Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
0.INTRODUCTION GENERALE
0.1.IMPORTANCE DU COURS
Quant à la partie expression écrite, les techniques ou procédés ci-après seront utilisés : -
les exercices d’orthographe ; - la dictée ; - la composition et la rédaction de quelques
sujets.
0.4. METHODOLOGIE
Pour une meilleure appropriation de la langue française par les étudiants, nous ferons
l’usage de la méthode expositive et de la technique de Q – R (Question – Réponse).
Aimer la lecture des ouvrages (œuvres) des auteurs divers ayant écrit en
français pour s’habituer autant avec la diction qu’avec l’orthographe des mots
(en français).
Assister à des conférences, aux exposés, bref à des séances culturelles organisées
en français (théâ tre classique, dramatisation, débat, discussion, émission
télévisée, radiodiffusée, etc.).
Avoir des connaissances générales dans des disciplines qui ont des rapports avec
la langue française et qui obligent, à ce titre, le locuteur francophone à
s’exprimer en public, à communiquer un message donné (enseignement,
administration, presse, religion, etc.).
Ne pas avoir peur/honte d’exercer ses organes à la bonne prononciation des
phonèmes oraux.
NB : Le contraire de tous ces comportements ne facilite pas une bonne
expression orale et écrite aux locuteurs de la langue française.
Pour représenter les principaux sons qui reviennent dans les langues
maternelles de façon abrégée, les phonéticiens recourent à des systèmes de symboles ou
l’Alphabet Phonétique International (API). Dans la transcription des sons, ils utilisent
des crochets [ ].
I.1.1. Voyelles orales
1) [i] comme dans : ami, idée, dire, , pire, si, rire…
2) [e] é fermé comme dans : éveil, café, réponse, pied, ses, et, , parler,…
3) [ε] è ouvert comme dans : procès, tête, excuse, poulet, français, air, paire, mère, sel,..
4) [a] a antérieur comme dans papa, parasol,…
5) [a] a postérieur comme dans âme, a, pas, bas,
6) [Ɔ] o ouvert comme dans: mort, mode, homme, robe, donne, comme, méthode,
7) [o] o fermé comme dans : eau, chevaux, dos, home, peau, sot, beau,…
8) [u] ou comme dans : loup, mou, pour, fou, doux, amour, coup,..
9) [y] U comme dans : pur, sur, tu, sucre, dure, mur, dû, , pu, vu,…
10) [Ø] eu fermé comme dans : peu, creux, jeu, Dieu, pieux,, ceux, eux, deux,…
11) [œ] eu ouvert comme dans : peur, jeune, neuf, heure, leur, meurt, sœur,…
12) [∂] e muet comme dans : premier, maintenant, Relation, médecin, remarque,
venir, appeler,…
I.1.3. Consonnes
1) [p] père, cap, appâ t
2) [t] tu, attendre
3) [k] cas, écaille, kaki
4) [b] bon, ébahi
5) [d] dire, celluloïd
6) [g] goû t, gare, aigri, longue, aggravé
4
Exercices d’application
a) prononciation
Lisez les phrases suivantes :
-c’était le seul homme heureux et haineux.
-cette œuvre va mieux.
-Un chasseur sachant chasser sans son chien de chasse, est-il un bon chasseur ?
-Pose ta pomme sur la paume de cet homme.
-Tout doux, tonton, ton thé t’a-t-il ô té ta toux ?
-Oui, cher chef, je suis chez eux.
-Jésus chez Zachée.
-Le petit père a un peu peur.
b) Notation
Notez phonétiquement les mots suivants :
Père, peur, paire, peux, heure, Sucre, cire, dure, dire, faire,
Seul, sel, celle, deuil, Homme, home, eaux, sot, faut, comme, pomme
Venir, maintenant, un, soins, vin, Bonbon, pont, parfum, saint, calcul,
Chèvre, yeux, vieux, lui, ouest, choux, Pasteur, dictionnaire, prière, position.
Heureux, honteux, pour, corps, soin, maison, information.
I.2. PHONETIQUE CORRECTIVE
Elle est appelée corrective lorsqu’elle vise la correction des défauts de la
prononciation résultant d’une confusion des sons à la suite d’un mauvais apprentissage,
d’une perception auditive hésitante ou imparfaite due à l’ignorance ou à un manque
d’informations y relatives.
Ci-dessous, nous analysons et corrigeons des fautes fréquentes ancrées
dans la prononciation de nombre de gens moins soucieux de correction
phonétique.
5
Ex: Les enfants, cet homme, mes amis, trois arbres, plusieurs endroits, sous un arbre, dans
un pétrin, sans avis, aucun enfant...
2. Qualificatif ÷ nom Ex: De graves erreurs, de gros yeux, un charmant homme
3. Pronom personnel + verbe (excepté le nom sujet, celui-ci ne se lie pas au
Verbe. Ex: Nous arrivons, 115 ont fin!, vous étudiez
4. Auxiliaire+ participe; auxiliaire+ infinitif
Ex: II est aimé, il doit arriver demain.
5. Adverbe +adj; adv. + adv.; adv. + verbe
EX: Tout amiable, très amiable, vraiment amiable, plus intimement, II ne m’a pas attendu
6. Les adjectifs en ein, ain, en, in, on les prononce, en liaison, comme s’ils
étaient felliniens. Ex: Un certain auteur; en plein air; un ancien ami; divin enfant
7. Il y a liaison dans les expressions toutes faites et des mots compose comme:
Ex: De mieux en mieux; de plus en plus; tout à fait; d’un bout à l’autre; de temps en temps;
vis-à-vis; de haut en bas; nuit et jour; mot à mot; les Etats unis.
Après le mot principal: les mots accessoires ne se lient pas toujours au mot
principal quand ils le suivent. II y a liaison lorsqu’on lie le verbe sur les pronoms
il, ils, en, y qui le suivent. Ex: Vas-y; vient-il; donnez-en.
La liaison est interdite:
1. Devant les interjections : De(s) ah ! de (s) oh
2. Devant un h aspire : la (e) hauteur, le (e) héros, Les héros nationaux ,Le hasard, La
hernie, Le hangar
3. Après Ia finale -es de Ia deuxième personne du singulier à I ’indicatif présent et du
subjonctif présent. Ex: tu résistes/ici ; Tu portes/un enfant
4. Après Ia conjonction et
Ex: Un cahier et une latte
Conseils pratiques à propos de la liaison
- É vitez les liaisons faites avec un t au lieu d’un s; on les appelle des cuirs.
