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0.INTRODUCTION GENERALE
0.1.IMPORTANCE DU COURS

Pour un étudiant en formation, la maîtrise de la langue orale et écrite revêt


une importance professionnelle primordiale. En effet, la langue orale et écrite
constitue le mode de communication qui prédomine sur tous les autres pour
transmettre les connaissances, exprimer les émotions, les sentiments, etc.. En tant
qu’instrument de communication choisi par l’homme pour faire passer son message,
la langue est considérée comme un système organisé de signes exprimant des idées.
C’est dans cette optique que le cours d’expression orale et écrite répond à un souci
fondamental, celui de permettre à l’étudiant d’acquérir des techniques appropriées
conduisant à la connaissance et à la maitrise de l’utilisation consciente des moyens
offerts par la langue française en vue de mieux s’exprimer à l’oral comme à l’écrit.

0.2. OBJECTIF DU COURS

De façon générale, ce cours a pour finalité d’apprendre aux étudiants à


parler et à écrire correctement le français, langue d’enseignement du système éducatif
congolais. Cette maîtrise leur permettra de bien saisir les enseignements et d’exprimer
avec clarté leurs idées.

Quant à la partie expression écrite, les techniques ou procédés ci-après seront utilisés : -
les exercices d’orthographe ; - la dictée ; - la composition et la rédaction de quelques
sujets.

0.3.1. Objectifs spécifiques


L’ étudiants sera capable de (d’) :
- Lire et prononcer correctement les mots du français grâ ce à l’alphabet
phonétique international ;
- Bien lire en public grâ ce aux techniques appropriées ;
- Connaitre et analyser les différents éléments communicationnels ;
- Utiliser avec conscience les figures de style et d’autres expressions
françaises pour bien débattre, réfuter, argumenter de façon aisée sur les
problèmes d’actualité ;
- Perfectionner certaines notions de base de la grammaire et de
l’orthographe françaises ;
- Forger leur expressivité par la recherche permanente de différentes
bonnes manières d’exprimer leur pensée ;
- Rédiger correctement en français certaines compositions (lettre,
rapport, compte rendu, procès-verbal).
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0.4. METHODOLOGIE
Pour une meilleure appropriation de la langue française par les étudiants, nous ferons
l’usage de la méthode expositive et de la technique de Q – R (Question – Réponse).

En ce qui concerne la partie expression orale, nous utiliserons : les exercices


d’élocution, lecture des textes littéraires ; les exposés de quelques thèmes, les
exercices de correction verbo-tonale axée sur la diction (Orthophonie).

0.5. Conseiller important

Avant d’aborder quelques notions prévues, il sied d’attirer l’attention des


étudiants sur quelques conditions favorables à la bonne expression orale et écrite. Il
s’agit principalement d’adopter les comportements suivants :

 Aimer la lecture des ouvrages (œuvres) des auteurs divers ayant écrit en
français pour s’habituer autant avec la diction qu’avec l’orthographe des mots
(en français).
 Assister à des conférences, aux exposés, bref à des séances culturelles organisées
en français (théâ tre classique, dramatisation, débat, discussion, émission
télévisée, radiodiffusée, etc.).
 Avoir des connaissances générales dans des disciplines qui ont des rapports avec
la langue française et qui obligent, à ce titre, le locuteur francophone à
s’exprimer en public, à communiquer un message donné (enseignement,
administration, presse, religion, etc.).
 Ne pas avoir peur/honte d’exercer ses organes à la bonne prononciation des
phonèmes oraux.
 NB : Le contraire de tous ces comportements ne facilite pas une bonne
expression orale et écrite aux locuteurs de la langue française.

Ière PARTIE : EXPRESSION ORALE


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Chap. I. ELEMENTS PHONETIQUES DE BASE

La phonétique est l’une des disciplines de la linguistique qui s’occupe de la


description de la manière dont les sons du langage humain sont réellement prononcés
au sein d’une langue.

Tout au long de ce chapitre, nous aurons à recourir très souvent à cette


Expression « API » qui veut dire l’Alphabet Phonétique International. Contrairement à
l’alphabet français (appris au premier, deuxième et troisième degré de l’enseignement
primaire et secondaire) qui comptait 26 lettres, soit 20 consonnes et six voyelles, l’API
se compose de 12 voyelles orales, 4 nasales, 17 consonnes et 3 semi-voyelles ou 3 semi-
consonnes.

I.1. Représentation phonétique des sons français

Pour représenter les principaux sons qui reviennent dans les langues
maternelles de façon abrégée, les phonéticiens recourent à des systèmes de symboles ou
l’Alphabet Phonétique International (API). Dans la transcription des sons, ils utilisent
des crochets [ ].
I.1.1. Voyelles orales
1) [i] comme dans : ami, idée, dire, , pire, si, rire…
2) [e] é fermé comme dans : éveil, café, réponse, pied, ses, et, , parler,…
3) [ε] è ouvert comme dans : procès, tête, excuse, poulet, français, air, paire, mère, sel,..
4) [a] a antérieur comme dans papa, parasol,…
5) [a] a postérieur comme dans âme, a, pas, bas,
6) [Ɔ] o ouvert comme dans: mort, mode, homme, robe, donne, comme, méthode,
7) [o] o fermé comme dans : eau, chevaux, dos, home, peau, sot, beau,…
8) [u] ou comme dans : loup, mou, pour, fou, doux, amour, coup,..
9) [y] U comme dans : pur, sur, tu, sucre, dure, mur, dû, , pu, vu,…
10) [Ø] eu fermé comme dans : peu, creux, jeu, Dieu, pieux,, ceux, eux, deux,…
11) [œ] eu ouvert comme dans : peur, jeune, neuf, heure, leur, meurt, sœur,…
12) [∂] e muet comme dans : premier, maintenant, Relation, médecin, remarque,
venir, appeler,…

I.1.2. Voyelles nasales


1) [έ] comme dans bain, matin, important, pain
2) [ã ] comme dans blanc, prend, vendredi, maman
3) [Ɔ ] comme dans blond, honte, con, comportement
4) [æ] comme dans un, brun, parfum, emprunter

I.1.3. Consonnes
1) [p] père, cap, appâ t
2) [t] tu, attendre
3) [k] cas, écaille, kaki
4) [b] bon, ébahi
5) [d] dire, celluloïd
6) [g] goû t, gare, aigri, longue, aggravé
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7) [f] feu, affaire


8) [v] vois, ivre
9) [s] sort, chasse
10) [z] zéro, raison, blouse
11) [ƒ] chou, hache, chouette
12) [ j ] jour, â ge, manger
13) [l] long, allonger
14) [R] rond, Paris
15) [m] homme, mare
16) [n] neuf, bonne, année
17) [ ɳ ] agneau, peigne

I.1.4. Semi-voyelles ou semi-consonnes


1) [j] = yod : yeux, lieu, œil, paille
2) [y] = ui : huile, lui, nuit
3) [w] = oué : oui, ouest, Baudouin

Exercices d’application
a) prononciation
Lisez les phrases suivantes :
-c’était le seul homme heureux et haineux.
-cette œuvre va mieux.
-Un chasseur sachant chasser sans son chien de chasse, est-il un bon chasseur ?
-Pose ta pomme sur la paume de cet homme.
-Tout doux, tonton, ton thé t’a-t-il ô té ta toux ?
-Oui, cher chef, je suis chez eux.
-Jésus chez Zachée.
-Le petit père a un peu peur.
b) Notation
Notez phonétiquement les mots suivants :
Père, peur, paire, peux, heure, Sucre, cire, dure, dire, faire,
Seul, sel, celle, deuil, Homme, home, eaux, sot, faut, comme, pomme
Venir, maintenant, un, soins, vin, Bonbon, pont, parfum, saint, calcul,
Chèvre, yeux, vieux, lui, ouest, choux, Pasteur, dictionnaire, prière, position.
Heureux, honteux, pour, corps, soin, maison, information.
I.2. PHONETIQUE CORRECTIVE
Elle est appelée corrective lorsqu’elle vise la correction des défauts de la
prononciation résultant d’une confusion des sons à la suite d’un mauvais apprentissage,
d’une perception auditive hésitante ou imparfaite due à l’ignorance ou à un manque
d’informations y relatives.
Ci-dessous, nous analysons et corrigeons des fautes fréquentes ancrées
dans la prononciation de nombre de gens moins soucieux de correction
phonétique.
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I.2.1. Voyelles orales


 Difficultés de prononciation du [∂] (e muet)
a. substitution du [∂] par [e]( é fermé)surtout en initiale des mots.
Exemples : mauvaise prononciation bonne prononciation
 Réposer -reposer[r∂poze]
 Débout -debout[d∂bu]
 Rémarque -remarque[r∂mark]
 démander -demander[d∂mã d]
 médécin médecin[med∂sέ]
 jé suis -je suis[j∂syi]
 démi -demi [d∂mi]
b. Substitution du [∂] par [ε] (e ouvert)
Exemple : mauvaise prononciation bonne prononciation
 sèmaine -semaine, [s∂mεn]
 lèçon -leçon, [l∂sƆ’]
 Dèmain - demain [d∂mέ]
 Mèsieur – Monsieur. [m∂sjØ]
 La confusion entre [y] et [i] (on prononce i au lieu de u)
Exemples : pire au lieu de pure, (eau pire/pure)
bis au lieu de bus ( le bis/bus de l’ISP)
sicre au lieu de sucre
 La confusion entre [Ø] et [e]
Exemples : -nœud-né /œuf – éf/ peu – pé,/ bœuf – bé/, vœux – vé/
- Jé vé un pé d’eau/ je veux un peu d’eau
- Lé ker me fait mal, /le cœur me fait mal.
 La confusion entre [ε] et [e]
Exemples : - Un poulé [e] au lieu de Un poulet [ε]
- Je chantai [e] au lieu de Je chantais [ε]
- Je parlerai [e] au lieu de Je parlerais [ε]
- les faits [e] au lieu de faits[ε]

I.2.2. Par confusion de sons


On entend souvent des sujets prononcer sacos (sacoche), zamais (jamais), eskol
(skol), estade (stade), moussoir (mouchoir), dzirecteur (directeur), jivon (Ivon),
wolieu (au lieu), chouer (échouer), taquer, (attaquer), éroport (aéroport), nowel
(noël) creyer (créer), recréyation (recréation), etc.
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I.3. les troubles de phonation

L’expression verbale de la pensée ou la parole est produite à partir


d’organes qui relèvent des appareils respiratoire et digestif. Ce sont donc, lesdits
organes qui constituent ce qu’on appelle Appareil phonatoire.
Si le fonctionnement de l’appareil phonateur est affecté, on peut noter les troubles
ci-après :
 Le chuintement : S prononcé ch
Ex : sucre (chicre), sachet (chachet,)
 Le zézaiement : J prononcé z
Ex: Joseph [zozef] Je suis [ze syi]
 Le géroement : z prononcé [ჳ]
Ex : Zéro [ჳero] Lézard [leჳar :]
 La nasalisation
-Mama = maman
-Accopagner = accompagner
-Attroupement = entroupement
-Neuf heures [nФvœ :R] [nεvœR] (ninver)
I.4. Phénomène de liaison et d’élision
I.4.1. liaison
On parle de liaison lorsque Ia consonne finale muette, dans un mot pris isolément,
s’articule dans un système si le mot qui suit commence par une voyelle. Elle ne s’effectue
qu’à l’intérieur d’un mot phonétique Ex: Deux amis, Quand il parle, de bons enfants
(liaison); les enfants/ étudient (pas de liaison). II s’agit donc de prononcer, devant un mot
commençant par une voyelle ou un h muet, une consonne finale qui serait muette en
toute autre position.
En situation de liaison, certaines consonnes finales qui provoquent Ia liaison changent
de prononciation
- x ou s se prononcent z ; Ex : deux étudiants, pas à pas
- d se prononce t ; ex : grand ami
-Dans le langage soutenu g se prononce k, ex: un long oubli
-f se prononce v, ex : neuf heures, neuf ans.
Mais ce n’est pas dans tous les cas qu’il y a liaison, ii existe également le phénomène
d’enchainement et de hiatus
Ex: Fort /aimable ; je cours/encore; ii part/à pied
 La liaison se fait impérativement dans les cas suivants:
Avant le mot principal (les mots accessoires se lient au mot principal quand il le
précède. C’est le cas de:
1 .Mot outil (déterminants et préposition) + nom
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Ex: Les enfants, cet homme, mes amis, trois arbres, plusieurs endroits, sous un arbre, dans
un pétrin, sans avis, aucun enfant...
2. Qualificatif ÷ nom Ex: De graves erreurs, de gros yeux, un charmant homme
3. Pronom personnel + verbe (excepté le nom sujet, celui-ci ne se lie pas au
Verbe. Ex: Nous arrivons, 115 ont fin!, vous étudiez
4. Auxiliaire+ participe; auxiliaire+ infinitif
Ex: II est aimé, il doit arriver demain.
5. Adverbe +adj; adv. + adv.; adv. + verbe
EX: Tout amiable, très amiable, vraiment amiable, plus intimement, II ne m’a pas attendu
6. Les adjectifs en ein, ain, en, in, on les prononce, en liaison, comme s’ils
étaient felliniens. Ex: Un certain auteur; en plein air; un ancien ami; divin enfant
7. Il y a liaison dans les expressions toutes faites et des mots compose comme:
Ex: De mieux en mieux; de plus en plus; tout à fait; d’un bout à l’autre; de temps en temps;
vis-à-vis; de haut en bas; nuit et jour; mot à mot; les Etats unis.
 Après le mot principal: les mots accessoires ne se lient pas toujours au mot
principal quand ils le suivent. II y a liaison lorsqu’on lie le verbe sur les pronoms
il, ils, en, y qui le suivent. Ex: Vas-y; vient-il; donnez-en.
 La liaison est interdite:
1. Devant les interjections : De(s) ah ! de (s) oh
2. Devant un h aspire : la (e) hauteur, le (e) héros, Les héros nationaux ,Le hasard, La
hernie, Le hangar
3. Après Ia finale -es de Ia deuxième personne du singulier à I ’indicatif présent et du
subjonctif présent. Ex: tu résistes/ici ; Tu portes/un enfant
4. Après Ia conjonction et
Ex: Un cahier et une latte
 Conseils pratiques à propos de la liaison
- É vitez les liaisons faites avec un t au lieu d’un s; on les appelle des cuirs.
Ex : je suis (t) en train de travailler ; ce n ‘est pas (t) moi
- Evitez les liaisons faites avec un s au lieu d’un t; on les appelle des velours.
Ex. vingt (z) enfants; quatre (z) étudiants ; ce n’est point (z) moi
- Evitez enfin de prononcer s ou t en terme de liaison, là où il n’y a ni s ni t : comme dans :
Va-t-en ville ; entre toi-s-et- moi (c’est le pataquès)
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I.4.2. l’élision
L’élision est une suppression, dans la prononciation, d’une des voyelles
finales a,e,i, devant un mot commerçant par une voyelle ou un h muet.
Les élisions qui se font dans la prononciation ne sont pas toujours
marquées dans l’écriture :
Faible escorte, il a presque échoué.
Quand elles le sont, la voyelle élidée est remplacée par une apostrophe :
L’or, d’abord, l’heure, s’il t’aperçoit.
(Lire Précis de Grammaire française, GREVISSE).
I.5. Quelques techniques de lecture en public
Lire à haute voix n’est pas facile et exige beaucoup d’effort même quand on n’est pas
analphabète.
Pour une lecture publique :
 Le texte doit nous être connu. Nous devons le faire comprendre.
 Il faut un rythme soutenu et constant.
 Ne rien reprendre, respecter les liaisons, les hiatus et la ponctuation orale
(pauses).
 Il faut varier la modulation pour éviter la monotonie.
 Nous devons donc donner vie au texte.
Pour réaliser cela, il faut :
a) Que la lecture soit préparée par une étude fouillée du texte.
b) Que le lecteur puisse apprécier personnellement le texte et en éprouver les
sentiments.
c) En lisant en public, le lecteur doit souvent regarder son public. Il doit apprendre à
combiner ce regard avec celui porté sur le texte.
d) Que le lecteur sache lire des yeux et retenir intérieurement ce qu’il a lu avant de
le prononcer. Les yeux doivent précéder les lèvres.
e) Que le lecteur se domine assez pour lire posément le texte, sans trembler ni de
voix, ni de doigts. Il doit éviter la précipitation.
f) Que la ponctuation orale ait été prévue et préparée.
g) Que le lecteur sache prendre et conserver l’attitude corporelle qui convient à sa
lecture.

