Premiers Choix Prescrire

La rubrique Premiers Choix Prescrire présente dans un format synthétique les éléments de choix essentiels pour faire face
à diverses situations cliniques fréquentes. Ces textes proposent une aide concise pour identifier la situation, comparer les
balances bénéfices-risques des différents soins, retenir les premiers choix adaptés et écarter les options plus dangereuses
qu’utiles. En complément, les renvois et références cités dans ces synthèses permettent aussi de se reporter à des données
plus détaillées en matière d’évaluation, d’effets indésirables et d’interactions médicamenteuses. Les filets verticaux en
marge de certains paragraphes indiquent les principales modifications de cette version.

Contraception
L’essentiel sur les soins de premier choix Actualisation : janvier 2019

POINTS-CLÉS

●● Informer des avantages et inconvénients des
différentes méthodes contraceptives vise à per-
mettre un choix éclairé et adapté au mieux pour
chaque personne selon sa situation du moment.
●● Un dispositif intra-utérin (DIU) ou une contracep-
tion estroprogestative sont les premiers choix pour
de nombreuses femmes. Une contraception par
progestatif seul, le plus souvent par voie orale, est
une alternative.
●● Les préservatifs, masculins ou féminins, sont
moins efficaces que les DIU ou la contraception
hormonale. Ce sont les seules méthodes contracep-
tives qui limitent la transmission des infections
sexuellement transmissibles.

U
ne contraception vise à éviter qu’une grossesse
débute. Quel que soit l’âge, aucune méthode
de contraception n’est a priori adaptée à toutes
les situations : chaque méthode a des avantages et
des inconvénients à bien clarifier avec les patients
et à prendre en compte avant de choisir (1,2).
Certaines méthodes contraceptives ont une faible
efficacité contraceptive : diaphragmes, capes cer-
vicales, spermicides, méthode dite du retrait, mé-
thode des températures. Elles sont surtout adaptées
aux personnes qui souhaitent seulement un espa-
cement des naissances, sans médicalisation de la
contraception. Ces méthodes ne sont pas abordées
ici (2).
Les méthodes de contraception à visée définitive,
vasectomie chez les hommes et stérilisation tubaire
chez les femmes, sont à réserver aux personnes ne
désirant plus avoir d’enfant. Ces méthodes ne sont
pas abordées ici (2).
N’est pas abordée ici : la contraception postcoïtale.
+ “Contraception postcoïtale” Premiers Choix
Prescrire, actualisation juillet 2018
 Traitements  (IVG) par méthode instrumentale (4,5).
Le choix d’une contraception repose sur la combinaison
de critères relatifs à la méthode contraceptive elle-même
et de critères propres à chaque utilisateur ou utilisatrice
à un moment donné, par exemple : refus de toute gros-
sesse  ou souhait d’un espacement des naissances,
souhait d’une prévention simultanée des infections
sexuellement transmissibles, durée d’action de la mé-
thode contraceptive, autonomie des utilisateurs ou des
utilisatrices, situation médicale, coût, praticité, acces-
sibilité, éventuelle appréhension de l’examen gynéco
logique, éventuel besoin de confidentialité vis-à-vis de
l’entourage, implication ou non du partenaire, contexte
socioculturel (1,2).
La contraception hormonale, par voie orale ou autre,
expose à une faible augmentation du risque de cancers
du col utérin et de cancers du sein, surtout chez les
femmes âgées de plus de 40 ans, contrebalancée par
une diminution du risque de cancers de l’ovaire et de
l’endomètre (3).
Dispositifs intra-utérins
Un dispositif intra-utérin (DIU), alias stérilet, est
une contraception de premier choix chez la
plupart des femmes désirant une contraception
durable, y compris chez les femmes qui n’ont
jamais eu d’enfant, ainsi qu’immédiatement
après une interruption volontaire de grossesse
Le choix est à faire entre deux types de DIU :
ceux contenant du cuivre et ceux délivrant du
lévonorgestrel, un progestatif (4).
Le DIU est placé dans la cavité utérine pour
une contraception pendant plusieurs années,
le plus souvent, entre 3 ans et 10 ans après la
pose (4,6).

Premiers Choix Pres rire • Contra e tion • tualisation janvier 2019 • Page 1/7
 Premiers Choix Prescrire
L’arrêt de l’effet contraceptif est en général
immédiat après le retrait d’un DIU (2).
L’effet contraceptif des DIU n’est pas modifié
par la prise d’un anti-inflammatoire non stéroï-
dien (4).
Durant les trois mois suivant la pose d’un DIU,
le risque d’infection pelvienne est un peu plus
élevé que dans la population générale, surtout
chez les patientes qui ont une infection asym
ptomatique par Chlamydia trachomatis. Cela
justifie de repérer lors de l’entretien les patientes
à risque afin de leur proposer un dépistage de
cette infection (4,7).
Une expulsion du DIU survient chez envi-
ron  5 % à  10 % des femmes dans les  5 ans
suivant la pose. Les expulsions sont plus fré-
quentes chez les femmes qui n’ont jamais ac-
couché (4).
