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Contraception

Méthode visant à éviter, de façon réversible et temporaire, la fécondation d'un ovule par un
spermatozoïde ou, s'il y a fécondation, la nidation de l'œuf fécondé.

Mécanismes d’action :
Blocage de l’ovulation par rétrocontrôle négatif sur l’axe hypothalamo-hypophysaire (LH,FSH), ce qui
met les ovaires au repos

Atrophie de l’endomètre, ce qui le rend impropre à la nidation

Epaississement de la glaire cervicale, ce qui nuit au transport des spermatozoïdes

Le choix d’une méthode doit prendre en compte dans le post partum :


‒ l’allaitement éventuel ;

‒ le risque thromboembolique veineux majoré durant la grossesse et dans les


premières semaines post-partum (jusqu’à 42 jours ‒ [6 semaines]) ;

‒ les pathologies survenues pendant la grossesse (HTA gravidique, prééclampsie,


diabète gestationnel, phlébite, etc.). Il est important d’aborder la contraception et
d’informer les femmes sur les méthodes possibles au cours de la grossesse et de
la proposer en post-partum immédiat. La consultation du post-partum (6 à 8
semaines après l’accouchement) doit permettre de confirmer le choix
contraceptif, son renouvellement éventuel,

: ‒ il n’y a pas de reprise de l’ovulation avant le 21e jour après l’accouchement :


une contraception n’est donc pas nécessaire avant ce délai ;

‒ à l’inverse, à partir du 21e jour, il existe un retour de fertilité et une


contraception devient donc nécessaire. 1 Voir fiche mémo « Contraception :
prescriptions et conseils aux femmes », documents de synthèse « Méthodes
contraceptives : focus sur les méthodes les plus efficaces disponibles et « État des
lieux des pratiques contraceptives et des freins à l’accès et au choix d’une
contraception adaptée »
Effets indésirables de contraceptives hormonaux:
- Nausées, Prise de poids,

Tension mammaire, Jambes lourdes

, Céphalées, troubles de vision.

- Accidents thromboemboliques veineux et artériels

- Lithiase biliaire et tumeurs hépatiques.

- Risque cancérigène (cancer de sein et du col).

- Troubles psychiques, irritabilité et dépression.

- Troubles du cycle : métrorragies, aménorrhées

- Risque de grossesse extra-utérine. (Progestatifs minidosés )

. Contre-indications :
Absolues:

- Antécédents de maladie thromboembolique

- Maladie vasculaire cérébrale –

Infarctus du myocarde

- Maladie artérielle coronarienne

- Hyperlipidémie congénitale

- Cancer du sein et de l’appareil génital

- Grossesse connue ou suspectée.

Relatives:

- Les migraines céphaliques.

- L’hypertension artérielle

. - Le diabète sucré.

- La cholestase hépatique
1)mthodes hormonaux:
Choix de la préparation :
Dépend de: - l’âge.

- des antécédents personnels et familiaux.

- des facteurs de risque cardiovasculaire.

- d’une pathologie actuelle. - du risque d’oubli et de ces conséquences.*

- d’éventuelles prises médicamenteuses.

La pilule :elle ne protège pas des infections sexuellement


transmissibles (IST).

Les œstro-progestatifs

En cas d’allaitement, ils ne doivent pas être utilisés dans les 6 mois suivant
l’accouchement (passage dans le lait maternel).
En l’absence d’allaitement, ils sont utilisables à partir de 6 semaines après
l’accouchement

a contraception estroprogestative nécessite un suivi médical régulier, au moins


une fois par an et des règles d'utilisation strictes :

 la contraception hormonale orale doit être commencée le premier jour des


règles et elle est d'emblée efficace. Il est possible de la commencer à
n'importe quel moment du cycle, mais la contraception n'est effective
qu'au bout de 7 jours (une contraception par méthode barrière est
indispensable pendant 7 jours) ;

 le traitement doit être pris quotidiennement, à heure régulière, et ne doit


pas être oublié. La prise de la pilule ne doit pas être décalée de plus de 12
heures (en cas d'oubli, il est nécessaire de suivre les indications pour le
"rattrapage" et en cas de doute, il faut penser à la contraception
d'urgence le plus vite possible).
Les progestatifs seuls (progestérone)

Les pilules microprogestatives contiennent une seule hormone faiblement dosée.


Il en existe deux sortes :

 Les pilules contenant du lévonorgestrel qui épaississent les sécrétions


cervicales empêchant le passage des spermatozoïdes. Avec ces pilules, les
règles surviennent toutes les 4 semaines.

 Les pilules contenant du désogestrel qui, en plus d'épaissir les sécrétions


cervicales, suppriment l’ovulation. Avec ces pilules, les règles disparaissent.

Les pilules microprogestatives peuvent être utilisées chez les femmes présentant
des contre-indications aux pilules combinées estroprogestatives (risque
thromboembolique amplifié après 35 ans et en cas de tabagisme).

