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Pour l’Obtention du
Présenté par :
Lahlali Otmane
Melkaoui Abdessamad
Encadré par :
-El Barkany Abdellah, Professeur département Génie Mécanique, FST Fès
- Aaziz Rachid , Responsable Process à Yazaki Morroco Meknès
- Lafdil Soufiane, Technicien Process à Yazaki Morroco Meknès
Devant le jury :
Pr. El Barkany Abdellah Faculté des Sciences et Techniques de Fès
Pr. El Biyaali Ahmed Faculté des Sciences et Techniques de Fès
Pr. Moutaouakkil Imane Faculté des Sciences et Techniques de Fès
C’est dans cette vision que s’inscrit mon projet de fin d’études intitulé «Automatisation et
conception d’un système de manutention des bobines fils dans la zone de coupe ».
Pour répondre à cet objectif, une démarche PDCA a été suivie pour cerner le projet, en
identifiant les causes racines du problème et en proposant des améliorations afin d’augmenter la
production dans la zone de coupe et réduire le temps d’arrêt des machines.
Mots clés : zone de coupe, démarche PDCA, diagramme bête à cornes, diagramme FAST,
Automatisation, conception, automate, simulation.
To meet this objective, a PDCA approach was followed to frame the project, identify the
root causes of the problem and suggest improvements to increase production in the cutting area
and reduce machine downtime. The solutions have been divided in two main parts:
Mechanical part: this part is devoted to the selection, sizing and design of the technical
solutions selected for the satisfaction of the need by calling on the detailed functional analysis
of the problem to detect the need using the horned beast diagram, and extract the main functions
what should the distribution system ensure by FAST diagram.
Automatic part: this part deals with the communication problem between the
application implemented in the factory and the PLC, programming and choice of the PLC and
simulation of the program.
Key words: cutting area, PDCA approach, horned beast diagram, FAST diagram, automation,
design, PLC, simulation.
C’est dans cette perspective que se situe mon projet de fin d’études qui porte sur « La
conception, l’étude et l’automatisation des gerbeurs de distribution bobines des câbles
électriques pour l’automobile » au sein de département technique, et au juste dans le service
Process de YAZAKI.
Le document est organisé de la manière suivante :
Le 1er chapitre est consacré à la présentation de l’entreprise d’accueil avec ses différents
départements, ainsi que les différents composants et le processus de fabrication des câbles
électriques.
Le 2ème chapitre est consacré à la description de la zone d’étude, le cadrage du projet et
tous les outils employés pour la réalisation de ce projet.
Le 3ème chapitre définit la problématique et analyse ses causes
En déployant des outils adéquats.
Le 4ème chapitre est consacré pour la résolution de problématique avant une analyse
fonctionnelle de système.
Le 5ème chapitre est consacré pour la partie automatique de la résolution de la
problématique.
Le 6ème est consacré pour la vérification de la solution, et une estimation du gain du
projet.
Finalement, une conclusion générale présente les conclusions les plus importantes de ces
travaux, leur impact et les perspectives pour des travaux futurs.
- La climatisation.
6% 2
7%
85%
Yazaki corporation
Actuellement, YAZAKI emploie près de 250.000 personnes dans 43 pays sur les cinq
continents et ses unités se divisent en plus de 160 filiales et 444 unités réparties entre usines de
production, centres de service au client et centres de Recherche & Développement.
En 2001, le Maroc a été le premier pays africain auquel YAZAKI a fait honneur, par
l’inauguration de son site opérationnel YMO pour la production du câblage automobile, en
présence de SM le Roi MOHAMMED VI. Vu la performance de son personnel et des résultats
réalisés depuis ses débuts, et sa certification par la maison mère et par plusieurs organismes de
renommée mondiale, YAZAKI Saltano de Portugal, Succursale du Maroc, a été transformée en
mai 2003 en une entité indépendante appelée YAZAKI MORROCO S.A. Ensuite le groupe
japonais s’est installé en trois ville marocaines pour la production des faisceaux électrique des
voitures :
- YAZAKI de Tanger (2001)
Autres
Fil électrique : utilisé pour conduire le courant électrique avec le minimum de perte possible,
il est composé des filaments de cuivre et de l’isolant. Il est définit par : sa couleur, sa section,
et son espèce.
Terminal : les terminaux sont des accessoires qui assurent une bonne connectivité avec un
minimum de pertes possible.
Matériels de protection (Fusibles) : Ce sont des pièces qui protègent le câble et tous ses
éléments de la surcharge du courant qui pourrait l’endommager.
Connecteur : les connecteurs sont des pièces qui contiennent des cavités où les terminaux sont
insérés. Cette opération assure la connexion entre les terminaux males femelles pour établir un
circuit électrique fermé. Un verrouillage mécanique permet à la fin de bloquer cette connexion.
Clips ou agrafes : Ce sont des éléments qui permettent de fixer le câble à la carrosserie de
Accessoires : On entend par accessoire tout autre composant qui entre dans la fabrication du
produit fini. Ce sont des composants qui assurent la protection et l’isolation du câble au moyen
des rubans d’isolement, des tubes, des bouchons, des couverts…
On trouve aussi les fusibles qui protègent le câble contre les défauts de courants.