Précautions lors de la pose d’un DIU.
L’absence de grossesse est à vérifier avant
la pose d’un DIU (7).
Il est prudent d’éviter la pose d’un DIU en cas
de signes d’infection génitale, de déformation
connue de la cavité utérine (malformations,
certains fibromyomes), d’hémorragies génitales
inexpliquées, ou de suspicion d’un cancer gé-
nital (7).
Lors de la pose d’un DIU, des incidents tels
que douleurs, malaises, difficultés d’insertion
surviennent chez moins de 1,5 % des femmes.
Les douleurs sont plus fréquentes chez les
femmes qui n’ont jamais accouché que chez les
autres femmes. Les perforations utérines sont
très rares (2,4).
Afin de limiter le risque de perforations uté-
rines et d’expulsions, un DIU est à poser :
–– au moins 4 semaines après une IVG par mé-
thode instrumentale, sauf quand la pose est
effectuée immédiatement ;
–– au moins 4 à 6 semaines après un accouche-
ment (4,7).
+ “La pose d’un stérilet” Fiche Infos-Patients, ac-
tualisation février 2019
 Non médicamenteux  d’hormones varient au cours des  21  jours de
Dispositif intra-utérin au cuivre
 Non hormonal  table (11à13).
Un dispositif intra-utérin (DIU) au cuivre est un des
contraceptifs les plus efficaces, avec environ 6 gros-
sesses par an pour 1 000 utilisatrices (4).
Chez les femmes âgées de plus de  40 ans, un
contraceptif non hormonal tel qu’un DIU au cuivre
est un contraceptif de choix car, chez ces femmes,
la contraception hormonale est associée à une
augmentation du risque de cancer du sein et d’ac-
cidents cardiovasculaires (3).
+ Lire dans ce texte “Estroprogestatifs”
Parmi les DIU au cuivre, celui en forme de T avec
une surface cuivrée de 380 mm2 sur les 3 bras est
le premier choix (4).
Premiers Choix Pres
Le profil d’effets indésirables des DIU au cuivre
comporte surtout une augmentation des douleurs
et des saignements menstruels (2).
+ “Stérilets au cuivre : idées vraies, idées fausses”
Fiche Infos-Patients, actualisation février 2019
 Médicamenteux 
Dispositif intra-utérin au lévonorgestrel
 Hormonal 
Un dispositif intra-utérin (DIU) au lévonorgestrel,
un progestatif, est une alternative au DIU au cuivre,
notamment quand celui-ci provoque des saigne-
ments menstruels trop importants (8).
Une contraception par un DIU au lévonorgestrel
agit par la diffusion de ce progestatif en continu.
Parmi les DIU au lévonorgestrel, celui délivrant en
moyenne 14 microg de lévonorgestrel par jour est
le plus éprouvé. Il semble un peu plus efficace que
les DIU au cuivre, avec environ 2 grossesses par an
pour 1 000 utilisatrices (4,6,9).
L’efficacité contraceptive ne semble optimale
qu’après un délai de 7 jours suivant la pose (7).
Les DIU au lévonorgestrel exposent à une aug-
mentation des douleurs menstruelles, à des saigne-
ments menstruels irréguliers peu abondants mais
fréquents, à des aménorrhées*, et aux effets indé-
sirables généraux des progestatifs (2,8,10).
+ Lire dans ce texte “Progestatifs faiblement dosés”
+ “Progestatifs” suppl. Interactions médicamen-
teuses
Estroprogestatifs
Une contraception estroprogestative par voie
orale, alias “pilule”, consiste à prendre quoti-
diennement un comprimé d’estroprogestatif,
au moins 21 jours consécutifs sur 28. Certaines
spécialités contraceptives estroprogestatives
comportent des comprimés placebo permettant
une prise continue sur 28 jours, et visant à li-
miter les oublis. Dans certaines spécialités
contraceptives estroprogestatives, les doses
prise sans avantage ni désavantage no-
La fertilité est le plus souvent restaurée dans
les 3 mois suivant l’arrêt du contraceptif estro
progestatif par voie orale (2).
L’anneau vaginal estroprogestatif est une
option chez certaines femmes (14).
Le profil d’effets indésirables des estro
progestatifs comporte surtout des : troubles
digestifs, troubles cutanés (dont des acnés et
des chloasmas*), rétentions d’eau, céphalées,
dépressions, modifications du poids, tensions
mammaires, modifications voire pertes totales
de la libido, irrégularités menstruelles, accidents
rire • Contra e tion • tualisation janvier 2019 • Page 2/7
 Premiers Choix Prescrire
thromboemboliques artériels et veineux, hyper
tensions artérielles, diabètes et hyper
lipidémies (15à17).
De nombreux médicaments exposent à des
échecs de la contraception estroprogestative.
Ce sont notamment les inducteurs enzymatiques,
tels que certains antiépileptiques, des antirétro
viraux et le millepertuis, ainsi que les médica-
ments qui causent des diarrhées abondantes (15).