Ex : je suis (t) en train de travailler ; ce n ‘est pas (t) moi
- Evitez les liaisons faites avec un s au lieu d’un t; on les appelle des velours.
Ex. vingt (z) enfants; quatre (z) étudiants ; ce n’est point (z) moi
- Evitez enfin de prononcer s ou t en terme de liaison, là où il n’y a ni s ni t : comme dans :
Va-t-en ville ; entre toi-s-et- moi (c’est le pataquès)
8
I.4.2. l’élision
L’élision est une suppression, dans la prononciation, d’une des voyelles
finales a,e,i, devant un mot commerçant par une voyelle ou un h muet.
Les élisions qui se font dans la prononciation ne sont pas toujours
marquées dans l’écriture :
Faible escorte, il a presque échoué.
Quand elles le sont, la voyelle élidée est remplacée par une apostrophe :
L’or, d’abord, l’heure, s’il t’aperçoit.
(Lire Précis de Grammaire française, GREVISSE).
I.5. Quelques techniques de lecture en public
Lire à haute voix n’est pas facile et exige beaucoup d’effort même quand on n’est pas
analphabète.
Pour une lecture publique :
Le texte doit nous être connu. Nous devons le faire comprendre.
Il faut un rythme soutenu et constant.
Ne rien reprendre, respecter les liaisons, les hiatus et la ponctuation orale
(pauses).
Il faut varier la modulation pour éviter la monotonie.
Nous devons donc donner vie au texte.
Pour réaliser cela, il faut :
a) Que la lecture soit préparée par une étude fouillée du texte.
b) Que le lecteur puisse apprécier personnellement le texte et en éprouver les
sentiments.
c) En lisant en public, le lecteur doit souvent regarder son public. Il doit apprendre à
combiner ce regard avec celui porté sur le texte.
d) Que le lecteur sache lire des yeux et retenir intérieurement ce qu’il a lu avant de
le prononcer. Les yeux doivent précéder les lèvres.
e) Que le lecteur se domine assez pour lire posément le texte, sans trembler ni de
voix, ni de doigts. Il doit éviter la précipitation.
f) Que la ponctuation orale ait été prévue et préparée.
g) Que le lecteur sache prendre et conserver l’attitude corporelle qui convient à sa
lecture.
Introduction
Appliqué à la vie des hommes, ce schéma nous permet de savoir que la communication
se fait toujours entre deux ou plusieurs personnes connues. Voici ce que signifie chaque
élément de la figure ci-dessus :
11
L’émetteur
- appelé aussi destinateur, locuteur, orateur, scripteur. C’est celui
qui émet le message ;
- il peut être un individu ou un groupe d’individus.
- On le reconnait par les pronoms (je, nous, on)
Le récepteur
-appelé aussi destinataire, auditeur, décodeur ou
interlocuteur. Il reçoit le message. C’est celui à qui
le message est destiné.
NB. Dans tous les cas, on estimera que la communication a eu lieu si la réception du
message a eu une incidence observable sur le comportement du destinataire (feed-
back).
Le message
Ce qui est dit, c’est le contenu des informations transmises. Il constitue l’objet de
la communication. (L’émetteur rédige le message : contremaître élaborant un
rapport, homme de lettre écrivant un roman, journaliste préparant un éditorial,
amoureux rédigeant sa déclaration enflammée,).
Le canal de communication
Le code (langue)
Le référent (contexte)
Exercice de communication
La stylistique se définit comme étant l’étude du style, c’est-à -dire, des procédés
du langage. Elle s’intéresse à la beauté du langage. Le style dépasse le bon usage de la
langue pour chercher le bel usage. La correction simple est l’affaire de la grammaire ;
tandis que la beauté de ce qui est correct reste le domaine de la stylistique.
Lorsque l’auteur d’un texte, parlé ou écrit, veut attirer l’attention du destinataire
pour le convaincre, le séduire, l’impressionner ou lui transmettre une vision du monde,
il cherche à être expressif. De ce fait, il emploie des figures de styles. Une figure de style
est une manière particulière de s’exprimer, c’est un écart par rapport à la norme
d’expression ordinaire. Les figures de styles sont considérées comme des ornements du
langage ; elles s’opposent au langage simple.
1. LA COMPARAISON
Elle établit un rapport de ressemblance entre deux éléments nommés : le comparant
(l’objet auquel on compare le comparé) et le comparé (l’objet que l’on compare) à l’aide
d’un outil ou un terme comparatif (comme, ainsi que, tel, pareil, ressembler à , aussi, à la
manière de …).
Ex : Le soleil est semblable à de l’or.
La route se déroule ainsi qu’un ruban.
Le soleil lance ses rayons tels des dards (flèches).
Son comportement est semblable à celui d’une bête.
Il est méchant comme un lion.
Déranger comme un moustique.
Le monsieur qui parle a l’air d’un comédien.
Effet cause
6. L’EUPHÉMISME
C’est une figure de style qui consiste à adoucir (atténuer) une expression choquante,
brutale, triste ou blessante par une expression plus courtoise.
Ex : - Les personnes de troisième â ge. (= les vieillards.)
- Il est à l’ombre pour quelque temps (il est en prison)
- Parlez moins fort. (Taisez-vous)
- Il a rendu l’â me. ( il est mort).
7. LA PERSONNIFICATION
Elle attribue à une chose ou à un être non humain des sentiments ou des comportements
humains.
Exemples :
Les murs ont des oreilles
L’arbre étend ses bras la nuit froide.
Le Renard lui tint à peu près ce langage : « bonjour M. le Corbeau »
8. L’ELLIPSE
C’est la suppression, l’omission de mots dans une phrase pour donner plus de rapidité
ou parce que ces mots ne sont pas indispensables à la compréhension.
Ex : - Bon voyage ! Au lieu de dire : Je te souhaite bon voyage ! (ellipse du sujet et du
verbe)
- Comment allez-vous ce matin ? Bien. Au lieu de : Je vais bien. (Ellipse du sujet et du
verbe)
9. LE PLÉONASME
Il consiste dans l’emploi de termes qui se répètent ou se reprennent, pour obtenir un
effet de renforcement, d’insistance ; il doit donc être volontaire pour éviter d’être taxé de
faute de langue.
- Je l’ai vu de mes propres yeux, vu ce qu’on appelle vu.
- J’ai marché sur cette route de mes propres jambes.
