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Introduction............................................................................................................................... 2
1 Définition des concepts importants ................................................................................... 3
1.1 Déficience Intellectuelle ......................................................................................................... 3
1.2 Inclusion Sociale ..................................................................................................................... 3
1.3 Culture Belge .......................................................................................................................... 3
2 L’importance de l’accès à la culture ................................................................................. 4
3 Les obstacles liés à l’accès à la culture ............................................................................. 4
3.1 Recherches émancipatrices ..................................................................................................... 4
3.2 Barrières physiques ................................................................................................................. 5
3.3 Barrières concernant le langage et les symboles ..................................................................... 6
3.4 Barrières concernant le contenu .............................................................................................. 6
3.5 Barrières technologiques ......................................................................................................... 6
3.6 Barrières psychologiques ........................................................................................................ 7
4 Les besoins liés à l’accès à la culture ............................................................................... 7
4.1 Besoins physiques ................................................................................................................... 7
4.2 Besoins concernant le contenu ................................................................................................ 7
4.2.1 L’appréciation du contenu ................................................................................................................ 7
4.2.2 La compréhension du contenu .......................................................................................................... 8
4.3 Besoins technologiques ........................................................................................................... 8
4.4 Design Universel ..................................................................................................................... 9
5 L’engagement .................................................................................................................. 11
Conclusion............................................................................................................................... 12
Méthodologie ........................................................................................................................... 13
Annexes ................................................................................................................................... 17
Bibliographie ........................................................................................................................... 19
1
Introduction
Tout d’abord, les différents concepts inhérents au sujet choisi seront définis.
Deuxièmement, l’importance de l’accès au patrimoine culturel sera démontrée avec comme
suite, l’analyse des obstacles entravant celui-ci. Ensuite, les différents besoins rencontrés par
les adultes présentant une DI seront évalués. Une partie se portera également sur l’engagement,
une notion importante à éclaircir dans le cadre de ce mémoire. Enfin, les idées principales
retenues dans la conclusion permettront d’établir une question de recherche découlant sur une
méthodologie. Celle-ci visera à évaluer et comparer les besoins des personnes présentant une
DI en ce qui concerne l’accès à la culture, dans une perspective d’inclusion sociale.
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1 Définition des concepts importants
1.1 Déficience Intellectuelle
L’inclusion sociale réfère selon le modèle écologique de Simplican et al. (2015, annexe 1,
p17), à une interaction entre les relations interpersonnelles et la participation communautaire.
Dans la dimension « participation communautaire » figure l’activité culturelle plus
spécifiquement traitée dans ce texte (Simplican et al., 2015). En offrant donc un accès à la vie
culturelle, nous augmentons alors la participation communautaire et de surcroît, l’inclusion
sociale des personnes en situation de handicap. Ensuite, également d’après la Convention
relative aux droits des personnes handicapées (2006), « la participation à la vie sociale est un
droit humain fondamental » et l’accessibilité culturelle serait un facteur essentiel à sa
réalisation. En réalité, sa facilitation passe aussi par l’autonomie (Hollins, 2010), en créant des
opportunités de manière active qui atténuent les désavantages du handicap (Owuor et al., 2018).
3
2 L’importance de l’accès à la culture
Premièrement, il est vrai que la satisfaction des besoins primaires est essentielle et qu’il
ne faut pas négliger ceux-ci. Pourtant, ces besoins ne sont pas suffisants pour maintenir le bien-
être d’un individu car il faut laisser une place à l’enrichissement (Guillaume, 2007). Afin de
comprendre la contribution des activités culturelles à la santé mentale et physique, un article
de Bruyneel et al. (2021) traitant ce sujet auprès de personnes en situation de handicap et de
personnes âgées a été analysé. Dans cet ouvrage, les auteurs expliquent que ces personnes
peuvent être victimes d’isolement de manière progressive et ayant un taux élevé de sédentarité,
cela mettrait en péril leur santé (Bruyneel et al., 2021). Plus précisément, voir une exposition
d’art permettrait de réduire l’anxiété et procurerait une sensation de relaxation (Binnie, 2010).
En effet, ce plaisir esthétique serait sous-tendu par les zones du cerveau se rapportant à la
récompense ce qui favoriserait le bien-être, les apprentissages, la santé et déclencherait une
humeur positive (Mastandrea, Fagioli & Biasi, 2019).
