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Département de Biologie
Master Physiologie et Ethnopharmacologie
Oujda, MAROC
MEMOIRE
En vue d’obtention du diplôme de Master en Physiologie et Pharmacologie
Présenté par
Mohammed LAKSILI
Sous la direction du
Dr. Ahmed MELHAOUI
Membres du jury :
Date de soutenance :…./07/2011
Dédicace
2
REMERCIEMENTS
3
Résumé
4
Abstract
This study realized under the supervision of Professor and Doctor Ahmed
Melhaoui responsible of the laboratory of Phytochemistry and Pharmacognosy.
5
Table de Matières
Introduction
Chapitre I : généralité
I. Etude cytostatique
1. Rappel sur le cycle cellulaire
L’INTERPHASE
a. La phase G1
b. La phase S
c. La phase G2
LA MITOSE :
a. La prophase :
b. La métaphase :
c. L’anaphase :
d. La télophase :
2. Dérèglement et arrêt du cycle cellulaire
2.1 Agents mitoclasiques ou poisons de fuseau
2.2 Agents antimitotiques
II. Etude toxicologique
Chapitre II : revu bibliographique sur les tripodes pyrazoliques
1. Introduction
2. Synthèse des tripodes pyrazoliques
Chapitre III : Tests biologiques
I. Test antimitotique : Phytotest Lepidium sativum L
1. Description du test
1.2 Description de la plante
1.3 Procédure du test
1.4 Evaluation de l’activité
2. Résultats et discussion
2.1 Evaluation de l'activité antimitotique de L1
2.1.1 Résultats
2.1.2 Interprétation des résultats
2.2 Evaluation de l'activité antimitotique de L2
2.2.1 Résultats
2.2.2 Interprétation des résultats
3. Conclusion
II. Test de toxicité
1. Description du test
6
1.1 Préparation des nauplii d’Artemia salina
1.2 Procédure du test
1.3 Lecture des résultats
2. Résultats et discussion
2.1 Evaluation de la toxicité du tripode L1
2.1.1 Résultats
2.1.2 Interprétation des résultats
2.2 Evaluation de la toxicité du tripode L1
2.2.1 Résultats
2.2.2 Interprétation des résultats
3. Conclusion
III. Test antispasmodique
1. Introduction
2. Matériels et méthodes
3. Résultats
4. Conclusion
IV. Etude histologique
Conclusion générale
Références
7
Introduction
Figure 1
8
Chapitre I
Généralité
9
I. Etude cytostatique
1. Rappel sur le cycle cellulaire
Le cycle cellulaire est l’ensemble des modifications q’une cellule subit entre
sa formation par division de la cellule mère et le moment où cette cellule a fini
de se diviser en 2 cellules filles grâce à la mitose. Il comprend donc : interphase
et mitose [4].
L’INTERPHASE :
C’est une période comprise entre la fin de la division et le début de la
suivante, c’est la plus grande partie du cycle, et le noyau est mécaniquement
inactif, elle se décompose en une phase G1, S et G2 [4].
a- La phase G1 :
C’est la phase entre la fin de mitose et début de la synthèse d’ADN, au sein
de cette phase la cellule peut :
* s’engager dans le processus de division, le passage de G1 à la phase S est
irréversible.
* entrer dans la phase G0 où elle reste même des années sans se multiplier.
- La phase G1 est une phase de synthèse :
* la quantité d’ADN reste constante pendent G1 : 2N chromosomes.
* puisque le volume cytoplasmique est faible, la cellule synthétise les molécules
d’ARN (ARNm, ARNr et ARNt) et les protéines nécessaires à l’accroissement
de la cellule [4].
b- La phase S :
Au cours de cette phase il y a :
- Synthèse de l’ADN : réplication de l’ADN.
10
- Synthèse des ARNm des histones.
- Arrêt de la synthèse des autres ARN [4].
c- La phase G2 :
C’est une phase courte qui débute dés que la réplication est activée; la
cellule est diploïde, Cette phase se caractérise essentiellement par des synthèses
d’ARN et de protéines [5].
