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Cours 4 -

Du gène à la
protéine
Introduction
Rappels sur l’ADN
- Support de l’information génétique ⇒ hérédité grâce
à sa capacité de réplication.

- Présent en totalité dans chaque cellule (= ubiquitaire), il


forme le génome.

- Structure de deux brins antiparallèles enroulés en


double hélice composée de nucléotides. Les bases
nucléotidiques de l’ADN sont : A, T, G, C.

- Dans le noyau chez les eucaryotes : c’est là qu’ont


lieu les étapes de réplication et de transcription.
Rappels sur l’ARN
- Chaîne nucléotidique monocaténaire.
- Orientation sens (de 5’ vers 3’), mais ne se replie pas en hélice, mais plutôt sur elle-même pour
augmenter sa stabilité.

Repliement grâce aux liaisons hydrogènes entre régions homologues ⇒ structure secondaire ⇒
fonction

acide ribo-
nucléique

Les thymines de l’ADN sont transcrits en uracile lors de la transcription.


Les bases nucléotidiques de l’ARN sont donc :
A, U, G, C
Génotype et Phénotype
Génotype : Information portée par les
chromosomes
Phénotype : expression de cette
information
Celui-ci est déterminé par la quantité et la
nature des protéines synthétisées, il est
donc évolutif et tissu/cellule spécifique,
contrairement au génotype qui est
ubiquitaire et figé.

L’expression des gènes est très contrôlée, ce qui permet l’obtention de différents phénotypes
cellulaires et tissulaires à partir d’un même génotype.

Il existe donc des mécanismes de régulation de l’expression des gènes…


Comment on fabrique une protéine ?
NOYAU CYTOPLASME

protéine
ADN

transcription et
maturation
traduction
ARNm

toujours l’ARNm
Le Gène
Le gène et son expression
Les gènes sont l’unité de base de la transcription, ce sont
des régions de l’ADN codant un ARN fonctionnel aux
fonctions variées : les ARNt, ARNr, petits ARN non codants et
ARNm (qu’on va tous revoir ^^)

Certains gènes codent des ARN messagers (ARNm), qui


eux-même sont traduits en protéines.

Dans ce cas, seule une petite partie de la séquence du gène


code la séquence d’acides aminés (la taille moyenne d’un
gène humain est de 23 kilobases (kb), celle de la séquence
codant la chaîne protéique est de 1,3kb).
Structure d’un gène codant une protéine

ARN
pol II
trans complexe
d’initiation de la
trans transcription
+1

5’ ATG STOP 3’
CpG cis cis TATA EXON INTRON EXON INTRON EXON

séquence site d’initiation terminaison de


promotrice de la la transcription
transcription
I. Transcription :
du gène à l’ARN
pré-messager
A. Initiation : le complexe d’initiation
de la transcription (ou complexe
transcriptionnel)
Le complexe d’initiation de la transcription est un gros complexe
protéique qui se forme au niveau de la TATA box (environ 20-30 pb
avant le site d’initiation de la transcription, dans le promoteur).
Toutes ces protéines permettent de stabiliser l’ARN polymérase au
niveau de l’ADN, elles la “guident” à l’endroit où elle doit
commencer à transcrire.

+1

20-30 pb +1
Certaines protéines sont tout le temps retrouvées dans le complexe d’initiation de la
transcription (comme la TATA-box Binding Protein).
D’autres protéines peuvent interagir avec le complexe pour moduler l’activité
transcriptionnelle, et ainsi réguler l’expression du gène : ce sont les facteurs de
transcription. Ils doivent donc être à proximité du complexe…

facteur de transcription ARN polymérase


ARN
facteur trans
(= facteur de transcription)
pol
complexe
d’initiation de la
trans transcription
ADN

+1

5’ cis TATA 3’

élément cis
séquence spécifiquement
reconnue par le facteur de
transcription
B. Elongation
Modification de la structure de la chromatine : la transcription par l’ARN polymérase
nécessite de dérouler et de dénaturer l’ADN

Les différents types d’ARN sont transcrits par


des polymérases spécifiques.
L’ARNm est transcrit par l’ARN polymérase II.

Plusieurs brins d’ARN sont transcrits en même


temps à partir du même gène :

/!\ à savoir : La polymérase synthétise le brin d’ARN


TOUJOURS de 5’ vers 3’ ! C’est donc par le côté 3’
que l’ARN se polymérise.
brin sens 5’ 3’
codant

5’ ARN 3’
polymérisation de 5’ en 3’
brin antisens polymérase
transcrit 3’ 5’

→ Brin sens 5’ – 3’ : brin codant


Il a la même séquence que l’ARN transcrit.
C’est le brin qu’on regarde (en exercice) pour trouver la séquence en acide aminé (grâce au
code génétique).

