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L’ENVIRONNEMENT
Analyse et échantillonnage
Conception de STEP
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Introduction
• Production mondiale: 4,7 milliards de
m3/an
• Selon l’OMS: • Allemagne, Pays-Bas, Belgique,
– Vivre décemment: 50 litres/jour/personne Hongrie, Bulgarie, Pologne, République
– Réel confort: plus de 100 L/j/p Tchèque : inférieur à 130 L/j/p
• Canada, Etats-Unis, Japon, Australie, • Asie et Amérique Latine : de 50 à 100
Suisse : supérieur à 250 L/j/p L/j/p
• Finlande, Italie, Espagne, Portugal, • Afrique Sub-Saharienne : de 10 à 20
Corée du sud, Grèce, Suède : de 160 à L/j/p
250 L/j/p
• Consommation au niveau du Maroc entre
• Danemark, Royaume-Uni, Autriche, 80 et 120 L/j/p
France, Luxembourg, Irlande : de 130 à
160 L/j/p
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Au Maroc
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Ministère Délégué Chargé de l’Environnement, 2014.
Distribution de l’eau au Maroc
Pertes (évaporation/
écoulement)
7 Mm3
Non
mobilisée
10 Mm3 Eau
Mobilisée mobilisable
12 Mm3 22 Mm3
Non mobilisable
730 m3/hab/an 111 Mm3
Assainissement Distribution
Hydrologie -Eaux usées -Réservoirs
Bassins versants -Eaux pluviales -Réseaux de distribution
-Calcul hydraulique -Calcul hydraulique 10
Alimentation en eau potable
(AEP)
• Captage de l’eau
• Traitement de l’eau
• Stockage et adduction
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Schéma général de distribution d’eau potable
Distribution vers
l’agglomération
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Captage de l’eau
• Eau superficielle:
– Rivières
– Barrages
– Lacs
• Eau souterraine:
– Nappes phréatiques (l’accès s’effectue par
puits verticaux, drains horizontaux ou par
combinaison)
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Captage d’eau dans les
barrages
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Analyse de la demande en eau
• Progression géométrique
– S’applique à des populations jeunes et en pleines croissance.
𝑑𝑃
• = 𝐾𝑔 × 𝑃
𝑑𝑡
𝐿𝑛 𝑃2 −𝐿𝑛 𝑃1
• 𝐾𝑔 =
𝑡2 − 𝑡1
• 𝑃𝑛 = 𝑃2 𝑒 𝐾𝑔 (𝑡𝑛−𝑡2)
– Si on connait le pourcentage de croissance:
𝑷𝒏 = 𝑷𝟏 (𝟏 + 𝒓)𝒏
n : nombre d’années 16
2) Estimation des besoins en eau
Ces estimations diffèrent de pays en pays, bien qu’en général elles reposent
sur des études statistiques.
• Eau domestique
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• Besoins publiques
Cette consommation est liée au secteur public tel que les établissements
d’enseignement, les administrations, les hôpitaux…
– Hôpitaux: de 300 à 600 L/jour/lit.
– Mosquée : 50 L/j/fidèle.
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• Besoins industrielles
Les grandes industries ne rentrent pas en compte, elles sont desservit par leurs propres
moyens.
• Certaines petites industries sont raccordés au réseau d’AEP de la ville, tel que:
– Boulangerie : 1 L/kg de pain.
Des besoins en eau plus spécifiques peuvent aussi être raccordés au réseau AEP de la
ville.
– Besoins touristiques (hôtels): de 400 à 600 L/jour/lit
– Pour les hôtels cinq étoiles la dotation peut augmenter à 900 L/jour/lit.
– Parfois l’irrigation de certaines plantations peut aussi se fournir dans le réseau AEP,
telles que les pépinières.