IV.1 La coupe
Après la réception de la matière première, la première étape dans le processus de
production commence. Elle s’agit de la coupe appelée aussi la zone P1, c’est la première étape
dans le processus de fabrication des câbles. Le département ingénierie détermine la couleur, la
longueur et le type des fils à découper par les machines de coupe qui sont pilotées par le logiciel
CAO.
C’est la zone où tout produit doit passer obligatoirement par l’un ou plusieurs des
processus de fabrication suivants :
La découpe : Découper les fils simples selon les sections et les longueurs prédéfinies.
Fil simple fini : contient deux connexions sur les deux extrémités de fil. Le sertissage
des terminaux est assuré automatiquement par la machine KOMAX.
Fil simple non fini : contient une seule connexion dans l’une des extrémités du fil. Ces
fils nécessitent un passage par la zone de pré-assemblage.
Ces fils découpés peuvent passer directement à la zone de montage pour être utilisés dans
le câble final comme ils peuvent passer par la zone de préfabrication ou pré-assemblage pour
subir des modifications avant d’arriver à la zone assemblage.
IV.2 Le pré-assemblage
Après la zone P1, une partie des fils coupés, passe par la zone de pré-assemblage et subit
d’autres opérations, à savoir :
Le sertissage manuel : Pour les terminaux qui sont difficiles à sertir automatiquement, il
est nécessaire d’effectuer cette opération à l’aide des presses manuelles. Cette opération a pour
but d’assurer la liaison électrique en assemblant le câble avec le terminal.
Joints par machine SCHUNK : La soudure consiste à souder les extrémités de plusieurs
fils dénudés à un seul terminal à l’aide des machines de soudage appelées “SCHUNK”.
Twist : c’est l’opération qui permet de torsader deux fils pour les protéger des champs
magnétiques et ralentir la vitesse du passage du courant électrique.
Joint par ultrason : Les joints ou épissures sont des soudures ultrason unissant un ou
plusieurs fils entre eux.
IV.3 Assemblage
Une ligne de montage est un ensemble de postes de travail spécialisés disposés dans
l’ordre qui correspond à la succession des opérations d'assemblage des composants du câble.
Test de vision
Utilisé dans le cas où le faisceau comporte une boite des
fusibles pour vérifier qu'elle est correctement assemblée.
V. Conclusion
La présentation de la société dans ce chapitre nous a permis de comprendre d’une part
l’organisation interne de l’usine et le fonctionnement des différents départements, et d’autre part les
différentes étapes du processus de production des câbles.
La zone de coupe contient plusieurs machines de coupe, permettant de couper les câbles
des bobines en câbles élémentaires suivant les exigences de service de production qui spécifie
le type de bobine et le nombre des câbles à découper.
La zone P1 est équipée par 3 types de machine de coupe : KOMAX marque suisse,
SCHLEUNIGER qui est une marque allemande et une machine de marque japonaise YAZAKI
destinées au découpage, dénudage et sertissage des fils. Ces machines sont disposées l’une à
côté de l’autre, chaque machine est alimentée en fils par le Rack bobines et en terminaux par
une bobine de terminaux.
Il existe 3 types de machines KOMAX dans la zone qui effectue les mêmes opérations
sauf que la machine 477 permet d’effectuer un sertissage double, c’est-à-dire que les extrémités
de deux fils sont introduites dans le même terminal. La machine comporte un module de plus
que ses homologues et qui est le module de pince de pivotement.
La zone des racks est composée par deux racks parallèles : un nommé 1000 et l’autre2000.
Rack
1000
Rack
2000
Figure II. 4 : Les cases dédiées aux machines dans le deuxième rack
Rack
2000
Il faut noter que les bobines sont identifiées par des numéros de série, par exemple :
AU703930.
Les ordres de production des câbles sont communiqués de la centrale via SAP à YAZAKI
Meknès, et avant de lancer la production, le département de la production planifie et détermine
les quantités de câbles à produire au début de chaque jour, et donc les quantités de fils à
produire. Au sein de YAZAKI Meknès, les ordres de production sont communiqués à travers
le système CAO. L’opérateur reçoit un ordre de production, qui à son tour envoie sa demande
des bobines au distributeur.
Si tous les emplacements sont occupés, le distributeur déplace l’une des bobines (non
utilisée par la machine) à un emplacement vide et puis alimente la machine pour qu’elle
commence sa production.
Au cas où le distributeur ne trouve pas la bobine dans le rack 2000, il doit faire une
recherche dans le rack 1000, et déplacer la bobine jusqu’à l’emplacement de la machine.
SIPOC est un outil très simple d’utilisation mais qui a le mérite de poser les bonnes
questions concernant le périmètre et les acteurs d’un processus, il permet de cadrer un projet ou
une action d’optimisation futur entre les différentes parties prenantes, c’est un acronyme pour
Supplier – Input – Process – Output – Customer.
Supplier : Les fournisseurs sont hors du périmètre du processus et peuvent être externes ou internes
à l’organisation (poste amont). Le client peut notamment faire partie des fournisseurs, car il fournit la
demande.
Output : Les sorties sont les produits, informations ou services principaux du processus, à destination
du processus aval ou du client externe.