→ Brin antisens 3’ – 5’ : brin transcrit, non codant


C’est le brin matrice, qui est lu par l’ARN polymérase. La séquence de l’ARN formé est
séquence complémentaire à ce brin.
C. Maturation :
de l’ARN
pré-messager à
l’ARNm mature
5’ 3’
3’ 5’
Sens de
lecture Sens de
3’ → 5’ 5’ synthèse 5’ → 3’
5’

5’ AAAAA 3’
ARN MESSAGER Queue polyadénylée
Coiffe de Guanosine
Méthylée

La maturation se fait en 3 étapes :


- Capping : ajout de la coiffe en 5’
- Epissage
- Ajout de la queue polyA en 3’

La maturation se fait en parallèle de la transcription, sur l’ARN naissant.


Maturation de l’ARNm
Pour protéger l’ARNm et assurer sa stabilité, viennent s’ajouter en parallèle de la transcription :
- Une coiffe en 5’, qui correspond à une guanosine méthylée
- Une queue en 3’, qui correspond à une longue répétition d’adénine
⇒ Des protéines spécifiques capables d’ajouter toutes ces adénines reconnaissent le signal de
polyadénylation en 3’ de l’ARN pré-messager. Lors de la transcription par l’ARN polII, ce même signal
induit également la terminaison de la transcription.

signal de
G polyadénylation
AAAAAAAAAA

Coiffe : guanosine Queue polyA


méthylée

⇒ La dégradation affecte d’abord la coiffe ou la queue car celles-ci se situent aux extrémités.
L’ARNm est donc protégé et conserve sa stabilité ! La coiffe en 5’ permet en plus le
placement du ribosome pour la traduction et la queue en 3’ permet à l’ARN de sortir du
noyau.
Epissage
séquence promotrice
+1
signal de
polyadénylation
TATA box

TRANSCRIPTION
signal de
polyadénylation

MATURATION,
EPISSAGE
AAAAA

Convention : on donne toujours la séquence du brin


Acteurs de l’épissage : le spliceosome sens quand on veut présenter un gène, c’est-à-dire le
⇒ capable de reconnaître les séquences à brin 5’ – 3’. C’est celui qui donne la séquence des
éliminer (les introns). codons (on peut donc déterminer la séquence en AA de
la protéine à l’avance).
L’épissage est réalisé par les protéines des
splicéosome. Le splicéosome compte 5
ribonucléoprotéines (= snRNP = SNURPs),
complexes formés de petits ARN nucléaires
(snRNA) et de protéines.
Les 5 snRNPs sont : U1, U2, U4, U5 et U6.

Les snRNPs vont reconnaître les extrémités


des introns à épisser, rapprocher
physiquement les exons, exciser les introns
et joindre entre eux les exons consécutifs.

L’ARN messager mature formé est constitué


d’exons, dont la séquence code la future
protéine.
Intron 1
5’ 3’
Exon 1 GT AG Exon 2

Exon 1 Exon 2

ARN pré-messager : succession d’exons et d’introns. Les SNURPS reconnaissent les extrémités
des introns à épisser : les sites donneurs (GT) d’épissage et accepteurs (AG) d’épissage.

Remarque : Il peut exister différents sites donneurs et accepteurs d’épissage sur un même pré-ARN ;
ainsi, à partir d’un même ARN pré-messager, on peut obtenir différents ARNm avec des sauts d’exons
ou des rétentions d’introns : c’est l’épissage alternatif.
L’exercice d’application n’est pas au
programme de ce cours et sera revu dans
l’activité de biologie moléculaire
II. Traduction :
de l’ARNm à la
protéine
Rappels sur le code génétique
Chaque codon (3 nucléotides qui se
suivent) est lu par le ribosome, et un
acide aminé (AA) lui est attribué.

/!\ à bien retenir : un codon donne un


UNIQUE AA (le code génétique est
univoque ou spécifique) mais
plusieurs codons différents peuvent
donner un même AA. On dit que le
code génétique est dégénéré ou
redondant.