Exercices de lecture et de conversation


1. Lecture des textes littéraires et administratifs
2. Conversation : débats sur différents sujets (science, politique,...)
Debout Congolais, Notre Père qui es aux cieux,
Unis par le sort,
Unis dans l’effort pour l’indépendance. que ton nom soit sanctifié,
Dressons nos fronts, longtemps courbés que ton règne vienne
Et pour de bon prenons le plus bel élan,
que ta volonté soit faite
Dans la paix.
Ô peuple ardent sur la terre comme au ciel.
Par le labeur
Nous bâ tirons un pays plus beau qu’avant Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce
Dans la paix.
jour.
Citoyens,
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Entonnez l’hymne sacré de votre solidarité


Fièrement Pardonne-nous nos offenses
Saluez l’emblème d’or de votre
souveraineté comme nous pardonnons aussi
Congo, à ceux qui nous ont offensés,
Don béni, Congo !
et ne nous laisse pas entrer en tentation,
Des aïeux, Congo !
Ô pays, Congo ! mais délivre-nous du mal.
Bien-aimé, Congo ! Nous peuplerons ton
sol [Car c’est à toi qu’appartiennent :
et nous assurerons ta grandeur. le règne la puissance et la gloire,
Pour les siècles des siècles.
Trente juin, ô doux soleil Amen.]
Trente juin, du trente juin
Jour sacré, soit le témoin,
Jour sacré, de l’immortel
Serment de liberté
Que nous léguons
À notre postérité
Pour toujours.

Texte argumentatif sur le fanatisme religieux :


La religion est un ensemble organisé de croyances, de systèmes culturels et de visions
du monde qui relient l'humanité à la spiritualité et au surnaturel. De nombreux des
religions ont des récits, des symboles et des histoires sacrées qui visent à expliquer le
sens de la vie et/ou à expliquer l'origine de la vie ou de l'Univers. La religion est une
force dominante dans le monde affectant de nombreux aspects de leur vie, y compris la
façon dont ils se comportent, avec qui ils se marient, comment ils dépensent leur argent
et ce qu'ils portent.
Dans chaque religion, nous trouvons des fanatiques, religieux qui n'acceptent pas les
idées et les opinions des autres et voient que tous ceux qui ne sont pas d'accord avec eux
sont des infidèles et que leurs croyances sont fausses. Personnellement, je suis contre le
fanatisme religieux parce que les fanatiques, les idéologues et les absolutistes sont le
plus grand fléau de l'humanité. Qu'ils soient les leaders ou les suiveurs, les fanatiques
sont des gens qui se livrent à une concoction enivrante et toxique d'affirmation de soi, de
confiance qu'ils ont un accès unique à des vérités absolues, des vérités si parfaites qu'ils
ont pour les imposer à tout le monde. Les vérités absolues auxquelles les fanatiques
s'accrochent peuvent être religieuses ou politiques, de droite ou de gauche, chrétiennes
ou islamiques, libertaires ou communistes, spirituelles du nouvel â ge ou religieuses de
l'ancien temps. Ce n'est pas ce qu'ils croient qui fait d'eux des fanatiques, mais comment
ils le croient - qu'ils ont le dernier mot, qu'ils n'ont pas besoin d'examiner d'autres
preuves et qu'ils n'ont plus jamais besoin de se demander ou de douter d'eux-mêmes.
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Chap.2. LA THEORIE DE COMMUNICATION

Introduction

Communiquer, c’est tout d’abord avoir un message, c'est-à -dire un contenu


de sens à transmettre à quelqu’un, que ce soit pour informer, pour agir sur lui, pour faire
part d’un sentiment.

D’une manière générale, on peut définir la communication comme une action


verbale (la parole) ou non-verbale (un geste) par laquelle deux ou plusieurs
personnes peuvent entrer en contact pour échanger des idées, des sentiments.

Toute communication a comme objet la transmission d’un message. Elle


est donc un échange d’information, d’impression ou d’attitude entre deux individus ou
groupes d’individus de manières à susciter la réaction (feed-back) de l’autre.

La communication peut être verbale ou non verbale : orale, écrite,


gestuelle, Ainsi, il existe plusieurs modes de communications. Traditionnellement, et
jusqu’aujourd’hui, à une moindre fréquence, on recourait au feu de brousse, au tam-tam,
aux branche placés aux carrefours des routes, aux cloches… comme moyens privilégiés
de communication.

2.1. Schéma de la communication

Toute communication a pour rô le de transmettre un message. Plusieurs facteurs entrent


en corrélation pour que le message soit compris des interlocuteurs. Ces facteurs sont
indiqués dans le schéma ci-dessous.

Appliqué à la vie des hommes, ce schéma nous permet de savoir que la communication
se fait toujours entre deux ou plusieurs personnes connues. Voici ce que signifie chaque
élément de la figure ci-dessus :
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 L’émetteur
- appelé aussi destinateur, locuteur, orateur, scripteur. C’est celui
qui émet le message ;
- il peut être un individu ou un groupe d’individus.
- On le reconnait par les pronoms (je, nous, on)
 Le récepteur
-appelé aussi destinataire, auditeur, décodeur ou
interlocuteur. Il reçoit le message. C’est celui à qui
le message est destiné.

-il peut être un individu, un groupe, un animal ou une machine.

NB. Dans tous les cas, on estimera que la communication a eu lieu si la réception du
message a eu une incidence observable sur le comportement du destinataire (feed-
back).

 Le message
Ce qui est dit, c’est le contenu des informations transmises. Il constitue l’objet de
la communication. (L’émetteur rédige le message : contremaître élaborant un
rapport, homme de lettre écrivant un roman, journaliste préparant un éditorial,
amoureux rédigeant sa déclaration enflammée,).
 Le canal de communication

C’est le support physique de la transmission du message. Il peut être visuel (le


dessin), sonore ou auditif (la voix), tactile (le toucher), gustatif (le goû t), olfatif
(odorant).

Dans la communication sociale, il existe plusieurs types de canaux regroupés en


canaux interpersonnels : animateurs, relais communautaires, leader d’option, etc.
- Canaux dit masse : Radio, télévision, journaux, …
- Canaux visuels : revues, dépliants
- Canaux traditionnel : tam-tam, chanson, grelots, etc.
Pour mieux communiquer, on recourt parfois à certains supports :
affiche, boîte à image, films, etc.

 Le code (langue)

C’est un ensemble de signes et de règles de combinaison de ces signes par


lesquels on s’exprime. Ces signes peuvent s’exprimer dans le codage et/ou le
décodage du message (Vocabulaire, message par morse).

Le destinateur (l’encodeur) y puise pour constituer son message ; le


destinataire(le décodeur) identifiera ce système de signes si son répertoire (de
signes) est commun avec celui de l’émetteur.
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 Le référent (contexte)

C’est l’élément de situation commun à l’émetteur et au récepteur (la circonstance


de transmission). Les objets auxquels renvoie le message pour qu’il soit compris
par la communauté linguistique.

Exercice de communication

Analyse des facteurs communicationnels dans la conversation des étudiants.

Chap.3 : ELEMETS STYLISTIQUES

La stylistique se définit comme étant l’étude du style, c’est-à -dire, des procédés
du langage. Elle s’intéresse à la beauté du langage. Le style dépasse le bon usage de la
langue pour chercher le bel usage. La correction simple est l’affaire de la grammaire ;
tandis que la beauté de ce qui est correct reste le domaine de la stylistique.

Lorsque l’auteur d’un texte, parlé ou écrit, veut attirer l’attention du destinataire
pour le convaincre, le séduire, l’impressionner ou lui transmettre une vision du monde,
il cherche à être expressif. De ce fait, il emploie des figures de styles. Une figure de style
est une manière particulière de s’exprimer, c’est un écart par rapport à la norme
d’expression ordinaire. Les figures de styles sont considérées comme des ornements du
langage ; elles s’opposent au langage simple.

3.1. Quelques figures de style

1. LA COMPARAISON
Elle établit un rapport de ressemblance entre deux éléments nommés : le comparant
(l’objet auquel on compare le comparé) et le comparé (l’objet que l’on compare) à l’aide
d’un outil ou un terme comparatif (comme, ainsi que, tel, pareil, ressembler à , aussi, à la
manière de …).
Ex : Le soleil est semblable à de l’or.
La route se déroule ainsi qu’un ruban.
Le soleil lance ses rayons tels des dards (flèches).
Son comportement est semblable à celui d’une bête.
Il est méchant comme un lion.
Déranger comme un moustique.
Le monsieur qui parle a l’air d’un comédien.

Quelques expressions de comparaison.

 Beau comme le jour


 Boire comme un trou
 Chanter comme un rossignol
 Clair comme l’eau de roche
 Disparaitre comme une ombre
 É clater comme une bombe
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 Gros comme un bœuf


 Incrédule comme saint Thomas
 Innocent comme un enfant qui vient de naitre
 Jaloux comme le pigeon
 Laid comme les sept péchés mortels
 Léger comme une plume
 Long comme un jour sans pain
 Maigre comme un clou
 Nu comme un ver de terre
 Pauvre comme Lazare
 Pauvre comme Job
 Précieux comme la prunelle des yeux
 Pousser comme des champignons
 Sage comme Salomon
 Se ressembler comme deux gouttes d’eau
 Travailler comme un nègre (sans repos)
 Trembler comme une feuille
 Beau comme un camion : très beau, superbe.
 Pleurer comme une madeleine : pleurer abondamment
2. L’IRONIE
Elle exprime le contraire de ce qu’on veut faire entendre.
Ex : -Un professeur dit à un élève paresseux : « continue à t’amuser,
tu sortiras premier de ta classe ».
3. L’OXYMORE
Consiste à combiner deux termes de sens contraire à l’intérieur du même groupe
nominal.
Ex :
L’obscure clarté.
Une nuit blanche.
Le pleurer rire.
4. LA MÉTAPHORE
C’est une comparaison abrégée. Une comparaison dépourvue du terme ou outil
comparatif.
Ex : Cet enfant est un ange.
Cet homme est un vieux renard.
La route se déroule en ruban.
5. LA MÉTONYMIE
Ce procédé consiste à nommer une réalité à l’aide d’un mot qui ne le désigne pas
habituellement mais entretient avec cette réalité un rapport logique.
la métonymie peut exprimer :
a) Le contenu par le contenant
Ex : Il a bu trois bouteilles. (au lieu du vin ou de (bière)
Contenant contenu

b) La cause par l’effet.


Ex : Socrate a bu la mort. (au lieu de la ciguë « poison »)
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Effet cause

c) L’effet par la cause


Il vit par son travail. (au lieu de salaire, l’argent qu’il en tire

6. L’EUPHÉMISME
C’est une figure de style qui consiste à adoucir (atténuer) une expression choquante,
brutale, triste ou blessante par une expression plus courtoise.
Ex : - Les personnes de troisième â ge. (= les vieillards.)
- Il est à l’ombre pour quelque temps (il est en prison)
- Parlez moins fort. (Taisez-vous)
- Il a rendu l’â me. ( il est mort).
7. LA PERSONNIFICATION
Elle attribue à une chose ou à un être non humain des sentiments ou des comportements
humains.
Exemples :
Les murs ont des oreilles
L’arbre étend ses bras la nuit froide.
Le Renard lui tint à peu près ce langage : « bonjour M. le Corbeau »
8. L’ELLIPSE
C’est la suppression, l’omission de mots dans une phrase pour donner plus de rapidité
ou parce que ces mots ne sont pas indispensables à la compréhension.
Ex : - Bon voyage ! Au lieu de dire : Je te souhaite bon voyage ! (ellipse du sujet et du
verbe)
- Comment allez-vous ce matin ? Bien. Au lieu de : Je vais bien. (Ellipse du sujet et du
verbe)
9. LE PLÉONASME
Il consiste dans l’emploi de termes qui se répètent ou se reprennent, pour obtenir un
effet de renforcement, d’insistance ; il doit donc être volontaire pour éviter d’être taxé de
faute de langue.
- Je l’ai vu de mes propres yeux, vu ce qu’on appelle vu.
- J’ai marché sur cette route de mes propres jambes.
10. LA PÉRIPHRASE
Elle consiste à remplacer un mot propre par une expression plus longue, souvent imagée
et tendant à caractériser ce dont on parle. En d’autres termes, c’est dire en plusieurs
mots ce qui pourrait se dire en un seul mot.
Ex : - La capitale de la RDC (=Kinshasa)
- Le roi des animaux (=le lion)
- L’astre de nuit (=la lune)
- Notre planète, la planète bleue (= la terre)
11.L’ANTITHÈSE
Deux termes de sens contraire (opposé) sont employés dans un même phrase.
Ex : - Paris est tout petit, c’est là sa grandeur.
- Il est fabuleusement riche, fabuleusement pauvre.
15