Enfin, il est important de rappeler que l’acquisition de connaissances ne se réduit pas aux
apprentissages scolaires mais qu’elle peut également s’établir au moyen d’activités culturelles
(Nobert, 2004). La lecture de tout type de document imprimé par exemple, constitue un appui
dans l’acquisition d’une culture générale (Nobert, 2004). De plus, l’éducation soutient
également l’épanouissement personnel tout en permettant aux individus de se sentir davantage
responsables du décours de leur vie (Nobert, 2004). Comme étayé par Rappolt-Schlichtmann
et al. (2013), les musées influencent alors l’épanouissement et permettraient aux personnes en
situation de handicap d’augmenter leur potentiel. A juste titre, ces sites culturels sont donc
importants pour constituer des apprentissages et ils doivent alors pouvoir susciter la curiosité
des personnes en situation de handicap afin que celles-ci cultivent leur intérêt pour des sujets
personnels ou sociétaux (Rappolt-Schlichtmann et al., 2013).
Pour commencer, les multiples barrières excluant les personnes en situation de handicap
ont déjà été questionnées par l’intermédiaire de recherches émancipatrices (Hollins, 2010). Ce
type de recherches analyse les inégalités de certains groupes discriminés en mettant en lumière
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la marginalisation de ceux-ci. Leur objectif consiste à diminuer ces discriminations effectuées
sur ces groupes exclus de la vie politique et sociale (Mertens, 1998). Le mode opératoire d’une
recherche émancipatrice basée sur le handicap a notamment fait l’objet d’une analyse critique
en questionnant par exemple les difficultés d’imputabilité à cette population ou encore le choix
des méthodes à adopter (Barnes, 2003). De ces différentes études, il en est ressorti que ces
approches devaient s’appuyer sur des connaissances construites à travers un environnement,
moyennant donc une situation écologique (Albrecht, G. L., Seelman ,K. D. & Bury., M., 2001).
Par ailleurs, pour les musées d’art, ces problèmes d’accès ne sont pas nouveaux et ont eux aussi
déjà fait l’objet de multiples investigations (McMillen, 2015). Traditionnellement, les
premières barrières évoquées constituaient les barrières physiques, autrement dit la conception
d’un espace (McMillen, 2015). D’autres barrières sont rapportées par la suite comme les
barrières économiques, géographiques, intellectuelles ou encore psychologiques (Sandell,
2003). Afin de mieux cerner la problématique, l’étude se base sur une recherche de
Mastrogiuseppe, Span & Bortolotti (2021), évoquant de manière plus détaillée les barrières
limitant l’accès à la culture des personnes présentant une DI, subsistant encore actuellement.
Plusieurs variables ont été mesurées par les chercheurs comme : « (a) Perception et interaction
physique avec les ressources de contenu, (b) Langage et symboles, (c) Compréhension du
contenu, (d) Engagement avec les connaissances » (Mastrogiuseppe, Span & Bortolotti, 2021).
Pour débuter avec la première variable mesurée, concernant l’accès physique aux
ressources, les participants présentant une DI ont évoqué une difficulté de lecture des
informations littérales (Mastrogiuseppe, Span & Bortolotti, 2021). En effet, les planches
textuelles étaient mal éclairées, trop éloignées et le caractère trop petit (Mastrogiuseppe, Span
& Bortolotti, 2021). Ils ont également mentionné l’abondance de la longueur du texte et
l’incompréhension des dessins présents (Mastrogiuseppe, Span & Bortolotti, 2021).
Encore d’autres problèmes physiques infrastructurels sont rencontrés comme le sol en verre
instable, un manquement de rampes pour les escaliers (Mastrogiuseppe, Span & Bortolotti,
2021), les peintures placées trop haut sur le mur ou la difficulté d’ouverture des portes
(McMillen, 2015). Les barrières rapportées maintenant par les éducateurs de l’étude de
Mastrogiuseppe, Span & Bortolotti (2021) impliquaient la complexité du contenu textuel ainsi
que la position des indications. En effet, ces dernières se trouvaient trop éloignées des visiteurs,
fort inclinées et l’éclairage manquait de clarté (Mastrogiuseppe, Span & Bortolotti, 2021). Dans
5
une recherche de McMillen, (2015), les barrières physiques altéraient aussi l’expérience
muséale des participants mais semblaient pourtant être un problème mineur pour les visiteurs
sans handicap. En effet, ceux-ci n’envisageaient notamment pas les inconvénients des heures
d’ouvertures restreintes, alors qu’au niveau des transports, cela contraignait les personnes en
situation de handicap à dépendre de l’horaire de leur autobus, limité et souvent inadapté
(McMillen, 2015).