Exemple : UUA => Leucine et CUU => Leucine


Tableau des AA correspondant aux différents
codons

Codons à connaître +++ :

➔ codon initiateur de
la traduction : AUG,
qui code pour une
méthionine (Met)

➔ codons STOP :
UAA
UAG
UGA
Le premier exon commence au niveau du site d’initiation de la transcription même s’il n’y a pas encore le
codon initiateur de la traduction. En fait, une partie du premier exon, ou même le premier exon entier et une
partie du deuxième exon, ne sont pas traduites. Ils constituent alors la région 5’ UTR (idem dans l’autre sens,
la région 3’ UTR après le codon STOP).
UTR
= Un-Translated Region
= région transcrite mais
non traduite

/!\ région codant la protéine = région comprise entre le codon initiateur (AUG) qui code pour une
méthionine, et un codon STOP (UAA, UAG ou UGA).
Les parties UTR ne sont pas traduites mais ont un rôle de régulation via la fixation de facteurs, et de
stabilisation… une mutation au sein de la région UTR peut donc aussi avoir des conséquences très
importantes !
L’ARNt = ARN de transfert
Médiateur entre l’AA et le ribosome.
Il présente 3 nucléotides complémentaires à l’ARNm (on parle d’anticodon) permettant la
reconnaissance du codon. En haut de l’ARNt est fixé l’acide aminé (AA) correspondant au
codon reconnu. Les ARNt permettent donc d’associer chaque codon à l’AA pour lequel il code.

L’ARNt est le détenteur du code génétique, il joue un rôle primordial dans la traduction !
Le ribosome
Complexe ribonucléoprotéique formé de deux sous-unités : la grande sous-unité (sous-unité 60S) et la
petite sous-unité (sous-unité 40S).

Il contient trois sites pouvant accueillir les ARNt :


- Le site A (aminoacyl-ARNt) accueille un ARNt portant un acide aminé pas encore lié à la chaîne
polypeptidique en formation
- Le site P (peptidyl-ARNt) accueille un ARNt portant un acide aminé lié à la chaîne polypeptidique en
cours de formation
- Le site E (exit) permet la sortie de l’ARNt une fois dépourvu de son acide aminé
Résumé des étapes de la traduction
1- Fixation de l’acide aminé sur l’ARNt correspondant

2- La petite sous-unité du ribosome se lie en 5’ de l’ARNm

3- Elle se déplace le long de l’ARNm jusqu’à trouver le codon


d’initiation de la traduction (AUG) → elle est alors rejointe
par le premier ARNt (portant un AA Met) et par la grande
sous-unité du ribosome

4- Les ARNt suivants rejoignent le ribosome

5- Le premier ARNt relâche son AA, et quitte le ribosome. Il


est alors remplacé par le second ARNt

6- Les ARNt lâchent les uns à la suite des autres leur AA


→ formation d’une chaîne d’acides aminés reliés par
liaisons peptidiques → polypeptide

7- Quand le ribosome atteint un codon STOP en phase, il n’y


a pas d’ARNt correspondant. Il y a alors recrutement d’un
facteur de terminaison RF (= Release Factor), ce qui conduit à
la libération du polypeptide
Résumé des étapes du gène à la protéine
Transcription :
Création d’un transcrit ARN pré-messager à partir
du gène par des ARN polymérases. Le
pré-messager contient :
● une région en amont de la séquence codante
= région 5’UTR (non traduite)
Transcription
● les exons
● les introns
ARN pré-
● une région après le codon STOP = région messager
3’UTR (non traduite)
Maturation : Maturation
Modification des extrémités de l’ARN (ajout d’une coiffe ARNm
en 5’ et d’une queue poly-A en 3’) et épissage des introns mature

par le splicéosome → obtention d’un ARNm mature

Traduction :
Traduction
Traduction du code génétique en acides aminés, et
synthèse de la protéine par les ribosomes Protéine
III. Régulation
A. Régulation de la transcription
Rappel sur la structure de la chromatine

La molécule d’ADN est chargée négativement (les charges sont portées par les
groupements phosphates en surface de la molécule).
Les histones sont riches en lysine chargées positivement : elles peuvent ainsi former des
liaisons ioniques avec l’ADN enroulé.
Les histones peuvent être acétylées sur leur lysine, ce qui enlève les
charges + et réduit l’interaction avec l’ADN

conformation “ouverte”
euchromatine : favorise la transcription
HISTONES ACÉTYLÉES

HAT - Histone acétymtransférase HDAC - Histone désacétyltransférase

HISTONES DESACETYLÉES
hétérochromatine : réprime l’expression des gènes
conformation “fermée”
Méthylation de l’ADN
Les cytosines des îlots CpG peuvent être méthylées (créant des 5-méthyl-cytosine)
On retrouve les îlots CpG dans les régions régulatrices.
La méthylation induit une répression de l’expression des gènes (effet “gene silencing”)

