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Université de Kinshasa

Faculté des Lettres et Sciences Humaines


Département des Lettres et Civilisation Françaises
B.P. 243 Kinshasa XI

Cours d’Expression Orale et


Ecrite

Alain Isha Nyimilongo, PhD


Contenu du cours
Introduction
• Tous les hommes ne parlent pas de la même manière : pour que la
communication soit possible, il faut que les deux interlocuteurs
parlent la même langue (le même code). Or il y a plusieurs milliers
de langues dans le monde parmi lesquelles certaines sont
comprises par des groupes très restreints, d’autres par des
millions d’hommes.
• Une langue est d’abord orale c’est-à-dire parlée (Expression orale);
puis les hommes éprouvent le besoin de fixer leurs messages sur
des supports matériels (pierre, terre cuite, bois, papier, etc.) c’est-
à-dire d’écrire (Expression écrite). Ils utilisent des dessins
représentants des objets, des idées ou des phonèmes.
• Communiquer, c’est la base de toute transaction entre les êtres
humains. La communication se fait de diverses façons : à l’oral, à
l’écrit, par des gestes etc. Fort de ceci, l’art de persuader ou de
convaincre son interlocuteur requiert la maîtrise des outils de la
communication. Une bonne communication ne s’improvise pas.
Cela s’apprend.
.
• La langue française, qui est notre outil de
communication, est un outil complexe qu’il
faut savoir démontrer pour comprendre
comment elle fonctionne. Ce cours vous offre
un vaste panorama des techniques et des
méthodes pour l’expression et la
communication.
• Il doit être capable d’utiliser la langue de
communication en usage pour se faire
comprendre, convaincre et analyser une
situation.
Objectif général

• Accroître et affiner la capacité de


communication des locuteurs de la langue
française dans le monde d’aujourd’hui.
Objectifs spécifiques
• Communiquer pour analyser, suggérer et s’imposer.
• Communiquer pour faire valoir son point de vue.
• Apprendre à mieux communiquer pour gérer son stress, son trac en
situation d’improvisation.
• Apprendre à mieux communiquer pour devenir leader.
• Apprendre à mieux communiquer pour mieux négocier les situations.
• Communiquer pour faire valoir ses compétences.
• Apprendre à mieux communiquer pour réussir sa carrière.
• Apprendre à mieux communiquer pour diriger une réunion.
• Pratiquer la langue avec clarté, en perfectionner l’usage dans les
principales situations de communication,
• Elargir leur lexique, appliquer les principales règles de syntaxe afin
d’exprimer une pensée compréhensible,
• Elargir le langage commun par l’accès aux langages spécifiques
• (disciplinaires ou professionnels)
Méthodes
• Projection
• Traditionnel
• Présentiel
Évaluation
• TP
• Interrogation
• Examen
Chapitre 1. API
Voyelles Consonnes
[ i ] lit, il, type [ p ] pont, dépôt
[ e ] blé, clé, jouer, chez (e fermé) [ t ] table, carte (a antérieur)
[ ɛ ] bête, frais, merci (e ouvert) [ k ] quoi, kaki, couloir, vrac
[ a ] chat, artichaut (a antérieur) [ b ] beau, arbre
[ ɑ ] pâte, pas (a postérieur) [ d ] dent, aider
[ ɔ ] bol, offrir, port (o ouvert) [ɡ] gâteau, guitare
[ o ] pot, arôme (o fermé) [ f ] photo, fer
[ y ] rue, mûre [ ʃ ] schéma, château,
[ ø ] pneu, vœu [ v ] voiture, avion
[ œ ] meuble, peur [ z ] rose, zoo, poison
[ ə ] premier [ ʒ ] joue, geai, girafe
[ ] pain, pin, plein [ l ] lourd, sol
[ ã ] dent, cran [ ʀ ] roue, finir
[ ] montre, ombre [ m ] femme, mare
[ œ ] parfum, lundi [ n ] noix, panne, ornière
[ u ] fou, hibou [ ɲ ] pagne, agneau
[ ɳ ] camping
[ s ] sel, ça, poisson, cette
.
Exercices d’application
Transcrivez avec l’orthographe normale les phrases
phonétiques suivantes :
.
Entraînez-vous : transcrivez en API les proverbes suivants :
- Bien mal acquis ne profite jamais.…………………...........
- Ventre affamé n’a point d’oreilles……………………………..
- Qui paye ses dettes s’enrichit…………………………………..
- Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois……….
- C’est en forgeant qu’on devient forgeron…………………
- Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée…….
- Qui ne dit mot consent……………………………………………
- Qui aime bien châtie bien……………………………………….
- Le temps, c’est de l’argent……………………………………….
Chapitre 2.: Les niveaux de langue
• Introduction
Le français dispose, pour formuler une même idée,
de diverses possibilités d’expression syntaxique et
lexicale. Ces niveaux de langue correspondent à des
situations bien différentes qu’il est essentiel de
distinguer afin de n’employer chacune de ces
tournures qu’à bon escient. Il est déconseillé d’user
des mêmes expressions dans le langage écrit et
dans la conversation : des structures de la langue
classique peuvent paraître précieuse ou
sophistiquées dans le français parlé tandis que des
structures familières sembleront déplacées ou
même grossières dans un français plus soutenu.
.
• Le français est actuellement parlé par des
millions d’hommes sur les cinq continents. Il
connaît de légères variations selon les régions
du monde ou de la RD Congo, si vous
entendez des Ivoiriens ; etc.
• Les utilisateurs d’une même langue ne
l’emploient pas tous, et pas toujours de la
même façon. Les variations sont dues à
différents facteurs :
.
• La situation de communication dans laquelle
on se trouve
• Le milieu auquel appartiennent les
interlocuteurs

