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Langue(s) et passe, pas-sans-passeur 
 
Après-midi préparatoire à la journée d’école de la II convention européenne IF-EPFCL
prévue le 5 juin 2021 à 14h 
  
 
Questions pour les participants 
 
Généralités 
 
1. Dans quel cadre avez-vous été inclus dans le dispositif de la passe et quelle a
été votre expérience lors qu'il y ait eu nécessite de fonctionner en utilisant
plusieurs langues ? 
 
J’ai participé de la passe en tant que passeur, cela fait déjà quelques années, le cartel de la
passe était réuni à Paris. Quand je suis arrivé j’ai salué en Français, cela aurait été diffèrent
sans doute si je l'aurez rencontré en un pays hispanophone, ce c’est que je me dis en tout
cas, mais cela fait que je me suis engagé avec eux dans une petite conversation en Français
et en espagnol, en me présentant, en me demandant d’où je parlais Français, mon pays
d’origine, etc,  puis chacun s’est présenté dans sa langue, que c’était le Français, le
castillan, le portugais, et il y avait qu’une personne qui ne comprenais  pas le Français, et il
y avait une autre personne que c’était la traductrice.  
Et donc mon expérience a été très agréables mais aussi très simple, puisque je pouvais me
faire comprendre par tous. La rencontre avec le cartel a été émouvante, c’était une belle
rencontre , avec une écoute attentive des différents rêves que j'ai racontés, pour la
présentation des interprétations décisives dans l'analyse, et la traductrice étais aussi
attentive, elle a participé peu, on ne parle ´pas le même espagnol partout, donc en Français
o en espagnol on me demandais de précisions, de raconter un peu plus, mais , je me suis
aperçue que ces précisions ne concernaient pas la langue mais  la transmission,  c’était  le
dispositif, là dans de qui avait été dit qq chose résonné, et il fallait dire d’avantage alors,
mais ce n’était pas donc pour comprendre mais pour aller plus loin  
 
 
 
2. Est-ce que la présence de plusieurs langues a eu des effets dans la transmission du
témoignage   tels qu'empêchement, effet neutre ou éventuellement bénéfice
supplémentaire ? 
 
Je pense que dans mon expérience a eu un bénéfice, mais je ne pourrais pas le dire, c’est
quelque chose du vécu, c-a.d de l’expérience. En fait j’ai fait un travail sur cette expérience
là quelque mois après avoir exercé comme passeur et je disais à propos de la langue, que
c’était une belle expérience qu'au lieu de faire empêchement a permis de dire les choses
deux fois. J'ai présenté le témoignage en français, même si la langue du passant et dans
laquelle j’ai reçu le témoignage c’était l'espagnol, même si la langue de son analyse c’était
en espagnol, même si mes notes, et toute la réflexion que j’avais pu faire moi-même   à
propos de ce que j’avais entendu de sa part, c’était en espagnol, la rencontre avec le cartel a
démarré en français en donc je l’ai présenté en Français, mais je passais  à l’espagnol, pour
le + Un qui était d’argentine et ne comprenais le Français, et donc je m’entendais dire les
choses en Français en en espagnol et vice versa et dire les choses de cette façon-là a 
permis  de préciser, de dire encore plus, de signaler la valeur d’un mot, la valeur d’une
résonance, ou même la résonance que pouvait produire une scène d’un rêve, etc. C'était très
intéressant. Et je pense que cela a été plutôt de l’ordre du bénéfique, ce que je vais dire ce
que dans le cas dont je parle, cela n’a pas été, la langue, la traduction, n’as pas été de
l’ordre de l’empêchement.  
 
 
Tous traducteurs ? 
 
3. Le malentendu foncier dans tout échange langagier s 'accentue lors qu'il y a
plusieurs langues en jeu. Il est bien connu que dans une traduction il y a toujours
une perte : « traduttore, traditore » , traducteur, traître dit le proverbe. Dans le cadre
du dispositif de la passe tel que vous l'aviez connu quelle a été votre expérience à ce
sujet ? 
Toute langue comporte sa part d’intraduisibles, c’est à dire ces mots qui
sont difficiles à rendre dans une autre langue, ces mots qui fondent la
langue dans sa différence et son réel. 
dans le cadre du dispositif de la passe, quelle a été votre expérience de cet
être deux langues? 

