Vous êtes sur la page 1sur 3

Rechercher sur Wikipédia Rechercher Créer un compte Se connecter

Rome 256 langues

Sommaire [masquer] Article Discussion Lire Modifier Modifier le code Voir l’historique Outils

Début 41° 53′ 19″ nord, 12° 29′ 12″ est

Géographie Pour les articles homonymes, voir Rome (homonymie).


Étymologie et symboles
Pour les articles ayant des titres homophones, voir Rom, Romme, Roms et Rhum.
Histoire
1 2
Rome (/ʁɔm/ Écouter
 ; en italien : Roma /ˈroːma/ Écouter
) est la capitale de l'Italie. Située au
Démographie Rome
centre-ouest de la péninsule italienne, près de la mer Tyrrhénienne, elle est également la capitale de la Roma
Religion région du Latium. En 2019, elle compte 2 844 395 habitants établis sur 1 285 km2, ce qui fait d'elle la
3
Politique et administration commune la plus peuplée d'Italie et la troisième plus étendue d'Europe après Moscou et Londres . Son
4, 5
aire urbaine recense 4 356 403 habitants en 2016 . Elle présente en outre la particularité de contenir
Patrimoine
un État enclavé dans son territoire : la cité-État du Vatican (Stato della Città del Vaticano), dont le pape
Culture 6
est le souverain. C'est le seul exemple existant d'un État à l'intérieur d'une ville .
Armoiries Drapeau
Tourisme
L'histoire de Rome s'étend sur plus de vingt-huit siècles, depuis sa fondation mythique par Romulus en
Économie 753 av. J.-C. jusqu'à son rôle actuel de capitale de la république italienne. Second berceau de la
Hôpitaux civilisation occidentale après Athènes, la ville fut successivement le centre de la monarchie romaine, de
la République romaine (509 av. J.-C. – 27 av. J.-C.), puis de l'Empire romain (27 av. J.-C. – 330). Durant
Transport
cette période, où naît la célèbre expression proverbiale « tous les chemins mènent à Rome », la ville
Rome dans les arts
aurait compté entre un et deux millions d'habitants et domine l'Europe, l'Afrique du Nord et le Moyen-
Jumelage et partenariats Orient tant militairement que culturellement, diffusant dans ces territoires la langue latine, ses arts et
Personnages célèbres techniques ainsi que la religion chrétienne. Depuis le Ier siècle elle abrite le siège de l'Église catholique
romaine, au sein des États pontificaux (752-1870) puis de la Cité du Vatican. Sa devise antique, Senatus
Autour de Rome
populusque Romanus (le Sénat et le peuple de Rome) abrégée en S.P.Q.R., a traversé les siècles et
Notes et références 7
reste de nos jours l'emblème de la ville .
De gauche à droite et de haut en bas : le
Voir aussi Considérablement agrandie par de grands travaux sous Jules César et surtout sous Auguste, la ville est Colisée, le monument à Victor-Emmanuel II, la
partiellement détruite lors du Grand incendie de Rome — le Circus Maximus notamment. À partir du place de la République, le château Saint-Ange,
e la fontaine de Trevi, la basilique Saint-Pierre et
XV  siècle, presque tous les papes depuis Nicolas V (1447-1455) perpétuent la tradition de l'architecture
une vue aérienne de la ville.
romaine et ambitionnent de faire de Rome le principal centre culturel et artistique de l'Occident. La ville
devient l'un des foyers de la Renaissance italienne, avec Florence et Venise, et donne naissance au style Administration
baroque — dont témoigne encore son centre historique, classé par l'UNESCO comme site du Patrimoine Pays Italie
8
mondial . Des artistes comme Michel-Ange, Raphaël ou Le Bernin s'y installent et produisent des Région Latium 
œuvres telles que la basilique Saint-Pierre, la chapelle Sixtine, la fontaine de Trevi, le Capitole ou les Ville
Rome Capitale 
e
Chambres de Raphaël. Au XIX  siècle, Rome est le symbole de l'unité italienne et devient la capitale du métropolitaine

Royaume d'Italie, puis de la République après la Seconde Guerre mondiale. Maire Roberto Gualtieri (PD)
Mandat 2021-2026
9 10
Ville mondiale , de par son patrimoine architectural, urbain et culturel , Rome fait partie des principales Code postal 00100 (générique), de 00121
11
destinations touristiques de l'Europe . La Ville éternelle est, au niveau architectural, l'une des plus belles à 00199
villes du monde, et fréquentée par les touristes depuis le XVIIIe siècle. Le siège de la papauté et le Code ISTAT 058091
pèlerinage de Rome en font un lieu éminent pour les chrétiens du monde entier depuis des siècles. Les Code cadastral H501
musées du Vatican et le Colisée sont parmi les sites les plus fréquentés. Rome est aussi l'un des plus Préfixe tel. 06
grands sites archéologiques du monde, et compte également de nombreux ponts et fontaines, Démographie
900 églises, ainsi qu'un grand nombre de musées et d'universités. Outre le tourisme, l'économie de la Gentilé Romain, romaine
« Ville éternelle » est également orientée vers les nouvelles technologies, les médias et les Population 2 844 395 hab. (30/11/2019)
télécommunications depuis les années 2000. Bâtie sur sept collines, la ville se situe près de Densité 2 213 hab./km2
l'embouchure du Tibre et est divisée en vingt-deux rioni. Rome a aussi organisé les Jeux olympiques
Géographie
d'été en 1960. Rome n'est jumelée qu'avec une seule ville, Paris : « Seule Paris est digne de Rome,
12, 13 Coordonnées 41° 53′ 19″ nord,
seule Rome est digne de Paris » . 12° 29′ 12″ est
Altitude Min. 0 m
Géographie [ modifier | modifier le code ] Max. 140 m
Superficie 128 531 ha = 1 285,31 km2
Site [ modifier | modifier le code ] Divers

Articles connexes : Centre historique de Rome, Agro romano et Campagne romaine. Saint patron Saint Pierre et Saint Paul
Fête patronale 29 juin
Localisation [ modifier | modifier le code ] Localisation

Au centre de la péninsule italienne, Rome sépare l'Italie du Nord de l'Italie du Sud. En effet, la capitale
est située à 187 km au nord-ouest de Naples, à 234 km au sud-sud-est de Florence, à 372 km à l'ouest-
nord-ouest de Bari, à 424 km au nord de Palerme et à 479 km au sud-est de Milan. La ville est située
dans la région du Latium, à la confluence de l'Aniene et du Tibre. Le centre-ville est situé à environ
25 kilomètres de la côte de la mer Tyrrhénienne, mais l'agglomération romaine s'étend jusqu'à celle-ci
par le biais du Municipio X formant l'actuel quartier d'Ostie, appelée aussi Lido di Roma (Lido signifie
« littoral » en Italien). C'est pourquoi Rome est une des rares capitales européennes à se prévaloir d'un
14
littoral, et d'environ 20 km de plages . À proximité de la ville, on trouve à 30 km au nord-est le lac de
Bracciano, et au sud-est à environ 20 km du centre les Castelli Romani, au milieu des collines des Monts
Albains.

Superficie [ modifier | modifier le code ]


Localisation dans la ville métropolitaine de Rome
La ville est la plus étendue d'Italie, et l'une des plus vastes d'Europe, avec 1 285 km2 (soit douze fois la Capitale.
15
superficie de Paris intra muros) . La petite surface du centre-ville, qui ne représente que 5 % de la
Géolocalisation sur la carte : Italie
commune, donne une impression erronée de sa superficie réelle. En effet la Commune de Rome est la
15
troisième capitale la plus étendue d'Europe (après Moscou et Londres) , et s'étend jusqu'au littoral de la
mer Tyrrhénienne, 24 km plus loin. Rome a incorporé des zones abandonnées pendant des siècles, pour
la plupart marécageuses, impropres à l’agriculture et n’appartenant à aucune municipalité. C'est pourquoi
elle comprend de nombreuses zones agricoles et des zones non construites, des parcs et des réserves
naturelles, qui occupent les deux tiers de la surface de la cité. La partie urbanisée ne représente donc
qu'un tiers de la ville, avec en conséquence une densité de population peu élevée (2 300 hab./km2, à
16 Rome
comparer aux 21 000 de Paris, aux 7 500 de Bruxelles ou aux 5 600 de Londres) . Rome constitue
donc un cas unique dans le monde occidental en raison de l'immensité de la campagne qui entoure la
17
ville et de l'interpénétration de la ville et de la campagne .

Topographie et relief [ modifier | modifier le code ]

L'altitude varie, d'un niveau proche du niveau de la mer sur les bords du Tibre, en passant par 13 m sur
la Piazza del Popolo, point le plus bas hors des berges, à 140 m à Monte Mario. Le territoire de la ville
présente des paysages naturels variés : des reliefs, avec des monts et des collines (y compris les Sept
Collines historiques), des plaines, des zones de campagne (Agro Romano, avec des champs cultivés,
des prés, des fermes, des allées de pins parasols), des « marranes » (fossés ou tranchées avec de petits Voir sur la carte topographique d'Italie
ruisseaux), le fleuve Tibre et ses affluents, dont la rivière Aniene, une île fluviale (île Tibérine), et des Voir sur la carte administrative d'Italie
Voir sur la carte administrative du Latium
zones côtières avec des forêts de pins, des dunes et des plages de sable (Capocotta), sur la côte de la
18 Liens
mer Tyrrhénienne longeant le Lido di Ostia .
Site web www.comune.roma.it
Urbanisme [ modifier | modifier le code ]
modifier  
Le centre historique de Rome est dominé par les sept collines : Aventin, Cælius, Capitole, Esquilin,
Palatin, Quirinal et Viminal, se situant toutes sur la rive gauche du Tibre qui traverse la ville en direction du Sud et
au milieu duquel se trouve l'île Tibérine. Le centre-ville comprend également les collines du Janicule, du Pincio et
du Vatican, ainsi que le relief artificiel de Monte Testaccio. Hors des murs se trouvent d'autres collines, plus
élevées, comme le Monte Mario (140 m), le Mont Parioli ou le Mont Antenne. La ville antique était entourée par
des murailles dont le mur d'Aurélien, une enceinte construite par l'empereur Aurélien en 270 pour protéger les
quartiers qui s'étaient développés en dehors de la Muraille Servienne. Cette partie de Rome couvre environ 4 %
Vue nocturne sur le pont Saint-Ange
de la superficie de la municipalité actuelle qui s'étend bien au-delà de l'espace proprement urbain. et la basilique Saint-Pierre.
Le centre historique est l'une des cités antiques les plus grandes du monde, il est divisé en 22 Rioni et comprend
environ 300 hôtels, plus de 2 000 palais, 300 églises, 200 fontaines monumentales, plusieurs sites
archéologiques, huit parcs, les principaux monuments de la ville, les institutions gouvernementales et des milliers
de magasins, bureaux, bars et restaurants.

Le reste de la ville est divisé en quartiers urbains qui contiennent la majorité des immeubles modernes. La zone
urbaine de la ville est coupée en deux par son périphérique, le Grande Raccordo Anulare (68 km, près du double
du périphérique parisien), achevé en 1962, qui entoure le centre-ville à environ 10 km. La commune couvre
environ trois fois la superficie totale du Raccordo. Au-delà se développent de nouveaux quartiers regroupant les
secteurs tertiaires, et les nouveaux quartiers résidentiels débordant largement le périphérique (Torrenova, Acilia), Rome vue de la colline du Janicule.
et eux-mêmes ceinturés par le périphérique de l'autoroute A1 Milan-Naples.

Représentations cartographiques de la commune Article connexe : Périphérique Est de Rome.

Rome vue de Saint-Pierre.

Le Tibre.

Wikimedia | © OpenStreetMap

Mairie Vue imprenable sur Rome depuis le


Vittoriano, avec au premier plan la
Basilique de Maxence et Constantin et
          1/3 le Colisée au second.

1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte


topographique Lido di Roma, plage d'Ostie.

Marrane. Colline de Monte Mario.

Paysage de la Via Appia. Parc des Aqueducs, dans l'Agro Romano.

Climat [ modifier | modifier le code ]


19
Rome bénéficie d'un climat méditerranéen (Köppen: Csa) caractéristique des côtes méditerranéennes de l'Italie . Les hivers sont doux, et les coups de
froid en provenance des Apennins sont infréquents. La neige est très rare. Les étés sont chauds et secs, mais influencés par la proximité de la mer. Un
record absolu de chaleur a été mesuré le 3 juillet 1905 atteignant 44,6 °C au centre de Rome. Les précipitations atteignent leur maximum lors des pluies
orageuses d'automne. La plus haute température à Rome fut de 44,6 °C le 4 août 1981 et la plus basse fut de −9,4 °C le 11 janvier 1985 à Ciampino. La
commune est si vaste et son relief si varié qu'il peut y avoir des variations climatiques importantes, par exemple entre les quartiers nord et ceux du sud, ou
entre le centre-ville et le littoral.

Relevé météorologique de Rome Aéroport Ciampino (période : 1981-2010)


Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année

Température minimale moyenne (°C) 4 4,2 7,4 10,2 15,3 17,1 21,9 21,3 17,6 13,4 8,8 4,5 12,5

Température moyenne (°C) 9 9,4 12,9 16,2 20,2 24,8 27,9 27 22,7 18 13,9 10,5 17,6

Température maximale moyenne (°C) 14 14,6 18,3 21,4 25,2 31,5 33,9 32,7 28 23,9 18,3 15,4 22,6

Record de froid (°C) −9,4 −6,9 −3,5 1,4 3,8 9,6 13,1 13,3 6,9 1,8 −2,2 −4,6 −9,4

Record de chaleur (°C) 23,8 26 28,6 32 37,2 42,8 44,6 43,7 41,8 38,2 29,4 26,2 44,6

Ensoleillement (h) 170,9 192,8 207,4 241 293,5 335 361,7 337,6 307 215,3 169 161,6 2 972,8

Précipitations (mm) 69,1 70,5 56,9 68,5 17,6 1 0,1 0,4 43,9 51,1 87,6 91,1 492,8
20 21
Source : Servizio Meteorologico Ensoleillement

Environnement [ modifier | modifier le code ]

Écosystème [ modifier | modifier le code ]

Situé à la frontière entre le nord méditerranéen et une zone plus froide liée à la présence des Apennins et des volcans, l'écosystème de Rome se divise en
trois zones : humide autour du Tibre et de l'Aniene, plus sec vers la partie Est, et plus méditerranéen sur la partie proche de la côte. La faune et la flore se
répartissent selon ce découpage.

Flore [ modifier | modifier le code ]

Avec sa diversité de paysages et son étendue, Rome offre une grande variété d'habitats pour les plantes. Une analyse de la flore réalisée en 1995 a
permis de dénombrer plus de 1 300 espèces de plantes : ce nombre, important pour une ville de cette taille, s'explique grâce à la douceur du climat et à
l'ensoleillement. Parmi les espèces les plus typiques, les pins, pins parasols, cyprès, palmiers, lauriers-roses, magnolias, eucalyptus, cèdres, chênes verts,
sont présents dans les parcs, les allées, les zones archéologiques, le long des routes, sur les places. La visibilité de cette verdure méditerranéenne et
exotique crée une impression de ville verte.

Faune [ modifier | modifier le code ]

La faune également bénéficie de ces conditions écologiques particulières. Il a été dénombré à Rome 145 espèces de vertébrés. Les chats, vivant en
22
liberté, notamment dans les zones archéologiques, seraient près de 300 000, et sont depuis 2001 protégés à titre de « patrimoine bioculturel » . La
23
présence d'oiseaux, comme les cormorans et les mouettes en plein centre-ville , prouve la qualité biologique des eaux des fleuves, où vivent
24
suffisamment de poissons et en assez grande variété pour les nourrir .

Parcs et espaces verts [ modifier | modifier le code ]


25
Rome est l'une des capitales les plus vertes d'Europe . Elle possède un grand nombre de parcs qui appartenaient auparavant à l'aristocratie locale. Les
jardins sont souvent nommés « villas » car ils se trouvent sur d'anciennes propriétés patriciennes. Rome est également une des seules grandes villes à
avoir autant d'espaces agricoles et de campagne en son sein, l'Agro Romano. Au total, les zones vertes libres couvrent une superficie totale de
26
86 000 hectares, soit 67 % des 128 500 hectares de Rome Capitale .