Il faut signaler qu’un même locuteur peut


évidemment, suivant les situations, être conduit
à utiliser ces trois niveaux, parfois à les mêler.
Les critères permettant de les distinguer sont
liés à l’usage d’une époque précise, ils peuvent
donc varier.
.
• On distingue principalement trois niveaux :
• Langue familière : souvent orale, parfois écrite,
comportant des déformations, des abréviations,
des mots populaires, des tournures
grammaticales incorrectes.
• Langue courante : dans laquelle on vous
demande de vous exprimer en classe ou de
rédiger vos travaux pratiques.
• Langue soutenue : que vous rencontrerez dans
les textes littéraires (théâtre classique, poésie,
certains romans, etc.) et que vous emploierez
éventuellement si vous devez écrire à un
personnage important.
Exemples
Concept vocabulaire
1. Manger - Allons-nous restaurer (niveau soutenu)
- Allons manger (niveau courant)
- Allons casser la croûte ou la graine (niv fam)
- Allons prendre un petit quelque (niv fam)
- Allons bouffer (vulgaire)

2. Enfants - Vos héritiers, votre progéniture, vos rejetons (niv soutenu)


- Vos enfants (niveau courant)
- Vos gosses, vos gamins (niveau familier)

3. Allez-vous en ! - Pourriez-vous me laisser tranquille ? (niv sout)


- Et si vous vous en alliez ? (niveau courant)
- Dégage, débarrasse le plancher en vitesse (fam)

4. Cela m’est égal - Cela m’indiffère (niveau soutenu)


- Cela ne me fait rien (niveau courant)
- Je m’en moque pas mal, cela ne me fait ni chaud ni froid
(niveau familier)
- Je m’en fous ; je m’en fiche (grossier)

5. Taisez-vous - Veuillez vous taire (niveau soutenu)


- Un peu de silence, s’il vous plaît ! (courant)
- Ferme-la ! La ferme ! La boucle ! (très familier)
.
Familier Courant Soutenu

Prononciation J’sais pas Je ne sais pas


Sais pas Je ne sais pas
Un p’tit Un petit
Què’qu’ chose Quelque chose

Vocabulaire Se tirer Partir Se retirer


Marrant Amusant divertissant

Construction Nous, on veut des Nous, nous voulons de Nous voudrions de


bonnes places bonnes places bonnes places

J’ai mal à la tête J’ai des maux de tête J’ai des céphalées.
Exercices d’application
• A quel niveau de langue appartiennent les phrases
suivantes ?
• Ce film, il est extra génial. (……………………)
• Dans son allocution, il a écorché tous les noms propres.
(………………)
• « Difficile de créer une maison d’édition à Kinshasa
aujourd’hui et de trouver un créneau qui ne soit pas
déjà occupé par quelque grand. » (…)
• C’est une étude très pointue. (………………….)
• Il circule dans Paris à vélo. Pour lui c’est chaque jour un
véritable parcours de combattant. (…………………….)
Chapitre 3.:
La typologie et les fx de langues
• Introduction

Dans ce chapitre, nous abordons la question de


communication. Vu l’importance qu’a les
langues dans la vie des hommes pour résoudre
les problèmes de communication, nous traitons
les questions sur leur statut, et surtout celles de
leurs typologie et fonction.
Statuts de langue
• Le statut d’une langue est le rang qu’on accorde à
une langue dans une société, tandis que l’action
sur le corpus d’une langue concerne toute
intervention sur le système même de la langue.
Par exemple, procéder à la réforme de
l’orthographe, faire d’une langue un standard en
lui dotant des dictionnaires, des lexiques
spécialisés, enrichir son vocabulaire, etc.
• Les langues transcendent allégrement la
géographie politique, linguistique, … ainsi
s’explique le multilinguisme de la majorité des
Etats
• Le monde multilingue est une richesse à
préserver
Typologie
• Langues vivantes: langues en usage. Ex.
lingala
• Langue vernaculaire: langue parlée par une
ethnie donnée. Ex le kiyaka, le kizombo …
• Langue véhiculaire: langue commune.
Étendue à travers divers groupes de pop,
d’ethnie
• Langue nationale: toute langue véhiculaire
d’origine congolaise remplissant
d’importantes fx
.
• Langue officielle: rédigés les doc officiels.
Langue de comm officielle, justice, diplomatie,
enseignement, etc.
• Langue transnationale / transfrontalière
• Langue maternelle: acquise à la tendre
enfance
• Langue étrangère: non originaire de la RDC
• Langue internationale
.
• Jargon : langue de spécialistes: des pharmaciens,
polytechniciens, juristes, linguistes
• Langue seconde: langue acquise après la langue
maternelle
• Langue de spécialité: pour des études
approfondies
• Langue standard : doc de normalisation et
standardisation
• Dialecte: variation ou coloration régionale
• Patois: dialecte géographique dans une aire
réduite par une communauté minoritaire et
rurale
.

