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A_ lecteur compétent

Lire :
 Reconnaitre
 Décoder
 Comprendre
Avant de parler de compréhension on va d’abord parle de lecture.
Le lexique correspond au répertoire de tous les mots que l’on connait et qu’on lit avec
automatisme.
Pour reconnaitre des mots, on met un temps très court, environ ¼ de seconde donc dans un
temps court mais aussi parmi un grand nombre de mot avec un caractère irrépressible de la
lecture càd qu’on ne peut pas s’empêcher de lire.

1. Comportement oculaire

La fixation oculaire : les yeux se fixe pour traiter l’information, il se pose tout d’abord sur le
centre gauche du mot, on ne fixe pas chacune des lettres mais le placement du centre ce qui va
nous permettre de traiter le mot par exemple dimanche, on se pose sur le « a » et ensuite on
reconnait le mot dimanche, et l’attention va se fixer sur 3 caractères à gauche et 15 à droite.

Quand on est dyslexique la fixation est mauvaise et le temps est beaucoup plus long.

2. Traitement cognitif pendant la fixation

 Traitement orthographique :

Ça veut dire que même pour le lecteur expert on est contraint d’identifier toutes les lettres
qu’on est en train de lire. Une fois la lettre identifiée, on doit identifier l’ordre des lettres,
pour pouvoir faire la différence entre les différents mots. (STOP / POTS).
On ne peut pas faire sans l’ordre des lettres, ce qui est important d’expliquer aux élèves.
= Activation d’une représentation mentale orthographique.
Cette représentation mentale est dite abstraite, car peu importe l’écriture on le reconnait,
c’est-à-dire qu’elle est indépendante du format visuel.
La longueur des mots de 5-8 lettres n’influence pas le temps de lecture.

 Traitement phonologique
Accès à la forme sonore des mots
Lecture à voix haute
Lecture silencieuse

= Activation d’une représentation mental phonologique.


- Activation automatique
- Activation nécessaire pour décoder les nouveaux mots ou pseudomots
En résumé :
Chez le lecteur expert, activation automatique
- D’une représentation mentale orthographique
- D’une représentation mentale phonologique
- De la représentation mentale du mot
2 voies d’accès au lexique

3. Réseaux neuronaux

- Plusieurs réseaux
- Région spécifique, spécialisée pour le traitement du langage écrit : Aire de la forme
visuelle des mots

L’aire de la forme visuelle des mots s’active


- Quelles que soient la police et la taille
- Quelle que soit la casse (minuscule/ majuscule
- Quelle que soit la langue

Mise en place des réseaux ?


Hypothèse d’un recyclage neuronal 
Traitement des objets visuels dans un
premier temps puis on a l’apprentissage de
la lecture, suite à cela cette partie du cerveau
correspond au traitement du langage écrit.

Lecteur expert  schéma


B_ Le lecteur apprenti

Objectif final va être que l’élève mettent en place ces deux voies d’accès au lexique, c’est-à-
dire qu’ils reconnaissent les mots et qu’ils arrivent à les décoder. Et le deuxième objectif est
qu’ils arrivent à lire rapidement mais ce n’est pas le plus important.

1. Comment construire le système ?

Voie directe ne doit


pas être enseignée,
elle se fait
automatiquement

 Méthodes non phoniques ; alternatives développée au XVIII et XIX ème siècle 


arguments : les méthodes phoniques privent les élèves d’acticité mentale de haut
niveau, enseignement une procédure de lecture différente de celle de l’adulte.

 Méthodes phoniques pratiques XVI et XVII ème siècle: relations lettre-son,


synthétiques (part des lettres, puis les syllabes, puis les mots), Analytiques (part des
mots qu’on décompose en syllabe, lettres), Mixtes

National Reading Panel, 2000 (65 études, méta-analyse de 38 retenues)


Efficacité supérieure des méthodes phoniques, que ce soit dans la lecture des mots, lecture des
mots nouveaux et inventés, dans l’orthographe, dans la compréhension.

Pour être bon lecteur il faut être bon décodeur et c’est pour cela qu’il deviendra un bon
compreneur.

 Consensus les méthodes phoniques permettent l’acquisition, de la lecture le plus


efficacement

Apprendre à lire nécessite :


- De développer les représentations orthographiques
- De construire la connexion entre R ortho et R phono et sémantiques.

= médiation phonologique = décodage phonologique


Apprentissage explicite avec l’enseignant, puis
Mise en place d’un mécanisme d’auto-apprenitssage :
- Renforcement de la connaissance orthographique des mots écrits
- Renforcement des connexions entre RE ortho et R phono
- Concentration d’une connexion directe entre lettre et mot

Enseignement du mécanisme de lecture :


= Enseignement systématique et explicite des relations entre les lettres et les sons

Apprendre les mots outils ?


- Lecture de phrases plus complexes  motivation
- Contraire à l’enseignement systématique des relations lettre-son  devinette
Peu de recherche : pas de différence significative.
94% des enseignants enseignent ces mots (Gioia & Deauvieau)

Phases de l’apprentissage
- Logographique = système pictural
- Phase alphabétique  apprentissage des correspondances entre l’écrit et l’oral. Ordre
des lettres pris en compte  Médiation phonologique
Phase de lecture lente et analytique, dure tout le premier trimestre
- Phase orthographique  c’est pcq le lecteur est un très bon décodeur et qu’il utilise
donc beaucoup la voie indirecte et donc développer un bon lexique qui correspond à
cette voie directe.
C’est Parce que l’enfant à comprit le décodage et va donc être capable d’orthographier
des mots.

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