Parmi les grands parcs du centre-ville, se trouvent :

villa Doria Pamphili (180 ha) ;


villa Ada (180 ha) ;
villa Borghèse (80 ha) ;
jardins du Vatican (23 ha) ;
Villa Glori (25 ha) ;
villa Celimontana (11 ha) ;
villa Torlonia (13 ha) ;
villa Médicis (7 ha) ;
jardins du Pincio ;
jardin botanique de Rome (12 ha).

Villa Doria Pamphili. Villa Ada, Temple de Flore. Villa Glori. Villa Celimontana. Villa Torlonia, lac.

Jardins de la Villa Medicis. Villa Borghese. Jardins Farnèse, au Palatin.

La protection des zones naturelles est un phénomène assez récent à Rome, puisque c'est en 1987 qu'a été créée la première réserve naturelle (parc
urbain du Pineto) et l'année suivante le parc régional de l'Appia Antica (1988). Le maintien d'espaces naturels grâce aux vestiges archéologiques est
particulier à Rome, et permet à la nature d'arriver au centre de la ville. Il existe toujours des champs cultivés, des prés, de vieilles fermes, des allées de
pins parasols, des pinèdes, vallons ou des zones humides. L'organisme de protection de la nature Romanatura, créé en 1997, a permis d'amplifier le
26
nombre de zones protégées (actuellement de quatorze) , parmi lesquelles :

parc régional de l'Appia antica (3 296 ha), le long de la Via Appia ;


réserve naturelle du Monte Mario (206 ha) ;
réserve naturelle de la Vallée de l'Aniene (650 ha), protégeant les rives de la rivière Aniene
parc régional urbain du Pineto (pinède, 240 ha) ;
réserve naturelle d'État du littoral romain, la plus vaste (16 327 ha; protège les plages, dunes, maquis du littoral) ;
réserve naturelle de Decima-Malafede (6 145 ha) ;
réserve naturelle de l'Insugherata (740 ha) ;
réserve naturelle de la Vallée des Casali (466 ha) ;
parc archéologique de Centocelle (120 ha; depuis 2008, sur le site d'un aéroport désaffecté) ;
Monument naturel Parco della Cellulosa (100 ha).

Parc des Aqueducs. Parc de la Via Appia Antica. Réserve naturelle du Monte Parc du Pineto. Parc de Centocelle.
Mario.

Réserve Naturelle Réserve naturelle du littoral Parco della Cellulosa.


Insugherata. romain.

Hameaux [ modifier | modifier le code ]

Ostie, Ostia Antica, Acilia Nord, Acilia Sud, Vitinia (it), Infernetto, Trigoria (it), Piana del Sole (it), Casal
Palocco, Castel di Leva, Villaggio Prenestino (it), Castelverde (Roma) (it), Corcolle (it), La Storta-
Olgiata (it), Massimina (it), Monte dell'Ara-Valle Santa (it).

Communes limitrophes [ modifier | modifier le code ]

Albano Laziale, Anguillara Sabazia, Ardea, Campagnano di Roma, Castel Gandolfo, Castel San Pietro Romano,
Ciampino, Colonna, Fiumicino, Fonte Nuova, Formello, Frascati, Gallicano nel Lazio, Grottaferrata, Guidonia
Montecelio, Marino, Mentana, Monte Porzio Catone, Monte Compatri, Monterotondo, Palestrina, Poli, Pomezia,
Vue de Rome depuis le Janicule.
Riano, Sacrofano, San Gregorio da Sassola, Tivoli, Trevignano Romano, Zagarolo, lanuvio.

Étymologie et symboles [ modifier | modifier le code ]


27
Le nom de la ville est dû selon la tradition à la légende des jumeaux Romulus et Rémus , où le premier tua le
second, obtenant ainsi le droit de donner son nom à la ville qu'il construisait. Une autre hypothèse suggère que le
28
nom de Rome viendrait du mot Rumon, nom étrusque du Tibre, qui serait ainsi devenue « La ville du fleuve » .
On a aussi évoqué une origine provenant du mot grec ῥώμη (rhṓmē), qui signifie force. La date légendaire de la
27
fondation de la ville est fixée au 21 avril de l'an 753 av. J.-C. (date qui a été retenue comme celle du début du
calendrier romain).
La ville de Rome sous Constantin.

Surnoms de Rome [ modifier | modifier le code ]


29
La Ville aux Sept Collines  ; désignant traditionnellement les principales collines sur lesquelles est édifiée la Rome antique ;
La Ville éternelle (en latin : Urbs Aeterna ; en italien : La Città Eterna) donnée par le poète romain Tibullus au
er 30
I  siècle av. J.-C., expression également reprise par Ovide, Virgile et Tite-Live  ;
Caput mundi (du latin : « Capitale du monde »), expliqué par l’immensité croissante de l’Empire romain qui a
fait de Rome l’une des villes les plus influentes de l’histoire ;
L'Urbs (« La Ville » en latin), car dans l'Antiquité le mot Urbs désignait Rome, qui était considérée comme la
ville par excellence ;
Caput fidei (du latin : « Capitale de la foi ») et Ville Sainte, car Rome a été pendant des siècles le siège
principal du pouvoir de l’Église catholique (qui est donc très souvent aussi appelée l’Église catholique
romaine).

Symboles [ modifier | modifier le code ]

Les symboles de Rome sont :

la louve capitoline, inspirée par la légende de la fondation de Rome ;


31
SPQR (le Sénat et le peuple romain)  : la devise antique, qui est toujours celle de la ville de Rome : elle fait
partie du blason de la ville, et figure toujours sur les édifices publics, bâtiments et bouches d'égout.
Emblème de la ville de Rome, avec
Les couleurs de Rome sont le rouge et le jaune (la pourpre et l'or). la devise antique « SPQR ».

Histoire [ modifier | modifier le code ]

Articles détaillés : Histoire de Rome, Fondation de Rome, Chronologie de Rome et Rome antique.

Origine légendaire [ modifier | modifier le code ]

Article détaillé : Romulus et Rémus.

Selon la légende, Rome aurait été fondée le 21 avril 753 av. J.-C. par Romulus (sur le mont Palatin), qui aurait tué
Drapeau de Rome.
son frère jumeau Rémus lors de la création de la ville. Ces deux frères sont les descendants du dieu Mars et de
Rhéa Silvia, fille de Numitor. La généalogie légendaire de Romulus permet de donner une origine divine à Rome :
la Ville aurait été créée, car les dieux le voulaient ainsi. Les Romains affectionnent de lier l'histoire de Rome à
celle de la mythique ville de Troie et de sa chute ; peut-être trouve-t-on là l'intention de la fable, rapportée par
Plutarque, sur une origine de la ville du fait de naufragés troyens et troyennes, reprenant la trame narrative des
32
Nauprestides .

D'après l'archéologie [ modifier | modifier le code ]

D'après les sources archéologiques, les premiers occupants du site au VIIIe siècle av. J.-C. étaient des bergers
vivant dans des cabanes installées sur le Mont Palatin, une colline qui domine le Tibre.
La Louve, symbole de Rome.
À la même époque, la péninsule italienne est occupée par plusieurs peuples : les Grecs au Sud, les Carthaginois
en Sardaigne et en Corse, les Étrusques au Nord, des peuples italiques au centre.

Ce sont les Étrusques qui, au VIIe siècle av. J.-C. réunissent les villages dans la plaine du Latium et créent une cité qui est protégée par les sept collines
environnantes et par ses remparts.

Démographie [ modifier | modifier le code ]

Histoire [ modifier | modifier le code ]

Article détaillé : Histoire de Rome.

Rome est l'une des rares capitales du monde qui a été constamment habitée depuis près de trois millénaires. Les
spécialistes considèrent que Rome était, à l'époque impériale (c'est-à-dire pendant la période comprise entre les
débuts de l'époque chrétienne et le VIe siècle), la plus grande ville du monde, comptant entre un et deux millions
33
d'habitants (à peu près la taille de Londres au début du XIXe siècle, lorsque Londres était la plus grande ville du
monde).

Rome a commencé à avoir des caractéristiques strictement urbaines avant même l'avènement de la dynastie
étrusque des Tarquins (fin du VIIe siècle av. J.-C.). Vers le milieu du VIe siècle av. J.-C., sous le roi Servius Tullius,
on estime que Rome comptait déjà au moins 30 000 habitants, ce qui en faisait l’un des centres les plus
Pyramide de Caius Cestius et Porta
importants de la région étrusque et du Latium. Moins de trois siècles plus tard, à la veille des guerres puniques
San Paolo.
(vers 270 avant J.C.), la ville apparaissait déjà, avec 187 000 habitants, comme l'une des grandes métropoles de
34, 35
la Méditerranée occidentale, dépassée en population seulement par Carthage .

À la fin de l'époque républicaine (seconde moitié du IIe siècle av. J.-C.), Rome devint le centre habité le plus peuplé du monde, et cela pendant presque
toute l'ère impériale, certainement jusqu'au premier sac par les Wisigoths (410), sans doute encore jusqu'à la veille de la conquête des Vandales et du
second pillage, presque un demi-siècle plus tard, en 455.

Sous Auguste, la population romaine s'élevait à environ un million d'habitants, atteignant son expansion maximale à l'ère antonine (milieu du
e 36, 37
II  siècle apr. J.-C.), avec entre 1 200 000 et 1 700 000 habitants entassés dans environ 49 000 bâtiments (la plupart comprenant plusieurs étages) .
La ville devra attendre le recensement de 1951 pour atteindre à nouveau ces niveaux démographiques. Au cours des deux cents années suivantes, la
population connut un certain déclin, s'établissant au début du Ve siècle entre 700 000 et un million d'habitants. Au milieu de ce même siècle, quatre
décennies après le sac de 410, la métropole capitoline abritait encore 650 000 habitants dans ses murs. Le deuxième sac des Vandales (455), beaucoup
plus destructeur et sanglant que le précédent, et les longues années de guerre et de famine qui suivirent décimèrent la population romaine. Au début du
e
VI  siècle, la ville n'abritait plus qu'environ 200 000 personnes. Selon Procope, après son premier sac de Rome en 546, le Goth Totila n'aurait laissé à
Rome que cinq cents habitants presque morts de faim. La ville, après avoir subi plusieurs sacs, tant par les Goths que par les Byzantins, ne comptera plus
que 30 000 habitants à la fin des guerres gothiques, ce déclin démographique entraînant une rétraction du tissu urbain vers l'anse du Tibre et le champ de
38
Mars . La population de la ville est restée à ces niveaux pendant presque tout le Moyen Âge. Au XIe siècle, le sac de Rome opéré par les Normands de
39
Robert Guiscard décima encore plus la petite communauté romaine . La renaissance qui a suivi, approchant au XIIe siècle les 80 000 habitants, a
toutefois cessé au XIVe siècle en raison de la peste et des conflits entre les nobles romains, les papes et la ville. Une forte augmentation démographique
s'est produite au XVe siècle et dans les premières décennies du siècle suivant. Selon le recensement pontifical réalisé entre la fin de 1526 et le début de
1527, à l'époque du Sac de Rome, la ville de Rome comptait 55 035 habitants, principalement composés de colonies originaires de différentes villes
italiennes, à majorité florentine, mais réduit à 20 000 après cet événement tragique, devenant une petite ville.

La reprise est cependant assez rapide : en 1600 Rome avait atteint 110 000 habitants. L'augmentation de la population s'est toutefois ralentie au cours du
e
XVII  siècle et de la première moitié du XVIIIe siècle ; la ville n'atteignant que 156 000 habitants en 1750. Par la suite, cette hausse modeste a été maintenue,
avec des hauts et des bas déterminés par certains événements historiques importants (dont l’invasion napoléonienne en premier lieu), pendant les cent
vingt années qui ont suivi.

Après l'annexion de Rome au Royaume d'Italie en 1870 et son choix comme capitale du pays, la ville connut un développement spectaculaire : les
210 000 habitants qu'elle comptait à cette date (quatrième place après Naples, Milan et Gênes) étaient passés à 500 000 au début du XXe siècle. Le million
d'habitants est franchi dans les années trente, Rome redevenant la plus grande municipalité de la péninsule.

Après la Seconde Guerre mondiale, Rome a continué à se développer et à augmenter sa population à la suite du boom économique, qui a conduit à la
construction de nombreuses zones suburbaines dans les années cinquante et soixante. Les deux millions d'habitants sont atteints en 1960 et en 1980, la
40
ville abritait 2,8 millions de personnes .

Situation actuelle [ modifier | modifier le code ]

Aujourd'hui, la population de la ville s'est stabilisée à 2,8 millions d'habitants, et son aire urbaine en compte à peu près 4 millions sur 5 352 km2. C'est la
troisième agglomération d'Italie après Milan et Naples, mais la commune en elle-même est la plus peuplée du pays, et la troisième de l'Union Européenne
(après Berlin et Madrid).

Des différences sociologiques existent selon les quartiers. Le nord (Tor di Quinto), le centre et le sud de la ville (EUR) sont aisés, tandis que la majeure
41
partie des quartiers est (dont San Basilio et Alessandrino) sont populaires, tout comme Primavalle à l'ouest .

Durant sa longue histoire, et étant donné son importance, Rome a toujours eu une population caractérisée par d'importants flux migratoires ; ainsi, par
tradition, un « vrai » Romain est une personne dont la famille a vécu à Rome depuis au moins sept générations. Aujourd'hui on considère qu'un individu né
à Rome de parents nés à Rome est un « Romain de Rome », selon l'expression consacrée.

Présence étrangère [ modifier | modifier le code ]


42
Pays de naissance Population (2015) Rome est la municipalité italienne avec le plus grand nombre de résidents étrangers  : au
43
Roumanie 88 404 31 décembre 2017, il y en avait un total de 385 559, soit 13 % de la population totale . La communauté
roumaine est la plus nombreuse avec pas moins de 100 000 résidents. Près de la moitié de la population
Philippines 40 463
immigrée est d'ailleurs d'origine européenne (Roumains, Polonais, Albanais, Ukrainiens), ce qui représente
Bangladesh 28 493 en 2015 plus de 150 000 personnes. L'autre moitié, d'origine non européenne, est représentée notamment
44
Chine 16 099 par des Philippins, Bengalis et Chinois .

Pérou 14 291

Ukraine 13 702

Pologne 12 696

Égypte 10 328

Inde 9 075

Sri Lanka 8 837

Religion [ modifier | modifier le code ]

Rome catholique [ modifier | modifier le code ]

Articles détaillés : Pèlerinage de Rome, Tour des sept églises et Liste des églises de Rome.

La religion chrétienne s'est rapidement implantée dans la capitale de l'Empire grâce à la présence de la
communauté juive. Le christianisme est devenu une religion légale en 313 (Édit de Milan), avant de devenir la La basilique Saint-Pierre.
religion officielle de l'Empire en 380 (Édit de Thessalonique).

L'importance de la communauté chrétienne dans la cité et la tradition selon laquelle Saint Pierre et Saint Paul y furent
martyrisés firent de Rome la capitale des chrétiens et surtout de l'Église catholique.

La Rome impériale laisse place à la Roma christiana (Rome chrétienne) qui se matérialise dans des édifices
paléochrétiens qui remplacent les domus ecclesiae et se multiplient d'abord en périphérie de la ville (monastères,
églises, basiliques funéraires telles la basilique Saint-Pierre, Saint-Paul-hors-les-Murs et Saint-Jean-de-Latran) puis à
49
partir du VIe siècle dans le cœur ancien .

Rome compte plusieurs centaines d'églises et de lieux de culte dont les principales d'entre elles font l'objet du
pèlerinage de Rome qui est, avec ceux de la Terre sainte (Jérusalem en particulier) et de Compostelle, l'un des trois
45, 46, 47, 48
principaux pèlerinages chrétiens. On arrive dans la « ville sainte » par la via Francigena ; le pèlerinage inclut Religion à Rome (2017)
généralement les quatre « basiliques majeures » que sont : Saint-Pierre (qui contient le tombeau de Saint-Pierre), Catholicisme (82 %)
Saint-Paul-hors-les-murs (où se trouve le tombeau de Saint Paul), Saint-Jean-de-Latran (cathédrale de Rome et du Christianisme orthodoxe (4 %)
Protestantisme (1 %)
monde) et Sainte-Marie-Majeure (contenant une relique de la Crèche). Ces quatre basiliques majeures étant souvent
Islam (4 %)
associées à trois « basiliques mineures », constituant ainsi le « Tour des sept églises » : la Basilique Sainte-Croix-de-
Judaïsme (1 %)
Jérusalem (qui garde les reliques de la Passion), la basilique Saint-Laurent-hors-les-Murs et la Basilique Saint- Religions dharmiques (1 %)
Sébastien-hors-les-Murs, sur la voie Appienne, au-dessus des catacombes. Autres ou irréligion (7 %)

Les quatre basiliques majeures

Basilique Sainte-Marie-Majeure. Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs. Basilique Saint-Pierre. Basilique Saint-Jean-de-Latran.