Facteurs de transcription (rappel)


facteur de transcription ARN polymérase
ARN
facteur trans
(= facteur de transcription)
pol
complexe
d’initiation de la
trans transcription
ADN

+1

5’ cis TATA 3’

élément cis
séquence spécifiquement
reconnue par le facteur de
transcription
B. Régulation
post-transcriptionnelle
Régulation quantitative
⇒ Dégradation des ARN. Processus cellulaire permettant :
● Réguler la production de protéines en réponse aux conditions de l’environnement cellulaire →
répression de la traduction
● Eliminer les ARN défectueux (mutés par exemple) → contrôle qualité des ARN

Systèmes majeurs dans la dégradation des ARN :


→ le Nonsense-Mediated mRNA Decay (système NMD)
→ les micro-ARN (MIR)

1. Le système NMD

⇒ Si ARNm porteurs d’un codon STOP prématuré


(PTC).

Il joue un rôle clé dans le contrôle qualité, puisqu’il


dégrade les ARNm codant pour des protéines
mutées.
2. Les microARN (MIR)

- Petits ARN non codants : rôle dans la régulation post-transcriptionnelle de l’expression des gènes → plus
de la moitié du génome est régulée par les MIR !

Remarque : un seul gène peut être régulé par plusieurs MIR, et un seul MIR peut réguler plusieurs gènes.

- Complémentaires d’une séquence localisée en 3’UTR de leur gène cible, où ils se fixent.
- Si complémentarité entre le microRNA et l’ARNm imparfaite ⇒ répression de la traduction.
- Si parfaite ⇒ ARNm dégradé.

⇒ Régulation négative de l’expression


des gènes !
- Expression tissu-spécifique,
rôle majeur dans la
différenciation et
développement cellulaire.

→ c’est pourquoi des altérations de


l’expression des MIR sont associées à de très
nombreuses pathologies, notamment les
cancers…
Synthèse des MIR en plusieurs étapes :

1- transcription dans le noyau d’un pri-miARN


2- clivage du pri-miARN par la RNase Drosha →
obtention d’un pré-miARN
3- pré-miARN exporté du noyau vers le cytoplasme
grâce à l’exportine
4- dans le cytoplasme, clivage du pré-miARN par la
RNase Dicer. Après dénaturation du double brin et prise
en charge par le complexe RISC, on obtient un miARN
mature

5- la prise en charge du miARN par le complexe


RISC va alors permettre l’association du miARN à sa
séquence complémentaire en 3’UTR de l’ARNm

6- complémentarité parfaite : dégradation de l’ARNm

7- complémentarité imparfaite : répression de la


traduction
Régulation qualitative: l’épissage alternatif
⇒ Combiner de différentes manières les exons afin de générer des transcrits différents.
On distingue différents types d’épissage alternatif :

Épissage constitutif (WT)

Saut d’exon : un exon est entièrement exclu (on ne le retrouve


pas dans le transcrit mature)
Rétention d’intron : un intron est retenu (partiellement ou
totalement) par inactivation d’un/des site.s constitutif.s d’
épissage (rétention totale) et activation d’un site cryptique d’
épissage au sein de l’intron (partielle)
Exclusion mutuelle d’exon : seul l’un des deux exons est
retenu dans l’ARNm mature → les transcrits ont donc une
taille similaire, mais des propriétés différentes

Site alternatif/cryptique d’épissage en 5’ ou 3’ conduisant à


une délétion exonique : en cas de mutation au niveau d’un site
donneur/accepteur, un site cryptique (c-à-d présent dans la
séquence de base, mais masqué en temps normal) se
dévoile. Ainsi, puisque le site est situé au coeur de l’exon, une
partie de l’exon va être délétée au cours de l’épissage
QCM de fin de cours
Concernant l’étape de passage du gène à l’ARN pré-messager,
quelle est la ou quelles sont les proposition(s) exacte(s) ?

A. L’ARN pré-messager résulte de la traduction d’une séquence


d’ADN
B. Lors de cette étape les uraciles de l’ADN sont transcrits en
thymines
C. L’ADN polymérase II est un complexe protéique qui, à l’aide de
facteurs de transcription, participe à la transcription de l’ADN
D. La polymérase synthétise le brin d’ARN de 5’ vers 3’
E. Les régions de l’ADN ne sont pas toutes transcrites
QCM de fin de cours
Concernant l’étape de passage du gène à l’ARN pré-messager, quelle est la ou
quelles sont les proposition(s) exacte(s) ?

