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L'auteur du texte est Nathalie Sarraute.

Elle est une écrivaine


française d'origine russe du 20ème siècle. Elle est l'une des figures
du Nouveau Roman, un mouvement littéraire du 20ème siècle. Ce
mouvement est marqué par une vie dans l'Ère du soupçon. Il existe
plusieurs points de vue car il y a le narrateur et l'auteur à la fois.

Le roman "Enfance" de Nathalie Sarraute est une œuvre


autobiographie. Dans cet extrait l'auteur est représenté par une
personne âgée est qui ne puisse pas évoquer ses souvenirs
d'enfance. Le narrateur et représenté par une petite fille, la double
voix de l'auteur elle même.

Le thème de l'extrait sont les souvenirs d'enfance. L'idée


maîtresse c'est comment les souvenirs d'enfance peuvent affecter la
vie adulte. La composante principal du texte est le monologue
intérieur sous forme de dialogue. Cela se prouve par les questions
rhétoriques (tu vas vraiment faire ça ?, à quoi bon?, vers quoi?),
l'utilisation des pronoms comme "je" (je n'y peux rien, je ne crois
pas, je le connais), "tu" (comme tu dis, tu l'agrippe, souviens-toi),
"nous" (ce qui nous est resté, nous paraît toujours), le langage parlé
(il n'y a rien à tortiller, tant bien que mal, quelques par dans les
limbes). Les tours de la parole sont distribués comme question-
reponse. Ils sont liés grâce aux connecteurs comme "oui", "non",
"oh", "peut-être", répéter les mots utilisés dans la question. Ils
permettent d'introduire la réponse, renoncer ou consentir aux
questions posées.

Le texte progresse par les questions posées par l'auteur. Le


point de départ c'est la doute d'utiliser des souvenirs d'enfance.

Dans cette partie au niveau lexicale le soupçon de l' auteur est


montré par la répétition des mots "évoquer tes souvenirs" et d'
interjection "peut-être". Au niveau grammatical se sont les points de
suspension ("non, je ne crois pas...du moins je ne le sens pas...",
"oh, je t'en prie...") et les constructions négatives (tu ne les aimes
pas, ça ne ressemble à rien, personne n'en parle) qui montrent
l'hésitation.

Le point culminant c'est la valeur des souvenirs. Ce moment


est marqué stylistiquement grâce à l'hyperbole "le seul où tu aies
jamais pu vivre".

Le point d'arrivée c'est la réunion de l'auteur et du narrateur:


les souvenirs seront toujours la part de quelqu'un. Ce le moment où
au niveau de la grammaire on voit pour la première fois l'utilisation
du pronom "nous". Cela montre que le narrateur et l'auteur ont
trouvé un accord.

Dans tout le texte il y a le champ lexical de l'abandon et de la


détresse: les verbes (gêner, parvenir, quitter, s'échapper), l'
interjection "peut-être", les adverbes (rien, personne).

Au niveau grammatical l'utilisation du conditionnel aide


exprimer la doute pour la possibilité de garder les souvenirs (ce ne
serait pas).

L'idée maîtresse se réalise à niveau lexicale grâce aux


répétitions, lexique familiale et champ lexical. Au niveau stylistique
il y a des questions rhétoriques, l'hyperbole. Au niveau grammatical
c'est le temps et le mode des verbes et la syntaxe.

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