10. LA PÉRIPHRASE
Elle consiste à remplacer un mot propre par une expression plus longue, souvent imagée
et tendant à caractériser ce dont on parle. En d’autres termes, c’est dire en plusieurs
mots ce qui pourrait se dire en un seul mot.
Ex : - La capitale de la RDC (=Kinshasa)
- Le roi des animaux (=le lion)
- L’astre de nuit (=la lune)
- Notre planète, la planète bleue (= la terre)
11.L’ANTITHÈSE
Deux termes de sens contraire (opposé) sont employés dans un même phrase.
Ex : - Paris est tout petit, c’est là sa grandeur.
- Il est fabuleusement riche, fabuleusement pauvre.
15
-Se faire ponce Pilate : ne pas encore s’occuper d’un problème (se laver les mains pour
abandonner un problème)
Avant de faire un exposé oral, il faut l’avoir préparé. Et au lieu de réciter un texte qu’on
aura appris par cœur, il est préférable d’avoir sous les yeux une suite de notes
auxquelles on pourra se reporter tout en parlant : la mémoire peut défaillir.
-Pendant l’exposé, Il convient de bien poser sa voix. La régler (plus forte ou plus faible,
débit plus ou moins rapide) suivant la grandeur et la résonance de la salle où l’on parle
-Il veillera aussi à ne pas fatiguer l’auditoire, parce que, après un moment relativement
long, l’attention baisse.
- Le corps gardera une attitude ferme, noble et aisée. Les différents gestes seront
mesurés. Les attitudes devront varier.
19
- En dehors des gestes et attitudes oratoires, l’exposé sera animé grâ ce à une variation
dans le timbre de la voix, dans l’intonation, dans les formules d’entrée et de conclusion
et enfin dans l’emploi des mots (éviter les répétitions inutiles qui accusent une certaine
pauvreté sur le plan stylistique).
1. L’importance des ingénieurs dans une nation. Pour ce sujet, les étudiants
chercherons à défendre la position des ingénieurs dans un pays, c’est-à -dire, de
donner quelques avantages au regard de leur travail.
2. Les techniques pour bien parler et écrire la langue française. Pour ce sujet, les
étudiants vont citer et expliquer les différentes techniques qui doivent contribuer au
perfectionnement de l’expression orale et écrite.
3. Comment réussir ses études à l’université ? Pour ce sujet, les étudiants donneront
quelques conseils et techniques pour une bonne réussite des études universitaires.
4. Quelques techniques que les congolais de la RDC doivent utiliser pour le
développement de leur pays. Pour ce sujet, les étudiants doivent proposer quelques
pistes de solutions pour faire sortir le pays de son sous-développement.
5. Avantages et inconvénients du développement technologique : cas de réseaux
sociaux. Pour ce sujet, les étudiants doivent parler de l’utilisation de réseaux sociaux
en dégageant les avantages et les inconvénients.
6. Pourquoi dit-on que l’argent un bon serviteur mais un mauvais mai traire ? Pour
ce sujet, les étudiants doivent répondre à la question en démontrant de quelle
manière l’argent peut-il être un bon serviteur mais un mauvais maitre face à
l’homme.
7. En RDC, y a-t-il encore des valeurs morales dans la musique actuelle ? Pour ce
sujet, les étudiants doivent analyser quelques thèmes musicaux abordés par quelques
jeunes musiciens congolais : Fally Ipupa, Robino Mundibu, Rebo, Innocent, Fabrigas,
But Na filet,… Au travers de cette analyse, ils dégageront les valeurs morales (le bien)
el l’immoralité (le mal).
8. Quel est le rôle des ISTA en RDC ? Pour ce sujet, les étudiants doivent nous montrer
la place importante qu’occupent les ISTA en RDC dans la formation des étudiants.
9. Qu’est-ce que nous pouvons retenir de la guerre de l’Est de la RDC ? Pour ce sujet,
les étudiants doivent chercher à connaitre les causes et de proposer quelques pistes
de solutions.
10. Comment peut-on éradiquer le phénomène Kuluna en RDC ? Pour ce sujet, les
étudiants vont étudier les causes et proposer quelques solutions face au problème
évoqué.
20
Il ne faut pas les confondre avec les signes de ponctuation. Les signes
orthographiques comprennent : les accents, le tréma, le trait d’union, l’apostrophe et la
cédille. Chacun de ses signes joue un rô le important dans la transmission d’un message
(surtout écrit).
a) Accents
1) Accent aigu (‘) qui se place sur le e fermé non suivi d’un d, r, f ou z final ; sur le
participe passé des verbes du premier groupe. Exemples : Clé, abbé, fée, passé, informé,
étudié,
• sur le e ouvert Exemples : Père, mère, frère, accès, procès • sur le à de préposition de
certains adverbes exemples : là , déjà , delà .
N.B. : Suivi de deux consonnes le e ouvert ne porte pas l’accent. Exemple : effort,
exhibition.
3) Accent circonflexe (ˆ) qui se place sur une voyelle longue. Exemple : fête, pâ te.
• sur la voyelle u des adjectifs mû r(e) et sû r(e) • sur la voyelle u des participes passés
masculins singuliers des verbes croître, devoir et mouvoir (crû , dû et mû ) • sur la
voyelle o des pronoms possessifs masculins de deux premières personnes du pluriel :
le(s) nô tre(s) ; le(s) vô tre(s).Sur la voyelle du début de la désinence de deux premières
personnes du pluriel du passé simple : Exemples : Nous chantâ mes, vous dîtes. • sur la
voyelle i des verbes en –aître et en –oître lorsque la voyelle en question est suivie de la
consonne t.
b) Le tréma (¨) placé sur une voyelle, il exige que cette dernière soit séparée, dans la
prononciation, de celle qui la précède. Exemples : haïr, noël, Joël, canoë.
21
c) Le trait d’union (-) comme son nom l’indique, il sert à unir deux ou plusieurs mots.
Exemples : Vingt-sept, quarante-quatre, avant-midi, avant-propos.
d) L’apostrophe (‘) on l’emploie en cas d’élision. Exemple : L’avion décolle dans dix
minutes. L’étudiant Mamona fait l’interrogation d’expression orale et écrite.
Les points (. ? ! …)
• Le point (.) marque la fin d’une phrase déclarative (qui donne une information) ou
impérative (qui vise à faire agir un destinataire). Le mot qui suit commence donc par
une majuscule. Exemple : Nous avons poursuivi le combat. Nous savions qu’un
changement se produirait tô t ou tard.
Il sert aussi à marquer qu’un mot est abrégé (« ex. » pour « exemple »).