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3.6 Barrières psychologiques
Enfin, des barrières concernant les attitudes envers les personnes présentant un handicap
ont également été remarquées. En effet, des réactions souvent inconscientes sont manifestées
envers ces personnes en raison du déficit de connaissance sur le handicap, et ce manque
d’informations pousse les visiteurs ainsi que le personnel du musée à émettre des jugements
non intentionnels rendant celles-ci exclues socialement (McMillen, 2015). Ces stigmatisations
découleraient du modèle médical, définissant le handicap comme une déficience limitant les
capacités des individus (Donoghue, 2003). De plus, ce jugement perpétue des idées fausses à
leur sujet alors qu’elles le sont déjà assez à travers la culture populaire ainsi qu’à travers les
médias (Donoghue, 2003).
Les besoins essentiels rapportés par les personnes présentant une DI englobent toutes les
exigences infrastructurelles pour commencer, comme l’ajout de rampes pour les escaliers
(Friedman, 2000, cité par Rappolt-Schlichtmann et al., 2013, p 307, paragr. 1), le placement
accessible des œuvres, l’élargissement des entrées, ou encore des portes munies d’une
ouverture aisée (McMillen, 2015). Ensuite, ces besoins physiques regroupent également les
problèmes visuels en rapport avec les textes écrits, comme la lisibilité de l’information et
l’adaptation du format, préconisée en agrandissant ou surlignant les informations importantes
(Mastrogiuseppe, Span & Bortolotti, 2021).
Chaque musée détient un objectif spécifique devant être pris en considération lors de
l’évaluation de son contenu. En effet, l’un des objectifs peut être la compréhension d’un thème
particulier ou le développement d’un intérêt pour celui-ci, moyennant par exemple une
évaluation des connaissances de base comme choix d’interaction avec le contenu (Rappolt-
Schlichtmann et al., 2013). Un autre objectif encore pourrait être l’institution d’une connexion
avec les membres de sa famille en fournissant des stratégies adaptées à cette expérience
7
(Rappolt-Schlichtmann et al., 2013). Malgré qu’une fourchette d’objectifs recherchés par la
plupart des individus soit ciblée par les infrastructures culturelles, assurer un objectif commun
à tous les visiteurs serait inadapté (Rappolt-Schlichtmann et al., 2013). L’appréciation du
contenu dépend donc de chaque personne et l’exposition ne pourra pas satisfaire toute la
population.
1
La communication Améliorée et Alternative regroupe une vaste gamme de stratégies et de techniques
permettant de pallier certaines difficultés de communication de personnes peu intelligibles, en transmettant un
message significatif par l’intermédiaire de symboles, de signes manuels ou encore de mots simples (Griffiths,
Clarke & Price, 2022).
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Depuis l’avancée technologique de ces dernières années, l’engagement des individus dans
diverses activités culturelles tend à augmenter par l’intermédiaire des médias numériques
(Partarakis et al., 2016). En outre, cette popularisation de l’outil numérique a notamment
permis aux personnes rencontrant des difficultés d’apprentissage, de transformer positivement
leur expérience muséale (Sheehy et al., 2019) en apportant des explorations multisensorielles
variées par l’intermédiaire de la réalité augmentée (Llamazares de Prado & Arias, 2021).
Ensuite, l’utilisation d’outils technologiques s’adapterait à divers publics en permettant la
personnalisation des contenus (Andreacola, 2014). Notamment dans le but d’améliorer la
lisibilité des textes dans les musées, Mastrogiuseppe, Span & Bortolotti, (2021) préconisaient
déjà une ouverture à l’utilisation d’outils numériques afin de personnaliser les textes et d’avoir
une meilleure appropriation de ceux-ci. En outre, la transformation numérique d’un musée
ajoute de nouveaux défis et permet également d’offrir de nouvelles opportunités (Tim, Ouyang
& Zeng, 2020). Par exemple, l’utilisation de technologies permet de remplacer des objets
culturels de valeur par des copies numériques offrant de nouvelles possibilités de diffusion
(Tim, Ouyang & Zeng, 2020).
