Vous êtes sur la page 1sur 9

LICENCE 2 Anglais

S3 : TEEO
Dr KOSSOUHO
Cibles étudiants de 2e année d’anglais
Objectifs
- Amener les étudiants à développer les capacités d’expression adéquates.
- Amener les étudiants à acquérir les techniques de prise de notes.
Conduite à tenir : participer au cours et faire les devoir.
Plan du cours
Introduction
1- Rappels
1-1- Les registres de langue
1-2- L’exposé
1-3- Les tons dans un texte
2- Les écrits professionnels et administratifs
2-1- Le curriculum-vitae
2-2- La note
2-3- Le compte rendu
2-4- Le procès-verbal
2-5- Le rapport
Conclusion
Éléments de bibliographie
Gbaguidi, J. K., 2014, Techniques de l’expression écrite/orale et méthodes de communication (TEEO
MC, les éditions Wéziza
Akiyo, O. L. R., 2016, Mon repère en français, les éditions Savane.
Introduction
Le cours de TEEO permet de renforcer le niveau d’expression des étudiants tant à l’oral qu’à l’écrit. En
réalité, les étudiants reçoivent déjà des notions en expression écrite et orale avant d’être à
l’enseignement supérieur. Toutefois, ils ne maîtrisent pas toujours toutes les notions reçues. Au-delà de
la non maîtrise des notions reçues, l’influence des nouvelles technologies de l’information et de la
communication sur la société moderne a également un impact négatif sérieux sur l’expression des
étudiants. Cet enseignement vient en appoint pour aider les étudiants à se remettre à niveau en
revisitant les notions mal maîtrisées et en s’appropriant mieux celles déjà maîtrisées surtout qu’ils
auront à rédiger leur mémoire de fin de formation et qu’ils devront prendre la parole dans toutes sortes
de circonstances.
1- Rappels
1-1- Les registres de langue
Encore appelés niveaux de langue, ce sont des façons de parler, des manières ou tournures qui
permettent de s’exprimer dans une situation de communication. Ils sont liés au contexte de la
communication et à la catégorie des interlocuteurs. Maîtriser les niveaux d’une langue qui n’est pas la
sienne est difficile. On n’écrit pas comme on parle. Le langage oral est différent du langage écrit. Il
existe plusieurs registres ou niveaux de langue.
Lorsqu’on parle en s’adaptant à son interlocuteur, en choisissant bien les mots, on utilise trois
niveaux de langue : le soutenu dans lequel on distingue l’oratoire et le soigné, le moyen et le relâché qui
est constitué du familier et du vulgaire.
N.B. : l’art oratoire se prépare et s’apprend.
- Sermon Recherche de l’élégance, ampleur de la phrase,
Oratoire - Discours effet de style.
- Plaidoirie
Soutenu ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
- Cours Syntaxe précise, vocabulaire précis et original,
Soigné - Conférences style correct.
- Cours magistral
Moyen - Entretien Français standard, syntaxe correcte,
- Conversation sérieuse vocabulaire normal.
- Radio, télévision
- Entre camarades Quelques écarts de syntaxe, hésitation, reprises,
Familier - Entre copains et copines ; termes "colorés", régionalisme.
- En famille
Relâché ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
- Echanges vifs Nombreux écarts par rapport à la norme.
Vulgaire - Dans la rue Phrases peu construite, utilisation de termes
- Au marché argotiques.

Les niveaux de langue doivent adaptés à la situation de communication. Les guillemets (« … »)


permettent d’utiliser congrûment des incongruités.
N.B. :
Niveau soutenu : là où on soigne sa façon de parler.
Niveau moyen : le plus courant, où l’on fait attention aux règle de grammaire.
Niveau relâché : ici, il n’y a pas d’effort intellectuel pour bien parler. Aucune règle n’est suivie.
1-2- L’exposé
Pour faire un exposé, on a trois grandes questions qui se posent :
- Qu’est-ce que je vais dire ? Bien préciser de quoi je veux parler.
- À qui vais-je le dire ? Bien identifier son auditoire pour en tenir compte dans sa présentation.
- Comment vais-je le dire ? Bien réfléchir à ce que je dois dire et trouver le style qui convient.
1-2-1- Qu’est-ce que je vais dire ?
Le sujet doit être bien compris, bien posséder.
Bien préciser ce que l’on veut dire afin d’éviter tout bavardage.
Préparer son exposé.
- Faire le plan (grandes idées, sous-idées, hiérarchiser et ordonner les idées).
- Développer les idées (préparer quelques notes claires)
- Préciser les objets de l’exposé (les idées essentielles que l’on veut faire passer, sur lesquelles
on a insisté dans l’exposé).
- Il faut tenir compte du temps (faire l’exposé en tenant compte du temps, faire tout pour faire
passer les idées essentielles, prévoir le développement de chaque idée en fonction du temps).

