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SAMI BEN AISSIA

8/26/20
MATH DE BASE : DEVELOPPEMENTS LIMITES

Chapitre (𝟖) : « Développements Limités »

August 26, 2020 1


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MATH DE BASE : DEVELOPPEMENTS LIMITES

Sommaire
1. Développements Limités. ................................................................................................... 3

1.1. Définitions. .................................................................................................................. 3

1.2. DL Fondamental. ......................................................................................................... 3

1.3. Propriétés. ................................................................................................................... 4

1.4. DL et régularité. ........................................................................................................... 6

2. Développement limité des fonctions usuelles..................................................................... 8

2.1. Utilisation de la formule de Taylor-Young. ................................................................. 8

3. Opérations sur les Développements Limités. ..................................................................... 9

3.1. Combinaison linéaire et produit. ................................................................................. 9

3.2. Composée. .................................................................................................................. 11

3.3. Quotient. ..................................................................................................................... 11

3.4. Développement limité d’une primitive. ...................................................................... 15

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1. Développements Limités.

Dans tous ce chapitre, 𝕀 désigne un intervalle de ℝ non trivial (non vide et non réduit à un
point).

1.1. Définitions.
Définition (𝟏) : « Développement Limité ».

Soient une fonction 𝑓: 𝕀 → ℝ et un point adhérent 𝑥0 ∈ 𝕀̅. Soit 𝑛 ∈ ℕ. On dit que 𝑓 admet un
développement limité à l’ordre 𝑛 au voisinage de 𝑥0 s’il existe un polynôme 𝑃 de degré ≤ 𝑛,
une fonction 𝜀: 𝕀 → ℝ vérifiant 𝜀(𝑥) → 0 tels que :
𝑥→𝑥0

∀𝑥 ∈ 𝕀, 𝑓(𝑥) = 𝑃(𝑥) + (𝑥 − 𝑥0 )𝑛 𝜀(𝑥)

- Le polynôme 𝑃 est la partie régulière ou partie principale du développement limité de


𝑓 en 𝑥0 .
- La fonction 𝑥 ↦ (𝑥 − 𝑥0 )𝑛 𝜀(𝑥) est appelé reste du développement limité de 𝑓 en 𝑥0 .

Remarque :

- Avec les notations précédentes,

𝑜
(𝑥 − 𝑥0 )𝑛 𝜀(𝑥) = 𝑥 → 𝑥 ((𝑥 − 𝑥0 )𝑛 )
0

- Par le changement de variable :

ℎ = 𝑥 − 𝑥0 𝑠𝑖 𝑥0 ∈ ℝ
{ 1
ℎ = 𝑠𝑖 𝑥0 = ±∞
𝑥

On peut toujours se ramener à un développement limité en 𝑥0 = 0.

𝑂𝑛 𝑠𝑒 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒𝑟𝑎 𝑑é𝑠𝑜𝑟𝑚𝑎𝑖𝑠 à 𝑙 ′ é𝑡𝑢𝑑𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑑é𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡é𝑠 𝑒𝑛 0

1.2. DL Fondamental.
𝟏
Théorème (𝟏) : « DL de 𝟏−𝒙 » :

La fonction :

ℝ⁄{1} → ℝ
𝑓: { 1
𝑥↦
1−𝑥

Admet, pour tout 𝑛 ∈ ℕ un DL àl’ordre 𝑛 et on a :

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1 𝑜
∀𝑥 ∈ ℝ⁄{1} , = 1 + 𝑥 + 𝑥2 + ⋯ + 𝑥𝑛 + (𝑥 𝑛 )
1−𝑥 𝑥 → 0

Démonstration :

Soit 𝑥 ∈ ℝ⁄{1}. On a, par application de la formule donnant la somme des 𝑛 premiers termes
d’une suite géométrique :

1 1 − 𝑥 𝑛+1 𝑥 𝑛+1 𝑥 𝑛+1


= + = 1 + 𝑥 + 𝑥2 + ⋯ + 𝑥𝑛 +
1−𝑥 1−𝑥 1−𝑥 1−𝑥

𝑥 𝑛+1 𝑥 𝑥 1 𝑜
Mais = 𝑥𝑛 et → 0 et donc : = 1 + 𝑥 + 𝑥2 + ⋯ + 𝑥𝑛 + (𝑥 𝑛 ).
1−𝑥 1−𝑥 1−𝑥 𝑥→0 1−𝑥 𝑥→0

Corollaire (𝟐) :

1 𝑜 1 𝑜
= 1 − 𝑥 + 𝑥 2 − ⋯ + (−1)𝑛 𝑥 𝑛 + (𝑥 𝑛 ) = 1 + 𝑥 2 + 𝑥 4 + ⋯ + 𝑥 2𝑛 + (𝑥 2𝑛 )
1+𝑥 𝑥→0 1 − 𝑥2 𝑥→0