• Les points de suspension (…) sont employés pour indiquer que la phrase n’est pas
terminée. Exemple : Peut-être qu’il est en Amérique, déjà …
Ces signes s’utilisent à l’intérieur d’une phrase. Ils sont donc suivis d’une minuscule. La
virgule (,) indique une courte respiration à l’intérieur d’une phrase. Elle sert à séparer
des mots ou des propositions.
Exemples : La mer, a dit le vieux Bahti, c’est l’endroit le plus beau du monde, l’endroit
où tout est vraiment bleu. (Le Clézio)
• Les deux points (:) servent à marquer que ce qui les précède va être développé. Ils
introduisent donc une énumération et/ou une explication. Exemple : Mes attributs sont
humains : j’ai une date de naissance, mais hélas oubliée, je porte un nom propre, j’aime
la vie, je regarde la mer à l’aube, émerveillé, je suis chassé d’un paradis vers un autre,
répétant le péché originel de tous les mortels. (Jabbar Yassin Hussin)
Ils peuvent également introduire une citation. Dans ce cas, ils sont suivis de guillemets
puis d’une majuscule. Exemple : Debout devant la glace, Jane riait de se voir ainsi : « J’ai
l’air d’un vieux portrait ! »
Les guillemets, tirets, parenthèses et crochets sont des signes typographiques qui
signalent, dans la langue écrite, une coupure dans le déroulement de la phrase ou du
texte et permettent d’y insérer un ou plusieurs éléments de longueur variable.
• Les guillemets sont utilisés pour citer un texte dont on ne prend pas la responsabilité.
Exemple: A la différence du best-seller d’Arthur Koestler, « ce stalinien à l’envers », ainsi
que dit cruellement mais non sans raison Régis Debray préfaçant Victor Serge…
(Mertens)
• Les tirets (-) sont utilisés dans le discours rapporté direct pour marquer un
changement d’énonciateur. Exemple : dans le texte dialogué.
• Les parenthèses ( ) indiquent que ce qui est dit est accessoire dans la phrase. Exemple
: Par contre, ceux qu’ils considéraient comme leurs ennemis, ils ne les ont pas appelés
(comme dans les documents militaires des périodes précédentes) « guerilleros », mais «
délinquants de droit commun, subversifs », […].
• Les crochets ([ ]) ont des usages multiples. Ils sont employés avec la valeur des
parenthèses quand on insère un élément dans une parenthèse. On les emploie aussi
pour faire apparaître la transcription phonétique d’un mot ou pour encadrer une
traduction. Ils servent également à encadrer les modifications qui ont été effectuées
pour qu’une citation s’accorde avec le développement où elle est insérée. Quand ils
23
encadrent les points de suspension, ils signalent une suppression dans un texte cité.
Exemples : Le mot « gentil » se prononce [ʒ ǡ ̃ti].
• L’astérisque (*) : Après un mot ou une notion : - peut servir à masquer un nom (Mme
V***) quand il est multiplié par deux ou trois (astérisque de discrétion). - peut
également indiquer la tomaison d’un livre. Il est alors placé, seul ou en groupe, après le
titre d’un ouvrage pour indiquer de quel volume ou tome il s’agit (Le Grand Robert de la
langue française ** - Tome II).. Avant un mot ou un groupe de mots : - signale dans les
dictionnaires que le mot débute par un « h » aspiré (*haricot). - marque dans les
grammaires récentes les constructions agrammaticales (* papa l’oncle venu).
• La barre oblique s’emploi entre deux termes avec le sens de ou, ou bien. Exemple : La
distinction langue/parole chez Saussure. On l’emploie également pour encadrer la
transcription phonologique d’un mot.
• Les italiques et les caractères gras sont utilisés pour mettre en valeur des éléments
de texte. Italiques et caractères gras sont souvent en concurrence dans la notation de la
titraille d’un texte.
Remarque : Ces mots, employés comme adjectifs, prennent une minuscule : la langue
française, les langues congolaises.
9) Les noms de bateaux, d’avions, de rues, d’édifices : Le Concorde, la Tour Eifel
L’É changer, Air –Congo
10) Certains termes historiques : La Grande Armée, la Révolution française, le Moyen
 ge.
Remarque : Les noms de mois ne prennent pas la majuscule sauf s’il s’agit d’un
événement historique : la monarchie de Juillet.
11) Les noms de choses personnifiées : C’est Vertu, la nymphe éternelle… (Marot)
12) Le second terme d’expressions désignant un lieu : La mer du Nord, le mont Blanc, il
réside rue Verte.
Remarque : On écrira « la cô te de Bretagne » mais « la Cô te d’Azur ».
13) Les points cardinaux quand ils désignent une région : Il habite dans le Nord mais le
vent du nord.
14) Le mot « saint » sauf s’il désigne le saint lui-même : La place Saint-Pierre mais Jésus
parla à saint Pierre.
EXERCICES
-lorsque les mots ont une prononciation identique mais diffèrent par l’orthographe et le
sens. Ces mots sont appelés les homophones.
Ex : il était une fois dans la ville de Foix une marchande de foie qui disait : « ma foi,
c’est pour la première fois et la dernière fois que je vends du foie dans la ville de Foix.
a (sans accent) est un a du verbe avoir 3ème pers. du singulier. a peut être remplacé par
avait.
à (avec accent) est une préposition exprimant un rapport : de lieu ex : Je vais à l’église ;
de temps, ex : Nous allons venir à 13heures de destination, ex : Vous allez à Kinshasa ;
de possession, ex : C’est livre est à moi ; de moyen, ex : Il est parti à bord de la voiture ;
de prix, ex : Le poisson à 200fc ; de manière, ex : parler à voix basse.
Fois : multiplication de …
Ex : il était une fois dans la ville de Foix une marchande de foie qui disait : « ma foi,
c’est pour la première fois et la dernière fois que je vends du foie dans la ville de Foix.
ou, où
es, C’est une forme du verbe être conjugué à la deuxième personne du singulier de
l’indicatif. Ex : Tu es mon ami d’enfance.
Il peut être remplacé par seras. -Tu seras contant mon ami.
est, C’est une forme du verbe être qu’on emploi à la troisième personne du singulier.
Ex : Il est courageux.
Il peut aussi être remplacé par était. Il était courageux.
et, est une conjonction de coordination. Ex : -papa et maman
se, ses, s’est, ce, ces, c’
Se: est un pronom personnel réfléchi de la troisième personne du singulier. Il est
toujours placé devant un verbe pronominal.