+ “Estroprogestatifs à dose contraceptive”
suppl. Interactions médicamenteuses
Quand la prise d’un contraceptif estro
progestatif oral est débutée le premier jour des
règles, la contraception est assurée immédia-
tement et il est inutile d’associer une autre
contraception lors des premiers jours de
prise (11).
En l’absence de grossesse en cours, débuter
la prise d’un estroprogestatif oral sans attendre
les règles est une option, en y associant une
méthode de contraception par préservatif pen-
dant les 7 premiers jours (11).
En cas de relais entre deux contraceptifs estro
progestatifs oraux, le nouveau contraceptif est
à prendre à la date prévue de reprise de l’ancien
contraceptif (11,18).
La surveillance régulière de la pression arté-
rielle est justifiée chez les femmes prenant une
contraception estroprogestative. Un dosage des
lipides sanguins et de la glycémie est à réaliser
au début de la prise d’un estroprogestatif (19).
+ “Choisir une pilule estroprogestative” Fiche Infos-
Patients, actualisation février 2019
+ “Contraception et IVG : gratuites et confidentielles
pour les jeunes filles mineures” Fiche Infos-Patients,
actualisation mars 2019
Situations à risque cardiovasculaire accru.
Les estroprogestatifs sont à éviter en cas
de :
–– hypertension artérielle  ;
–– antécédent de maladie coronarienne ou céré-
brovasculaire, ou de thrombose veineuse pro-
fonde ;
–– situations évocatrices de thrombophilie* ;
–– hypercholestérolémie dépassant  3  g/l
(7,80  mmol/l) ou hypertriglycéridémie dépas-
sant 3 g/l (3,40 mmol/l) ;
–– antécédent de cancer hormonodépendant,
notamment cancer du sein ;
–– migraine avec aura (18à21).
Les estroprogestatifs exposent les patientes
migraineuses à des risques mal cernés, notam-
ment des accidents vasculaires cérébraux. Chez
une femme migraineuse qui utilise une
contraception estroprogestative, il est prudent
de surveiller attentivement une modification
des maux de tête ou des signes accompagnant
la migraine, et d’arrêter le traitement en cas de
maux de tête persistants (19).
Premiers Choix Pres
Contraceptifs à écarter
Estroprogestatifs contenant plus de  40 microg
d’éthinylestradiol. Les contraceptifs estroprogestatifs
contenant une dose supérieure à 40 microg d’éthinylestradiol
sont à écarter car ils ne sont pas plus efficaces que ceux moins
dosés, alors qu’ils exposent à des effets indésirables accrus,
notamment des troubles cardiovasculaires, des nausées, des
vomissements et des céphalées (11).
Contraceptifs oraux contenant un progestatif dit
de 3e génération, de la drospirénone, de la cyprotérone
ou de la chlormadinone. Par rapport aux estroprogestatifs
contenant du lévonorgestrel, les estroprogestatifs contenant un
progestatif dit de 3e génération (désogestrel, gestodène) ou de
la drospirénone exposent à un surcroît de troubles thrombo
emboliques et ne sont pas plus efficaces. La drospirénone expose
aussi à des hyperkaliémies (11,32,47).
La chlormadinone expose à un risque thromboembolique mal
cerné (32).
Les estroprogestatifs oraux à base de cyprotérone semblent
améliorer davantage l’acné que ceux à base de lévonorgestrel,
mais ils exposent à des thromboses veineuses profondes envi-
ron deux fois plus fréquentes. Il n’est pas justifié d’exposer des
femmes à de tels effets indésirables pour un faible bénéfice. La
cyprotérone expose aussi à des prises de poids (48à50).
Éthinylestradiol + norelgestromine en patch. Le dis-
positif transdermique (alias patch) à base de éthinylestra­
diol + norelgestromine a une balance bénéfices-risques défavo-
rable, notamment en raison : d’une variabilité des concentrations
plasmatiques hormonales d’une femme à l’autre ; d’un risque
thromboembolique et d’effets indésirables mammaires et mens-
truels accrus par rapport aux estroprogestatifs oraux ; et d’effets
indésirables locaux (25,51).
Chez une femme qui utilise une contraception
estroprogestative, le risque d’accidents cardio
vasculaires est augmenté par la consommation
de tabac : il importe d’en informer toute femme
en demande de contraception afin d’orienter le
choix vers une méthode contraceptive efficace
en tenant compte de l’importance du tabagisme,
de l’âge et des autres facteurs de risque (19).
+ “Consommation et arrêt du tabac” Premiers Choix
Prescrire, actualisation mai 2018
En cas d’oubli de prise. En cas d’oubli de
prise d’un seul comprimé d’estro
progestatif, ce comprimé est à prendre dès que
l’oubli est constaté, même si cela implique de
prendre deux comprimés à la fois : celui oublié
et celui du jour. Les comprimés suivants sont à
prendre à l’heure habituelle (11).
En France, plusieurs notices d’estroprogestatifs
mentionnent que l’efficacité contraceptive est
compromise si le délai d’oubli d’un comprimé
dépasse 12 heures. Ce délai n’est pas consen-
rire • Contra e tion • tualisation janvier 2019 • Page 3/7
 Premiers Choix Prescrire
suel : selon l’Organisation mondiale de la san-
té, l’oubli d’un seul comprimé ne compromet
pas l’efficacité contraceptive (11,22).
