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La psychologie du développement étudie l’ensemble des transformations affectives, cognitives et sociales qui
affectent les hommes et les femmes. Les stades de développement se réfère aux étapes successives que subit un
organisme au cours du temps depuis un état initial vers un état final et les tâches de développement sont les défis
psychologiques majeurs propres à chacune des étapes du développement humain. Les transitions représentent
un passage entre un stade à un autre, déclenché par un événement ou un non-événement qui a comme effet la
modification des représentations de soi et du monde et qui ainsi exige un changement également dans ses
propres comportements et ses relations. En psychologie du sport ces modèles de développement sont très utiles
pour comprendre l’état d’un sportif et ses compétences ou pour bien ajuster leurs entrainements suivant l’âge
etc.
La carrière sportive c’est une suite la suite des activités sportives pratiquées sur plusieurs années dans le but de
rejoindre des hauts niveaux de prestation. Suite à la carrière sportive il y a la retraite sportive qui est un arrêt de
carrière après avoir atteint son but, à ne pas confondre avec l’abandon du sport qui est un arrêt de l’activité
survenant avant que l’athlète ne soit parvenu à s’exprimer pleinement.
Durant le processus de transition l’athlète peut réagir de deux manières différentes : une mauvaise adaptation ou
un bon ajustement. En ce qui concerne la mauvaise adaptation celle-ci peut provenir d’une transition
involontaire, d’une insatisfaction sportive, un sentiment d’isolation, une perte d’identité ou des troubles affectifs
sévères. D’une autre part le bon ajustement au processus est dû à la motivation, d’être en paix avec ses succès ou
ses échecs, à l’identité multiple, aux plans pour l’avenir, au confort dans le soutien reçu par la famille ou le bien-
être physique dans la nouvelle forme de pratique sportive.
Développement de l’expertise : Bloom (1985) Développement de l’expertise sportive 2002
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Je suis motivée
ou pas !
Ce changement
est-il valorisé par
les gens que
j’aime ?
Ce changement
vient de moi ou
m’est-il imposé !
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Les facteurs psychologiques sont tous les éléments d’origine psychologique susceptible d’exercer une influence
sur les comportements humains comme les émotions, les pensées, les motivations, les besoins, l’attention et le
traitement de l’information.
Les émotions
Les émotions sont des expériences psycho-physiologiques de l’état d’esprit d’un individu, liées à un stimulus
interne ou environnemental. Pour C. Darwin, les émotions sont innées et représentent la faculté d’adaptation de
survie de l’organisme vivant. Il y a plusieurs types d’émotion : les émotions non-cognitives sont les émotions de
base, qui permettent aussi à la survie comme la joie, la tristesse, la peur, la colère et le dégoût et les émotions
dites cognitives sont des émotions qui se développent avec le temps et suivant ma personnalité.
Les pensées
Les pensées sont des « objets mentaux » (images, représentations, schémas) qui représentent la réalité dans
l’esprit, que les pratiquants se forgent sur la base de leur expérience et/ou du contexte dans lequel ils évoluent.
En d’autres mots ce processus transfert les informations de la réalité à son esprit.
Pour Jean Piaget, l’enfant est égoïste car il est centré sur son corps et ce n’est qu’avec le temps que l’enfant va se
décentraliser et qu’il pourra développer la construction du réel (cognitive et affective) ce qui lui permettra
l’interaction avec autrui etc…
Chez les enfants en bas âges il n’existe que le Stimulus -> Réflexe (émotions instinctives) mais en grandissant
l’enfant va intégrer des informations dans un schématisme antérieur et va pouvoir modifier ces réflexe grâce à la
structure organisatrice. Stimulus -> Og -> Réflexe. Les sports pour les enfants est très bien pour développer ces
capacités cognitives.
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Des études ont montré que pour atteindre des degrés d’expérience dans le sport il faut certaines qualités. Les
études de Williams ont fait référence à la confiance en soi, la capacité de concentration, les pensées orientées
vers la tâche, la capacité de faire face à l’anxiété et la détermination. Une année après, Mahoney retrouve les
mêmes informations : concentration efficace, confiance en soi, niveau motivationnel très élevé, capacité
d’interpréter positivement l’anxiété. 15 ans plus tard Gould effectue une étude sur des pluri médaillés et il se
trouve que les résultat se ressemble énormément : capacité de contrôle du stress, confiance en soi, résilience,
intelligence sportive, capacité à tolérer des entraînements durs, savoir se poser des objectifs, optimisme,
perfectionnisme adaptatif.
Le mécanisme de l’abandon des sportif de 16 ans. Ils ont fait une étude longitudinale en suivant 150 jeunes dès
l’âge de 12 ans en leur faisant remplir chaque année, durant 3 ans, un questionnaire de questions sur les
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entraînements, le stress etc… Et à la 4 ème année lorsqu’il avait 16 ans ils ont relevé les raison de l’abandon. Ensuite
ils ont observé les réponses aux questionnaires et il s’avère que ceux qui poursuive avait déjà un taux d’anxiété
beaucoup plus bas que les autres. Cela nous dit que les émotion ont un impactent sur les développements des
carrières sportives chez les jeunes sportifs.
