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Le manager anticrise
Préface
Laurent Maruani
DUNOD
Le pictogramme qui figure ci-contre d'enseignement supérieur, provoquant une
mérite une explication. Son objet est baisse brutale des achats de livres et de
d'alerter le lecteur sur la menace que revues, au point que la possibilité même pour
représente pour l'avenir de l'écrit, les auteurs de créer des œuvres
particulièrement dans le domaine DANGER nouvelles et de les faire éditer cor-
de l'édition technique et universi- rectement est aujourd'hui menacée.
taire, le développement massif du Nous rappelons donc que toute
photocopillage. reproduction, partielle ou totale,
Le Code de la propriété intellec- de la présente publication est
tuelle du 1er juillet 1992 interdit interdite sans autorisation de
en effet expressément la photoco- TUE LE LIVRE l'auteur, de son éditeur ou du
pie à usage collectif sans autori- Centre français d'exploitation du
sation des ayants droit. Or, cette pratique droit de copie (CFC, 20, rue des
s'est généralisée dans les établissements Grands-Augustins, 75006 Paris).
Préface VII
Introduction 1
Remerciements 223
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PRÉFACE
Laurent Maruani
Professeur, coordinateur du
Département Marketing, HEC-Paris
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4-1
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Q.
O
u
INTRODUCTION
SOCIOÉCONOMIQUE
Pour qu'une grille de lecture soit efficace, elle doit être simple et
compréhensible par un très grand nombre. Pas de recherche
d'une pierre philosophale, mais la mise en évidence de quelques
représentations plus ou moins pertinentes, en fonction des pro-
blèmes rencontrés et des objectifs recherchés. La huitième grille
de lecture, le couple « liberté d'entreprendre » et « régulation »
sera présentée de façon plus détaillée dans le chapitre 2.
Se doter d'une nouvelle vision socioéconomique 13
Le développement durable
Croissance
annuelle
1995 2000 2005 2010
moyenne
En milliards USD. sur 15 ans
Asie de l'Ouest
52.7 % 41.2 % 38.1 % -14.6 %
et du Sud
Afrique
47.0 % 42.8 % 37.9 % -9.1 %
subsaharienne
Afrique subsaharienne 4% 5% 6% 2%
Nigéria 6% 9% 10% 4%
r-CS3
Egypte ns 27% 28 % ns
La globalisation libérale
1. Pour toute personne ayant pour ambition de Faire des affaires en Chine, il est
parfois essentiel de bien comprendre ces différences. A cet égard, lire l'ouvrage
de Tim Clissold, Mr China. Comment perdre 450 millions de dollars à Pékin
après avoir fait fortune à Wall Street, éditions Saint-Simon, 2011.
22 LE MANAGER ANTICRISE
L'accélération de l'innovation
L'économie immatérielle
Tableau 1.4 - Part de l'industrie dans la valeur ajoutée (PIB) des prin-
cipaux pays de l'OCDE et des BRIC
Chine na 41 % 47% 6%
Tableau 1.5- Part relative des services dans la valeur ajoutée (PIB)
des principaux pays de l'OCDE et des BRIC
Allemagne 49% 61 % 69 % 21 %
Chine na 32% 41 % 9%
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1. Usgovernmentspending.com
2. La comparaison avec la Grèce est de fait délicate, car le PIB de la Californie
est nettement supérieur (près de 6 fois plus en valeur). D'un autre côté,
cette dette s'ajoute à la dette fédérale américaine pour les contribuables
californiens.
36 LE MANAGER ANTICRISE
1. Joseph E. Stiglitz, Le rapport Stiglitz : pour une vraie réforme du système moné-
taire et financier international, éditions Les Liens qui libèrent, sep-
tembre 2010.
42 LE MANAGER ANTICRISE
ET «RÉGULATION»
1. George Akerlof, « The Market for "Lemons" : Quality Uncertainty and the
Market Mechanism », QuarterlyJournalof Economies, vol. 84, no 3, 1970.