- J’embrasse mon rival, mais c’est pour mieux l’étouffer


- Le soleil succèdera à la nuit.
12. LA LITOTE
Elle consiste à atténuer l’expression de la pensé. Cette figure de style consiste à dire
moins pour faire entendre plus. La litote emploie souvent la négation (ne … pas, ne …
plus, etc.).
Ex : Va, je ne te hais point ! (= je t’aime). (Le cid)
Ce n’est pas mauvais comme travail. (=c’est bien).
Vous n’êtes pas laide. (Vous êtes jolie).
Ce n’est pas mal, grave (c’est bien, c’est bon)
13. L’HYPERBOLE (hyper-signifie excès)
C’est une exagération des termes. Elle se manifeste le plus souvent par l’emploi des
superlatifs absolus, des adverbes d’intensité ou un mot exprimant une exagération
Ex : Elle a versé un torrent de larmes.
Je t’aime à la folie.
Le ciel fourmillait d’étoiles.
C’est super beau !
3. 2.quelques expressions et leur signification

L’utilisation des expressions donne à celui qui parle un pouvoir d’action en se


penchant sur une autre façon de transmettre un message. C’est une façon de s’exprimer
qui donne une couleur particulière à la langue. Voici ci-dessous quelques expressions
françaises.
- Coû ter les yeux de la tête : Coû ter très cher
- En avoir par-dessus la tête : Ê tre fatigué de quelque chose
- Les murs ont des oreilles : Une conversation privée peut être entendue sans le savoir.
- Mettre la puce à l’oreille : Se douter de quelque chose
- Se creuser la tête : Réfléchir beaucoup
- Se mordre la langue :Se retenir de dire quelque chose
- Tenir tête à quelqu’un : Résister, s’opposer
- Avoir le cœur gros : Ê tre triste
- Avoir le cœur sur la main : Ê tre généreux, noble, bon
- Avoir les deux pieds dans la même bottine : Ê tre incapable d’agir, passif, sans initiative
- Baisser les bras : Abandonner, s’avouer vaincu
- mettre la main au feu : Ê tre absolument certain de quelque chose
- Mettre la main à la pâ te : Participer au travail, apporter son aide
- Prendre au pied de la lettre : Suivre exactement quelque chose au sens littéral du
message
- Après la pluie, le beau temps : Le bonheur revient après avoir vécu un malheur
- Perdre le fil de l’histoire : Ne plus comprendre
- Tourner autour du pot : Hésiter, ne pas être très franc, éviter un sujet
- Se faire du mauvais sang : Se faire du souci, s’inquiéter vivement
-Etre en tenue d’Adam : être nu
-être tire à 4 épingles : être très bien habillé
-Etre aux anges : être joyeux, être dans la joie
-Avoir : la part du lion : avoir une grande quantité
-Avoir l’estomac sous le talon : être affamé, avoir faim
16

-Avoir une anguille sous roche : avoir quelque chose caché


-Etre sous le climat : être malade, ne pas être bien
- Avoir la chair de poule : Avoir peur ou avoir froid
- Avoir un chat dans la gorge : Avoir de la difficulté à faire sortir les sons de sa gorge.
- Ê tre comme un poisson dans l’eau : Ê tre très confortable.
- Jacasser comme une pie : Parler, bavarder sans cesse.
- Avoir du pain sur la planche : Avoir beaucoup de travail à faire.
- Les carottes sont cuites : Il n’y a plus d’espoir
- Ne pas être dans son assiette : Ne pas se sentir bien physiquement ou
émotionnellement.
- S’occuper de ses oignons : S’occuper de ses affaires.
- Tomber dans les pommes : Perdre connaissance, s’évanouir
- Avoir la langue bien pendue : Ê tre bavard
- Casser les oreilles/les pieds : Rendre sourd, ennuyer, déranger énormément
-Etre sous la température : ne pas se sentir très bien
-Etre dans le noir : ne pas comprendre
-Etre un m’as-tu vu : être un orgueilleux
-Faire la sourde oreille : faire semblant de ne pas comprendre
-Ça m’est égal : ça ne me concerne pas
-En avoir marre : être fatigué de ça
-Loger le diable dans la poche : être sans argent, avoir rien dans la poche
-Prendre la jambe au cou : se précipiter, se hâ ter, courir
-Prendre la poudre d’escampette : prendre la fuite, fuir
-Avoir la langue pendue : être loquace, être trop Pavard
-Avaler sa langue : rester silencieux, ne pas parler
-Parler du jargon (du charabia) : un langage dont on ne comprend rien
-Donner sa langue au chat : n’avoir rien à dire.
-Etre dans son assiette : être bien portant, être à l’aise
-Etre dans les beaux draps : avoir de gros problèmes
-Avoir un casse-tête : avoir un problème qui tourmente la tête
-Etre entre le marteau et l’enclume : entre pris entre deux parties qu’on ne peut
satisfaire l’une.
-Avoir la bosse du commerce: être doué pour le commerce.
-Nager dans le bonheur : être très heureux dans la vie
-Voir le rouge : se mettre en colère, s’enflammer
-Sauter du coq à l’â ne : changer le sujet de la conversation inattendu, être hors sujet
-Monter sur ses grands chevaux : se mettre rapidement en colère
-Avoir d’autres chats à fouetter : avoir d’autres choses faire
-Avoir de l’eau dans le gaz : avoir des problèmes impossibles à résoudre
-Ne voir que du feu : ne s’apercevoir de rien
-Vendre de l’arme à gaucher : mourir, rendre l’â me
-Prendre la fille et laisser la mère : prendre l’essentiel et laisser le moins bons
-Ne pas être piqué des vers : être intact, être précis,
-Ne pas être sorti de son auberge : ne pas finir ce que l’on fait
-Etre bouche bée : être muet de parole
-Aller vite en besogne : faire de chose rapidement
-C’est bête comme du chou : c’est très facile à faire
-En avoir ras le bol : avoir de la chance
-Etre au bord de : être sur le point de….
17

-Avoir du bol : avoir de la chance


-Dépasser les bornes : aller au-delà de la limite
-Lécher les bottes de quelqu’un : flatter quelqu’un
-Avoir la boule à zéro : avoir les cheveux complètement rasés, être tête nue
-Bourrer la crane de quelqu’un : lui raconter des fausses choses, mentir, tromper
-Coucher à la belle Etoile : dormir dehors
-Avoir l’estomac creux : avoir faim
-Se creuser la cervelle : réfléchir sur un problème
-Verser des larmes de crocodile : faire semblant de pleurer, ne pas être sincère
-Faire (boire au) cul sec : boire son verre d’un seul trait (clairon)
-Avoir (garder) une dent contre quelqu’un : ne pas se converser avec cette personne-la
-Tirer le diable par la queux : être dans la misère, être malheureux, misérable
-Envoyer quelqu’un au diable (vas au diable) : se débarrasser de sa présence
- Ce n’est pas la mer à boire : Ce n’est pas une grosse tâ che
- Ê tre clair comme de l’eau de roche : Très facile à comprendre
- Jouer avec le feu : Prendre des risques inutiles
- Passé une nuit blanche : Ne pas dormir la nuit
- Se noyer dans un verre d’eau : Se laisser arrêter par la moindre difficulté
- Se ressembler comme deux gouttes d’eau : Ê tre pareil, avoir la même apparence
- Voir la vie en rose : Voir la vie du bon cô té, se montrer optimiste
- Ê tre dans le pétrin : Avoir des problèmes
- Ê tre habillé comme un prince/ Ê tre tiré à quatre épingles : Ê tre très bien habillé
- Faire la grasse matinée : Dormir très tard
- Garder son sang-froid : Rester calme
-Etre sans égal : être unique et incomparable
-Etre mal embauché : être mal élevé, mal instruit
-Avoir une parole de l’évangile : avoir une certaine vérité
-Etre à la dernière extrémité : être à l’agonie, prêt à mourir
-Donner feu vert à quelqu’un : permettre quelqu’un à faire son action
-Donner du fil à tordre : causer des soucis
-De gré ou de force : vouloir ou pas, qu’on accepte ou pas
-Faire des gorges chaudes à quelqu’un : se moquer de quelqu’un
-Se jeter dans la gueule du lion : tomber dans un piège
-Mettre de l’huile au feu : à graver la dispute
-C’est un jeu d’enfant : très facile à faire
-Voir le jour : être né
-Se mettre à jour : rattraper tout le retard perdu
-Etre dans les jupes de sa mère (père, famille..): ne pas s’éloigner de…
-Avoir la langue de vipère : être médisant, avoir des paroles choquantes
-Ê tre à la lanterne rouge : être dernier au classement
-Ê tre largué : être dépassé de compréhension, ne plus rien comprendre
-Un ours mal léché : une personne malle élevée
-Manger au bout des lèvres : manger sans appétit
-Demander la main d’une fille : demander en mariage
-S’en mordre les doigts : regretter amèrement sur un sujet passé
-Taper sur les nerfs : agacer, troubler les nerfs
-Ê tre dans les nuages : être très distrait
-Rouler sur l’or : être riche, avoir la richesse
18

-Se faire ponce Pilate : ne pas encore s’occuper d’un problème (se laver les mains pour
abandonner un problème)

Chap. 4 : Préparation d’une exposition

L’exposé oral est une prise de parole systématique, coordonnée et significative


sur un sujet donné devant un public déterminé.

Il y a trois grands moment de l’exposé : avant, pendant et après l’exposé.

4.1. Avant l’exposé

Avant de faire un exposé oral, il faut l’avoir préparé. Et au lieu de réciter un texte qu’on
aura appris par cœur, il est préférable d’avoir sous les yeux une suite de notes
auxquelles on pourra se reporter tout en parlant : la mémoire peut défaillir.

Pour préparer l’intervention, il faut prendre en compte :

4.1.1. Sources d’idées

Elles sont à trois :

a) L’expérience personnelle : souvenirs, observations, réflexions, etc.

b) L’expérience d’autrui. A recueillir au moyen de : - de l’interview ou de l’enquête

c) La documentation écrite, audio-visuelle.

4.1.2. Le plan de l’exposé

- disposition des notes : il est vivement recommandé d’avoir un plan (l’introduction, le


développement et la conclusion).

- Conservez un plan logique et simple (idées ordonnées de manière très claire) ;

- Mettez-y des formules très courtes et très nettes ;

- Appuyez les diverses idées par des exemples appropriées ; -

4.2. Pendant l’exposé

- Au moment d’engager l’exposé, il faut combattre le trac ( la peur, la honte,) en se


décontractant, en se relaxant…

-Pendant l’exposé, Il convient de bien poser sa voix. La régler (plus forte ou plus faible,
débit plus ou moins rapide) suivant la grandeur et la résonance de la salle où l’on parle

-Il veillera aussi à ne pas fatiguer l’auditoire, parce que, après un moment relativement
long, l’attention baisse.

- La diction sera soignée : prononciation pure et claire, respiration aisée, le débit ne


sera pas rapide.

- Le corps gardera une attitude ferme, noble et aisée. Les différents gestes seront
mesurés. Les attitudes devront varier.
19

- En dehors des gestes et attitudes oratoires, l’exposé sera animé grâ ce à une variation
dans le timbre de la voix, dans l’intonation, dans les formules d’entrée et de conclusion
et enfin dans l’emploi des mots (éviter les répétitions inutiles qui accusent une certaine
pauvreté sur le plan stylistique).

4.3. Après l’exposé

L’orateur cherche à connaître l’effet de l’exposé sur le public. Généralement, le jeu de


questions et réponses le renseigne.

Exposé sur quelques sujets

1. L’importance des ingénieurs dans une nation. Pour ce sujet, les étudiants
chercherons à défendre la position des ingénieurs dans un pays, c’est-à -dire, de
donner quelques avantages au regard de leur travail.
2. Les techniques pour bien parler et écrire la langue française. Pour ce sujet, les
étudiants vont citer et expliquer les différentes techniques qui doivent contribuer au
perfectionnement de l’expression orale et écrite.
3. Comment réussir ses études à l’université ? Pour ce sujet, les étudiants donneront
quelques conseils et techniques pour une bonne réussite des études universitaires.
4. Quelques techniques que les congolais de la RDC doivent utiliser pour le
développement de leur pays. Pour ce sujet, les étudiants doivent proposer quelques
pistes de solutions pour faire sortir le pays de son sous-développement.
5. Avantages et inconvénients du développement technologique : cas de réseaux
sociaux. Pour ce sujet, les étudiants doivent parler de l’utilisation de réseaux sociaux
en dégageant les avantages et les inconvénients.
6. Pourquoi dit-on que l’argent un bon serviteur mais un mauvais mai traire ? Pour
ce sujet, les étudiants doivent répondre à la question en démontrant de quelle
manière l’argent peut-il être un bon serviteur mais un mauvais maitre face à
l’homme.
7. En RDC, y a-t-il encore des valeurs morales dans la musique actuelle ? Pour ce
sujet, les étudiants doivent analyser quelques thèmes musicaux abordés par quelques
jeunes musiciens congolais : Fally Ipupa, Robino Mundibu, Rebo, Innocent, Fabrigas,
But Na filet,… Au travers de cette analyse, ils dégageront les valeurs morales (le bien)
el l’immoralité (le mal).
8. Quel est le rôle des ISTA en RDC ? Pour ce sujet, les étudiants doivent nous montrer
la place importante qu’occupent les ISTA en RDC dans la formation des étudiants.
9. Qu’est-ce que nous pouvons retenir de la guerre de l’Est de la RDC ? Pour ce sujet,
les étudiants doivent chercher à connaitre les causes et de proposer quelques pistes
de solutions.
10. Comment peut-on éradiquer le phénomène Kuluna en RDC ? Pour ce sujet, les
étudiants vont étudier les causes et proposer quelques solutions face au problème
évoqué.
20

IIème PARTIE : EXPRESSION ECRITE

Dans la communication écrite, la maîtrise de l’expression écrite occupe une place


capitale. Cette dernière exige une connaissance éclairée non seulement des techniques
de rédaction, mais aussi de l’orthographe, des structures grammaticales, des structures
syntaxiques, lexicales, du fonctionnement de la langue.