1-2-2- À qui vais-je le dire ?


- L’exposé doit être adapté au public auquel il s’adresse. Tenir compte du niveau intellectuel
moyen du public. Tenir compte des connaissances du public sur le sujet traité. Adapté le langage
(niveau de langue, vocabulaire).
- Vérifier (contrôler) la réceptivité en observant les réactions du public, en instaurant le contact.
Ne pas jouer à celui qui sait tout face à un public qui ne sait rien.

1-2-3- Comment le dire ?


- Les mots : choisir un vocabulaire clair et précis.
- Les idées essentielles : souligner les idées essentielles, les mettre en valeur.
- La voix : parler à haute voix. Éviter de parler sur un ton monotone (fort, bas, moyen), savoir
jouer avec la voix, parler suffisamment fort. Parler de façon intelligible, compréhensible, posément, bien
articuler les mots.
Remarques
 Il y a quelque chose qui n’existe pas dans le discours mais qui existe dans la voix : le silence. Il
est nécessaire pour rythmer l’exposé. Il permet de retenir, de noter, etc.
 Quand on parle trop, on se fatigue, préparer alors des relais tels que les anecdotes. Ne pas
parler trop longtemps parce que l’attention se relâche. Répéter parfois mais ne pas trop répéter.
 Les auxiliaires visuels : tout ce qu’on ne peut pas faire passer par la voix, mais par les yeux
(documents, projections, rétroprojections, tableaux).
L’image parle de façon beaucoup plus explicite que les mots. Savoir utiliser un tableau.
 Présence physique : savoir occuper sa place, être agréable à regarder (savoir se présenter), ne
pas rester figer, ne pas trop se promener aussi.
 Quand on fait un exposé, il faut être intellectuellement honnête c’est-à-dire qu’il ne faut pas
s’attribuer des choses qui ne sont pas de soi.ne pas répandre des choses fausses quand on sait bien
qu’on ne connaît pas.

1-3- Les tons dans un texte


Encore appelés tonalités, c’est la manière dont l’histoire, l’événement est raconté dans un texte. On
en distingue de plusieurs sortes.
1-3-1- Le ton dramatique
Il est rencontré dans des situations de drame où l’histoire racontée fait vivre de l’émotion. Les
personnages vivent une scène hors du commun.
Exemples : un accident, une bagarre, une guerre.
1-3-2- Le ton tragique
On le rencontre dans une situation où se produit une tragédie c’est-à-dire que la scène débouche
sur la mort de quelqu’un. Tout comme avec le ton dramatique, l’histoire racontée suscite de l’émotion.
Les personnages vivent une scène hors du commun.
Exemples : un accident, une bagarre, une guerre.
1-3-3- Le ton épique
Il est utilisé dans un texte où les exploits d’un personnage, ses hauts faits surtout les héros des
histoires terrifiantes. Le ton épique peut à la fois avec le ton dramatique.
Exemples : l’épopée mandingue.
1-3-4- Le ton lyrique
Il est utilisé dans un texte poétique où l’auteur parle de sentiments le plus souvent. Il peut s’agir,
d’amour, de déception, d’émotion, de joie, et.
Exemples : scène d’amour.
1-3-5- Le ton humoristique
On le rencontre dans un texte où l’auteur parle d’humour. Il dit des choses graves par exemples
avec des mots doux.
1-3-6- Le ton ironique
Dans un texte où l’auteur dit tout le de ce qui se passe par exemple, on voit ce type de ton. Tout est
sale par exemple et l’auteur parle de grande propreté.
La liste est bien longue. Nous pourrions continuer.

2- Les écrits professionnels et administratifs

2-1- Le curriculum-vitae
Littéralement « carrière de la vie », le curriculum-vitae est une sorte d’autobiographie résumée.
Demander un curriculum-vitae est une pratique courante de nos jours. Le curriculum-vitae, sorte de
fiche technique ne doit pas être confondu avec la lettre qui doit l’accompagner dans le cadre d’une
demande d’emploi. Cette dernière est courte et entièrement rédigée, alors que le curriculum-vitae
destiné à prendre place dans votre dossier regroupe par rubrique, des indications brèves et précises. Le
curriculum-vitae doit être complet mais limité aux renseignements strictement nécessaires. Pas de
bavardage sans intérêt, pas d’exhibitionnisme ni de conformisme larmoyante.