Les principes d'une globalisation régulée 45
Le dilemme du prisonnier
Il se tait II me dénonce
Chaque suspect Fait son choix en fonction de ce qu'il croit que l'autre
décidera de faire. Si son camarade le dénonce, il faut qu'il le dénonce
également et s'il se tait, il a aussi intérêt à le dénoncer. Le résultat est
que chacun a intérêt à dénoncer l'autre alors que s'ils avaient pu se
coordonner ils auraient eu intérêt à se taire tous les deux.
Les deux écoles ont leurs avantages et leurs défauts (se repor-
ter à l'excellent ouvrage de Robert Axelrod sur le sujet « Don-
nant/Donnant »' pour approfondir la question). Il est à noter
que la seconde école a influencé très fortement une grande par-
tie de ceux qui cherchent à prouver que sur le long terme la
Business Éthique paie.
Il est à noter que la capture peut aussi être faite par des ONG
en arrivant à convaincre idéologiquement le régulateur de leurs
thèses, parfois au détriment même de son mandat public. Ce
risque est d'autant plus fort que les objectifs donnés aux régula-
teurs sont faibles ou non mesurables. En tout état de cause, le
régulateur est au centre d'un enjeu qui exige à la fois un meilleur
cloisonnement entre sphères privée et publique, et une formali-
sation simple des objectifs qui lui sont donnés avec des moyens
de mesurer objectivement sa performance (ce qui revient à rap-
peler que toute régulation doit être normative).
1. Cette hypothèse démontrerait que nous avons atteint un tel niveau d'optimi-
sation théorique du fonctionnement des marchés que ce dernier deviendrait
dépendant des THF.
Les principes d'une globalisation régulée 59
Les économistes ont mis en évidence, tant pour cette crise que
pour de nombreuses autres, les effets dévastateurs des compor-
tements procycliques des acteurs économiques. En période de
Les principes d'une globalisation régulée 65
ET LES STRATÉGIES
DE L'ENTREPRISE PYRAMIDALE
travers son exposition sur les marchés dits des CDS1, l'assu-
reur américain se doit d'honorer les contreparties des dettes
de son confrère devenu insolvable. Avec une capitalisation
boursière estimée à près de 180 milliards de dollars en
octobre 2007, AIG était la première compagnie d'assurance
mondiale et la dix-septième capitalisation mondiale toutes
activités confondues2. L'Etat américain cette fois-ci intervient
et injecte plus de 180 milliards de dollars pour éviter une
faillite (soit la totalité de la capitalisation d'AIG 12 mois
avant). Si jamais les assurés, c'est-à-dire les clients d'AIG,
s'étaient trouvés à leur tour directement touchés, le régula-
teur, et donc l'État, aurait failli à une mission capitale, celle
d'assurer une protection aux consommateurs. C'est en effet à
lui d'astreindre les intervenants du monde des assurances à de
strictes règles prudentielles, condition sine qua non pour que
le marché de l'assurance puisse exister.
isr
Valeurs Capitalisation Capitalisation Evaporation de
A en %
financières au 7/10/2007 au 12/9/2008 capitalisation
Freddie Mac 41.5 0.3 -41.2 -99 %
Fannie Mae 64.8 0.7 -64.1 -99 %
Lehman 34.4 2.5 -31.9 -93 %
Brothers
Washington 31.1 2.9 -28.2 -91 %
Mutual
AIG 179.8 32.3 -147.5 -82 %
Merrill Lynch 63.9 24.2 -39.7 -62 %
Citigroup 236.7 97.8 -138.9 -59 %
Morgan Stanley 73.1 41.1 -32.0 -44 %
American 74.8 45 -29.8 -40 %
Express
Goldman Sachs 97.7 61.3 -36.4 -37 %
Bank of 236.5 150.2 -86.3 -36 %
America
Total 1 134.3 458.3 -676 -60 %
En milliards de dollars.