S I P O C
Fils simples
Les ordres
coupés,
de
dénudés et la zone
Les bobines production
Procecuss sertis d’assemblage
fils stockées L’opérateur
de la coupe Fils doubles la zone de pré-
dans le rack de coupe
coupés, assemblage
Les bobines
dénudés et
fils
sertis
Maître d’œuvre :
La Faculté des Sciences et Techniques de Fès, présentée par Lahlali Otmane et Melkaoui
Abdessamad en tant que des étudiants Master, Option Ingénierie Mécanique.
Acteurs relais :
Le projet a été réalisé sous le suivi et l’encadrement de : Mr. Soufian LAFDIL et Rachid AAZIZ
: les parrains de stage.
P : Plan = planifier : Cette étape est très importante, car elle consiste à bien définir le
sujet ou le problème, afin d’identifier des solutions pérennes.
Cette étape est finalisée par un plan d’actions, incluant leur planification et les acteurs.
C : Check = vérifier : Il s’agit de vérifier l’efficacité des actions menées. Ceci peut se faire
par le biais de mesures, d’indicateurs, ou d’observations. Des ajustements doivent être réalisés, si
nécessaire en revenant à l’étape P, lorsque des actions se révèlent inefficaces.
A : Act = assurer et améliorer : Cette étape permet de finaliser la démarche afin d’assurer
la pérennité des résultats des actions mises en œuvre. IL s’agit le plus souvent d’élaborer ou mettre
à jour des documents, tels que procédures, processus, guides de bonnes pratiques, ou formulaires.
Il s’agit également d’identifier des améliorations, en revenant à l’étape P pour les mettre
en œuvre.
Cette méthode QQOQCP apporte les informations qui permettent de mieux connaître,
cerner, clarifier, structurer, cadrer une situation car elle explore toutes les dimensions sous
différents angles. Appliquer cette méthode est un bon point de départ pour encadrer un
brainstorming, poser un diagnostic sur une situation ou commencer une analyse.
La méthode 5M est une méthode d’analysé qui sert à représenter de manière synthétique
les différentes causés possibles d’un problème. Elle utilisé une représentation graphique pour
matérialiser de manière structurée les liens entre les causes et leurs effets. Cette méthode classé
les différentes causés d’un problème en 5 grandes familles :
Diagramme Pareto est un moyen simple pour classer les phénomènes par ordre
d'importance. Le diagramme Pareto se présente sous la forme d'un histogramme de distribution
dont les plus grandes colonnes, celles qui présentent les occurrences les plus fréquents, sont
conventionnellement placées à gauches et décroissent vers la droite. On représente aussi une
ligne de cumul indiquant l'importance relative cumulée des colonnes.
L'intérêt de diagramme de Pareto est de montrer que dans un premier temps, il est plus
payant d'attaquer les trois ou quatre premières causes de défauts plutôt que chercher à élucider ceux
qui n'apparaissent que très rarement.
Pour établir la bête à cornes d’un produit, il est nécessaire de se poser les questions
suivantes :
« Sur quoi agit mon produit ? » : C’est la matière d’œuvre que va transformer mon
produit ou sur laquelle mon produit va agir.
« Quel est le but de mon produit ? » : C’est la fonction principale de mon produit, son
intérêt. A quoi sert l’innovation ?
L'outil "graphe des interactions" ou “diagramme pieuvre” est utilisé pour analyser les
besoins et identifier les fonctions de service d'un produit.
Le "diagramme pieuvre” met en évidence les relations entre les différents éléments du
milieu environnant et le produit. Ces différentes relations sont appelées les fonctions de service
qui conduisent à la satisfaction du besoin.
Fonctions principales (FP) : Elles justifient la création du produit. Elles représentent les
relations entre deux éléments du milieu extérieur.
Fonctions contraintes (FC) : Elles rassemblent toutes les fonctions complémentaires aux
fonctions principales du produit en leur imposant ou non des limites.
1. Pourquoi ? Pourquoi une fonction doit-elle être assurée ? Accès à une fonction
technique d'ordre supérieur, on y répond en lisant le diagramme de droite à gauche.
V. Conclusion
Ce chapitre nous a permis de bien définir la zone concernée par notre projet et ses activités
ainsi que l’équipe qui va contribuer à la réalisation de ce projet. Pour bien mener notre étude
nous avons pu choisir les méthodes que nous allons utiliser pour arriver à bien analyser et
résoudre les problèmes.
Dans le chapitre suivant, nous allons traiter en détail la problématique en décrivant les
causes qui l’engendre et en proposant des solutions tout en suivant la démarche proposée décrite
auparavant.
Cette zone présente un point critique pour la production à cause de ce qu’elle produit.
Toute amélioration attribuée à ce niveau va apporter une augmentation du rendement
opérationnel de cette zone.
Phase4: Phase3:
•Estimation le coûts totale de •Comparaison entre l'état au
la solution retenue. ACT CHECK paravant et l'état aprés
•Proposition d'une solution l'application de la solution
pour une autre amélioration retenue.
de l'état.
La méthode QQOQCP permet d'avoir sur toutes les dimensions du problème, des informations
élémentaires suffisantes pour identifier ses aspects essentiels. Elle adopte une démarche d'analyse
critique constructive basée sur le questionnement systématique.
