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Tuesday 21 March y023

HIST GEO  consommer en


France
UE 2.1B
INTRO :

On voit un porte-conteneurs au premier plan.

Au second plan on voit des conteneurs déposés


sur le quai.

Il y a aussi un portique qui transporte des


conteneurs qui portent les conteneurs du navire
au terminal, qui prend beaucoup de places sur la
photo.

En arrière-plan on voit un autre navire.

Tout en arrière-plan on voit des immeubles mais


on ne sait pas si ce sont des habitations ou
autres.

Fos sur mer a été rattaché à Marseille, la photo 2 représente seulement une partie de ce
terminal. C’est le deuxième de France.

Dans ces conteneurs il y a tous produits manufacturés en


usine

80% des transports de marchandises se font par voie


maritime

Terminaux minéralier et pétrolier qui ne rentrent pas


dans les conteneurs mais qui ne passent par le même
terminal
La ZIP (=zone industrialo portuaire) : sidérurgie et
pétrochimie.
Il y a des navires spéciaux qui transportent les minerais
ou autres + sur place nous allons transformer ces produits
 Minerais de fer  on fabrique de l’acier avec des usines sidérurgiques sur le port.
 Aussi retrouver de la métallurgie car il y aura d’autres matériaux que le fer.
 Le pétrole est transformé également  pétrochimie.

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La DATAR qui décide des ZIP en France. Les principales ZIP de France sont celles de
Marseille-Fos-sur-Mer, Dunkerque, Le Havre et Saint-Nazaire.

Pourquoi ? 70% des flux sont maritimes + gagner du temps (fait sur place) dans ces flux
mondialisés.

Pourquoi des conteneurs : grands, taille adaptée à tous les modes de transports, majeure partie
des produits manufacturés rentre dedans.

C’est dans ces usines que l’on va avoir la transformation de ces matières premières.

Cela permet de faciliter les échanges d’avoir placer ces entreprises sur les littoraux, ainsi on
reçoit des matières premières, on les transforme et on les renvoie directement.

La ZIP est un lieu de transit que les enfants ne voient pas forcément dans les étapes de la
consommation.

La zone de production n’est pas visible, mais la zone de transit est importante entre les lieux
de production et les lieux de consommation.

Strasbourg est une ville fluviale, souvent les conteneurs viennent de Rotterdam vers stras.

Pour comprendre les lieux de production et de consommation, on fait suivre un élève les ≠
étapes d’un produit.

Consommer nous fait aller vers la direction du contexte  à côté de la mondialisation on


apprendra aussi les ≠ secteurs économiques.

Flux mondialisés.

1. Mondialisation et les secteurs économiques en France :

Secteurs :

 Primaire (=rapport avec les ressources qui sont sorties transformés les paysans, les
pêcheurs, chercher du charbon … Ressources terrestres et maritimes qui sont
exploitées)

 Secondaire (=l’industrie  la transformation de matière première en produit fini à


grande échelle pour le distinguer de l’artisanat),

 Tertiaire (=les services marchands  pas de but de créer des richesses ex: hôpital,
éducation, ce sont tous les agents qui travaillent pr les collectivités territoriales et non
marchands  tourisme, coiffeur… 80% de la pop active qui travaille dans ce secteur)

Services non marchands : (= ce sont des biens collectifs, domaines publics) la santé, la
sécurité, la défense, la justice, l’éducation.

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Secteurs primaires (même avec les usines de transformation agroalimentaire) = 2,8% de la
population y travaille.

Secteurs secondaires : environ 18% de la population active y travaille

Secteurs tertiaires : près de 80% de la population y travaille.

Les 3/4 travaillent dans le troisième secteur, ce qui prouve que cette répartition des secteurs
est fausse à présent, sachant qu’elle date de 1940.

2/3 des richesses en France viennent de l’industrie mais seulement 17-18% de la population
active y travaille.

Les richesses du PIB (= on le calcule en additionnant toutes les richesses produites par les
entreprises du pays)

2 choses qui vont expliquer le fait qu’il y a moins de personnes dans le secteur secondaire :

• L’internationalisation = on va faire produire ailleurs ce qu’on faisait produire dans le


pays, on a des modalités de transport qui ont évolué pour que le transport ne coute
quasiment rien, on arrive à rentabiliser au maximum le transport coût de transport très
faible (conteneurisation) + plus de taxes douanières/politique de libre-échange+ main
d’œuvre moins chère à l’étranger. Souvent on internationalise les emplois avec une
faible qualification, mais 90% de ce qui est fabrication a été délocalisé. Ex : Renault 
20% de la production en France, Japon, Chine, …

• Externalisation = ce que les entreprises ont fait ces 30 dernières années, c’est qu’un
certain nombre de services qu’une entreprise faisait et que mnt elle ne le fait plus car ils
dépendent d’une entreprise de service (ex: une entreprise a besoin de ≠ services 
comptables, juriste, cuisiniers… avant ces personnes étaient payées par l’entreprise en
étant classées dans le secteur secondaire, mais depuis les années 2000, les entreprises
font appels à des entreprises de services pour s’occuper de toutes ces personnes).
L’externalisation est le fait pour une entreprise de confier une partie annexe de sa
production ou des opérations liées à la production (comptabilité, maintenance, etc..) à
des entreprises extérieures. Celles-ci deviennent le plus souvent des sous-traitants.

