Université de STRASBOURG

Faculté des Sciences du Sport

Rapport de stage professionnel

Licence STAPS 2ème année

Structure d’accueil : École élémentaire de la gare de

GEISPOLSHEIM

BAILLY Lucie
Année 2020 - 2021

 Je tiens tout d’abord à remercier l’École élémentaire de la Gare à Geispolsheim qui m’a
accueillie pour la réalisation de mon stage dans le cadre de ma seconde année de Licence
en Faculté des Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS).
L’établissement (annexe 1) est situé au 7 Rue Pasteur 67118 GEISPOLSHEIM. Le stage
s’est déroulé du 1er février 2021 au 21 mars 2021.

Le but de ce stage était d’obtenir une expérience professionnelle en milieu scolaire ainsi
que d’approfondir mes connaissances dans la pédagogie scolaire en mettant en relation la
théorie et la pratique. Je bénéficie d’une expérience dans le monde des Sapeurs Pompiers
Volontaires et plus spécifiquement auprès des Jeunes Sapeurs Pompiers en tant
qu’animatrice. Mes connaissances sportives sont mobilisées afin d’apporter un contenu de
qualité à mon public. Cette expérience m’a également été utile dans la construction des
séances réalisées pendant le stage. Au cours de cette période, je suis intervenue dans les
deux classes de ma tutrice, Mme Pascale LAUGEL, une classe de CP ainsi qu’une classe
de CE2. J’ai trouvé très enrichissant d’aborder des classes de niveaux différents.

Nous allons, dans un premier temps, nous consacrer à une description de la structure
d’accueil en présentant les activités principales, l’organigramme, l’environnement, les
atouts ainsi que les contraintes.

Dans un deuxième temps, nous décrirons les missions ainsi que les tâches réalisées dans le
cadre du stage en milieu scolaire et nous présenterons les différentes classes et les cycles
proposés.

Nous analyserons ensuite les problèmes rencontrés et les solutions apportées en faisant un
parallèle entre la théorie et la pratique et nous aborderons le thème de l’adaptation des
élèves aux activités proposées dans différentes disciplines.

Pour finir, nous exposerons la bibliographie utilisée pour argumenter le discours tenu.

 1. Description de la structure

La structure dans laquelle j’ai effectué mon stage de seconde année en Licence STAPS est
l’École élémentaire de la gare, située au 7 Rue Pasteur 67118 GEISPOLSHEIM. Cette
école, construite en 1931, s‘est agrandie en 1958. Auparavant, les enfants du quartier de
Geispolsheim Gare devaient se diriger vers l’école de Geispolsheim Village ou prendre le
train pour se rendre dans les écoles aux alentours, qu’elles soient publiques ou privées.
L’établissement comptait 258 élèves en 1999 et sa structure permet d’accueillir les enfants
« qui atteignent l’âge de six ans, âge de la scolarité obligatoire »1 au cours de l’année civile
de la rentrée scolaire.

En général, une école primaire permet d’amener les enfants à acquérir des connaissances dans

différents domaines tels que le français et les mathématiques, le développement du savoir-

être et du savoir-faire, la découverte du monde et la découverte d’une éducation artistique
et sportive. L’École élémentaire de la gare dispose de 9 classes (2 CP, 2 CE1, 2 CE2, 1
CM1, 1CM1/CM2 et 1 CM2) ainsi que d’un dispositif ULIS (Unité Locale d’Inclusion
Scolaire) accueillant des élèves bénéficiant d’une décision d’orientation de la Maison
Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). L’école accueille actuellement 230
élèves dont 7 concernés par la MDPH. Pour les élèves disposant d’aménagement,
l’organisation se déroule de la manière suivante : les élèves participent à certains
enseignements en inclusion dans les classes, les autres enseignements étant dispensés au
sein d’un dispositif ULIS.

M. CHAILLOT Éric, Inspecteur de l’Éducation Nationale, à la responsabilité de la

circonscription de cette école sous l'autorité du directeur académique des services de
l'Éducation Nationale, située à l’avenue de la Forêt Noire à STRASBOURG. La directrice
de l’établissement scolaire, Mme LAUGEL Pascale, y est enseignante depuis septembre
1985 puis directrice depuis septembre 2004. L’école dispose de 11 enseignants ainsi que de
2 Accompagnants des Élèves en Situation de Handicap (AESH). Selon la directrice, une

1 conformément aux articles L. 131-1 et L. 131-5 du code de l’éducation, education.gouv.fr

1

 troisième AESH devrait arriver pour prendre en charge un élève autiste. A cela s’ajoute,
venant de l’extérieur, 3 enseignants de religions les jeudis après-midi et 2 enseignants de
langues étrangères telles que le turc et l’arabe le mardi soir pour les élèves dont les parents
ont fait le choix.

