme est plus
grand pour les sables à grains bien arrondis que pour ceux à grains anguleux (d'après
McBrides, 1977).
b) Déformation des grains ductile et cassants
C'est un important contributeur à la perte de porosité durant la compaction.
Beaucoup de grés contiennent communément des grains ductiles, tels que les boues
clastiques, fragments de roches micacées, pellets fécales et la glauconie (minéral
indicateur du milieu réducteur marin) et des grains cassants (fragments de squelettes,
minéraux fragiles cassants).

Figure 39
Durant la compaction, les grains ductiles se ploient autour du grain de quartz ou
feldspath plus rigide et compressés dans l'espace poreux adjacent (figure 51) ploiement
des grains flexibles de micas, produit des résultats similaires.

Figure 40 :

La figure 51 montre la perte de porosité théorique pour un gré avec différents


géométrie de tassement et avec un pourcentage de grains ductiles qui ont subit la
compaction complète. Il est estimé qu'un grés • contenant 40% de grains ductiles peut
perdre 40% de sa porosité initiale, simplement par déformation des grains ductiles si le
tassement a été essentiellement orthorhombique.

Durant la compaction la rupture des grains cassants ( fig 51) tel que les grains
squelettiques minces (de brachiopodes, trilobites, etc..) qui ont été sujet à de
considérables contraintes de surcharge à cause de leur longueur plus grande que la
moyenne. La rupture de tels grains allongés permet aux grains sus-jacents de tomber
dans un arrangement de tassement hermétique ou étanche, et de former une matrice de
petit grains dans les entre les grains durs. Les grains de quartz et les fragments de roches
subissent rarement des ruptures ou fractures (McBride.1977)
c ) La pression solution
La pression solution est la dissolution des minéraux préférentiellement aux contacts
des grains où la pression statique excède la pression hydraulique des fluides interstitiels.
Comme résultat on peut observer des surfaces de dissolution aux contacts des grains des
grés. Au même moment une partie de l'espace poreux inter - granulaire est perdu parce
qu'il y a interpénétration des grains avec des contacts concavo -convexes. La pression
solution caractérise la compaction chimique.
Les termes qualitatifs utilisés pour décrire les contacts des grains (d'après Pettijhon et
ai, 1977 ) sont :
• Contact concavo - convexe : il apparaît comme une ligne courbée,
dans le plan de la plaque mince.
« Grain flottant : pas de contact avec d'autres grains dans le pian de la plaque mince.
• Contact long : un contact qui apparaît comme un ligne droite dans le
plan de la section mince ou plaque mince.
• Contact suturé : interpénétration stylolitique mutuelle de deux grains
et plus. ^
• Contact tangentiel : celui qui apparaît comme un point dans le plan de
la section mince.

11-8-1-3 ) Perte de porosité par cimentation


La modification diagénétique la plus évidente, est la cimentation. Presque tous les grés
subissent un certain degré de cimentation et perdent de grandes quantités de la porosité
originelle par ce processus. Toutefois, beaucoup des minéraux diagénétiques
(authigènes), tels que la silice, les carbonates qui ont été observés dans les grés quartzeux
et arénites constituent pour la majorité le ciment. Au contraire, dans beaucoup d'arénites
lithiques et dans la plupart des grauwacks et volcanoclastiques, le matériel dominant la
cimentation est une combinaison de matrice altérée et ciments précipités, composés de
minéraux argileux, zéolite et autres silicates. Dans beaucoup d'arénites les oxydes de fer,
le gypse et d'autres minéraux évaporitiques peuvent constituer le ciment.

Le type de ciment dans les grés est largement déterminé par la composition de
l'eau des pores. La composition de l'eau des pores est contrôlée par les facteurs
suivants :
- l'environnement de dépôt,
- le climat,( les grés non marins ),
- la composition minéralogique des fragments de grains,
- la taille des grains,
- les faciès associés,
- la/composition de l'eau de formation,
- la pression
- la température.
La quantité de ciment dans un gré est déterminée par :
- la composition des fluides des pores,
- le taux découlement des fluides,
- le taux de réaction des réactions précipitant les différents ciments,
- le temps disponible à la cimentation.
Lorsque la précipitation commence, l'espace poreux diminue et la porosité et la
perméabilité sont réduites et le taux de précipitation ultérieur est recalculé.
Dans la mesure où la perméabilité initiale et son taux de décroissance est fonction de la
distribution de ta taille, un grés à grains fins deviendra plus fortement cimenté qu'un
grés quartzeux. Fuchtbaner (1874 ) et Nelson (1970 ) ont remarqué des corrélations entre
les types de ciments et la taille des grains des grés : on trouve le carbonate en couches
plus fines, du quartz et de l'anhydrite dans les couches les plus grossières du grés.
.Dans ces cas, il est incertain de dire ou confirmer que la perméabilité, la taille des
grains, la composition minérale constituent les facteurs réels de contrôle.