LA MITOSE :
Au cours de laquelle les chromosomes dédoublés sont répartis dans les
deux cellules-filles, grâce au fuseau de division. Cette phase M est
classiquement découpée en quatre périodes: la prophase, La métaphase,
I’anaphase et la télophase [6].
a. La prophase :
La chromatine se condense tellement qu’il donne l’aspect de l’hétéro
chromatine. Le micro filament s’allonge. La condensation est contrôlé par un
facteur mitotique, c’est une phosphorylation des histones H1 dans le même
temps, le nucléole commence à disparaître progressivement, l’enveloppe
nucléaire se dépolymérise et l’espace membranaire s’élargie. Les micros
filaments et tubules se transformes et le fuseau de division apparaît. Ils
s’agencent autour du centrosome [7].
b. La métaphase :
Les chromosomes sont courts et épais, bien individualisé. Au niveau des
centromères se forment les kinétochores. Le fuseau se duplique, le matériel
micro tubulaire augmente, s’allonge et vienne colonisée les deux pôles de la
cellule : ligne équatorial, plaque équatorial fusorial [7].
11
c. L’anaphase :
Il y a division des centromères, les deux chromosomes se séparent. Ces
chromosomes glissent en direction opposée vers les deux pôles de la cellule [7].
d. La télophase :
Il y a séparation de la cellule en cellules filles avec la disparition et
l’apparition des éléments [7].
12
2.2 Agents antimitotiques
13
sur la contribution potentielle des tests in vitro à l’établissement de ce risque.
Mais comment définir un risque toxicologique potentiel pour l’homme à partir
de critères de toxicité in vitro ? L’extrapolation des données suscite beaucoup
d’interrogation. Néanmoins, il est aujourd’hui généralement admis que la
contribution des tests in vitro peut-être essentielle dans différents domaines tel le
tri (criblage) de molécules dans la phase initiale de leur découverte, l’élaboration
de la structure la plus efficace de la molécule et bien sûr l’identification des
mécanismes de toxicité. Pour aborder de telles études, il convient de définir
l’approche in vitro. Il est clair qu’un test in vitro ne peut à lui seul remplacer le
modèle animal, il peut seulement apporter des informations sur un type
cellulaire, ou mieux sur un organe. Les tests in vitro reposent sur l’analyse
individuelle de chaque composé, le recueil de toutes les données relatives à
celui-ci, le constant dialogue avec les chimistes qui en assurent la synthèse et
des études du mécanisme d’action in vitro complétés par une expérimentation in
vivo. Cette stratégie est applicable à différents types de produits et donc
utilisable par différentes industries pharmaceutiques, chimiques, cosmétiques
[15]…
14
Chapitre II
15
1. Introduction
16
Figure 2 : Structure générale des tripodes de la série N-C-N
Les structures tridentées étudiées sont données par la figure 3. Leur
synthèse et l’étude de leurs propriétés complexantes et catalytiques sont
réalisées au sein de l’équipe de Chimie Bioorganique et Macromoléculaire [2];
La synthèse de ces composés repose sur la création des jonctions N-C-N. Les
deux structures portent sur leur bras latéral une chaîne aliphatique plus ou moins
longue et fonctionnalisée par un groupement hydroxyle (OH). Dans la structure
L1, le noyau pyrazole porte en position para un groupement méthyl tandis que
dans la structure L2, il est substitué par un groupement méthoxycarbonyl.
L1 : 2-{bis[(3,5-diméthyl-1H-pyrazol-1-yl)méthyl]amino}éthane-1-ol
17
L2 : 1-[((4-hydroxybutyl){[3-(méthoxycarbonyl)-5-méthyl-1H-pyrazol-1-
yl]méthyl}amino)méthyl]-5-méthyl-1H-pyrazole-3-carboxylate de méthyle
18
Chapitre III
Tests biologiques
19
Dans cette partie, on va évaluer l’activité antimitotique en utilisant le
phytotest Lepidium sativum L, l’activité toxique par le test Brine Shrimp sur les
larves d'Artémia salina et l’activité antispasmodique de deux tripodes
pyrazoliques: L1 et L2 synthétisés par l’équipe de Chimie Bioorganique et
Macromoléculaire [2].