Selon la directrice, l’un des principaux atouts de l’établissement est de disposer de deux
bâtiments avec de multiples accès permettant d’éviter les embouteillages ainsi que les
conflits. De plus, pendant cette crise sanitaire, cela a évité les regroupements dans les
couloirs et le brassage des élèves lors des récréations ou des déplacements vers la
bibliothèque, etc... Depuis 2002, l’établissement scolaire dispose d’une grande cour
arborée. Les bâtiments des salles de classe sont plutôt anciens mais mieux insonorisés que
des écoles plus récentes ce qui permet de limiter les bruits extérieurs et garantir davantage
de fraîcheur en période de fortes chaleurs. Cela est particulièrement appréciable aux vues
des changements climatiques. Les salles de classe disposent également de vidéo
projecteurs interconnectés ce qui facilite le travail des enseignants.

Cependant, bien que les bâtiments scolaires ainsi que la cour de récréation bénéficient d’un
espace généreux, une contrainte importante nuit à l’Éducation Physique et Sportive,
l’absence d’une salle adaptée. « Actuellement, nous nous déplaçons dans différentes salles
communales pour la pratique de certains sports » (hors contexte sanitaire)2, ce qui
nécessite une organisation imparable pour lier les emplois du temps des uns et des autres et
pour gérer l’occupation des différentes salles. Néanmoins, la création d’un gymnase est en
cours de discussion, ce qui faciliterait la pratique physique et sportive.

De nos jours, les activités physiques et sportives qui sont abordées dans la cour de
récréation mettent en scène des pratiques accessibles en extérieur. La principale contrainte,
la météo, entraîne des difficultés dans la pratique lorsque les températures sont basses. Le
matériel dont nous avons pu disposer lors de notre stage était tout de même important et
varié et a permis un bon fonctionnement de la pratique. Les interventions en extérieurs
possibles et abordées par les enseignants sont le basketball, le tennis, le football ainsi que

2 D’après Mme LAUGEL Pascale, réponse au questionnaire

2

 l’athlétisme. L’avantage de cet établissement est la participation de ses élèves de CE2 aux
courses de STRASBOURG. Outre les infrastructures, l’école se déplace aussi pour
participer à des cours d’équitation, des séances de natation ainsi que d’initiation à la voile.

2. Description des missions et des tâches

Dans un premier temps, nous étions plusieurs élèves de STAPS dans le même
établissement. La tutrice a créé des binômes pour obtenir une meilleure organisation. Nous
sommes intervenus dans les deux classes de notre tutrice, une classe de CP constituée de
21 élèves ainsi qu’une classe de CE2 constituée de 25 élèves. C’est une chance pour nous
d’avoir pu intervenir dans deux classes de niveaux différents. Nous avons mis en place des
séances similaires pour les deux classes. Il était alors intéressant d’observer les différences
d’adaptation entre des élèves ayant deux années de différence au travers de la
compréhension et de l’exécution de différentes disciplines et activités physiques.

a. Développer des qualités à travers des sports d’équipes :

Nous avons choisi de mettre en place des séances de différentes disciplines collectives
telles que la course en relais en athlétisme, la course en relais sur un parcours (annexe 2) et
la création d’une chorégraphie de danse. Ces séances collectives vont permettre de
développer les qualités suivantes : la cohésion, l’esprit d’équipe, le courage, la créativité,
l’autonomie, l’esprit de gagne, etc...

Nous avons commencé par une séance d’athlétisme, la course en relais. Les différents
parcours mis en œuvre permettent aux élèves d’analyser quelles trajectoires se parcourent
le plus vite. Nous avons fait les choix d’une ligne droite, d’un slalom espacé et d’un slalom
rapproché. Les élèves peuvent parcourir plusieurs fois chaque trajet, leur réflexion leur a
permis de définir la trajectoire la plus rapide. Nous avons utilisé cette petite analyse pour
entrer dans le thème de la course : courir droit pour courir plus vite. L’étape suivante
consistait à effectuer une course en relais par équipe chronométrée. Les équipes était
mixtes.