• Alternance codique
• Mélange de langue ou métissage linguistique
• Interférences: intonation, prononciation
• Contact de langue : multilinguisme /
plurilinguisme
Fonction de langues
Les fonctions qu’elle assume qu’une langue se
définit sur le plan sociolinguistique
• Fx O: Langue officielle
• Fx P: langue officielle provinciale / régionale
• Fx W: (wider communication) à l’interieur
d’une nation
• Fx I : de communication internationale
• Fx C: de la capitale et du voisinage de celle-ci
.
• Fx G: langue comme moyen privilégié de
comm () les membres d’un groupe
• Fx S: langue enseignée comme matière
• Fx langue d’enseignement = véhicule
d’enseignement
• Fx R: langue de la religion
NB: Sesep ajoute A pour l’armée, M pour la
musique
Schéma de comm R. Jakobson

Contexte

Emetteur Message Récepteur

Canal

Code
Fx des éléments du schéma
Chapitre 4. Les impropriétés de
langage
• Les pléonasmes, synonymes de redondances ou de
répétitions
Exemples : Je l’ai vu, dis-je, vu de mes propres yeux
(MOLIÈRE) Ne l’avait-il vu, de ses yeux vu, ce matin.... ?
(A. GIDE)
Expression incorrecte Expression correcte
- Accumuler les difficultés les unes sur des autres - Accumuler les difficultés
- Achever complètement
- Ainsi par exemple - Achever
- Ajouter en plus - Ainsi ou par exemple
- Car en effet - Ajouter
- Collaborer ensemble - Car ou en effet
- Collaborer
.
• Les paronymes
Exemples : percepteur / précepteur,
Eminent / Imminent
Elocution / allocution
Attention / intention
Effraction / infraction
.
• La propriété des termes
La richesse du terme propre amène le scripteur à 3
opérations : Supprimer les mots vagues, généraux ;
Rechercher les mots justes ; Bannir Les Barbarismes
et les solécismes.
Exemples: faire des erreurs : commettre, faire un
discours : prononcer, faire un long trajet : parcourir
etc.
Forme grossière d’1 mot ou mot forgé, déformé, qui
n’existe pas
Exemples: concluer, rapiditer, piétonner, etc.
2ème partie
Chap 1. Les classes de mots
Substantif
Verbe
Article
Pronom
Adjectif
Préposition
Conjonction
Adverbe
Interjection
Rappel sur la grammaire
Signification

N’importe quel,
Emploi

Devant un nom, pronom,


Nature

Adjectif ind.
. Accord

Var. : s’accorde en genre et en nombre.


chaque, les uns et les Inv. :
autres sans exception,

Entier, unique Devant un nom Adjectif qual. Var. : s’accorde en genre et en nombre.
Inv. : devant le titre d’une œuvre, devant le nom d’un
écrivain ou le nom propre d’une ville.

Toute chose, tout le Remplace le nom/employé seul Pronom ind. Var. : s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il
monde, tous les devant ou après le verbe remplace.
hommes,

Une masse, un + déterminant (art., adj. Poss., Nom Var. : au pluriel TOUTS
ensemble, la chose + adj. démonstrat.
entière,

Très, si, entièrement, *un adj. Qual Adverbe Invar. :


tout à fait *un participe passé *devant un adj qual masculin
*un gérondif *devant un participe passé masculin
*un adverbe *devant un gérondif
*une locution adverbiale *devant un adverbe
*devant un adj. Qual commençant par une voyelle ou un
« h » muet
*dans une locution adverbiale.
Var. : devant un adj qual féminin commençant par une
consonne ou un « h » aspiré.
Exercices

• Tout homme est menteur.