Cependant, l’utilisation de la technologie n’est toutefois pas aussi simple qu’elle n’y parait.
En effet, il subsiste un certain fossé numérique entre les aptitudes requises pour pouvoir utiliser
ces dispositifs technologiques et les réelles compétences nécessaires, comme l’utilisation
effective de ces outils, moyennant un intérêt à des fins d’apprentissages (Pinelli, & Fiorucci,
2019, cité par Mastrogiuseppe et al., 2022, p 401). Ensuite, la technologie malgré ses nombreux
avantages nécessite tout de même un certain budget variant de 10 000 à 100 000 euros en
fonction du nombre d’expositions (https://finmodelslab.com/fr/blogs/blog/museum-operating-
costs). Une autre issue moins coûteuse que la technologie doit donc être envisagée, afin d’être
plus accessible économiquement aux infrastructures.
Cette autre solution envisagée se rapporte à l’universalisme des contenus et est rapportée
par la Convention relative aux droits des personnes handicapées (2006). En effet, celle-ci
stipule qu’il faut privilégier la « conception universelle et inclusive » autrement dit, utiliser des
produits, des programmes, des environnements et des services accessibles au plus grand
nombre en réduisant le plus possible la « conception spécialisée » nécessitant une adaptation
et véhiculant une forme de discrimination.
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Le design universel se base sur le « nouveau paradigme » appelé « la théorique
constructiviste » affirmant que les obstacles des personnes en situation de handicap ne sont pas
influencés uniquement par l’individu ou l’environnement isolément mais résultent d’une
interaction entre ces deux composantes (Thapar et al., 2004 ; Rappolt-Schlichtmann et al.,
2013). Également, Mastrogiuseppe, Span & Bortolotti, (2021) stipulent que la compréhension
des connaissances culturelles résulte d’une interaction entre une personne avec ses spécificités
et les caractéristiques particulières d’un environnement. Cette vision systémique du handicap
également amenée par Fougeyrollas (2021), semble établir un consensus entre plusieurs
scientifiques. D’une certaine manière, puisque les spécificités des individus ne sont pas
modifiables, c’est alors l’environnement qui doit être adaptable universellement pour toucher
un plus large public (Mastrogiuseppe, Span & Bortolotti, 2021). C’est donc l’interaction entre
le visiteur et l’espace muséal qui permet de créer une expérience satisfaisante avec l’exposition
(Falk et Dierking 2013). Dès le départ, il est alors crucial de créer des environnements ou des
outils utilisables par le plus grand nombre sans imposer d’aménagements spécifiques (Rappolt-
Schlichtmann et al., 2013). De plus, chaque personne perçoit une information de manière
différente (CAST, 2011), il est donc essentiel que le design universel opte pour des formes
variées d’accès à la connaissance (Mastrogiuseppe et al., 2022), en prévoyant plusieurs moyens
de représentation et d’expression et en proposant divers moyens d’engagement autrement dit,
de participation (Rose & Meyer, 2002).
Enfin, cette conception universelle en rendant les musées accessibles à n’importe quelle
population permettrait à tout un chacun de développer des apprentissages de manière plus éco-
logique ainsi que de favoriser les apprentissages informels (Rappolt-Schlichtmann et al., 2013).
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Le Design Universel permettant un accès à tous ne donnerait alors pas l’impression aux per-
sonnes en situation de handicap de bénéficier d’aménagements spécifiques prévus à cet effet
mais renverrait à des outils directement intégrés à la base de l’exposition (Rappolt-
Schlichtmann et al., 2013).
5 L’engagement
Tout d’abord, l’engagement dépend de plusieurs facteurs. En effet, il varie d’une personne
à une autre en fonction de ses connaissances de base, de ses centres d’intérêt, de sa motivation
et de la culture dans laquelle elle évolue, tout le monde ne sera donc pas sensible au même sujet
(CAST, 2011). Par exemple, le niveau d’éducation influencerait positivement l’accessibilité à
la culture dite « savante » (Fancourt & Baxter, 2020), celle-ci renvoyant aux évènements
culturels comme les expositions ou les musées notamment (Jacobi, 2014). En effet, selon
Nobert (2004), le contenu éducatif et culturel consommé par les individus augmenterait avec
le niveau de scolarité ce qui expliquerait le fait que toutes les personnes n’aient pas une
sensibilité similaire à un même sujet ou à une même activité et ne soient donc pas engagées de
la même manière (CAST, 2011).