• Lutte anti-incendie
– Les bornes d’incendie doivent être raccordées au réseau AEP pour fournir l’eau
nécessaire aux pompiers à tout moment et au plus près. En général, selon les normes de
sécurité suggérées, un débit d’au moins 17 L/s doit être au niveau des bornes d’incendies.
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Détermination des débit de consommation
• Débit de pointe
C’est le débit maximal atteint durant une journée de l’année. Il doit être pris en compte
lors du dimensionnement des ouvrages de prise, de traitement et d’adduction.
Le coefficient de pointe journalier (𝐾𝑝 ) varie entre 1,15 et 4,3 selon le climat et les activités de
l’agglomération.
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• Débit de pointe horaire
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• Pertes d’eau
Il est impératif que des pertes d’eau surviennent dans les réseaux d’AEP au niveau des
conduites, des pompes, des vannes, des joints…
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Les débits de dimensionnement
• Le débit annuel total
C’est le volume d’eau à prévoir pour l’AEP de l’agglomération
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Captage Traitement et adduction Distribution
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• Adduction gravitaire
– Aqueducs à écoulement à
surface libre
– Adduction gravitaire en
charge
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Notions d’hydraulique
• Charge hydraulique
La charge hydraulique en un point quelconque dans une conduite s’écrit:
𝑽𝟐 𝑷
𝑯=𝜶 + +𝒁
𝟐𝒈 𝝆𝒈
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Soit deux section S1 et S2 dans les lesquelles s’écoule un même fluide, selon le
théorème de Bernoulli nous avons:
H1 = H2 + J
J représente la perte de charge totale entre la section S1 et S2, elle est souvent noté aussi
∆H.
• Perte de charge linéaire sur toute la longueur de la conduite, due aux frottement du
fluide et de la paroi des canalisations.
• Perte de charge singulière, due aux singularités que peut rencontrer le fluide le long
du trajet hydraulique (vanne, coude, rétrécissement…).
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• Perte de charge linéaire
Selon Darcy-Weisbach, la perte de charge linéaire peut s’écrire suivant la formule:
𝑳 𝑽𝟐
𝑱=𝝀 ×
𝑫 𝟐𝒈
L: longueur de la conduite
D: diamètre de la conduite
λ: coefficient de perte de charge
𝟏 𝒌𝒔 𝟐, 𝟓𝟏
= −𝟐 𝒍𝒐𝒈 +
λ 𝟑, 𝟕𝑫 𝑹𝒆 λ
ks: la rugosité de la conduite
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Coefficient de perte de charge en fonction de Reynolds
• Re ≤ 2100
𝟔𝟒
𝝀=
𝑹𝒆
• Re ≥ 105
𝟏 𝒌𝒔
= 𝟏, 𝟕𝟒 + 𝟐 𝒍𝒐𝒈
λ 𝟑, 𝟕𝑫
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• Perte de charge singulière
Le changement de section de la conduite (rétrécissement, élargissement…), le
changement de direction ou les obstacles (robinet, vannes, pompes…), provoquent des
pertes de charges locales.
𝑽𝟐
𝒋=𝑲
𝟐𝒈
K: est un coefficient qui dépend de la forme et des dimensions de la singularité
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• Ecoulement en conduite circulaire
En pratique les écoulement dans les conduites se situent en régime turbulent rugueux.
Et donc le λ devient indépendant du nombre de Reynolds (λ = f (ks/D).
