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L’apprentissage du code de la lecture au CP

10/10 – 04/11

Voir polycopié
https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Actualites/23/2/Lecture_ecriture_versionWEB_939232.pdf

I. Les méthodes de lecture

• -Synthétique
• -Analytique
• -Mixte
• -Interactive

Dans ces méthodes sont développées des démarches.


Le manuel est le support qui met en musique une méthode (soubassement théorique).
Un manuel est un support qui met en œuvre une méthode avec des caractéristiques.

A. La méthode synthétique / ascendante

Modèle américain. Pas actuelle en France.

Combinaison lettres sons syllabes mots texte. (on monte)

Signe de compréhension était la lecture à haute voix.

La démarche syllabique

Aujourd’hui on met très vite l’accent sur la syllabe. Méthode qui existe depuis longtemps, adaptée au 21 ème siècle.
Lecture piano – je lis j’écris ; 2 modes préconisés par le ministère. Méthode synthétique avec une entrée syllabique

La démarche phonographique 

L’enfant voit la lettre puis les syllabes puis le son. La conscience phonologique est à développer en grande section.

B. La méthode analytique

Texte mots syllabes combinaison lettres sons (on descend)

Méthode globale = démarche de type analytique. Elle n’a jamais été complètement mise en œuvre dans un
manuel.

C. La méthode mixte

Beaucoup de synthétique. Mot outils. Mots monosyllabiques appris pas la voie directe.
Ex : gafi le fantôme.

D. Méthode interactive
Mika, ribembel

Pour toutes les méthodes on va s’interroger sur l’entrée.


Démarche synthétique et on entre par le phonème.
II. La conception actuelle de la lecture et de son apprentissage

A. Des recommandations

- Identifier les mots


- Développer la compréhension
- Lire pour apprendre
- Lire à l’heure du numérique
- Prendre en compte la diversité des élèves

B. Les grandes tendances

- La lecture et l’écriture sont liées


- La lecture est un savoir-faire plutôt qu’un savoir
- Savoir lire, c’est faire interagir le code et le sens
- La lecture est une activité essentiellement d’ordre cognitif
- Savoir lire, c’est être un lecteur polyvalent, capable de flexibilité
- La lecture-écriture est une pratique culturelle

C. Les étapes de l’apprentissage de la lecture

Voir feuille Théorie de Fijalkow.

1. La phase cognitive

Correspond à la maternelle et début CP.


Un élève a besoin de comprendre les fonctions du lire/ écrire.
L’élève cherche « les profits » qu’il peut tirer de la lecture et de l’écriture (pleurer, rire, etc)

Il a besoin de comprendre les concepts techniques que nous employons pour parler de l’oral et de l’écrit.
 Comment la langue écrite code-t-elle la langue parlée ? Tout est-il écrit ?
 Quels concepts doit-on utiliser pour décrire cette relation entre l’oral et l’écrit ?
Il ne sert a rien d’apprendre le code aux élèves s’ils n’ont pas compris le principe alphabétique

2. La phase de maitrise
Le savoir-faire est pratiqué jusqu’à ce que sa maitrise soit progressivement atteinte.

3. La phase d’automatisation

Les actes et les procédures deviennent de plus en plus automatiques.

4. La phase d’extension des savoir-faire

III. L’apprentissage de la lecture


1. L’axe fonctionnel

- Apprendre ce que c’est que lire avant de savoir lire


- Apprendre à mobiliser le langage dans toutes ses dimensions.
- Avoir compris le principe alphabétique
- Savoir segmenter le flot continu de la parole à l’écrit
- Un élève de CP doit absolument savoir connaitre et connaitre les lettres et leur nom.
2. L’axe technique
B. La phase de maitrise

- 4 objets d’apprentissage
 Le code écrit
 Le code du lecteur. On apprend à lire par une méthode interactive, la lecture
 Le savoir écrire car on apprend aussi à lire en écrivant
 La culture écrite qui est constituée de plusieurs étages.

Que doit savoir un enfant pour apprendre à lire ?


1. Le parcours spatial de l’exploration visuelle
2. Les unités qui composent l’écrit
3. Les traits distinctifs des lettres en écriture « script et cursive » « majuscule et minuscule »
4. Transcription sonore des lettres dans leurs combinaisons licites
5. Les lettres sont des unités orientées
6. Identifier la frontière des mots
7. Connaitre les marques de ponctuation
8. Le sens des signes écrits et stable

Tous les champs du français sont concernés

- Phonologie
- Vocabulaire
- Orthographe
- Morphologie (c’est parce qu’un s ou un -nt que j’ai un indice supplémentaire)
- Grammaire (le mot a une fonction dans la phrase)

IV. L’apprentissage du code


Les caractéristiques de l’écrit (Nina Catach)

A. Les étapes d’identification des mots (Frith)

1. La phase logographique

2. La phase alphabétique

L’élève fait la relation oral et écrit. Il fait des erreurs complexes.