Chap.5. RAPPEL DE QUELQUES NOTIONS ORTHOGRAPHIQUES


5.1. Signes orthographiques et signes de ponctuation
5.1.1. Signes orthographiques

Il ne faut pas les confondre avec les signes de ponctuation. Les signes
orthographiques comprennent : les accents, le tréma, le trait d’union, l’apostrophe et la
cédille. Chacun de ses signes joue un rô le important dans la transmission d’un message
(surtout écrit).

a) Accents

Ils sont de trois sortes :

1) Accent aigu (‘) qui se place sur le e fermé non suivi d’un d, r, f ou z final ; sur le
participe passé des verbes du premier groupe. Exemples : Clé, abbé, fée, passé, informé,
étudié,

2) Accent grave (‛) qui se met :

• sur le e ouvert Exemples : Père, mère, frère, accès, procès • sur le à de préposition de
certains adverbes exemples : là , déjà , delà .

N.B. : Suivi de deux consonnes le e ouvert ne porte pas l’accent. Exemple : effort,
exhibition.

3) Accent circonflexe (ˆ) qui se place sur une voyelle longue. Exemple : fête, pâ te.

• sur la voyelle u des adjectifs mû r(e) et sû r(e) • sur la voyelle u des participes passés
masculins singuliers des verbes croître, devoir et mouvoir (crû , dû et mû ) • sur la
voyelle o des pronoms possessifs masculins de deux premières personnes du pluriel :
le(s) nô tre(s) ; le(s) vô tre(s).Sur la voyelle du début de la désinence de deux premières
personnes du pluriel du passé simple : Exemples : Nous chantâ mes, vous dîtes. • sur la
voyelle i des verbes en –aître et en –oître lorsque la voyelle en question est suivie de la
consonne t.

Exemples : Il paraît que tu es malade ? Cette plante ne croît plus.

b) Le tréma (¨) placé sur une voyelle, il exige que cette dernière soit séparée, dans la
prononciation, de celle qui la précède. Exemples : haïr, noël, Joël, canoë.
21

c) Le trait d’union (-) comme son nom l’indique, il sert à unir deux ou plusieurs mots.
Exemples : Vingt-sept, quarante-quatre, avant-midi, avant-propos.

d) L’apostrophe (‘) on l’emploie en cas d’élision. Exemple : L’avion décolle dans dix
minutes. L’étudiant Mamona fait l’interrogation d’expression orale et écrite.

e) La cédille(,) se met sous c quand il doit se prononcer s devant les voyelles a, o, u.


Exemples : Façade, aperçu, façonner.

5.1. 2. Les signes de ponctuation

La ponctuation sert à indiquer par des signes conventionnels :

1°) les pauses et les informations obligatoires dans la lecture ;

2°) les rapports entre les différentes parties du discours écrit.

Les points (. ? ! …)

• Le point (.) marque la fin d’une phrase déclarative (qui donne une information) ou
impérative (qui vise à faire agir un destinataire). Le mot qui suit commence donc par
une majuscule. Exemple : Nous avons poursuivi le combat. Nous savions qu’un
changement se produirait tô t ou tard.

Il sert aussi à marquer qu’un mot est abrégé (« ex. » pour « exemple »).

• Le point d’interrogation ( ?) marque la fin d’une phrase interrogative directe


(demande d’une information). Exemple : Comment tu t’appelles ? Où est-ce que tu
habites ? Mais : Il lui demande comment elle s’appelle.

• Le point d’exclamation ( !) marque la fin d’une phrase exclamative (expression d’un


sentiment) et d’une phrase impérative. Exemple : Aïe ! Je me suis pincé le doigt !

• Les points de suspension (…) sont employés pour indiquer que la phrase n’est pas
terminée. Exemple : Peut-être qu’il est en Amérique, déjà …

 La virgule (,), le point-virgule (;), les deux-points (:)

Ces signes s’utilisent à l’intérieur d’une phrase. Ils sont donc suivis d’une minuscule. La
virgule (,) indique une courte respiration à l’intérieur d’une phrase. Elle sert à séparer
des mots ou des propositions.

Exemples : La mer, a dit le vieux Bahti, c’est l’endroit le plus beau du monde, l’endroit
où tout est vraiment bleu. (Le Clézio)

La virgule permet de détacher : - l’épithète, l’apposition et le complément du nom.


Exemple : Six années, elle demeura là , sans répit, épiant l’Italie, suspendue aux journaux
qui pendaient dans ses mains froides. (Plisnier) -
22

• Le point-virgule (;) sert à séparer deux propositions dont la seconde est un


développement (précision, explication,…) de la première. Exemples : La figure de cette
femme rayonne sous mille fronts brû lants qui attendent encore et ils ne savent d’elle
qu’un prénom inventé ; aussi, sous mille fronts refroidis et si elle pense à eux, c’est
mieux qu’une prière. (Plisnier) Hugues se sentait un malaise d’â me grandissant ; il eut
l’impression d’assister à une douloureuse mascarade. (Rodenbach)

Le point-virgule sépare également des éléments en énumération. Exemple : La virgule


est une courte pause. Elle permet de : - coordonner plusieurs éléments de même
fonction ; - détacher un mot ou un groupe de mots.

• Les deux points (:) servent à marquer que ce qui les précède va être développé. Ils
introduisent donc une énumération et/ou une explication. Exemple : Mes attributs sont
humains : j’ai une date de naissance, mais hélas oubliée, je porte un nom propre, j’aime
la vie, je regarde la mer à l’aube, émerveillé, je suis chassé d’un paradis vers un autre,
répétant le péché originel de tous les mortels. (Jabbar Yassin Hussin)

Ils peuvent également introduire une citation. Dans ce cas, ils sont suivis de guillemets
puis d’une majuscule. Exemple : Debout devant la glace, Jane riait de se voir ainsi : « J’ai
l’air d’un vieux portrait ! »

Les guillemets (« »), le tiret (-), les parenthèses ( ), les crochets ([ ])

Les guillemets, tirets, parenthèses et crochets sont des signes typographiques qui
signalent, dans la langue écrite, une coupure dans le déroulement de la phrase ou du
texte et permettent d’y insérer un ou plusieurs éléments de longueur variable.

• Les guillemets sont utilisés pour citer un texte dont on ne prend pas la responsabilité.
Exemple: A la différence du best-seller d’Arthur Koestler, « ce stalinien à l’envers », ainsi
que dit cruellement mais non sans raison Régis Debray préfaçant Victor Serge…
(Mertens)

Exemple : il m’a dit : « J’ai l’air d’un vieux portrait ! »

• Les tirets (-) sont utilisés dans le discours rapporté direct pour marquer un
changement d’énonciateur. Exemple : dans le texte dialogué.

• Les parenthèses ( ) indiquent que ce qui est dit est accessoire dans la phrase. Exemple
: Par contre, ceux qu’ils considéraient comme leurs ennemis, ils ne les ont pas appelés
(comme dans les documents militaires des périodes précédentes) « guerilleros », mais «
délinquants de droit commun, subversifs », […].

• Les crochets ([ ]) ont des usages multiples. Ils sont employés avec la valeur des
parenthèses quand on insère un élément dans une parenthèse. On les emploie aussi
pour faire apparaître la transcription phonétique d’un mot ou pour encadrer une
traduction. Ils servent également à encadrer les modifications qui ont été effectuées
pour qu’une citation s’accorde avec le développement où elle est insérée. Quand ils
23

encadrent les points de suspension, ils signalent une suppression dans un texte cité.
Exemples : Le mot « gentil » se prononce [ʒ ǡ ̃ti].

• L’astérisque (*) : Après un mot ou une notion : - peut servir à masquer un nom (Mme
V***) quand il est multiplié par deux ou trois (astérisque de discrétion). - peut
également indiquer la tomaison d’un livre. Il est alors placé, seul ou en groupe, après le
titre d’un ouvrage pour indiquer de quel volume ou tome il s’agit (Le Grand Robert de la
langue française ** - Tome II).. Avant un mot ou un groupe de mots : - signale dans les
dictionnaires que le mot débute par un « h » aspiré (*haricot). - marque dans les
grammaires récentes les constructions agrammaticales (* papa l’oncle venu).

• La barre oblique s’emploi entre deux termes avec le sens de ou, ou bien. Exemple : La
distinction langue/parole chez Saussure. On l’emploie également pour encadrer la
transcription phonologique d’un mot.

• L’alinéa permet d’isoler un paragraphe constitué de plusieurs phrases par un retour à


la ligne. On commence la première ligne du paragraphe suivant un peu en retrait, après
un petit espace blanc. Cela permet de faire une pause plus importante que celle suggérée
par un point seul.

• Les italiques et les caractères gras sont utilisés pour mettre en valeur des éléments
de texte. Italiques et caractères gras sont souvent en concurrence dans la notation de la
titraille d’un texte.

5.2. L’EMPLOI DE LA MAJUSCULE

La majuscule est employée pour :

1) Le premier mot d’une phrase : Je suis étudiant à l’ISTA.


3) Le premier mot d’un discours direct : Elle cria : « Viens ici ! »
4) Les noms propres en général : Tais-toi, Michèle ! Mbanza- Ngungu, Milou, Techno,
Nokia, etc.
5) Le premier mot d’un titre d’œuvre ou d’un journal : Grevisse Mauris à ecrit le Précis de
grammaire.
6) Certains termes de politesse (comme Madame, Mademoiselle, Monsieur) : Veuillez
agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.
7) Les noms marquant un titre, une fonction honorifique, des associations de puissance
et des ordres religieux ou nationaux: Nous sommes heureux de vous accueillir, Monsieur
l’É chevin ! Les Alliés, les Templiers, la Confédération nationale du travail, la Légion
d’honneur, l’Ordre du mérite, le Directeur General,…
Remarque : Les noms de religion et de leurs adeptes ne prennent pas de majuscules (le
catholicisme, les musulmans) non plus que les adhérents d’un parti (les socialistes) ou
des membres d’un ordre, même religieux (un jésuite).
8) Les noms de nationalité : Dans un sketch célèbre, Bedos se moque des Français
racistes. Les Congolais de l’etranger.
24

Remarque : Ces mots, employés comme adjectifs, prennent une minuscule : la langue
française, les langues congolaises.
9) Les noms de bateaux, d’avions, de rues, d’édifices : Le Concorde, la Tour Eifel
L’É changer, Air –Congo
10) Certains termes historiques : La Grande Armée, la Révolution française, le Moyen
 ge.
Remarque : Les noms de mois ne prennent pas la majuscule sauf s’il s’agit d’un
événement historique : la monarchie de Juillet.
11) Les noms de choses personnifiées : C’est Vertu, la nymphe éternelle… (Marot)
12) Le second terme d’expressions désignant un lieu : La mer du Nord, le mont Blanc, il
réside rue Verte.
Remarque : On écrira « la cô te de Bretagne » mais « la Cô te d’Azur ».
13) Les points cardinaux quand ils désignent une région : Il habite dans le Nord mais le
vent du nord.
14) Le mot « saint » sauf s’il désigne le saint lui-même : La place Saint-Pierre mais Jésus
parla à saint Pierre.

EXERCICES

Employez la majuscule si c’est possible

c’est bientô t la saint nicolas !


albert II, sa majesté le roi des belges
ils habitent dans les pyrénées.
elle vient de grande-bretagne.
cet auteur fait partie de l’académie française.
il lit le soir tous les matins.
les francophones et les flamands quel bel italien !
nous parlerons aujourd’hui de la renaissance italienne.
ma chambre donne au nord.
françois mitterrand était président de la république française.
j’adore les coquilles saint-jacques.
c’était filmé de l’arc de triomphe.
c’était un citoyen espagnol.
ce soir, les allemands jouent contre les anglais.
tu as lu astérix chez les helvètes ?
cette dame vient du midi.
le soleil se lève à l’est.
l’italie est bordée par la mer tyrrhénienne à l’ouest et par la mer adriatique à l’est. la
boutique se trouve boulevard saint-michel
25

5.3. LES HOMONYMES


Les homonymes sont des mots qui se prononcent ou s’écrivent de façon
identique (même façon) mais diffèrent par le sens.
Ex : je ferme la porte de notre ferme.
Il a acheté un verre vert vers le marché de Gambela.
5.3.1. Sortes
-lorsque les mots s’écrivent et se prononcent de façon identique mais le sens différant,
ces mots sont appelés les homographes.
Ex : je ferme la porte de notre ferme.
Je suis bien la leçon car je suis bien concentré.

-lorsque les mots ont une prononciation identique mais diffèrent par l’orthographe et le
sens. Ces mots sont appelés les homophones.

Ex : il était une fois dans la ville de Foix une marchande de foie qui disait : « ma foi,
c’est pour la première fois et la dernière fois que je vends du foie dans la ville de Foix.

Voici quelques mots homonymes et expressions proches

 Vers, vert, ver, verre

Vers : indique la direction.

Verre : une vase qui peut servir à boire un liquide.

Ver : petit animal

Vert : adjectif de couleur

Ex : j’ai vu un ver dans un verre vert vers la Poubelle.


 a, as, à.

a (sans accent) est un a du verbe avoir 3ème pers. du singulier. a peut être remplacé par
avait.

Ex : Athoms a chanté Muloto. Athoms avait chanté Muloto.

as avec un s) est un as du verbe avoir conjugué au 2ème pers. du singulier. Tu as une


voiture.

à (avec accent) est une préposition exprimant un rapport : de lieu ex : Je vais à l’église ;
de temps, ex : Nous allons venir à 13heures de destination, ex : Vous allez à Kinshasa ;

de possession, ex : C’est livre est à moi ; de moyen, ex : Il est parti à bord de la voiture ;
de prix, ex : Le poisson à 200fc ; de manière, ex : parler à voix basse.

à introduit aussi un complément d’objet indirect, ex : il parle à son frère; ou un


complément d’attribution, ex : Prêter de l’argent à Paul ;
 Fois, Foix, foie, foi
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Foie : organe du corps

Foix : une ville

Fois : multiplication de …

Foi : croyance religieuse

Ex : il était une fois dans la ville de Foix une marchande de foie qui disait : « ma foi,
c’est pour la première fois et la dernière fois que je vends du foie dans la ville de Foix.
 ou, où

OU, est conjonction de coordination indique une alternance ou une équivalence. Ex : Tu


es vêtu en blanche ou en noire Il peut être remplacé par ou bien, Ex : Veux-tu attendre
ou partir ? Veux-tu attendre ou bien partir ?

OÙ est un adverbe et un pronom relatif, indiquant souvent le lieu et le temps, ex : J’irai


où tu iras. Le temps où nous sommes.
 est, et, es

es, C’est une forme du verbe être conjugué à la deuxième personne du singulier de
l’indicatif. Ex : Tu es mon ami d’enfance.