• Toute femme ne dit pas ce qu’elle pense et ne
pense pas ce qu’elle dit.
• Tous les hommes et toutes les femmes et tous
ceux qui sont morts se reverront.
• Il a lu tout Molière.
• Cet étudiant a travaillé toute la nuit et a mangé
tout le coco.
• Il a lu tout « La carte postale » de Zamenga.
• Tout passe, tout lasse sauf la gloire littéraire.
• Tous étaient frappés, mais tous n’étaient pas
morts.
suite

• Les touts dont parlent les jeunes filles d’aujourd’hui,


est-il un tout plein de tout ou un tout vide du tout.
• L’homme et la femme forment des touts inséparables.
• Elle marche tout en dansant.
• Tout fièrement qu’elle marche, elle n’a pas de fiancé.
• Je payerai tout de même mes frais malgré mes
difficultés pécuniaires.
• Les hommes sont tout sages, tout élégants, tout
heureux et tout honteux, tout abattus et tout perdus.
• Les femmes sont toutes sages, tout élégantes, tout
heureuses et toutes honteuses, tout abattues et toutes
perdues.
Chapitre 2. La phrase en français

On peut distinguer l’assertion, par laquelle on se


borne à l’énoncé d’un fait, l’interrogation, qui
vise à demander des informations sur un fait,
l’ordre, qui exprime la volonté du locuteur face à
un fait, puis l’exclamation. Chacune de ces
modalités est susceptible d’être présentée à la
forme affirmative ou à la forme négative.
Les phrases nominales
• Exemple : Les livres, tous à mettre au feu. Tout
monde dehors.

Les phrases verbales


L’assertion (Il pleut vs Il ne pleut pas.)
L’ordre (Viens ! Qu’il vienne ! )
L’interrogation (Quand viendras-tu ? – Demain., Jeanne a-t-elle acheté la robe dont
elle avait envie? ) totale & partielle
L’exclamation (Oh, la belle voiture ! )
De la phrase simple à la phrase complexe

Quelle que soit sa modalité, une phrase peut


être simple, c’est-à-dire ne consister qu’en une
proposition, ou être complexe, c’est-à-dire
comprendre plusieurs propositions.

Pour passer de la proposition à la phrase


complexe, on dispose de trois modes principaux
d’enchainement : la juxtaposition, la
coordination et la subordination
Juxtaposition
Elle consiste dans le fait que sont posées côte à
côte, séparées par une pause que l’écrit transcrit
par une virgule, plusieurs propositions.

Exemple : Le vent souffle, la pluie tombe, le


tonnerre gronde.
La coordination
- Par des conjonctions de coordination : mais,
ou, et, or, ni, car.
- Par des adverbes ou locutions adverbiales :
alors, ainsi, pourtant, en effet, etc.

Exemple : Le vent souffle, la pluie tombe et le


tonnerre gronde.
La subordination
• Une proposition subordonnée est introduite
par une conjonction autre que les
conjonctions de coordination, comme quand,
puisque, ou par une locution conjonctive
comme dès que, même si,
Chapitre 3. les accords de PP
• Le participe passé employé sans auxiliaire (seul)
s’accorde en genre et en nombre avec le mot
auquel il se rapporte.(ex. un hoe averti en vaut
deux. Une femme déterminée est efficace.)
• Le participe passé conjugué avec « être
»s’accorde en genre et en nombre avec le sujet
du verbe. (ex. Vos raisons seront admises)
• Le participe passé conjugué avec « avoir »
s’accorde en genre et en nombre avec son
complément d’objet direct si ce complément le
précède ; il reste invariable si le complément suit
ou s’il n’y a pas de COD. (ex. Ces fleurs, je les ai
coupées. Cette lettre, il l’a écrite.)
.
Les accords de PP
Le participe passé s'accorde selon des règles
précises : la nature de l'auxiliaire (être ou avoir),
la nature du complément d'objet, sa place dans
la phrase...
Attention aux particularités du participe passé
des verbes pronominaux, de certains verbes
(coûter, valoir..) ou expressions (laisser + infinitif,
faire + infinitif...), qui sont également expliquées
dans ce chapitre
.
• Le PP sans auxiliaire
Employé comme adjectif épithète ou attribut, le participe
passé s'accorde en genre et en nombre avec le sujet auquel
il se rapporte.
Exemple : un être aimé / des tâches finies
Un hoe averti en vaut deux. Une femme déterminée est
efficace.