Ex : Il se méfie du loup. Je me méfie du loup. Il se lave.
Ses : est un déterminant possessif. C’est le pluriel de son et sa. Il faut
Ex : Il a usé ses chaussures. Ce sont les siennes qu’il a usées.
S’est : est une forme du verbe pronominal conjugué au passé, 3ème personne du singulier.
Ex : il s’est lavé avant de venir.
-Ce : est un pronom démonstratif qui accompagne toujours le nom, et à montrer la
personne ou la chose dont on parle. Il a le pluriel de ces.
Ex : Ce Monsieur ; Ces Messiers, Ex : J’ai ce miroir. Vous avez ce miroirs, etc..
Ces : est un déterminant démonstratif. C’est le pluriel de ce,
Ex : Ces Messiers,
-C’ est : est un pronom démonstratif.
Il peut être remplacé par cela. Ex : C’est extraordinaire. Cela est extraordinaire.
Ont, on
27
Ont : C’est une forme du verbe avoir employé à la troisième personne du pluriel. Ex : Ils
ont attaqué les chiens. Il peut aussi être remplacé par avaient. Ex : Ils avaient attaqué
les chiens.
Son, est un nom signifie un bruit produit par exemple par un instrument. Ex : cette
musique produit un mauvais son. Au pluriel il varie en sons. Ex : Les sons que cette
musique produit sont harmonieux.
mes, me, mais, mai.
Mes, est un déterminant possessif pluriel de ma, mon,… Il peut être remplacé par un
autre déterminant possessif comme ma, mon ou tes. Ex : J’aime mes parents. J’aime tes
parents.
Me, est pronom personnel complément, signifiant à moi. Il précède un Il peut être
remplacé par moi. Ex : Qu’on me parle de ce qui me concerne = Qu’on parle à moi.
Mais est une conjonction de coordination il introduit une opposition. Ex : ce n’est pas
vert mais bleu.
Mai, c’est un nom, qui signifié le cinquième mois de l’année dans le calendrier.
là, l’as, la, l’a.
Là est un adverbe qui indique le plus souvent un lieu. Là peut être remplacé par ici. Ex :
Ma mère est là. Ma mère est ici.
La, peut-être :
-Soit un article. C’est un article défini, qui démine un groupe nominal féminin singulier.
La peut être remplacé par une
L’a est le pronom personnel le ou la suivit du verbe avoir à la 3ème personne du singulier.
L’a peut être remplacé par l’avait. Ex : Elle l’a attendu. Elle l’avait attendu.
sans sens, sang, cent.
Sans est une préposition marque la condition négative ; marquant l’absence, le manque,
d’une personne, d’une chose.
Sens : est un nom, qui désigne la fonction par laquelle le système nerveux perçoit
consciemment et analyse des objets ou des phénomènes extérieurs. Il y a Cinq sens.
Sang est un nom signifiant liquide rouge qui circule dans les altères, les veines qui
facilite la vie d’un être vivant. Ex : J'ai une tâ che de sang sur ma chemise.
Cent (100) est un adjectif numéral cardinal. Ex : Les cent élèves sont partis.
paire, perds, peur, père,
Paire ceci dû , d’une réunion de deux choses, identiques, destinées à être utilisées
ensemble. ex : paires de chaussures.
perds : verbe perdre conjugué au présent de l’ind. 1ère et 2ème pers. du singulier. Ex : je
(tu) perds la mémoire.
Peur : est un nom qui indique un trouble, une émotion
Ex : j’ai peur de marcher pendant la nuit.
Père : une personne du sexe masculin.
tout, toux
Toux : est un nom d’une maladie d’expiration.
Mon enfant est dérangé par la toux.
Tout : dans la règle grammaticale, «tout » s’emploi selon ce qu’il désigne, car, il peut être
déterminant, nom, adverbe.
Ex : Tout homme est faillible.
voie, voix, vois
voie c’est un mot qui désigne le passage par où l'on s'engage.
Ex : il est passé par cette voie.
voix : est un son, un ensemble de sons produits par la bouche.
Ex : il parle à voix basse.
Vois : vient du verbe voir. Ex : je vois mon ami qui arrive. Tu vois ta fille.
vend, vent
Vend : la troisième personne du singulier du verbe vendre.
29
Session et cession
Session : période d’épreuves (examens) ou de réunions.
A nouveau et de nouveau
A nouveau : locution adverbiale= une nouvelle fois et de manière tout à fait différente.
Ex : Reprenez a nouveau votre demande d’emploi.
De nouveau : loc. adv= une autre fois, mais la même chose.
Ex : Votre demande d’emploi a disparu, écrivez-nous de nouveau (on peut alors
envoyer une copie de la première).
30
Règle : après un article (le, la, les, au, du, etc...), on place un circonflexe sur le ô. Dans les
autres cas on écrit o.
Exemples : Cette entreprise? C'est la nôtre. Il faut y mettre un peu du vôtre. Notre tante
va arriver.
Règle 1 : "Tout" devant un nom est un déterminant. Il s'accorde avec le nom en genre et
en nombre.
Exemple : Tout enfant portera un manteau (chaque enfant). Tous les enfants porteront
un manteau.
31
Règle 2 : Devant un verbe, le pronom "tout" varie et peut devenir toute(s) au féminin et
"tous" au masculin pluriel
Exemple : Ne t'inquiète pas pour les bagages, tout suit (sens collectif). Ne t'inquiète pas
pour les bagages, tous suivent (tous les bagages). Ne t'inquiète pas pour les valises,
toutes suivent (toutes les valises).
Règle 3 : Devant un adjectif féminin qui commence par une consonne ou un 'h' aspiré
l'adverbe "tout" se met au féminin et prend le même nombre que l'adjectif. Devant une
voyelle il reste invariable.
Exemple : Elle est tout émue (mais elle est toute contente). Elles sont tout émues (mais
elles sont toutes contentes).
Règle 1 : Si vingt et cent sont multipliés, ils prennent un -s, mais s'ils sont suivis d'un
autre nombre, ils restent invariables.
2. quant : s’emploie dans la locution prépositive. Il est utilisé devant à , au, aux. Signifie :
en ce qui concerne…
ex :Quant à toi, tu ne perds rien pour attendre. Quant aux lettres écrites, elles seront
classées. Quant au corbeau de la fable, il fut bien attrapé.
Exemples : Quel train prends-tu ? Quelle règle difficile ! Quels beaux discours avons-nous
entendus ! Quelles idées lui mets-tu dans la tête ?