Ce test a été proposé en 1972 par GAGIU pour un tirage préliminaire des
molécules agissant au niveau de la croissance végétale sans présumer de leur
lieu précis d’action.
Plusieurs auteurs ont apporté leur contribution à l’étude de la validité de ce
test. Les résultats obtenus par cette méthode pour plusieurs composés nouveaux
ont été comparés à l’activité antimitotique de plusieurs dérivés cytostatiques
couramment utilisés dans la chimiothérapie du cancer. Ce test a l’avantage
d’être simple et relativement rapide puisque les résultats sont obtenus en 48
heures. De plus, la graine de Lepidium sativum ne possède qu’une seule radicelle
20
dont la croissance appréciable permet une mesure facile. C’est un biotest basé
sur la mesure de la longueur de la radicelle d’une graine germée de Lepidium
placée dans un milieu contenant la substance à tester. On estime le pourcentage
d’inhibition de la croissance par comparaison avec un lot témoin.
Conditions du test :
Température de 25°C
Humidité ambiante
Obscurité
Milieu de culture : Eau distillée
1. Description du test
21
1.2 Procédure du test
En boîtes de Pétri, des graines de Lepidium sativum ont été mises à germer
sur du papier filtre imbibé de d’eau distillée (10 graines par boite).
Les boites sont incubées à l’obscurité pendant 24 heures à une température
de 25 °C. Le biotest est basé sur la mesure de la longueur de la radicelle de
Lepidium sativum placée pendant 24 heures dans un milieu contenant le produit
à tester.
2. Résultats et discussion
Nous avons réalisé un suivi de l’activité inhibitrice des tripodes L1 et L2 pendant une
durée de traitement de 24, 48 et 72 heures et pour les concentrations 25, 50, 100, 150 et 250
µg/ml.
Le pourcentage de l'inhibition de la croissance des racines par le DMSO 2% et le
méthanol 2% ne dépasse pas 1% pour toutes les expériences qu'ont été faites.
La colchicine a été utilisée comme témoin positif à effet antimitotique déjà connu dans
le but de confirmer les résultats.
2.1.1 Résultats
22
T. DMSO 250 µg/ml 0,97
Colchicine 1000 µg/ml 57,55
25 µg/ml 4,44
Tripode 50 µg/ml 5,23
L1 100 µg/ml 16,09
150 µg/ml 28,62
250 µg/ml 49,16
100
90
80
% d’inhibition
70
60
50
40
30
20
10
0
25 50 100 150 250
Concentration (µg/ml)
- Les résultats montrent que l'effet inhibiteur du tripode L1 est plus important
que celui de la colchicine; à la concentration 1000 µg/ml la colchicine ne donne
23
que 57% d’inhibition tandis que à un quart de cette concentration le L1
provoque une inhibition de 49% (tableau 1).
- Nous avons déjà travaillé sur une molécule identique aux L1 et L2 dont le bras
latéral est substitue par un cycle benzénique, elle nous donne aucune résultat, ce
qui nous a incité à suggérer que l’activité antimitotique du L1 a été sans doute
en relation avec la présence d’un bras latéral et surtout d’un groupement
hydroxyle.
2.2 Evaluation de l'activité antimitotique de L2
2.2.1 Résultats
24
Activité antimitotique du Tripode L2
100
90
80
70
% d’inhibition
60
50
40
30
20
10
0
25 50 100 150 250
Concentration (µg/ml)
25
L'activité antimitotique du tripode L1 est plus importante en comparaison avec
le tripode L2.
Les seules différences entre le tripode L1 et le tripode L2, c’est que L2 présent
un bras latéral plus long (2 carbone de plus), et porte en position para de ces
noyaux pyrazoliques un groupement méthoxycarbonyl tandis que dans la
structure L1, ce groupement est substitué par un groupement méthyl, donc on
peut conclure que le groupement méthoxycarbonyl provoque la diminution de
l’effet antimitotique chez L2.