Je pense que le passeur est un traducteur qq part, même s’il doit partager la langue du
passant nous avoms dit que il y a qq esxceptions Si on part du principe du malentendu rien
ne peut assurer qu’il n’y ait pas une perte dans la transmission même si cela était faite dans
la même langue du passant, un dans une unique langue, idéalement partage par tous,
maitrisé par tous, langue commune ou pas il y a une perte, et cette perte ne dépend pas de la
langue, mais c’est plutôt de l’ordre du résidu. Donc je me dis que même en partageant la
même langue, tout ne peut pas être dit, ni par le passant et encore moins pour le passeur,
déjà un certain principe de la hâte, précipite le passeur a une synthèse de ce qu’il a reçu, et
ce lâ ou se met en jeu une autre chose que le mot, que le langage.  
Et donc Si on se tient à la définition de traduire, se faire passer d'une langue dans une autre
un texte, un document, une pensée, en tendant à l'équivalence de sens et de valeur des deux
énoncés, avec cette définition, on est sûr que ceux qui se prêtent â fonction de traducteur, ils
essaient de ne rien ajouter de plus, pour rester fidèles a ce qui a été dit, et que ce soit bien
une traduction et non pas une interprétation,  
Donc je me dis que Le passeur il tente lui aussi de faire fonction de traducteur, d'être fidèle,  il
me semble, mais il se rencontre que  le passant, lui,  il lui a fait une transmission  de  qq chose
dont il ne s’attendait pas, et dont peut-être il se s’est pas aperçu non plus, puisque il lui a fait
part de  l'expérience d’un analysasse, des effets d’’une analyse sur son symptôme, sur son
rapport même à la vie, donc, même si c’est une expérience qui est traversé grace au langage, 
il y a  qq chose en plus,  c’est pour cela que c’est une expérience de transmission dans
laquelle il y a qq chose qui passe ou qui ne passe pas., mais qui n’a rien à voir avec les
lagues.  Evidement il se sert du langage et de la parole, mais en tant qu’expérience, partager
la langue ne suffit pas à assurer l’effet de transmission, Dominique Marin l’a dit très bien dans
son prélude, pour traduire un poète noir il ne faut pas porter la même couleur de peau comme
le veulent certains,  

Donc pour repondrea a la question, je ne pense pas que la traduction en soi même soit un


obstacle, où  
 
 sIngularité des langues
 
4. Est-ce que les psychanalyses faites dans une langue différente de la langue maternelle de
l’analysant rencontrent des difficultés similaires à celles de la passe? 
 
 
Ici, je pense qu'il peut y avoir d'autres aspects à prendre en compte. La langue de l'analyse
est la langue du parlêtre, je crois que ce n'est plus le générique, espagnol, portugais,
français, l’anglais, mais la langue de la jouissance qui a fait que l'analyse de cette personne
ait un rythme, une cadence, une sonorité , une voix, ne pouvoir pas l'exprimer dans sa
propre langue, ce compliqué, la propre langue, la langue dite maternelle n'implique pas
seulement le confort, mais en général c’est la langue des affections, c'est un peu un refuge,
Une analyse dans une autre langue trébuchera sans aucun doute, ça j'ai vraiment peu
d'expérience, et c'est la mienne, quand j'habitais en France, j'ai fait une partie de mon
analyse avec un analyste français qui parlait espagnol, Au début bien sûr, je n'étais pas à
l'aise avec le français, et préférais tout dire en espagnol, mais je les ai entendus dire,
expliquez-moi, qu'est-ce que vous voulez dire, qu'est-ce que cela veut dire, rien de différent
de ceux dits par l'analyste avec qui j'avais commencé l'analyse en Colombie, mais petit à
petit il est arrivé que j'intègre le français dans mon analyse, ou que l'analyste me parle en
français, il y a eu un va-et-vient, je m'en souviens très bien d’avoir 'introduit le francais
dans mon analyse quand Je me mets à rêver en français, c'est quelque chose que je dis en
analyse. Il fallait parler dans ce langue étrangère que resone dans mes rêves,

En fait, dans mon analyse ultérieure, bien des années plus tard, l'analyste avec qui je
poursuis mon analyse en Colombie, est colombien et parle français, donc je n'ai aucun
problème ni à parler ni à dire un mot ou une association en français, en fait lui-même il ne
s’empêché pas d'interpréter avec une quelconque résonance en français, de faire une
coupure ou de faire glisser un mot en espagnol mais cela peut être dit, de manière
fragmentée en français, cela a été une expérience intéressante.
Je crois que dans ce cas il ne s'agit pas d'un traducteur, il n'y a pas de tiers qui traduit, bien
que l'on connaisse des collègues qui effectuent un travail institutionnel formidable, où il y a
des traducteurs en séance clinique, mais ce n'est pas ce se produit dans la plupart des
analyses,

 
 
5. Dans son séminaire « Encore » Lacan introduit La « lalangue » comme lien primaire et le
plus intime entre le signifiant et le corps. Plus tard, dans le séminaire sur «  Le simpthome »
, Lacan dit que la langue pour chacun d'entre nous « on la crée»(JL. S23 p133 Seuil)1. Par
rapport à votre expérience du dispositif aviez vous constaté la particularité de la langue
pour chacun ? 
 