Exemples : Il ne faut plus qu'elle sorte seule. Je me rends bien compte qu'elles feront ce
qu'elles veulent.
6.1. La phrase
Définition
La phrase est une suite de mots exprimant un sens et dont l’organisation obéit
aux règles de la syntaxe. Il s’agit d’un énoncé pris en charge par un locuteur et qui définit
une certaine relation avec son interlocuteur.
C’est une phrase qui contient un seul verbe conjugué, c’est ce qu’on appelle une
proposition.
Exemple : - Les petits enfants imaginent avec facilité les choses qu’ils désirent et qu’ils
n’ont pas.
La phrase interrogative sert généralement à poser une question pour obtenir une
information. A l’écrit, elle se termine par un point d’interrogation. On distingue deux
types d’interrogation :
L’interrogation totale
L’interrogation partielle
Elle porte sur une partie de la phrase et formule une demande d’informations ou
de renseignements. Elle utilise un terme interrogatif (quel et ses composés- lequel,
auquel, qui, que, quand, comment, pourquoi, de quelle manière, etc.) placé en tête de
phrase.
A l’oral, le mot interrogatif n’est pas forcément placé en début de phrase ; dans ce
cas, à l’écrit, l’intonation interrogative est soulignée par le point d’interrogation. Il est
quelle heure ? Tu viendras quand ?
Les questions globales ou partielles peuvent être formulées directement (voir ci-
dessus) ou indirectement en les introduisant par un verbe principal, le plus souvent un
34
verbe de parole : aimer savoir, vouloir savoir, désirer savoir, ne pas comprendre,
ignorer...
d. La phrase interro-négative
Par la phrase injonctive, on demande ou on interdit un acte à un être animé (ou à une
chose que l’on personnifie).
Elle concerne aussi bien l’ordre que la demande, le conseil, la prière. Exemple : ex :
Prête- moi ton phone. Sortez de la maison. Ne fumez pas ici.
La forme la plus ordinaire est l’impératif sans sujet, qui n’existe qu’à trois personnes
verbales :1ère personne du pluriel (Sortons de la salle), 2ème personne du singulier ( sors
de la salle) et 2ème personne du pluriel (sortez de la salle).
La phrase exclamative se caractérise par le ton et, dans l’écrit par le point
d’exclamation qui la termine.
L’intonation est souvent descendante.
Ex :Comme elle est polie !
la phrase affirmative
Comme son nom l’indique, une phrase négative est celle qui nie, qui n’affirme
pas une information. Elle est formée à l’aide des adverbes de négation
Exemples :
1. Je n’ai pas le temps d’aller au cinéma
2. Les banques ne sont jamais ouvertes le dimanche.
3. Personne ne savait où il était.
3. NE….PAS
Aux temps simples :
Jean ne fume pas.
Ne sors pas !
Aux temps composés ( n’…. pas)
Marie n’est pas allée au marché.
Il n’a pas entendu la question.
A l’infinitif :
- Le médecin lui a recommandé de ne pas fumer.
Remarque : Dans la langue familière, ne n’étant pas tonique, on a tendance à le
supprimer.
C’est pas vrai.
Est-ce qu’il est là . - Je crois pas.
4. Ne…..point (peu fréquent) il a un sens de ne…..pas./ -Ne…guère (peu fréquent) -
il a un sens de ne…pas beaucoup.
Ex : La bible déclare : « ne jugez point ». Vous n'êtes guère raisonnable.
5. NE…..PLUS : Négation de encore et de toujours.
8. NE…NI…NI
Négation de ou et de et :
Ni mon mari ni moi ne parlons anglais.
Il n’y avait ni camion ni train pour aller dans ce petit village.
Les discours direct et indirect sont une forme de discours rapporté. Celui-ci
occupe une place centrale dans les interactions quotidiennes de tous les locuteurs. Il ne
se passe pas une journée sans que l’on « rapporte » les dires d’une tierce personne, de
manière directe ou indirecte.
Exemple
Discours direct Discours indirect
1. Le président déclare : « Je veux la paix 1.Le président déclare qu’il veut la paix
dans mon pays ». dans son pays .
3. 1. Définition
Nous parlons de discours direct quand nous rapportons directement les
paroles de quelqu’un telles qu’elles ont été prononcées sans modification. Par contre
lorsque les paroles sont rapportées indirectement c -à - d avec des transformations, nous
parlons de discours indirect.
Les verbes les plus courants sont les suivants : affirmer, ajouter, demander,
annoncer,déclarer,dire,expliquer,promettre,répondre,admettre,assurer,avouer,confirme
r,constater,crier,dementir,s’ecrier,s’exclamer ;jurer,objecter,preciser,pretendre,propose
r,reconnaitre,remarquer,repliquer,suggerer,etc..
Ex : Le directeur de l’équipe de football de notre ville a annoncé qu’il devait quitter son
poste et il a ajouté qu’il avait toute confiance en son successeur.
Les modes dans le discours indirect sont identiques aux modes dans le discours
direct, sauf le mode impératif qui est remplacé soit par le subjonctif, soit par l'infinitif.
a. Le mode impératif peut passer à l’infinitif. Dans ce cas, le verbe des paroles
rapportées est mis à l’infinitif en le faisant précéder de la préposition de.
Exemple : Il lui dit : « Viens chez moi. » / Il lui dit de venir chez lui.
b. le mode impératif peut passer au mode subjonctif. Les paroles citées
indirectement sont introduites par la conjonction que.
Exemple : Il lui dit : « Viens chez moi. » / Il lui dit qu’il vienne chez lui.
39
Ici là -bas/là
C’est endroit ici cet endroit-là
Après demain Ce sur lendemain.
Ici là , là -bas
NB : Là peut devenir ici et vice-versa.
Ex : Va là . Papa me demande devenir ici.
EX :1. Il avait dit : « Je serai ici demain ».
-Il avait qu’il serait là -bas le lendemain.
2. Jean m’a informé : « Je pars ce soir ».
-Jean m’a informé qu’il partait ce soir-là .
3.Il disait : « Je suis dans cet endroit-ici »
-Il disait qu’il était dans cet endroit-là .
4. Il m’interdisait : « Ne mange pas ici aujourd’hui ».
- Il m’interdisait de manger là -bas ce jour- là .
5.Il m’a informé : « Mon oncle est venu hier ».
-Il m’a informé que son oncle était venu la veille.