Depuis 10 ans l’INSEE a établi une nouvelle sectorisation, avec deux sphères :

• La sphère de la production = tous ceux qui produisent + tous ceux qui participent à
cette production (45% de la pop active qui y travaille)

• La sphère de la reproduction = tous les petits services marchands et non marchands,


ce qui permet à la population de vivre au quotidien (55% de la pop active qui y travaille)

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2. Les conséquences des phénomènes du
premier point sur les espaces productifs
français :

On est arrivé à dynamiser l’ouest et le sud ces


40-50 dernières années.

Les régions de l’est se sont retrouvées en


difficulté après les années 70 car elles se sont
développées sur des activités industrielles
traditionnelles et ce secteur est entré en crise à
ce moment-là.

Ces régions ont dû se convertir.

Dans les années 60-70 on veut diviser le travail


géographiquement  les entreprises ont
déplacé leurs entreprises vers l’ouest afin de
désengorger Paris afin de rééquilibrer les
choses. Ces industries ont développé des
activités dites industrielles.

Dans les années 80-90 sont apparus les technopôles (= parc scientifique et technologique
associé à une entreprise industrielle/ quartiers organisés en fonction d’une spécialité), on y
trouve une grande école/formations dans le domaine de l’ingénierie, on y trouve des
laboratoires, des entreprises industrielles pas loin => ce n’est pas de la production de
masse/ni de la recherche fondamentale, c’est de la recherche appliquée.

Activités industrielles = (textile, métallurgie, sidérurgie)

Le plus vieux technopôle se trouve à Nice : Sophia Antipolis.

Stras  Technopôle d’Illkirch spécialisé dans le domaine de la pharmaceutique.

Pour qu’il y ait un technopôle : il


faut une école (université), des
laboratoires et des entreprises
industrielles.

Le sud et le sud-ouest sont ainsi


devenus attractifs

Depuis les années 2010, on a un


nouveau terme : « pôle de
compétitivité » = ensemble de
technopoles qui sont étroitement
liés les uns aux autres, avec une

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échelle plus large. Pôle de compétitivité en lien avec l’aire d’influence (souvent réuni
plusieurs technopôles).

Ces dernières années on se rend compte qu’il y a des zones qui ne cessent de se spécialiser
dans certaines activités.

On a des spécialisations locales commerciales qui se sont développées  elles se sont


agencées de la même manière en France + avec les mm enseignes.

Toulouse  pôle « Aerospace Valley » : 1er écosystème européen de l’aéronautique et de


l’espace.
Les paysages industriels ont forcément changé, ce qui fait que cette frontière entre secondaire
et tertiaire n’est plus valable.

3. Étude de cas de la ZIP de Fos sur Mer :

En 1972 cette ZIP a été achevée

Saint Nazaire, Dunkerque, le havre et Fos sur mer sont les ZIP les plus imp de France

Paris a voulu construire cette ZIP pour développer la région (DATAR), à 20km de Marseille

La DATAR s’est rapprochée de Marseille pour donner un ensemble plus puissant.

En géo, on appelle ça « d’interface maritime ». Un aménagement logique (terminal


minéralier, terminal industriel, terminal conteneurs + pétrolier « ESSO »).

Ici on y fait plusieurs choses :

• Terminal de conteneurs, minéralier, pétrolier


• Il y a de grandes entreprises de sidérurgie (Mittal), avionique (Dasso), logistique,
pétrochimie
Inconvénients :
• Risque de marée noire
• La pétrochimie et la sidérurgie polluent (l’air et la nappe phréatique)
• Il y a des conflits d’usages / conflits d’intérêts, car c’est une station littorale avec du
tourisme… (cf. Dernière image). Par exemple, retrouver un certain nombre de polluants
dans les nappes phréatiques.
• Risques industriels et technologiques

4. Partie didactique et pédagogique :

La consommation – et indirectement le trajet du produit consommé – peut être évoquée avec


des élèves des trois cycles.

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En cycle 3, le thème 3 du programme de géographie de CM1 se nomme «
Consommer en France », il serait donc pertinent d'étudier un produit de consommation
courante et d'en expliquer le cheminement aux élèves, des lieux de production aux lieux de
distribution et de consommation : « production, approvisionnement, distribution, exploitation
sont envisagés à partir de cas simples qui permettent de repérer la géographie souvent
complexe de la trajectoire d’un produit lorsqu’il arrive chez le consommateur ». Ainsi, le «
satisfaire » serait analysé dans toute sa plénitude. Attention, cependant, à ne pas forcément
traiter l’eau comme « produit », cela serait redondant avec le programme de Science.

Les choix sont multiples : produits agro-alimentaires, hydrocarbures (essence), produits


électroniques, produits textiles, jouets, etc. On peut étudier une zone commerciale,

Objectifs notionnels de séquence du prof le lundi : « comprendre que les étapes du trajet
d’un produit consommé se réalisent sur des espaces aménagés (production –
approvisionnement – distribution) »

Etapes de la séquence : Suivre le trajet d’un produit industriel à l’échelle mondiale en 1 à 2


séances – Etudier un espace aménagé pour une des étapes du trajet en 2 à 3 séances
(production ou approvisionnement ou distribution) – Aborder les problématiques liées au
développement durable en 1 à 2 séances + 1 séance EMC (matières premières d’un
smartphone, noisettes du Nutella  ramassées en Turquie par des réfugiés de Syrie, conso de
masse : qqn de célèbre nous persuade d’acheter le produit  faire comprendre aux élèves que
le besoin on ne l’a pas mais on le créé)

Objectif notionnel de la séquence : Les élèves doivent être capables de retracer le circuit d’un
produit industriel et de comprendre l’organisation spatiale d’un territoire organisé par au
moins une étape du trajet (production, approvisionnement ou distribution).

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