Cité du Vatican [ modifier | modifier le code ]

L'évêque de Rome, successeur de l'apôtre Pierre, est très tôt considéré comme le pape de toute la chrétienté. De 753 à 1870, Rome est la capitale des
États pontificaux qui s'étendent de la mer Tyrrhénienne à la mer Adriatique. La fondation du Royaume d'Italie sous l'égide de la Maison de Savoie met fin à
leur existence. Le pape Pie IX se réfugie au palais du Vatican se considérant prisonnier de fait, c'est le début de la controverse appelée question romaine.

Ce n'est qu'en 1929 qu'un accord est trouvé sur la représentation temporelle du Saint-Siège par les Accords du Latran créant la Cité du Vatican, un État
enclavé qui inclut la basilique Saint-Pierre, ainsi que d'autres bâtiments romains bénéficiant de ce fait du statut d'extraterritorialité. Cette cité constitue
l’État souverain le plus petit du monde.

Les Hospitaliers et l'ordre souverain de Malte [ modifier | modifier le code ]

Après avoir acquis dans des circonstances inconnues le monastère de San Basilio, les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem consacrent
50
l'église à saint Jean-Baptiste. Après la dévolution des biens de l'ordre du Temple et de l'Église Santa Maria del Priorato l'Ordre y installe son prieuré qui
existe toujours et Rome est maintenant le siège de l'ordre souverain de Malte, organisation catholique à vocation humanitaire et à souveraineté cependant
toute relative, car sans territoire.

Autres religions [ modifier | modifier le code ]

La ville étant très cosmopolite, d'autres cultes chrétiens, protestantisme, orthodoxie… y sont représentés. Le Temple mormon de Rome, de l'Église de
Jésus-Christ des saints des derniers jours, a été inauguré en 2019. Il dessert les membres de l'Église de Grèce, Chypre, Albanie, Slovénie, Croatie,
Bosnie-Herzégovine et de Macédoine, ainsi que les 22 000 membres de l'Église en Italie.

Le judaïsme fut longtemps confiné au Ghetto de Rome sous les papes. La communauté juive de Rome est la plus ancienne d'Europe, et l'une des plus
51 52
anciennes du monde . Forte d'environ 20 000 membres, elle possède son propre dialecte . La Grande synagogue de Rome est le lieu de culte juif le
53
plus important de la ville. La Mosquée de Rome, achevée en 1995 dans le quartier de Parioli, est l'une des plus vastes d'Europe . Elle dessert la
communauté musulmane d'environ 100 000 personnes.

Grande Synagogue de Église orthodoxe russe Grande Mosquée de


Rome. Sainte Catherine. Rome

Politique et administration [ modifier | modifier le code ]

Institutions nationales [ modifier | modifier le code ]

Si Milan est la capitale économique italienne, Rome en est la capitale administrative et, à ce titre, le siège des principales institutions du pays que sont la
présidence de la République au Palais du Quirinal, le Parlement au Palais Montecitorio, le Sénat au Palais Madama, la présidence du Conseil des
Ministres au Palais Chigi et l'ensemble des ministères.

Palais du Quirinal, siège Palais Chigi, présidence Palais Montecitorio, Palais Madama, siège du
de la présidence de la du Conseil. siège de la Chambre des Sénat.
République. députés.

Institutions internationales [ modifier | modifier le code ]

Rome est le siège de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO, « Fonds
alimentaire mondial »), institution des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation. Il est hébergé au palazzo
FAO depuis 1952. Rome abrite également le Collège de Défense de l'OTAN ainsi que le siège du Programme
alimentaire mondial (PAM) et du Fonds international de développement agricole (FIDA).

La ville accueille également d'autres entités internationales importantes telles que l'OIDD (Organisation de droit du
développement international), l'ICCROM (Centre international d'études pour la conservation et la restauration des
biens culturels) et l'UNIDROIT (Institut international pour l'unification du droit privé).

Le siège du Fonds Alimentaire


Ville métropolitaine et subdivisions administratives [ modifier | modifier le code ]
Mondial, palazzo FAO à Rome.

Article détaillé : Subdivisions administratives de Rome.

Capitale de la province homonyme à partir de 1870, Rome est depuis 2015, celle de la ville métropolitaine de
Rome Capitale, qui regroupe 121 communes. Depuis 2013, le territoire de la ville est divisé en quinze
54
municipalités (en italien, municipi), qui sont pour Rome l'équivalent des arrondissements parisiens . Il y en avait
19 auparavant. Le centre historique de Rome est également divisé en 22 quartiers ou Rioni, tous situés à
55
l'intérieur des murs d'Aurélien, à l'exception de Prati et Borgo .

Administration municipale [ modifier | modifier le code ]

Article détaillé : Liste des maires de Rome.

La ville de Rome constitue une structure administrative spéciale appelée Rome Capitale, créée en 2010. Elle est
dirigée par la junte capitoline, composée du maire et de douze assesseurs, et par l'Assemblée capitoline,
composée de quarante-huit conseillers. Les élections municipales se tiennent tous les cinq ans. Les 15 Municipi depuis 2013.

Roberto Gualtieri (Parti démocrate) est maire de Rome depuis 21 octobre 2021.

Finances [ modifier | modifier le code ]

Début 2014, la ville est confrontée à une crise budgétaire sans précédent qui la mène en situation de quasi-faillite. L'endettement cumulé est de 1,2 milliard
d'euros. Le maire Ignazio Marino dénonce la gestion de la ville de ses prédécesseurs. Le personnel municipal compte environ 62 000 agents
(fonctionnaires, policiers municipaux, employés des sociétés des transports et de nettoyage), cependant, aux dires de nombreux résidents, les services
56, 57
municipaux fonctionnent mal, les transports publics sont insuffisants, la gestion des déchets et de la voirie est défaillante .

Patrimoine [ modifier | modifier le code ]

Rome apparaît comme le résultat du chevauchement continu des témoignages architecturaux et urbains de
différents siècles, dans une interpénétration unique et suggestive qui montre la relation complexe que la ville a
toujours établie avec son passé, dans une succession de développements chaotiques, de périodes de déclin,
renaissances et tentatives, à l’ère contemporaine, de moderniser le tissu urbain.
Panorama du Forum romain.
En raison de son histoire très ancienne, Rome est une ville très riche en monuments, musées et points de vue :
58
elle est la ville du monde avec le plus de monuments .

Dès le XVIIe siècle, lors de l'inauguration du Grand Tour par les Anglais, elle est une des destinations préférées de
jeunes nobles européens venus parfaire leur éducation au contact des beautés antiques. Dans la deuxième moitié
59
du siècle des Lumières , cet afflux d'étrangers culmine, et s'enrichit de nombreux hommes de sciences désireux
d'enquêter – dans un esprit encyclopédique – sur les savoirs rassemblés au fil des siècles dans les bibliothèques
L'intérieur du Panthéon.
et les archives de la ville.

« À ce lieu se rattache toute l’histoire du monde, et je compte un second jour de naissance, une véritable renaissance, du jour où
je suis arrivé à Rome. »

— Voyage en Italie, Johann Wolfgang von Goethe, le 3 décembre 1786.

L'Antiquité [ modifier | modifier le code ]

Article détaillé : Liste des monuments de la Rome antique.

Rome était la capitale de l'Empire romain. Elle a conservé de nombreux monuments antiques, dont le Colisée est
l'un des plus célèbres. Dans cet amphithéâtre qui pouvait accueillir jusqu'à 60 000 personnes avaient lieu, entre
autres, des combats de gladiateurs et d’animaux. Édifié entre 70 et 80, c'est l'œuvre des empereurs Vespasien et
Titus. Autre exemple de monumentalité, le Circus Maximus, qui connut son apogée au IIIe siècle : il mesurait alors
600 mètres de long pour 200 mètres dans sa plus grande largeur, et près de 250 000 spectateurs pouvaient
assister à ses courses de chevaux.

Le quartier du Forum romain et du Colisée, cœur de la ville antique, est dominé, entre autres, par l'arc de Le Colisée.

Constantin, érigé en 315 pour commémorer la victoire de l’Empereur Constantin sur Maxence, l'arc de Titus, l'arc
de Septime Sévère. Les Forums impériaux, le Capitole et les musées capitolins, le Panthéon, les thermes de
Dioclétien et de Caracalla et les onze Aqueducs de Rome, les catacombes sont autant d'autres monuments
célèbres. Le Forum romain était, au temps de l'Antiquité, une grande place où les Romains se rassemblaient pour
discuter d'affaires. C'était là que siégeait la Curie (Sénat). Cette place était le centre religieux et économique de
l'Empire romain. En effet, il y avait de nombreux temples, dont le temple de Jupiter, le temple de Juno Moneta, où Ostia Antica.
le trésor de Rome était conservé, le temple de Vesta, contenant le feu sacré, bref, l'ensemble des symboles de la
culture romaine. Au Moyen Âge, les vestiges se sont enfouis sous la terre. Cependant certaines pierres furent
réutilisées pour la construction de monuments et d'édifices. Aujourd'hui, le Forum est composé de ruines.

Monuments romains [ modifier | modifier le code ]


Colisée
Panthéon
Forum Romain
Arcs de Triomphe : Arc de Constantin, Arc de Titus, Arc de Septime Sévère, Arc de Drusus
Théâtre de Marcellus Temple de Portunus.
Stade de Domitien
Via Appia, ses monuments funéraires et ses catacombes
Thermes de Caracalla
Forums impériaux : Marchés de Trajan, colonne Trajane
Circus Maximus
Thermes de Dioclétien
Mur d'Aurélien
Pyramide de Caius Cestius
Temple d'Hercule vainqueur
Stade de Domitien.
Temple de Portunus
Ara Pacis (ou Autel d'Auguste)
Ostia Antica

La Rome médiévale [ modifier | modifier le code ]

Le Moyen Âge est une période sombre pour Rome. Supplantée par Constantinople dans son rôle de capitale,
envahie par les Barbares, Rome au VIe siècle est une ville ruinée et peuplée d'à peine 20 000 habitants. À partir du
e
X  siècle, elle est soumise aux luttes permanentes opposant le pape et l'empereur germanique. Jusqu'au
e
XV  siècle, on n'y élève que des constructions modestes. Pourtant la ville a conservé de splendides témoignages
Le Panthéon.
médiévaux.

Architecture religieuse [ modifier | modifier le code ]

De nombreuses églises datent de cette époque : Sainte Sabine, Santa Maria in Cosmedin, Saint Étienne le Rond,
Santa Maria in Trastevere, San Giorgio in Velabro ou la basilique San Clemente, constructions réutilisant souvent
des matériaux antiques (colonnes, chapiteaux, etc.). Ces édifices conservent tous le plan basilical des premiers
édifices chrétiens, et un campanile (tour clocher) se dresse souvent à côté de la façade. Du XIIe au XIVe siècle, les
marbriers Cosmates réalisèrent à Rome de magnifiques pavements multicolores : la mosaïque et la peinture à
fresque constituent à l'époque l'essentiel de la décoration médiévale. Parmi les plus belles mosaïques, on peut
citer celles de Santa Prassede, Santa Maria in Domnica ou l'abside de San Clemente.

Tours, forteresses et castelli [ modifier | modifier le code ]

Article détaillé : Tours de Rome.

Une image caractéristique de la Rome médiévale et de l'Agro Romano étaient les nombreuses tours fortifiées
(« torri ») et les châteaux, souvent construits sur des ruines antiques. Les forteresses étaient construites par les
familles nobles aux endroits stratégiques. Les luttes entre les grandes familles romaines entre les XIe siècle et
L'église Santa Maria in Cosmedin
e
XIII  siècle, entraînèrent la multiplication de ces palais fortifiés défendus par des tours. Au Moyen Âge, Rome
comptait + de 300 tours fortifiées, et était appelée « Roma turrita » ! Beaucoup de ces édifices furent abattus à la
fin du XIIIe siècle, ou détruites et abandonnées. Il n'en reste aujourd'hui qu'une quarantaine, réparties entre le
centre historique (Torre delle Milizie, Tour Caetani, Tour des Conti, Tor Sanguigna, Tour des Capocci, Tour des
Anguillara) et celles hors les murs (Tor de Schiavi, Tour de Centocelle, Tour San Michele, Tor Pignatarra). Parmi
les châteaux les plus imposants, le Château Saint Ange, la Forteresse d'Ostie ou encore la Maison des Chevaliers
60
de Rhodes .

Château Saint Ange. Tour Caetani. Tour des Capocci. Tour des Conti.

Tour des Milices.

Maison des Chevaliers Château forteresse


de Rhodes. d'Ostie.

La Renaissance [ modifier | modifier le code ]

Article détaillé : Renaissance romaine.

Rome a été un centre majeur de la Renaissance, qui a profondément marqué la ville. Les commandes des papes
et des prélats ont attiré dans la ville de nombreux artistes toscans ou ombriens. Parmi les nombreux monuments
construits à cette époque, on peut citer la place du Capitole de Michel-Ange, au sommet du Capitole, qui
comprend le Palazzo Senatorio, siège du gouvernement de la cité. Les fresques de la célèbre chapelle Sixtine au
Vatican sont mondialement connues, tout comme les Chambres de Raphaël. L'époque est également marquée
par la construction de grandes demeures par les familles aristocratiques près du Quirinal, et de palais comme le
Palazzo Venezia, le Palais Farnèse, le Palais Barberini, le Palais de la Chancellerie, le Palazzo Chigi (siège actuel
du gouvernement italien), le Palais Spada, la Villa Médicis, la Villa Farnesina ou la Villa Madama. La plupart des Chapelle Sixtine.
églises de la Renaissance sont construites sous le règne du pape Sixte IV : les plus remarquables sont le
Tempietto de San Pietro in Montorio, Santa Maria del Popolo, Sant'Agostino, ou encore Santa Maria della Pace.
Tempietto de Bramante. Villa Farnesina. Chambre de Raphaël. Palais de la Chancellerie. Palais Farnèse.

La Rome Baroque [ modifier | modifier le code ]

L'art baroque est né à Rome. La ville lui doit au XVIIe siècle ses grandes places théâtrales, souvent ornées de fontaines ou d'obélisques, dont la plus
représentative et la plus célèbre est la Piazza Navona. L'art baroque est aussi représenté par la célèbre fontaine de Trevi de Nicola Salvi et la place
d'Espagne avec son fameux escalier de la Trinité des Monts. Cette effervescence artistique répond aux souhaits des papes qui font appel aux artistes les
plus talentueux d'Italie pour décorer la ville, avec un point d'orgue lors de la Haute Renaissance. À cette époque, la Ville éternelle bénéficie de la présence
simultanée de trois génies : Le Bernin, Borromini et Pierre de Cortone, qui passeront la majeure partie de leur carrière à Rome. L'église du Gèsu (1584)
est considérée comme la première église baroque, elle servira de modèle à toutes les autres églises jésuites dans le monde. Outre les grandes basiliques,
les plus remarquables édifices religieux du baroque romain sont l'église Sant'Andrea al Quirinale du Bernin, les églises Saint-Charles-aux-Quatre-
Fontaines, Sant'Agnese in Agone et Sant'Ivo alla Sapienza de Borromini, l'église Santa-Maria-della-Pace et Santi Luca e Martina de Pierre de Cortone, ou
encore les églises jumelles Santa Maria in Montesanto et Santa Maria dei Miracoli sur la place du peuple.

Piazza Navona Piazza di Spagna Villa Doria Pamphilj Fontaine de Trevi

Rome capitale [ modifier | modifier le code ]

Dans les premières décennies suivant sa proclamation de capitale, Rome fut en chantier permanent. La ville avait
en 1870 des dimensions modestes, flottant littéralement dans les limites de la muraille aurélienne, avec de
nombreux espaces vierges. De nombreuses opérations d'urbanisme étaient nécessaires dans une ville restée
encore très provinciale, peu pratique, aux rues tortueuses et manquant de tous les services urbains modernes :
construction de grands bâtiments administratifs (Ministères, Palais de Justice, Palais des Expositions...),
aménagement de nouveaux axes (Corso Vittorio Emanuele II, Via XX Settembre), construction de logements pour Le Vittoriano
les nouveaux fonctionnaires, édification d'infrastructures (hôpitaux, abattoirs, casernes...), aménagement des rives
du Tibre... De cette époque date le monument à Victor-Emmanuel II, aussi connu sous le nom d'« Autel de la
Patrie »(surnommé la « Machine à écrire » par certains Romains), bâtiment néoclassique le plus connu de la ville. Le Palais de Justice, situé sur la place
Cavour, est un exemple d'éclectisme. Il est surnommé péjorativement Palazzaccio (« vilain palais ») par les Romains.

