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8/26/20
MATH DE BASE : DEVELOPPEMENTS LIMITES
Sommaire
1. Développements Limités. ................................................................................................... 3
1. Développements Limités.
Dans tous ce chapitre, 𝕀 désigne un intervalle de ℝ non trivial (non vide et non réduit à un
point).
1.1. Définitions.
Définition (𝟏) : « Développement Limité ».
Soient une fonction 𝑓: 𝕀 → ℝ et un point adhérent 𝑥0 ∈ 𝕀̅. Soit 𝑛 ∈ ℕ. On dit que 𝑓 admet un
développement limité à l’ordre 𝑛 au voisinage de 𝑥0 s’il existe un polynôme 𝑃 de degré ≤ 𝑛,
une fonction 𝜀: 𝕀 → ℝ vérifiant 𝜀(𝑥) → 0 tels que :
𝑥→𝑥0
Remarque :
𝑜
(𝑥 − 𝑥0 )𝑛 𝜀(𝑥) = 𝑥 → 𝑥 ((𝑥 − 𝑥0 )𝑛 )
0
ℎ = 𝑥 − 𝑥0 𝑠𝑖 𝑥0 ∈ ℝ
{ 1
ℎ = 𝑠𝑖 𝑥0 = ±∞
𝑥
1.2. DL Fondamental.
𝟏
Théorème (𝟏) : « DL de 𝟏−𝒙 » :
La fonction :
ℝ⁄{1} → ℝ
𝑓: { 1
𝑥↦
1−𝑥
1 𝑜
∀𝑥 ∈ ℝ⁄{1} , = 1 + 𝑥 + 𝑥2 + ⋯ + 𝑥𝑛 + (𝑥 𝑛 )
1−𝑥 𝑥 → 0
Démonstration :
Soit 𝑥 ∈ ℝ⁄{1}. On a, par application de la formule donnant la somme des 𝑛 premiers termes
d’une suite géométrique :
𝑥 𝑛+1 𝑥 𝑥 1 𝑜
Mais = 𝑥𝑛 et → 0 et donc : = 1 + 𝑥 + 𝑥2 + ⋯ + 𝑥𝑛 + (𝑥 𝑛 ).
1−𝑥 1−𝑥 1−𝑥 𝑥→0 1−𝑥 𝑥→0
Corollaire (𝟐) :
1 𝑜 1 𝑜
= 1 − 𝑥 + 𝑥 2 − ⋯ + (−1)𝑛 𝑥 𝑛 + (𝑥 𝑛 ) = 1 + 𝑥 2 + 𝑥 4 + ⋯ + 𝑥 2𝑛 + (𝑥 2𝑛 )
1+𝑥 𝑥→0 1 − 𝑥2 𝑥→0
Démonstration :
1 1 𝑜
= = 1 + (−𝑥) + (−𝑥)2 + ⋯ + (−𝑥)𝑛 + (𝑥 𝑛 )
1 + 𝑥 1 − (−𝑥) 𝑥→0
𝑜
= 1 − 𝑥 + 𝑥 2 − ⋯ + (−1)𝑛 𝑥 𝑛 + (𝑥 𝑛 )
𝑥→0
1 𝑜
= 1 + 𝑥 2 + (𝑥 2 )2 + ⋯ + (𝑥 2 )𝑛 + ((𝑥 2 )𝑛 )
1−𝑥 2 𝑥 → 0
𝑜
= 1 + 𝑥 2 + 𝑥 4 + ⋯ + 𝑥 2𝑛 + (𝑥 2𝑛 )
𝑥→0
1.3. Propriétés.
Proposition (𝟑) : « Unicité du DL ».
Alors :
𝑃1 = 𝑃2
Démonstration :
𝑎0 − 𝑏0 = 0
Et donc
𝑎0 = 𝑏0
On a donc :
𝑎1 = 𝑏1 , … , 𝑎𝑛 = 𝑏𝑛
Et donc que :
𝑃1 = 𝑃2
Démonstration :
= 𝑎0 + 𝑎1 𝑥 + ⋯ + 𝑎𝑝 𝑥 𝑝 + 𝑥 𝑝 𝜀1 (𝑥)
Où :
Soit une fonction 𝑓 admettant un DL d’ordre 𝑛 en 0. Si 𝑓 est paire (impaire) sur un voisinage
symétrique de 0, alors la partie principale de son DL à l’ordre 𝑛 en 0 ne contient que des
puissances paires (impaires).