a) la cimentation siliceuse
la forme la plus commune de la cimentation siliceuse est l'accroissement des grains de
quartz, par excroissances continues qui résultent dans une mosaïque d'excroissances.
La cathodoluminescence classe la vraie relation grain-ciment. La silice pour le ciment
quartzeux vient des sources variées :
- des transformations minéralogiques des silicates (feldspath argile)
- dissolution des grains de quartz
- pression solution des grains de quartz
- remplacement des grains de quartz et silicates par le carbonate
- l'eau du sous sol
- l'eau de mer dans laquelle s'est déposé le sédiment en question.

 Les transformations minérales


La conversion de la sméçtite (famille de la montmorillonite), riche en silice, en argile
inter- stratifiés (illite montmorillonite) ou en illite peut fournir la silice à l'eau des pores.
Durant la diagénèse, dans les grés volcanogènes, les réactions d'altération des verres
volcaniques transforment les plagioclases et autres minéraux mafiques en argiles
authigènes et zéolites, avec expulsion de la silice qui va participer à la cimentation du gré
en question.

 La pression solution
L'idée de Base de la pression solution est que la pression effective développée aux
points de contacts des grains de quartz augmente jusqu'à ce qu'elle atteint la valeur de la
pression de solubilité du quartz en ces points, Le processus de pression solution semble
plus avance quand des films d'argiles sont présents entre les grains. La dissolution livre
le SiO2 dissout vers l'eau des pores, qui devient saturée ou saumâtre et la silice se
précipite en formants les excroissances de quartz ( fig). D'après McBride (1977), les
solubilités du quartz et de la silice amorphe sont contrôlées surtout par l'augmentation
du PH au dessus de 9 ( fig) et de la température ( fig}]. Au dessus du PH 9 la solubilité
de la silice devient basse et presque constante. La solubilité du quartz et de la silice
augmente avec l'augmentation de la température. L'effet de la température sur la
solubilité pour des séquences stratigraphiques est d'importance générale. A cause de la
monté de l'eau compactionnelle fraîche ou froide la solubilité du quartz sera réduite. Au
dessous des concentrations de 140 ppm à 25°c avec un PH < 9, la silice amorphe existe
eh solution vraie sous forme de monomère : le H4S04. Au dessus du PH=9, le H4SO4
s'ionise rapidement et la solubilité augmente brusquement ( fig% Si la concentration de
silice excède 140ppm avec un £H <9 à 25°c, la molécule N4$o4, se polymérise
rapidement pour former la silice colloïdale. La solubilité du quartz à 125 °c, avec un
PH< 9, est de 4J4ppm. De là les solutions sous saturées avec respect en silice amorphe
peuvent être sursaturées avec respect en quartz..

b) la cimentation carbonate
bien que la calcite est le minéral carbonate le plus commun qui cimente les grés ; des
exemples de cimentation par la dolomie, l'ankérite ( ferrodolomite) et sidérite sont
communs. D'après Petitjhon et al (1987), des mécanismes différents peuvent être
responsables de la cimentation carbonate à des étapes variées de la diagénèse (fg) L'idée
que le ciment carbonate le plus répandu est un précipité diagénétique précoce relié à un
environnement favorable (présumé marin) à la sédimentation, a été longtemps populaire.
En accord avec cet aperçu, le sable est transporté dans un environnement de
précipitation de carbonate et le ciment est essentiellement un précipité primaire alors
que le sable est exposé à l'eau de mer.
L'altération dans la chimie de l'eau des pores peu affecter la solubilité du carbonate, et
aussi causer la dissolution ou !a précipitation. Les variations du PH par exemple peut
changer la solubilité du carbonate. Dans l'eau de mer et de sub-surface la solubilité de
la calcite est contrôlée surtout par l'ion bicarbonate ( HCO3" ) qui-est à son tour contrôlé
par le PH (Jps). La solubilité de la calcite décroit avec la décroissance de la pression
C02 et une augmentation de la température. Les sources de la cimentation carbonate
sont :