• Le PP + être
employé avec le verbe être ou avec un verbe d'état
(paraître, sembler, demeurer, devenir, rester, ...)
s'accorde en genre et en nombre avec le sujet.
Exemple : La lumière est allumée. / La lumière reste
éteinte.
.
• Le PP + avoir
Employé avec le verbe avoir s'accorde avec son C.O.D.
seulement si le complément d'objet direct (C.O.D.) est placé
devant le verbe.
Exemple : Les fleurs qu'ils ont cueillies étaient ravissantes.
• Le PP suivi d’un verbe à l’infinitif
Pour savoir si le PP s’accorde ou pas, il faut
identifier le sujet du verbe à l’infinitif
• le sujet fait l’action indiquée par l’infinitif =
accord
Exemple : Tiffany que j’ai observée coudre à l’atélier
est belle
.
• Le sujet subit l’action indiquée par l’infinitif = pas
d’accord
Exemple : La musique que j’ai entendu jouer…
(La musique est jouée, mais elle ne joue pas)
• Le PP fait devant un infinitif
Si le PP fait est placé devant un infinitif = invariable et ne
s'accorde pas avec son sujet, même si celui-ci est placé
devant.
Cette règle s'applique avec l'auxiliaire avoir, et avec
l'auxiliaire être dans le cadre d'une forme pronominale
Exemples avec l'auxiliaire avoir : Elle les a fait déjeuner. /
La quiche que j'ai fait cuire.
Exemple avec l'auxiliaire être : Les tricheuses se sont fait
gronder.
.
• Le PP des verbes pronominaux
S'accorde avec le sujet du verbe, lorsque le sujet fait
l'action sur lui même.
- Ils se sont aperçus de leur erreur. (sous entendu "eux-
mêmes)
- Ils se sont lavés. (eux-mêmes)
- Ils se sont battus. (eux-mêmes)
ne s'accorde pas lorsque le C.O.D. suit le verbe.
Exemples :
- Ils se sont lavé les mains. (COD "les mains" placé après le
verbe)
- Ils se sont écrit des lettres. (COD "des lettres" placé après
le verbe)
- Ils se sont réparti tous les billets. (COD "tous les billets"
placé après le verbe)
L’accord de demi, mi, nu
• A. Accord de nu
1. L'adjectif nu ne suit aucune règle particulière, il s'accorde en
genre et en nombre quand il est employé comme un adjectif
qualificatif.
Exemple : la tête nue -> les têtes nues
• 2. Mais nu reste invariable dans un nom composé.
Exemple : un nu-propriétaire -> des nu-propriétaires
• » B. Accord de mi
mi, employé dans des mots composés, est invariable.
Exemple : une mi-temps -> deux mi-temps
• » C. Accord de demi
1. demi s'accorde uniquement en genre mais reste invariable en
nombre.
Exemple : un tour et demi -> deux tours et demi / une heure et
demie -> deux heures et demie
• 2. demi reste invariable dans un nom composé.
Exemple : un demi-frère -> trois demi-soeurs
Chapitre 4. Les écrits professionnels
« L’homme idéal à la recherche de la femme
idéale : le meilleur moyen est de rester
célibataire ! ». Cette boutade de la romancière
québécoise Dominique Blondeau, pleine
d’humour et de bon sens, peut aussi être reprise
à bon escient pour la recherche d’emploi. Car à
trop se bercer d’illusions sur soi et sur
l’entreprise convoitée, on risque de ne connaître
que doutes et déceptions… !
Le Procès-verbal

On distingue deux sortes de procès-verbaux :


- Le procès-verbal de réunion (ou
réglementaire) et
- Le procès-verbal d’audition.
Pv de réunion
L’en-tête comprend les renseignements suivants :
• Nom de l’organisation dont les débats sont rapportés ;
• Lieu, date et heure de la réunion ;
• Objet du débat (ordre du jour décidé) ;
• Nom et qualité du Président de séance, du ou des
secrétaires, s’il y a lieu, des membres du bureau de
l’Assemblée ;
• Enumération des participants, des excusés, des absents, ou
bien, si l’Assemblée est nombreuse, indication du nombre
des membres présents ou représentés ;
• Mention des personnalités assistant aux travaux.
• Après l’en-tête ne sont mentionnés que les principaux
points examinés et les décisions arrêtés. Ce P.V. est la pièce
qui fait autorité. Il est conservé dans les archives de
l’organisation.
Pv d’audition
C’est un acte officiel établi, à la demande de l’autorité
administrative ou judiciaire par un certain nombre de
fonctionnaires (police routière, police judiciaire, juge,
huissier, etc.). Il constate, relate un fait entraînant des
conséquences juridiques (civiles ou pénales). Il est rédigé
à la première personne du pluriel. Il commence par
l’indication de la date en toutes lettres. (Par exemple :
l’an deux mille vingt et un, le dixième jour du mois d’août,
…). Suivie du nom et de la qualité du fonctionnaire et de
l’instruction sur laquelle il se fonde.
Ce P.V. se termine par la formule : « En foi de quoi, avons
établi le présent procès-verbal et signé avec les témoins
et après en avoir donné lecture à ceux-ci »
Exemples
Université de Kinshasa
Faculté des Sciences pharmaceutiques
Décanat
B.P. 243 Kinshasa XI
République démocratique du Congo

PROCES-VERBAL N°…… DE LA REUNION DU CONSEIL FACULTAIRE


DU …………..

Sous la direction du Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, le Professeur Léon Matangila Musadila,
Professeur Ordinaire, les membres du Conseil de Faculté se sont réunis dans la Salle de Conseil, le (jour et date).

I. De la présence des membres


Etaient présents : (……..)
Etaient excusés (……..)
Etaient absents (…….)