Démonstration :

- En effectuant le changement de variable suivant 𝑥 ↔ −𝑥, le théorème (1) s’écrit donc


comme suit :

1 1 𝑜
= = 1 + (−𝑥) + (−𝑥)2 + ⋯ + (−𝑥)𝑛 + (𝑥 𝑛 )
1 + 𝑥 1 − (−𝑥) 𝑥→0
𝑜
= 1 − 𝑥 + 𝑥 2 − ⋯ + (−1)𝑛 𝑥 𝑛 + (𝑥 𝑛 )
𝑥→0

- En effectuant le changement de variable 𝑥 ↔ 𝑥 2 , le théorème (1) s’écrit donc comme


suit :

1 𝑜
= 1 + 𝑥 2 + (𝑥 2 )2 + ⋯ + (𝑥 2 )𝑛 + ((𝑥 2 )𝑛 )
1−𝑥 2 𝑥 → 0
𝑜
= 1 + 𝑥 2 + 𝑥 4 + ⋯ + 𝑥 2𝑛 + (𝑥 2𝑛 )
𝑥→0

1.3. Propriétés.
Proposition (𝟑) : « Unicité du DL ».

Soit une fonction 𝑓 admettant un DL d’ordre 𝑛 en 0. Alors la partie régulière du DL d’ordre 𝑛


en 0 est Unique. Autrement dit, s’il existe des polynômes de degré 𝑛 𝑃1 𝑒𝑡 𝑃2 tels que :

𝑓(𝑥) = 𝑃1 (𝑥) + 𝑜(𝑥 𝑛 ) = 𝑃2 (𝑥) + 𝑜(𝑥 𝑛 )

Alors :

𝑃1 = 𝑃2

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Démonstration :

Notons 𝑃1 (𝑥) = 𝑎0 + 𝑎1 𝑥 + ⋯ + 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 et 𝑃2 (𝑥) = 𝑏0 + 𝑏1 𝑥 + 𝑏2 𝑥 2 + ⋯ + 𝑏𝑛 𝑥 𝑛 . Il existe donc


une fonction 𝜀: 𝕀: → ℝ telle que, pour tout 𝑥 ∈ 𝕀 :

𝑃1 (𝑥) − 𝑃2 (𝑥) = 𝑥 𝑛 𝜀(𝑥) 𝑒𝑡 𝜀(𝑥) → 0


𝑥→0

(Car, en supposant que 𝑃1 ≠ 𝑃2 , la différence est toujours négligeable devant 𝑥 𝑛 ).

On peut ainsi écrire :

(𝑎0 − 𝑏0 ) + (𝑎1 − 𝑏1 )𝑥 + ⋯ + (𝑎𝑛 − 𝑏𝑛 )𝑥 𝑛 = 𝑥 𝑛 𝜀(𝑥)

En passant à la limite lorsque 𝑥 → 0 dans cette égalité, on obtient

𝑎0 − 𝑏0 = 0

Et donc

𝑎0 = 𝑏0

On a donc :

(𝑎1 − 𝑏1 ) + ⋯ + (𝑎𝑛 − 𝑏𝑛 )𝑥 𝑛−1 = 𝑥 𝑛−1 𝜀(𝑥)

En appliquant ce procédé 𝑛 − 1 fois, on prouve que :

𝑎1 = 𝑏1 , … , 𝑎𝑛 = 𝑏𝑛

Et donc que :

𝑃1 = 𝑃2

Proposition (𝟒) : « Troncature d’un DL ».

Soit une fonction 𝑓 admettant un DL à l’ordre 𝑛 en 0. Soit un entier naturel 𝑝 ≤ 𝑛. Alors 𝑓


admet un 𝐷𝐿 à l’ordre 𝑝 en 0 et celui-ci est obtenu en ne gardant que les termes de degré
inférieur ou égal à 𝑝 dans la partie principale.