2-1-1- Mieux se vendre sur le marché de l’emploi


Pour créer une offre c’est-à-dire proposer un produit, « vous », que faire ?
- Connaître le marché de l’emploi
Il faut alors :
Vous informer sur les secteurs qui sont dits « porteurs ». Ceux qui offre un avenir à court et à plus
long terme.
Connaître l’envergure de la ou des entreprise (s) qui engagent : petites, moyennes, multinationales.
Vous informer sur celles qui recrutent, les postes offerts, les profils recherchés.
- Mieux vous connaître vous-même
Pour une toute première aventure, la découverte de soi-même est indispensable. L’objectif en est le
suivant : connaître ses points forts et ses points faibles pour y remédier. Les règles de conduite à
observer au cours de ces découvertes sont : réalisme et lucidité.
Il n’est pas facile de s’autoévaluer, c’est pourquoi on vous conseille de vous faire aider par
l’expérience d’autres personnes autorisées ou des résultats d’enquête menée auprès de recruteurs
professionnels.
- Valoriser sa formation
L’objectif de cette démarche est de créer la différence entre vous et les autres candidats. Vous
devez donc extraire de votre formation tout ce qui le fera non seulement acceptée mais recherchée par
le ou les employeur (s) potentiel (s). À vous donc de faire le point sur votre formation, sur vos études,
sur la base d’une fiche dont les rubriques peuvent être les suivantes :
Durée des études : plus la durée du cursus de votre formation est longue, plus le diplôme a de
la valeur dans l’imaginaire des décideurs.
Sélection d’entrée :si vous êtes entré sur concours, c’est que vous êtes parmi les meilleurs.
Plus la sélection est réputée difficile, plus la formation est valorisée.
Les programmes : revoir le programme de vos cours et en faire une synthèse qui définisse les
objectifs de chaque matière enseignée.
Les techniques éducatives : formation par groupe restreint.
Tous ces éléments peuvent être des garanties de qualité et d’efficacité.

2-1-1- le contenu
Trois parties fondamentales s’y retrouvent à savoir : l’état civil, les études et les compétences et
l’expérience professionnelle puis s’y ajoutent les divers.

- L’état civil
On y retrouve :
Le nom (en lettres capitales c’est-à-dire en majuscule).
Le (s) prénom (s) usuel (s)
La date et le lieu de naissance
La situation familiale
L’adresse (téléphone s’il en existe)
La situation militaire

- Les études et les compétences


Études : année d’étude et lieu d’étude
N.B. : Ne citer en général que le dernier titre obtenu le plus important.
Ne remonter aux études antérieures que dans le cas où les circonstances l’exigent.
Compétences : les langues étrangères pratiquées.
N.B. : Pour les diplômes, mentionner la date d’obtention, le titre du diplôme, institution (écoles
ou université) où vous l’avez préparé.
N’utilisez pas des sigles sans les traduire clairement.
Si vous êtes autodidacte, mentionnez stages, séminaires, leur durée, les objectifs.

- La ou les expérience (s) professionnelle (s)


Cette rubrique prend en compte toute expérience transférable dans l’entreprise ou dans
l’administration. Aussi les débutants mentionneront-ils tous les stages, travaux temporaires.
Pour chaque expérience, indiquez la date, la durée, le lieu, les fonctions ou les postes.

- Divers
Cette rubrique signale ce qui est relatif à des circonstances particulières.
Loisirs, sports, permis de conduire, maîtrise de l’outil informatique, etc.
Définir dans quel délai vous êtes disponible pour commencer vos nouvelles fonctions dans le
cadre d’un dossier de demande d’emploi.
Dans certains cas, on exige une photo. La mettre en haut et à droite de la première page (la
couleur flatte plus).

2-1-2- la forme
- Le curriculum vitae est rédigé dans un style télégraphique clair, précis sans fioritures.
- Il doit être saisi et personnalisé.
- Il doit être court et aéré.
- Prévoir des marges afin que l’entreprise trouve la place d’y noter ses remarques en cours de
lecture.

2-2- La note
C’est un écrit très court sous forme fixe. Elle circule beaucoup dans l’entreprise ou
l’administration pour communiquer des renseignements ou des avis entre services ou entre échelons de
la même hiérarchie.
Elle est d’usage commode parce qu’elle n’exige pas de mise en forme épistolaire (pas
d’introduction ni de conclusion).
Elle se présente comme suit :
- L’entête
Elle comporte les mentions suivantes :
Origine : nom du rédacteur et de son service.
Destinataire
Objet
- Le texte
- La date : elle est souvent mise à l’extrême droite mais parfois, elle est à la fin.