En cas d’oubli de prise de deux comprimés
d’estroprogestatif successifs ou plus, l’efficaci-
té contraceptive est compromise. Une contracep-
tion par un préservatif est alors à utiliser pendant
les 7 jours suivants, tout en continuant la prise.
Quand l’oubli a lieu au cours de la troisième
semaine de prise, la plaquette suivante est à
débuter dès la fin de celle en cours, sans res-
pecter l’interruption de 7 jours, et dans le cas
de plaquettes de 28 comprimés, sans prendre
les comprimés inactifs (11).
+ “Vous prenez une pilule estroprogestative” Fiche
Infos-Patients, actualisation février 2019
Attention en cas de vomissements ou
diarrhées. Les vomissements et les dia
rrhées gênent parfois l’absorption digestive des
estroprogestatifs oraux. Quand des vomisse-
ments surviennent dans les 2 heures suivant la
prise d’un comprimé, mieux vaut prendre un
autre comprimé le plus tôt possible. En cas de
vomissements persistants ou de diarrhées im-
portantes, sur une période de prise de 2 com-
primés ou plus, les précautions à prendre sont
les mêmes qu’en cas d’oubli de plusieurs com-
primés (11).
 Médicamenteux 
30 à 40 microg d’éthinylestradiol
+ lévonorgestrel
Les estroprogestatifs oraux qui associent l’éthinyl­
estradiol, un estrogène, dosé entre  30 microg
et 40 microg, avec un progestatif éprouvé tel que
le lévonorgestrel, sont parmi les moyens de
contraception les plus efficaces, à condition de
respecter strictement les modalités et la régularité
des prises  : moins d’1  grossesse par an
pour 1 000 utilisatrices, au cours d’essais cliniques,
en utilisation dite optimale. Cependant, en utilisation
courante, entre 60 et 80 grossesses sont recensées
par an pour 1 000 utilisatrices de cette méthode de
contraception (2,11).
 Médicamenteux  génitaux irréguliers (29).
Estroprogestatifs contenant 20 microg
d’éthinylestradiol
Par rapport aux contraceptifs estroprogestatifs oraux
dosés entre 30 et 40 microg d’éthinylestradiol, les
contraceptifs dosés à 20 microg d’éthinylestradiol
réduisent le risque d’embolie pulmonaire, d’accident
vasculaire cérébral ischémique et d’infarctus du
myocarde (23).
Cependant, ils exposent à un risque accru de
grossesse en cas d’oubli de prise, et probablement
en cas d’interaction avec un inducteur enzymatique.
Ils exposent à des saignements génitaux irréguliers
plus fréquents (11,23).
Premiers Choix Pres
 Médicamenteux 
Anneau vaginal
L’anneau à base d’éthinylestradiol, un estrogène,
associé avec l’étonogestrel, un progestatif dit
de 3e génération, est à insérer dans le vagin pour
une diffusion hormonale locale. Son efficacité est
du même ordre que celle des estroprogestatifs oraux
contenant 30 microg ou 40 microg d’éthinylestra­
diol (2,14).
Les anneaux vaginaux à base d’éthinylestradiol
+ étonogestrel exposent aux effets indésirables
généraux des estroprogestatifs. Le risque thrombo
embolique est plus élevé qu’avec une association
estroprogestative orale de référence. Les anneaux
vaginaux exposent en outre à des troubles locaux
fréquents : vaginites, leucorrhées, gênes lo-
cales (2,24,25).
Une perte inaperçue de l’anneau survient parfois
et interrompt l’effet contraceptif : il est prudent que
les femmes vérifient régulièrement sa présence,
par exemple, avant et après un rapport sexuel (24,26).
L’anneau vaginal à base d’éthinylestradiol + éto­
nogestrel est à porter  3 semaines consécutives
suivies d’une semaine sans anneau (14).
Lors d’une première utilisation de l’anneau vagi-
nal contraceptif, dans le cas d’absence de contracep-
tion hormonale au cours du cycle précédent, il est
prudent d’utiliser une contraception complémentaire,
préservatif par exemple, au cours de la première
semaine d’utilisation (14).
 Médicamenteux 
Estroprogestatifs sans avantage
démontré
Comparés aux estroprogestatifs contenant de l’éthi­
nylestradiol dosé entre 30 microg et 40 microg, les
estroprogestatifs contenant de l’estradiol tels que
estradiol + nomégestrol et estradiol + diénogest
n’ont pas d’avantage (27,28).
Une spécialité d’éthinylestradiol + lévonorgestrel
en prise continue sur 3 mois pour espacer les hé-
morragies utérines de privation n’est pas plus
commode que prendre sans interruption des pla-
quettes prévues pour 3 semaines (29).
La prise prolongée d’estroprogestatifs sur 3 mois
semble augmenter la fréquence des saignements
Progestatifs faiblement dosés
Quand une contraception hormonale est envi-
sagée et qu’un estrogène est à éviter (notam-
ment lors de certaines affections cardio
vasculaires ou en cas d’allaitement maternel),
un progestatif seul faiblement dosé par voie
orale est une option (20).