L'Exposition Internationale de 1911 fit naître le quartier de la piazza Mazzini, ainsi que la création de la Galerie Nationale d'Art Moderne. Un début
d'expansion vers la mer (Ostie, Fregene) est lancé dès 1916. Le quartier Coppedè (1921-1927) est un bel exemple d'architecture Art nouveau. Des cités-
jardins comme le pittoresque quartier de la Garbatella sont mis en chantier dans les années 1920.

Ministère des Finances. Galerie Nationale d'Art Palais de Justice. Palais des Expositions. Quartier Coppede, de
Moderne. style Liberty.

Rome mussolinienne [ modifier | modifier le code ]

Avec l'arrivée au pouvoir de Mussolini en 1922, commence une politique d'urbanisme de prestige, prônant un retour à la grandeur antique. De larges
avenues sont percées, destinées à la circulation comme aux défilés : Via dell'Impero, via del Mare (pour relier Rome à la mer, actuelle Via Cristoforo
Colombo), via dei Fori Imperiali, ouverte en 1932 pour dégager la vue sur le Colisée, condamnant à destruction une partie des Forums, ou encore la Via
della Conciliazione, pour marquer la réconciliation avec l'Église (mais faisant disparaître une partie du quartier du Borgo). Rome se dote d'infrastructures
nouvelles : reconstruction de l'université de La Sapienza, construction de ministères comme le Palazzo della Farnesina ou le Palais des Colonies (futur
siège du FAO). L'architecture fasciste apparaît surtout dans le quartier de l'EUR, bâti dans la deuxième moitié des années 1930. L'Esposizione Universale
di Roma (Exposition universelle de Rome), qui devait s'y tenir en 1942 a donné son nom au quartier, mais elle fut annulée en raison de la Seconde Guerre
mondiale. Il reste à ce jour un des principaux témoignages de l'architecture fasciste inspirée par le néoclassicisme, avec des édifices tels que le Palais de
la Civilisation Italienne, surnommé « Colisée carré », ou encore le Palais des Congrès. C'est à cette époque également qu'est bâti l'ensemble sportif du
Foro Italico, avec son Stade des Marbres et ses statues à l'antique.

Palais de la Civilisation Palais des Congrès, Stade des Marbres, au Palais Farnesina, Université La Sapienza.
du Travail, quartier de quartier de l'EUR. Foro Italico. Ministère des Affaires
l'EUR. Étrangères.

Rome contemporaine [ modifier | modifier le code ]

Rome, à part de rares bombardements, est sortie épargnée de la Seconde Guerre Mondiale. L'année sainte de 1950 est l'occasion d'achever la Gare
Termini, ainsi que la via Cristoforo Colombo, destinée à relier Rome à la mer. Le quartier de l'EUR est achevé, devenant un quartier d'affaires et ministériel,
et la première ligne de métro ouvre en 1955. Pour les Jeux Olympiques de 1960, le Stade Olympique et les deux palais des Sports sont construits, ainsi
que le village olympique. Un nouvel aéroport, Leonardo da Vinci à Fiumicino, est inauguré en 1961 en complément de celui de Ciampino. Le périphérique
de Rome, le Grande Raccordo Anulare, de 70 km de long est achevé en 1970.

Le centre-ville a fait l'objet de rénovations profondes à l'occasion du Jubilé de l'an 2000 et on a vu les palais ocre retrouver leurs couleurs pastel d'origine
lors de ces campagnes de rénovation. Pour l'occasion, les grandes artères ont été rendues piétonnes à l'exemple du célèbre Corso qui traverse la ville du
nord au sud et relie la Piazza del Popolo à la Via Nazionale. Depuis le début du XXIe siècle, Rome s'est mise à inaugurer de nouveaux édifices à
l'architecture résolument contemporaine : l'Auditorium Parco della Musica en 2002, le Musée d'Art Contemporain de Rome (MACRo) en 2002, le MAXXI
en 2010 ou encore le Nouveau Centre des Congrès de Renzo Piano, inauguré en 2016 dans le quartier de l'EUR.

Parco della Musica. Nouveau Palais des Gare Termini.


Congrès de Fuksas.

Places [ modifier | modifier le code ]


61
Les places de Rome contribuent beaucoup à son charme et à son atmosphère de « Dolce vita » . Parmi les plus
célèbres, citons la piazza di Spagna, la piazza Navona, la piazza del Popolo, la piazza Venezia, la piazza
Colonna, la piazza Farnese, la place de la Rotonde, la place du Quirinal, le largo di Torre Argentina, le Campo de'
62
Fiori ou la place Saint Pierre . Certaines, telles la piazza Navona ou la place d'Espagne, font partie des plus
63
belles au monde .

Campo dei Fiori.

Place Navone. Place d'Espagne. Place du Capitole. Place de la Rotonde.


Place Saint Ignace.

Ponts et quais [ modifier | modifier le code ]

Article détaillé : Liste des ponts de Rome.

Les bords du Tibre, avec ses quais et ponts en pierre, sont un des endroits les plus charmants et les plus calmes
de la Ville éternelle. Durant l'Antiquité, le fleuve grouillait d'activité, avec d'innombrables bateaux transportant des
marchandises. Aujourd'hui, le Tibre a perdu sa vocation industrielle et commerciale, et il y a peu de vie sur les
quais romains. Si les Romains ont ainsi perdu le contact avec leur fleuve, c'est en partie à cause des hauts quais
(lungotevere) construits à la fin du XIXe siècle pour protéger la ville des crues. Ces quais, construits sur le modèle
parisien entre 1870 et 1926, ont parfaitement rempli leur rôle, mais en détruisant le pittoresque des bords du Tibre,
et en isolant le fleuve des regards. Mais depuis quelques années, les Romains reprennent à nouveau possession
de leur fleuve, profitant des perspectives, de l'implantation de clubs sportifs (aviron...) ou des installations estivales Pont Saint-Ange.
sur le modèle de « Paris Plages ».

La ville de Rome contient de nombreux ponts célèbres qui traversent le Tibre. On compte une trentaine de ponts (28 sur le Tibre, et 5 sur la rivière
64
Aniene) . Parmi les plus remarquables, citons le pont Cestius, le pont Fabricius, le pont Milvius, le pont Saint-Ange et ses statues, le pont Sisto.

Pont Cestius. Pont Fabricius. Pont Saint-Ange et ses Pont Milvius. Pont Sisto. L'arche unique du Ponte
statues. Rotto (pont cassé).

Pont Cavour.

Fontaines [ modifier | modifier le code ]

Article détaillé : Liste des fontaines de Rome.

Rome est une ville célèbre pour ses nombreuses fontaines, construites dans tous les styles, du classique au médiéval, en passant par le baroque et le
néoclassique. La ville possède des fontaines depuis plus de deux mille ans, elles ont fourni de l'eau potable et décoré les places de Rome. Connue pour
son réseau hydraulique public depuis l'époque antique, la Ville éternelle en compte plus de 2 000, des grandes fontaines monumentales Renaissance ou
Baroques, aux petites fontaines de quartier. Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, les papes romains reconstruisirent d'autres aqueducs romains en ruine et
construisirent de nouvelles fontaines pour marquer leurs terminus, inaugurant ainsi l'âge d'or de la fontaine romaine. Les fontaines de Rome étaient
l'expression du nouveau style de l'art baroque. Elles étaient encombrées de figures allégoriques et remplies d'émotion et de mouvement. Dans ces
fontaines, la sculpture est devenue l'élément principal et l'eau a été utilisée simplement pour animer et décorer les sculptures. Tout comme les jardins
65
baroques, ils constituaient « une représentation visuelle de la confiance et du pouvoir » . De nos jours, un système de plus de 2 500 fontaines publiques,
66
les Nasoni, assurent de l'eau fraîche gratuite à tous les Romains et touristes .

Les plus célèbres :

fontaine de Trevi, sans doute la fontaine la plus célèbre du monde ;


fontaine Barcaccia ;
fontaine des Quatre-Fleuves ;
fontaine de Neptune, place Navone ;
fontaine des Tortues dans le quartier du Ghetto ;
fontana dell'Acqua Felice ;
fontana dell'Acqua Paola ;
Fontaine de la Barque.
fontaine du Triton, place Barberini ;
fontaine des Naïades, piazza della Repubblica.

Fontaine de Trevi. Fontaine de l'Acqua Fontaine du Triton. Fontaine de Neptune. Fontaine Piazza del
Paola. Popolo.

Obélisques [ modifier | modifier le code ]

Article détaillé : Obélisques de Rome.

67
Rome est la ville du monde qui compte le plus d'obélisques antiques : 13 . La ville abrite huit anciens obélisques
égyptiens et cinq anciens romains. Tous proviennent des empereurs romains victorieux, qui ramenèrent d'Égypte
des obélisques en guise de trophées. En effet, les obélisques constituaient un butin très prisé, et ils furent utilisés
comme éléments de décoration dans les temples, les cirques et les mausolées de Rome. Après la chute de
l'Empire, ils restèrent longtemps enfouis sous les ruines. Exhumés à la Renaissance, les obélisques furent à
68
nouveau érigés par les papes, pour célébrer la gloire de l'Église . On trouve également quelques obélisques plus
récents. Les obélisques de Rome sont une caractéristique de la ville et font partie intégrante de son patrimoine
69
antique .

Obélisques antiques [ modifier | modifier le code ]


Obélisque du Vatican, place Saint Pierre
Obélisque de la piazza del Popolo
Obélisque du Latran, place St Jean de Latran : le plus grand de tous les obélisques égyptiens connus Un des deux obélisques de la villa
Torlonia.
Obélisque du Montecitorio, place Montecitorio
Obélisque du Panthéon, place de la Rotonde
Obélisque de la piazza Navona
Obélisque du Quirinal, place du Quirinal
Obélisque de l'Esquilin, place de l’Esquilin
Obélisque de la Trinité-des-Monts
Obélisque du Pincio, jardins du Pincio
Obélisque de la piazza della Minerva
Obélisque de la villa Celimontana
Obélisque des Thermes de Dioclétien, jardins du Musée National Romain

Obélisques modernes [ modifier | modifier le code ]


les deux obélisques de la villa Torlonia (1842)
l'obélisque de la villa Médicis, copie de l'obélisque antique s'y trouvant autrefois, avant son transfert à Florence
dans les jardins Boboli
l'obélisque de Mussolini (1932), sur le Foro Italico Obélisque de Marconi.
l'obélisque de Marconi (1959), dans le quartier de l'EUR

Murs, remparts [ modifier | modifier le code ]

Articles détaillés : Mur d'Aurélien, Muraille Servienne, Cité léonine et Mur du Janicule.

Rome est la seule grande capitale occidentale à avoir conservé ses murs d'enceinte. L'expression « Hors les
Murs » prend tout son sens à Rome, puisque, jusque récemment, la quasi-totalité de la ville était incluse dans le
périmètre du mur d'Aurélien. Ce qui explique que presque tous les monuments de Rome se trouvent à l'intérieur
de cette muraille. Tout ce qui se trouvait à l'extérieur (catacombes, fermes, monastères, vignobles), était en effet
beaucoup plus vulnérable. Les anciennes basiliques Saint Paul, Saint Laurent et Sainte Agnès, à l'extérieur de
l'enceinte, portent toutes le suffixe « Fuori le Mura » (hors les murs).

Le mur d'Aurélien est une monumentale muraille en briques, dont la plus grande partie subsiste encore en l'état. Le mur d'Aurélien.
Long de 19 km, il comprend 18 portes, dont : porta Maggiore, porta Pia, porta Asinaria, porta San Sebastiano,
70
porta Tiburtina et porta San Paolo .

Les Murs du Vatican ou Cité léonine forment une enceinte médiévale d'environ 3 km de long, construite au IXe siècle par le pape Léon pour protéger la
basilique St Pierre et le Vatican. Les remparts du Passetto di Borgo sont un passage surélevé d'environ 800 m de long, reliant le Vatican au château Saint
Ange. La Cité Léonine a été complétée au XVIIe siècle par le Mur du Janicule la fermant au sud. Aussi, l'ancien mur Servien (en ruines, restes près de la
gare Termini) et sa porte Caelimontane subsistent.

Passetto di Borgo. Porta Maggiore. Mur d'Aurélien à Porta Porta Settimiana. Porta San Sebastiano.
Metronia.

Portes et arches [ modifier | modifier le code ]

Porte Esquiline (Arc de Gallien, 262)


Porte Furba (1585)
Arc de Sixte V (1585)
Arc de Paul V (ou Arco di Tiradiavoli, 1612)
Porte Saint Pancrace (1854)
Arco dei Quattro Venti (1856, villa Pamphili)

Porte Esquiline, ou Arc Porte Furba. Porte Saint Pancrace. Arc de Paul V. Arc de Sixte V.
de Gallien.

Colonnes commémoratives [ modifier | modifier le code ]


71
À Rome, au fil des siècles, de nombreuses colonnes ont été érigées à des fins commémoratives. Parmi les 14 encore existantes , on peut citer :

Colonne Trajane, romaine


Colonne de Marc-Aurèle, romaine
Colonne de la Paix, romaine et baroque
Colonne de l'Immaculée Conception, du XIXe siècle, place d'Espagne
Colonne San Lorenzo, devant Saint Laurent hors les Murs
Colonne de la Victoire, XIXe siècle, sur le Corso d'Italia

Colonne Trajane. Colonne de Marc Aurèle. Colonne de la Paix.

Architecture funéraire [ modifier | modifier le code ]

Catacombes [ modifier | modifier le code ]

Article détaillé : Catacombes de Rome.

Les Catacombes de Rome sont des lieux de sépulture souterraines utilisées par les premiers chrétiens pour enterrer leurs morts. Elles ont été creusées en
dehors de l'enceinte des murs de la ville, le long des voies d'accès à Rome (par exemple la Via Appia), la loi romaine obligeant d'inhumer les cadavres à
l'extérieur de la cité. Jusqu'au début du IVe siècle, les chrétiens persécutés choisirent ces lieux pour reposer ensemble entre fidèles. À la suite de la
conversion de Constantin et de la christianisation de l'Empire au IVe siècle, les Catacombes devinrent alors un lieu de pèlerinage, où les chrétiens
honoraient leurs morts ainsi que les martyrs de Rome qui y étaient enterrés. Au IXe siècle, lors des invasions sarrasines, beaucoup de Catacombes furent
condamnées, et n'ont été redécouvertes que plusieurs siècles après par les archéologues.

On compte aujourd'hui à Rome une soixantaine de catacombes, abritant des milliers de tombes, développant leurs galeries sur plus de 600 kilomètres.
Parmi les plus importantes on trouve :

catacombes de Domitilla : une des plus grandes (12 km de longueur), une des mieux conservées (elles comptent 80 tombes peintes), et les seules à
contenir encore des ossements ;
catacombe de Priscille : une des plus anciennes, 7 papes y sont enterrés ;
catacombe de Saint Calixte : une des plus vastes (20 km de galeries, 4 niveaux) et des plus importantes (près de 500 000 chrétiens inhumés dont des
dizaines de martyrs et 16 Papes). La célèbre Crypte des Papes qui s'y trouve tient son nom des 9 Papes du IIIe siècle qui y reposent ;
catacombes de Saint Sébastien : il s'agit d'un cimetière hypogée sur 3 niveaux ;
catacombe d'Aproniano (ou de la Via Latina).

Catacombes de Saint Catacombe de St Catacombes de Fresque du IIIe siècle. Vue d'une galerie.


Sébastien. Calixte: Crypte des Domitilla.
Papes.

Sépultures antiques [ modifier | modifier le code ]


Mausolée d'Auguste
Tombe de Caecilia Metella
Pyramide de Caius Cestius
Tombeau d'Eurysaces
Colombarium de Pomponius Hylas
Tombeau des Scipions
Casal Rotondo
Tomba di Nerone
Sépulcre des Scipions.
Nécropole du Vatican

Cimetières [ modifier | modifier le code ]


72
On compte onze cimetières à Rome, dont quatre sont situés dans le centre historique de la ville . Les plus
remarquables sont :

cimetière monumental du Verano (83 ha), le plus imposant, le « Père Lachaise » romain ;


cimetière non catholique de Rome (ou « cimetière des Anglais » ou encore « cimetière des Protestants ») ;
cimetière teutonique (ou « cimetière germanique », près du Vatican) ;
cimetière Flaminio (le plus grand d'Italie avec ses 170 ha [réf. nécessaire]). Cimetière du Verano.