s'il est prouvé que les bénéfices des effets de taille sont tels
qu'il n'existe pas d'autres choix, un contrôle direct des entre-
prises dites « too big to fail » est envisageable par une parti-
cipation au capital, majoritaire ou minoritaire, des États ou
via des fonds souverains. En tout état de cause, cela pourrait
passer par une intervention publique dans le management
des groupes. C'est d'une certaine manière l'ex-modèle de
l'économie mixte que certains pays européens, comme la
France, ont aujourd'hui partiellement abandonné. De façon
plus récente, c'est le modèle suivi avec succès par de grands
pays émergents, telle la Chine. Cette solution si elle traite le
problème de l'aléa moral avec la captation privée d'une
garantie publique ne donne, en revanche, aucune garantie
contre un risque de faillibilité d'un management public ou
semi-public, avec d'autres formes de défaillances bien
connues comme la possible incompétence ou la corrupti-
bilité de certains hauts fonctionnaires ;
tar des crash tests des banques. Les notes des agences ne
porteraient plus sur la holding mais uniquement sur des entités
smallenough to fait. La conséquence de cette non-mutualisation
des risques et de l'absence de garantie groupe augmentera le
risque et son coût mais il devient en contrepartie plus identi-
fiable. De toute façon, la disparition de la prime donnée par le
to big too fail revient à augmenter l'appréciation des risques
mais avec une plus grande transparence.
Ces quelques lignes sur le vaste problème posé par ces entre-
prises trop grandes pour faire faillite mettent en évidence une
deuxième question : en dehors du risque d'aléa moral posé par
ces entreprises, ne sont-elles pas tout simplement too big to
mariage.
1. Claude A. Hanley, Edward E. Furash, « Too Big to Manage: Does the Law of
Diminishing Returns Apply to Synergies? It May When the New Giants
Become Too Big to Manage and Improved Earnings Are not Realized », The
RM A Journal, July-August 2004.
Adapter les organisations et les stratégies 81
Rang
Groupe Capitalisation Siège Secteur
mondial
i-CSf
10 Chevron 217 États-Unis Pétrole
14 Gazprom 191 Fédération Pétrole
de Russie
23 Rio Tinto 171 Australie et Mines
Royaume-Uni (majorité fer)
31 Vale 152 Brésil Mines
(majorité fer)
33 BP 144 Royaume-Uni Pétrole
En milliards USD.
sont soumises à une stricte régulation. Plus que pour tout autre
secteur, les principes d'une concurrence régulée doivent être
bien maîtrisés. L'efficacité en est pourtant géographiquement
limitée à la zone d'action du régulateur. Or, les acteurs ayant
accès aux crédits peuvent faire des arbitrages transnationaux,
plus ou moins sécurisés1, en empruntant à taux bas auprès de
banques centrales voulant relancer leurs économies domes-
tiques et les placer dans des pays à forte croissance où les taux
d'intérêts des banques centrales sont plus élevés pour prévenir
une surchauffe inflationniste. C'est le fameux carry trade.
1. Le risque est en l'espèce les variations des taux de change entre les monnaies
qui peut être couvert par différents instruments financiers plus ou moins
complexes comme les swaps.
92 LE MANAGER ANTICRISE
Rang
Groupe Capitalisation Siège Secteur
mondial
Les effets club ont été mis en évidence au début du XXe siècle
par le groupe Bell pour justifier à l'époque leur position domi-
nante dans le secteur des télécommunications aux États-Unis.
La valeur d'un réseau est directement dépendante du nombre
et de la qualité de ses clients qui apportent deux formes de
valeur :
1. Le parti pris de classer les assureurs dans la rente de réseaux plutôt qu'avec les
autres acteurs du marché financier provient du caractère premier de
mutualisation des risques. En ce sens, chaque souscripteur augmente la
valeur des autres clients en décidant de mutualiser avec eux ses propres
risques d'où un effet de club marqué. La rente financière des assureurs bien
que réelle, en particulier avec l'assurance-vie, est en ce sens seconde.
Adapter les organisations et les stratégies 97
Rang
Groupe Capitalisation Siège Secteur
mondial
En milliards USD.
98 LE MANAGER ANTICRISE
Rang
Groupe Capitalisation Siège Secteur
mondial
En milliards USD.