Démonstration :

Comme 𝑓 admet un développement limité à l’ordre 𝑛 en 0, il existe 𝑃(𝑥) = 𝑎0 + 𝑎1 𝑥 + ⋯ +


𝑎𝑛 𝑥 𝑛 ∈ ℝ𝑛 [𝑥] et 𝜀: 𝕀 → ℝ telle que 𝜀(𝑥) → 0 et 𝑓(𝑥) = 𝑃(𝑥) + 𝑥 𝑛 𝜀(𝑥). Par conséquent :
𝑥→0

𝑓(𝑥) = 𝑎0 + 𝑎1 𝑥 + ⋯ + 𝑎𝑝 𝑥 𝑝 + 𝑎𝑝+1 𝑥 𝑝+1 + ⋯ + 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + 𝑥 𝑛 𝜀(𝑥)

= 𝑎0 + 𝑎1 𝑥 + ⋯ + 𝑎𝑝 𝑥 𝑝 + 𝑥 𝑝 (𝑎𝑝+1 𝑥 + ⋯ + 𝑎𝑛 𝑥 𝑛−𝑝 + 𝑥 𝑛−𝑝 𝜀(𝑥))

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= 𝑎0 + 𝑎1 𝑥 + ⋯ + 𝑎𝑝 𝑥 𝑝 + 𝑥 𝑝 𝜀1 (𝑥)

Où :

𝜀1 (𝑥) = 𝑎𝑝+1 𝑥 + ⋯ + 𝑎𝑛 𝑥 𝑛−𝑝 + 𝑥 𝑛−𝑝 𝜀(𝑥)

Vérifie bien, par opération sur les limites 𝜀1 (𝑥) → 0.


𝑥→0

Proposition (𝟓) : « Utilisation de la parité ».

Soit une fonction 𝑓 admettant un DL d’ordre 𝑛 en 0. Si 𝑓 est paire (impaire) sur un voisinage
symétrique de 0, alors la partie principale de son DL à l’ordre 𝑛 en 0 ne contient que des
puissances paires (impaires).

Démonstration :

Effectuons la démonstration dans le cas où 𝑓 est paire. Le cas impair se démontre de la même
façon. Comme la fonction 𝑓 est paire, on a :

∀𝑥 ∈ 𝕀, 𝑓(𝑥) = 𝑓(−𝑥)

Si

𝑜
𝑓(𝑥) = 𝑎0 + 𝑎1 𝑥 + ⋯ + 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + (𝑥 𝑛 )
𝑥→0

Alors :

𝑜
𝑓(−𝑥) = 𝑎0 − 𝑎1 𝑥 + ⋯ + 𝑎𝑛 (−1)𝑛 𝑥 𝑛 + (𝑥 𝑛 )
𝑥→0

Par unicité du DL de 𝑓 en 0 d’ordre 𝑛, on a donc, pour tout 𝑘 ∈ ⟦1, 𝑛⟧ impair :

𝑎𝑘 = −𝑎𝑘

Ce qui n’est possible que si :

𝑎𝑘 = 0

1.4. DL et régularité.
Théorème (𝟔) : « DL et dérivabilité ».

Soit une fonction 𝑓: 𝕀 → ℝ définie sur ]0, 𝛼]. On suppose que :

(ℎ1 ) : La fonction 𝑓 admet un DL à l’ordre 1 en 0

𝑜
𝑓(𝑥) = 𝑎0 + 𝑎1 𝑥 + (𝑥)
𝑥→0

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Alors la fonction 𝑓 se prolonge en une fonction :

]0, 𝛼] → ℝ
𝑓̃: { 𝑓(𝑥) 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
𝑥↦{
𝑎0 𝑠𝑖 𝑥 = 0

Dérivable en 0 avec 𝑓̃ ′ (0) = 𝑎1 .

Démonstration :

Puisque pour 𝑥 ≠ 0, 𝑓̃(𝑥) = 𝑎0 + 𝑎1 𝑥 + 𝑥𝜀(𝑥) → 𝑎0 = 𝑓̃(0), la fonction 𝑓̃ est continue en 0. Le


𝑥→0

taux d’accroissement de 𝑓̃ en 0 s’écrit pour 𝑥 ≠ 0,

𝑓̃(𝑥) − 𝑓̃(0) 𝑎1 𝑥 + 𝑥𝜀(𝑥)


= = 𝑎1 + 𝜀(𝑥) → 𝑎1
𝑥 𝑥 𝑥→0

Ce qui montre que 𝑓̃ est dérivable en 0 avec 𝑓̃ ′ (0) = 𝑎1 .

Théorème (𝟕) : « Une fonction 𝓒𝒏 admet un DL d’ordre 𝒏 ».

Soit 𝑓: 𝕀 → ℝ une fonction définie sur un intervalle avec 0 ∈ 𝕀. On suppose que :

(ℎ1 ) : 𝑓 ∈ 𝒞 𝑛 (𝕀).

Alors, la fonction 𝑓 admet un DL en 0 à l’ordre 𝑛 donné par :

𝑓 ′′ (0) 2 𝑓 (𝑛) (0) 𝑛 𝑜


𝑓(𝑥) = 𝑓(0) + 𝑓 ′ (0)𝑥 + 𝑥 + ⋯+ 𝑥 + (𝑥 𝑛 )
2! 𝑛! 𝑥→0

Démonstration : c’est la formule de Taylor-Young.