Églises et édifices chrétiens [ modifier | modifier le code ]

Article détaillé : Liste des églises de Rome.

Églises [ modifier | modifier le code ]

Siège de la chrétienté depuis ses origines, Rome est la ville des églises. Elle est la cité qui en compte le plus au monde : près de 900 églises sont
73
recensées à Rome (dont quatre basiliques) . On y trouve tous les styles, toutes les époques, des premières églises paléochrétiennes jusqu'à celles du
e
XXI  siècle, en passant par les grandes basiliques Renaissance et Baroque. Plusieurs styles, matériaux et époques se superposent parfois même au sein
d'un même édifice.

Campaniles [ modifier | modifier le code ]

Parmi les nombreux campaniles romans, citons celui de Sainte Marie Majeure, le plus haut de Rome (75 m), ceux
de Santa Maria in Cosmedin, Santa Maria in Trastevere, Santi Giovanni e Paolo, Santa Francesca Romana, San
Giorgio al Velabro, San Giovanni a Porta Latina, Santi Bonifacio e Alessio, Saint Laurent Hors les Murs... D'autres
sont plus récents, comme celui de Saint Paul hors les Murs, néoclassique, ou celui de l'église San Giovanni
Berchmans, construit en 1929 et fortement inspiré du campanile de St Marc à Venise.

Cloîtres [ modifier | modifier le code ]


Saint Jean de Latran
Saint Paul Hors les Murs
Saint Laurent Hors les Murs
Quatre Saints Couronnés
Sant'Onofrio au Janicule
Cloître double de San Salvatore in Lauro, avec 2 galeries d'arcades
Cloître de Bramante à Santa Maria della Pace (Renaissance)
Cloître de Michel Ange dans les Thermes de Dioclétien (Renaissance, le plus vaste de Rome)
Cloître de Saint Pierre aux Liens (Renaissance) Campanile de Santa Maria in
Cosmedin.
Saint Charles aux Quatre Fontaines (Baroque)
Couvent de La Trinité des Monts
Santi Bonifacio e Alessio
Cloître de San Cosimato
Cloître de la Confraternité des Génois (Trastevere)

Cloître de Saint Jean de Cloître de Saint Paul Cloître de Bramante à Grand cloître, dit de Cloître de l'église des
Latran. hors les Murs. l'église Santa Maria della Michel Ange, dans les Quatre Saints
Pace. Thermes de Dioclétien. Couronnés.

Chapelles [ modifier | modifier le code ]


Au Vatican : la Chapelle Sixtine, la Chapelle Paoline, la Chapelle Nicoline, toutes trois célèbres pour leur valeur artistique (fresques)

Abbayes [ modifier | modifier le code ]


Abbaye de Tre Fontane

Baptistères [ modifier | modifier le code ]

Le Baptistère du Latran, de forme octogonale, remontant au IVe siècle et à l'empereur Constantin, est le baptistère
qui a servi de modèle à tous les autres pendant le Moyen Âge.

Oratoires [ modifier | modifier le code ]


Oratoire des Philippins
Oratoire du Crocifisso
Oratoire San Giovanni in Oleo
Oratoire Preziosissimo Sangue
Les trois oratoires de l'église San Gregorio Magno (dont Sant'Andrea al Celio)

Autres sanctuaires [ modifier | modifier le code ]


Sanctuaire de la Scala Santa, ou « Escalier Saint », près de St Jean de Latran

Culture [ modifier | modifier le code ] Oratoire San Giovanni in Oleo.

Musées [ modifier | modifier le code ]

Rome compte de nombreux et riches musées, contenant des œuvres et des trésors accumulés dans la ville au
74
cours des siècles :

les musées du Vatican, parmi les plus vastes et les plus visités du monde, comprenant :
musée Pio-Clementino,
musée égyptien,
musée grégorien étrusque,
musée grégorien profane, Musées du Capitole.
musée Chiaramonti,
Pinacothèque,
galerie des cartes géographiques,
musée missionnaire ethnologique,
musée Pio Cristiano,
collection d'Art religieux moderne,
musée historique du Vatican (comprenant le musée des Carrosses) ;
musée national romain, réparti sur quatre sites
musée de la civilisation romaine Galerie Borghèse.

musée national étrusque de la villa Giulia (35 salles, le plus grand musée étrusque du monde) ;
musées du Capitole, ouverts en 1471, les plus vieux musées du monde ; leur annexe, la Centrale
Montemartini ;
galerie Borghèse ;
galerie nationale d'art ancien ;
galerie Doria-Pamphilj ;
galerie nationale d'art moderne ;
MAXXI - musée national des arts du XXIe siècle ;
musée d'art contemporain (MACRo) ; MACRO Testaccio.

musée des Mathématiques ;


Musée des voitures anciennes ;
Musée national du Palais de Venise.

Bibliothèques et archives [ modifier | modifier le code ]

Rome abrite la Bibliothèque nationale centrale, chargée du dépôt légal : elle abrite environ 7 millions de volumes
et est la plus grande bibliothèque italienne. Mais la bibliothèque de Rome la plus connue se trouve au Vatican :
c'est la Bibliothèque apostolique du Vatican, l'une des plus anciennes du monde (1475), riche de plus de 1,6 million
de volumes, célèbre dans le monde entier pour ses manuscrits et documents de grande valeur.

Les principales bibliothèques de Rome comprennent : la Biblioteca Angelica, ouverte en 1604 (200 000 volumes),
première bibliothèque publique d'Italie ; la Biblioteca Vallicelliana (130 000 volumes), créée en 1565 ; la Biblioteca
Casanatense (400 000 volumes), ouverte en 1701 ; la Biblioteca del Ministero degli Affari Esteri, spécialisée dans
la diplomatie, les affaires étrangères et l'histoire moderne ; la Biblioteca dell'Istituto dell'Enciclopedia Italiana,
Bibliothèque apostolique du Vatican.
fondée en 1925 ; la biblioteca di Archeologia e Storia del Arte, fondée en 1922 (370 000 volumes) ; la biblioteca
Universitaria Alessandrina, fondée en 1667 (un million de volumes); la bibliothèque Don Bosco, une des plus
grandes et des plus modernes de toutes les bibliothèques salésiennes; la Biblioteca e Museo teatrale del Burcardo, un musée-bibliothèque spécialisé dans
l'histoire du théâtre et du théâtre; la Biblioteca della Società Geografica Italiana, basée à la Villa Celimontana et plus importante bibliothèque géographique
d’Italie (et une des plus importantes d’Europe). Il existe également un grand nombre de bibliothèques spécialisées rattachées à divers instituts culturels
étrangers à Rome, dont celles de l'Académie américaine de Rome, de l'Académie française de Rome et de la Biblioteca Hertziana (300 000 volumes)
d'histoire de l'art, une bibliothèque allemande souvent réputée pour son excellence dans les domaines des arts et des sciences.

On y trouve enfin les archives Centrales de l'État, créées en 1875, logées dans le quartier de l'EUR, et les archives d'État de Rome, créées en 1871 (et
abritées au palazzo della Sapienza).

Biblioteca Angelica. Bibliothèque Archives d'État de Rome, Archives centrales de Bibliothèque Nationale
Casanatense. palazzo della Sapienza. l'État, EUR. Centrale.

Universités [ modifier | modifier le code ]

Rome est un centre national pour les études supérieures. Elle possède 22 universités d'État ou privées et
75
24 universités pontificales, soit un total de 46 Universités . Sa première université, La Sapienza, fondée en 1303,
est l'une des plus anciennes d'Europe : elle est encore la plus grande d'Europe et la seconde du monde pour le
76
nombre d'étudiants . Parmi les autres universités publiques, on peut citer Tor Vergata (1982) et Rome III (1992).

Rome comprend plusieurs universités et instituts pontificaux placés sous l'autorité du Saint-Siège, il s'agit de
l'université pontificale grégorienne, fondée en 1551, de l'université pontificale Saint-Thomas-d'Aquin, entre autres.
Parmi les universités privées se trouvent « LUMSA », l'université catholique du Sacré-Cœur, « LUISS », l’Istituto
Europeo di Design, la John Cabot University, l'« Istituto Universitario di Scienze Motorie », la American University
Université La Sapienza.
of Rome, le « Campus de Malte », la « S. Pio V University of Rome » et la « Università Campus Bio-Medico ». On
trouve également à Rome le « Loyola University Chicago Rome Center » de l'université Loyola de Chicago.

Académies et Instituts étrangers [ modifier | modifier le code ]


77
La ville accueille de nombreuses académies et instituts étrangers . L'Académie de France est installée depuis
1803 dans la Villa Médicis, l'École française de Rome au palais Farnèse depuis 1875. L'Académie royale
espagnole est basée depuis 1873 sur la colline du Janicule, non loin de l'American Academy in Rome (1913). Le
prestigieux Institut Archéologique allemand de Rome, fondé en 1829, est l'établissement de recherche
archéologique le plus ancien de Rome et l'un des plus vieux du monde. L'Allemagne possède également son
grand centre culturel, la Deutsche Akademie Rom, à la Villa Massimo depuis 1910. Près de la villa Borghèse, on
trouve la British School, fondée en 1901 et logée depuis 1916 dans un bâtiment néoclassique, ainsi que
l'Académie de Roumanie, instituée en 1920, et l'Academia Belgica, ouverte en 1939. Enfin, la Villa Maraini est
Académie de France à Rome, Villa
depuis 1949 le siège de l'Institut Suisse, fondé la même année.
Médicis.

Musique [ modifier | modifier le code ]

Rome est considérée comme le creuset de la musique sacrée. C'est le pape Grégoire le Grand qui établit au
e 78
VI  siècle les principes du « chant grégorien » . Rome accueille l'Accademia Nazionale di Santa Cecilia (fondée
en 1585), une des plus anciennes académies musicales du monde : l'orchestre symphonique de l'académie jouit
encore aujourd'hui d'une réputation et d'une reconnaissance internationale. Elle se produit, entre autres, dans le
récent Auditorium Parco della Musica, un des complexes musicaux les plus importants du monde. La ville compte
aussi de nombreux clubs de jazz, et en juin 2005 a été inaugurée la Casa del Jazz.

La ville a été l'hôte du Concours Eurovision de la chanson 1991 et des MTV Europe Music Awards 2004.

Auditorium Parco della Musica.


Théâtre [ modifier | modifier le code ]
79
Rome présente une grande variété d'offre théâtrale . Parmi les théâtres les plus réputés, le Teatro Argentina
(1732), le Teatro Valle (1727), le Teatro Eliseo, le Teatro Brancaccio, le Teatro Jovinelli, le Teatro Sistina, le Teatro
Quirino, le Salone Margherita, le Théâtre du Lido ou encore le Théâtre Globe-Silvano Totti. Rome possède aussi
son opéra, le Teatro dell'Opera di Roma. Bien que Rome ait été moins importante pour l’histoire de l’opéra que
Venise, Naples et Milan, en particulier aux XVIIIe et XIXe siècles, certains des opéras les plus célèbres ont été créés
dans les théâtres romains, notamment Le Barbier de Séville de Rossini (au Teatro Argentina en 1816), Il trovatore
de Verdi (Teatro Apollo, 1853) et Un ballo in maschera (Teatro Apollo, 1859) ou Tosca de Puccini (Teatro Costanzi,
1900) – l’action de ce dernier se déroule également à Rome, dont le Castel Sant’Angelo.

Cinéma [ modifier | modifier le code ] Teatro Argentina.

Articles détaillés : Cinecittà et Cinéma italien.

Rome est l'une des capitales mondiales du cinéma. Elle possède son grand complexe de studios cinématographiques, Cinecittà, la capitale du Cinéma
80
italien, fondée en 1937 et où sont tournés des films à gros budget . À partir de 1945, avec Rome, ville ouverte, de Roberto Rossellini, les metteurs en
scène italiens d'après-guerre ont été contraints de tourner leurs films à ciel ouvert, dans les rues et sur les places, car les studios de Cinecittà avaient été
bombardés : c'est ainsi qu'est né le néoréalisme à l'italienne. Dans les années 1950 et 1960, Rome est devenue pour les producteurs américains la
« Hollywood-sur-Tibre » : y ont notamment été tournés de grands péplums ayant marqué l'histoire du cinéma, comme Ben Hur, Cléopâtre, Quo Vadis ? ou
encore Spartacus et Gladiator. C'est à Cinecittà également qu'un nouveau genre, le « western spaghetti », a vu le jour dans les années 1960, avec pour
chef de file Sergio Leone. Federico Fellini y a tourné nombre de ses films. Plus récemment, Martin Scorsese a choisi les studios pour filmer Gangs of New
York (2002), Mel Gibson y a réalisé La Passion du Christ en 2004 et le film Anges et Démons de Ron Howard (2009) avait la ville pour cadre. La série
Rome de HBO/BBC y a été tournée, ainsi que le livre 6 de la série Kaamelott. Les studios ont reconstitué les décors du Vatican pour les tournages de la
série de Paolo Sorrentino The Young Pope (2016) et sa suite The New Pope (2019).
81
Tous les ans, depuis 2006, se déroule en automne le Festival International du Film de Rome . Le Centro Sperimentale di Cinematografia, fondé en 1935,
est l'une des plus anciennes écoles de cinéma du monde.

Quelques films sur Rome :

Rome, ville ouverte (1945), de Roberto Rossellini ;


Le Voleur de bicyclette (1948), de Vittorio De Sica ;
Vacances Romaines (1953), de William Wyler ;
Pauvres mais beaux (1958), de Dino Risi ;
La Dolce Vita (1960), de Federico Fellini ;
Fellini Roma (1972), de Federico Fellini ;
Décors de Cinecittà.
Nous nous sommes tant aimés (1974), d'Ettore Scola ;
Une journée particulière (1977), d'Ettore Scola ;
Journal Intime (1994), de Nanni Moretti ;
Romanzo criminale (2006) de Michele Placido ;
Mission impossible 3 (2006) de J. J. Abrams ;
Anges et Démons (2009) de Ron Howard ;
Habemus Papam (2011), de Nanni Moretti ;
To Rome with Love (2012), de Woody Allen ;
La grande bellezza (2013), de Paolo Sorrentino ;
007 Spectre (2015), de Sam Mendes ;
American Assassin (2017), de Michael Cuesta;
Les Deux Papes (2019), de Fernando Meirelles.

Cuisine [ modifier | modifier le code ]

Rome a une gastronomie riche, ancienne et bien à elle. La cuisine romaine traditionnelle se compose essentiellement d'aliments « pauvres » et de plats à
base de céréales, légumes et viandes. C'est pourquoi on parle de « cucina povera », ce qui ne signifie pas que la cuisine soit pauvre mais que les
82
ingrédients de base sont simples et rustiques : herbes aromatiques, huile, lard, jambon . La gastronomie romaine est très variée et savoureuse, et
comprend nombre de spécialités à base de pâtes, de viande, d'abats (tripes), de poissons et beaucoup de recettes à base de légumes (artichauts...). La
83
cuisine de la Rome antique, décrite dans le Satyricon de Pétrone et les recettes d'Apicius, était totalement différente et bien plus extravagante . À partir
84
du Moyen Âge, la cuisine romaine se divise en deux catégories : la cuisine pontificale, consommée à la cour des Papes , et la cuisine populaire, à
l'origine de celle de nos jours. Il est à noter l'importance des influences juives dans la gastronomie romaine, la communauté juive étant la plus ancienne
d'Europe et préservant ses traditions culinaires (artichauts à la juive, agneau à la juive... ; nombreuses charcuteries ou pâtisseries).

Parmi les plats romains typiques servis dans les « trattorias » et autres « osterias » :

Plats de pâtes :
spaghetti à la carbonara
bucatini all'amatriciana
pâtes à la Gricia
nb. : les trois recettes ci-dessus sont toutes à base de Guanciale (joue de porc) et le fromage utilisé est le
Pecorino Romano.
pâtes « Cacio e pepe » (au fromage et poivre)
Penne all'Arrabbiata (sauce piquante)
Saltimbocca alla Romana.
gnocchi alla romana (pâtes de semoule ou de pommes de terre)
Plats de légumes :
les célèbres carciofi alla romana (artichauts à l'ail et aux herbes) et les carciofi alla Giudia (artichauts frits)
puntarelle (chicorée crue avec sauce à l'anchois)
pizza romana
peperoni alla romana (poivrons sautés avec de l'oignon)
pomodori al riso (tomates au riz à la romaine)
Plats de viande :
plats à base d'agneau rôti, comme l'abbacchio alla Scottadito (côtelette d'agneau grillée)
saltimbocca alla romana (escalope de veau roulée) Carciofi alla Romana.