Démonstration :
Effectuons la démonstration dans le cas où 𝑓 est paire. Le cas impair se démontre de la même
façon. Comme la fonction 𝑓 est paire, on a :
∀𝑥 ∈ 𝕀, 𝑓(𝑥) = 𝑓(−𝑥)
Si
𝑜
𝑓(𝑥) = 𝑎0 + 𝑎1 𝑥 + ⋯ + 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + (𝑥 𝑛 )
𝑥→0
Alors :
𝑜
𝑓(−𝑥) = 𝑎0 − 𝑎1 𝑥 + ⋯ + 𝑎𝑛 (−1)𝑛 𝑥 𝑛 + (𝑥 𝑛 )
𝑥→0
𝑎𝑘 = −𝑎𝑘
𝑎𝑘 = 0
1.4. DL et régularité.
Théorème (𝟔) : « DL et dérivabilité ».
𝑜
𝑓(𝑥) = 𝑎0 + 𝑎1 𝑥 + (𝑥)
𝑥→0
]0, 𝛼] → ℝ
𝑓̃: { 𝑓(𝑥) 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
𝑥↦{
𝑎0 𝑠𝑖 𝑥 = 0
Démonstration :
(ℎ1 ) : 𝑓 ∈ 𝒞 𝑛 (𝕀).
Remarque :
1) Cette formule permet de justifier l’existence d’un développement limité. Elle a donc un
intérêt théorique. Pour calculer effectivement les coefficients de ce DL à l’aide de cette
formule, il faut pouvoir calculer les dérivées successives de la fonction en 0 ce qui n’est
possible que pour des fonctions simples.
2) La réciproque du théorème précédent est fausse comme le montre l’exemple
fondamental suivant. Soit 𝑛 ≥ 2. Considérons la fonction :
ℝ→ℝ
𝑛+1
1
𝑓: {𝑥 ↦ {𝑥 sin ( 𝑛 ) 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
𝑥
0 𝑠𝑖 𝑥 = 0
𝑓(𝑥) = 0 + 0𝑥 + ⋯ + 0𝑥 𝑛 + 𝑥 𝑛 𝜀(𝑥)
1
Où : 𝜀(𝑥) = 𝑥 𝑛 sin (𝑥 𝑛 ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ≠ 0, avec :
|𝜀(𝑥)| ≤ |𝑥|𝑛 → 0
𝑥→0
La fonction 𝑓 est bien continue en 0 puisque 𝑓(𝑥) → 0 = 𝑓(0). Elle est également
𝑥→0
𝑓(𝑥)
dérivable en 0 puisque | 𝑥
| ≤ |𝑥|𝑛 → 0. Elle est dérivable en 𝑥 ≠ 0 avec :
𝑥→0
1 1
𝑓 ′ (𝑥) = (𝑛 + 1)𝑥 𝑛 sin ( 𝑛
) − 𝑛 cos ( 𝑛 )
𝑥 𝑥
Et 𝑓 ′ n’admet pas de limite lorsque 𝑥 → 0 ce qui montre que 𝑓 n’est pas de classe 𝒞 1 sur
ℝ.
𝑥2 𝑥3 𝑥𝑛 𝑜
𝑒𝑥 = 1 + 𝑥 + + + ⋯+ + (𝑥 𝑛 )
2! 3! 𝑛! 𝑥 → 0
𝑥2 𝑥4 𝑥 2𝑛 𝑜
𝑐ℎ(𝑥) = 1 + + + ⋯+ + (𝑥 2𝑛+1 )
2! 4! (2𝑛)! 𝑥 → 0
𝑥3 𝑥5 𝑥 2𝑛+1 𝑜
𝑠ℎ(𝑥) = 𝑥 + + + ⋯ + + (𝑥 2𝑛+2 )
3! 5! (2𝑛 + 1)! 𝑥 → 0
- Fonctions trigonométriques :
𝑥2 𝑥4 𝑥 2𝑛 𝑜
cos(𝑥) = 1 − + − ⋯ + (−1)𝑛 + (𝑥 2𝑛+1 )
2! 4! (2𝑛)! 𝑥 → 0
𝑥3 𝑥5 𝑥 2𝑛+1 𝑜
sin(𝑥) = 𝑥 − + − ⋯ + (−1)𝑛 + (𝑥 2𝑛+2 )
3! 5! (2𝑛 + 1)! 𝑥 → 0
- Fonction logarithme :
𝑥2 𝑥3 𝑥𝑛 𝑜
ln(1 + 𝑥) = 𝑥 − + − ⋯ + (−1)𝑛+1 + (𝑥 𝑛 )
2 3 𝑛 𝑥→0
𝑥2 𝑥3 𝑥𝑛 𝑜
ln(1 − 𝑥) = − (𝑥 + + + ⋯+ )+ (𝑥 𝑛 )
2 3 𝑛 𝑥 → 0
𝛼(𝛼 − 1) … (𝛼 − 𝑛 + 1) 𝑛 𝑜
(1 + 𝑥)𝛼 = 1 + 𝛼𝑥 + ⋯ + 𝑥 + (𝑥 𝑛 )
𝑛! 𝑥 → 0
Remarque :
1
- Cette dernière formule appliquée à 𝛼 = 2 et 𝑛 = 2 donne :
𝑥 𝑥2 𝑜
√1 + 𝑥 = 1 + − + (𝑥 2 )
2 8 𝑥→0
𝑥 𝑥2 𝑜
√1 − 𝑥 = 1 − − + (𝑥 2 )
2 8 𝑥 → 0
- Parmi ces DLs certains s’obtiennent de manière plus rapide qu’en appliquant la formule
de Taylor-Young grâce aux théorèmes que nous allons maintenant introduire.