• Où ? En quel lieu le problème apparaît-il ? Sur quelle machine ou quel poste de travail le
détecte-t-on ?
• Comment ? De quelle façon arrive le problème ? Quel matériel ou procédure sont concernés ?
Où ? Zone P1 à YAZAKI.
Pourquoi ? Chaque minute gagnée on aura plus de pièces à produire. Le temps coûte
de l’argent.
D’après les questions ci-dessus, on peut dire que le manque des fils dans zone P2 et P3
est dû à des arrêts de machines de coupe qu’on verra ses causes dans ce qui suit.
Sur le fichier Excel que nous avons obtenu du chef de la zone de coupe qui présente toutes
les causes de l’arrêt des machines de coupe sur une durée de 10 jours, on fait un tri sur chaque
cause et on calcule la durée moyenne par jour. On obtient les résultats suivants :
Nous avons réalisé le graphe représenté à la figure ci-dessous qui présente le Pareto des
différents arrêts engendrés dans la zone de coupe.
2500 100
pourc. cumulé
2000 80
Durée (min)
1500 60
1000 40
500 20
0 0
Défaillance de machine
Manque de matériel dans le
Temps de préparation de la
Travaux de nettoyage
Réunion/Formation
Manque du personnel
Autres causes
Manque d'ordre de production
des terminaux
machine
stock
Figure III. 2 : Diagramme PARETO des cause d'arrêts des machines de coupes
D’après ce graphe nous avons pu détecter les problèmes les plus critiques responsables
Le manque de bobines dans les racks est dû essentiellement à deux causes principales :
soit l’absence de bobines dans le stock qui revient aux problèmes d’approvisionnement soit aux
problèmes de retard de distribution des bobines.
Rappelons que ce diagramme tout seul n’est pas suffisant pour nous donner une idée sur le
niveau de criticité de chaque cause, d’où le besoin d’effectuer une étude de criticité. En se basant sur
ce diagramme et sur l’étude de criticité, des solutions seront élaborées afin de résoudre le problème
majeur affectant le bon fonctionnement de la zone de coupe.
Elle met en évidence les points critiques pour les réduire en modifiant les plans ou les
spécifications, ou, si c'est impossible ou insuffisant, en installant des moyens de détection ou de
surveillance, et en proposant des solutions.
D : C'est la probabilité que la cause supposée apparu provoque l'effet le plus grave, sans que
la défaillance soit détectée au préalable. Le barème de cotation varie entre 1 et 4 (Tableau III.4).
C : criticité
Lorsque l’analyse de criticité (globale ou d'un composant) est terminée, une analyse d'évaluation
des risques est effectuée pour tous les problèmes précédemment identifiées.
L'évaluation des risques potentiels se traduit par le calcul de la Criticité, à partir de l'estimation
des indices de Gravité, de Fréquence et de non-Détection.
La criticité permet de noter l'importance du risque engendré par chaque cause du problème,
puis de les hiérarchiser. Cette hiérarchisation sert à prioriser les actions à mener, ainsi, des actions sur
celles qui sont égales ou supérieures au seuil retenu.
L'indice de Criticité est calculé pour chaque cause, en effectuant le produit de trois indices :
C= F*D*G.
D’après le tableau de criticité, nous remarquons que le manque de bobines dans les racks
est la cause la plus critique, suivie du temps de préparation pour la production.
Etant donné que le nombre de machine en marche est de 36 machines, on estime que la
moyenne du temps de retard pour chaque machine est de :
En premier lieu, il faut définir clairement l’effet sur lequel on souhaite agir ‘retard de distribution
des bobines’. Pour cela il faut lister à l’aide de la méthode de « brainstorming » par exemple, toutes les
causes susceptibles de concerner le problème considéré et bien approfondir et explorer toutes les
dimensions d’une situation donnée. Le diagramme suivant permet de déterminer les causes de ce
retard.
Nécessité de plusieurs
déplacements
Zone de déplacement de
Poids lourd
gerbeur étroite.
Mal gestion de l'inventaire
III. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons traité la problématique des arrêts de production dans la zone
de coupe en commençant par une analyse de l’existant afin de prévoir une solution pour
minimiser les temps d’arrêt de production. A partir de l’analyse de criticité, nous avons pu
déterminer la cause la plus critique des arrêts des machines de coupe qui se résume en manque
de bobines dans le stock dû au retard de distribution dans la zone rack.
Dans le chapitre suivant, nous allons étudier le besoin pour mieux cerner le problème et
pouvoir proposer des solutions.
Le tableau suivant présente la globalité des idées proposées et retenues pour le projet.
Après avoir pris en considération des critères selon lesquels les idées seront jugées, le
tableau qui suit de pondération a été effectué avec l’équipe de travail pour déterminer le projet
à étudier.
Etre facile à implanter : Le lancement d'une nouvelle initiative ou d’un projet peut être
délicat. C’est pour cette raison qu’il est important pour nous de considérer soigneusement ce
critère.