𝟖λ𝑳 𝟐
𝑱= 𝑸
𝝅𝟐 𝒈𝑫𝟓
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Paramètres de qualité des eaux
• La qualité de l’eau est déterminée par rapport au but de son utilisation (potable,
industrielle ou agricole)
• La qualité de l’eau utilisée pour un certain objectif est comparée à des normes
standard spécifiques à chaque utilisation
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1. Paramètres physiques
– Couleur
– Turbidité (NTU)
– Odeur et goût
– Température
– pH
– Conductivité (µs/cm)
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• Couleur
– Elle peut aussi être liée à des rejets industrielles et dans certains cas à une
concentration élevée en complexes métalliques
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• La turbidité
– Elle est liée à la présence de fines particules en suspension dans l’eau, ces
particules peuvent être d’origine organique ou inorganique
– Elle peut être définie comme la capacité d’une eau à absorber ou diffuser la
lumière, elle est mesurée par rapport à une référence
– La mesure de la turbidité ne donne pas d’information complète sur le nombre,
la taille, la masse ou le type de particules
– La turbidité peut être mesurée par:
• Jackson Turbidity Units (JTU): unité de turbidité basée sur la visibilité de la flamme de bougie à
travers l’eau
• Formazine Turbidity Units (FTU): turbidité mesurée par rapport à un standard qui est le
formazine
• Nephlometer Turbidity Units (NTU): c’est l’unité la plus utilisée, dans cette méthode plusieurs
standard peuvent être utilisés
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• Odeur et goût
– C’est généralement dû à des impuretés organiques dissoutes, tels que les
phenols…
– Ce paramètre est très subjectif et donc difficile à mesurer
• Température
– C’est l’un des paramètres les plus importants, car plusieurs processus physiques,
chimiques et biologiques sont dépendant de la température
• Conductivité
– C’est la capacité d’une eau véhiculer un courant électrique
• Solides totaux
– C’est le total des solides que contient un eau, Ce paramètre est souvent subdivisé
en:
– Matière en suspension: quantité de solides filtrables
– Matière dissoute: solides qui peuvent passer à travers un filtre de 2 microns
– Matière volatile: solides perdus à une température de 550 °C, généralement liée à
de la matière organique
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2. Paramètres chimiques
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• Dureté totale
– Les ions Ca2+ et Mg2+ associé à HCO3- et CO32- forment la dureté carbonaté.
Cette dernière appelée aussi « dureté temporaire », puisqu’elle peut précipité
quand l’eau est chauffée.
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• Agressivité du CO2
– En contact avec CaCO3, une eau contenant du CO2 peut être agressive ce qui
conduit à une dissolution du CaCO3.
𝑪𝒂𝑪𝑶𝟑 + 𝑪𝑶𝟐 + 𝑯𝟐 𝑶 → 𝑪𝒂𝟐+ + 𝟐𝑯𝑪𝑶−
𝟑
[𝑯+ ][𝑯𝑪𝑶−𝟑]
• 𝐶𝑂2 + 𝐻2 𝑂 → 𝐻+ + 𝐻𝐶𝑂3− 𝑲𝟏 = [𝑪𝑶𝟐 ]
[𝑯+ ][𝑪𝑶𝟐−
𝟑 ]
• 𝐻𝐶𝑂3− → 𝐻+ + 𝐶𝑂32− 𝑲𝟐 = [𝑯𝑪𝑶−𝟑]
• 𝐻2 𝑂 → 𝐻 + + 𝑂𝐻 − 𝑲𝒘 = [𝑯+ ][𝑶𝑯− ]
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• Détermination de l’agressivité d’une eau par index de Langelier
𝑲𝒔
– On a: 𝑪𝑶𝟐−
𝟑 =
[𝑪𝒂𝟐+ ]
[𝑯+ ]𝑲𝒔
– On remplace dans K2: 𝑲𝟐 = [𝑪𝒂𝟐+ ][𝑯𝑪𝑶−
𝟑]
𝐾2
[𝐻+ ] = [𝐶𝑎2+ ][𝐻𝐶𝑂3− ]
𝐾𝑠
𝐿𝑜𝑔 𝐻+ = 𝐿𝑜𝑔 𝐾2 − 𝐿𝑜𝑔 𝐾𝑠 + 𝐿𝑜𝑔[𝐶𝑎2+ ] + 𝐿𝑜𝑔[𝐻𝐶𝑂3− ]
𝒑𝑯𝒔 = 𝒑𝑲𝟐 − 𝒑𝑲𝒔 + 𝒑𝑪𝒂 + 𝒑𝑯𝑪𝑶𝟑
𝑰 < 𝟎 ⇒ 𝑝𝐻𝑎𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙 < 𝑝𝐻𝑠 ⇒ [𝑪𝑶𝟐 ]𝒂𝒄𝒕𝒖𝒆𝒍 > [𝑪𝑶𝟐 ]𝒔𝒂𝒕𝒖𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 (CO2 agressive)
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3. Paramètres microbiologiques
Coliformes
• Pathogènes: virus, bactéries, totaux
protozoaires, helminthes.