Le recours à un progestatif en implant
sous-cutané est une alternative à la contraception
rire • Contra e tion • tualisation janvier 2019 • Page 4/7
 Premiers Choix Prescrire
hormonale orale pour les femmes qui souhaitent
une contraception hormonale, mais à qui une
contraception orale ne convient pas (30).
Chez les femmes n’envisageant pas de gros-
sesse dans l’année qui suit, les progestatifs
injectables sont un recours, notamment quand
l’utilisation régulière d’une contraception ne
convient pas (31).
Le profil d’effets indésirables des progestatifs
comporte surtout des : troubles de l’humeur,
dépressions, anxiétés ; céphalées ; prises de
poids ; tensions mammaires, troubles de la li-
bido ; modifications du cycle menstruel ; acnés ;
méningiomes ; œdèmes (32,33).
De nombreux médicaments exposent à des
échecs de la contraception progestative. Ce sont
notamment les inducteurs enzymatiques, tels
que certains antiépileptiques, des antirétroviraux
et le millepertuis, ainsi que les médicaments
qui causent des diarrhées (32,34).
+ “Progestatifs” suppl. Interactions médicamen-
teuses
 Médicamenteux  progestatifs injectables exposent à des réactions
Lévonorgestrel non associé par voie
orale
En pratique courante, l’efficacité des progestatifs
oraux faiblement dosés semble un peu inférieure
à celle des estroprogestatifs oraux, surtout chez les
femmes les plus jeunes. Le lévonorgestrel dosé
à 30 microg est le progestatif oral faiblement dosé
le plus éprouvé (20,35).
Des incertitudes persistent sur le délai pour ob-
tenir une efficacité contraceptive après la première
prise de lévonorgestrel dosé à 30 microg : il semble
d’au moins 48 heures (20).
Les contraceptifs progestatifs oraux faiblement
dosés sont à prendre à heure fixe, tous les jours,
sans interruption entre les plaquettes (2).
En cas de retard de prise, de vomissements
ou diarrhées importants. Un retard de prise
supérieur à 3 heures ou des vomissements ou dia
rrhées importants dans les 3 heures suivant la prise
du lévonorgestrel dosé à 30 microg exposent à une
perte de son effet contraceptif. Une contraception
par un préservatif est nécessaire pendant au moins
les 2 jours suivants (20,22,36).
 Médicamenteux  Prévoir un entraînement préalable aux pre-
Progestatifs en implant sous-cutané
L’implant sous-cutané d’étonogestrel est une
contraception efficace qui expose à moins d’1 gros-
sesse par an pour 1 000 utilisatrices (2,37).
L’implant d’étonogestrel est inséré sous anesthé-
sie locale dans le tissu sous-cutané pour une diffu-
sion progestative continue sur 3 ans. Il importe de
s’assurer de l’absence d’une grossesse avant la
mise en œuvre d’une telle méthode de contracep-
tion (2,37).
Premiers Choix Pres
Outre les effets indésirables des progestatifs,
l’implant d’étonogestrel expose à de rares migrations
de l’implant, y compris dans les artères pulmonaires.
Le retrait de l’implant, parfois difficile, expose à des
lésions nerveuses (32).
Le délai de retour à la fertilité varie de quelques
semaines à quelques mois après le retrait de l’im-
plant (38).
 Médicamenteux 
Progestatifs injectables
Les progestatifs injectables ont une place limitée
aux situations où une autre méthode contraceptive
n’est pas envisageable (39).
L’injection intramusculaire d’un progestatif de
résorption lente (médroxyprogestérone) tous
les 3 mois est une contraception efficace, avec un
risque d’échec estimé à  3 grossesses par an
pour  1  000 utilisatrices, à condition que le délai
entre chaque injection soit respecté. L’effet contracep-
tif persiste souvent plusieurs mois après la dernière
injection (2,40).
Outre les effets indésirables des progestatifs, les
au site d’injection. Compte tenu de la longue durée
d’action de ces substances, certains effets indési-
rables sont parfois durables (40).
Préservatifs
Les préservatifs masculins et féminins ont une
efficacité contraceptive similaire, avec envi-
ron 140 grossesses par an pour 1 000 utilisateurs
ou utilisatrices (2).
Les préservatifs masculins et féminins sont
les seules méthodes contraceptives qui limitent
aussi la transmission des infections sexuellement
transmissibles (IST) (2).
Les préservatifs en latex exposent à un risque
d’irritation et de réaction allergique chez les
partenaires. Les préservatifs en polyuréthane
ou en polymère synthétique semblent moins
exposer aux réactions allergiques, mais ils se
déchirent plus fréquemment au cours des rap-
ports sexuels que les préservatifs en
latex (2,41,42).
mières utilisations d’un préservatif permet de
limiter autant que possible les erreurs de ma-
nipulation et la gêne. Les lubrifiants gras (no-
tamment la vaseline, les gels à base de pétrole,
d’huile ou de graisse végétale) altèrent les
préservatifs en latex qui deviennent fra-
giles (2,43,44).