Ensuite, certains musées tendent déjà à rendre l’information accessible pour tous les
visiteurs cependant, accessible ne veut pas dire compréhensible (CAST, 2011). En effet,
l’accessibilité superficielle de l’information restant un accès en surface ne fournit aucun
apprentissage, en opposition à la véritable compréhension, se rapportant à l’acquisition
intrinsèque du contenu et l’engagement dans les connaissances (CAST, 2011). En effet, pour
inclure socialement les personnes en situation de handicap de manière satisfaisante, Rappolt-
Schlichtmann et al. (2013) postulent qu’il ne suffit pas de leur donner uniquement accès à
l’exposition mais qu’il faut également augmenter l’engagement de ces personnes comme
expliqué précédemment, en leur permettant d’interagir avec les visiteurs, les programmes et
l’exposition elle-même. Par ailleurs, opter pour des matériaux flexibles soutenant cette
dimension offrirait la possibilité aux individus d’apprendre plus en profondeur (Rose, 2001).
Dans l’étude de Mastrogiuseppe, Span & Bortolotti (2021), l’engagement avec les
connaissances apparaissait faible puisque malgré la motivation des participants, restant un
facteur essentiel à sa réalisation, il leur était difficile de pouvoir être convenablement engagés
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si le contenu n’était pas adapté à leurs difficultés (Mastrogiuseppe, Span & Bortolotti, 2021).
Effectivement, si l’apprenant ne perçoit pas bien l’information en conséquence d’un format
inadapté ou nécessitant une assistance, l’apprentissage devient compromis (CAST, 2011).
Enfin, les réponses émotionnelles suscitant des affects positifs influencent également
positivement l’engagement dans les connaissances puisque la motivation est entretenue
(Bradley & Lang, 2000).
Conclusion
Pour conclure, la littérature scientifique dédiée à l’accès à la culture pour les personnes
présentant une DI demeure toujours assez difficile à trouver et reste principalement investiguée
par les mêmes auteurs cités dans le texte. Ce sujet ne comporte pas beaucoup de questionne-
ments actuellement alors que nombreux sont les chercheurs exposant les bénéfices de l’accès
à celle-ci (Mastrogiuseppe et al., 2021, Bruyneel et al., 2021, Guillaume, 2007). L’accès à la
culture pour les personnes en situation de handicap s’avère donc être une question de recherche
intéressante et essentielle à aborder puisque la culture apparait importante pour l’inclusion des
membres de la société et de surcroît, celles-ci font parties intégrantes de notre corps social et
s’y retrouvent encore trop souvent exclues (Johnson, Van Nierop & Iacono, 2021). Dans une
perspective d’inclusion donc, d’autres études devraient se pencher sur le sujet afin de rendre
les espaces muséaux accessibles à tous sans discrimination.
A travers cette recherche, les nombreux obstacles autant physiques, sociaux, qu’intellec-
tuels, reflétant le manque d’adaptation des structures muséales ont été investigués. En effet, les
sites culturels ciblent principalement des individus avec un niveau élevé d’éducation sans pren-
dre en considération les personnes présentant plus de difficultés (Mastrogiuseppe, Span & Bor-
tolotti, 2021). Le contenu est notamment formulé dans un langage trop soutenu incompréhen-
sible pour ces individus et aucun aménagement n’est prévu pour décomplexifier cette informa-
tion (Mastrogiuseppe, Span & Bortolotti, 2021).
Ensuite, ces différentes barrières évoquées, limitant l’accès au contenu culturel, ont permis
de relever les besoins principaux des personnes présentant une DI ainsi que de chercher des
solutions alternatives appropriées à ce type de public. L’utilisation de la technologie suggérée
par différents auteurs s’avérait avantageuse mais entrainait des difficultés supplémentaires
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d’ordres numériques qui ne réglaient pas le problème d’accessibilité (Pinelli, & Fiorucci, 2019,
cité par Mastrogiuseppe et al., 2022, p 401).