I. De l’ordre du jour
- Information du Doyen
- ………
I. Du développement des points inscrits à l’ordre du jour
II. Divers

Commencé à (heures et minutes), la réunion a pris fin à (heure et minutes).

Le Rapport Président

Nom et post-nom nom et post-nom


.
République démocratique du Congo
Ministère de l’Intérieur
Commissariat Provincial de Kinshasa
Sous commissariat de ……

PROCES-VERBAL N°…… DE L’ACCIDENT DE CIRCULATION


DU …………..

L’An deux mille dix-sept, le dixième jour du mois de mai, nous PILIPILI
MATUNGULU, officier de Police judiciaire à compétence général, nous
trouvant dans notre bureau, avons procédé à l’audition de
Monsieur, Madame KWENDA VUTUKA Innocent, Chauffeur de profession,
domicilié au n°58 de l’avenue Bukari, commune de Wenge, au sujet de
l’accident survenu le 04 février 2017 au croisement Full Stop et Big man.
Q/ Où travaillez-vous ?
R/ Je travaille à la Bralima en qualité de chauffeur.
Q/ Etes-vous en possession de vos pièces d’identités et de votre permis de
conduire ?
R/ Oui, je peux d’ailleurs vous les présenter.
…..
Q/ Avez-vous autre chose à déclarer ?
R/……..

En foi de quoi, avons établi le présent procès-verbal et signé avec les


témoins et après en avoir donné lecture à ceux-ci ».

Le verbalisé Le Verbalisant
Les témoins Officier ……..

Nom et post-nom nom et post-nom


Le compte rendu
Le compte rendu apparait comme très proche du résumé. La
différence entre les deux exercices vient, pour l’essentiel, de
l’objet appréhendé. On utilise plutôt le terme compte rendu,
lorsqu’il s’agit d’un fait (accident, réunion, manifestation, etc.)
ou d’un objet (paysage ; tableau, etc.), alors que l’on réserve
plutôt le terme résumé lorsqu’il s’agit d’un texte. Mais la
distinction n’est pas très nette et les deux termes sont, en fait
interchangeables (on parlera par exemple du résumé d’une
intervention d’un orateur ou d’un compte rendu de lecture).
Quoi qu’il en soit, le compte rendu, comme le résumé, a pour
but de rendre compte. Il doit donc :
• Fournir les informations nécessaires, mais uniquement ces
informations ;
• Indiquer éventuellement les décisions prises et les modalités
de leur application ;
• Le compte rendu, généralement objectif, peut aussi il s’agit
alors d’un compte rendu critique comporter les opinions de
son auteur.
Le Rapport
Le langage courant confond souvent « Rapport » et
« Compte rendu ». Certains dictionnaires donnent les
deux expressions pour synonyme. Il est donc délicat
d’établir entre elles une distinction.
• Lorsqu’il est demandé d’analyser une œuvre en toute
objectivité, de relater un événement tel qu’il s’est
produit ou d’exposer une situation telle qu’elle se
présente, nous convenons qu’il s’agit alors d’un compte
rendu.
• Mais, lorsqu’il est demandé d’assortir cette analyse,
cette relation ou cet exposé d’un examen personnel et
de proposer, une conclusion, une estimation, une
sanction ou une décision. Nous convenons qu’il s’agit
dans ce cas, d’un rapport.
.
Le rapport ne doit pas se contenter de fournir des
éléments. Il a pour but de faire le point sur un
problème et d’amener, à partir de là, à une prise de
décision. Son auteur est donc conduit à peser et
juger les données qu’il apporte. Fréquent dans la
vie professionnelle (rapport de stage, de
soutenance de thèse, d’activité, etc.)
il doit se présenter de la manière suivante :
• Comporter une partie information ; une partie
réflexion ; une partie proposition.
• Bien sérier les différents éléments qui le
composent ;
• Adopter une rédaction et une présentation nettes
et claires.
.
Le plan d’un rapport
• Introduction
• Les faits ou la situation
• L’argumentation
• Les résultats
• La conclusion
.
Rapport à Monsieur le Directeur Général sur ma visite d’inspection

Conformément à la note de service n°000258 du 19/03/2017, j’ai l’honneur de


vous adresser, à l’issue de la mission que je viens d’effectuer dans notre succursale de
Goma, le rapport ci-après :

Le chiffre d’affaire de notre entreprise est demeuré stationnaire depuis 2010.


Cette situation est d’autant plus inquiétante que des entreprises concurrentes ont réalisé
une croissance de l’ordre de 30%.

Nous avons souvent imputé cette stagnation à l’absence de la publicité, à notre


personnel pléthorique voire à l’incompétence de certains agents.

Or, des mesures d’assainissements et des actions correctives n’ont rien changé à
la situation dégradante de la maison. Les raisons sont donc à chercher ailleurs.

Une petite enquête menée dans nos différents services m’a permis d’identifier
les causes réelles de notre « misère » : c’est que nous continuons à utiliser un matériel et
des méthodes de travail dépassé.

