Les espaces productifs

Synthèse 1 :

Avec la mondialisation, la localisation des activités industrielles se modifie. Le déclin des industries
anciennes, notamment dans les régions de Nord et de l’Est (désindustrialisation, délocalisation),
oblige ces territoires à chercher une reconversion industrielle. Si l’Île-de-France demeure le premier
espace productif industriel, ce sont les métropoles (notamment du Sud et de l’Ouest) qui
concentrent les facteurs (proximité d’axes de transports, main d’œuvre qualifiée, pôles de
compétitivité) favorables à l’implantation industrielle.

Synthèse 2 :

La modernisation de l’agriculture depuis les années 1960 (dans le but d’augmenter les rendements),
a façonné des espaces productifs caractéristiques de l’agriculture intensive (grandes plaines
céréalières comme la Beauce). Cette agriculture productiviste (la France est la première puissance
agricole de l’UE) n’est pas sans conséquences sur l’environnement (pollution des sols…). Cela
explique l’essor de nouvelles pratiques comme l’agriculture biologique. Les espaces agricoles se sont
spécialisés (élevage intensif en Bretagne, fruits et légumes dans les régions méditerranéennes…).
Certaines régions sont mieux intégrées que d’autres à la mondialisation (Champagne…).

Synthèse 3 :

Il y a de plus en plus en plus d’espaces productifs tournés vers les activités de services (santé,
tourisme…). On parle de tertiarisation de l’économie. Ces activités sont souvent concentrées dans les
métropoles, notamment dans les quartiers d’affaires qui attirent les entreprises financières
(banques…) et les fonctions de commandement (sièges des grandes entreprises…). La France est la
première destination touristique mondiale grâce à la diversité de son offre (sports d’hiver, lieux
culturels…). Les espaces spécialisés dans le tourisme se situent surtout sur les littoraux, dans les
grandes villes, et dans certains espaces de montagne.