2-3- Le compte rendu


C’est le type-même de l’écrit d’information. Il donne une image exacte mais succincte d’un
événement, d’une situation, d’un document ; il laisse un témoignage d’une réunion, d’une opération ou
d’une transaction en cours.
Il se contente d’être descriptif en n’omettant aucune circonstance notable (quoi – qui – où –
quand –comment – avec qui – de sorte que…).
Il existe plusieurs sortes de compte rendu.

2-3-1- Le compte rendu d’événement


D’usage courant, c’est un témoignage écrit qui vise à informer le lecteur ou le destinataire. Le
compte rendu précisera la nature de l’événement (accident, bagarre dans la rue, …), la date, le lieu, les
circonstances, l’identité des témoins s’il y en a, les conséquences présentes ou futures.
Chaque détail sera d’une exactitude rigoureuse. Toute description imaginaire ou comportant
une inexactitude volontaire répréhensible par la loi sera proscrite. Certains comptes rendus ont une
fonction juridique ou administrative.
Plan possible : faits, victimes et témoins, conséquences et suites.

2-3-2- Le compte rendu de mission


Il rend compte de l’action accomplie par un auteur seul ou en groupe. Il s’en tient aux faits
marquants. C’est souvent le premier document fourni en fin de mission. Il sera suivie d’un rapport de
synthèse qui reprendra les données livrées dans le compte rendu et en tirera les conséquences.
Un tel compte rendu peut prendre la forme d’une lettre avec le schéma suivant : phrase
introductive + compte rendu + formule de politesse.

2-3-3- Le compte rendu d’entretien


Ce type de compte rendu regroupe les relevés qui laisse une trace d’une intervention orale,
d’où leur importance et utilité. Ils rendent compte d’une démarche, d’une audience, d’une conversation.
Dans le cas d’un entretien téléphonique, ce genre de compte rendu sert de base à la lettre de
confirmation qu’on enverra à l’interlocuteur pour fixer par écrit les conclusions dudit entretien. Cette
lettre rappellera les termes importants de la conversation téléphonique.

2-3-4- Le compte rendu de document


Fréquent dans les entreprise et administration, il consiste en un résumé très réduit d’un ou de
plusieurs texte (s).
Exemples
- Compte rendu d’une publication technique concernant l’activité d’un département.
- Compte rendu d’un ensemble de correspondances (cas de la note de synthèse).
- Compte rendu de périodiques et de journaux (revue de presse).
Remarque
Ne pas confondre le compte rendu de document avec la note critique sur un ouvrage. Celle-ci
analyse mais apprécie aussi la portée et la valeur de l’ouvrage alors que celui-là s’en tient à la simple
indication du contenu du texte dont on rend compte

2-4- Le procès-verbal (PV)


Il ne s’agira pas de cette étude de l’acte officiel établi par les agents de l’administration ou de
la police judiciaire, mais d’une forme particulière de compte rendu relatant les débats d’une assemblée
ou d’une réunion.
Le procès-verbal relate un fait, une situation, un événement, une réunion de la façon la plus
objective possible. C’est le texte qui fait foi de la délibération et de la décision collectives. Il a force de
preuve devant un tribunal. Il doit porter la signature du rédacteur et être soumis à l’approbation des
parties concernées.
On distingue trois étapes de la rédaction dudit document :
- L’en-tête : elle comprend les mentions suivantes. Lesquelles sont importantes.
Nom de la collectivité dont les débats sont rapportés
Lieu, date et heure de la réunion
Objet du débat (ordre du jour tel qu’il figurait dans la convocation
Nom et qualité du président de séance, du ou des secrétaires et, s’il y a lieu des membres du
bureau de l’assemblée.
Énumération des participants, des excusés, des absents, ou si l’assemblée est nombreuse,
indication du nombre de membres présents ou représenté (ceci pour marquer la validité des
décisions : cf. quorum).
Mention des personnalités assistant aux travaux.
- Le compte rendu de séance (brouillon du PV)
Le plan du procès-verbal est extrêmement simple. Devant être le fidèle reflet de la réalité, il suit
la chronologie des points abordés au cours de la réunion.
Le compte rendu de séance qui prépare le procès-verbal proprement dit relève le détail des
interventions individuelles dans la suite chronologique rigoureuse de la discussion, même si parfois
celle-ci s’égare ou est confuse, (les actes pris au cours de la séance ou les décisions prises doivent être
rédigés clairement).
Dans la présentation du compte rendu de séance, les actes pris et les décisions adoptées
doivent être nettement distingués des interventions. Ces textes seront tirés à part et expédiés ou
distribués aux participants et autres instances intéressés.
Pour certaines assises (confrontations paritaires, congrès : patrons et travailleurs), les notes
prises sont insuffisantes. Pour prévenir toutes contestations possibles, il est conseillé d’enregistrer
toutes les interventions.
Si la réunion est simplement importante, le secrétaire de séance rapporte d’une manière
succincte mais cursive les débats ou la discussion. Il précise les résultats des votes.
C’est le type de compte rendu qu’on appelle aussi PV analytique des débats.
- Le procès-verbal proprement dit
Plus résumé que le compte rendu de séance, le procès-verbal est en général rédigé par le
secrétaire de séance ou le responsable de l’organisme qui a délibéré.
Il y a l’en-tête, qui ne mentionne que les principaux points examinés et les décisions arrêtées.
Ce procès-verbal est la pièce qui fait autorité. Il est conservé dans les archives, les pages en
sont foliotées et chacune d’elles est paraphée par le secrétaire. Il est ensuite signé pat le président de
séance et doit être adopté au début de la séance suivante.
N.B. : Le procès-verbal de séance puise ses éléments dans le compte rendu de séance.