Il y a une dizaine d’années que nous avons acheté nos machines. Leurs pannes
fréquentes bloquent les travaux les plus urgents. Bien sûr, nos clients découragés par la
lenteur de nos opérations s’adressent à des entreprises concurrentes.

En outre, nous continuons à pratiquer un système de paie manuel et non


informatisé. Nos propres agents sont souvent découragés parce que rémunérés
tardivement. Nous perdons, en conséquence, notre clientèle au même moment que notre
production diminue. A cette allure, aucune rentabilité ne pourrait être escomptée.

Nous devrions acheter, dans l’immédiat, une dizaine de machines, ainsi que les
……..
Fait à Kinshasa, le ………….

Le Directeur Commercial

MATOYI LIBUMU Stéphane


.

• La correspondance

• Lettre formelle (officielle)


• Lettre informelle (non officielle)
.
Voici les parties principales d’une correspondance :
• la date (Elle doit être écrite au long, sans abréviation,
et n’est pas suivie du point final. Il faut noter que le
nom du mois ne prend pas la majuscule) Ex. 19 mars
2021
• la vedette (le nom, le titre et l’adresse complète du
destinataire)
• l’appel (commence toujours par la majuscule et est
suivie d’une virgule et non des deux-points) Ex.
Monsieur, Madame, Docteur, Président, …
• la salutation (une formule de politesse ) Ex. Veuillez
agréer, Madame, Monsieur, ……
• la signature
.

Il faut noter que la lettre administrative


comprend trois éléments essentiels :

• L’en-tête
• Le corps de la lettre
• Les formules de politesse
.
M. Stéphane KITOKO NDOKI Kinshasa, le 12 janvier 2017
Adresse complète
Réf. : ……….

Objet :………… Au Directeur des RH de la RTNC


Adresse complète

Monsieur, Madame,

Je souhaite vivement participer à l’expansion d’une


entreprise de communication, dans un contexte professionnel concurrentiel.

À cet effet, le poste de Chef de Publication que vous


décrivez va tout à fait dans le sens de mes aspirations professionnelles.

Mes deux années d’expérience récentes et ma


connaissance du monde de Publication m’ont permis de mettre à profit mes
qualités relationnelles et mon sens de l’écoute.

Je serais enchantée de développer avec vous ces


différents points, ainsi que la question de mes prétentions lors d’un entretien.

Dans l’attente de vous rencontrer, je vous prie


d’agréer, Monsieur, Madame, l’assurance de mes salutations distinguées.

KITOKO NDOKI Stéphane


Likasi, le 30 août 2002

Cher Alfred,
. Mushenge, le 11 septembre 2001

Chère Grand-Mère,

J’espère que tu vas bien. Je J’ai bien reçu la très belle montre que
suis désolé de ne pas avoir répondu à ta lettre tu m’as envoyée pour mon anniversaire. C’est
plus tôt, mais je suis vraiment débordée en ce tout à fait le genre de montre dont j’avais envie
moment je voulais avant tout te remercier pour depuis longtemps ! Merci mille fois ! Je vais
le livre que tu m’as envoyé pour mon pouvoir la montrer à mes amis lors de la fête
anniversaire. Je l’ai trouvé passionnant. que j’organise samedi. C’est vraiment dommage
Je profite également de cette que tu ne puisses pas venir, ce n’est pas tous les
lettre pour t’annoncer que je vais bientôt me jours qu’on a dix-huit ans ! Je t’enverrai
marier… Eh oui, tout arrive ! Tu sais peut-être quelques photos.
que j’ai rencontré Octave il y a un an environ, et Je compte toujours venir te voir à Pâques à
que nous vivons ensemble depuis quelque Kolwezi.
temps. Nous avons l’intention d’officialiser tout Je te remercie encore pour le beau
ça en mai ou en juin. Si je t’en parle, c’est bien cadeau et te dis à très bientôt au téléphone.
sûr parce que j’aimerais beaucoup que tu
viennes. Je t’embrasse.
J’espère avoir de tes nouvelles
bientôt. Tite MIKOBI
Je t’embrasse.
Inès BULAPE B.
CV
• Le curriculum vitae
• Etat des lieux
• Bilan personnel
• Bilan professionnel
• Projet professionnel

• Comment classer les rubriques ?