Remarque :

1) Cette formule permet de justifier l’existence d’un développement limité. Elle a donc un
intérêt théorique. Pour calculer effectivement les coefficients de ce DL à l’aide de cette
formule, il faut pouvoir calculer les dérivées successives de la fonction en 0 ce qui n’est
possible que pour des fonctions simples.
2) La réciproque du théorème précédent est fausse comme le montre l’exemple
fondamental suivant. Soit 𝑛 ≥ 2. Considérons la fonction :

ℝ→ℝ
𝑛+1
1
𝑓: {𝑥 ↦ {𝑥 sin ( 𝑛 ) 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
𝑥
0 𝑠𝑖 𝑥 = 0

Cette fonction admet un DL d’ordre 𝑛 en 0 puisque :

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𝑓(𝑥) = 0 + 0𝑥 + ⋯ + 0𝑥 𝑛 + 𝑥 𝑛 𝜀(𝑥)

1
Où : 𝜀(𝑥) = 𝑥 𝑛 sin (𝑥 𝑛 ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ≠ 0, avec :

|𝜀(𝑥)| ≤ |𝑥|𝑛 → 0
𝑥→0

La fonction 𝑓 est bien continue en 0 puisque 𝑓(𝑥) → 0 = 𝑓(0). Elle est également
𝑥→0
𝑓(𝑥)
dérivable en 0 puisque | 𝑥
| ≤ |𝑥|𝑛 → 0. Elle est dérivable en 𝑥 ≠ 0 avec :
𝑥→0

1 1
𝑓 ′ (𝑥) = (𝑛 + 1)𝑥 𝑛 sin ( 𝑛
) − 𝑛 cos ( 𝑛 )
𝑥 𝑥

Et 𝑓 ′ n’admet pas de limite lorsque 𝑥 → 0 ce qui montre que 𝑓 n’est pas de classe 𝒞 1 sur
ℝ.

2. Développement limité des fonctions usuelles.


2.1. Utilisation de la formule de Taylor-Young.
Proposition (𝟖) : « DL classiques de Taylor-Young ».

On obtient les DL Classiques suivants en 0 en calculant les dérivées successives en 0 et en


appliquant la formule de Taylor-Young.

- Fonction exponentielle et hyperboliques :

𝑥2 𝑥3 𝑥𝑛 𝑜
𝑒𝑥 = 1 + 𝑥 + + + ⋯+ + (𝑥 𝑛 )
2! 3! 𝑛! 𝑥 → 0

𝑥2 𝑥4 𝑥 2𝑛 𝑜
𝑐ℎ(𝑥) = 1 + + + ⋯+ + (𝑥 2𝑛+1 )
2! 4! (2𝑛)! 𝑥 → 0

𝑥3 𝑥5 𝑥 2𝑛+1 𝑜
𝑠ℎ(𝑥) = 𝑥 + + + ⋯ + + (𝑥 2𝑛+2 )
3! 5! (2𝑛 + 1)! 𝑥 → 0

- Fonctions trigonométriques :

𝑥2 𝑥4 𝑥 2𝑛 𝑜
cos(𝑥) = 1 − + − ⋯ + (−1)𝑛 + (𝑥 2𝑛+1 )
2! 4! (2𝑛)! 𝑥 → 0

𝑥3 𝑥5 𝑥 2𝑛+1 𝑜
sin(𝑥) = 𝑥 − + − ⋯ + (−1)𝑛 + (𝑥 2𝑛+2 )
3! 5! (2𝑛 + 1)! 𝑥 → 0

- Fonction logarithme :

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𝑥2 𝑥3 𝑥𝑛 𝑜
ln(1 + 𝑥) = 𝑥 − + − ⋯ + (−1)𝑛+1 + (𝑥 𝑛 )
2 3 𝑛 𝑥→0

𝑥2 𝑥3 𝑥𝑛 𝑜
ln(1 − 𝑥) = − (𝑥 + + + ⋯+ )+ (𝑥 𝑛 )
2 3 𝑛 𝑥 → 0

- Fonction 𝑥 ↦ (1 + 𝑥)𝛼 avec 𝛼 ∈ ℝ :

𝛼(𝛼 − 1) … (𝛼 − 𝑛 + 1) 𝑛 𝑜
(1 + 𝑥)𝛼 = 1 + 𝛼𝑥 + ⋯ + 𝑥 + (𝑥 𝑛 )
𝑛! 𝑥 → 0

Remarque :

1
- Cette dernière formule appliquée à 𝛼 = 2 et 𝑛 = 2 donne :

𝑥 𝑥2 𝑜
√1 + 𝑥 = 1 + − + (𝑥 2 )
2 8 𝑥→0

𝑥 𝑥2 𝑜
√1 − 𝑥 = 1 − − + (𝑥 2 )
2 8 𝑥 → 0

- Parmi ces DLs certains s’obtiennent de manière plus rapide qu’en appliquant la formule
de Taylor-Young grâce aux théorèmes que nous allons maintenant introduire.