Gould a interviewé 30 jeunes joueurs de tennis victimes de Burn out. Ils jouaient tous dans des catégories
supérieur pour leur âge, la préoccupation sur les critique des parents et l’interprétation négative des erreurs sont
des facteurs situationnels qui peuvent avoir fragilisé ces enfants. Chez tous ces jeunes il y avait cette difficulté de
voir l’erreur comme quelque chose de positif.
« Et alors on s’avança hésitants vers les tirs aux buts, et ici je vais faire l’affirmation suivante : il n’y a rien de plus
épuisant nerveusement que les tirs aux buts, sauf peut-être d’entrer dans un ring de boxe (…) combattre pour ta
vie, un contre un, ou tirer un penalty dans un match important : dans les deux cas, ton corps ne t’appartient plus
»
Des recherches ont été effectuées sur les « penalty shootout ». Il y avait 36 certains déjà médaillés et d’autre en
finale pour le devenir. La rapidité du placement du ballon, la rapidité de la réponse à partir du coup de sifflet et la
performance ont été observés. Les résultats montrent que les joueurs médaillés prennent plus le temps de se
préparer que les autres mais que leur taux de réussite est de 59% contre 89% pour les non médaillés. Cela montre
la peur de ne pas réussir à prouver leur talent a un fort impacte sur leur performance.
Le stress est une réponse adaptative de nature physiologique et psychologique que l’organisme a face à une
demande qui lui est faite. Le stress est un déséquilibre entre les exigences perçues (first appraisal) et l’aptitude
perçue à y répondre (second appraisal). Le stress peut être positif (eustress) ou négatif (distress).
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Tout d’abord il y a une perception de la menace et l’individu se sent impuissant car il se dit qu’il n’a pas les
capacités nécessaires pour surmonter cette menace, il développe donc un sentiment de peur. Les hormones du
stress vont commencer à se sentir et l’individu va développer une réaction de lutte ou de fuite. Les symptôme du
stress sont l’élévation de la pression artérielle, tachycardie, respiration rapide et superficielle, crispation
musculaire importante, hyperstimulation des intestins et de la vessie et perception vive mais resserrée.
Le système nerveux centrale reçoit cette perception et envoie un message à l’hypothalamus. Celui-ci envoie
l’information à l’hypophyse et l’hypophyse à la glande surrénale. La glande va produire l’adrénaline (hormone
stimulante) et cortisol (hormone inhibante). Le corps va ensuite choisir son mode de Coping suivant l’hormone
qui est la plus produite.
« FLIGHT » : la réaction de fuite nous amène à nous débarrasser de l’expérience désagréable et nous couper du
moment présent. Par l’évitement, nos comportements tendent à la précipitation et nous empêchent de faire face
efficacement à la situation (ex. la précipitation dans les balles de match).
« FREEZE » : la réaction de sidération nous amène à nous accrocher à la situation, incapables de nous adapter en
toute souplesse à la nouvelle donne. En nous pétrifiant, nos comportements tendent au blocage et n’amènent
pas à un traitement efficace du défi posé sur le plan sportif (ex. le blocage musculaire au starting block).
La
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L’augmentation du stress, le champ attentionnel se restreint ou se déplace des éléments externes (situation
sportive, adversaire, jeu...) à des éléments internes (pensées, émotions, états physiologiques). Ce n’est pas
l’intensité de l’anxiété mais la direction de l’anxiété qui influence la performance. Effectivement la performance
changera si le sportif voit l’anxiété comme facilitateur ou débilitant. Cette direction est influencée par le degré de
contrôle sur les objectifs posés et sur le degré de confiance de l’athlète dans l’atteinte de son objectif. Avec ces 3
conditions le sportif transforme le stress potentiellement négatif en positif.
La motivation
Le mot motivation provient du latin « movere » qui signifie bouger. C’est une énergie que l’on donne à quelque
chose et qui fait que nous allons bouger dans une direction. Mais il doit aussi y avoir une émotion, un désir et la
capacité de pouvoir identifier un état futur que je désire comme la satisfaction et la joie d’avoir accompli quelque
chose. Ces émotions sont en liens avec la motivation car c’est elles qui vont me donner l’énergie de bouger.
Les racines de la motivation sont tout d’abord une stimulation extérieur qui fait irruption dans la conscience à
l’aide d’un message nerveux. Ensuite, ceci va permettre de créer une image mentale à 4 dimensions avec la
qualité du stimulus, l’intensité du stimulus, la durée du stimulus et l’hédonicité du stimulus (agréable ? nocif ?
utile ?). Cette capacité qu’à le cerveau de reconnaitre ce qui est agréable ou utile pour l’organisme est très
importante dans l’évolution de l’espèce. Cette capacité de discernement et de stocker en mémoire donne
naissance à la conscience qui est un avantage pour la survie. Le cerveau va rechercher à travers un système
cognitif ce qui est agréable pour lui tout en minimisant ce qui est douloureux. Cette capacité de maximiser ce qui
est agréable va s’inscrire dans le cerveau et va devenir mécanisme.