L’utilisation simultanée d’un préservatif fémi-
nin et d’un préservatif masculin est à éviter, en
raison notamment d’un risque de perte d’effi-
cacité (45).
rire • Contra e tion • tualisation janvier 2019 • Page 5/7
 Premiers Choix Prescrire
 Non médicamenteux  éthinylestradiol 20 microg + drospirénone
Préservatifs masculins
Un préservatif masculin est un fourreau
enroulé, le plus souvent en latex ou en polyuréthane.
Il est à placer sur l’extrémité de la verge en érection,
la partie enroulée vers l’extérieur, pour être ensuite
déroulé jusqu’à la base de la verge (2,43).
Les préservatifs masculins sont à usage unique :
ils sont à retirer et jeter après l’éjaculation (2,43,45).
 Non médicamenteux  ou autre
Préservatifs féminins
Un préservatif féminin est une poche en
latex ou en polyuréthane munie d’anneaux souples
pour la maintenir dans le vagin une fois insérée par
l’utilisatrice (2,46).
Les préservatifs féminins sont conçus pour un
usage unique, mais leur efficacité n’est pas modifiée
par une insertion ou un retrait à distance du rapport
sexuel. Les préservatifs féminins sont plus résistants
que les préservatifs masculins (2,43,45).
Les inconvénients des préservatifs féminins sont
notamment : difficultés lors de l’insertion, sensation
de froid, bruit lors du rapport sexuel (2,45).
©Prescrire
GLOSSAIRE
Les termes expliqués de façon concise dans ce glossaire
sont signalés dans le texte par un astérisque (*)
aménorrhée : absence de règles chez une femme non
ménopausée.
chloasma : taches pigmentées irrégulières du visage,
observées surtout pendant et après une grossesse,
nommées aussi masque de grossesse.
thrombophilie  : anomalies héréditaires ou acquises
de la coagulation qui exposent à un risque accru
d’accidents thromboemboliques.
Noms commerciaux des médicaments
en France F, Belgique B et Suisse CH
désogestrel 75 microg – F B CH  CERAZETTE° ou autre
estradiol + diénogest – F B CH  QLAIRA°
estradiol + nomégestrol – F B CH  ZOELY°
éthinylestradiol + drospirénone – F  JASMINE°,
JASMINELLE° ou autre ; B CH  YASMIN°, YASMINELLE°
ou autre
éthinylestradiol + étonogestrel anneau vaginal
– F CH  NUVARING° ; B  NUVARING° ou autre
éthinylestradiol + lévonorgestrel en continu 3 mois
– F B CH  SEASONIQUE°
éthinylestradiol + noréthistérone – F B CH (—)
éthinylestradiol 15 microg + gestodène –
F CH  MINESSE° ou autre ; B  MIRELLE° ou autre
éthinylestradiol 20 microg + désogestrel –
F B CH  MERCILON° ou autre
Premiers Choix Pres
– F  JASMINELLE° ou autre ; B CH  YASMINELLE°
ou autre
éthinylestradiol 20 microg + gestodène –
F B  MELIANE°, HARMONET° ou autre ;
CH  MELODEN 21° ou autre
éthinylestradiol 20 microg + lévonorgestrel
– F  LEELOO GE° ou autre ; B  LOWETTE° ou autre ;
CH  MIRANOVA° ou autre
éthinylestradiol 30 microg + chlormadinone
– F  BELARA° ; B  BELLINA° ou autre ; CH  BELARA°
éthinylestradiol 30 microg + désogestrel
– F  VARNOLINE ° ou autre ; B CH  MARVELON° ou autre
éthinylestradiol 30 microg + drospirénone
– F  JASMINE° ou autre ; B CH  YASMIN° ou autre
éthinylestradiol 30 microg + gestodène
– F B CH  MINULET° ou autre
éthinylestradiol 30 microg + norelgestromine
dispositif transdermique – F B CH  EVRA°
éthinylestradiol 30 microg à 40 microg
+ lévonorgestrel – F  MINIDRIL° ou autre ;
B  MICROGYNON 30°, STEDIRIL 30° ou autre ;
CH  MICROGYNON 30° ou autre
éthinylestradiol 35 microg + cyprotérone
– F CH  DIANE 35° ou autre ; B  DIANE° ou autre
éthinylestradiol + lévonorgestrel en continu
– F B CH  SEASONIQUE°
éthinylestradiol 50 microg + lévonorgestrel
– F  (—) ; B CH  MICROGYNON 50°
étonogestrel implant – F  NEXPLANON° ;
B CH  IMPLANON NXT°
lévonorgestrel 30 microg en continu – F  MICROVAL° ;
B  MICROLUT° ; CH (—)
lévonorgestrel dispositif intra-utérin 6 microg par 24 h
– F B CH  JAYDESS°
lévonorgestrel dispositif intra-utérin 9 microg par 24 h
– F B CH  KYLEENA°
lévonorgestrel dispositif intra-utérin 14 microg par 24 h
– F CH  MIRENA° ; B  MIRENA° ou autre
médroxyprogestérone injectable – F  DEPO PROVERA° ;
B CH  DEPO PROVERA° SAYANA°
millepertuis – F  ARKOGELULES MILLEPERTUIS°
ou autre ; B  MILPERINOL° ou autre ; CH  JARSIN°
ou autre
Recherche documentaire et méthode d’élaboration
Cette synthèse a été élaborée à partir des données publiées dans
Prescrire jusqu’au n° 423 (janvier 2019) et dans son supplément
Interactions médicamenteuses 2018, confrontées aux données
publiées dans deux sources documentaires complémentaires :
l’ouvrage de pharmacologie clinique MartindaleThe complete drug
reference (site www.medicinescomplete.com) et l’ouvrage de
médecine interne UpToDate (site www.uptodate.com), consultés
pour la dernière fois le 31 janvier 2019. La validité des données citées
dans cette synthèse est vérifiée grâce à la veille documentaire
permanente mise en place par Prescrire. Les procédures d’élabora-
tion de cette synthèse ont suivi les méthodes habituelles de Prescrire :
notamment vérification de la sélection des données et de leur
analyse, contrôles de qualité multiples.