Les grains squelettiques carbonates, l'eau de mer, l'eau connée, le mélange de saumures
et dilution des saumures.
11-8-1-4 ) effet du sous bassement géologique sur la perte de porosité Dans ce
paragraphe nous discuterons des facteurs qui affectera perte de porosité durant
l'enfouissement, tels que la minéralogie et le gradient géothermique.

a) Effet de la minéralogie
Les effets de compaction dépendent directement de la texture et de la maturité
minéralogique. North (1985) exprima la maturité minéralogique en termes de fractions
de grains qui simplifie la proportion totale de solides de la roche qui sont les grains
plutôt que la matrice ou le ciment. La figure (fig) montre la perte de porosité avec la
profondeur, pour les différents types de grés et leur fraction de grains. Un gré mature,
appelé gré propre par les pétroliers, peut avoir une fraction de 1,0 et une porosité de
40%. Dans de tels grés, l'enfouissement induit des ajustements de tassement par
glissage inter- grain, à des profondeurs aussi peu profondes que 2000m et réduit la
porosité de 10 à 12%. A la grande profondeur, la déformation des grains cassants, les
pressions solution augmentent la longueur de saturation de contacts des grains et réduit
la porosité (fig). |
Minéralogiquement, tes grés immatures, appelés grés malpropres ont des fractions de
grains moins que 1,0 et à la surface peuvent avoir des porosités beaucoup moins que
30-40%. Dans ces grés, la déformation facile des grains ductiles ou mous apporte une
perte de porosité plus brusque avec plus de 5-15% pour des profondeurs équivalentes,
Shelley (1985) affirme que la stabilité chimique des grains (minéralogie) est l'un des
facteurs contrôlant le gradient de porosité.

b) Les effets géothermiques


Shelley (1985) affirme que le gradient géothermique affecte le gradient de porosité des
grés comme il est montré dans la figure'^). Pour le rendement d'une réaction chimique
avec la température, plus le gradient géothermique est grand plus le taux de perte de
porosité est grand.

c ) Amélioration et préservation de la porosité


- Pression anormalement élevée
La pression anormalement élevée préserve la porosité, par la diminution
de l'effet de la compaction et prévoit plus d'entrée des fluides.

Plith - Pfl = Peff


Peff < Pdq Arrêt de la pression solution -^préservation de la porosité

- Présence d'hydrocarbures
L'huile ou le gaz ont été observés comme des préservateurs de la porosité. Une fois les
hydrocarbures sont entrés dans un réservoir (piège) et !a circulation de l'eau de formation
ou connée est terminée, La cimentation ultérieure est arrêtée (inhibée ) ; ce qui
préservera la porosité.

II-8-2) La porosité secondaire


La porosité secondaire est crée parfois par la dissolution, soit par décimentation, soit
par lessivage des grains ou développement de fractures durant l’enfouissement (fig).
Selon Schmidt et Me Donald (1979), le volume de porosité secondaire est égale ou
excède celui de la porosité primaire, dans les grés de beaucoup de bassins sédimentaires à
travers le monde.
La porosité secondaire est définie comme la porosité développée dans une roche après
son dépôt à travers des processus comme la dissolution ou la fracturation tectonique ou
hydraulique naturelle.

11-2-1 ) classification de la porosité secondaire dans les grés


La classification ci dessous est simplifiée à partir de celle de proposée
par Schmidt et Me Donald (1979) ;

Porosité de fracture
Classes génétiques porosité de contraction
Porosité de dissolution
- porosité intergranulaire
Classes texturales - porosité sur dimentionnée
- porosité de moule ( moldic porosity )
- porosité intragranulaire
- porosité de fracture
11-2-1-1) les principales classes diagénétiques
Les classes diagénétiques de la porosité secondaire sont différences sur la base de
leur processus de formation et leur relation texturale (fig )
a) porosité de fracture