Marques et marketing
Rang
Nom du groupe Capitalisation Siège Secteur
mondial
En milliards USD.
en MS 2009 vs 2008
Procter & Gamble 8 679 -9%
Unilever
L'Oréal
General Motors ■ 3 268 + 8,7 %
Nestlé | 2 615 + 10,1 %
Coca-Cola 2 442 + 2,1 %
Toyota Motor 2 305 +26,7%
Johnson & Johnson 1 2 251 + 11,7%
Reckitt Benckiser | 2 237 +7,2%
Kraff Foods Europe
États-Unis
McDonald's Asie
Ford Motor Co. ■ 2 057 +7,6% ■ Amérique latine
Volkswagen 1 1 938 + 15,5 % ■ Reste du monde
Pfizer | 1 827 + 22,2 %
Sony ■ 1 715 + 8,3 %
Source : Advertising Age
Rang
Groupe Capitalisation Siège Secteur
mondial
En milliards USD.
Rang
Groupe Capitalisation Siège Secteur
mondial
En milliards USD.
1. http://finance.yahoo.com/news/Apple-Market-Cap-Same-As-32-
wscheats-4l 19921327.html?x=0. Depuis le 20 août, la crise des dettes sou-
veraines a continué d'accentuer la chute des valeurs bancaires en Europe. La
volatilité est telle à l'automne 2011, qu'il devient de plus en plus délicat de
continuer à faire de telles comparaisons.
Choisir le bon business model 1 13
Qualité
+ Voie par la rente de situation
POSITION
DE LEADER
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5
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Voie médiane
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à éviter E
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> Coût
Cirque du Soleil
High
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Low
1
Star performers 1 Aisle concessions 1 Fun and humor 1 Unique venue Artistic music and
dance
Price Animal shows Multiple show arenas Thrills and danger Theme
1. Nous utilisons le terme « coordonné », car leurs travaux sont fondés sur un
travail collaboratif avec une communauté en ligne comprenant d'après les
deux auteurs les contributions de 470 professionnels de 43 pays.
2. A. Osterwalder & Y. Pigneur, Business model nouvelle génération, Pearson,
2011.
3. Si nous supposons que l'automobile utilisera de plus en plus des énergies
alternatives comme l'électricité ou l'hydrogène, l'ensemble du modèle éco-
nomique et ses équilibres actuels entre pétrolier, distributeur d'essence,
constructeur automobile, motoriste et bien sûr administration fiscale sont à
repenser, avec également de nouveaux entrants potentiels comme les électri-
ciens, les constructeurs de batteries ou les spécialistes des gaz autres que
ceux à base d'hydrocarbures. Le défi est autant technologique que dans
notre capacité à rebâtir des modèles économiques cohérents et régulés. Reste
à savoir quel sera le nouvel Apple de ce secteur...
126 LE MANAGER ANTICRISE
Ressources
Canaux
clés
Le dégroupage
1. Les études marketing ont montré qu'il existe une corrélation forte entre
ordre d'entrée sur un marché et part de marché. En d'autres termes, le pre-
mier entré sur un marché (le first mover) a une probabilité plus importante
que les autres de devenir le leader de ce marché.
128 LE MANAGER ANTICRISE
La fongue traîne
- personnalisation
- interchangeabilité - localisation de l'offre
par le self service
(temps & espace)
- standardisation (choix du client)
- assortiment
- conception - kits et « do it
modulaire - conditionnement yourself »
L'économie du gratuit
L'innovation ouverte
- les risques de santé publique que cela soit les épidémies, les
comportements à risque, ou encore les changements envi-
ronnementaux ;
1. Il pourrait être aussi intéressant de savoir s'il existe, à l'inverse, une corréla-
tion négative entre aversion au risque et croissance.
150 LE MANAGER ANTICRISE
BPI1...).
Ces modes de management ont amélioré l'interactivité
entre les organisations avec pour résultat des suppressions de
coûts de transaction inutiles, une plus grande création de valeur
et aussi une plus grande interdépendance des acteurs entre eux.