1- Prescrire Rédaction “Questionner sa pratique pour aider une femme
à choisir sa contraception” Rev Prescrire 2019 ; 39 (423) : 62-66.
2- Prescrire Rédaction “Prévenir les grossesses non désirées : informer
femmes et hommes pour choisir une contraception” Rev Prescrire
2009 ; 29 (308) : 447-450.
3- Prescrire Rédaction “Contraception hormonale : cancers du sein”
Rev Prescrire 2018 ; 38 (416) : 426.
rire • Contra e tion • tualisation janvier 2019 • Page 6/7
 Premiers Choix Prescrire

4- Prescrire Rédaction “Dispositifs intra-utérins, alias stérilets - première 36- Prescrire Rédaction “Désogestrel contraceptif : ne pas banaliser
partie : une alternative efficace à la contraception hormonale orale” l’oubli de prise” Rev Prescrire 2006 ; 26 (269) : 105.
Rev Prescrire 2009 ; 29 (304) : 113-119. 37- Prescrire Rédaction “Implant contraceptif : grossesses et difficul-
5- Prescrire Rédaction “Pose immédiate d’un stérilet après un avorte- tés du retrait” Rev Prescrire 2014 ; 34 (363) : 22.
ment” Rev Prescrire 2012 ; 32 (343) : 371. 38- Prescrire Rédaction “Étonogestrel implant sous-cutané - Implanon°.
6- Prescrire Rédaction “Dispositif intra-utérin au lévonorgestrel 6  microg Une contraception pour deux à trois ans” Rev Prescrire 2001 ; 21
par jour - Jaydess°. Pas de progrès démontré” Rev Prescrire 2014 ; 34 (217) : 330-333.
(373) : 807. 39-  Prescrire Rédaction “Contraceptifs injectables à longue durée
7- Prescrire Rédaction “Dispositifs intra-utérins, alias stérilets - deuxième d’action” Rev Prescrire 1984 ; 4 (33) : 10-12.
partie : connaître les détails pratiques de la pose d’un dispositif intra- 40-  Kaunitz AM et coll. “Depot medroxyprogesterone acetate for
utérin” Rev Prescrire 2009 ; 29 (305) : 202-206. contraception : efficacy, side effects, metabolic impact, and benefits”
8- Prescrire Rédaction “Dispositif intra-utérin au lévonorgestrel : des UpToDate 2019.
effets indésirables mieux connus” Rev Prescrire 2014 ; 34 (364) : 102. 41- Prescrire Rédaction “Allergie au latex” Rev Prescrire 1993 ; 13
9- Prescrire Rédaction “Dispositif intra-utérin au lévonorgestrel 9  microg (131) : 391-392.
par jour - Kyleena°” Rev Prescrire 2018 ; 38 (417) : 490. 42- Prescrire Rédaction “Préservatifs masculins sans latex : ruptures
10- Prescrire Rédaction “Dispositif intra-utérin au lévonorgestrel : un plus fréquentes” Rev Prescrire 2012 ; 32 (343) : 371.
afflux de notifications en 2017 en France” Rev Prescrire 2018 ; 38 43- Prescrire Rédaction “Préservatifs : le point en 1990” Rev Prescrire
(415) : 351-352. 1990 ; 10 (99) : 348-356.
11- Prescrire Rédaction “Contraception estroprogestative orale, alias 44- Prescrire Rédaction “Préservatifs : la déchirure” Rev Prescrire
“la pilule"” Rev Prescrire 2011 ; 31 (334) : 635-637. 1991 ; 11 (109) : 377.
12- Prescrire Rédaction “Prescrire en questions : Optidril° : une copie 45- Prescrire Rédaction “Préservatif féminin : une alternative au pré-
à connaître ?” Rev Prescrire 2013 ; 33 (361) : 875. servatif masculin” Rev Prescrire 2005 ; 25 (259) : 213-218.