3. Opérations sur les Développements Limités.


3.1. Combinaison linéaire et produit.
Proposition (𝟗) : « Combinaison linéaire et produit de DLs ».

Soient deux fonctions 𝑓 et 𝑔 réelles définie sur 𝕀 admettant en 0 des DL d’ordre 𝑛.

𝑜
∀𝑥 ∈ 𝕀, 𝑓(𝑥) = 𝑃(𝑥) + (𝑥 𝑛 )
𝑥→0

Et

𝑜
𝑔(𝑥) = 𝑄(𝑥) + (𝑥 𝑛 )
𝑥→0

Où 𝑃 et 𝑄 sont les polynômes réels de degré 𝑛. Soient (𝛼, 𝛽) ∈ ℝ2. Les fonctions 𝛼𝑓 + 𝛽𝑔 et
𝑓 × 𝑔 admettant des DL d’ordre 𝑛 en 0 et ces 𝐷𝐿𝑠 sont donnés par :

𝑜
∀𝑥 ∈ 𝕀, (𝛼𝑓 + 𝛽𝑔)(𝑥) = (𝛼𝑓 + 𝛽𝑔)(𝑥) + (𝑥 𝑛 )
𝑥→0
𝑜
∀𝑥 ∈ 𝕀, (𝑓 × 𝑔)(𝑥) = 𝑅(𝑥) + (𝑥 𝑛 )
𝑥→0

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Où 𝑅(𝑥) est égal au produit 𝑃(𝑥)𝑄(𝑥) auquel on a retiré tous les termes de degré
> 𝑛 (𝑇𝑟𝑜𝑛𝑐𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒).

Démonstration :

Pour 𝑖 = 1,2, il existe des fonctions 𝜀𝑖 : 𝕀 → ℝ telles que

𝑓(𝑥) = 𝑃(𝑥) + 𝑥 𝑛 𝜀1 (𝑥)

Et

𝑔(𝑥) = 𝑄(𝑥) + 𝑥 𝑛 𝜀2 (𝑥)

Et

𝜀𝑖 (𝑥) → 0
𝑥→0

- On a donc :

𝛼𝑓(𝑥) + 𝛽𝑔(𝑥) = 𝛼𝑃(𝑥) + 𝛽𝑄(𝑥) + 𝑥 𝑛 (𝛼𝜀1 (𝑥) + 𝛽𝜀2 (𝑥)) = 𝛼𝑃(𝑥) + 𝛽𝑄(𝑥) + 𝑥 𝑛 𝜀(𝑥)

Avec :

𝜀(𝑥) = 𝛼𝜀1 (𝑥) + 𝛽𝜀2 (𝑥) → 0 Par opérations sur les limites. Par conséquent, 𝛼𝑓 + 𝛽𝑔
𝑥→0

admet un 𝐷𝐿𝑛 (0) de partie régulière 𝛼𝑃 + 𝛽𝑄.

- Pour le produit,

𝑓(𝑥)𝑔(𝑥) = 𝑃(𝑥)𝑄(𝑥) + 𝑥 𝑛 𝑄(𝑥)𝜀1 (𝑥) + 𝑥 𝑛 𝑃(𝑥)𝜀2 (𝑥) + 𝑥 2𝑛 𝜀1 (𝑥)𝜀2 (𝑥)


= 𝑅(𝑥) + 𝑥 𝑛 (𝑥𝑆(𝑥) + 𝑄(𝑥)𝜀1 (𝑥) + 𝑃(𝑥)𝜀2 (𝑥) + 𝑥 𝑛 𝜀1 (𝑥)𝜀2 (𝑥))
= 𝑅(𝑥) + 𝑥 𝑛 𝜀(𝑥)

Où :

o 𝑅 : est un polynôme de degré 𝑛 et 𝑆 un polynôme de degré 𝑛 − 1 tels que


𝑃(𝑥)𝑄(𝑥) = 𝑅(𝑥) + 𝑥 𝑛+1 𝑆(𝑥).
o 𝜀(𝑥) = 𝑥𝑆(𝑥) + 𝑄(𝑥)𝜀1 (𝑥) + 𝑃(𝑥)𝜀2 (𝑥) + 𝑥 𝑛 𝜀1 (𝑥)𝜀2 (𝑥) → 0. Par opération sur
𝑥→0

les limites.