𝑜
∀𝑥 ∈ 𝕀, 𝑓(𝑥) = 𝑃(𝑥) + (𝑥 𝑛 )
𝑥→0
Et
𝑜
𝑔(𝑥) = 𝑄(𝑥) + (𝑥 𝑛 )
𝑥→0
Où 𝑃 et 𝑄 sont les polynômes réels de degré 𝑛. Soient (𝛼, 𝛽) ∈ ℝ2. Les fonctions 𝛼𝑓 + 𝛽𝑔 et
𝑓 × 𝑔 admettant des DL d’ordre 𝑛 en 0 et ces 𝐷𝐿𝑠 sont donnés par :
𝑜
∀𝑥 ∈ 𝕀, (𝛼𝑓 + 𝛽𝑔)(𝑥) = (𝛼𝑓 + 𝛽𝑔)(𝑥) + (𝑥 𝑛 )
𝑥→0
𝑜
∀𝑥 ∈ 𝕀, (𝑓 × 𝑔)(𝑥) = 𝑅(𝑥) + (𝑥 𝑛 )
𝑥→0
Où 𝑅(𝑥) est égal au produit 𝑃(𝑥)𝑄(𝑥) auquel on a retiré tous les termes de degré
> 𝑛 (𝑇𝑟𝑜𝑛𝑐𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒).
Démonstration :
Et
Et
𝜀𝑖 (𝑥) → 0
𝑥→0
- On a donc :
𝛼𝑓(𝑥) + 𝛽𝑔(𝑥) = 𝛼𝑃(𝑥) + 𝛽𝑄(𝑥) + 𝑥 𝑛 (𝛼𝜀1 (𝑥) + 𝛽𝜀2 (𝑥)) = 𝛼𝑃(𝑥) + 𝛽𝑄(𝑥) + 𝑥 𝑛 𝜀(𝑥)
Avec :
𝜀(𝑥) = 𝛼𝜀1 (𝑥) + 𝛽𝜀2 (𝑥) → 0 Par opérations sur les limites. Par conséquent, 𝛼𝑓 + 𝛽𝑔
𝑥→0
- Pour le produit,
Où :
les limites.
3.2. Composée.
Proposition (𝟏𝟎) : « Composée de 𝑫𝑳𝒔 ».
𝑜
(ℎ1 ) : La fonction 𝑓 admet un 𝐷𝐿 d’ordre 𝑛 en 0, 𝑓(𝑥) = 𝐹(𝑥) + 𝑥→0 (𝑥 𝑛 ) où 𝐹 est un polynôme
de degré 𝑛.
𝑜
(ℎ2 ) : La fonction 𝑔 admet un 𝐷𝐿 d’ordre 𝑛 en 0, 𝑔(𝑥) = 𝐺(𝑥) + 𝑥→0 (𝑥 𝑛 ) où 𝐺 est un polynôme
de degré 𝑛.
(ℎ3 ) : 𝑓(𝑥) → 0.
𝑥→0
Démonstration : Admise.
3.3. Quotient.
Proposition (𝟏𝟏):
1
Alors la fonction 𝑥 ↦ 1−𝑢(𝑥) admet un 𝐷𝐿𝑛 (0) de partie régulière obtenue en ne gardant que les
Démonstration :
1
Appliquer le théorème de composition de 𝐷𝐿 à la fonction 𝑔(𝑦) = 1−𝑦 (qui admet un 𝐷𝐿 à tout
(ℎ2 ) : 𝑔(𝑥) → 𝑙 ≠ 0.
𝑥→0
𝑓
Alors, la fonction 𝑔 admet un 𝐷𝐿 d’ordre 𝑛 en 0.