Conclusion
Les écrits d’information : notes, comptes rendus et procès-verbal, recouvrent des réalités très
intéressantes. Leur rédaction n’a donc pas de forme fixe. Toute latitude est laissée au rédacteur, sauf
dans certaines structures administratives où une rigueur bureaucratique enferme la rédaction de ces
écrits dans un formalisme paralysant ou sclérosant.

2-5- Le rapport
Le rapport se présente comme un compte rendu. Il expose comme lui, des faits, une situation
mais il se différencie de façon, essentielle par l’engagement du rédacteur.
En effet, le (s) rapporteurs doit ou doivent en plus de la description des faits, analyser, critiquer
dans le sens positif du terme, puis proposer des solutions d’action.

2-5-1- Le but
Le rapport aide le destinataire à comprendre une situation et à prendre une décision : donc il faut lui
économiser du temps. C’est pourquoi, il savoir :
- Distinguer l’essentiel de l’accessoire et l’anecdotique
- Mettre l’essentiel en relief et donner les moyens de le faire comprendre.
- Faire passer l’essentiel auprès du destinataire qui est en même temps un décideur.
2-5-2- Le plan (observations, réflexion, actions ou décisions)
- Introduction
Elle situe le contexte et l’objectif du rapport.
- Première partie (observation)
Elle décrit la situation actuelle. Cette partie doit être objective. Elle doit dégager les faits
essentiels et les classer dans un ordre logique.
- Deuxième partie (réflexion)
C’est la phase d’analyse et de critique. Pour cela, il faut :
Mettre à plat le problème pour le faire comprendre ;
Appréhender la logique pour les failles de la situation existante :
Comprendre les liens de causes à effets.
- Troisième partie (actions, décisions)
C’est la proposition de solutions. Le rapporteur doit construire ses propositions de façon
logique. Chaque élément s’illustre ici d’une argumentation solide élaborée et structurée avec précision.

Conclusion
Elle reprend de façon synthétique la proposition qui paraît le mieux adaptée à la résolution du
problème posé. Puis selon sa propre stratégie, le rédacteur exprimera clairement ou au contraire taira
son avis sur le choix définitif d’une solution.

2-5-3- Présentation matérielle


- Le nom du rapporteur figurera dès la première page en en-tête. Le rapporteur engage ainsi sa
responsabilité et prépare à l’action ultérieure.
- Le nom et la fonction du destinataire doivent figurer en première page.
- L’objet du rapport sera mentionné en haut et à gauche.
- Le rapport est toujours daté. C’est une sorte de caution.
- Si le rapport est long, prévoir un sommaire et un résumé d’une page ou deux au début.
- Prévoir une marge de quatre ou cinq centimètres (gauche) pour les annotations des
destinataires.
- Les paragraphes seront courts et ne traiteront chacun que d’un aspect du sujet.
- Pour une lecture intelligible, prévoir les transitions entre les paragraphes.

Conclusion
À l’issue de ce cours de TEEO, quelques notions ont été abordées sous forme de rappel. Nous
avons donc abordé les registres de langue, l’exposé, les tons dans un texte avons de déboucher sur les
écrits professionnels et administratifs. Dans ce cadre, nous avons étudié le curriculum-vitae, la note, le
compte rendu, le procès-verbal, le rapport.

Vous aimerez peut-être aussi