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3.2. Composée.
Proposition (𝟏𝟎) : « Composée de 𝑫𝑳𝒔 ».

Soient deux fonctions 𝑓 et 𝑔 définies au voisinage de 0. On suppose que :

𝑜
(ℎ1 ) : La fonction 𝑓 admet un 𝐷𝐿 d’ordre 𝑛 en 0, 𝑓(𝑥) = 𝐹(𝑥) + 𝑥→0 (𝑥 𝑛 ) où 𝐹 est un polynôme
de degré 𝑛.

𝑜
(ℎ2 ) : La fonction 𝑔 admet un 𝐷𝐿 d’ordre 𝑛 en 0, 𝑔(𝑥) = 𝐺(𝑥) + 𝑥→0 (𝑥 𝑛 ) où 𝐺 est un polynôme
de degré 𝑛.

(ℎ3 ) : 𝑓(𝑥) → 0.
𝑥→0

Alors la fonction composée 𝑔 ∘ 𝑓 admet un 𝐷𝐿 d’ordre 𝑛 en 0 de partie régulière obtenue en ne


gardant que les termes de degré ≤ 𝑛 dans le polynôme 𝐺 ∘ 𝐹.

Démonstration : Admise.

3.3. Quotient.
Proposition (𝟏𝟏):

Soit une fonction 𝑢 définie au voisinage de 0. On suppose que :

(ℎ1 ) : lim 𝑢(𝑥) = 0.


𝑥→0

(ℎ2 ) : 𝑢 admet un 𝐷𝐿𝑛 (0) de partie régulière le polynôme 𝑃.

1
Alors la fonction 𝑥 ↦ 1−𝑢(𝑥) admet un 𝐷𝐿𝑛 (0) de partie régulière obtenue en ne gardant que les

termes de degré inférieur à 𝑛 dans le polynôme 1 + 𝑃 + 𝑃2 + ⋯ + 𝑃𝑛 .

Démonstration :

1
Appliquer le théorème de composition de 𝐷𝐿 à la fonction 𝑔(𝑦) = 1−𝑦 (qui admet un 𝐷𝐿 à tout

ordre à tout ordre) et à la fonction 𝑢.

Proposition (𝟏𝟐) : « Quotient des 𝑫𝑳 ».

Soient deux fonctions 𝑓 et 𝑔 définies au voisinage de 0. On suppose que :

(ℎ1 ) : Les fonctions 𝑓 et 𝑔 admettent des 𝐷𝐿 d’ordre 𝑛 en 0.

(ℎ2 ) : 𝑔(𝑥) → 𝑙 ≠ 0.
𝑥→0

𝑓
Alors, la fonction 𝑔 admet un 𝐷𝐿 d’ordre 𝑛 en 0.

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Démonstration :

Puisque 𝑙 ≠ 0, nous pouvons écrire :

𝑓(𝑥) 𝑓(𝑥) 1 𝑓(𝑥)


∀𝑥 ∈ 𝕀, = =
𝑔(𝑥) 𝑔(𝑥) 𝑙 1 − 𝑢(𝑥)
𝑙
𝑙
𝑔(𝑥)
Où : 𝑢(𝑥) = 1 − 𝑙
. La fonction 𝑢 admet un développement limité à l’ordre 𝑛 (combinaison

linéaire de 𝐷𝐿) et 𝑢(𝑥) → 0. Il suffit d’appliquer la proposition précédente.


𝑥→0

Ce théorème permet de déterminer les 𝐷𝐿𝑠 suivants :

𝟏
Plan (𝟏) : « Pour Calculer le 𝑫𝑳𝒏 (𝟎) de 𝒈 »

𝑜
On suppose que 𝑔(𝑥) = 1 + 𝑎1 𝑥 + ⋯ + 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + (𝑥 𝑛 ). Alors :
𝑥→0

1 1 𝑜
= 𝑎𝑣𝑒𝑐: 𝑢(𝑥) = − (𝑎1 𝑥 + ⋯ + 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + (𝑥 𝑛 ))
𝑔(𝑥) 1 − 𝑢(𝑥) 𝑥→0
= 1 + 𝑢 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢𝑛 + 𝑜(𝑢𝑛 )
2
𝑜 𝑜
= 1 − (𝑎1 𝑥 + ⋯ + 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + (𝑥 𝑛 )) + (𝑎1 𝑥 + ⋯ + 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + (𝑥 𝑛 )) + ⋯
𝑥→0 𝑥→0
𝑛
𝑜 𝑜
+ (−1)𝑛 (𝑎1 𝑥 + ⋯ + 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + (𝑥 𝑛 )) + (𝑥 𝑛 )
𝑥→0 𝑥→0

Qu’on développe et tronque en ne gardant que les termes de degré ≤ 𝑛.