Coût d’implantation : étant donné que les ressources sont généralement limitées, le
budget constitue la contrainte majeure dans l’atteinte des objectifs du projet. Il s’avère donc
Donc on peut dire d’après le résultat du tableau que le projet possède deux objectifs
différents, ce qui signifie que la résolution du problème demande de porter l’action sur deux axes
différents, à savoir l’automatisation du gerbeur, et le changement de flux de l’information. De ce fait,
nous avons essayé d’adapter la méthode aux besoins du sujet.
Pour avoir une vision globale de ce projet de fin d’études, nous avons choisi d’employer une
analyse du besoin. La résolution de la problématique nécessite donc une résolution sur deux
parties dépendantes : la première partie concerne le choix, le dimensionnement et la conception
des solutions. La deuxième concerne le choix, le dimensionnement et la programmation de
l’automate et la récupération et l’envoi des données à l’automate pour le traitement.
Rack bobine
L’opérateur de machine de
coupe
Gerbeur automatisé
Assurer la distribution, le stockage, l’évacuation des bobines de fil dans les racks
Le besoin auquel répond le gerbeur peut être défini comme étant : «Assurer la
distribution, le stockage, l’évacuation des bobines de fil dans les racks ».
C'est‐à-dire qu’à la suite de la distribution et stockage des bobines, ces dernières, étant
vides doivent être évacuées pour les déplacer au magasin.
- de maintenance.
Bobines de fil Distribution des bobines dans les racks Bobines de fil dans
référencées à rentrer A0 les machines de
Gerbeur automatique
Figure IV. 2 : Fonction globale du gerbeur
Tel que montré ci-dessous, toutes les fonctions trouvées sont triées pour créer l’arbre
fonctionnel. Ce dernier sert à faire la synthèse des fonctions et à identifier les liens entres les
fonctions de manière à définir la fonction principale du produit ainsi que ses fonctions
secondaires et tertiaires. Lorsque les fonctions importantes du produit seront relevées, il ne
restera plus qu’à les convertir en spécifications fonctionnelles pour obtenir les critères pour la
sélection des concepts.
Cette étape consiste en l’identification des fonctions du produit. Afin d’avoir une vue
globale structurée des fonctions, on construit l’arbre fonctionnel. Ceci permet de mettre en
évidence les principaux sous-systèmes du produit.
Technicien de
Stabilité, Précision et
maintenance
rapide
Système informatique
CAO
Fonctions désignation
Le cahier des charges fonctionnel (CdCF) est un document formulant le besoin, au moyen
de fonctions détaillant les services rendus par un produit et les contraintes auxquelles il est
soumis.
Pour chacune des fonctions, nous allons définir les critères d’appréciations et leurs
niveaux de flexibilité avec :
Le cahier de charge qui formule les fonctions présentées précédemment est le suivant :
Traiter les
données
A1
Automate
Position en x Déplacement
suivant l'axe x
A2
Bobines à Bobines
Position en y Déplacement référencées
rentrer et
sortir suivant l'axe y rentrées ou
A3
sorties
Position en z Déplacement
suivant l'axe z
A4
Position en z Rotation
suivant l'axe z
A5
Pour chaque fonction technique, une solution qui va l’assurer a été proposée. Le tableau
de fonctions et solutions techniques est présenté comme suit :
F2 : Adapter la vitesse et le
Translation
couple
Système réducteur
suivant x
F3 : Transformer le
mouvement de rotation en Système de transmission
mouvement de translation de puissance
F4 : Acquérir et coder le
Capteur
déplacement
F1 : Transformer l’énergie
Rotation autour
électrique en Énergie Moteur électrique
de z mécanique
F2 : Guider le gerbeur
Couronne de guidage
autour de z
F1 : Transformer l’énergie
Translation électrique en énergie Moteur électrique
suivant z mécanique
F2 : Adapter la vitesse et le
couple Variateur de vitesse
F3 : Transmettre la
Système pignon chaine
puissance aux fourches
F4 : Acquérir et coder le
Capteur de fin de course
déplacement en z
Figure IV. 6 : Diagramme FAST du gerbeur automatique
F3
F1
F3
F4
Notons que la translation suivant l’axe z est déjà assurée par un système pignon chaine
et un moteur électrique de vitesse de 3 à 12m/min et de puissance de 3000W.
La translation suivant x est guidée par un rail qui est penché au-dessus de la zone
favorisant le mouvement suivant l’axe x. Un système de tambour et câble commandé par un
moteur asynchrone permet la translation de mécanisme le long de la zone.
Le moteur sera lié à un tambour qui permet la translation du gerbeur par une élingue
(câble métallique) à deux sens, lié à deux poulies situées à l’extrémité des racks qui facilite la
direction et guidage du câble.
Le mouvement de translation suivant l’axe Y dit mouvement transversal est piloté par une
vis écrou. L’écrou sera fixé sur la partie supérieure du gerbeur. La disposition du moteur
On choisit un diamètre de poulie du catalogue (annexes 1), qui supporte une charge de
3000kg : D1 = 150mm.