Nous suggérons que la différance de l’activité antimitotique entre ces deux
molécules due au mode d’action de ces tripodes sur les cellules en division, et
plus précisément sur l'ADN.
1. Description du test
26
Une quantité de 0,5 g des œufs d’Artemia salina nauplii sont mis à
éclore dans une solution de NaCl (19 g de NaCl dans 500 ml de l’eau distillée)
pendant 48h, à une température de 25°C avec une faible source de lumière et
une source d’oxygène.
Les naupliis peuvent être collectés et utilisés pour le test à l’aide d’une
pipette pasteur.
Les produits sont testés à des concentrations différentes: 25, 50, 75,
100, 150, 250 et 500 µg/ml. Pour chaque concentration trois tubes sont préparés.
La solution du produit à tester est ajoutée dans le tube contenant les larves. A
l'aide d'une pipette Pasteur quinze larves sont transférées dans chaque tube à
hémolyse. Le volume est ensuite ajusté à 5ml avec de l’eau salée. Une série de
tubes témoins est réalisée aux concentrations suivantes: DMSO 2%, méthanol
2% et un témoin de l’eau salée.
Les tests sont ensuite laissés 24 heures sous éclairage.
Après 24h, 48h et 72h on compte le nombre des larves mortes sous une
loupe biloculaire. On considère que les naupliis sont mortes si on n’observe
aucun mouvement durant 10 secondes.
Le test est valide si la mortalité dans les tubes témoin ne dépasse pas
10%. Quand cette condition est réalisée, on calcule le pourcentage de mortalité
corrigé. La méthode qu'on utilise est celle d'Abbot( MEYER, 1982)[].
27
A partir des résultats, la concentration létale 50% (CL50) reflétant la
toxicité des produits, est estimée à partir de la courbe de mortalité qui exprime le
pourcentage des larves mortes en fonction de la dose du produit utilisée.
2. Résultats et discussion
2.3.1 Résultats
28
Les résultats obtenus pour le tripode L1 sont présentés dans le tableau 3 et la
représentation graphique de la CL50 (Figure 7).
après 24h
100
après 48h
90
80 après 72h
% de mortalité (%)
70
60
50
40
30
20
10
0
Figure 7 : Pourcentage de mortalité des larves d’Artemia salina en fonction des
concentrations du tripode L1
29
2.3.2 Interprétation des résultats
2.4.1 Résultats
30
Evaluation de la toxicité du tripode L2
100
90
% de mortalité (%)
80 après 24h
70
60 après 48h
50
40 après 72h
30
20
10
0
Figure 8 : Pourcentage de mortalité des larves d’Artemia salina en fonction des
concentrations du tripode L2
31
3. Conclusion
1. Introduction
32
2. Matériels et méthodes
3. Résultats
Nous avons utilisé le DMSO qui permet la solubilisation des produits à tester,
un volume de 55µl de DMSO a été ajouté et qui correspond à la plus grande
concentration du produit à tester pour évaluer son effet sur le muscle lisse du
jéjunum du lapin (figure).
33
DMSO
55µl
Figure : L’effet de DMSO sur les mouvements spontanés du muscle lisse du jéjunum du
lapin.
La figure montre bien que le volume du DMSO ajouté n’a aucun effet sur les
mouvements spontanés du muscle lisse du jéjunum du lapin.
Control
10-6M 5.10-6M
10-5M 3.10-5M Tripode L1
Figure : L’effet de L1 sur les mouvements spontanés du muscle lisse du jéjunum du lapin.
34
A 5.10-6 on remarque qu’il y a au début une légère augmentation de tonus, après
2 min on note une faible relâchement des fibres musculaires lisses avec une
diminution de tonus musculaire.
Control
Figure : L’effet de L2 sur les mouvements spontanés du muscle lisse du jéjunum du lapin.
A 3.10-5 on note une inhibition totale des contractions des muscles lisses du
jéjunum.
4. Conclusion
35
A partir des résultats nous pouvons conclure que les deux tripodes L1 et L2
provoquent en général la diminution du tonus musculaire ç-à-d ils ont un effet
relaxant sur les contractions des fibres musculaires du jéjunum.