Corollaire (𝟏𝟑) :

On a :

𝑥 3 2𝑥 5 𝑜
tan 𝑥 = 𝑥 + + + (𝑥 6 )
3 15 𝑥 → 0

𝑥 3 2𝑥 5 𝑜
𝑡ℎ(𝑥) = 𝑥 − + + (𝑥 6 )
3 15 𝑥 → 0

Démonstration :

1) On a :

𝜋 𝜋 sin(𝑥)
∀𝑥 ∈ ]− , [ , tan(𝑥) =
2 2 cos(𝑥)

Or :

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𝑥2 𝑥4 𝑜
cos 𝑥 = 1 − + + (𝑥 5 )
2 24 𝑥 → 0

𝑥3 𝑥5 𝑜
sin 𝑥 = 𝑥 − + + (𝑥 6 )
6 120 𝑥 → 0

On pose :

𝑥2 𝑥4 𝑜
𝑢(𝑥) = − + (𝑥 5 )
2 24 𝑥 → 0

On a :

𝑢(𝑥) → 0
𝑥→0

Il vient donc que :

cos 𝑥 = 1 − 𝑢(𝑥)

1
On peut donc écrire le 𝐷𝐿4 (0) de 𝑥 ↦ :
cos 𝑥

On a donc :

1 1 𝑜
= = 1 + 𝑢 + 𝑢2 + (𝑢3 )
cos 𝑥 1 − 𝑢(𝑥) 𝑢 → 0
2
𝑥2 𝑥4 𝑜 5
𝑥2 𝑥4 𝑜 𝑜
=1+( − + (𝑥 )) + ( − + (𝑥 5 )) + (𝑢3 )
2 24 𝑥 → 0 2 24 𝑥 → 0 𝑢→0

𝑥2 𝑥4 𝑥4 𝑥6 𝑥8 𝑜
=1+ − + − + + (𝑥 9 )
2 24 4 24 576 𝑥 → 0

Troncature :

1 𝑥2 5 𝑜
= 1 + + 𝑥4 + (𝑥 5 )
cos 𝑥 2 24 𝑥→0

On peut enfin écrire le développement limité d’ordre 5 en 0 de tan 𝑥 comme :

1
tan 𝑥 = sin 𝑥 × ( )
cos 𝑥
𝑥3 𝑥5 𝑜 6
𝑥2 5 4 𝑜
= (𝑥 − + + (𝑥 )) × (1 + + 𝑥 + (𝑥 5 ))
6 120 𝑥 → 0 2 24 𝑥→0

𝑥 3 2𝑥 5 𝑜
tan 𝑥 = 𝑥 + + + (𝑥 6 )
3 15 𝑥 → 0

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2) On a :

𝑠ℎ(𝑥)
𝑡ℎ(𝑥) =
𝑐ℎ(𝑥)

Or :

𝑥3 𝑥5 𝑜
𝑠ℎ(𝑥) = 𝑥 + + + (𝑥 6 )
3! 5! 𝑥 → 0

𝑥2 𝑥4 𝑜
𝑐ℎ(𝑥) = 1 + + + (𝑥 5 )
2! 4! 𝑥 → 0

On pose :

𝑥2 𝑥4 𝑜
𝑢(𝑥) = − ( + + (𝑥 5 ))
2! 4! 𝑥 →0

On a :

𝑢(𝑥) → 0
𝑥→0

Il vient donc que :

1 1 𝑜
= = 1 + 𝑢 + 𝑢2 + (𝑢2 )
𝑐ℎ(𝑥) 1 − 𝑢(𝑥) 𝑢 → 0

2
1 𝑥2 𝑥4 𝑜 5 ))
𝑥2 𝑥4 𝑜 𝑜
=1−( + + (𝑥 +( + + (𝑥 5 )) + (𝑢2 )
𝑐ℎ(𝑥) 2! 4! 𝑥 →0 2! 4! 𝑥 →0 𝑢→0

1 𝑥 2 𝑥 4 𝑥 4 2𝑥 6 𝑥8 𝑜
=1− − + + + + (𝑥 9 )
𝑐ℎ(𝑥) 2 24 4 48 576 𝑥 → 0
1 𝑥 2 5𝑥 4 𝑥 6 𝑥8 𝑜
=1− + + + + (𝑥 9 )
𝑐ℎ(𝑥) 2 24 24 576 𝑥 → 0

Troncature :

1 𝑥 2 5𝑥 4 𝑜
=1− + + (𝑥 5 )
𝑐ℎ(𝑥) 2 24 𝑥 → 0

On peut enfin écrire le développement limité d’ordre 5 en 0 de 𝑡ℎ(𝑥) comme :