2V 2∗0.83m/s
Donc ω2 = D = = 11,066 rad⁄s
1 0.15
On calcule la force agissant sur le tambour due à la tension t qu’applique le câble sur le
tambour
1 P
On a P1 = C1 ∗ ω1 = t ∗ R1 ∗ ω1 , donc t = R ∗ω
1 1
ω 2830.52
Or, r = ω2 , ω1 = ω2 /r = 11,066 ∗ 0.75 = 8.3 rad⁄s d’où : t = =1958,83N
1 0.1∗14.45
Dimensions du tambour :
h Minimum ≥ 0.374 x d
Dimensions de la poulie :
0.535 x 10=5.35
Choix du moteur :
Donnée du problème :
Choix du réducteur :
On a un moteur de nombre de tours de 965 Tr/min
Donc m 1.47, on prend m=1.5 (voir annexes 2), d’où les résultats suivants :
Pu = Ps = F v = P ∗ μ ∗ v = mg ∗ μ ∗ v
50
Ps = 1620 ∗ 10 ∗ 0.2 ∗ = 2700W
60
Puissance absorbée :
Ps 2700
Pa = Pe = Cω = = = 2842.1 W
η 0.95
FV pω
Cω = Et v=
η 2π
Le pas de la vis : Pas : distance parcourue par l’écrou pour un tour de vis p =20mm
2π∗v 50
p= 20mm ω = = 2π ∗ = 261.8 𝑟𝑎𝑑/𝑠
p 60∗20∗10−3
ω
N = 2π = 41.66 tr/s ≈ 42tr/s = 2520 tr/min
FV 3240∗50
C= = = 11 Nm
η∗ω 60∗0.95∗261.8
p p
L’angle d’hélice : tan α = α = tan−1 ( )
πdm πdm
Le couple nécessaire pour actionner la vis dans le sens de la force axiale sert à vaincre les
forces de frottement. Dans certains cas lorsque le coefficient de frottement est suffisamment
petit et que l’angle d’hélice est suffisamment grand, il peut arriver que la vis se déroule d’elle-
même par l’action de la force axiale seulement. Pour avoir une vis autobloquante, il faudra :
p
π μ ∗ dm ≥ p d m ≥ dm ≥ 31.8mm
πμ
d : diamètre nominal
dr : Diamètre du noyau
Choix du moteur
N = 2520 tr/min et P = 2842.1 W , on choisit le moteur de P=3KW et N = 2860tr/min (voir
annexe 2)
Choix du réducteur :
Donc T = 400.66 N
Donc Z1 = 50 dents.
Z2 = 57.47, On prend Z2 = 58
Donc nous allons calculer la vitesse d’angulaire maximale en respectant la condition des
forces centrifuges.
𝜔 : La vitesse angulaire
𝑅 : Le rayon de la rotation
On a mω2 R < p ∗ μ et 120 ∗ ω2 ∗ 0.28 < 1200 ∗ 0.2 D’où : ω < 2.6726 rad s−1
Donc la vitesse angulaire maximale qu’on ne doit pas dépasser est 2.6726 rad s −1ce qui
est équivalent à25.5195 tr min−1.
Pour faire tourner le gerbeur avec la bobine faut qu’on vaincre les forces de frottement de
gerbeur avec le système de guidage, en appliquant une force supérieure à la force de frottement.
Donc nous avons besoin à l’entrée de gerbeur une puissance P= 2.8 KW et une vitesse
angulaire maximale ω = 2.6726 rad s−1 maximale. Donc on choisit un moteur de puissance
de 3KW.
𝑍1
𝑍4
M
𝑍3 Sortie
𝑍2
Donc 𝑇 = 1200 N
Donc Z1 = 25 dents.
Nous avons le diamètre de la couronne 4 ne doit pas dépasser d4 = 600 mm, donc Z4 = 300
dents.
Pour déterminer les diamètres des roues 2 et 3 nous avons le rapport de réduction :
ωs Z1 ∗ Z3
r= = 0.027 =
ωe Z2 ∗ Z4
Z1 ∗ Z3 25 ∗ 33
r= = = 0.0275
Z2 ∗ Z4 100 ∗ 300
Figure IV. 15: Conception sous CATIA du système de manutention des bobines
Ici, on constate 2 plans de symétrie en géométrie et efforts. Donc une seule colonne du rack
sera analysée pour simplifier le problème.
(1500+120+80+40)∗10
La contrainte que le rack doit supporter égale à 𝑄1 = = 0.36 Mpa, le
1.2∗0.04
matériau appliqué (Acier ASTM A36) a un module de Young qui vaut 210 Gpa
Vu à son facteur de sécurité on constate que même si on ajoute les poids des solutions
proposées, le rack va supporter les charges.
VII. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons choisi la solution la plus convenable à notre problématique,
et après une analyse fonctionnelle nous avons élaboré une conception avec son
dimensionnement de tous les sous-systèmes de la solution retenue.
On s’intéresse dans le chapitre suivant à l’automatisation du processus de distribution des
bobines.
Après que le CAO reçoit l’ordre de production du système SAP, le système CAO fait
distribuer les ordres vers les machines de façon optimale, après que l’opérateur reçoit cet ordre,
on doit transférer aussi des commandes des bobines vers le gerbeur. Donc le gerbeur doit
récupérer les emplacements des bobines.
Pour cela, dans ce chapitre nous étudierons comment l’automate va recevoir ces données
récupérées dans un fichier Excel, géré par une application en VBA.