 Nous avons également mis en œuvre plusieurs séances de parcours avec différents ateliers
puis une course en équipe chronométrée. Pour ce faire, il a été judicieux pour nous de les
laisser faire des choix stratégiques tel que l’ordre de passage, etc...

Lors de la séance de danse nous avons fait plusieurs groupes, le but était de créer une
chorégraphie de danse. La finalité de cette séance était de présenter une petite chorégraphie
devant les autres. Nous sommes passés dans chaque groupe pour les conseiller et les
guider. Nous étions davantage sur une « pédagogie de projet »3 où nous pouvions constater
chez les élèves une augmentation de la motivation et de l’estime de soi dès lors qu’ils
construisaient leur projet.

Nous nous sommes rendu compte, dans la classe de CP lors des séances collectives de
relais, qu’il était très difficile pour les élèves de former une équipe. Nous avions souvent
des réflexions tel que « On perd parce qu’il ne va pas assez vite ! » suivi d’un pointage du
doigt. C’est pourquoi il a été intéressant de leur expliquer comment se forme une équipe et
qu’un élève peut être très bon dans une discipline mais avoir plus de mal dans une autre.
Cependant, lorsque nous sommes dans un groupe, il faut garder confiance, sérénité et
honnêteté pour aller le plus loin possible.

b. Développer des qualités à travers une discipline plus individuelle :

Ma discipline principale est l’haltérophilie que je pratique en club depuis 4 ans. Je suis
également en option force dans le cadre de ma Licence STAPS, ce qui m’a apporté
davantage de connaissances sur cette discipline. Nous avons fait le choix d’aborder cette
pratique, peu mise en avant en milieu scolaire, chez des élèves de 6 à 10 ans. Nous avons
pu nous appuyer sur le livret « Soulève le monde » de la FFHMFAC (annexe 3) pour
aborder cette pratique en milieu scolaire avec des activités ludiques et adaptées. Nous
voulions mettre en avant dans ce cycle, un cycle d’éducation posturale, autrement dit
d’école du dos. Notre but était d’éviter les barres ainsi que les charges lourdes pour mettre
en avant le développement de la motricité des enfants par une éducation et une adaptation

3 « Évolution des courants pédagogiques », Socio-histoire, P.Priester

4

 posturale. Les qualités que nous avons cherché à développer sont la souplesse,
l’explosivité, la coordination, la vitesse et l’équilibre. Pour ce faire, nous avons élaboré des
séances d’une durée d’environ 40 minutes comprenant un échauffement d’une dizaine de
minutes, un travail spécifique d’une vingtaine de minutes suivi d’un étirement et d’un
débriefing d’une dizaine de minutes.

Conscients que l’approche de cette discipline n’est pas évidente, nous avons privilégié les
activités ludiques tels que les exercices posturaux dos plats/dos rond qui permettent de
ressentir les différentes phases de son dos. Nous avons également utilisé des cerceaux, des
balles, des plots pour développer différentes notions. Il est important d’aborder à chaque
séance un exercice de lancer, un exercice de saut, un exercice de tirage et un exercice de
déplacement.

Pour permettre à tous les élèves d’être dans un groupe adapté et de pouvoir progresser,
nous avons réalisé des exercices de différents niveaux (3). La motivation principale de
l’élève va être d’évoluer pour atteindre le groupe suivant. Lors de la réalisation des
différentes séances, nous avons alterné entre phase de travail et phase de repos. Nous avons
montré aux élèves comment bien réaliser chaque mouvement puis nous sommes passés
voir chacun d’entre eux pour modifier certaines postures.

3. Analyse et bilan

a. Problèmes rencontrés et solutions trouvées

« L’EPS à tous les niveaux de la scolarité vise la réussite de tous les élèves et contribue,
avec les autres disciplines, à l’instruction, la formation et l’éducation de chacun »4. Nous
pouvons remarquer à travers cette citation, une réelle intention d’instruire l’éducation
physique et sportive en milieu scolaire. Bien que les séances soient préparées à l’avance
(annexe 4), celles-ci ne se déroulent pas toujours dans les conditions souhaitées. D’une

4 De l’inaptitude totale à l’intégration, Programmes du collège BO n°8 du 28/08/2008, M.Feron et

S.Danthony
5

 classe à une autre, nous pouvons observer des contraintes qu’il faudra adapter en temps
réel.