Il peut être remplacé par seras. -Tu seras contant mon ami.
est, C’est une forme du verbe être qu’on emploi à la troisième personne du singulier.
Ex : Il est courageux.
Il peut aussi être remplacé par était. Il était courageux.
et, est une conjonction de coordination. Ex : -papa et maman
 se, ses, s’est, ce, ces, c’
Se: est un pronom personnel réfléchi de la troisième personne du singulier. Il est
toujours placé devant un verbe pronominal.
Ex : Il se méfie du loup. Je me méfie du loup. Il se lave.
Ses : est un déterminant possessif. C’est le pluriel de son et sa. Il faut
Ex : Il a usé ses chaussures. Ce sont les siennes qu’il a usées.
S’est : est une forme du verbe pronominal conjugué au passé, 3ème personne du singulier.
Ex : il s’est lavé avant de venir.
-Ce : est un pronom démonstratif qui accompagne toujours le nom, et à montrer la
personne ou la chose dont on parle. Il a le pluriel de ces.
Ex : Ce Monsieur ; Ces Messiers, Ex : J’ai ce miroir. Vous avez ce miroirs, etc..
Ces : est un déterminant démonstratif. C’est le pluriel de ce,
Ex : Ces Messiers,
-C’ est : est un pronom démonstratif.
Il peut être remplacé par cela. Ex : C’est extraordinaire. Cela est extraordinaire.

 Ont, on
27

Ont : C’est une forme du verbe avoir employé à la troisième personne du pluriel. Ex : Ils
ont attaqué les chiens. Il peut aussi être remplacé par avaient. Ex : Ils avaient attaqué
les chiens.

On : est un pronom indéfini,. Il désigne une personne, un groupe de personnes


indéterminées. Ex : On frappe à la porte.
 Leur, leurs
Leur est un pronom personnel, il est placé près du verbe.
Leur peut être remplacé par lui au singulier.
Ex : Je leur prête mon livre. Je lui prête mon livre.
Leur(s) est un adjectif possessif quand il est placé devant un nom.
Il prend donc un s devant un nom au pluriel.
Leur peut être remplacé par son ou sa et leurs par ses.
Ex : Ils retirent leurs cahiers. Il retire son cahier. Ils mettent leurs pantoufles. Il met
ses pantoufles.
 son, sont, son.
Sont : C’est une forme du verbe être conjugué à la 3ème pers. du pluriel.
Sont peut être remplacé par une autre forme du verbe être, comme étaient.
Ex : Ils sont arrivés. Ils étaient arrivés.
Son : est un déterminant possessif de la troisième personne du singulier. Il est suivi par
un nom. Ex : c’est son élève qui dérange.
Son peut être remplacé par mon. Ex : c’est mon livre que je cherche.

Son, est un nom signifie un bruit produit par exemple par un instrument. Ex : cette
musique produit un mauvais son. Au pluriel il varie en sons. Ex : Les sons que cette
musique produit sont harmonieux.
 mes, me, mais, mai.

Mes, est un déterminant possessif pluriel de ma, mon,… Il peut être remplacé par un
autre déterminant possessif comme ma, mon ou tes. Ex : J’aime mes parents. J’aime tes
parents.

Me, est pronom personnel complément, signifiant à moi. Il précède un Il peut être
remplacé par moi. Ex : Qu’on me parle de ce qui me concerne = Qu’on parle à moi.

Mais est une conjonction de coordination il introduit une opposition. Ex : ce n’est pas
vert mais bleu.

Ex : J’aurai bien venir, mais je manque l’Argens.

Mai, c’est un nom, qui signifié le cinquième mois de l’année dans le calendrier.
 là, l’as, la, l’a.

Là est un adverbe qui indique le plus souvent un lieu. Là peut être remplacé par ici. Ex :
Ma mère est là. Ma mère est ici.

La, peut-être :

-soit un pronom personnel complément du troisième personne du singulier genre


féminin. Ex : je mange la banane = je la mange. Je vois la fille = je la vois.
28

-Soit un article. C’est un article défini, qui démine un groupe nominal féminin singulier.
La peut être remplacé par une

Ex : Je regarde la télévision. Je regarde une télévision.

L’a est le pronom personnel le ou la suivit du verbe avoir à la 3ème personne du singulier.
L’a peut être remplacé par l’avait. Ex : Elle l’a attendu. Elle l’avait attendu.
 sans sens, sang, cent.

Sans est une préposition marque la condition négative ; marquant l’absence, le manque,
d’une personne, d’une chose.

Nous partirons sans toi. Il peut être remplacé par aucun.

Ex : Sans argent, les fonctionnaires seront mal vie

Ex : Ce Monsieur a sans enfants ; Ce Monsieur n’a aucun enfant.

Sens : verbe sentir conjugué à la 1ère et 2ème personne du présent de l’indicatif. Ex : Je


sens l’odeur devant nous. Tu sens le bruit si je ne me trompe pas.

Sens : est un nom, qui désigne la fonction par laquelle le système nerveux perçoit
consciemment et analyse des objets ou des phénomènes extérieurs. Il y a Cinq sens.

Sang est un nom signifiant liquide rouge qui circule dans les altères, les veines qui
facilite la vie d’un être vivant. Ex : J'ai une tâ che de sang sur ma chemise.

Cent (100) est un adjectif numéral cardinal. Ex : Les cent élèves sont partis.
 paire, perds, peur, père,
Paire ceci dû , d’une réunion de deux choses, identiques, destinées à être utilisées
ensemble. ex : paires de chaussures.
perds : verbe perdre conjugué au présent de l’ind. 1ère et 2ème pers. du singulier. Ex : je
(tu) perds la mémoire.
Peur : est un nom qui indique un trouble, une émotion
Ex : j’ai peur de marcher pendant la nuit.
Père : une personne du sexe masculin.
 tout, toux
Toux : est un nom d’une maladie d’expiration.
Mon enfant est dérangé par la toux.
Tout : dans la règle grammaticale, «tout » s’emploi selon ce qu’il désigne, car, il peut être
déterminant, nom, adverbe.
Ex : Tout homme est faillible.
 voie, voix, vois
voie c’est un mot qui désigne le passage par où l'on s'engage.
Ex : il est passé par cette voie.
voix : est un son, un ensemble de sons produits par la bouche.
Ex : il parle à voix basse.
Vois : vient du verbe voir. Ex : je vois mon ami qui arrive. Tu vois ta fille.
 vend, vent
Vend : la troisième personne du singulier du verbe vendre.
29

Ex : il vend ses marchandises.


Vent : air en mouvement. ex : il y a eu un vent violent avant la pluie.
 vain vaincs, vainc, vin, vingt, vins,
Vain au féminin vaine :le mot vain veut dire sans fondement, sans consistance,
mensonger; trompeur, ex : une réponse vaine. Un tombeau vain à vide.
Vaincs: C’est le verbe « vaincre » conjugué au présent de l’inductif.
Ex : Quand il y a un jeux, je vaincs toujours mes amis.
Vin : c’est une boisson, généralement alcoolisée. Ex : j’aime le vin villa.
Le nom vingt désigne le nombre (20). J’ai vingt enfants.
 Font, fond, fonds, fonts
Font : 3e personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe faire
Ex : ils font un travail.
Fond : nom masc.= contenu, partie basse ou reculée. Ex : le fond d’un discours ; le fond
de la marmite, le fond de la salle.
Verbe fondre à la 3e P.S de l’ind. Présent. Ex : le plomb fond à une certaine chaleur.
Fonds : nom masc.= un capital, des moyens financiers. Ex : Elle a perdu son fonds de
commerce.
Verbe fondre à la 2e P.S. de l’ind. Présent. Ex : Tu fonds toute la glace dans l’eau chaude.
Fonts : un baptistère. Ex : des fonts baptismaux.
 censé et sensé
Censé : supposé, présumé, est directement suivi de l’infinitif sans de.
Ex : vous êtes censé revenir ce soir.
Sensé : qui a un sens.
Ex : Tes propos ne sont pas sensés.
 Différent et différend
Différent : adjectif qualificatif,= non semblable, dissemblable
Ex : Celui-ci est un exercice différent.
Différent : un nom,= conflit, problème, litige
Ex : Il faut vite résoudre ce différend.

 Session et cession
Session : période d’épreuves (examens) ou de réunions.

Ex : La session parlementaire de septembre traite du budget. J’ai réussi en première


session.

Cession : l’action de céder.

Ex : Nous avons acquis ces bâ timents par cession.


Deuxième et second
Deuxième s’emploie lorsqu’il y a une possibilité de suite.
Second ; deuxième et dernier. Ex : Battez-vous en seconde session.

 A nouveau et de nouveau
A nouveau : locution adverbiale= une nouvelle fois et de manière tout à fait différente.
Ex : Reprenez a nouveau votre demande d’emploi.
De nouveau : loc. adv= une autre fois, mais la même chose.
Ex : Votre demande d’emploi a disparu, écrivez-nous de nouveau (on peut alors
envoyer une copie de la première).
30

 Avoir à faire et avoir affaire.


Avoir à faire : avoir du travail, de quoi s’occuper. Ex : je n’ai rien a faire,
Avoir affaire à quelque ‘un : avoir des problèmes avec quelque’ un.
Ex : les retards aires auront affaire au préfet de discipline.
Avoir affaire avec quelque ‘un : avoir à traiter avec lui, à collaborer avec lui.
 Bientôt et bien tôt
Bientôt : adv. de temps= dans peu de temps. ex : il sera la bientô t.
Bien tôt : bien à temps, bien avant. Ex : Pour occuper nue bonne place, arrivez bien tô t.
 Plus tôt et plutôt
Plus tôt : plus avant. Ex : votre concurrent est arrivé plus tô t ; il a été retenu.
Plutôt : de préférence, au contraire. Ex : servez- moi plutô t de l’eau. (Après une
préposition de bière par exemple)
 Davantage et d’avantage
Davantage : adverbe d’intensité,= plus (encore).Ex : vous devez lire davantage.
D’avantage : c’est le nom avantage précédé de la préposition de,= d’intérêt, de profit
Ex : Cette méthode n’a pas d’avantage

 Peut-être et peut être


Peut- être : adverbe= probablement. ex : le recteur est peut-être dans son bureau.
Peut être : verbe pouvoir être. Ex : le recteur peut être dans son bureau.
 Pré, près et prêt
Pré : un nom,= une prairie, un terrain de couvert de gazon ou d’herbes.
Ex : on pait les moutons dans un pré.
Près (de) : à coté de, à proximité de Ex : il construit près de l’église.
Prêt : un nom=l’action de prêter. ex : L’ami a accordé trop prêts un adjectif qualificatif=
disposé à , préparer à
Ex : l’étudiant est prêt pour(à ) l’examen. Voici une chemise prête à porter.
NB : Prés de + infinitif : sur le point de.
Ex : il est près de partir (il va bientô t partir).
Prêt a +infini : disposé à
Ex : il est prêt à partir (disposé à partir, à tout moment).

 notre, le nôtre / votre, le vôtre

Règle : après un article (le, la, les, au, du, etc...), on place un circonflexe sur le ô. Dans les
autres cas on écrit o.

Exemples : Cette entreprise? C'est la nôtre. Il faut y mettre un peu du vôtre. Notre tante
va arriver.

 tout / tous / toute / toutes

Règle 1 : "Tout" devant un nom est un déterminant. Il s'accorde avec le nom en genre et
en nombre.

Exemple : Tout enfant portera un manteau (chaque enfant). Tous les enfants porteront
un manteau.
31

Règle 2 : Devant un verbe, le pronom "tout" varie et peut devenir toute(s) au féminin et
"tous" au masculin pluriel

Exemple : Ne t'inquiète pas pour les bagages, tout suit (sens collectif). Ne t'inquiète pas
pour les bagages, tous suivent (tous les bagages). Ne t'inquiète pas pour les valises,
toutes suivent (toutes les valises).

Règle 3 : Devant un adjectif féminin qui commence par une consonne ou un 'h' aspiré
l'adverbe "tout" se met au féminin et prend le même nombre que l'adjectif. Devant une
voyelle il reste invariable.

Exemple : Elle est tout émue (mais elle est toute contente). Elles sont tout émues (mais
elles sont toutes contentes).

Règle 4 : "Tout" devant un adjectif masculin est invariable

Exemple : Ils sont tout émus /s ils sont tout contents

 vingt / cent / mille

Règle 1 : Si vingt et cent sont multipliés, ils prennent un -s, mais s'ils sont suivis d'un
autre nombre, ils restent invariables.

Exemple : quatre-vingts, deux cents MAIS quatre-vingt-trois, deux cent trente-deux

Règle 2 : Mille est toujours invariable

Exemple : trois mille hommes, trois mille deux cents hommes.

Règle 3 : Milliers et millions s’accordent

Exemple : trois milliers, un million, quatre millions, trois millions.

 quand / quant / qu'en

1.quand : peut avoir une valeur conjonctive ou adverbiale : il indique le temps

Ex : Quand serez-vous à Genève ? Quand je pars en Italie, j'emporte des lires.

2. quant : s’emploie dans la locution prépositive. Il est utilisé devant à , au, aux. Signifie :
en ce qui concerne…

ex :Quant à toi, tu ne perds rien pour attendre. Quant aux lettres écrites, elles seront
classées. Quant au corbeau de la fable, il fut bien attrapé.

3.Qu'en : est suivi d'un verbe et le en signifie « de cela »

Exemples : Qu'en penses-tu ? Qu'en est-il de ta récente demande ? Il faut se moquer du


qu'en-dira-t-on.
32

 quel / quelle quels / quelles qu'elle / qu'elles

Règle 1 : Quel, quels, quelle, quelles sont accompagnés d'un nom.

Exemples : Quel train prends-tu ? Quelle règle difficile ! Quels beaux discours avons-nous
entendus ! Quelles idées lui mets-tu dans la tête ?

Règle 2 : qu'elle et qu'elles sont suivis d'un verbe.

Exemples : Il ne faut plus qu'elle sorte seule. Je me rends bien compte qu'elles feront ce
qu'elles veulent.

Chap.6 : Quelques notions de grammaire

6.1. La phrase
Définition

La phrase est une suite de mots exprimant un sens et dont l’organisation obéit
aux règles de la syntaxe. Il s’agit d’un énoncé pris en charge par un locuteur et qui définit
une certaine relation avec son interlocuteur.

6.1.2. Espèces de phrases

A. D’après les éléments qu’elles contiennent, on peut distinguer :


 La phrase simple

C’est une phrase qui contient un seul verbe conjugué, c’est ce qu’on appelle une
proposition.