Coliformes
fécaux
E. Coli
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• La qualité de l’eau potable doit respecter certaines limites, selon la norme
marocaine N.M. 03.7.001: «Qualité des eaux d’alimentation humaine ».
• Paramètres bactériologiques
Spores de micro-
organismes Ce paramètre doit être mesuré lorsque l’eau est
anaérobies sulfito- 0/100 mL d’origine superficielle ou influencée par une eau
réducteurs d’origine superficielle.
(clostridia)
Micro-organismes
20/1 mL à 37°C Variation dans un rapport de
revivifiables à 22 °C
100/1 mL à 22°C 10 par rapport à la valeur habituelle
et 37 °C
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• Substances minérales
Arsenic As : g/1 10
Cadmium Cd : g/1 3
Cyanures CN : g/1 70
Chrome Cr : g/1 50
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Fluorures F : mg/1 1,5
Mercure Hg : g/1 1
Sélénium Se : g/1 10
Nickel Ni : g/1 20
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• Substances organiques
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PARAMETRES EXPRESSION VMA COMMENTAIRES
DES
RESULTATS
Hydrocarbures
polycycliques
Aromatiques (HPA)
Benzène g/l 1
Trihalométhanes
(THM) Il est recommandé de plus que la somme des
Chloroforme Bromoforme g/l 200 rapports de la concentration de chacune de ces
Dibromochlorométhane g/l 100 substances à sa VMA respective ne dépasse
Bromodichlorométhane g/l 100 pas 1.
g/l 60
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• Substances indésirables pouvant donner lieu à des plaintes
EXPRESSION DES
PARAMETRES VMA COMMENTAIRES
RESULTATS
Seuil de perception
Odeur 3
à 25°C
Seuil de perception
Saveur 3
à 25°C
Couleur réelle Unité Pt mg/1 20
Unité de turbidité Turbidité médiane 1 NTU et Turbidité de
Turbidité 5
néphélomètrique (NTU) l’échantillon 5NTU.
Température °C Acceptable
Potentiel Pour que la désinfection de l’eau par le chlore soit
Unité pH 6,5<pH<8,5
hydrogène efficace, le pH doit être de préférence <8
Conductivité S/cm à 20°C 2700
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• Fournir une eau potable, qui est chimiquement et biologiquement sûre pour la
consommation humaine. Cette eau doit également être exempt de désagréments tels
que goûts et odeurs.
• Potable : Eau pouvant être consommée dans n'importe quelle quantité sans se soucier
des effets néfastes sur la santé.
• Acceptable : c'est une eau agréable à boire mais pas forcément sûre.
• Le traitement de l'eau vise à produire une eau qui satisfait un ensemble de normes de
qualité de l'eau potable à un prix raisonnable
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• Prétraitement
– Dégrillage
– Ozonation
– Aération
• Traitement
– Coagulation, floculation, décantation
– Lit de sable et charbons actifs en grains
– Ozonation et lit de charbon actif en grains
– Ultra-Violet et filtration
• Stérilisation
– Chloration
• Stockage et distribution
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Dégrillage
• Le dégrillage est très important en amont de la filière de traitement des eaux
destinées à l’utilisation humaine, il permet d’enlever toutes impuretés et débris de
dimensions moyennes.