Création d’une application qui récupère les données du CAO et dispose d’un
programme qui détermine le chemin le plus court pour déplacer le gerbeur.
Définition d’un serveur OPC qui permet de transmettre les données de l’application
vers l’automate.
Dans ce contexte, on a créé une application qui permet la recherche d’une bobine dans
les racks, et de trouver la plus proche à l’emplacement de la machine qui a lancé sa demande.
Pour réduire le temps que perds l’opérateur de la machine de coupe lors de sa demande
de bobines, on a pensé à éliminer cette tâche à l’opérateur et laisser le chef de la zone lancer la
demande des bobines par une fenêtre Excel.
OPC décrit une méthode cohérente et universelle permettant d'accéder aux données de
terrain des dispositifs d'usine. OPC n'est pas un protocole de communication, mais plutôt un
logiciel serveur basé sur les technologies OLE, COM, et DCOM développées par Microsoft
pour sa famille de systèmes d'exploitation :
COM est la base de OLE permettant une connexion locale (serveur et clients au
sein d'un même PC).
DCOM permet une connexion distante (serveur et clients installés sur des PC
différents).
Connexion
MyServer.Disconnect
Set MyServer = Nothing
Les objets groupes : Un serveur OPC gère des groupes OPC, il est possible de créer un
groupe, de supprimer un groupe, d’obtenir le nom d’un groupe et d’énumérer les groupes. Les
groupes contiennent des items, qui correspondent aux données dans le serveur.
Le Server-OPC du SIMATIC NET peut accéder aux données du SIMATIC S7 via une
liaison S7 (TCP/IP). Avec ordinateur central en tant que Client-OPC on peut lire et écrire les
données du SIMATIC NET OPC-Server via une liaison OPC.
Remarque
On présume que pour cet automate S7, notre projet a déjà été créé avec le STEP 7, sur
lequel sera établi ensuite la configuration de la communication.
Avec le menu insérer on insère une station "SIMATIC PC-Station" dans notre Projet.
Composant adresse
Adresses IP du PC 169.168.0.2
V. Programmation de l’automate
Un automate programmable est un appareil dédié au contrôle d’une machine ou d’un
processus industriel, constitué de composants électroniques, comportant une mémoire
programmable par un utilisateur, à l’aide d’un langage adapté. En d’autres termes, un automate
Procède Actionneur
Processeur
Module Module de
d’entrée Mémoire centrale sortie
Capteur Pré actionneur
Alimentation
Module périphérique
Un logigramme est un outil très utilisé dans plusieurs disciplines qui permet de visualiser
de façon séquentielle et logique les actions à mener et les décisions à prendre pour atteindre un
objectif défini. Il permet de décrire complètement une activité.
Oui Non
Trouvée
Le Grafcet se compose d'étapes, auxquelles sont associées des actions, des transitions,
auxquelles sont associées des réceptivités et des liaisons orientées.
Avant l’élaboration des grafcets de fonctionnement nous avons besoin de définir un cahier
de charges qu’on doit suivre au niveau de programmation.
la position θ3 , fait avancer les fourches pour être dans la position y3 , et prend la bobine en
π
élevant ses fourches de z3 +d et enfin retire ses fourches jusqu’à la position y2 et tourne de -2
jusqu’à la position θ2 , et déplace la bobine prise pour alimenter la machine avec les mêmes
mouvements.
Si le gerbeur cherche la bobine dans le rack 2000 et ne la trouve pas, il doit effectuer une
recherche dans le rack 1000. Le gerbeur est toujours à sa position initiale y2 , θ2 . Pour tourner
π
au rack 1000, le gerbeur fait une rotation de - 2 pour être dans la position θ1 . Une fois la
recherche terminée et la bobine trouvée, le gerbeur doit se déplacer pour récupérer la bobine
trouvée, en tournant jusqu’à la position θ1 et en avançant les fourches jusqu’à la position y1 .
π
Le gerbeur doit après revenir à sa position initiale pour ensuite faire une rotation de 2
pour déposer la bobine dans le rack 2000, après avoir localisé la position de l’emplacement
adéquat.
Pour le déplacement suivant l’axe X au sens positif le moteur est commandé par KM1+ ,
par contre au sens négatif le moteur est commandé par KM1− .
Même chose pour le déplacement suivant l’axe Z au sens positif le moteur est commandé
par KM2+ , et pour le sens négatif le moteur commandé par KM2− .
Pour le déplacement suivant l’axe Y au sens positif vers la positon y1 c’est-à-dire le rack
1000 le moteur est commandé par KM3+ , par contre le déplacement au sens négatif vers la
position y3 qui est la position de rack 2000 le moteur est commandé par KM3− .
Pour la rotation de gerbeur de position θ2 vers θ3 au sens horaire le moteur est commandé
par KM4− , par contre la rotation au sens trigonométrique le moteur est commandé par KM4+ .
Pour programmer notre API et actionner le gerbeur, un GRAFCET a été élaboré suivant
les entrées et les sorties choisies.
VI. Conclusion
Dans ce chapitre on a effectué une étude technique pour la réalisation d’un système de
commande automatisé du gerbeur, en passant par la création d’une application VBA sous Excel
et récupération des données par l’automate via le serveur OPC, le choix et le dimensionnement
des composants (côté matériel), puis l’élaboration du programme de l’API sur STEP7.