Ex : La fille du voisin accompagne mon fils à l’école


 La phrase nominale ou averbale, c’est une phrase qui n’est pas construite autour
d’un verbe.
Ex :A quand votre retour ? Kinshasa capitale de la RDC.
La phrase complexe est constituée de deux ou plusieurs proposions se trouvant en
relation de :
 Juxtaposition : l’une se trouve à cô té de l’autre (virgule, point-virgule, deux
points)
1. Le professeur enseigne, les étudiants écrivent.
2. Il néglige le cours, il ne réussira pas
3. Il me regarde : il veut parler
 La coordination : l’une et l’autre sont reliées par une conjonction de
coordination ou un adverbe :, mais, ou, et, donc, or, ni, car.
1. Je pense donc je suis.
 La subordination : l’une et l’autre sont reliées par une conjonction de
subordination (que, afin que, parce que, puisque, pour que,..). ex :Il travaille pour
qu’il soit heureux.

B. D’après la nature (types) de la communication on distingue notamment :


33

 Les phrases énonciatives (déclaratives) ;

Par la phrase énonciative (ou déclarative ou assertive), le locuteur (ou le scripteur)


communique simplement une information à autrui. C’est le type de phrase le plus
fréquent et le moins chargé d’affectivité.

Exemple : - Les petits enfants imaginent avec facilité les choses qu’ils désirent et qu’ils
n’ont pas.

-Les étudiants de L1 sont toujours présents au cours.


 Les phrases interrogatives ;

La phrase interrogative sert généralement à poser une question pour obtenir une
information. A l’écrit, elle se termine par un point d’interrogation. On distingue deux
types d’interrogation :

 L’interrogation totale

L’interrogation totale porte sur l’ensemble de la phrase et appelle une réponse


par «oui » ou « non ». Elle peut se construire par :

- l’intonation montante à l’oral : Tu comptes me voir ?


- l’emploi de « est-ce que », en tête de phrase : Est-ce que tu comptes me voir ?
- l’inversion du sujet, placé après le verbe : Comptes-tu me voir ?
- la reprise pronominale du sujet nominal : Les étudiants comptent-ils me voir ?

Lorsque, en cas d’inversion à la 3ème personne du singulier, le verbe se termine


par une voyelle, l’on fait intervenir un « t » euphonique : Va-t-il me voir ?

 L’interrogation partielle

Elle porte sur une partie de la phrase et formule une demande d’informations ou
de renseignements. Elle utilise un terme interrogatif (quel et ses composés- lequel,
auquel, qui, que, quand, comment, pourquoi, de quelle manière, etc.) placé en tête de
phrase.

Qui est venu ?


Lequel veut parler ?

A l’oral, le mot interrogatif n’est pas forcément placé en début de phrase ; dans ce
cas, à l’écrit, l’intonation interrogative est soulignée par le point d’interrogation. Il est
quelle heure ? Tu viendras quand ?

 Interrogation directe et interrogation indirecte

Les questions globales ou partielles peuvent être formulées directement (voir ci-
dessus) ou indirectement en les introduisant par un verbe principal, le plus souvent un
34

verbe de parole : aimer savoir, vouloir savoir, désirer savoir, ne pas comprendre,
ignorer...

La subordonnée indirecte équivalant à l’interrogation directe totale est introduite


par «si»
Le dîner est déjà servi ? Je me demande si le dîner est déjà servi.
Es-tu ingénieur ? Il veut savoir si tu es ingénieur.

La subordonnée indirecte correspondant à une question partielle est introduite


par l’un des mots interrogatifs (qui, que, ce qui, ce que, pourquoi, où , quand, comment,
etc.).

Où vas-tu ? Je désire savoir où tu vas.

Quand viendras-tu ? Nous aimerions savoir quand vous viendrez.

Dans ce dernier cas :


 Il n’y a pas d’inversion du sujet et du verbe
 Le point d’interrogation est remplacé par le point.
 Est-ce que disparaît
 Que (qu’est-ce que), qu’est-ce qui sont respectivement remplacée par ce que, ce
qui :

d. La phrase interro-négative

L’interro-négative est la combinaison de la phrase interrogative et négative. Par cette


forme d’interrogation, on peut répondre par « si » positivement et par « non »
négativement.

Ex : N’êtes-vous pas étudiant à l’ISP ?


-réponse positive : Si, je le suis.
-réponse négative : Non, je ne le suis pas.

 Les phrases Injonctives (impératives) ;

Par la phrase injonctive, on demande ou on interdit un acte à un être animé (ou à une
chose que l’on personnifie).

Elle concerne aussi bien l’ordre que la demande, le conseil, la prière. Exemple : ex :
Prête- moi ton phone. Sortez de la maison. Ne fumez pas ici.

La forme la plus ordinaire est l’impératif sans sujet, qui n’existe qu’à trois personnes
verbales :1ère personne du pluriel (Sortons de la salle), 2ème personne du singulier ( sors
de la salle) et 2ème personne du pluriel (sortez de la salle).

 Les phrases exclamatives ;


35

La phrase exclamative (ou interjective) est, pour son contenu, analogue à la


phrase énonciative : elle apporte une information. Elle inclut les sentiments du locuteur
manifestés avec une force particulière. Elle est beaucoup plus fréquente à l’oral qu’à
l’écrit.

Souvent la phrase exclamative indique un haut degré.

Exemple : Qu’il fait froid !

Mais elle peut exprimer aussi la surprise, la tristesse, la joie, etc.

Exemple : Il est mort !

Caractéristiques de la phrase exclamative

La phrase exclamative se caractérise par le ton et, dans l’écrit par le point
d’exclamation qui la termine.
L’intonation est souvent descendante.
Ex :Comme elle est polie !

Quelle beauté intérieure ! Quelle souffrance !


 Les phrases optatives ;

C’est la phrase dans laquelle la réalisation de l’acte ne dépend pas de la volonté de


l’interlocuteur (souhait). Ex : Qu’il repose en paix ! Portez-vous bien.

C .Selon les formes, les grammaires distinguent :

 la phrase affirmative

C’est une phrase qui affirme, qui dit oui.

Ex : es-tu congolais ? Oui, je le suis.


 La phrase négative

Comme son nom l’indique, une phrase négative est celle qui nie, qui n’affirme
pas une information. Elle est formée à l’aide des adverbes de négation
Exemples :
1. Je n’ai pas le temps d’aller au cinéma
2. Les banques ne sont jamais ouvertes le dimanche.
3. Personne ne savait où il était.

6.2. LES ADVERBES DE NEGATION


1. NON : Réponse négative à une question :
Marc est-il chez lui?-Non, il est au bureau.
2. Non plus :
Il n’a pas fait son interrogation ; moi non plus, je n’ai pas fait mon interrogation.
 Remarque.
36

Non plus est la négation de aussi.

Il étudie à l’ISP ; moi aussi, j’y étudie.


Il n’étudise pas à l’ISP ; moi non plus, je n’y étudie pas.

3. NE….PAS
 Aux temps simples :
Jean ne fume pas.
Ne sors pas !
 Aux temps composés ( n’…. pas)
Marie n’est pas allée au marché.
Il n’a pas entendu la question.

 A l’infinitif :
- Le médecin lui a recommandé de ne pas fumer.
 Remarque : Dans la langue familière, ne n’étant pas tonique, on a tendance à le
supprimer.
C’est pas vrai.
Est-ce qu’il est là . - Je crois pas.
4. Ne…..point (peu fréquent) il a un sens de ne…..pas./ -Ne…guère (peu fréquent) -
il a un sens de ne…pas beaucoup.
Ex : La bible déclare : « ne jugez point ». Vous n'êtes guère raisonnable.
5. NE…..PLUS : Négation de encore et de toujours.

Les étudiants sont-ils encore dans l’amphithéâ tre ?


Non, ils n’y sont plus (Mais ils y étaient avant)
Tes cousins habitent-ils toujours Bordeaux ?
Non ils n’y habitent plus.

6. NE….PAS ENCORE : Négation de déjà .


Les résultats des examens sont-ils déjà affichés ?
Non ils ne sont pas encore affichés.
7. NE ….JAMAIS
 Négation de toujours, souvent, quelques, parfois, déjà

Vas-tu parfois à la piscine ?


Non, je n’y vais jamais.

8. NE…NI…NI
Négation de ou et de et :
Ni mon mari ni moi ne parlons anglais.
Il n’y avait ni camion ni train pour aller dans ce petit village.

9. NE … PERSONNE (utilisé pour marquer l’absence d’une ou des personne (s))

As-tu vu quelqu’un dans la salle ? Non, je n’y ai vu personne.

10.NE … RIEN (négation de quelque chose)

As-tu quelque chose à me dire ?


37

-r/Non, je n’ai rien à te dire


38

6.3. DISCOURS DIRECT ET INDIRECT

Les discours direct et indirect sont une forme de discours rapporté. Celui-ci
occupe une place centrale dans les interactions quotidiennes de tous les locuteurs. Il ne
se passe pas une journée sans que l’on « rapporte » les dires d’une tierce personne, de
manière directe ou indirecte.

Exemple
Discours direct Discours indirect
1. Le président déclare : « Je veux la paix 1.Le président déclare qu’il veut la paix
dans mon pays ». dans son pays .

3. 1. Définition
Nous parlons de discours direct quand nous rapportons directement les
paroles de quelqu’un telles qu’elles ont été prononcées sans modification. Par contre
lorsque les paroles sont rapportées indirectement c -à - d avec des transformations, nous
parlons de discours indirect.

 Comment reconnaitre un discours direct à l’écrit ?


A L’écrit les paroles rapportées directement sont reconnues à l’aide des guillemets («
») qui les encadrent et le deux points ( :) qui les introduisent.

Il dit : « je pense donc je suis »

 Le discours direct ou indirect est introduit par un verbe introducteur.

Les verbes les plus courants sont les suivants : affirmer, ajouter, demander,
annoncer,déclarer,dire,expliquer,promettre,répondre,admettre,assurer,avouer,confirme
r,constater,crier,dementir,s’ecrier,s’exclamer ;jurer,objecter,preciser,pretendre,propose
r,reconnaitre,remarquer,repliquer,suggerer,etc..

Ex : Le directeur de l’équipe de football de notre ville a annoncé qu’il devait quitter son
poste et il a ajouté qu’il avait toute confiance en son successeur.

4.2.2. Quelques transformations


Le passage du discours direct au discours indirect entraine quelques
transformations ou modifications.
1. Des modes

Les modes dans le discours indirect sont identiques aux modes dans le discours
direct, sauf le mode impératif qui est remplacé soit par le subjonctif, soit par l'infinitif.
a. Le mode impératif peut passer à l’infinitif. Dans ce cas, le verbe des paroles
rapportées est mis à l’infinitif en le faisant précéder de la préposition de.
Exemple : Il lui dit : « Viens chez moi. » / Il lui dit de venir chez lui.
b. le mode impératif peut passer au mode subjonctif. Les paroles citées
indirectement sont introduites par la conjonction que.
Exemple : Il lui dit : « Viens chez moi. » / Il lui dit qu’il vienne chez lui.
39

2. Des temps de verbes


a. Le verbe introducteur au présent ou au futur
Si le verbe introducteur est au présent ou au futur de l’indicatif, le passage d’un
style à l’autre n’occasionnera pas de changement de temps.
Exemple
Discours direct : Paul affirme : « Je suis libre ! ».
Discours indirect : Paul affirme qu’il est libre.
b. Verbe introducteur au passé
Si le verbe introducteur est à un temps du passé (n’importe lequel):
 le verbe du discours direct au présent passe au discours indirect à l’imparfait ;
Exemple : Il a dit : « Je veux boire. »
► Il a dit qu’il voulait boire.
 le verbe du discours direct est au plus-que-parfait ; lors du passage du discours
direct au discours indirect, le temps ne change pas ;
Exemple : Il a dit : « Je m’étais trompé. »
► Il a dit qu’il s’était trompé.
 Si le verbe du discours direct est au passé simple ou au passé composé, lors du
passage du discours direct au discours indirect, le verbe se met au plus-que-
parfait ;
Exemple : Jean affirma : « Mon frère mangea (a mangé) son fruit. »
► Jean affirma que son frère avait mangé son fruit.
 le verbe du discours direct au futur simple se met au conditionnel présent lors
du passage du discours direct au discours indirect ;
Exemple : L’employé déclara : « Je démissionnerai. »
► L’employé déclara qu’il démissionnerait.
 le verbe du discours direct au futur antérieur se met au conditionnel passé ;
Exemple : Il l’a assuré : « Je serai arrivé avant toi. »
► Il l’a assuré qu’il serait arrivé avant lui.
 le verbe du discours direct au subjonctif présent se met au subjonctif
imparfait lors du passage du discours direct au discours indirect ;
Exemple : Il a dit : « Il faut qu’il comprenne. »
► Il a dit qu’il fallait qu’il comprît.
 Si le verbe du discours direct est au conditionnel présent ou passé, il garde
le même temps et le mode.
Exemple : Elle pensa : « Elle aurait pu partir. »
► Elle pensa qu’elle aurait pu partir.
3. Des personnes
Le passage du discours direct au discours indirect entraine plusieurs changements des
personnes des pronoms personnels et des adjectifs possessifs.
1. En général, la 1ère et 2ème personne deviennent la 3ème personne si une tierce personne
(un non concerné) rapporté à autre tierce personne (un autre non concerné).
Ex : Le père dit à son fils : « Je suis content de ton travail ».
Le père dit à son fils qu’il est content de son travail.
40

2.La 1ère personne apparait ou se maintient si le rapporteur est concerné.


Ex : Père à Mère : Je dis à notre fils que je suis content de son travail.
Fils à Mère : Papa me dit qu’il est content de mon travail.
3.La 2ème personne apparait ou se maintient lorsque le discours est rapporté à un
concerné, c.-à -d., si l’interlocuteur est concerné.
Ex : Mère à Père : Tu dis à notre fils que tu es content de son travail.
Mère à Fils : Papa te dit qu’il est content de ton travail.
Discours direct Discours indirect
-je -Il/elle
-tu -je/il
-vous -nous
-vous -ils/elles
-moi -lui
-toi Moi
Ex :1. Il dit : « Je suis intelligent ».
Il dit qu’il est intelligent.
2.Il dit : « Tu seras avec moi au paradis ».
Il dit qu’il sera avec lui au paradis.
3.Il me dit : « Tu seras avec moi au paradis ».
Il me dit que je serai avec lui au paradis.
Discours direct Discours indirect
-mes -ses
-mon -son
-ton -son/mon
-tes -ses
-notre -leur
-leur -leur

Ex :1. Il dit : « Je pense à mes parents ».