L’étude réalisée par la suite se portera donc sur le Design Universel puisque la pertinence
de cet aménagement n’est plus à prouver. En effet, la Convention relative aux droits des per-
sonnes handicapées (2006) ainsi que plusieurs auteurs s’accordent sur le fait que celui-ci ap-
porterait une nouvelle façon de penser, dans laquelle chaque personne serait considérée de la
même manière, en offrant les mêmes possibilités d’accès à ses différents membres (Rappolt-
Schlichtmann et al., 2013, CAST, 2011, Mastrogiuseppe, Span & Bortolotti, 2021 & Albrecht,
Seelman & Bury, 2001).
Méthodologie
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Lors de cette recherche, nous allons donc découvrir de quels besoins les personnes
présentant une déficience intellectuelle doivent bénéficier pour pouvoir accéder au contenu
culturel. Les hypothèses en lien avec cette question de recherche sont les suivantes :
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Afin de rassembler les sujets, plusieurs institutions accueillant des adultes présentant une
DI légère ou modérée seront contactées par mail ou par voie postale. Une fois que ces
institutions auront accepté de collaborer pour cette recherche, nous enverrons un document
écrit aux participants pour nous assurer de leur consentement, en leur garantissant l’anonymat.
Au niveau du lieu, étant donné que beaucoup de recherches se sont portées sur les musées
d’art principalement, nous avons décidé de nous orienter vers ces infrastructures-là. En effet,
les musées d’art sont des sites culturels stimulant les zones du cerveau reliés à la récompense
et permettraient donc de susciter un certain intérêt.
Enfin, l’étude se déroulera durant l’année scolaire 2023-2024 dans un musée d’art situé en
Belgique.
Procédure
Dans la deuxième phase de Mastrogiuseppe et al. (2021), les informations recueillies sur
ces différentes variables ont été analysées dans le but de créer une première ébauche d’un
questionnaire reprenant les obstacles/facilitateurs perçus. Dans la troisième phase, un
questionnaire simplifié à l’aide d’un éducateur spécialisé dans la traduction, et basé sur l’«
European standard for easy-to-read » (voir http://www.easy-to-read.eu/?page id=17) est créé,
afin que celui-ci soit compréhensible par tous les participants de cette étude. Les participants
ont également été impliqués dans la lecture de ce questionnaire en tant que « lecteurs de test »
afin d’établir les critères décomplexifiant la lecture de ce dernier. Un questionnaire adapté a
donc déjà été confectionné par ces auteurs (Mastrogiuseppe, Span & Bortolotti, 2021, annexe
2, p17) ce qui permettra d’avoir une base sur laquelle se reposer lors de l’adaptation de notre
propre questionnaire, en fonction des résultats obtenus.
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Une fois que les obstacles du musée auront été identifiés, la transformation de celui-ci sera
entamée en se basant sur le Design Universel afin de rendre l’espace muséal accessible à tous,
par l’intermédiaire de l’utilisation du livret « Universal Design for Learning Guidelines version
2.0 » (CAST, 2011).
Matériel
Durant la passation du questionnaire, les participants peuvent être aidés par leurs
accompagnateurs en cas de difficulté.
Lors de la visite, aucune aide extérieure ne sera admise puisque l’objectif de l’étude est de
rendre l’information accessible à tous les individus, en favorisant l’autonomie comme l’a
préconisé Hollins (2010). Aucune interaction entre les participants et les accompagnateurs ne
sera donc autorisée.
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Annexes
1. Modèle écologique de l’inclusion sociale : Simplican et al. (2013)
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◦ Did you like the place you visited? (multiple-choice question)
◦ Have you learned new things? (multiple-choice question)
◦ What did you learn? (open-ended question)
◦ Was the place easy to visit? (multiple-choice question)
◦ If you answered “little” or “enough”, please write why. (open-ended question)
◦ Describe how the information was presented. For example, were there tables, captions and
flyers?
(open-ended question)
◦ Was the information only written or were there images? (open-ended question)
◦ Was the information clearly expressed? (multiple-choice question)
◦ The words used to express the information were easy to understand? (multiple-choice
question)
◦ Would you have wanted the information being presented in another way? (multiple-choice
question)
◦ If yes, how? (open-ended question)
◦ Would you visit this place again? (multiple-choice question)
◦ What advice can you give to improve the place you visited? (open-ended question)
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