BOSQUIER S.V.

T
Mathilde
2nde Gauguin

Livre p. 250-251
Effectuer les trois activités envisageables p. 251 (rectangle bleu).

-Comparez les objectifs de la contraception d’urgence et de l’IVG.

A proprement parlé, les objectifs des contraceptions d’urgence et ceux de l’IVG sont les
mêmes, à savoir bloquer une grossesse non désirée. Mais il y a quand même une petite
subtilité dans l’utilisation des termes : « empêcher » une grossesse non désirée pour les
contraceptions d’urgence, et « interrompre » une grossesse pour les IVG. Cela signifie que la
femme qui prend une contraception d’urgence verra son ovulation bloquée ou retardée, alors
que si elle fait une IVG, elle verra l’embryon expulsé. Il y a donc une certaine marge de temps
entre ces deux méthodes : l’une se prend jusqu’à 72h après une rapport non protégé (pilule du
lendemain) ou jusqu’à 120h après un rapport non protégé (pilule du surlendemain), et enfin,
l’IVG peut s’effectuer jusqu’à 12 semaines de grossesse en France. Sous forme de
médicament, l’IVG peut se prendre jusqu’à 7 semaines de retard des règles, et sous la forme
d’une opération, elle peut s’effectuer jusqu’à 9 semaines de retard des règles.
Donc les objectifs sont quand même relativement proches.

-Indiquez pourquoi ces méthodes sont des recours à utiliser de manière exceptionnelle.

En effet, il faut avoir recours à ces méthodes que de manière exceptionnelle car elles peuvent
être responsables d’effets secondaires : nausées, maux de tête, douleurs abdominales ; et un
dosage élevé peut entraîner des perturbations importantes sur le fonctionnement hormonal
naturel. Il est donc important que cela ne devienne pas quotidien.
Et enfin, dans le pire des cas, si une IVG de type opération se déroule mal, n’est pas effectuée
dans de bonnes conditions, il peut y avoir des risques d’infections, d’hémorragie ou encore,
des risques sur la fertilité future.

-Expliquez le mode d’action moléculaire du RU 486 lors d’une IVG médicamenteuse.

L’IVG médicamenteuse comprend la prise de deux médicaments dont l’un est la mifépristone,
ou RU 486. Le RU 486 agit en empêchant l'action de la progestérone sur l'utérus en se fixant
aux récepteurs de cette hormone, évitant la nidation d'un éventuel embryon.