13- Prescrire Rédaction “Contraception orale : associations monopha- 46- Hoke T et coll. “Female condoms” UpToDate 2019.
siques, bi ou triphasiques ?” Rev Prescrire 2005 ; 25 (265) : 696. 47- Prescrire Rédaction “Encore des contraceptifs oraux dits de “3e
14- Prescrire Rédaction “Éthinylestradiol + étonogestrel en anneau génération” remboursables” Rev Prescrire 2010 ; 30 (318) : 256.
vaginal - NuvaRing°. Peut-être pour certaines situations” Rev Prescrire 48- Prescrire Rédaction “Médicaments de l’acné : à choisir en fonction
2005 ; 25 (267) : 810. de la sévérité” Rev Prescrire 2009 ; 29 (313) : 840-841.
15- Prescrire Rédaction “Estroprogestatifs à dose contraceptive” suppl. 49- Prescrire Rédaction “Éthinylestradiol + cyprotérone de retour en
Interactions médicamenteuses 2018. France dans l’acné et l’hirsutisme, malgré les dérives de prescription”
16- Prescrire Rédaction “Contraception hormonale : pertes totales de Rev Prescrire 2014 ; 34 (365) : 180-181.
la libido” Rev Prescrire 2018 ; 38 (413) : 186. 50- Prescrire Rédaction “Prises de poids d’origine médicamenteuse”
17- Prescrire Rédaction “Contraception hormonale : dépressions et Rev Prescrire 2011 ; 31 (336) : 748-752.
suicides” Rev Prescrire 2018 ; 38 (417) : 512. 51- Prescrire Rédaction “Evra° : risques confirmés, mais RCP toujours
18- Prescrire Rédaction “L’usage des contraceptifs estroprogestatifs trop timoré” Rev Prescrire 2007 ; 27 (284) : 424.
combinés” Rev Prescrire 1991 ; 11 (111) : 487-490.
19- Prescrire Rédaction “Accidents cardiovasculaires de la contracep-
tion hormonale orale” Rev Prescrire 1998 ; 18 (182) : 205-217.
20-  Prescrire Rédaction “Contraception par progestatif faiblement
dosé en continu : une alternative à la contraception estroprogestative,
au prix d’irrégularités du cycle” Rev Prescrire 2004 ; 24 (248) : 196-206.
21- Prescrire Rédaction “Contraception après cancer du sein” Rev
Prescrire 2008 ; 28 (294) : 286.
22-  "Hormonal Contraceptives” Martindale, The Pharmaceutical
Press 2019.
23- Prescrire Rédaction “Moins d’embolies pulmonaires et d’accidents
cardiovasculaires avec les contraceptifs dosés à 20 microg d’éthiny-
lestradiol” Rev Prescrire 2017 ; 37 (404) : 432-433.
24- Prescrire Rédaction “Les copies du mois - éthinylestradiol + éto-
nogestrel en anneau vaginal : préférer les contraceptifs de référence”
Rev Prescrire 2019 ; 39 (423) : 16.
25- Prescrire Rédaction “Contraceptions par dispositif transdermique
ou anneau vaginal et risques de thromboses” Rev Prescrire 2013 ; 33
(357) : 513-516.
26- Prescrire Rédaction “Nuvaring° : risques de perte et rupture de
l’anneau mieux signalés dans le RCP” Rev Prescrire 2008 ; 28 (292) : 103.
27- Prescrire Rédaction “Estradiol + diénogest - Qlaira°. Contraception
orale : l’estradiol n’est pas un progrès” Rev Prescrire 2009 ; 29
(314) : 890-892.
28- Prescrire Rédaction “Estradiol + nomégestrol - Zoely°. Contracep-
tif oral promu comme plus “naturel”, mais sans avantage clinique
tangible” Rev Prescrire 2012 ; 32 (344) : 408-409.
29- Prescrire Rédaction “Éthinylestradiol + lévonorgestrel - Seasonique°.
En continu pendant 3 mois : en boîtes de 84 + 7 comprimés : pas
mieux qu’avec des boîtes de 63 comprimés” Rev Prescrire 2016 ; 36
(387) : 6.
30- Prescrire Rédaction “Étonogestrel en implant : des changements
visant à améliorer le maniement de ce contraceptif” Rev Prescrire
2011 ; 31 (332) : 428.
31-  Kaunitz AM et coll. “Depot medroxyprogesterone acetate for
contraception : patient selection and drug administration” UpTo-
Date 2019.
32- Prescrire Rédaction “Progestatifs” suppl. Interactions médica-
menteuses 2018.
33-  Prescrire Rédaction “Progestatifs : méningiomes (suite)” Rev
Prescrire 2018 ; 38 (422) : 911.
34- Prescrire Rédaction “Implants contraceptifs à l’étonogestrel et
inducteurs enzymatiques : grossesses” Rev Prescrire 2018 ; 38
(420) : 747.
35- Prescrire Rédaction “Les copies du mois - désogestrel non associé
faiblement dosé : préférer le lévonorgestrel” Rev Prescrire 2013 ; 33
(351) : 23.

Premiers Choix Pres rire • Contra e tion • tualisation janvier 2019 • Page 7/7