6.4. LES PRONOMS PERSONNELS COMPLEMENTS (C.O.D, C.O.I, EN ET Y)
Différentes fonctions de :
c. Pronom En
a) Complément du verbe remplace
- C.O.D précédé d’un article indéfini ou partitif.
Par analogie avec des compléments de lieu, la préposition sous-jacente étant sur ou
dans :
Exemples :
- Parmi ces produits, il faut nous dire lesquels vous préférez.
- La jeune fille à laquelle il fait appel est fiable.
- L'immeuble auquel il fait référence e
44
Singulier Pluriel
Masculi
lequel, duquel, auquel lesquels, desquels, auxquels
n
Les pronoms relatifs Lequel, laquelle, lesquels, lesquelles Duquel, de laquelle, desquels,
desquelles ou Auquel, à laquelle, auxquels, auxquelles
On emploie lequel, etc. après une préposition autre que de (sur, sous, avec, dans, pour,
chez, par, etc.)
On emploie duquel, etc. avec une locution prépositive (près de, loin de, à cô té de, à
l’intérieur de, etc.)
On emploie auquel, etc. lorsque le verbe de la proposition relative est construit avec la
préposition à . * N’oubliez pas de contracter : à + lequel = auquel, à +
lesquels = auxquels, à + lesquelles = auxquelles
1Les raisons (f) pour _________________ nous sommes parties sont confidentielles. 2. Elle a
un sac à main dans ________________ elle garde son argent. 3. Les deux hommes entre
________________ je me trouvais ne me parlaient pas. 4. La chaise sur _________________ je suis
assise est inconfortable. 5. Les pièces (f) de tissu avec _________________ j’ai travaillé étaient
soyeuses. 6. Je ne trouve plus le bout de papier sur ________________ j’avais écrit les
informations. 7. Les poupées (f) avec ___________________ elle joue sont très vieilles. 8. Je
repeins le mur sur _________________ il avait écrit. 9. Les personnes parmi _________________ je
me suis retrouvé avaient beaucoup voyagé. 10. Ces dernières semaines pendant
________________ j’ai voyagé étaient agréables.
1. Voici le bateau à bord de _________________ j’ai traversé le fleuve. 2. Prends la chaise au-
dessous de ________________ il y a un sac. 3. Les chemins (m) le long de __________________
nous avons marché étaient en terre. 4. C’est un roman à la fin de __________________ tout
finit bien. 5. La classe près de ________________ nous nous trouvons est très grande. 6. Les
personnes en face de ___________________ nous sommes sont étrangères. 7. C’est un parc au
centre de _________________ il y a de vieux arbres. 8. Il y a eu des élections (f) à la suite de
_________________ on a changé de gouvernement. 9. Je vous ai donné un chèque au bas de
___________________ j’ai signé. 10. C’est un sujet à propos de __________________ nous nous
disputons régulièrement.
45
C.O.D. C.O.D.
C.O.D. C.O.D.
Il reste invariable si le C.O.D. lui succède
Ex. : J’ai mangé une mangue J’ai abattu des arbres
C.O.D. C.O.D.
Il reste aussi invariable si le C.O.D. n’existe pas.
Ex. : La roue a tourné les chiens ont aboyé
2. Règles particulières
N.B. : Les règles particulières ne sont que des exceptions de règles générales.
a) Participe passé suivi de l’infinitif
Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire « avoir » et suivi de l’infinitif
s’accorde avec le COD qui fait l’action exprimée par cet infinitif :
Exemple : Les enfants que j’ai entendus chanter…
C.O.D
Les chiens que j’ai vus courir
C.O.D.
Ces enfants, je les ai vus sortir de la cour.
C.O.D.
Ce participe passé reste invariable si le COD ne fait pas l’action exprimée par l’infinitif.
Exemple : Les chansons que j’ai entendu chanter…
C.O.D
C.O.D.
46
Remarque :
1. Les participes passés « fait » et « laissé » (des verbes « faire » et « laisser » suivis
d’un infinitif sont toujours invariables.
Exemple : Ces personnes je les ai fait venir
C.O.D.
Ces enfants, nous les avons fait danser
Je les ai laissé travailler.
2. Les participes passés « eu » et donné » (des verbes « avoir » et « donner ») suivis
d’un infinitif introduit par la préposition « à » peuvent s’accorder ou rester
invariables.
Exemples : Les affaires qu’il a eu (eues) à traiter…
Les problèmes qu’on m’a donné (s) à traiter…
b) Participes passés attendu, non compris, …
Les participes passés attendu, non compris, y compris, entendu, excepté, ôté,
passé, supposé, vu, … placés devant le nom ou le pronom, s’emploient comme
prépositions et restent invariables.
Ex. : Tout a été détruit, excepté cette maison
Oté la cause, l’effet disparait
Vu les erreurs, il est révoqué
Tout le monde était là , y compris cette femme
Entendu les plaintes de la victime…
Quand ces participes passés sont placés après le nom ou le pronom ou qu’ils ne le
précèdent que par inversion, ils s’accordent avec lui.
Exemple : Tout a été détruit, cette maison exceptée
La cause ô tée, l’effet disparait
Les erreurs vues, il est révoqué
Les plaintes de la victime entendues…
Pour que vos lecteurs suivent le cheminement de votre pensée, vous devez l’organiser
pour montrer sa logique et sa cohérence. C’est pour cette raison que la première
étape de toute production écrite est la préparation d’un plan. De manière générale
le plan rédactionnel comporte trois grands moments :
Introduction ;
Développement ;
Conclusion.
47
L’introduction permet de définir de quoi vous allez parler et pourquoi vous en parlez.
Selon le format, vous pouvez également annoncer le contenu qui sera développé par la
suite.
Au sein même de votre développement, votre travail de rédaction doit conserver une
structure pour que les idées s’enchaînent de façon cohérente.
Chaque fois que vous abordez une nouvelle idée ou un nouvel argument, veillez bien à
aller à la ligne. Cela permettra d’aérer votre texte, et de faire comprendre de façon
visuelle que l’idée précédente a trouvé sa conclusion.
Personne n’est parfait : une faute d’orthographe, de syntaxe ou de ponctuation est vite
arrivée ! L’essentiel est de prendre le temps de vous relire convenablement pour
repérer vos erreurs..
Le langage familier
Il s’agit du langage que vous employez avec vos amis ou votre famille : il se rapproche
notamment du langage oral. Il peut comporter de l’argot, des abréviations, des fautes de
grammaire et de ponctuation,…
Le langage courant
Celui-ci est le plus neutre, à l’oral comme à l’écrit. Il respecte en général les règles de
grammaire, d’orthographe et de ponctuation, tout en restant sobre dans ses formules.