Elle caractérise les pores résultant de la fracturation des roches ou des grains
détritiques sous l'effet des mouvements tectoniques ou sous, l'effet de la
fracturation hydraulique naturelle.
b) la porosité de contraction
les pores de contraction sont formés par déshydratation des minéraux, comme
les argiles, qui expulsent l'eau dans leur constitution ou qui les imbibe.
c) la porosité de dissolution
Les pores de dissolution sont subdivisés en trois types basés sur la dissolution
sélective des matériaux sédimentaires, des ciments authigènes et des substituants
authigènes. Ces types de porosité de dissolution forment communément un
pourcentage signifiant de la porosité secondaire.

d ) La porosité hybride
Les pores d'une parenté complexe, étant composés de plusieurs classes génétiques
de porosité secondaire ou étant en partie d'origine primaire et partiellement
secondaire. Ces pore d'origine hybride sont appelés pores hybrides,
Elle caractérise les pores résultant de la fracturation des roches ou des grains
détritiques sous l'effet des mouvements tectoniques ou sous, l'effet de la
fracturation hydraulique naturelle.
11-2-1-2) les classes texturales
Les classes texturales de la porosité secondaire des grés sont montrées dans la
figure.
a) La porosité inter-granulaire
Les pores entre les grains forment un groupe textural de pores intergranulaires.
b) La porosité susmentionnée
Elle caractérise tous les pores qui ont un diamètre qui excède celui des grains
adjacents de 1,2.
c) La porosité de moule
Elle caractérise les pores résultants de la remobillisation d'un constituant
individuel ou d'une roche.
d) La porosité intraconstituant ou intragrain
Elle caractérise les pores à l'intérieur des constituants individuels. :
e) La porosité de fracture
Elle caractérise les pore résultant des cassures des grains ou de la séparation
des constituants de la roche.
Chaque groupe de types de porosité texturale est constitué de deux ou plusieurs
subtypes distincts de textures de pores

(ll-2-1-3) reconnaissance de la porosité secondaire

Beaucoup de porosités secondaires ressemblent fermement à la porosité primaire.


Dans l'étude de la porosité secondaire, il est nécessaire d'avoir des critères
observables pour reconnaître sa présence.

Elle caractérise les pores résultant de la fracturation des roches ou des grains
détritiques sous l'effet des mouvements tectoniques ou sous, l'effet de la
fracturation hydraulique naturelle, de la contraction avide d’eau, la dissolution et les
remplacements des éléments à rayon atomique plus grand par des éléments à rayons
atomiques plus petit .
a) la porosité de contraction
les pores de contraction sont formés par déshydratation des minéraux, comme
les argiles, qui expulsent l'eau dans leur constitution ou qui les imbibe.
b) la porosité de dissolution
Les pores de dissolution sont subdivisés en trois types, basés sur la
dissolution sélective des matériaux sédimentaires, des ciments
authigènes et des substituant authigènes. Ces types de porosité de
dissolution forment communément un pourcentage signifiant de la
porosité secondaire.
c) La porosité hybride
Les pores d'une parenté complexe, étant composés de plusieurs classes
génétiques de porosité secondaire ou étant en partie d'origine primaire et
partiellement secondaire. Ces pore d'origine hybride sont appelés pores
hybrides

d) La porosité de fracture
elle caractérise les pore résultant des cassures des grains ou de la
séparation des constituants de la roche.
Chaque groupe de types de porosité texturale est constitué de deux ou
plusieurs subtypes distincts de textures de pores (fig).

Beaucoup de porosités secondaires ressemblent fermement à la porosité primaire.


Dans l'étude de la porosité secondaire, il est nécessaire d'avoir des critères
observables pour reconnaître sa présence :