Il dit qu’il pense à ses parents.
2.Il me dit : « Je suis chez ton père ».
Il dit qu’il est chez son père.
3.Il nous informe : « Notre problème est résolu ».
Il nous informe que leur problème est résolu.
4. Des adverbes de temps et de lieu.
Le passage du discours direct au discours indirect entraine plusieurs changements des
adverbes de lieu et de temps.
Discours direct Discours indirect
Aujourd’hui ce jour –là
Ce matin Ce matin-là
Ce soir Ce soir là
En ce moment, maintenant à ce moment-là , alors
Hier la veille, le jour avant
Avant-hier l’avant-veille
Demain le lendemain
41

Ici là -bas/là
C’est endroit ici cet endroit-là
Après demain Ce sur lendemain.

Ici là , là -bas
NB : Là peut devenir ici et vice-versa.
Ex : Va là . Papa me demande devenir ici.
EX :1. Il avait dit : « Je serai ici demain ».
-Il avait qu’il serait là -bas le lendemain.
2. Jean m’a informé : « Je pars ce soir ».
-Jean m’a informé qu’il partait ce soir-là .
3.Il disait : « Je suis dans cet endroit-ici »
-Il disait qu’il était dans cet endroit-là .
4. Il m’interdisait : « Ne mange pas ici aujourd’hui ».
- Il m’interdisait de manger là -bas ce jour- là .
5.Il m’a informé : « Mon oncle est venu hier ».
-Il m’a informé que son oncle était venu la veille.
6.4. LES PRONOMS PERSONNELS COMPLEMENTS (C.O.D, C.O.I, EN ET Y)

Les pronoms personnels C.O.D et C.O.I remplacent les compléments d’objet


direct et indirect. Le choix du pronom personnel C.O (complément d’objet) dépend du
verbe transitif direct ou transitif indirect.
a) Les pronoms C.O.D
Ils remplacent les C.O.D
Singulier : me, te, le, la, se
Pluriel : nous, vous, les, se
Le, la, les remplacent un C.O.D qui est un nom propre ou nom commun précédé de
l’article défini le, la, les ou de l’adjectif possessif ou encore démonstratif.
Ex. 1 : Regarde Clémentine. Regarde-la.
Ex. 2 : Tu regardes cette fille → Tu la regardes
Ex. 3 : Tu achètes les mangues→ Tu les achètes
N.B. :1. Quand le C.O.D est précédé de ‘l’article indéfini (un, une, des) ou partitif (du, de
la, des), de l’adjectif indéfini ou numéral cardinal, il est remplacé par le pronom « en ».
Ex. 1 : Je vends des mangues → J’en vends
Ex. 2 : Je prends du thé → J’en prends
Ex. 3 : j’achète es cahiers → J’en achète
2. L’adjectif numéral cardinal ainsi que l’adjectif indéfini se répètent à la forme
affirmative.
Ex. 1 : Vous avez une mangue ?
→ Oui, nous en avons une.
42

Ex. 2 : As-tu trois enfants ?


→ Oui, j’en ai trois.
Ex. 3 : Vois-tu quelques filles ?
→ J’en vois quelques-unes.
b) Les pronoms personnels C.O.I
Ils remplacent le C.O.I.
Sing. me, te, lui, se
Plur. : nous, vous, leur, se
Lui, leur remplacent le C.O.I à la 3èmepersonne (singulier et pluriel) introduit par la
préposition « à ».
Ex. : Il parle à son père →Il lui parle
Je parle aux étudiants → Je leur parle.
N.B. : Les C.O.I introduits par la préposition de sont remplacés, s’ils sont animés, par : De
lui, d’elle, d’eux, d’elles, placés après les verbes (s’ils remplacent des personnes)
Ex. : Il parle de ses parents → Il parle d’eux.
Il parle de sa mère → Il parle d’elle.

Les pronoms conjoints en et y tiennent la place d’un syntagme nominal prépositionnel.


Ils peuvent avoir la fonction de compléments adverbiaux, tout en gardant leur valeur de
représentants.
On les appelle souvent pronominaux ou pronom adverbiaux.

Ces pronoms représentent, soit un nom de chose ou d’animal, soit une


idée, ils équivalent, le premier à un complément construit avec de, le second à un
complément construit avec à.

Différentes fonctions de :

c. Pronom En
a) Complément du verbe remplace
- C.O.D précédé d’un article indéfini ou partitif.

Ex. : Je mange du pain→ J’en mange

J’achète des livres→ J’en achète


- C.O.I : Il parle de son imprimante
Il en parle
- C.C.L d’origine : Il vient de la ville
Il en vient
- C.C. Cause : Il est mort de sa malaria
Il en est mort
d. Le pronom Y

Les différentes fonctions


a) Complément d’objet indirect d’un verbe y correspond à un syntagme nominal
introduit par à .
43

Ex. : Ils pensent à leurs études.


Ils y pensent.

N’y touchez pas.


C.C.L. : Ex. Il va à l’ISP/ Il y va.
Il habite le home. /Il y habite.

C.C. situation : ex : Quelle grande maison ! On y est à l’aise.

Par analogie avec des compléments de lieu, la préposition sous-jacente étant sur ou
dans :

Ex : - Pour ce qui est de mon silence, tu peux y compter


- Quand mon camarade est dans la joie ou le deuil, j’y suis aussi
b) Complément d’un adjectif attribut
Y est placé devant le verbe copule :
Ex : La défiance ? Je n’y suis pas enclin.

6.5. LES PRONOMS RELATIFS

Le pronom relatif est utilisé pour éviter la répétition. Il remplace un mot ou un


groupe de mots précédemment cité.

Pronoms relatifs simple : qui, que, dont, où, quoi

Qui remplace un nom sujet.


Exemple : Il attend son ami qui rentre de Kinshasa.

Que remplace un mot complément d'objet direct.


Exemple : Voici le reportage que je regarde en ce moment.
Remarque : Que devant une voyelle devient qu'.

Dont remplace un mot complément précédé de de.


Exemple : C'est l'exposition dont tu m'as parlé ?

Où remplace un complément de lieu ou de temps.


Exemples : C'est la maison où j'habite (lieu)
L'année où je suis allée à Paris, il a neigé en juillet. (temps)

On parle aussi de formes composées.

Exemples :
- Parmi ces produits, il faut nous dire lesquels vous préférez.
- La jeune fille à laquelle il fait appel est fiable.
- L'immeuble auquel il fait référence e
44

Singulier Pluriel

Masculi
lequel, duquel, auquel lesquels, desquels, auxquels
n

laquelle, de laquelle, à lesquelles, desquelles,


Féminin
laquelle auxquelles

Les pronoms relatifs Lequel, laquelle, lesquels, lesquelles Duquel, de laquelle, desquels,
desquelles ou Auquel, à laquelle, auxquels, auxquelles

On emploie lequel, etc. après une préposition autre que de (sur, sous, avec, dans, pour,
chez, par, etc.)

On emploie duquel, etc. avec une locution prépositive (près de, loin de, à cô té de, à
l’intérieur de, etc.)

On emploie auquel, etc. lorsque le verbe de la proposition relative est construit avec la
préposition à . * N’oubliez pas de contracter : à + lequel = auquel, à +
lesquels = auxquels, à + lesquelles = auxquelles

1. Complétez les phrases suivantes en utilisant les pronoms relatifs lequel,


laquelle, lesquels ou lesquelles.

1Les raisons (f) pour _________________ nous sommes parties sont confidentielles. 2. Elle a
un sac à main dans ________________ elle garde son argent. 3. Les deux hommes entre
________________ je me trouvais ne me parlaient pas. 4. La chaise sur _________________ je suis
assise est inconfortable. 5. Les pièces (f) de tissu avec _________________ j’ai travaillé étaient
soyeuses. 6. Je ne trouve plus le bout de papier sur ________________ j’avais écrit les
informations. 7. Les poupées (f) avec ___________________ elle joue sont très vieilles. 8. Je
repeins le mur sur _________________ il avait écrit. 9. Les personnes parmi _________________ je
me suis retrouvé avaient beaucoup voyagé. 10. Ces dernières semaines pendant
________________ j’ai voyagé étaient agréables.

2. Complétez les phrases suivantes en utilisant les pronoms relatifs duquel, de


laquelle, desquels ou desquelles.

1. Voici le bateau à bord de _________________ j’ai traversé le fleuve. 2. Prends la chaise au-
dessous de ________________ il y a un sac. 3. Les chemins (m) le long de __________________
nous avons marché étaient en terre. 4. C’est un roman à la fin de __________________ tout
finit bien. 5. La classe près de ________________ nous nous trouvons est très grande. 6. Les
personnes en face de ___________________ nous sommes sont étrangères. 7. C’est un parc au
centre de _________________ il y a de vieux arbres. 8. Il y a eu des élections (f) à la suite de
_________________ on a changé de gouvernement. 9. Je vous ai donné un chèque au bas de
___________________ j’ai signé. 10. C’est un sujet à propos de __________________ nous nous
disputons régulièrement.
45

5.2. L’ACCORD DU PARTICIPE PASSE


1. Règles générales
a) Participe passé employé seul
Il s’accorde avec le mot auquel il se rapporte
Ex. : une maison abandonnée
La voiture accidentée

Les hommes et les femmes arrêtés


b) Participe passé employé avec « être »
Il s’accorde avec le sujet.
Ex. : cette maison est abandonnée
La voiture est accidentée

Les hommes et les femmes sont arrêtés.


c) Participe passé employé avec « avoir »
 Il s’accorde avec le complément d’objet direct (C.O.D), si celui-ci le précède.

Ex. : La mangue que j’ai mangée… L’arbre que j’ai abattu….

C.O.D. C.O.D.

Cette mangue, je l’ai mangée ces arbres, je les ai abattus.

C.O.D. C.O.D.
 Il reste invariable si le C.O.D. lui succède
Ex. : J’ai mangé une mangue J’ai abattu des arbres
C.O.D. C.O.D.
 Il reste aussi invariable si le C.O.D. n’existe pas.
Ex. : La roue a tourné les chiens ont aboyé

2. Règles particulières

N.B. : Les règles particulières ne sont que des exceptions de règles générales.
a) Participe passé suivi de l’infinitif
 Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire « avoir » et suivi de l’infinitif
s’accorde avec le COD qui fait l’action exprimée par cet infinitif :
Exemple : Les enfants que j’ai entendus chanter…
C.O.D
Les chiens que j’ai vus courir
C.O.D.
Ces enfants, je les ai vus sortir de la cour.
C.O.D.
Ce participe passé reste invariable si le COD ne fait pas l’action exprimée par l’infinitif.
Exemple : Les chansons que j’ai entendu chanter…
C.O.D

Ces arbres, je les ai vus abattre

C.O.D.
46

Remarque :
1. Les participes passés « fait » et « laissé » (des verbes « faire » et « laisser » suivis
d’un infinitif sont toujours invariables.
Exemple : Ces personnes je les ai fait venir
C.O.D.
Ces enfants, nous les avons fait danser
Je les ai laissé travailler.
2. Les participes passés « eu » et donné » (des verbes « avoir » et « donner ») suivis
d’un infinitif introduit par la préposition « à » peuvent s’accorder ou rester
invariables.
Exemples : Les affaires qu’il a eu (eues) à traiter…
Les problèmes qu’on m’a donné (s) à traiter…
b) Participes passés attendu, non compris, …

 Les participes passés attendu, non compris, y compris, entendu, excepté, ôté,
passé, supposé, vu, … placés devant le nom ou le pronom, s’emploient comme
prépositions et restent invariables.
Ex. : Tout a été détruit, excepté cette maison
Oté la cause, l’effet disparait
Vu les erreurs, il est révoqué
Tout le monde était là , y compris cette femme
Entendu les plaintes de la victime…
 Quand ces participes passés sont placés après le nom ou le pronom ou qu’ils ne le
précèdent que par inversion, ils s’accordent avec lui.
Exemple : Tout a été détruit, cette maison exceptée
La cause ô tée, l’effet disparait
Les erreurs vues, il est révoqué
Les plaintes de la victime entendues…

CHAP 7 : LA RÉDACTION EN FRANÇAIS

7.I. Quelques conseils

1. Construire un plan pour éviter la page blanche

Pour que vos lecteurs suivent le cheminement de votre pensée, vous devez l’organiser
pour montrer sa logique et sa cohérence. C’est pour cette raison que la première
étape de toute production écrite est la préparation d’un plan. De manière générale
le plan rédactionnel comporte trois grands moments :

 Introduction ;
 Développement ;
 Conclusion.
47

L’introduction permet de définir de quoi vous allez parler et pourquoi vous en parlez.
Selon le format, vous pouvez également annoncer le contenu qui sera développé par la
suite.

Le développement permet d’entrer dans le détail des éléments de votre pensée. Là


aussi, une planification est nécessaire :

 Quelle idée présenterez-vous en premier ?


 En deuxième ?
 Quels arguments seront les plus pertinents ?
 Comment lier ces arguments pour convaincre votre interlocuteur ?
 Comment arriverez-vous à votre conclusion ?

La conclusion de votre texte doit clore votre propos. Le développement de vos


arguments doit être terminé, et la conclusion ne doit servir qu’à en faire la synthèse et
rappeler le fond de votre message.

2. Organiser son texte

Au sein même de votre développement, votre travail de rédaction doit conserver une
structure pour que les idées s’enchaînent de façon cohérente.

La règle d’un texte bien organisé est la suivante :

Une idée = un paragraphe

Chaque fois que vous abordez une nouvelle idée ou un nouvel argument, veillez bien à
aller à la ligne. Cela permettra d’aérer votre texte, et de faire comprendre de façon
visuelle que l’idée précédente a trouvé sa conclusion.

2. Bien se relire, une étape primordiale !

Personne n’est parfait : une faute d’orthographe, de syntaxe ou de ponctuation est vite
arrivée ! L’essentiel est de prendre le temps de vous relire convenablement pour
repérer vos erreurs..

3. S’adapter à ses lecteurs

Que vous rédigiez un commentaire sur YouTube, un SMS à un ami, un courriel à un


collègue, ou une dissertation, vous n’allez pas utiliser les mêmes mots ou le même ton !
C’est pourquoi l’un des grands défis pour progresser en français est de s’adapter à son
interlocuteur.

4. Bien choisir son niveau de langage

Il existe trois niveaux de langage : le langage familier, le langage courant et le langage


soutenu.
48

Le langage familier

Il s’agit du langage que vous employez avec vos amis ou votre famille : il se rapproche
notamment du langage oral. Il peut comporter de l’argot, des abréviations, des fautes de
grammaire et de ponctuation,…

Exemple : Il crèche dans une super baraque.

Le langage courant

Celui-ci est le plus neutre, à l’oral comme à l’écrit. Il respecte en général les règles de
grammaire, d’orthographe et de ponctuation, tout en restant sobre dans ses formules.
Il s’emploie notamment avec vos collègues de travail.