3. La phase orthographique

On n’est plus dans l’assemblage mais dans l’adressage. L’élève n’a plus besoin de décomposer le mot.

Lorsque nous lisons nous avons un lexique mental. Nous entrons par une reconnaissance visuelle, directe
du mot. Simultanément nous avons une reconnaissance auditive. (voir dessin lexique)

Vers quel type de reconnaissance faut-il tendre  ?


- Un élève ne peut comprendre un texte que s’il a automatisé les mécanismes d’identification des
mots. Une activité complexe comme la lecture repose donc sur un ensemble d’automatismes de
bas niveaux
- Dans la reconnaissance des mots, le lecteur expert a accès : à la forme visuelle mais aussi à la forme
sonore du mot ce qui n’implique pas nécessairement sa prononciation (subvocalisation)
- Ce sont les élèves en difficulté qui ont le plus recours au contexte pour reconnaitre les mots (ils
n’ony pas automatisé les procédures d’accès aux mots)
Cette lourdeur nuit à la compréhension du texte.

Une identification sure des mots


- Ne pas confondre reconnaissance globale / reconnaissance orthographique des mots.

L’identification des mots s’appuie sur 3 types de connaissance souvent peu maitrisées par certains élèves
au début CP :
1. L’orientation des lettres
2. L’analyse des lettres
3. Le nombre de lettre

Le lexique mental :

Chaque mot est installé dans le lexique mental sous 3 formes :


- Sonore
- Sémantique
- Orthographique
Les 3 formes de stockage sont évidemment en relation étroite. Si une forme manque le mot n’est pas
identifié ni traité

Comment installer le lexique mental ?


- Facteur d’accélération de l’écrit : encodage du mot, copies multiplies, épellation, dictée…
- Multiplication des situations de déchiffrage
- Présentation réitérée
- Proposition de choix de mots : CP, CE1, CE2
- Facteur morphologique important : dès que possible, installer un mot dans sa famille, décomposer
un mot dans ses constituants (ex : revenir, fillette). Cela organise le lexique et cela renforce
l’orthographe.
- Il faut veiller au stock lexical disponible. Le vocabulaire est donc primordial
- Prévention possible en amont par des activités lexicales, culturelles, référentielles
- Ne pas compter en ce domaine sur des images pour supporter le sens car on sort de l’activité
d’apprentissage du code.
- Réfléchir la place des images en général dans la pédagogie du lire-écrire

B. 2 manières d’identifier les mots

La voie indirecte = assemblage


On entre soit par le phonème soit par le graphème.

Approche graphémique
1. Approche graphémique préconisée par le livret orange.
Lettre  syllabe  mot  texte

Découverte de la lettre ou du graphème.


- Recherche dans tout ou partie d’un texte de mots contenant la (les) graphie à étudier
- Recherche dans une liste (catalogue) des mots contenant la (les) graphie(s) à étudier.
2. Mise en relation de l’oral et de l’écrit

- Collecte de ces mots et lecture orale des syllabes avec mise en évidence des différentes phonies (s’il
y a).
- Classement des mots selon les phonies.
- Classement des mots selon les phonies
- Enrichissement des séries
- Constitution ou enrichissement du tableau graphie / phonie

3. Activités orales et écrites


- Évaluation

Approche phonématique

1. Découverte du phonème

2. Isoler le phonème et s’intéresser à la façon de le prononcer

3. Reconnaitre le phonème et le situer


- Pigeon vole
- Le jeu du corbillon
- Le jeu du ou des intrus

4. Mise en relation de l’oral et de l’écrit


- Recherche des mots contenant le phonème
- Collecte de ces mots et lecture orale
- Classement suivant les graphies
- Constitution du tableau de correspondance phonème/graphème

5. Activités orales
6. Activités écrites
7. Évaluation

La voie directe = adressage

1. Des jeux pour développer la mémoire et la discrimination visuelle

- Retrouver tous les objets ou images identiques d’un ensemble


- Trouver des différences entre des objets apparemment identiques
- Trouver les formes équivalentes malgré des orientations différentes, dans la série dessinée.
- Découvrir un objet caché dans un dessin
- Jeu de kim
- Jeu de mémory

2. Identification graphique

- Retrouver un mot dans une liste verticale, horizontale, parmi d’autres plus ou moins ressemblants
- Retrouver et recopier des mots à demi effacés
- Retrouver un mot connu inséré dans une suite de lettres parasites

3. Activités orales et écrites


- Évaluation

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