Plats de tripes et abats :


la trippa ou tripes à la romaine (aux tomates et aux herbes)
coda alla vaccinara (ragoût de queue de bœuf)
la pajata (tripes d'agneau)
Soupes :
La Stracciatella (bouillon de viande aux œufs et parmesan)
Poissons et Fruits de mer :
Calamars frits à la romaine Bucatini all'amatriciana.
Baccalà (morue)
Fromages :
Pecorino romano
Desserts :
Zuppa inglese (« soupe anglaise », appelée aussi charlotte russe)
Antipasti :
85
Suppli (croquettes de riz farcies de mozzarella et tomate)

Fêtes et Événements [ modifier | modifier le code ]

En 1935, Rome accueille le 27e congrès mondial d’espéranto, auquel participent 1 442 personnes pendant toute
une semaine.

Nouvel An : le Pape adresse ses vœux à la foule place Saint Pierre
Janvier : Biennale d'art internationale
Février : Carnaval de Rome
Mars/avril : chemin de Croix du Vendredi Saint, conduit par le Pape du Vatican jusqu'au Colisée
Mars/avril : dimanche de Pâques : bénédiction du Pape place Saint Pierre
Avril : fête du printemps : exposition d'azalées sur l'escalier de la Trinité des Monts
21 avril : naissance de Rome (Natale a Roma) : feux d'artifice et fêtes au Capitole commémorant la fondation
mythique de la ville par Romulus en - 753 av. J.-C.
Fin mai : concours hippique International (parc Villa Borghèse) 27e congrès mondial d’espéranto,
1935.
Fin mai : internationaux d'Italie de Tennis (Foro Italico)
2 juin : fête de la République : parade militaire
Juin : Roma Jazz Festival (Foro Italico ou Auditorium Parco della Musica)
Juin : meeting d'athlétisme Golden Gala au stade olympique
29 juin : fête des Saints Pierre et Paul, la plus prestigieuse des fêtes religieuses romaines
Juillet : festival Roma Europa (villa Médicis) : concerts, danse et théâtre
86
Juillet : Show Alta Moda (place d'Espagne) : grand défilé de haute couture sur les escaliers de la Trinité des Monts
14 juillet : fête Nationale Française au Palais Farnèse
Du 15 au 30 juillet : Festa de Noantri (fête populaire dans le quartier du Trastevere)
87
Juillet-août : Estate Romana : concerts de musique et manifestations diverses à travers la ville (notamment Thermes de Caracalla)
Mi-septembre : la Notte Bianca : nuit Blanche, les sites culturels restent ouverts toute la nuit
88
Automne : Festival international du film de Rome
31 décembre : messes de Minuit

Média [ modifier | modifier le code ]

La ville est le siège de la RAI, principal groupe de chaînes de télévision publique en Italie.
89
Les principaux journaux de la ville sont La Repubblica (deuxième journal du pays ), L'Osservatore Romano, l'édition locale de Metro International, Il
Messaggero, Il Manifesto et L'Unità.
Les chaînes de radio principales sont Radio Capital, Radio CNR, Radio DeeJay (centre), Radio Dimensione Suono, Radio Dimensione Suono Roma,
Radio Globo, Radio Italia, Radio Rock, Radio Radicale, Radio Radio, Radio Vatican et Radio 24 (centre).

Sport [ modifier | modifier le code ]

Articles détaillés : Sport à Rome, Associazione Sportiva Roma, Società Sportiva Lazio et Jeux olympiques d'été de 1960.

Évènements sportifs [ modifier | modifier le code ]


Rome a été la ville hôte des Jeux olympiques d'été de 1960. Elle a été officiellement candidate pour recevoir
les Jeux olympiques d'été de 2024, avant de renoncer. En 1998, la ville a accueilli les troisièmes Jeux
équestres mondiaux.
90
En football, la rivalité entre l'AS Roma et la SS Lazio est l'une des plus fortes au monde .
En athlétisme, le meeting de Rome « Golden Gala », disputé depuis 1980, fait partie des grandes épreuves
mondiales de la Diamond League.
En natation, le Trofeo Settecolli est depuis 1963 le plus ancien meeting international au monde. Masters de tennis au Foro Italico.
91
Le marathon de Rome se déroule chaque année depuis 1995 .
En tennis, le Masters de Rome, l'un des plus importants tournois sur terre battue, se tient tous les ans depuis
1930 sur la terre battue du Foro Italico.
En cyclisme, la Ville éternelle a accueilli à plusieurs reprises l'arrivée du Tour d'Italie.
Les matchs de l'équipe d'Italie de rugby à XV (depuis son entrée dans le tournoi des VI Nations en 2000) se
déroulent chaque année à Rome, au stade Flaminio ou au Stade Olympique.

Principaux clubs sportifs [ modifier | modifier le code ]

Match de rugby au Stade Flaminio.


Fondé
Club Sport Ligue Stade Entraîneur
en

SS Lazio Football 1900 Serie A Stadio Olimpico Maurizio Sarri

José
AS Roma Football 1927 Serie A Stadio Olimpico
Mourinho
Sašo
Pallacanestro Virtus Roma Basket-ball 1960 Serie A PalaLottomatica
Filipovski

Santa Lucia Rev


SSD Santa Lucia Sport Roma Handibasket 1978 Serie A
Center

Lottomatica Elecom Sport Roma Handibasket 2000 Serie A

Polisportiva SS Lazio Rugby Centre sportif Giulio- Roberto


Rugby à XV 1927 Eccellenza
1927 Onesti Esposito

Gruppo Sportivo Fiamme Oro Sven


Rugby à XV 1955 Eccellenza Stadio S. Gelsamini
Rugby Valsecchi

Roberto
M. Roma Volley Volley-ball 2006 A1 Palazzetto dello Sport
Serniotti

Équipements sportifs [ modifier | modifier le code ]


Stade olympique, construit en 1953 pour les Jeux olympiques de 1960. Il compte 75 000 places et héberge les deux clubs de football de la ville : l'AS
Roma et la SS Lazio ;
Complexe sportif du Foro Italico :
Stade des Marbres, stade d'athlétisme de 20 000 places bâti en 1932, célèbre pour ses statues d'athlètes
en marbre,
stade nautique, qui a accueilli les épreuves olympiques en 1960,
Stade de tennis de Rome, avec plusieurs courts de tennis en terre battue, qui accueillent chaque année
depuis 1930 les Internationaux d'Italie, ou tournoi de Rome (Masters 1000), l'un des plus importants
tournois sur terre battue ;
Stade Flaminio (30 000 places), construit en 1959, qui accueille des matchs de football et de rugby ;
Stade olympique.
Salle omnisports Palalottomatica (1960), d'une capacité de 11 000 spectateurs ;
Palazzetto dello Sport, construit en 1957 et pouvant accueillir 4 000 personnes.

Rome abrite deux hippodromes : l'hippodrome della Capanelle (Derby Italien, prix du Président de la République) et l'hippodrome di Tor di Vella (Gala
international du Trot).

Foro Italico. Palalottomatica. Palazzetto dello Sport. Stade des Marbres. Stade nautique.

Tourisme [ modifier | modifier le code ]

Rome est une des plus importantes destinations touristiques du monde, et ce depuis des siècles. Depuis le Moyen
Âge, le siège de la papauté et le pèlerinage de Rome en font un lieu incontournable pour les chrétiens du monde
entier.

À la fin du XVIIIe siècle et jusqu'au milieu du XIXe siècle, les jeunes gens de bonne famille la visitaient dans le cadre
92
de leur «Grand Tour ». Aujourd'hui, elle fait partie des dix premières villes les plus visitées au monde , et est la
3e ville la plus visitée de l'Union Européenne, après Paris et Londres, avec plus de 10 millions de visiteurs
93
étrangers chaque année , chiffre pouvant doubler lors des Années Saintes.

Ce succès est dû à l'immense patrimoine de la ville, ses sites archéologiques, ses monuments et trésors
artistiques, mais aussi à la beauté de ses vues panoramiques, au caractère théâtral de ses places, aux chaudes
94
couleurs ocre de ses bâtiments ou encore à la majesté de ses parcs . Le Colisée et les musées du Vatican font
partie des lieux les plus visités du monde. La ville peut se targuer d'être à la fois un des plus grands centres
archéologiques du monde, un des centres historiques urbains les plus étendus et un lieu de pèlerinage religieux
majeur. C'est pourquoi l'UNESCO a classé en 1980 le centre historique de la ville au Patrimoine Mondial de
l'humanité, ainsi que le Vatican et les propriétés du Saint Siège à Rome.

Le concept à la mode du « Week-end à Rome », chanté dans les années 1980 par le français Étienne Daho est
Le Colisée est l'un des lieux les plus
remis en cause au début du XXIe siècle et surtout dans les années 2020, qui voient les villes italiennes songer à visités du monde.
95
s'engager dans le concept de tourisme durable . Selon Philippe Gloaguen, directeur du guide du Routard, le
tourisme durable évolue dans le sens de voyages éco-responsables, et « vers la fin des voyages de deux jours à
96
Rome ou Cracovie en avion » .

Économie [ modifier | modifier le code ]

L'économie de Rome est caractérisée par l'absence d'industries lourdes et repose largement sur le secteur des
services. Une particularité est que la ville est la plus grande commune agricole d'Europe, avec 50 000 hectares
97
cultivés, soit près de 40 % de sa surface totale . Aujourd'hui, Rome possède une économie dynamique et
98
diversifiée dans les technologies et les communications . Le secteur des services est prospère. Il produit 6,7 %
du PIB national (plus que toute autre ville en Italie). L'activité de Rome croît de 4,4 % annuellement et continue à
se développer à un taux plus élevé que dans le reste du pays. La croissance économique de Rome a commencé
à surpasser celle de ses rivales, notamment Milan. Mais une concurrence traditionnelle persiste avec la cité
lombarde. Le tourisme est une des industries clés de Rome, employant de nombreuses personnes et comptant Siège de l'ENI, quartier de l'EUR.
99
pour 12% du PIB de la ville . Rome est également le centre de l'industrie italienne du film, grâce aux studios de
Cinecittà. De nombreux sièges sociaux d'entreprises, ministères, centres de conférence, stades et musées sont
situés dans les quartiers d'affaires de Rome : Esposizione Universale di Roma (EUR) ; Torrino (au sud de l'EUR) ; Magliana ; De Medici-Laurentina de
100
Parco ; « Tiburtina Valley », technopole industrielle longeant l'antique voie Tiburtine . Rome abrite notamment les sièges sociaux de 3 entreprises parmi
101
les cent plus grandes du monde : ENEL, ENI, Telecom Italia .

D'après une étude du groupe immobilier Knight Frank et de Citi Private Bank publiée en 2009, Rome est la huitième ville la plus chère du monde en ce qui
102, 103
concerne les prix de l'immobilier de luxe (13 500 euros par mètre carré) .

Commerces et magasins [ modifier | modifier le code ]

À la différence d'autres capitales européennes, Rome compte très peu de grands magasins. Si elle n'est pas l'équivalent de Harrod's ou du Printemps, la
Rinascente en est un rare exemple. En revanche, Rome abrite un très grand nombre de boutiques et magasins en tout genre. La place d'Espagne est à la
fois le cœur du principal quartier commerçant de Rome et le fief de la mode. La place et les rues alentour, notamment la Via Condotti, via Borgognona, via
Frattina, constituent le « Trident », sorte de Triangle d'Or de la mode et du luxe à Rome. Tous les grands noms du prêt à porter haut de gamme — Armani,
Biagiotti, Fendi, Ferragamo, Ferré, Gucci, Max Mara, Missoni, Prada, Valentino, Versace... — ont ici pignon sur rue. Rome est reconnue comme une
104
capitale mondiale de la mode . Le défilé de haute couture Sotto Le Stelle (« sous les étoiles ») qui se déroule en juillet sur les marches de l'escalier de la
105
Trinité des Monts en est le point d'orgue . D'importantes maisons de mode, de luxe et de joaillerie, comme Valentino, Bulgari, Fendi, Gattinoni, Roberto
Capucci, Renato Balestra, Laura Biagiotti, Sandro Ferrone ou Brioni ont leur siège principal et/ou ont été fondés à Rome.

Centre de la « Dolce Vita », rendez-vous des vedettes italiennes et étrangères dans les années 1950 et 1960, la Via Veneto a conservé nombre de
106
boutiques de luxe . Les 1 500 mètres de la via del Corso abritent tous types d'établissements et de commerces en tous genres qui en font un paradis du
shopping.

La via del Babuino, la via Giulia et la via dei Coronari sont quant à elles le fief des antiquaires. La via Margutta abrite de nombreuses galeries d'art et des
boutiques d'artisanat d'art. Dans les rues près du Panthéon on trouve encore des commerces pour ecclésiastiques.

Hôpitaux [ modifier | modifier le code ]


107
La ville de Rome accueille le plus important centre hospitalo-universitaire public d'Italie, l'hôpital Umberto I rattaché à l'université La Sapienza. D'autres
établissements notoires sont présents dans la capitale comme l'hôpital Gemelli et l'hôpital San Giovanni–Addolorata.

Hôpital Umberto I. Hôpital Agostino Gemelli. Hôpital San Giovanni- Hôpital San Filippo Neri.
Addolorata.

Transport [ modifier | modifier le code ]

Aérien [ modifier | modifier le code ]

Articles détaillés : Aéroport Léonard-de-Vinci de Rome Fiumicino et Aéroport international de Rome Ciampino.

Rome est desservie par deux aéroports, l'aéroport Léonard-de-Vinci de Rome Fiumicino et l'aéroport de Ciampino, administrés par Aeroporti di Roma.

L'aéroport Léonardo-da-Vinci, situé au sud-ouest de Rome à Fiumicino, est le principal aéroport de Rome et du pays. En 2019, l'aéroport a accueilli
108
43,5 millions de passagers .

L'aéroport de Ciampino, au sud-est de Rome, est utilisé à la fois par le transport commercial et militaire. En 2019, l'aéroport a accueilli 5,8 millions de
passagers.
108
En 2019, les deux aéroports ont accueilli 49,3 millions de passagers .

Ferroviaire [ modifier | modifier le code ]

Articles détaillés : Gare de Rome-Termini et Gare de Rome-Tiburtina.

109
Située au centre de la péninsule italienne, Rome est le principal nœud ferroviaire d'Italie du centre . La gare
centrale Termini ou Rome-Termini, située près de l'Esquilin, est la gare la plus fréquentée d'Italie et l'une des plus
grandes gares d'Europe. Ouverte en 1863, entièrement reconstruite entre 1939 et 1951, elle est gérée par Grandi
Stazioni et desservie par Trenitalia. Roma Tiburtina, la seconde gare de la ville, accueille les trains à grande
vitesse.

Les autres gares importantes sont :

Roma Ostiense ;
Roma Trastevere ;
Gare Roma Trastevere.
Roma Tuscolana ;
Roma San Pietro ;
Roma Nomentana.

Urbain [ modifier | modifier le code ]

Articles détaillés : Métro de Rome, Tramway de Rome et ATAC (entreprise).

Métro [ modifier | modifier le code ]

Le métro de Rome a été mis en service en 1955. Il est composé de trois lignes (A, B et C), couvre en 2020 une
longueur de 60 km et compte 75 stations. Le réseau est moins étendu que ceux de la plupart des grandes
capitales européennes, et n'est que le deuxième en Italie après celui de Milan. Les découvertes archéologiques Logo du Métro ligne A

dans les sous-sols de la ville expliquent en partie cette situation. La Ligne C doit être prolongée dans les années à
110
venir .

Tramway [ modifier | modifier le code ]


111
Il y a également six lignes de tramway couvrant un réseau de 50 km et cent stations .

Bus et trolleybus [ modifier | modifier le code ]

Rome est desservie par de nombreuses lignes de bus.

Remis en circulation en 2005, le réseau de trolleybus compte trois lignes en service et de nouvelles dessertes Deux générations de tramways.
sont en cours d'aménagement.

Train de banlieue [ modifier | modifier le code ]

Un système de trains souterrains urbains relie également le centre-ville à la banlieue.