Exemple : Il vit dans une très belle maison.

Le langage soutenu

Enfin, le langage soutenu est surtout employé à l’écrit, notamment lorsque votre
interlocuteur est votre supérieur hiérarchique ou que vous ne le connaissez pas. Dans
ce cas on utilisera un vocabulaire recherché qui répond souvent à des codes établis,
notamment dans le cadre du travail.

Exemple : Il réside dans une demeure cossue.

Soigner son style pour une meilleure expression écrite

À force d’entraînement, il est tout à fait possible d’améliorer votre style à l’écrit. Bonne
nouvelle, vous profiterez également de vos progrès à l’oral.

Améliorer la structure de ses phrases

Au-delà du vocabulaire, la syntaxe et la ponctuation sont des éléments essentiels de


l’expression écrite. En effet, elles permettent de structurer vos phrases et d’en faciliter
la lecture.

Attention aux phrases lourdes !

Une phrase longue, qui éloigne le sujet de son verbe, ou qui multiplie les propositions
relatives, peut présenter plusieurs risques. À la rédaction, elle peut provoquer des
erreurs de grammaire, tandis qu’à la lecture, il faudra être relativement concentré
pour en comprendre le sens. Même sans fautes, une phrase très longue peut être
pénible à lire !

La solution : sujet – verbe- complément

Pour limiter les risques de phrases trop longues ou mal structurées, la solution est
souvent de revenir à une structure de syntaxe simple : sujet – verbe – complément.
49

Revenir à ces fondamentaux vous permettra de vous assurer que le sens premier de
votre texte sera bien compris.

7.2. La correspondance de quelques documents

On appelle correspondance, un entretien entre deux ou plusieurs personnes physiques


ou morales. C’est aussi une communication à travers un texte écrit.
Parmi les types de correspondances, nous citons :
 La correspondance administrative
 La correspondance commerciale
 La correspondance familiale
Dans le cadre de ce cours, nous allons nous baser sur la correspondance administrative
qui est un ensemble des textes rédigés au sein d’une administration.

A. La lettre

a.1. Objectifs de la lettre : Comme pour tous les autres documents administratifs, la
lettre sert à informer, attirer l’attention, persuader, faire agir.

a.2. les éléments d’une lettre


La lettre en forme administrative est utilisée lors d'échanges de correspondance entre
des structures administratives, de même qu'elle est utilisée à destination de toute
personne appartenant à l'Administration. Elle comporte les éléments suivants:

1. Le timbre est un ensemble des mentions qui indiquent l’administration et le service


d’où provient le document. Il détermine l’origine. Il est généralement placé dans l’angle
gauche de la page.

2. Le lieu et la date, ils situent le document - précisent sa validité - se situent tous à


l’angle supérieur droit.

3. L’objet , permet de connaître le contenu du document - remettre le document à son


destinataire . Il se met en alignement sous le timbre.

4. La signature, elle atteste la responsabilité de l’administration qui s’engage par un


document.

• le nom et le prénom du signataire sont toujours précédés ou suivis de sa fonction


• la signature se trouve au bas de la lettre à droite
• peut changer en cas de la délégation du pouvoir. Signature par ordre « P.O ».

. a.3. Disposition de la lettre en RDC


50

• La date, le lieu, le transmis, la souscription et la formule d’appel sont écrits


immédiatement à partir du milieu de la page. • Le texte de la lettre se situe à mi- largeur
de la feuille et sera repris sur cet alignement à chaque paragraphe.
a.4. Types de lettres
Toutes les sortes de lettres et/ou de documents administratifs prennent les noms de
leurs objets consignés dans le concerne à gauche ou à l’entête de la feuille. Ainsi, nous
aurons par exemple : la lettre d’information, la lettre de demande d’un avis ou
instruction, la lettre de demande d’emploi, etc.
a.5. Formes de lettres
Deux formes :
 administrative : utilisée lors de la communication avec les organisations et les
établissements publics de l’É tat, la gendarmerie, la police, la DGI, l’ANR, etc.
• pas de formule de politesse
• commence par Monsieur, Madame
• présentation normalisée.
 personnelle
• Elle est utilisée entre l’administration et les particuliers comme les syndicats
professionnels, les sociétés, etc.
• présentation normalisée
• avec formule de politesse du genre « Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes
salutations distinguées ».

Exemple

KOVITA MASAMABA Jossy Mbanza-Ngungu, le 05 mai 2015


Avenue Tabora n° 124
MBANZA-NGUNGU
Tél : +243 891153095/0830382173
E-mail : jkovita@gmail.com

Concerne : Demande d’emploi A Monsieur………. Directeur des Ressources


Humaines de la Cimenterie Kongo
à SONGOLOLO
Monsieur le Directeur,
J’ai l’honneur de vous saluer et de vous
signifier l’objet repris en concerne.
En effet, me référant à l’offre d’emploi de la
Cimenterie Kongo « CIMKO » insérée le 10 avril 2015 au site internet mediacongo.net, je
viens par la présente introduire ma demande au sein de votre Entreprise où je peux
apporter ma contribution.
En fait, j’ai réalisé mes études dans les
sciences commerciales & financières, plus précisément en Comptabilité au graduat et en
Fiscalité en Licence, à l’Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa. Et actuellement, je
suis agent à la Régie Provinciale d’Encadrement et de Recouvrement, REPERE en sigle
depuis 2011.
51

En annexe, vous trouverez mon curriculum


vitae qui reprend d’une manière brève mon profil afin d’éclaire de votre religion de ma
personne.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur,
l’expression de ma considération distinguée.
Jossy KOVITA MASAMABa

B. CURRICULUM VITAE

Le curriculum vitae (CV, en abrégé) est un document qui permet de


pré senter l’essentiel de votre parcours scolaire et professionnel, ainsi que les
projets que vous avez ré alisé s jusqu'à pré sent. Le terme curriculum
vitae vient du latin et signifie « chemin de vie », d’où la pré sentation
de vos diffé rents parcours.

Exemple d’un CV

I. IDENTITE
 Nom, post-nom et prénom :
 Lieu et date de naissance :
 Sexe :
 Etat civil :
 Nom De la mère :
 Nom du père :
 Village d’origine :
 Groupement :
 Secteur :
 Territoire :
 District :
 Province d’origine :
 Nationalité :

II. ETUDES FAITES


 2018-2019 : Détenteur de diplô me de licence en pédagogie appliquée,
option Français- Langues Africaines à l’Institut Supérieur Pédagogique de
Mbanza-Ngungu
 2016-2017 : Détenteur de diplô me de graduat en pédagogie appliquée,
option Français- Langues Africaines à l’Institut Supérieur Pédagogique de
Mbanza-Ngungu
 De 2013-2014: Diplô me d’Etat en Pédagogie Général à l’ITC Ntolani/Kinshasa
 De 2007-2008 : Certificat d’étude primaire à l’E.P.2 Mpese / Kinshasa

III. EXPERIENCES PROFESSIONNELLES


 De Septembre 2016 au février 2017 : stage professionnel à l’Institut
Disengomoka/ Mbanza-Ngungu
 De Septembre 2018 au février 2019 : stage professionnel à l’Institut Loma/
Mbanza-Ngungu
52

IV. LANGUES PARLEES : Français ; Lingala ; Kikongo ; Anglais (élémentaire)

Je certifie que les renseignements donnés sont sincères et exacts.

Fait à Mbanza-Ngungu, le ……

Noms et signature

C. DOCUMENTS D’INFORMATION

1. PROCES - VERBAL:

C’est un témoignage écrit et formel à caractère authentique (de ce que l’on a vu, entendu
ou dit) ; si le compte-rendu est généralement utilisé pour toutes les réunions de groupes
formels ou informels, le procès-verbal doit obligatoirement être utilisé pour relater les
séances des instances ayant un pouvoir de décision (ex: Conseil d’administration).

Il est établi par un (ou des) participant(s) désigné comme « secrétaire de séance ». il
sert de preuve devant les juridictions du droit public et privé ; Il commence toujours par
« l’an deux mille … » et « Nous, … ».

Plan ou modèle du Procès-verbal de la réunion


Kongo Central/ Mbanza-Ngungu
Procès-verbal de la réunion du……
Association...………………………
Adresse.........…………………
Tél. :..............………………
L’an deux mille vingt-deux, troisième jour du mois de juin, les membres du bureau se
sont réunis au siège sur convocation du .... [personne habilitée à convoquer le bureau].
Sont présents : ………….
Sont représentés : ………….
Se sont excusés : ………….
Le bureau est présidé par M…...………..., président de l'association.
Il a été établi une feuille d'émargement signée par les membres présents en leur nom
propre ou en tant que mandataires. Celle-ci est annexée au présent procès-verbal.

Le quorum de …......………. prévu par l'article ... des statuts a été atteint. Le bureau a pu
ainsi valablement délibérer sur l'ordre du jour rappelé par le président :
- Point sur les activités au cours des derniers mois ;
- Formation des bénévoles;
- Festival interculturel;
Après débat entre les membres [indiquez dans chaque cas l’essentiel de ce qui a été dit], le
président de séance a mis aux voix les points suivants, conformément à l'ordre du jour :
- Formation des bénévoles
Le bureau adopte, à l'unanimité [ou à la majorité de …voix] les différentes propositions.
- Festival interculturel;
Cette résolution est adoptée à l'unanimité, [ou est rejetée par … voix contre].
Commencé à ….., l'ordre du jour étant épuisé, la séance a été levée à …....

A…MB/NGUNDU……………, le………………
Le président de séance Le secrétaire de séance
53

[Noms et signatures]

2.COMPTE RENDU

Parfois appelé improprement «procès-verbal», il décrit des faits écoulés. C'est


un document qui restitue tout ou partie du contenu d'une réunion ou d'une activité. Le
compte rendu est à la fois la mémoire individuelle et la mémoire du groupe. En cas de
nécessité, on peut s'y référer pour vérifier ce qui s'est passé.

Le compte rendu exhaustif consiste en une retransmission intégrale du contenu d'une


réunion ou d'un débat. Ce peut être par exemple le cas pour une conférence ou un
discours.

Ses éléments

il comprend : - la date, le lieu et l'heure de la réunion, - l'objet ou l'ordre du jour, - les


nom et qualité du président, - les noms et qualités des participants, - les noms et
qualités des personnes excusées ou représentées –ordre du jour,..

Compte rendu de la première rencontre des pionniers de la section pédagogie de


l'ITC NTOLANI

L'an deux mille vingt-trois, le douzième jour du mois février s'est tenu à Kinshasa,
capital de la République démocratique du Congo, la première réunion de tous les
pionniers de l'ITC NTOLANI de la section pédagogie sur l'avenue kimpwanza, numéro
11, Quartier 8 dans la commune de Ndjili où vit Kianzambi Makiese Pavodi.

Après les mots d'introduction et la prière d'ouverture dits par Kianzambi Makiese
Pavodi que la réunion a débuté. C'est dans l'unique souci de renouer nos relations
amicales et que nous voulons sans mollesse assurer la pérennité de cette structure que
cette rencontre a été organisée. Quatre points ont été inscrits dans l'ordre du jour, à
savoir: 1) Présentation de tout un chacun au regard du nom, post-nom et prénom, et la
situation professionnelle actuelle

2) Présentation des objectifs pour la bonne marche de cette structure qui nous réunit,
ancien de NTOLANI, section pédagogique.

3) Restauration

4) Divers suivi des photos de famille et de circonstance.

Abordant le premier point à l'ordre du jour et à tour de rô le, chacun à décliner son
d'identité, le nom ancien de l'école et la situation professionnelle actuelle. C'était sous
54

une ambiance pas comme jamais de revoir les temps forts de notre promotion et de
réécouter les anciens noms( les sobriquets de chacun).

Examininant le deuxième point, Kianzambi Makiese Pavodi à préciser à l'intention de


tous le vouloir de faire une descente à l'école NTOLANI avec des objets et matériels dont
notamment les craies. Et penser à réorganiser une autre rencontre dont la date et le lieu
seront à préciser ultérieurement.

S'agissant de la restauration, tout le monde a mangé à sa faim. Au menu, il y avait du


fumbua, poissons salé et grillé, cuisse rô tie et kwanga .

Parlant du divers, aucun n'a eu sa langue dans la poche. Les remerciements sont tombés
d'une part à toutes les personnes qui, malgré le calendrier et horaire trop chargé, ont
répondu présent à cette rencontre, d’une part et d'autre part de la qualité de
l'organisation de cette rencontre dans un temps record. L'idée de la descente a été
approuvée par tout le monde et le bémol a été mis sur les objets qui devront être
apportés à l'école et le jour de cette descente qui du reste va être débattue dans ce
groupe pour avoir les avis des uns des autres. Une séance photo et des mots de danses
rumba ont clô turé cette rencontre après une prière de clô ture dite par Christvie
Manzongani.

Ont pris part à cette réunion, les personnes ci-dessous : 1. KIANZAMBI Pavodi 2.
MADIENGO KUYENGA 3. KIYELA JEARVE 4. NIKUNA SYNTICHE 5. MANZONGANI
CHRISTVIE 6. MPAMPU DIVINE 7. KABUYA BANGAMBI GRACE 8. TUKALAKIESSE
BRIGITTE 9. HOREB, LE FILS DE KABUYA

Commencé à 15h la réunion a pris fin à 18h00 Rapporteur KIANZAMBI Pavodi

3. RAPPORT:

C’est un document administratif interne qui sert de préparer le futur en proposant une
solution à un problème rédigé par un subordonné à son chef adresser à une seule
personne une narration analytique caractérisée par : une introduction, un
développement et une conclusion. Toutefois, dans plusieurs services

EXERCICE DE REDACTION
55

Références
1. BARIL, D. et Guillet, J., Technique d’expression orale et écrite, 14è éd.,

Paris, 1978.
2. BOKEME, S.M., Des mots pour bien s’exprimer en français, Kinshasa,

CRP, 1986, 146p., 2è éd., 2000.


3. GREVISSE, M., Le bon usage, Grammaire française avec les remarques sur la

langue française d’aujourd’hui, 9è édition revue,

Gembloux Duculot, 1969, 1228p.


4. LEON, P.M., Introduction à la phonétique corrective, Hachette-Larousse,

1975, Paris.
5. Expression orale et écrite en français, Notes destinées aux étudiants de premier
graduat français, ISP Mbanza-Ngungu, inédit.

6. https://fr.wikipedia.org/wiki/ Expression orale et écrite : MANUEL DE COURS

. Consulté le 17 mai 20 à 21h40

7. https://fr.wikipedia.org/wiki/ les expressions idiomatiques en français :


significations

. Consulté le 20mai à 18h00


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