• Il sert aussi à empêcher l’entrée de poissons à la station.
• Ainsi il est impératif d’installer un dégrilleur au niveau du regard de rive, station de
pompage ou à l’entrée de la station.
• Il existe trois types de dégrilleurs: grilles à nettoyage manuel, grilles fixes ou
mobiles à nettoyage automatique. Le choix du type dépend de la taille de
l’installation (m3/j).
• En général, le fonctionnement du dispositif de nettoyage est discontinu. Il est régulé
par système cyclique à cadence (1 à 15min toutes les heures), ou par indicateur de
perte de charge.
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Tamisage
• Cette étape permet d’affiner
beaucoup plus le prétraitement par
dégrillage à l’aide de tamis de
diamètres fins.
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Aération
– La réduction du goût et des odeurs causés par certains gazes dissous tels que le
sulfure d’hydrogène (H2S) et le méthane (CH4).
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Aérateur à cascade
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Aérateur multi-plateaux
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Aérateur à spray
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Aérateur à système de diffusion d’air
Aérateur à système
mécanique
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• Cas d’un aérateur à cascade
𝑪𝒆,𝒆 − 𝑪𝒆,𝒂
𝑲=
𝑪𝒔 − 𝑪𝒆,𝒂
𝑲 = 𝟏 − (𝟏 − 𝒌)𝒏
K: efficacité totale
k: efficacité par palier
n: nombre de paliers
h: hauteur de palier (m)
Ce,e: concentration du gaz dans l’eau effluent (mg/L)
Ce,a: concentration du gaz dans l’eau affluent (mg/L)
Cs: concentration de saturation du gaz à température spécifique (mg/L) 71
• D’après la loi d’Henry (1803):
A température constante et à saturation, la quantité de gaz dissous dans un liquide est
proportionnelle à la pression partielle qu’exerce ce gaz sur le liquide.
𝑪𝒔 = 𝒌𝑫 × 𝑪𝒂
kD Masse molaire 0 °C 10 °C 20 °C
Azote (N2) 28 0,023 0,019 0,016
Oxygène (O2) 32 0,049 0,039 0,033
Méthane (CH4) 16 0,055 0,043 0,034
Dioxyde de carbone (CO2) 44 1,71 1,23 0,942
Sulfure d’hydrogène (H2S) 34 4,69 3,65 2,87
Tétrachloroéthylène (C2Cl4) 167 - 3,2 1,21
Trichloroéthylène (C2HCl3) 131,5 - 3,9 2,43
Chloroforme (CHCl3) 119,5 - 9,0 7,87
Ammoniac (NH3) 17 - 0,94 0,76 72
𝑴𝑴 × 𝑪𝒈
𝑪𝒂 =
𝑽𝒂 × 𝟏𝟎𝟑
𝒏𝑹𝑻
𝑽𝒂 =
𝑷
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• Exemple
Calculer la concentration de saturation de H2S dans l’eau à une température de 20 °C et
une pression de 1 atm, si sa concentration dans l’air est de 30 ppm.
Solution
MM (H2S) = 34 g/mol
𝑛𝑅𝑇 1 × 0,08285 × (20 + 273,15)
𝑉𝑎 = =
𝑃 1
𝑉𝑎 = 24,29 𝐿
𝑀𝑀 × 𝐶𝑔 34 × 30
𝐶𝑎 = =
𝑉𝑎 × 103 24,29 × 103
𝐶𝑎 = 0,042 𝑚𝑔/𝐿
– Les plateaux ont une charge hydraulique bien spécifique allant de 20 à >400 L/min.m2
– Afin d’obtenir des pulvérisations plus fines du gravier peut être ajouter dans les plateaux
𝑪
= 𝒆−𝒌𝒏
𝑪𝟎
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• Exemple
Une eau souterraine contenant 8 mg/L de CO2 dissous. Cette eau sera traitée pour réduire la
concentration de CO2 par un aérateur à multi-plateaux de 3 niveaux.