Zone à trafic limité [ modifier | modifier le code ]

Les nombreux embouteillages causés par la circulation automobile durant les années 1970 et 1980 ont mené à la
création d'une Zona a Traffico Limitato — zone à trafic limité (ZTL) dans le centre-ville. Malgré la difficulté de
réaliser des infrastructures souterraines à Rome, à cause notamment de nombreux vestiges archéologiques
présents dans son sous-sol, un prolongement de la troisième ligne de métro est en construction et il existe des Métro de Rome.
projets d'autres extensions du réseau, dont la création d'une quatrième ligne. Plusieurs parkings souterrains sont
en cours de construction dans le but de remédier au manque de places pour les voitures. Le trafic routier reste
néanmoins un problème important pour la ville.

Vélo [ modifier | modifier le code ]

Un système de vélos en libre-service a été mis en place en 2008, le Roma'n'Bike, sur le modèle des Vélib'
parisiens, à une échelle bien moindre cependant. Jusqu'à présent le succès n'a pas été au rendez-vous : en effet
à Rome de nombreuses rues du centre historique sont couvertes de pavés irréguliers, la ville est très accidentée
Trolleybus.
avec des collines et des rues en pentes, et la circulation automobile en décourage plus d'un. Les pistes cyclables
sont rares (une centaine de kilomètres tout au plus) et souvent en mauvais état. Un long et pittoresque parcours le
112
long des rives du Tibre a cependant été aménagé sur 30 km .

Port [ modifier | modifier le code ]

Un port de plaisance a été construit à Ostie en 2001 et baptisé « Porto di Roma » (port touristique de Rome), il
113
peut accueillir plus de 800 bateaux de plaisance, et des yachts . Il vise à faire de Rome un port de plaisance et
114
touristique .

Rome dans les arts [ modifier | modifier le code ]


Port touristique de Rome, à Ostie.
Littérature [ modifier | modifier le code ]

Récits de voyage [ modifier | modifier le code ]


Carlo Maggi (Charles Magius), gentilhomme vénitien du XVIe siècle (dont on ne sait s'il a réellement existé), s'y est rendu lors d'une mission. Lorsque le
sultan ottoman Selim a déclaré la guerre à la Sérénissime, il fut envoyé par le Sénat en tant qu'homme sûr pour vérifier l'état des postes
méditerranéens. Durant de son voyage à travers la Mer Intérieure, il fut chargé de se rendre à Rome pour implorer l'aide du pape. Il profita de sa
mission pour faire des relevés des vues cavalières et des plans précis des lieux visités. Il en tire, à la suite de son retour, une série de peintures (peut-
être réalisées par un paysagiste flamand), visibles dans le Codex Maggi, actuellement conservé à la Bibliothèque nationale de France. Ainsi, on y voit
la Personnification de la Rome antique, miniature entourée de dix tableaux, dont une montrant Rome (avec le Château Saint-Ange) et une autre
115
montrant son audience avec le pape .
Stendhal (Henri Beyle de son vrai nom), qui voyageait souvent en Italie, s'est rendu plusieurs fois à Rome. Dans Rome, Naples et Florence (paru en
1817), il se rend à une messe du pape, chantée dans la chapelle Sixtine par des castrats, qui lui est insupportable. Aussi, il fréquente différents
théâtres (tels que l'Argentina et le Valle), y compris des théâtres des marionnettes. Ses Promenades dans Rome, écrit en 1829, est un guide
expliquant quels monuments découvrir dans la capitale et comment les voir.
François-René de Chateaubriand, qui se rendit plusieurs fois dans cette ville, déclara « C'est une belle chose que Rome, pour tout oublier, pour
mépriser et pour mourir ». Dans une lettre à son amie écrivain Juliette Récamier (Lettre de Rome à Mme Récamier, envoyé le Mercredi saint d'avril
1829), il raconte que, sur son conseil, il se rendit à la chapelle Sixtine pour assister à Ténèbres et entendu chanter le Miserere, ce qui l'émut fortement.

Guides [ modifier | modifier le code ]


Rome, par Joseph Méry et Émilie Cappella (Introduction), 2004, éditions Magellan & Cie, collection Heureux qui comme…
De Rome, par Pierre-Olivier Dittmar, 2007, Éditions Magellan & Cie, Collection Je est ailleurs
Rome, l’essentiel, par Élise Bonnardel, 2013, Éditions Nomades, Collection Guide capitales

Romans [ modifier | modifier le code ]

Voir : Catégorie:Roman se déroulant à Rome

Ben-Hur (titre original : Ben-Hur : A Tale of the Christ), roman de l'Américain Lewis Wallace publié en 1880 et qui relate l'histoire d'un prince juif fictif,
Judah Ben-Hur, à l'époque de Jésus-Christ.
Plusieurs romans de l'Italien Gabriele D'Annunzio :
L'Enfant de volupté, publié en 1889.
Le Triomphe de la mort, publié en 1894.
Les Caves du Vatican, « sotie » du français André Gide, paru en 1914.
Les Indifférents, roman de l'Italien Alberto Moravia, écrit dans son adolescence entre 1924 et 1925, et publié en 1929.
Monsieur Ripley (titre original : The Talented Mr. Ripley), roman policier de l'Américaine Patricia Highsmith, publié en 1955.
Éloge des femmes mûres, sous-titré Les Souvenirs amoureux d'Andras Vájda, (titre original : In Praise Of Older Women), roman autobiographique écrit
par l'auteur hongrois (naturalisé canadien) Stephen Vizinczey en 1965.
Ceux qui vont mourir te saluent, roman du français Fred Vargas, paru en 1994.
Anges et Démons (2000) roman policier par l'Américain Dan Brown.
César et Cléopâtre (The October Horse), roman historique écrit par l'Australienne Colleen McCullough en 2002.

Bandes dessinées [ modifier | modifier le code ]

Voir : Bande dessinée se déroulant à Rome et Rome antique dans la bande dessinée

Plusieurs épisodes d'Alix (série française créée par Jacques Martin en 1948) se déroulent dans cette ville, où vit le héros éponyme.
La capitale de la République romaine est très fréquemment représentée dans Astérix (série française créée par René Goscinny et Albert Uderzo en
1959) et deux épisodes s'y déroulent : Astérix gladiateur (1964) et Les Lauriers de César (1972).
Battle Tendency, deuxième partie du manga JoJo's Bizarre Adventure, écrite et dessinée par le Japonais Hirohiko Araki, publiée entre 1987 et 1989.
Vae Victis !, série française créée en 1991 par Simon Rocca (scénario) et Jean-Yves Mitton (dessin), revisitant l'histoire de la conquête romaine.
La série belge Murena traite de la Rome antique, notamment à l'époque de Néron. Créée en 1997, elle est scénarisée par Jean Dufaux et dessinée
d'abord par Philippe Delaby, puis par Theo à la suite du décès de ce dernier.
Alcibiade Didascaux chez les Romains, double épisode de la série Alcibiade Didascaux réalisé en 2000 par Clanet, raconte l'histoire de la Rome
antique.

Peinture [ modifier | modifier le code ]

L'Italie est certainement un des pays les plus représentés dans la peinture. Principalement des villes telles que Rome, éternel sujet de peintures de toutes
116
époques  :

Diego Vélasquez, peintre espagnol Baroque :

Jardins de la Villa Medicis (environ 1630)

Claude Gellée, dit « le Lorrain » mourut dans cette ville, objet de plusieurs de ses peintures :

Vue sur la Trinité des Monts (environ 1632), église où il fut inhumé lors de son décès, en 1682, avant d'être transférée en 1836 dans l’église Saint-
Louis-des-Français
Saint-Pierre de Rome (entre 1630 et 1635), lavis de plume, musée Teyler, Haarlem, Pays-Bas
Procession de Noël à Rome (1674), plume, British Museum, Londres

L'Italien védutiste Canaletto, bien que surtout célèbre pour ses panoramas vénitiens, a aussi beaucoup peint la ville :

Rome, arc de Constantin, (1742), Royal Collection


Vision fantaisiste de Rome, (1742-1747)
Fantaisie avec l'Arco dei Pantani (1740-1760, date indéterminée)

Le portrait le plus célèbre de François-René de Chateaubriand fut réalisé par le néoclassique Anne-Louis Girodet :

Portrait de Chateaubriand méditant sur les ruines de Rome (1808), huile sur toile, musée d'histoire de Saint-Malo.

Quelques œuvres du romantique britannique William Turner :

Rome, vue de l'Aventin (1835)


Rome antique, Ovide banni de Rome (1838)
Rome Moderne - Campo Vaccino (1839), conservé au Getty Center à Los Angeles.
Rome antique, Agrippine débarquant avec les cendres de Germanicus (1839), Tate Britain, Londres, (voir ce lien (en))

L'Américain Thomas Cole, considéré comme le fondateur de la Hudson River School, est connu pour son ensemble de cinq toiles, Le Cours de l'Empire
(ou Destin des Empires), inspiré de l'Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain d'Edward Gibbon (publié entre 1776 et 1778). Mais il a
aussi exécuté des vues de Rome :

Aqueduc près de Rome (1832)


Intérieur du Colisée (1832)

Plusieurs œuvres du français Jean-Baptiste Camille Corot, un des fondateurs de l'école de Barbizon :

La Trinité des Monts (1825)


La Campagne romaine avec l'aqueduc Claudio (1826)
Vue depuis les jardins Farnèse (1826)
Le Forum vu des jardins Farnèse (1826)
Le Colisée vu des jardins Farnèse (1826)
Le Château Saint-Ange et le Tibre (1826-1828)
Vue de Rome, le pont et le Château
Fontaine de l'Académie de France à Rome (1826-1828, date indéterminée)
Saint-Ange avec la coupole de St
Vue du Forum (1843) Pierre, par Camille Corot.

Le romantique français Théodore Géricault a immortalisé le Carnaval de Rome (lors de l'édition de 1817), disparu
au XIXe siècle, pour renaître en 2010 :

Course de chevaux sauvages à Via del Corso lors du carnaval de Rome (1817)
Course de chevaux sauvages lors du carnaval de Rome (1817)

Jean-Léon Gérôme, représentant de l'Orientalisme et la peinture Académique, a représenté la Rome antique,


souvent avec des couleurs chatoyantes :

La Mort de César (1859-1867, date indéterminée), Baltimore, Walters Art Museum, imaginant la scène suivant
l'assassinat de Jules César.
Pollice Verso (1872)
Marché d'esclaves à Rome (environ 1884)
Bains romains (date indéterminée)
Pollice Verso, par Gérôme.

Musique classique [ modifier | modifier le code ]

Le Carnaval romain de Hector Berlioz, ouverture composée en 1844


Symphonie en fa majeur « Urbs Roma » de Camille Saint-Saëns, symphonie composée en 1856
Symphonie « Roma » de Georges Bizet, symphonie composée entre 1860 et 1868
Pins de Rome d'Ottorino Respighi, poème symphonique composé en 1924

Jeux vidéo [ modifier | modifier le code ]

Voir : Catégorie:Jeu vidéo se déroulant à Rome

Astérix, sorti en 1993, tiré de la série BD Astérix, fait voyager le héros éponyme à travers l'Empire romain.
Les trois premiers niveaux de Tomb Raider : Sur les traces de Lara Croft (ou Chronicles, cinquième volet de la série Tomb Raider, sorti en 2000), se
déroulent dans la Cité éternelle, où elle y fit une de ses premières découvertes : la Pierre philosophale. Après un affrontement avec des bandits dans
un opéra, elle évolue dans différents lieux de la ville, tels que les Marchés de Trajan (appelés fautivement « Marchés troyens » dans la version
française) et le Colisée (sous lequel elle découvre la fameuse pierre).
Top Gear: Dare Devil (en), sorti en 2000.
Plusieurs épisodes de Gran Turismo, jeu vidéo de course automobile développé par Polys Entertainment et édité par Sony Computer Entertainment :
Gran Turismo 3: A-Spec (2001)
Ben Jordan: Paranormal Investigator (en), point-and-click sorti en 2005.
Twisted Metal: Head-On, jeu de combat motorisé développé par Incognito Entertainment et publié par Sony Computer Entertainment en 2005.
Les Chevaliers de Baphomet : Les Gardiens du Temple de Salomon, jeu d'aventure développé conjointement par Revolution Software et Sumo Digital
sorti en septembre 2006. C'est le quatrième épisode de la série des Chevaliers de Baphomet.
Rome est le lieu où se déroule en grande partie l'histoire d'Assassin's Creed Brotherhood (sorti en novembre 2010), où l'on suit les aventures de
l'Assassin Ezio Auditore tentant de renverser les Templiers infiltrés dans la cité. La ville est pour l'occasion entièrement modélisée, telle qu'elle était à
l'époque de la Renaissance italienne, et permet au joueur de visiter voire d'escalader ses plus célèbres monuments. Rome apparaît également à la fin
de l'épisode précédent, Assassin's Creed II, ainsi que dans Assassin's Creed III, Assassin's Creed Origins.
Alpha Protocol, jeu de rôle développé par la société Obsidian Entertainment (publié par Sega), sorti en 2010.
Top Spin 4, jeu de tennis, développé par 2K Czech et édité par 2K Sports, sorti en 2011. C'est le quatrième opus de la série Top Spin.

Séries [ modifier | modifier le code ]

La ville apparaît dans le cinquième épisode de la Saison 6 de Futurama, The Duh-Vinci Code (en), paru en 2010. Celui-ci parodie Da Vinci Code,
roman écrit par l'Américain Dan Brown, publié en 2003.
Donna Roma (de), mini-série thriller allemande par Jakob Schäuffelen, démarrée en 2007 sur ZDF.

Jumelage et partenariats [ modifier | modifier le code ]

Rome n'est jumelée qu'avec une seule ville :

 Paris (France) depuis 1956 « Solo Parigi è degna di Roma; solo Roma è degna di Parigi » qui veut dire « Seule Paris est digne de Rome ; seule
117
Rome est digne de Paris » .

Rome a également signé des pactes d'amitié et de coopération avec d'autres villes du monde :

 Achacachi (Bolivie)  Séoul (Corée du Sud)


 Belgrade (Serbie)  Tokyo (Japon)
 Cincinnati (États-Unis)  Casablanca (Maroc)
 New York (États-Unis)  Tunis (Tunisie)
118
 Brasília (Brésil)  Séville (Espagne)
 Pékin (Chine)  Le Caire (Égypte)
 Plovdiv (Bulgarie)

Personnages célèbres [ modifier | modifier le code ]

Cet article doit être recyclé (20 octobre 2020).


Motif : fourre-tout vu l'importance de la ville
Améliorez-le, discutez des points à améliorer ou précisez les sections à recycler en utilisant {{section à recycler}}.