Démonstration :
𝟏
Plan (𝟏) : « Pour Calculer le 𝑫𝑳𝒏 (𝟎) de 𝒈 »
𝑜
On suppose que 𝑔(𝑥) = 1 + 𝑎1 𝑥 + ⋯ + 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + (𝑥 𝑛 ). Alors :
𝑥→0
1 1 𝑜
= 𝑎𝑣𝑒𝑐: 𝑢(𝑥) = − (𝑎1 𝑥 + ⋯ + 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + (𝑥 𝑛 ))
𝑔(𝑥) 1 − 𝑢(𝑥) 𝑥→0
= 1 + 𝑢 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢𝑛 + 𝑜(𝑢𝑛 )
2
𝑜 𝑜
= 1 − (𝑎1 𝑥 + ⋯ + 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + (𝑥 𝑛 )) + (𝑎1 𝑥 + ⋯ + 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + (𝑥 𝑛 )) + ⋯
𝑥→0 𝑥→0
𝑛
𝑜 𝑜
+ (−1)𝑛 (𝑎1 𝑥 + ⋯ + 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + (𝑥 𝑛 )) + (𝑥 𝑛 )
𝑥→0 𝑥→0
Corollaire (𝟏𝟑) :
On a :
𝑥 3 2𝑥 5 𝑜
tan 𝑥 = 𝑥 + + + (𝑥 6 )
3 15 𝑥 → 0
𝑥 3 2𝑥 5 𝑜
𝑡ℎ(𝑥) = 𝑥 − + + (𝑥 6 )
3 15 𝑥 → 0
Démonstration :
1) On a :
𝜋 𝜋 sin(𝑥)
∀𝑥 ∈ ]− , [ , tan(𝑥) =
2 2 cos(𝑥)
Or :
𝑥2 𝑥4 𝑜
cos 𝑥 = 1 − + + (𝑥 5 )
2 24 𝑥 → 0
𝑥3 𝑥5 𝑜
sin 𝑥 = 𝑥 − + + (𝑥 6 )
6 120 𝑥 → 0
On pose :
𝑥2 𝑥4 𝑜
𝑢(𝑥) = − + (𝑥 5 )
2 24 𝑥 → 0
On a :
𝑢(𝑥) → 0
𝑥→0
cos 𝑥 = 1 − 𝑢(𝑥)
1
On peut donc écrire le 𝐷𝐿4 (0) de 𝑥 ↦ :
cos 𝑥
On a donc :
1 1 𝑜
= = 1 + 𝑢 + 𝑢2 + (𝑢3 )
cos 𝑥 1 − 𝑢(𝑥) 𝑢 → 0
2
𝑥2 𝑥4 𝑜 5
𝑥2 𝑥4 𝑜 𝑜
=1+( − + (𝑥 )) + ( − + (𝑥 5 )) + (𝑢3 )
2 24 𝑥 → 0 2 24 𝑥 → 0 𝑢→0
𝑥2 𝑥4 𝑥4 𝑥6 𝑥8 𝑜
=1+ − + − + + (𝑥 9 )
2 24 4 24 576 𝑥 → 0
Troncature :
1 𝑥2 5 𝑜
= 1 + + 𝑥4 + (𝑥 5 )
cos 𝑥 2 24 𝑥→0
1
tan 𝑥 = sin 𝑥 × ( )
cos 𝑥
𝑥3 𝑥5 𝑜 6
𝑥2 5 4 𝑜
= (𝑥 − + + (𝑥 )) × (1 + + 𝑥 + (𝑥 5 ))
6 120 𝑥 → 0 2 24 𝑥→0
𝑥 3 2𝑥 5 𝑜
tan 𝑥 = 𝑥 + + + (𝑥 6 )
3 15 𝑥 → 0
2) On a :
𝑠ℎ(𝑥)
𝑡ℎ(𝑥) =
𝑐ℎ(𝑥)
Or :
𝑥3 𝑥5 𝑜
𝑠ℎ(𝑥) = 𝑥 + + + (𝑥 6 )
3! 5! 𝑥 → 0
𝑥2 𝑥4 𝑜
𝑐ℎ(𝑥) = 1 + + + (𝑥 5 )
2! 4! 𝑥 → 0
On pose :
𝑥2 𝑥4 𝑜