Le débit de l’eau à l’entrée de la station est de 990 L/min, le rendement d’élimination par
plateau est de 0,33 et le taux de charge hydraulique des plateaux est de 400 L/min.m2.
1) Quelle est la concentration de CO2 dans l’eau traitée ?
2) Quelles sont les dimensions des plateaux, si on admet que le ratio longueur/largeur est de
2:1.
Solution
1) 𝐶 = 𝐶0 × 𝑒 −𝑘𝑛 = 8 × 𝑒 −3×0,33
𝐶 = 2,98 𝑚𝑔/𝐿
2) Surface du plateau:
990
𝐴= = 2,47𝑚2
400
On a: longueur (L) = 2 × largeur (l)
Donc L × l = 2,47 m2
2 × l × l = 2,47 m2
l = 1,1113 m L = 2,223 m 76
Coagulation-Floculation
• Les colloïdes sont des particules très fines qui ne peuvent pas sédimenter
naturellement.
• Exemple de colloïdes: argile, limon, bactéries, virus… Ces particules sont stables en
solution et le reste tant qu’il n’y aucune action faite pour les déstabiliser.
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• La coagulation est le processus de déstabilisation des colloïdes par ajout de produits
chimiques (coagulants) pour contourner et neutraliser la charge des particules. Ceci
réduit les force de répulsion en faveur des forces d’attraction.
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• Si le sulfate d’aluminium est utilisé:
80
• L’étape du Jar-Test est très essentielle pour l’optimisation du processus de
coagulation.
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• En plus du dosage du coagulant et du pH du milieu, le mélange du coagulant
chimique avec l’eau est primordial pour atteindre le meilleur rendement
d’abattement de la turbidité.
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• Dimensionnement
𝑽=𝑸×𝒕
V: volume du réacteur (m3)
• D’autre part, en règle générale la profondeur des réacteurs est souvent de 1,5 fois la
largeur en cas de forme rectangulaire ou le diamètre en cas de forme circulaire.
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• Puissance transmise
𝑷 = µ𝑽𝑮𝟐
P: puissance transmise à l’eau (kg.m²/s3)
• Le gradient de vitesse (G) est défini comme la vitesse relative entre deux particules
colloïdales dans l’eau par rapport à la distance qui les sépare.
Polyacrylamides
Copolymères d’acrylamides
Acide acrylique
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Cas à turbine verticale
• Nombre de Reynolds
𝜌𝐷2 𝑁
𝑅𝑒 =
𝜇
• Nombre de puissance
𝑃
𝑁𝑝 =
𝜌𝑁 3 𝐷5
• Nombre de pompage
𝑄
𝑁𝑄 =
𝑁𝐷3
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• Exemple
Un floculateur à turbine vertical de 65 m3 et de forme cubique est choisi pour le
traitement d’une eau. Déterminer :
1) Les dimensions du floculateur
2) Le diamètre de la turbine
3) La puissance transmise
4) La vitesse de rotation maximale
5) La capacité de pompage et le temps de circulation
Données:
G: 80 s-1
µ: 1,31.10-3 kg/m.s
ρ: 999,7 kg/m3
Np: 0,25
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• Le temps de séjour dans l’étape de floculation est nettement plus important que dans
celle de la coagulation, il peut varier entre 10 à 60 minutes.