Naissance [ modifier | modifier le code ]

Hormis les innombrables personnalités de la Royauté, République, puis de l'Empire romain, à Rome sont nés aussi :

Architecture, sculpture et peinture [ modifier | modifier le code ]


Benedetto Alfieri (1699-1767), architecte, représentant du style rococo
César Ceribelli (1841-1918), sculpteur français
Maria Teresa Parpagliolo (1903-1974), architecte-paysagiste italienne (née et morte dans cette ville)
Sergio Ceccotti (1935-), peintre

Chant et musique [ modifier | modifier le code ]


Pietro Metastasio (1698-1782), poète et librettiste
Attilio Brugnoli (1880-1937), compositeur italien, y est né.
Renato Zero, (1950), chanteur, légende de la musique italienne
Antonella Bianchi (1959-), chanteuse italienne ;
Eros Ramazzotti (1963-), chanteur
Giorgia (1971-), chanteuse
Asia Argento, (1975-), actrice, réalisatrice, scénariste, mannequin, DJ et chanteuse
Noemi (1982-), chanteuse, musicienne, auteure-compositrice-interprète et réalisatrice de vidéo italienne.
Andrea Buccarella (1987-), claveciniste et organiste classique
Charly B (1981-), musicien français

Histoire et archéologie [ modifier | modifier le code ]


Maria Domenica Fumasoni Biondi (1766-1828), archéologue italienne

Littérature [ modifier | modifier le code ]


Pietro Metastasio (1698-1782), poète et librettiste
Giuseppe Gioachino Belli (1791–1863), poète en dialecte romain (né et mort dans cette ville)
Alberto Moravia (1907-1990), écrivain (né et mort dans cette ville)
Elsa Morante (1912-1985), écrivain (née et morte dans cette ville)

Media [ modifier | modifier le code ]


Maurizio Mosca (1940-2010), journaliste et présentateur de télévision italienne ;
Alessandra Arachi (1964-), journaliste italien
Federica Angeli (1975-), journaliste

Politiques et dignitaires [ modifier | modifier le code ]


Pie XII (1876-1958), (1939-1958), pape
Juan Carlos Ier (1938-), roi d'Espagne entre 1975 et 2014
Elena Ornella Paciotti (1941), ancien magistrat et femme politique
Mario Draghi (1947-), économiste et banquier italien, Président du Conseil des ministres d'Italie depuis 2021.
Les membres de la famille Borghese :
Camillo Borghese (1550–1621) : Paul V (1605–1621)
Camillo Filippo Ludovico Borghese (1775–1832), prince de Sulmone ; second mari de Pauline Bonaparte
Francesco Borghèse (1776-1839), prince Aldobrandini, frère du précédent, général d'Empire
Junio Valerio Borghese (1906–1974) : militaire et homme politique italien

Sciences [ modifier | modifier le code ]


Enrico Fermi (1901-1952), physicien

Sports [ modifier | modifier le code ]


Giorgio Scarlatti (1921-1990), pilote automobile (né et mort dans cette ville)
Franco Sensi (1926-2008), dirigeant de football (né et mort dans cette ville)
Elio De Angelis (1958-1986), pilote de Formule 1
Andrea De Cesaris (1959-2014), pilote de Formule 1, également mort à Rome.
Giovanna Amati (1962-), pilote de Formule 1
Marco Di Vaio, (1976-) ancien footballeur international italien
Max Biaggi (1971-), pilote de vitesse moto
Giancarlo Fisichella (1973-), pilote de Formule 1
Alessandro Nesta (1976-), footballeur
Francesco Totti (1976-), footballeur
Daniele De Rossi (1983-), footballeur
Francesco Castellacci (1987), pilote automobile
Alessia Filippi (1987-), nageuse

Théâtre et cinéma [ modifier | modifier le code ]


Augusto Genina (1892-1957), cinéaste (né et mort dans cette ville)
Aldo Fabrizi (1905-1990), acteur, scénariste et réalisateur (né et mort dans cette ville)
Anna Magnani (1908-1973), actrice (née et morte dans cette ville)
Furio Scarpelli (1919-2010), scénariste (né et mort dans cette ville)
Alberto Sordi (1920-2003), acteur (né et mort dans cette ville)
Silvana Pampanini (1925-2016), actrice
Roberto Rossellini (1906-1977), réalisateur (né et mort dans cette ville)
Ennio Morricone (1928-2020), compositeur
Sergio Leone (1929-1989), réalisateur et scénariste
Elio Petri (1929-1982), réalisateur et scénariste
Silvana Mangano (1930-1989), actrice
Monica Vitti (1931-2022), actrice et cinéaste
Luciana Paluzzi (1937-), actrice
Dario Argento (1940-), réalisateur et scénariste
Margherita Guzzinati (1940-1997), actrice
Carlo Verdone (1950-), acteur, réalisateur, scénariste et producteur
Angela Melillo (1967-), actrice et danseuse
Joel McHale (1971-), acteur
Milena Miconi (1971-), actrice
Asia Argento, (1975-), actrice, réalisatrice, scénariste, mannequin, DJ et chanteuse
Giacomo Gianniotti (1989-), acteur

Décès [ modifier | modifier le code ]

Architecture, sculpture et peinture [ modifier | modifier le code ]


Michel-Ange (1475-1564), architecte, sculpteur et peintre
Maria Teresa Parpagliolo (1903-1974), architecte-paysagiste italienne (née et morte dans cette ville)

Littérature [ modifier | modifier le code ]


Lucius Accius, auteur tragique latin (170-86 av. J.-C.)
Torquato Tasso (1544-1595), poète
Giordano Bruno (1548-1600), philosophe
John Keats (1795-1821), poète romantique anglais
Goffredo Mameli (1827-1849), poète et patriote, auteur du texte de l'hymne national italien
Luigi Pirandello (1867-1936), écrivain et dramaturge
Antonio Gramsci (1891-1937), écrivain et penseur d'inspiration marxiste
Antonio de Curtis dit Totò (1898-1967), acteur et poète
Eduardo De Filippo (1900-1984), acteur, dramaturge, cinéaste et poète
Pier Paolo Pasolini (1922-1975), écrivain, poète et cinéaste

Chant et musique [ modifier | modifier le code ]


Goffredo Mameli (1827-1849), poète et patriote, auteur du texte de l'hymne national italien
Eduardo Ciannelli (1888-1969), acteur et chanteur
Egida Giordani Sartori (1910-1999), claveciniste et professeure de musique classique italienne.

Politiques et dignitaires [ modifier | modifier le code ]


Jules César, homme politique (100-44 av. J.-C.)
Charles IV d'Espagne (1748-1819)
Sandro Pertini (1896-1990), homme politique italien, président de la République de 1978 à 1985

Sciences [ modifier | modifier le code ]


Guglielmo Marconi (1874-1937), physicien et inventeur
Rita Levi-Montalcini (1909-2012), neurologue, prix Nobel de physiologie ou de médecine

Sports [ modifier | modifier le code ]


Piero Taruffi (1906-1988), pilote automobile
Bud Spencer (Carlo Pedersoli) (1929-2016), acteur et ancien champion de natation

Théâtre et cinéma [ modifier | modifier le code ]


Eduardo Ciannelli (1888-1969), acteur et chanteur
Mischa Auer (1905-1967), acteur russe
Antonio de Curtis dit Totò (1898-1967), acteur et poète
Pietro Germi (1914-1974), acteur, scénariste, réalisateur et producteur
Pier Paolo Pasolini (1922-1975), écrivain, poète et cinéaste
Luchino Visconti (1906-1976), cinéaste
Roberto Rossellini (1906-1977), réalisateur
Elio Petri (1929-1982), réalisateur et scénariste
Alida Valli (1921-2006), actrice
Eduardo De Filippo (1900-1984), acteur, dramaturge, cinéaste et poète
Ugo Tognazzi (1922-1990), acteur
Vittorio Gassman (1922-2000), acteur
Federico Fellini (1920-1993), réalisateur de cinéma et scénariste
Giulietta Masina (1920-1994), actrice
Luigi Comencini (1916-2007), réalisateur
Nino Manfredi (1921-2004), acteur et cinéaste
Bud Spencer (Carlo Pedersoli) (1929-2016), acteur et ancien champion de natation

Autour de Rome [ modifier | modifier le code ]

Proverbes et citations [ modifier | modifier le code ]

Tous les chemins mènent à Rome


Rome ne s'est pas faite en un jour
À Rome, fais comme les Romains
Pour connaître Rome une vie ne suffit pas

Autres [ modifier | modifier le code ]

SPQR (Senatus populusque romanus) — le Sénat et le peuple romain — a été traduit en italien par Sono
Pazzi Questi Romani (« Ils sont fous ces Romains ») par des compatriotes jaloux, repris dans les aventures
Gardes suisses pontificaux.
d'Astérix et Obélix.
44 autres villes dans le monde portent le nom de Rome et il y aurait au moins une ville par continent portant ce
même nom.
L'uniforme des célèbres Gardes Suisses du Vatican n'a pas été créé par Michel Ange, contrairement à une légende.

Notes et références [ modifier | modifier le code ]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Rome » (voir la liste des auteurs).

1. ↑ Prononciation en français standard retranscrite selon la norme API. 57. ↑ AFP, Italie : Rome au bord de la faillite, casse-tête pour Renzi  [archive],
2. ↑ Prononciation en italien retranscrite selon la norme API. L'Express, 27 février 2014
3. ↑ Près de 12 fois la superficie de Paris 58. ↑ Cutrufo, p. 48.
4. ↑ City Population, « Italy: Lazio (Latium) »  [archive], 2014 (consulté le 59. ↑ Gilles Montègre, Rome, ville des Lumières, L'Histoire n  375, mai 2012, p. 74.
31 mars 2014) 60. ↑ « Tutte le fortificazioni della provincia di Roma » [archive du 28 mars 2014]
5. ↑ Aires urbaines les plus peuplées d'Italie (consulté le 24 février 2014)
6. ↑ « Città del Vaticano » [archive du 28 mai 2019] (consulté le 5 août 2015) 61. ↑ « Ravaglioli ».
7. ↑ « Rendina, 2007 ». 62. ↑ Rendina, p. 901-912.
8. ↑ « Historic Centre of Rome, the Properties of the Holy See in that City Enjoying 63. ↑ Ravaglioli, p. 7.
Extraterritorial Rights and San Paolo Fuori le Mura »  [archive], UNESCO 64. ↑ « The Bridges of Ancient Rome » [archive du 13 janvier 2010], Citrag.it
World Heritage Center (consulté le 8 juin 2008) (consulté le 3 février 2010)
9. ↑ (en) « Alpha, Beta and Gamma Cities (Updated 2022) »  [archive], sur 65. ↑ Italian Gardens, a Cultural History, Helen Attlee. Francis Lincoln Limited,
spottedbylocals.com (consulté le 1er octobre 2022) London 2006.
10. ↑ Dominique Rivière, « Italie - Rome : la ville éternelle »  [archive], sur 66. ↑ (en) Marvin Pulver, 2500 fountains in Rome : a complete collection, L'Erma di
Géoimage - CNES (Centre National d'Etudes Spatiales), 8 juin 2020 (consulté le Bretschneider, 2002, 927 p. (ISBN 978-88-8265-176-3, lire en ligne  [archive])
6 octobre 2022) 67. ↑ Les obélisques de Rome  [archive] sur bubastis.be, consulté le 4 février 2015
11. ↑ « Quelles sont les villes les plus visitées d’Europe ? - La destination de vos 68. ↑ Rendina, p. 802.
voyages »  [archive], sur La destination de vos voyages, 2 janvier 2018 69. ↑ « Chasing Obelisks in Rome » [archive du 6 février 2010], Initaly.com
(consulté le 28 mars 2019) (consulté le 3 février 2010)
12. ↑ « Gemellaggio Roma – Parigi – (1955) » [archive du 9 juillet 2016] [PDF], 70. ↑ (en) Amanda Claridge, Rome : An Oxford Archaeological Guide, Oxford,
sur Roma – Relazioni Internazionali Bilaterali, Paris, Commune Roma, Royaume-Uni, Oxford University Press, 1998, 455 p. (ISBN 0-19-288003-9),
30 janvier 1956 (consulté le 10 septembre 2016) p. 59, 332-335

Voir aussi [ modifier | modifier le code ]

Bibliographie [ modifier | modifier le code ] Sur les autres projets Wikimedia :


Rome, sur Wikimedia Commons
Ouvrages francophones [ modifier | modifier le code ]
Rome, sur Wikiquote
Filippo Coarelli, Guide archéologique de Rome, Paris, Hachette, 2001, 349 p..
Rome, sur Wikivoyage
Denis Bocquet, Rome ville technique, Rome, École française de Rome, 2007, 440p.
[http://books.openedition.org/efr/1489]
Louis Hautecœur, Rome et la renaissance de l'Antiquité à la fin du XVIIIe siècle, Paris, Fontemoing et Cie éditeurs, coll. « Bibliothèque des Écoles
françaises d'Athènes et de Rome no 105 », 1912, VIII-316 p. (lire en ligne  [archive])

Yves Perrin, Itinéraires romains. Documents de topographie et d'archéologie historiques pour l'histoire de Rome. De Scipion à Constantin, Ausonius,
Bordeaux, 2018, 585 p.

Documentation en italien [ modifier | modifier le code ]


(it) Giggi Zanazzo, Proverbi romaneschi, édition Perino, Rome, 1886.
(it) Ranuccio Bianchi Bandinelli, Mario Torelli, L'arte dell'antichità classica, Etruria-Roma, Utet, Turin, 1976.
(it) Armando Ravaglioli, Le grandi piazze di Roma, 2a ed. Roma, Tascabili Economici Newton, 1995. (ISBN 88-7983-777-X)
(it) Alfonso Traina, Giorgio Bernardi Perini, Propedeutica al latino universitario, 6e éd. Bologne, éditeur Pàtron, 1998. (ISBN 978-88-555-2454-4)
(it) Emilio Gabba et al., Introduzione alla storia di Roma, Milan, LED, 1999. (ISBN 88-7916-113-X)
(it) AA.VV., Il patrimonio dell'umanità, Touring Editore, Milan 2004. (ISBN 978-88-365-2948-3)
(it) Corrado Augias, I segreti di Roma, Arnoldo Mondadori Editore, Milan, 2005. (ISBN 88-04-54399-X)
(it) Claudio Rendina, Enciclopedia di Roma, Newton Compton Editori, Rome, 2005. (ISBN 88-541-0304-7)
(it) Massimiliano Liverotti, Il grande libro dei misteri di Roma risolti e irrisolti, Newton Compton Editori, Rome, 2007. (ISBN 978-88-541-0894-3)
(it) Claudio Rendina, Roma ieri, oggi e domani, Newton Compton Editori, Rome, 2007. (ISBN 978-88-541-1025-0)
(it) Andrea Giardina, Roma Antica, Roma-Bari, Editori Laterza, 2008. (ISBN 978-88-420-7658-2)
(it) Maria Antonietta Lozzi Bonaventura, Roma antica. Viaggio nel tempo alla scoperta della città eterna, Subiaco, Guide ITER, 2009.
(ISBN 978-88-8177-143-1)
(it) Vittorio Sgarbi, L'Italia delle meraviglie. Una cartografia del cuore, Bompiani, Milan, 2009. (ISBN 978-88-452-6381-1)

Articles connexes [ modifier | modifier le code ]

Rome antique Liste des monuments de la Rome antique


Antiquité tardive Liste des églises de Rome
Histoire de Rome Liste des ponts de Rome
Carnaval de Rome Jeux olympiques d'été de 1960
République romaine (1849) Aire métropolitaine de Rome
Chronologie de Rome Club de Rome
Rioni de Rome (472) Rome, astéroïde
Liste des villes d'Italie par nombre d'habitants

Liens externes [ modifier | modifier le code ]

(it) Site officiel  [archive]


Ressources relatives à la géographie  : Digital Atlas of the Roman Empire  · (en + zh-Hans) Mindat.org
Ressource relative à la santé  : (en) Medical Subject Headings
Ressource relative à la bande dessinée  : (en) Comic Vine
Ressource relative aux beaux-arts  : (en) Grove Art Online
Ressource relative à la musique  : MusicBrainz
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes  : Britannica  [archive] · Brockhaus  [archive] ·
Dictionnaire historique de la Suisse  [archive] · Dizionario di Storia  [archive] · Enciclopedia De Agostini  [archive] ·
Gran Enciclopèdia Catalana  [archive] · Hrvatska Enciklopedija  [archive] · Larousse  [archive] · Nationalencyklopedin  [archive] ·
Proleksis enciklopedija  [archive] · Store norske leksikon  [archive] · Treccani  [archive] · Universalis  [archive] ·
Visuotinė lietuvių enciklopedija  [archive]
Notices d'autorité  : VIAF  · BnF (données ) · IdRef  · LCCN  · GND  · Italie  · Japon  · Espagne  · Pologne  · Israël  · Catalogne  ·
Vatican  · Australie  · Tchéquie  · Brésil  · Grèce  · WorldCat

v · m  [afficher]
Latium · Communes de la ville métropolitaine de Rome Capitale
v · m  [afficher]
Grandes villes d’Italie
v · m  [afficher]
Capitales des pays membres de l'Union européenne
v · m  [afficher]
Villes organisatrices des Jeux olympiques d'été
v · m  [afficher]
Villes organisatrices des Jeux paralympiques d'été
v · m  [afficher]
Capitales des pays et territoires d'Europe

Portail de Rome Portail de la Rome antique Portail du Latium Portail de l'ordre du Temple
Portail de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem Portail de l'ordre souverain de Malte

Catégories : Rome Lauréat du prix Dan-David Ville de pèlerinage Ville détruite par une guerre ou un conflit Lieu du Nouveau Testament
Éponyme d'un objet céleste Lieu templier Commune abritant une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem
Implantation de l'ordre souverain de Malte [+]

La dernière modification de cette page a été faite le 21 juillet 2023 à 22:10.

Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions ; d’autres conditions peuvent s’appliquer. Voyez les conditions d’utilisation pour plus de détails, ainsi que les crédits graphiques.
En cas de réutilisation des textes de cette page, voyez comment citer les auteurs et mentionner la licence.
Wikipedia® est une marque déposée de la Wikimedia Foundation, Inc., organisation de bienfaisance régie par le paragraphe 501(c)(3) du code fiscal des États-Unis.

Politique de confidentialité À propos de Wikipédia Avertissements Contact Code de conduite Version mobile Développeurs Statistiques Déclaration sur les témoins (cookies)

Vous aimerez peut-être aussi