Elles se présentent sous forme de plaquettes de 28 comprimés et doivent être


prise quotidiennement, à la même heure, sans période d’arrêt.

La pilule microprogestative est bien tolérée et est très efficace en dehors de tout
oubli. La prise de la pilule progestative doit donc être rigoureuse : en cas de
retard de plus de trois heures pour les pilules contenant du lévonorgestrel et de
12 heures pour les pilules contenant du désogestrel, suivre les indications de la
notice du médicament pour le "rattrapage" et, en cas de doute, pensez à
la contraception d'urgence.

Progestatifs injectable

Un progestatif de synthèse (médroxyprogestérone) est injecté par piqûre intramusculaire


tous les trois mois. Pendant 12 semaines, le produit assure une contraception constante.

Efficacité :
 Lorsque les intervalles d'injection sont respectés, l'efficacité théorique de ce contraceptif
est de 99,7%
 Cette efficacité peut être diminuée par certains médicaments (rifampicine, phénylbutazone,
certains antiépileptiques)

 L’efficacité d’injection de 5 premiers jours du cycle, est immédiate.


- Méthodes hormonales – Progestatifs en postpartum :

 en cas d’allaitement : les progestatifs seuls peuvent être utilisés à partir de 21


jours après l’accouchement
 en l’absence d’allaitement : les progestatifs seuls sont utilisables à partir de 21
jours après l’accouchement
 L’anneau vaginal

 L’anneau vaginal est une très bonne méthode de contraception hormonal

qui a l’avantage de présenter moins de risque d’oublier qui la pilule

 _c’est un anneau souple et transparent de 54 MM de diamètre facile à

mettre par trois,qui agit exactement comme une pilule oestraprogestative

mimidosée en bloquant l’ovulation

 _Le pose et le retrait ont lieu le même jour de la

semaine,approximativement à la même heure,on garde l’anneau pendant

3 semaines puis on le retire pour une semaine et les règles

surviendront ,l’anneau est mis dans le vagin le jour de reprise théorique

d’une nouvelle pilule

 Contre-indication à la pilule Vaginal

 Ce sont les mêmes que pour la pilule il n’est pas indiqué en cas de

prolapsus
L’implant contraceptif est un petit bâtonnet en plastique, de 4 cm de long et 2 mm de

diamètre (la taille d’une allumette). Il est inséré juste sous la peau et délivre en continu de

petites quantités d’un progestatif, l’etonogestrel, permettant de supprimer l’ovulation.

Le médecin ou la sage-femme insère l’implant sous la peau du bras.

Cette intervention n’est pas payante si vous avez moins de 26 ans.

Vous pouvez demander à faire enlever l’implant dès que vous le souhaitez.

Quelle est sont efficacité :

-L’implant contraceptif[Définition] est efficace à 99,9 %.

-Il est efficace 1 jour après la pose.

-L’implant est efficace pendant 3 ans, il peut donc rester en place pendant 3 ans maximum.

Dans le cas où vous désirez remplacer l’implant, un nouvel implant peut être inséré

immédiatement après le retrait de l’ancien implant.


Certains médicaments peuvent le rendre moins efficace : les médicaments utilisés pour

traiter l’épilepsie, la tuberculose, certaines maladies infectieuses et aussi les médicaments à

base d’une plante appelée millepertuis, utilisée pour traiter les états dépressifs.

Les effes indésirables :

Dans de très rares cas, l’implant peut se déplacer dans le bras voire même dans un vaisseau

sanguin. Une des hypothèses principales de migration dans l’artère pulmonaire est l’insertion

trop profonde de l’implant au moment de la pose.

Une visite de contrôle est recommandée 3 mois après la pose pour vérifier que vous tolérez

bien l’implant et que celui-ci reste au bon endroit.

Les inconvénients de l’implant contraceptif :

*Les femmes en surpoids sont particulièrement à risque de prendre du poids avec l’implant :

Si vous pesez plus de 80 kilos, il est conseillé de changer l’implant plus tôt (au bout de 24 à 30

mois, et non 3 ans).

*L’implant a une influence sur le flux des règles :


Certaines utilisatrices n’auront pas de règles pendant tout ou partie des trois années

d’utilisation. D’autres, auront des règles moins régulières ou moins fréquentes que

d’habitude .

*Des saignements fréquents :

Il arrive que des saignements fréquents apparaissent surtout les 6 premiers mois après la

pose de l’implant.

Qui ne peut pas l’utiliser ?

L’implant est contre-indiqué en cas de phlébite, d’embolie pulmonaire, de tumeur sensible

aux hormones sexuelles, de saignements vaginaux inexpliqués et de maladie grave du foie.

Comment placez l’implante contraceptif ?

Contraception par dispositif intra-utérin (DIU)

1. Définition :

Les dispositifs intra-utérins (DIU) ou stérilets sont de petits dispositifs flexibles en matière

plastique, destinés à être placés à l’intérieur de l’utérus.

Stérilets hormonaux :
Ils délivrent une dose quotidienne de 20 μg de Lévonorgestrel (progestérone).