• Dans les floculateurs à palettes on utilise souvent trois compartiments en série. Dans ce
cas, la puissance transmise peut aussi être exprimé en fonction des propriétés des palettes
comme suit:
𝑪𝑫 𝑨𝑷 𝝆𝒗𝟑𝑷
𝑷=
𝟐
CD: coefficient de traînée, dépend des propriétés des palettes (longueur/largeur)
AP: surface des palettes (m²)
ρ: densité de l’eau (kg/m3)
vP: vitesse relative des palettes par rapport à l’eau (m/s)
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• La vitesse relative est liée la vitesse de rotation des lames de palettes:
𝒗𝑷 = 𝟎, 𝟕𝟓 𝝅𝑫𝑵 = 𝟎, 𝟕𝟓𝒗𝒕
D: distance entre deux palettes symétriques (m)
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Critères de conception pour les floculateurs à palettes
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• Exemple
Un floculateur à palettes horizontal est utilisé
pour traiter une eau avec un débit de 150.106
L/j. L’étape de floculation est conçue de façon
que l’eau soit acheminée à travers deux trains
parallèles, chacun d’eux possède cinq
compartiments en série. Le temps de rétention
total est de 20 min.
r1, r2 et r3 sont respectivement 0.67, 1.33 et 2
m. La largeur W des planches est de 0.15 m.
Déterminer:
1) Les dimensions des compartiments
(profondeur, volume, largeur et longueur)
2) La puissance de l’eau requise pour
atteindre une valeur de G = 40 s-1
3) La vitesse de rotation de l’arbre à palettes
en rpm
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Sédimentation
• Ce processus est établis selon un temps bien définis dans des bassin de
sédimentation appelés décanteurs ou clarificateurs. Ces derniers peuvent être de
formes rectangulaires ou circulaires.
• Dans le processus de traitement des eaux c’est une étape très importante qui vient
avant la filtration pour minimiser au maximum le colmatage des filtres.
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• La vitesse de sédimentation peut s’écrire:
𝐻
𝑣𝑠 =
𝑡
𝐻 𝐻𝑄 𝑄
𝑣𝑠 = = =
(𝑉 𝑄) 𝐿 × 𝑏 × 𝐻 𝐴
Q: débit de l’eau (m3/h)
A: superficie (m2)
H: hauteur de l’eau (m)
L: longueur du décanteur (m)
b: largeur du décanteur (m)
t: temps de rétention (h) 107
• Dimensionnement du clarificateur
𝟒𝒈 𝝆𝒔 − 𝝆 𝒅
𝒗𝒔 =
𝟑𝑪𝑫 𝝆
d: diamètre de la particule
ρ: densité de l’eau
108
• Le coefficient de trainée dépend du nombre de Reynolds
𝝆𝒗𝒔 𝒅
𝑹𝒆 =
𝝁
𝟐𝟒 𝟎, 𝟒𝟎𝟕
𝑪𝑫 = (𝟏 + 𝟎, 𝟏𝟓𝑹𝒆𝟎,𝟔𝟖 ) +
𝑹𝒆 𝟏 + 𝟖𝟕𝟏𝟎/𝑹𝒆
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Re < 2, Régime laminaire:
24
𝐶𝐷 =
𝑅𝑒
18,5
𝐶𝐷 = 0,6
𝑅𝑒
𝐶𝐷 = 0,44
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• Dans un régime laminaire, la vitesse de sédimentation devient alors:
𝒈 𝝆𝒔 − 𝝆 𝒅𝟐
𝒗𝒔 =
𝟏𝟖𝝁
Exemple:
1) Calculer la vitesse de sédimentation d’une particule de sable de 0,02 mm de diamètre.
ρ = 2650 kg/m3, µ = 1,002.10-3 N.s/m².
2) Quelle sera la vitesse vs dans le cas de particules ayant un diamètre de 0,5 mm ?
Solution:
1) On admet que le régime est laminaire et on vérifie le nombre de Reynolds
1< Re < 104, donc c’est un régime transitoire. Les calculs sont revérifier dans ce cas.
18,5
𝐶𝐷 = = 1,1
𝑅𝑒 0,6
𝑣𝑠 = 0,1 𝑚/𝑠
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Re-vérification:
18,5
𝐶𝐷 = = 1,77
𝑅𝑒 0,6
𝑣𝑠 = 0,08 𝑚/𝑠
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