- de sédimentation, où la chimie de l'eau intertitielle est surtout


contrôlée par l'environnement de surface par rapport à
l'enfouissement effectif. L'enfouissement effectif est considéré ici
comme un enfouissement sous la strate qui ferme ou protège le grés d'une certaine
influence prédominante des agents de surface sur la
chimie de l'eau interstitielle.
- La mésodiagénèse est le régime de subsurface ou de l’enfouissement
effectif.
- La telodiagénèse est le régime à ou prés de la surface après
l'enfouissement effectif.
b ) les stades de la mésodiagénèse
Pour classifier les effets de la diagénèse d'enfouissement sur la porosité primaire et
secondaire, Schmidt et Me Donald (1979) proposent quatre stades de la
mésodiagénèse des grés qui sont définis par des étapes reconnaissables
pétrographiquement. Ceux ci sont dans l'ordre progressif de l'enfouissement : 1) le
stade immature ; 2) le stade semi-mature ; 3) le stade mature A et 4) le stade super
mature.
- Le stade immature : dans ce stade le sédiment subit seulement la compaction
mécanique mais ne subit pas de transformations diagénétiques . la porosité passe
de 47% (arrangement cubique à 25% (arrangement rhombiédrique) ;
- Le stade semi mature est marqué par le commencement de la compaction
chimique, alors qu'au même moment, la compaction mécanique
de la porosité primaire devient insignifiante ou cesse complètement. Ici la
compaction chimique est définie comme étant essentiellement accomplie à travers
la dissolution des grains de sable aux points de contacts. Dans ce processus, le
volume de la roche et le pourcentage de la porosité intergranulaire sont diminués.
Le matériel dissout peut précipiter à l'intérieur des pores comme un ciment,
réduisant la porosité primaire intergranulaire.
- Le stade A mature est caractérisé par la compaction mécanique et surtout
chimique. La porosité primaire intergranulaire est fortement réduite par la
cimentation chimique et les fluides des pores sont saturés en éléments dissouts.
Durant ce stade la porosité secondaire est créée par dissolution par les fluides
(pétrole et eau), riches en acide organique puissant, expulsés de la roche mère
lorsque le réservoir. Cette porosité secondaire est une porosité de dissolution des
grains, des ciments avec création de golf de dissolution.

Le stade mature qui est généralement caractérisé par l'absence de porosité


primaire, excepté pour les pores lamellaires irréductibles. La porosité secondaire
peut être héritée des stades précédents ou peut être originaire du stade mature lui
même. Le stade mature A peut être divisé en stades: le stade mature A le stade
mature B. Le stade mature A est la phase durant laquelle le développement de la
porosité secondaire est maximale. La compaction chimique de la porosité secondaire
est très accessoire durant ce stade. Le stade mature B est caractérisé par la
destruction graduelle de la porosité secondaire par la compaction chimique surtout,
avec peu ou pas de génération de porosité secondaire.

Le stade super mature


Le stade super mature montre à la fois l'existence de la porosité primaire et
secondaire à des niveaux irréductibles. La porosité secondaire pourrait se
concevoir comme étant formée à traders la fracturation et lessivage ; mais elle
serait éliminée rapidement durant le stade super mature

d) la distribution de la porosité
la distribution de la porosité dans un puits est classée facilement par les cross plots
de la porosité en fonction de la profondeur à partir de l'analyse des carottes ou des
réponses des logs. Schmidt et Me Donald (1979 ) montrent des exemples pareils.
La figure représente un plot porosité/profondeur, illustrant le taux de réduction de
la porosité primaire et secondaire d'un grés dans un puits dans le delta de
Mackenzie du Canada. Au dessous de 2100 mètres, la porosité des grés est
essentiellement secondaire et décline avec la profondeur à des taux beaucoup plus
bas que ceux de la porosité primaire. La décarbonatisation active maximale se
produit entre 2400 et 2500 mètres dans le stade mature A.

La réduction de la porosité secondaire dans le stade B est due à la diagénèse du


quartz et autres fragments de grains.
La figure) montre que l'augmentation de la porosité des grés en profondeur où
une zone de pression anormalement élevée est rencontrée. Ces zones
surpressées existent dans les zones où les fluides sont entrain de supporter
la surcharge en excès. L'augmentation de la porosité des zones géopressées
est attribuée à la porosité' préservée.
c) la porosité secondaire et la génération d'huile
La figure nontre la porosité reliée aux événements diagénétiques dans les arénites
quartzitiques (Schmidt et Me Donald, 1979 ). Les valeurs de ia réflectance de la
vitrinite (Ro ) comme échelle de la maturation thermique de la matière organique
sont représentées comme référence. La porosité diagénétique des autres grés avec
des maturités minéralogiques intermédiaires et basses seront similaires que ceux
montrées dans la figure ^H Schmidt et Me Donald (1979) décrit la relation entre la
porosité secondaire et la génération d'huile comme suit : la génération d'huile des
roches mères ( Ro=1,0% et 0,5 % ) apparaît être directement responsable de la
création de la porosité secondaire. La porosité secondaire est créée par la
dissolution des minéraux chimiquement instables par les fluides expulsés des
argiles riches en acides organiques et en hydrocarbures.

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