Chaque stérilet est composé d’un bras horizontal, d’un bras vertical et d’un fil. Le fil qui est accroché au
bras vertical sort du col utérin. Il permet de vérifier le bon positionnement du stérilet lors d’une
consultation gynécologique ainsi que son retrait. Le fil peut être perçu par la patiente elle-même en
pratiquant un toucher vaginal.

2) Modes d’action :

DIU hormonaux (au Lévonorgestrel LNG) combinent l’effet “réaction inflammatoire à corps

étranger” à celle de l’effet d’une contraception à la progestérone :

. atrophie de l’endomètre le rendant impropre à la nidation

. épaississement de la glaire cervicale empêchant le passage des spermatozoïdes,

. inhibition partielle de l’ovulation

Choix du moment :

– Dans un cycle normal : il doit être posé de préférence pendant ou en fin de règles, afin d’être certain
de l’absence de grossesse et de rendre le geste moins douloureux (col ouvert).

– Dans le post-partum ou le post-abortum : la pose d’un stérilet ne peut être effectuée qu’après
l’involution complète de l’utérus, soit 6 semaines après un accouchement ou un avortement et 12
semaines après une césarienne.

– Après un rapport sexuel : l’insertion d’un DIU au cuivre dans les 5 jours après un rapport mal protégé
est une contraception d’urgence efficace.

NB : Le stérilet au Lévonorgestrel (LNG) est également indiqué comme traitement des ménorragies
fonctionnelles. Dans ce cas, il s’agit d’une alternative plus simple, permettant parfois d’éviter une
intervention chirurgicale (endométrectomie par hystéroscopie ou l’hystérectomie). Un bilan préalable
doit être effectué (échographie pelvienne, hystéroscopie diagnostique…) afin de s’assurer de la nature
fonctionnelle des ménorragies.

3) Insertion du DIU :
Le stérilet peut être posé (ou retiré) par un gynécologue ou par un médecin généraliste.
– Connaître la dimension, la direction et la mobilité de l’utérus,

_Insérer un spéculum et badigeonner le col et les parois vaginales à l’aide d’une

compresse stérile et d’un antiseptique,

Saisir le col avec une pince de Pozzi et tirer doucement pour redresser l’utérus et le

stabiliser

_Insérer le DIU (avec son inserteur) de manière à lui faire atteindre le fond utérin, il faut

faire attention à ne pas toucher les parois latérales du vagin

_Puis couper le fil à l’aide d’une paire de ciseaux (le couper à 2 cm de l’orifice

exocervical) ; il ne doit pas être coupé trop court


Le patch contraceptif :

 Le patch contraceptif : comment ça marche ?

Le patch est un timbre qui se colle sur la peau. Il contient un estrogène et un progestatif, qui

traversent la peau et passent progressivement dans la circulation sanguine.

 Comment l’utilise-t-on ?

Le patch protège pendant 4 semaines.

Chaque semaine pendant 3 semaines, il faut coller un patch. La quatrième semaine, il ne faut

pas mettre de patch. Des saignements vont alors apparaître.

Le patch doit être appliqué sur le ventre, sur les épaules ou dans le bas du dos. Il ne doit jamais

être appliqué près d’un sein.

En cas d’oubli au moment où il faut le changer, on reste protégée pendant 48 heures.

 Quelle est son efficacité ?

Lorsqu’il est utilisé parfaitement, l’efficacité théorique du patch est de à 99,7%.

 Quels sont ses avantages ?

1. Il s’agit d’un moyen de contraception efficace.

2. Il est pratique pour celles qui ont tendance à oublier leur pilule. Il suffit de se rappeler

de le mettre une fois par semaine et non pas tous les jours. Par ailleurs, le fait de le voir

sur soi aide à ne pas l’oublier.

3. Il est plutôt discret.

4. Il est facile d’utilisation, il suffit de toujours vérifier qu’il est bien en place.

 Quels sont ses inconvénients ?

1. Les effets indésirables possibles sont les mêmes qu’avec une pilule : nausées,

gonflement douloureux des seins, saignements, migraines…


2. Il n'est pas remboursé.

3. Il est visible sur la peau.

4. Un patch peut se décoller sans que l’on s’en rende compte. Mais il est possible de le

refixer ou d’en mettre un autre dans les 24 heures.

 Qui peut utiliser le patch ?

Le patch contraceptif est prescrit en « deuxième intention » c’est-à-dire après avoir écarté

d’autres moyens contraceptifs.

Si la prescription est possible :

- Il peut être indiqué pour les personnes de moins de 45 ans qui ne veulent pas

prendre de comprimés tous les jours, en particulier aux personnes qui se

déplacent beaucoup et subissent le décalage horaire ;

- Il peut aussi être utilisé de manière temporaire par quelqu’un qui désire partir en

voyage pendant quelques semaines sans devoir penser à sa pilule tous les jours.

•Qui ne peut pas utiliser le patch ?

Les personnes pour lesquelles la pilule combinée est contre-indiquée.

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