Il s’emploie notamment avec vos collègues de travail.
Le langage soutenu
Enfin, le langage soutenu est surtout employé à l’écrit, notamment lorsque votre
interlocuteur est votre supérieur hiérarchique ou que vous ne le connaissez pas. Dans
ce cas on utilisera un vocabulaire recherché qui répond souvent à des codes établis,
notamment dans le cadre du travail.
À force d’entraînement, il est tout à fait possible d’améliorer votre style à l’écrit. Bonne
nouvelle, vous profiterez également de vos progrès à l’oral.
Une phrase longue, qui éloigne le sujet de son verbe, ou qui multiplie les propositions
relatives, peut présenter plusieurs risques. À la rédaction, elle peut provoquer des
erreurs de grammaire, tandis qu’à la lecture, il faudra être relativement concentré
pour en comprendre le sens. Même sans fautes, une phrase très longue peut être
pénible à lire !
Pour limiter les risques de phrases trop longues ou mal structurées, la solution est
souvent de revenir à une structure de syntaxe simple : sujet – verbe – complément.
49
Revenir à ces fondamentaux vous permettra de vous assurer que le sens premier de
votre texte sera bien compris.
A. La lettre
a.1. Objectifs de la lettre : Comme pour tous les autres documents administratifs, la
lettre sert à informer, attirer l’attention, persuader, faire agir.
Exemple
B. CURRICULUM VITAE
Exemple d’un CV
I. IDENTITE
Nom, post-nom et prénom :
Lieu et date de naissance :
Sexe :
Etat civil :
Nom De la mère :
Nom du père :
Village d’origine :
Groupement :
Secteur :
Territoire :
District :
Province d’origine :
Nationalité :
Fait à Mbanza-Ngungu, le ……
Noms et signature
C. DOCUMENTS D’INFORMATION
1. PROCES - VERBAL:
C’est un témoignage écrit et formel à caractère authentique (de ce que l’on a vu, entendu
ou dit) ; si le compte-rendu est généralement utilisé pour toutes les réunions de groupes
formels ou informels, le procès-verbal doit obligatoirement être utilisé pour relater les
séances des instances ayant un pouvoir de décision (ex: Conseil d’administration).
Il est établi par un (ou des) participant(s) désigné comme « secrétaire de séance ». il
sert de preuve devant les juridictions du droit public et privé ; Il commence toujours par
« l’an deux mille … » et « Nous, … ».
Le quorum de …......………. prévu par l'article ... des statuts a été atteint. Le bureau a pu
ainsi valablement délibérer sur l'ordre du jour rappelé par le président :
- Point sur les activités au cours des derniers mois ;
- Formation des bénévoles;
- Festival interculturel;
Après débat entre les membres [indiquez dans chaque cas l’essentiel de ce qui a été dit], le
président de séance a mis aux voix les points suivants, conformément à l'ordre du jour :
- Formation des bénévoles
Le bureau adopte, à l'unanimité [ou à la majorité de …voix] les différentes propositions.
- Festival interculturel;
Cette résolution est adoptée à l'unanimité, [ou est rejetée par … voix contre].
Commencé à ….., l'ordre du jour étant épuisé, la séance a été levée à …....
A…MB/NGUNDU……………, le………………
Le président de séance Le secrétaire de séance
53
[Noms et signatures]
2.COMPTE RENDU
Ses éléments
L'an deux mille vingt-trois, le douzième jour du mois février s'est tenu à Kinshasa,
capital de la République démocratique du Congo, la première réunion de tous les
pionniers de l'ITC NTOLANI de la section pédagogie sur l'avenue kimpwanza, numéro
11, Quartier 8 dans la commune de Ndjili où vit Kianzambi Makiese Pavodi.
Après les mots d'introduction et la prière d'ouverture dits par Kianzambi Makiese
Pavodi que la réunion a débuté. C'est dans l'unique souci de renouer nos relations
amicales et que nous voulons sans mollesse assurer la pérennité de cette structure que
cette rencontre a été organisée. Quatre points ont été inscrits dans l'ordre du jour, à
savoir: 1) Présentation de tout un chacun au regard du nom, post-nom et prénom, et la
situation professionnelle actuelle
2) Présentation des objectifs pour la bonne marche de cette structure qui nous réunit,
ancien de NTOLANI, section pédagogique.
3) Restauration
Abordant le premier point à l'ordre du jour et à tour de rô le, chacun à décliner son
d'identité, le nom ancien de l'école et la situation professionnelle actuelle. C'était sous
54
une ambiance pas comme jamais de revoir les temps forts de notre promotion et de
réécouter les anciens noms( les sobriquets de chacun).
Parlant du divers, aucun n'a eu sa langue dans la poche. Les remerciements sont tombés
d'une part à toutes les personnes qui, malgré le calendrier et horaire trop chargé, ont
répondu présent à cette rencontre, d’une part et d'autre part de la qualité de
l'organisation de cette rencontre dans un temps record. L'idée de la descente a été
approuvée par tout le monde et le bémol a été mis sur les objets qui devront être
apportés à l'école et le jour de cette descente qui du reste va être débattue dans ce
groupe pour avoir les avis des uns des autres. Une séance photo et des mots de danses
rumba ont clô turé cette rencontre après une prière de clô ture dite par Christvie
Manzongani.
Ont pris part à cette réunion, les personnes ci-dessous : 1. KIANZAMBI Pavodi 2.
MADIENGO KUYENGA 3. KIYELA JEARVE 4. NIKUNA SYNTICHE 5. MANZONGANI
CHRISTVIE 6. MPAMPU DIVINE 7. KABUYA BANGAMBI GRACE 8. TUKALAKIESSE
BRIGITTE 9. HOREB, LE FILS DE KABUYA
3. RAPPORT:
C’est un document administratif interne qui sert de préparer le futur en proposant une
solution à un problème rédigé par un subordonné à son chef adresser à une seule
personne une narration analytique caractérisée par : une introduction, un
développement et une conclusion. Toutefois, dans plusieurs services
EXERCICE DE REDACTION
55
Références
1. BARIL, D. et Guillet, J., Technique d’expression orale et écrite, 14è éd.,
Paris, 1978.
2. BOKEME, S.M., Des mots pour bien s’exprimer en français, Kinshasa,
1975, Paris.
5. Expression orale et écrite en français, Notes destinées aux étudiants de premier
graduat français, ISP Mbanza-Ngungu, inédit.