Une défaillance d'un fournisseur peut ainsi paralyser une orga-
nisation industrielle comme à l'été 2011 où la défaillance d'un
fournisseur de vis a mis la production de Peugeot en rupture
avec à la fois une perte de ventes et du chômage technique.
Cette interaction ne se limite pas à une dyade client-fournisseur.
Elle s'insère dans un réseau d'interdépendance illustré par la
figure 3.1.
-S
^0
- une baisse des rentes liées aux brevets des molécules tombés
ou devant tomber à court/moyen terme dans le domaine
public ;
1. Roger Fisher, William Ury, et Bruce Patron, Gettingto Yes, éditions Penguin,
2011.
Servir la création de valeur 159
DE LA « SUPPLY CHAIN »
1. http://www.cegedim.fr/communique/CSD_SalesForceExcellence,
1406201 l_eng.pdf.
Servir la création de valeur 167
1. Bozos n'a bien sûr aucun rapport avec l'ethnie de l'Afrique de l'Ouest, mais
se réfère au célèbre Bozo le clown. Le slogan de Google pourrait se traduire
par : « Pas de clowns chez nous ! »
Servir la création de valeur 173
ET ÉTHIQUE
Escroqueries et défaillances
L'escroc
Le transgressif
Kerviel avec une perte record début 2008 estimée à 4,9 milliards
d'euros.
1. 60 000 est le bonus 2007 perçu sur ses résultats de 2006. Le bonus 2007
percevable en 2008 n'a jamais été versé puisqu'il était construit sur une
fraude caractérisée. D'après Jérôme Kerviel, ce bonus se négociait entre
300 000 et 600 000 euros sur un résultat qui de toute façon n'était pas attei-
gnable sans transgression.
Manager avec responsabilité et éthique 179
L'incompétent
1. Si la business trust se confond avec la loi, alors nous ne parlons plus d'acte
non éthique mais d'un acte illégal tel que défini par l'ordre judiciaire. Si elle
se confond avec la morale, une sanction est très problématique, puisque
l'entreprise n'a pas de légitimité à imposer une morale, par définition arbi-
traire, à ses collaborateurs, sauf à tomber dans des sociétés régies par l'inté-
grisme.
Manager avec responsabilité et éthique 187
mais il n'en reste pas moins que cet investissement aura été une
erreur.
- diminuer les montants des risques que peuvent gérer les indi-
vidus les plus exposés quels que soient leurs talents.
1. Matt Haig, 100 grands flops de grandes marques, éditions Dunod, 2011.
190 LE MANAGER ANTICRISE
VA RESPONSABILITÉ SOCIALE
ET ENVIRONNEMENTALE
1. Ibid.
194 LE MANAGER ANTICRISE
1. Ibid.
Manager avec responsabilité et éthique 197
cratique qui peut exclure les PME du réseau car ne pouvant s'y
soumettre ou payer des certifications toujours plus onéreuses,
surtout quand ces dernières sont contrôlées par des intérêts
privés.
Le retour à l'ISR
y X
Exercer
une pression
Ignorer
Réguler
Encourager
Démocratiser
Restaurer À
Nationaliser le pouvoir i
des propriétaires ]
Source : Mintzberg
Nationaliser
été employée plutôt par les pays anglo-saxons, que cela soit les
Etats-Unis, l'Irlande ou le Royaume-Uni.
1. http://www.rte.ie/news/2()10/l 128/govtstatement.html
202 LE MANAGER ANTICRISE
Démocratiser
Réguler
tal que social tout en partageant avec eux une vision de moyen
et long terme.
Encourager
1. http://www.reuters.com/article/201 l/09/l6/us-solar-study-idUSTRE78F
29020110916
Manager avec responsabilité et éthique 207
Un enjeu économique
A E
183
G
Business Model Génération 123
Globalisation libérale 18
c
Décisions contre-cycliques 64
L
Défaillances des méga-entreprises
71 Limites de l'optimisation des
Défis de l'économie immatérielle résultats 134
119 Limites du néolibéralisme 7
Dégroupage 127 Longue traîne 128
Dettes publiques 31
Développement durable 13