• L’Etat civil (identité)
• La formation (études faites)
• Expérience professionnelle
• De la formation initiale à la formation complémentaire
• Les langues
• Autres formations (par exemple, en Informatique, en Droits de l’Homme,
etc.).
LES TESTS
De nombreuses entreprises font passer des tests aux candidats.
C’est un moyen pour elles d’avoir un éclairage supplémentaire sur telle ou telle
candidature et de sélectionner plus ou moins efficacement un nombre
important de candidats. Il faut se mettre à la place du futur employeur : recruter
est un processus long et coûteux, en général le retour sur investissement d’un
candidat n’est jamais garanti. Donc, les tests constituent pour beaucoup
d’entreprises une garantie supplémentaire de fiabilité.
En résumé, il y a 5 grands types de tests :
• Test de personnalité : Il résume vos traits de personnalité par rapport à une
population témoin.
• Test d’intégrité : Il résume votre honnêteté, votre degré de fiabilité et de
responsabilité.
• Test de performance : combien de mots par minute une secrétaire est
capable de taper par exemple.
• Test d’aptitude : Il résume votre intelligence et vos capacités d’apprentissage.
• Tests de motivation : quel type de fonction est le plus en accord avec vos
qualités et vos centres d’intérêt.
A ne pas oublier : 10 règles pour mener sa carrière dans le
monde des affaires
• Laissez tomber les vieux concepts comme : il y aura toujours un emploi
correspondant à mes compétences (oui à condition de les mettre à jour
régulièrement) ; travailler longtemps pour un seul employeur est une
bonne chose car elle dénote une certaine loyauté ; mon employeur va
s’occuper de ma carrière, etc.
• Ayez une vie équilibrée
• Vous êtes responsable de votre carrière, de ses succès, de ses échecs.
• Faites des bilans réguliers : vérifiez votre « employabilité » et si vos
compétences sont toujours en demande sur le marché de l’emploi
• Vérifiez que votre carrière va de l’avant
• Soyez capable de changer de compétences techniques si les vôtre
deviennent obsolètes
• Sachez utiliser les techniques nouvelles : informatiques principalement.
• Prenez la responsabilité de votre formation
• Planifiez votre carrière à court, moyen et long terme avec des plans de
rechange
• Gérez votre carrière avec une « saine inquiétude »
Bibliographie
• ABBADIE, C., CHOVELON, B. et MORSEL, M.-H. (2003), L’expression française écrite et orale, français
langue étrangère, Grenoble, PUG.
• AKYÜZ, A. et al. (2019), Les 500 exercices de grammaire, Paris, Hachette.
• BERLION, D. (2009), Les 50 règles d’or de la grammaire, Paris, éd. Hachette.
• CHARAUDEAU, P. (1992), Grammaire du sens et de l’expression, Paris, Hachette Education.
• DESCOUBES Françoise et PAUL Joëlle (1994), Grammaire, Paris, Bordas, Coll. Plus-que-Parfait.
• DUBOIS, J. et al., (2012), Le dictionnaire de linguistique et des sciences du langage, Paris, Larousse.
• ELUERD, R. (2018), La grammaire, Paris, Editions Garnier.
• ISHAMALANGENGE NYIMILONGO, A. (2020), Stratégies communicatives français-langues
congolaises lors des élections législatives de 2006 et de 2011 (République Démocratique du Congo),
Paris, Edilivre. https://www.edilivre.com/strategies-communicatives-francais-langues-congolaises-
lors-des-elections-legislatives-de-2006-et-de-2011-republique-democratique-du-congo-alain-
ishamalangenge-nyimilongo.html/
• ISHAMALANGENGE NYIMILONGO, A. (2020), « Le marketing politique dans le contexte
sociolinguistique congolais », Revues Socles, vol. 9, n°1, pp.151-181.
https://www.asjp.cerist.dz/en/article/139451
• ISHAMALANGENGE NYIMILONGO, A. (2020), « L’anthroponymie électorale dans le contexte de
plurilinguisme en République démocratique du Congo », Annales de la Faculté des Lettres et
Sciences Humaines, n°21, PUK, pp. 59-82.
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• ISHAMALANGENGE NYIMILONGO, A. (2019), « Regard sur l’histoire
linguistique de la RD Congo », in Revue Interdisciplinaire d’Etudes
Francophones, n° spécial, N°1-Septembre, PUK, 2019, pp. 91-103.
• ISHAMALANGENGE NYIMILONGO, A. (2016), « De textos par les
jeunes kinois au déclanchement de l’économie linguistique », in
Mouvements et Enjeux sociaux, n°96, Juillet-Septembre 2016,
Kinshasa (RDC), Revue de la Chaire de Dynamique Sociale, pp.173-
187.
• RENARD, R. (2000), Une éthique pour la francophonie : Questions de
politique linguistique, Paris, CIPA, Didier érudition.
• RIEGEL, M., PELLAT, J.-C., RIOUL, R. (2001), Grammaire méthodique
du français, Paris, P.U.F. collection « Quadrige ».
• SESEP N’sial (1990), Langage, normes et répertoire linguistique en
milieu urbain africain : L’indoubil, Québec, CIRAL.
• SESEP N. (1993), La francophonie au cœur de l’Afrique : le français
zaïrois, Paris, Didier érudition.
• SIVAN, P. (dir.) (2007), Français méthodes, Paris, Nathan.
• SUMAILI NGAYE LUSA, G. (2016), Les techniques de l’Expression en
Français, 2ème édition, Kinshasa, éd. Balise.
.

Merci pour votre attention !

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