𝑢(𝑥) = − ( + + (𝑥 5 ))
2! 4! 𝑥 →0
On a :
𝑢(𝑥) → 0
𝑥→0
1 1 𝑜
= = 1 + 𝑢 + 𝑢2 + (𝑢2 )
𝑐ℎ(𝑥) 1 − 𝑢(𝑥) 𝑢 → 0
2
1 𝑥2 𝑥4 𝑜 5 ))
𝑥2 𝑥4 𝑜 𝑜
=1−( + + (𝑥 +( + + (𝑥 5 )) + (𝑢2 )
𝑐ℎ(𝑥) 2! 4! 𝑥 →0 2! 4! 𝑥 →0 𝑢→0
1 𝑥 2 𝑥 4 𝑥 4 2𝑥 6 𝑥8 𝑜
=1− − + + + + (𝑥 9 )
𝑐ℎ(𝑥) 2 24 4 48 576 𝑥 → 0
1 𝑥 2 5𝑥 4 𝑥 6 𝑥8 𝑜
=1− + + + + (𝑥 9 )
𝑐ℎ(𝑥) 2 24 24 576 𝑥 → 0
Troncature :
1 𝑥 2 5𝑥 4 𝑜
=1− + + (𝑥 5 )
𝑐ℎ(𝑥) 2 24 𝑥 → 0
1
𝑡ℎ(𝑥) = 𝑠ℎ(𝑥) × ( )
𝑐ℎ(𝑥)
𝑥3 𝑥5 𝑜 6 ))
𝑥 2 5𝑥 4 𝑜
𝑡ℎ(𝑥) = (𝑥 + + + (𝑥 × (1 − + + (𝑥 5 ))
6 120 𝑥 → 0 2 24 𝑥 → 0
𝑥 3 2𝑥 5 𝑜
𝑡ℎ(𝑥) = 𝑥 − + + (𝑥 6 ) (𝐴𝑝𝑟è𝑠 𝑇𝑟𝑜𝑛𝑐𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒)
3 15 𝑥 → 0
𝑜
∀𝑥 ∈ 𝕀, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑎0 + 𝑎1 𝑥 + ⋯ + 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + (𝑥 𝑛 )
𝑥→0
(ℎ3 ) : 𝑓(𝑥) → 𝑙 ∈ ℝ.
𝑥→0
𝑎1 2 𝑎𝑛 𝑛+1 𝑜
∀𝑥 ∈ 𝕀, 𝑓(𝑥) = 𝑙 + 𝑎0 𝑥 + 𝑥 + ⋯+ 𝑥 + (𝑥 𝑛+1 )
2 𝑛+1 𝑥→0
Démonstration : Admise.
Corollaire (𝟏𝟓) :
𝑥2 𝑥3 𝑥𝑛 𝑜
ln(1 + 𝑥) = 𝑥 − + − ⋯ + (−1)𝑛+1 + (𝑥 𝑛 )
2 3 𝑛 𝑥→0
𝑥3 𝑥5 𝑥 2𝑛+1 𝑜
arctan(𝑥) = 𝑥 − + − ⋯ + (−1)𝑛 + (𝑥 2𝑛+2 )
3 5 2𝑛 + 1 𝑥 → 0
𝑥3 𝑥5 𝑥 2𝑛+1 𝑜
𝑎𝑟𝑔𝑡ℎ(𝑥) = 𝑥 + + + ⋯+ + (𝑥 2𝑛+2 )
3 5 2𝑛 + 1 𝑥 → 0
1 𝑥3 1 × 3 𝑥5 1 × 3 × 5 𝑥7 𝑜
arcsin(𝑥) = 𝑥 + + + + ⋯+ (𝑥 2𝑛+2 )
2 3 2×3 5 2×4×6 7 𝑥→0
1 𝑥3 1 × 3 𝑥5 1 × 3 × 5 𝑥7 𝑜
𝑎𝑟𝑔𝑠ℎ(𝑥) = 𝑥 − + − + ⋯ + (−1)𝑛 (𝑥 2𝑛+2 )
2 3 2×4 5 2×4×6 7 𝑥 → 0
𝜋 1 𝑥3 1 × 3 𝑥5 1 × 3 × 5 𝑥7 𝑜
arccos(𝑥) = −𝑥− − − − ⋯+ (𝑥 2𝑛+2 )
2 2 3 2×3 5 2×4×6 7 𝑥→0
Remarque :
𝜋
arccos(𝑥) = − arcsin(𝑥)
2
! Attention :
On peut primitiver les 𝐷𝐿 mais pas les dériver. L’existence d’un 𝐷𝐿 à l’ordre 𝑛 pour une fonction
𝑓 dérivable n’implique pas toujours l’existence d’un 𝐷𝐿 d’ordre 𝑛 − 1 pour la fonction 𝑓 ′ .