L’un des premiers problèmes que j’ai constaté lors de mon stage à l’École élémentaire de la
Gare à GEISPOLSHEIM, est le manque de place pour la pratique sportive. Nous ne
disposions que d’une cour de récréation. Certes grande mais dont les aménagements
n’étaient pas toujours adaptés aux disciplines sportives. Pour ce faire, nous avons mis en
place trois grands cycles : le relais, la danse et l’école du dos. Nous nous sommes rendus
compte qu’avec ces disciplines, nous avions le nécessaire pour pratiquer. Cependant, dès
lors que la météo n’était pas bonne, aucun espace n’était disponible pour exercer une
discipline.

Le deuxième problème que nous avons pu constater est le vocabulaire que nous utilisions.
La compréhension des exercices n’était pas toujours optimale car notre vocabulaire n’était
pas adapté. Nous nous sommes vite rendu compte qu’il fallait parler avec des notions
moins spécifiques. Dans un premier temps, nous avons fait le choix de montrer l’exercice
en plus d’expliquer. Dans ce cas, nous utilisions la démonstration en plus de la
verbalisation. Nous avons pu constater que ce mode était le plus approprié. Mon étude
pour l’oral de psychologie était liée à la commande des exercices, seulement avec
verbalisation, seulement avec démonstration et les deux combinés sur 3 groupes différents.
Les résultats de l’étude ont démontré que la combinaison de la verbalisation et de la
démonstration apportait une meilleure compréhension. Pour mieux visualiser la
compréhension des exercices nous demandions à un élève volontaire, avant de commencer,
de montrer la demande.

Le troisième problème repéré était le fait que la classe de CP était moins disciplinée. Nous
avions beaucoup de bavardages, des chahuts, des bousculades, etc... Nous avons vite
compris qu’il était important de s’imposer face à la classe pour que le respect s’instaure.
Pour ce faire, nous avons gardé notre calme, donné des consignes claires et souvent
affirmatives et nous étions organisés. De plus, nous avons, dès le début montré que nous

 étions à l’aise dans l’apprentissage des différentes disciplines ce qui a conforté la confiance
des élèves envers nous.

Nous avons mis en place différentes règles lors de notre première intervention avec les
deux classes : rester à l’écoute les uns des autres, lever la main pour poser une question, ne
pas dire « Il/elle est nul(le) ».

Nous avons constaté que nous avions réussi à trouver une solution à chaque problème
posé. Nous avons appris de nos erreurs pour ne plus les commettre. L’intérêt de ce stage
était également d’apprendre à interagir avec des enfants.

b. Adaptation des élèves au cours des cycles

Nous allons, dans cette partie, développer le thème suivant : l’adaptation des élèves face à
une situation donnée lors de différents cycles. Nous allons détailler deux cycles différents,
dans un premier temps la danse puis dans un deuxième temps le relais. La notion
d’adaptation date du milieu du XIXè siècle avec l’apparition des théories de l’évolution de
Lamark et Darwin.

Lors de la partie précédente, nous nous sommes rendu compte qu’il était important de
s’adapter à son public lorsque nous animons un cours. Tous les élèves sont différents, ce
qui forme des groupes d’élèves différents également. Nous avons pu constater cela lors de
notre stage. Nous avions une classe de CP plutôt indisciplinée, bruyante et turbulente. De
l’autre côté, nous avions une classe de CE2 calme et à l’écoute. De ce fait, il était
important pour nous d’adapter nos séances aux deux classes. Cependant nous allons
observer dans cette partie l’adaptation au cours des cycles des élèves face à des situations.