1
𝑡ℎ(𝑥) = 𝑠ℎ(𝑥) × ( )
𝑐ℎ(𝑥)
𝑥3 𝑥5 𝑜 6 ))
𝑥 2 5𝑥 4 𝑜
𝑡ℎ(𝑥) = (𝑥 + + + (𝑥 × (1 − + + (𝑥 5 ))
6 120 𝑥 → 0 2 24 𝑥 → 0

August 26, 2020 14


SAMI BEN AISSIA
8/26/20
MATH DE BASE : DEVELOPPEMENTS LIMITES

𝑥 3 2𝑥 5 𝑜
𝑡ℎ(𝑥) = 𝑥 − + + (𝑥 6 ) (𝐴𝑝𝑟è𝑠 𝑇𝑟𝑜𝑛𝑐𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒)
3 15 𝑥 → 0

3.4. Développement limité d’une primitive.


Proposition (𝟏𝟒) : Primitivation d’un 𝑫𝑳 ».

Soit 𝕀 un intervalle tel que 0 ∈ 𝕀 et 𝑓 : 𝕀 → ℝ. On suppose que :

(ℎ1 ) : La fonction 𝑓 est dérivable sur l’intervalle 𝕀.

(ℎ2 ) : La fonction 𝑓 ′ admet un 𝐷𝐿𝑛 (0),

𝑜
∀𝑥 ∈ 𝕀, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑎0 + 𝑎1 𝑥 + ⋯ + 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + (𝑥 𝑛 )
𝑥→0

(ℎ3 ) : 𝑓(𝑥) → 𝑙 ∈ ℝ.
𝑥→0

Alors la fonction 𝑓 admet un 𝐷𝐿𝑛+1 (0) obtenu en primitivant la partie régulière du 𝐷𝐿 de 𝑓 ′ et


en ajoutant la limite de 𝑓 en 0 :

𝑎1 2 𝑎𝑛 𝑛+1 𝑜
∀𝑥 ∈ 𝕀, 𝑓(𝑥) = 𝑙 + 𝑎0 𝑥 + 𝑥 + ⋯+ 𝑥 + (𝑥 𝑛+1 )
2 𝑛+1 𝑥→0

Démonstration : Admise.

Ce théorème permet de déterminer les 𝐷𝐿 suivants :

Corollaire (𝟏𝟓) :

𝑥2 𝑥3 𝑥𝑛 𝑜
ln(1 + 𝑥) = 𝑥 − + − ⋯ + (−1)𝑛+1 + (𝑥 𝑛 )
2 3 𝑛 𝑥→0

𝑥3 𝑥5 𝑥 2𝑛+1 𝑜
arctan(𝑥) = 𝑥 − + − ⋯ + (−1)𝑛 + (𝑥 2𝑛+2 )
3 5 2𝑛 + 1 𝑥 → 0

𝑥3 𝑥5 𝑥 2𝑛+1 𝑜
𝑎𝑟𝑔𝑡ℎ(𝑥) = 𝑥 + + + ⋯+ + (𝑥 2𝑛+2 )
3 5 2𝑛 + 1 𝑥 → 0

1 𝑥3 1 × 3 𝑥5 1 × 3 × 5 𝑥7 𝑜
arcsin(𝑥) = 𝑥 + + + + ⋯+ (𝑥 2𝑛+2 )
2 3 2×3 5 2×4×6 7 𝑥→0

1 𝑥3 1 × 3 𝑥5 1 × 3 × 5 𝑥7 𝑜
𝑎𝑟𝑔𝑠ℎ(𝑥) = 𝑥 − + − + ⋯ + (−1)𝑛 (𝑥 2𝑛+2 )
2 3 2×4 5 2×4×6 7 𝑥 → 0

𝜋 1 𝑥3 1 × 3 𝑥5 1 × 3 × 5 𝑥7 𝑜
arccos(𝑥) = −𝑥− − − − ⋯+ (𝑥 2𝑛+2 )
2 2 3 2×3 5 2×4×6 7 𝑥→0

August 26, 2020 15


SAMI BEN AISSIA
8/26/20
MATH DE BASE : DEVELOPPEMENTS LIMITES

Remarque :

Le dernier développement limité s’obtient en remarquant que :

𝜋
arccos(𝑥) = − arcsin(𝑥)
2

! Attention :

On peut primitiver les 𝐷𝐿 mais pas les dériver. L’existence d’un 𝐷𝐿 à l’ordre 𝑛 pour une fonction
𝑓 dérivable n’implique pas toujours l’existence d’un 𝐷𝐿 d’ordre 𝑛 − 1 pour la fonction 𝑓 ′ .

Finie le 01/11/2020 à 20 :30

August 26, 2020 16

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