Nous avons effectué cette étude pour le but de vérifier les résultats
expérimentaux de l’évaluation des activités antimitotiques des tripodes L1 et L2
36
en comparant avec l’activité antimitotique de la colchicine connue par son effet
antimitotique.
1. Discription de l’étude
37
1.3 Inclusion à la paraffine
Le collage à la gélatine
Avant de faire couler la gélatine, les lames sont dore et avant mises dans
l’alcool 90% (9 V) et l’acide chlorhydrique 10% (1V) de façon à avoir une
proportion 9/1. Les coupes ainsi préparées sont égouttées et séchées à 36°C
pendant 24 heures. La gélatine sert donc à étaler les coupes et les coller sur la
lame.
1.5 Préparation des solutions
38
Ajouter 2g de métabisulfite de potassium ou de sodium sec et 10
ml d’acide chlorhydrique 1N
Laisser se reposer 24 heures dans un flacon bouché et à l’abri de
la lumière
Au bout de ce délai la coloration de la préparation est jaune, si ce n’est
pas le cas on décolore en ajoutant 0.3 g de charbon actif, on agite vivement le
mélange pendant 15 à 30 secondes et on filtre. Le filtrat ainsi obtenu est rose.
On attend alors que la décoloration soit complète, cela peut prendre quelques
heures, au bout de laquelle le réactif de Schiff est près pour l’emploi.
Le réactif de Schiff préparé est conservé dans un flacon bien fermé, au
frais et à l’abri de la lumière. Par ces précautions on limite la perte d’anhydride
sulfureuse, facteur essentiel de la détorioration du réactif de Schiff.
Eau sulfureuse
L’eau sulfureuse est préparée selon la méthode de LILLIE (1951), on met 1g de
métabisulfite de sodium et 10 ml d’acide chlorhydrique 1M dans 200 ml d’eau
distillée (GABE, 1968).
Méthode de coloration :
La technique de coloration comporte 11 étapes qui sont :
Le déparaffinage des coupes : il doit être complet avant le
traitement ultérieur des pièces, une irrégularité de
déparaffinage entraînerait une mauvaise pénétration des
colorants et des réactifs histochimiques. On déparaffine les
lames en les plongeant dans du toluène deux fois pendant 5
minutes.
La déshydratation par le passage des lames dans des
solutions d’alcool éthyliques à des concentrations
décroissantes (100% pendant 5 minutes, 90% pendant 2
minutes, 70% pendant 2 minutes).
Laver les lames à l’eau courante pendant 15 minutes.
39
Une hydrolyse à température ambiante pendant 20 minutes
dans une solution d’acide chlorhydrique 6 M.
Laver les lames à l’eau courante (5 minutes).
Une immersion pendant 3 heures dans le réactif de Schiff
préparé afin de colorer l’ADN.
Laver dans 3 bains d’eau sulfureuse successifs de 3 minutes.
Laver avec l’eau du robinet pendant 10 minutes.
Une déshydratation par le passage des lames dans une
solution d’alcool éthylique à 100% pendant 2 minutes
Enlever l’alcool non miscible par un bain de 2 fois 5 minutes
dans du toluène.
Coller les lames avec le DPX (ou beaume de Canada)
Laisser sécher et observer au microscope.
Résultats :
40
Objectif 40 Objectif 100
Figure : La colchicine
Objectif 40
Figure : Le DMSO
41
Objectif 40 Objectif 100
Figure : H2O
Objectif 40
Figure : Tripode L1
42
Objectif 100
Figure : Tripode L2
43
Conclusion
En conclusion, les résultats de nos études montrent bien que les tripodes
examinés, présentent des activités cytotoxiques et antimitotiques très
importantes peuvent être poussées pour rechercher l’activité anticancéreuse de
ces molécules.
44
Comme perspectives d’avenir, nous pouvons:
Etudier les activités anticancéreuses sur ces deux molécules
Etudier la relation la structure et l’activité biologique de ces
molécules.
Enfin essayer de comprendre les mécanismes d’action de L1 et L2
présentes des activités antimitotiques.
45
Références
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