« L’apprentissage est défini comme une modification adaptative systématique et

relativement durable de la conduite lorsqu’un individu est mis de manière répétitive dans
une situation-épreuve » (De Montpellier, 1968). Nous pouvons remarquer dans cette
définition, l’apparition de la notion d’adaptation. Notamment lors de l’évocation de

 « l’adaptative systématique ». Nous pouvons observer des adaptations dans toutes les
disciplines, que ce soit des adaptations environnementales, des adaptations
proprioceptives, des adaptations cognitives, etc... Cette multitude de facteurs entraîne la
difficulté de compréhension de cette notion. L’adaptation est « un système à éléments
multiples interagissant les uns sur les autres en synergie et traitant un véritable compromis
entre eux »5 .
Nous pouvons faire face à deux types d’adaptation : à court terme (ponctuelle) ou à long
terme (chronique). De ce fait, nous allons nous appuyer sur les travaux de Sébastien
MAÎTRE, « Les principes de l’adaptation à l’entraînement ».
- L’adaptation à court terme correspond à l’adaptation immédiate de l’organisme lors
d’une sollicitation. Lors d’une course, entre 0 et 3 minutes, nous avons l’augmentation
de la fréquence cardiaque ainsi que l’augmentation du système ventilatoire.
- L’adaptation à long terme correspond à l’amélioration d’une ou de plusieurs qualités
physiques au cours des séances d’entraînement, ou de cycles en système scolaire.

Dans un premier temps, nous allons notamment étudier l’adaptation des élèves au cours
d’un cycle de danse. Nous allons nous appuyer sur les performances de la classe de CE2.
Nous avons donné les consignes suivantes juste après l’échauffement : « En groupe de 5,
vous allez réaliser une petite chorégraphie de danse. Nous allons passer voir chaque
groupe ». Notre but était d’observer l’adaptation des élèves dans l’environnement en leur
imposant une scène et donc une orientation. Les élèves ne se seront pas forcément
entraînés dans cette orientation. Nous ne voulions pas leur communiquer cette donnée afin
qu’ils observent d’eux même la difficulté de retranscrire une danse dans un environnement
différent. Nous étions davantage orientés vers une « pédagogie de la découverte »6, par
essais-erreurs.

Nous avons laissé les élèves confronter cette difficulté, chacun son tour par groupe. Puis
nous avons à nouveau laissé du temps à toutes les équipes pour reprendre sa chorégraphie.
Produire un mouvement et l’apprendre dans un environnement est accessible de tous,

5 Adaptation à l’entraînement : surentraînement et récupération, APS-formation.com

6 « Évolution des courants pédagogiques », Socio-histoire, P.Priester
8

 cependant, retranscrire ce mouvement dans un environnement différent n’est pas si facile.

La proprioception n’est pas identique car le danseur n’a pas les mêmes repères. Nous
pouvons mettre en avant deux facteurs influençant la perte de repères lors d’un
changement d’espace : les directions et les orientations. Les directions sont mises en place
par rapport au centre du corps de chaque danseur (avant, arrière, diagonale). Les
orientations sont définies par rapport à un point d’observation extérieur.

Pour reproduire un mouvement dans un espace différent, nous allons utiliser différentes
informations telles que les informations visuelles, auditives et proprioceptives. Nous avons
précédemment mis en avant les informations visuelles, les ordinations et les directions. Les
informations auditives font référence à la musique et au rythme. Les informations
proprioceptives permettent de repérer les parties de son corps les unes par rapport aux
autres.

Nous pouvons donc nous rendre compte que l’adaptation en danse nécessite d’un réel
entraînement. Les difficultés sont tout aussi individuelles que collectives.

Dans un deuxième temps, nous allons nous focaliser sur le cycle de relais, en nous
attardant sur les performances de la classe de CP. Nous avons tout d’abord commencé par
de l’initiation afin que les élèves apprennent à courir droit. Nous avons utilisé différents
exercices ludiques et adaptés. Ensuite, nous avons ajouté certaines difficultés en appliquant
des courses de relais par équipe puis en utilisant des parcours. Notre but initial était
d’élaborer une course parfaitement droite chez les élèves afin qu’ils le retranscrivent lors
des différents parcours donnés. Nous avons pu constater que l’adaptation n’était pas si
évidente. C’est pourquoi, nous avons retravailler chaque exercice pour les perfectionner
davantage. De ce fait, nous avons utilisé la notion de répétition permettant de mettre en
avant un apprentissage répétitif.

Nous pouvons observer que l’adaptation et l’apprentissage sont deux notions

complémentaires. Nous avons d’un côté, le niveau d’adaptation correspondant aux

 différentes possibilités accessibles pour répondre à la situation. De l’autre côté, nous avons
l’apprentissage qui est l’acquisition de nouvelles modalités d’adaptation.