Dans cette partie, nous allons élaborer une comparaison entre l’état de la zone de coupe
avant et après installation de l’application.
II. 3ème et 4ème phase : Comparaison entre l’état existant et actuel (Check,
Act)
L’application YWIFE permet la communication directe entre le système CAO et le
gerbeur. L’opérateur ne fait plus de demande de la bobine, c’est au système CAO de transférer
au gerbeur toutes les bobines dont la machine a besoin. Le gerbeur ensuite prépare les premières
bobines nécessaires pour la machine. Chose qui minimisera le temps de retard de distribution
des bobines.
Cette application a pour fonction de visualiser le temps suffisant de production des fils
pour chaque bobine et sa consommation en longueur. Comme elle peut avertir le distributeur
de la demande des machines par des notifications sur l’application.
Pour estimer le gain en temps de distribution des bobines que l’application a pu diminuer,
on a pu récupérer un document Excel qui couvre une période de 10 jours. Les calculs ont été
faits sur un jour pour nous donner les résultats suivants :
Donc l’application a réduit le retard de distribution des bobines dans la zone des racks
avec un pourcentage de 27%.
D’après les chiffres que nous avons pu récupérer du département financier, YAZAKI
paye un opérateur 12.8 DHs par heure et supposons que chaque opérateur travaille 8heures/jour
on obtient les résultats suivants :
D’après les résultats du tableau ci-dessus, on voit clairement que le projet sera rentable
dans moins de 10 mois, sans pris en compte les cout d’installation.
D’après les statistiques que nous avons pu récupérer du service Process, on a pu estimer
le gain en production des câbles journalier dans la zone de coupe
AGV ou Véhicule à Guidage Automatique (en anglais : Automatic Guided Vehicle). Les
systèmes de chariots autoguidés sont des systèmes de transport automatiques impliquant l'usage
de véhicules autonomes sans personnel. Ces véhicules industriels transportent en toute sécurité
une multitude de produits sans nécessiter d'intervention humaine dans les environnements de
production, d’entreposage, de distribution et d’expédition : la solution idéale pour réduire les
coûts et accroître l'efficacité et la rentabilité.
Etudier la faisabilité : suivant cette étude, les solutions proposées s’adapteront aux
besoins et aux spécifications de la zone de distribution des bobines du magasin au
rack1000. Le déploiement sera ensuite étudié en fonction du site de l’entreprise, des
flux de travail, des systèmes d’information de YAZAKI
Vérifier le paramétrage : une fois la cartographie du processus réalisée, le logiciel de
VI. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons chiffré les gains de notre projet, dont nous avons distingué
deux catégories : des gains en ressources humaines et des gains en production. L’estimation du
gain total annuel en terme de fils gagnés est de 440 281,25 /579 min ensuite nous avons estimé
le gain concernant les opérateurs et les postes que nous avons éliminé estimé à 442 368 DHs.
[3]. Le grand guide de contrôle commande des systèmes industriels de Cédric Sindjui publié
le 26 mars 2014
[5]. La boite à outils du chef du projet- 74 outils et méthodes de Jérôme Maes et François
Debois 2ème édition publié mars 2017
Annexe 2
Dimensionnement des systèmes d’entrainement
Type Puissance Intensité Vitesse Facteur de Rendement Id/In Cd/ Cn Cmax/Cn Moment Bruit Poids
moteur à 400V puissance d’inertie
J= (1/4) GD²
kW A tr/min cosφ η% kg.m² en dB Kg
CM1F 90 0,75 1,98 925 0,72 75,9 5,5 2 2,3 0,00321 43 24
S6
CM1F 90 1,1 2,78 920 0,73 78,1 5,5 2 2,3 0,00412 43 26
L6
CM1F 100 1,5 3,62 930 0,75 79,8 5,5 2 2,2 0,00845 46 34
L6
CM1F 112 2,2 5,11 945 0,76 81,8 6,5 2 2,2 0,01326 48 40
M6
CM1F 132 3 6,84 965 0,76 83,3 6,5 2,1 2,5 0,03716 49 57
S6
Type Puissance Intensité Vitesse Facteur de Rendement Id/In Cd/ Cn Cmax/Cn Moment Bruit Poids
moteur à 400V puissance d’inertie
kW A tr/min cosφ η% J= (1/4) GD² en dB Kg
kg.m²
CM1F 80 0,75 1,71 2845 0,82 77,4 7 2,2 2,3 0,0011 56 17
K2
CM1F 80 1,1 2,4 2865 0,83 79,6 7,4 2,2 2,3 0,0013 55 18
G2
CM1F 90 1,5 3,17 2875 0,84 81,3 7 2,2 2,3 0,00185 60 23
S2
CM1F 90 2,2 4,49 2865 0,85 83,2 7 2,2 2,3 0,00215 60 26
L2
CM1F 100 3 5,88 2860 0,87 84,6 7,5 2,2 2,5 0,00425 64 34
L2
Tableau A2. 3: Les valeurs normalisées du module des engrenages
Annexe 3
Programmation de l’automate