A. L’ARN pré-messager résulte de la traduction d’une séquence d’ADN


FAUX- L’ARN pré-messager résulte de la TRANSCRIPTION d’une séquence d’ADN !!
B. Lors de cette étape, les uraciles de l’ADN sont transcrits en thymines
FAUX- C’est l’inverse ! Ce sont les thymines de l’ADN qui sont transcrites en uraciles.
C. L’ADN polymérase II est un complexe protéique qui, à l’aide de facteurs de
transcription, participe à la transcription de l’ADN
FAUX- Attention, c’est l’ARN polymérase II !
D. La polymérase synthétise le brin d’ARN de 5’ vers 3’
VRAI- C’est exactement ça! La polymérisation se fait donc du côté 3’ du brin
d’ARN.
E. Les régions de l’ADN ne sont pas toutes transcrites
VRAI- Seuls les gènes, constituant 40% du génome, codent pour un ARN
fonctionnel, et sont donc transcrits.
QCM de fin de cours
Concernant la maturation de l’ARN, quelle est la ou quelles sont
les proposition(s) exacte(s) ?

A. Une coiffe de guanosine s’ajoute à l’ADN lors de la transcription


afin de le stabiliser
B. Une queue poly A s’ajoute à l’ARN lors de la transcription afin de le
stabiliser
C. Les SNURPS reconnaissent la séquence d’un intron à éliminer
grâce au site donneur d’épissage (GT) et au site accepteur d’
épissage (AG)
D. Le saut d’exon est une forme de régulation qualitative de l’ARN
E. Les microARN permettent la régulation qualitative de l’ARN
QCM de fin de cours
Concernant la maturation de l’ARN, quelle est la ou quelles sont les proposition(s)
exacte(s) ?

A. Une coiffe de guanosine s’ajoute à l’ADN lors de la transcription afin de le stabiliser


FAUX- C’est sur l’ARN que s’ajoute la coiffe de guanosine ! Attention aux pièges entre ARN
et ADN.
B. Une queue poly A s’ajoute à l’ARN lors de la transcription afin de le stabiliser
VRAI- Elle se trouve en 3’ et est indispensable pour la protection de l’ARN qui est très
fragile.
C. Les SNURPS reconnaissent la séquence d’un intron à éliminer grâce au site donneur
d’épissage (GT) et au site accepteur d’épissage (AG)
VRAI- C’est exactement ça ! Ils sont au nombre de 5 et forment le splicéosome.
D. Le saut d’exon est une forme de régulation qualitative de l’ARN
VRAI- C’est un type d’épissage alternatif qui exclut entièrement un exon de l’ARNm
mature.
E. Les microARN permettent la régulation qualitative des ARN
FAUX- Les microARN (ou MIR) permettent la régulation quantitative des ARN !
QCM de fin de cours
Concernant la traduction, quelle est la ou quelles sont les
proposition(s) exacte(s) ?

A. Un même codon peut coder pour plusieurs acides aminés


différents
B. Plusieurs codons différents peuvent coder pour le même acide
aminé
C. La rencontre d’un codon UAG par l’ARNt met fin à la traduction
D. Le ribosome est un complexe ribonucléoprotéique formé de trois
sous-unités et de deux sites contenant les ARNt
E. La chaîne polypeptidique en cours de formation se trouve au
niveau du site P du ribosome
QCM de fin de cours
Concernant la traduction, quelle est la ou quelles sont les proposition(s)
exacte(s) ?

A. Un même codon peut coder pour plusieurs acides aminés différents


FAUX- Un codon code pour un unique acide aminé. On dit que le code génétique est
univoque ou spécifique.
B. Plusieurs codons différents peuvent coder pour le même acide aminé
VRAI- On dit que le code génétique est dégénéré ou redondant.
C. La rencontre d’un codon UAG par l’ARNt met fin à la traduction
VRAI- Les codons UAG, UAA et UGA sont des codons STOP qui marquent la fin de la
traduction d’un ARNm en protéine.
D. Le ribosome est un complexe ribonucléoprotéique formé de trois sous-unités et de deux
sites contenants les ARNt
FAUX- Il est formé de deux sous-unités et de trois sites contenants les ARNt.
E. La chaîne polypeptidique en cours de formation se trouve au niveau du site P du
ribosome
VRAI- C’est ça ! Retenir le P comme dans PolyPeptidique.

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