Question difficile ! Je pense que c'est un peu comme dans l'analyse, il ne s’agit pas d’un
mot en plus, il ne s’agit pas vraiment mot de plus, c'est l'écho du réel, de la lalalngue qu'on
ne peut pas dire, qu'on ne peut nommer, mais qui passe certainement dans le dire.

Je pense que oui, qu’il peut y avoir une rencontre avec cette particularité, c'est difficile de
le dire, de l'exposer ici, c'est un peu complexe d'essayer de l'expliquer, mais je pense que
justement ce qui se passe là c'est bien plus que une expérience de langage, il y a quelque
chose de l'ordre de l'expérience, aussi de ce qui est vécu pendant et après avoir reçu le
témoignage, il y a quelque chose qui se dépose, que bien qu'exprimé par des mots et dans
une langue, il est perçu ou capté presque sans le savoir, sans aucune volonté, c'est un peu ce
que disait Lacan sonbre le flash du réel dans le lapsus, s'il s'agit de l'expliquer il glisse vers
le sens et puis là on n'est plus dans ce domaine du réel. C'est pourquoi je dis que c'est une
expérience, dans laquelle le corps, la résonance dans le corps du dire, de ce qui se glisse
dans les dires, est aussi important.

 
 
 
 
 
Transmission, langues et réel. 
 
6. De ce fait, cette singularité comment est-t-il concevable que le réel inclus puisse passer à
travers le témoignage  ?  
 
En tanto pasador, creo que el pasador porta, lleva en el mucho más que
el testimonio hablado, contado,  Durante
la recepción del testimonio hay unos momentos hay unos virages, si pueo decirlo así, a algo
que se percibe, pero no se puede explicar, parace que se capta con
el cuerpo, paracer que hay algo en los dichos, que son más bien un decir, que
no están ahí para ser in terpetados, no es
la función del pasador, están para ser recibidos sobre todo en
un momento donde el pasante ya no pide más, no pide nada, solo que se
le escuche, deds un otro lugar. Y no es cualquier lugar, es lo que
el pasante presenta también en la smanifestaciones inconcentes, duarnet eel encuentro con
el pasador. No es cualquier lugar, poque es el pasador el que se encuentra con el cartel
el pasante no tiene otra ocasión de volver a decir, o
de volver sobre lo que quiere hacer pasar. Todo esto creo que permite que allí en
el encuentro enyte el pasante y el pasador, se instala algo
con respcto a esas marcas sibgulares. Por eso creo que el pasador se hace deposito, porta
en él mucho más quepalabras, sueños y eventos.  
 
Si hay más preguntas poner el ejemplo: el pasante me dice al
final, lo que quisiera por sobre todo que le digas al cartel es esto. Y eso se me olvida. Yo
fui tomada por un afecto de angustia casi durante todo el tiempo  despupes de recibir el testi
monio. Y la angustia no es una de mis respuestas sintomaticas.
Esa angustia la tuve que trabajar en mi propio analisis porque salia por completo de
mi posición siubjetica. La angustia es uno de los afectos que condujeo a esta persona
a una analisis y lo sostuvo en el analisis por muchos años. Cuando por fin estoy frente al
cartel toda angustia desaparece, incluso la niche antes de la cita con el
cartel vuelvo a dormir bien, sin angustia, de modo que ya en
la presentación yo olvido lo que me había dicho el pasante sobre llevar algo especifico,
ni siquiero logro encontralo en las notas que había tomado y que portanto estaban alli.
El pasador lleva consigo eso que fue despotitado, lo hace pasar al cartel del pase pero casi
son poder dar cuento de eso, se sierve de la palabras
y del lenguaje, pero al margen del lenguaje, tal vez en sus resonancias, en los afectos.  
 
 
 
 
 
Camilo Gomez 
 
 
 

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