Pour conclure, lors de ces deux cycles, nous avons pu observer la notion d’adaptation chez
les enfants. Nous avons pu également mettre en avant des stratégies différentes afin de les
guider et de les amener vers des solutions davantage adaptées. Nous avons pu remarquer
que l’adaptation n’était pas évidente chez les élèves. D’autant plus lorsque les enfants
n’ont pas d’expérience. Nous pouvons constater que lorsque l’on s’entraîne à développer
une capacité, l’expérience se développe également.

Conclusion :

Pour conclure, ce stage m’a davantage conforté dans mon choix de travailler en école
primaire. J’aimerais devenir professeur des écoles. J’ai profité de ce stage pour discuter

10

 avec l’ensemble du personnel et ainsi bénéficier de différentes expériences pour mettre en

oeuvre mon projet personnel.

La vision globale que j’ai de ce métier est la transmission de connaissances dans des
domaines variés tels que le français, les mathématiques ou l’histoire mais aussi le
développement de savoir-faire, de savoir-être et plus généralement la découverte du monde
sans oublier les activités artistiques et physique. « Être professeur des écoles, c’est
enseigner ses savoirs ainsi que d’apprendre tous les jours grâce aux différentes situations
que nous pouvons rencontrer ». Aujourd’hui grâce à l’expérience que j’ai acquise avec ce
stage, je me rends compte que ces mots ont de la valeur. Nous apprenons tous les jours.

Je suis très heureuse d’avoir pu réaliser un stage comme celui-ci, acquérir une nouvelle
expérience dans le monde scolaire. Ce stage m’a fortement aidé dans mon orientation.
Aujourd’hui, je suis complètement dans l’optique de travailler avec des jeunes enfants. La
transmission de connaissances et de savoirs est pour moi l’un des plus beaux enjeux de ce
métier. Quel plaisir d’apprendre à quelqu’un.

Mes expériences précédentes, comme animatrice auprès de Jeunes Sapeurs Pompiers, me

permettent également de transmettre des savoirs tant dans les disciplines sportives que
dans mes connaissances acquises lors d’interventions. Je me rends compte que d’acquérir
de l’expérience n’est que bénéfique pour s’améliorer.

Je tiens une nouvelle fois à remercier l’établissement scolaire de m’avoir accueillie et Mme
Pascale LAUGEL, la directrice de l’école et ma tutrice, pour sa disponibilité et ses
conseils. Je continue à développer mon expérience des enfants en milieu scolaire en
participant à une sortie, avec une classe de CP le 18 juin, à l’écomusée.

4. Bibliographie

11

 Ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports. « Admission à l’école

élémentaire », Règlement type départemental des écoles maternelles et élémentaires
publiques, Juillet 2014.

S.Priester. « Évolution des courant pédagogique », Socio-histoire du métier d’enseignant,

2021.

P.Geiss & R.Lechevalier. Livret pédagogique, « Soulève le monde », « Le cycle de séances

de 45 minutes », Édition Septembre 2014, publié sur le site de la Fédération française
d’Haltérophilie, de Musculation, de Force Athlétique et de Culturisme.

M.Feron & S.Danthony, « De l’inaptitude totale à l’intégration : 3 stratégies

d’adaptation », Programmes du collège BO n°8, Août 2008.

R.Gagné. Les conditions d'apprentissage. Aguilar Madrid, 1970.

J.P.G. « Concept d’adaptation », Adaptation à l’entraînement : surentraînement et

récupération

F-Z.Meerson. L’adaptation, le stress, la prévention. Sciences, 1981, p.225.

S.Maître, « Les principes de l’adaptation à l’entraînement », L’entraînement.

S.Cornus, Adaptation en danse, STAPS 2021.

12

 Annexes :

(1) École élémentaire de

Geispolsheim Gare,
située au 7 Rue Pasteur.
Photo disponible sur
geispolsheim.fr

(2) Différents parcours que nous avons utilisé lors

de notre cycle de relais.

(3) Cycle d’haltérophilie, livret

pédagogique « Soulève le monde »
publié sur le site de la Fédération
Française d’Haltérophilie, de
Musculation, de Force Athlétique et de

13

 Culturisme.

(4) Programmes de
deux séances
réalisées, l’une avec
la classe de CP et
l’autre avec la classe
de CE2

14