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La théorie de l’auto-détermination
La théorie du besoin d’accomplissement
La théorie de l’attribution
La théorie de l’accomplissements des buts
La théorie de l’auto-détermination
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Les motivation intrinsèques sont moins importantes que les motivations extrinsèque quand on parle de l’enfance
et cette différence est lié au capacité cognitif. Effectivement un enfant (6 à 12 ans) ne se pose pas de principes
internes car ils n’ont pas encore développé des capacités cognitives.
Cependant, chez les adolescent (12 à 18 ans), il y a un glissement naturel des motivations extrinsèques vers les
motivations intrinsèques. Des études ont démontré que le rapport idéal est de motivation est de 70%
d’intrinsèque et de 30% d’extrinsèque, à noter qu’il peut y avoir des variantes. Le phénomène de l’abandon est,
généralement, dû à une augmentation des motivations extrinsèques.
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Cette théorie prédit comment un message positif qui a une motivation intrinsèque peut mortifier une
performance en bien ou en mal. Tout dépend de comment est perçu et interprété la récompense.
Si la récompense externe est : « Bravo tu as bien réussi à rester focaliser sur le panier et à casser ton poignet ! ».
Le sportif se dira qu’il a réussi à effectuer les gestes techniques avec une information sur ses propres compétence
et alors il y aura une augmentation des motivations intrinsèques. Cependant si la récompense est : « Bravo ! Je te
l’avais dit que si tu faisais comme je te l’ai dit tu allais réussir ! ». C’est interpréter comme un contrôle et alors il a
juste fait comme l’autre lui a dit. Si cette interprétation est dominante il y aura une baisse de la motivation
intrinsèque.
Cette théorie est basée sur la présence de 2 traits de personnalité ou orientations motivationnelles : la motivation
à la réussite et la motivation à éviter l’échec. Les grand performeurs ont de hauts niveaux de motivations à la
réussite et de bas niveaux de motivation à l’évitement de l’échec.
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L’attribution est la recherche de l’explication d’un événement. Qu’est-ce qui a causé mon erreur ? comment est-
ce que je m’explique ma bonne performance. Pour répondre à ces questions on utilise l’attribution causale. Voici
comment se fait une attribution d’un succès et d’une mauvaise performance. Les attributions affectent les
attentes de succès futur et les réactions émotionnelles.
L’auto-efficacité est la conviction de ses propres capacités d’organiser et d’exécuter ses propres actions pour
atteindre un certain objectif. Si l’individu croit qu’il a le pouvoir de produire certains résultats par sa propre
action, il sera motivé à essayer de le faire.
L’enjeu motivationnel majeur pour un sportif dans un cadre ou il doit s’acquitter d’une tâche est la démonstration
de compétence.
Une orientation vers la tâche (démonstration de compétence en fonction de critères qui se réfèrent à soi ;
amélioration de soi). Le sportif définit le succès sur la base de la progression personnelle, de l’effort, de la
coopération, du fait d’avoir appris à partir de ses propres erreurs.
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Une orientation vers l’ego (démonstration de compétences en fonction de critères normatifs ; comparaison
sociale). Le sportif définit le succès sur la base de la victoire (si possible avec peu d’effort) et la démonstration de
ses propres capacités vis-à-vis des autres.
La fixation d’objectifs est importante. Pour bien il faudrait suivre le principe SMART (Specific, measurable,
attainable, relevant, time/framed). Le but doit donc être mesurable, spécifique, réaliste, mettre en avant une
certaine forme de performance et sur court/moyen/long terme.
Définition de l’attention
La capacité de se focaliser et se retirer d’autres objets. C’est important dans le sport car quand on dit rester
concentrer sur un aspect qui n’est pas important sur le moment mais qui devient important par la suite. C’est
prendre possession dans son propre esprit, dans une forme claire et vivace, d’un objet ou d’une pensée parmi
vraisemblablement plusieurs objets ou pensées possibles…. Cela implique la capacité de se retirer de certaines
choses pour en gérer efficacement d’autres.
La définition de la perception
La faculté, généralement consciente, d’obtenir des informations sur l’environnement et sur notre corps, de
comprendre et de reconnaître les objets, de construire des processus afin de faire notre propre représentation
mentale de soi et du monde environnant.
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Les illusions perceptives sont la preuve que la perception n’est pas une impression passive du réel sur la
conscience humaine, mais bien la résultante d’activités de perception. Il y a donc une recherche active
d’informations, ensuite il y aune sélection de l’information pertinente, une comparaison (mise en jeu de ses
propres systèmes de norme) et finalement une réponse.
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Le flow
Le flow c’est un mélange de plusieurs facteurs : La performance optimale, le plaisir de l’action et l’absorption
totale dans la tâche (immersion). Dans ce moment-là nous avons l’impression d’agir en pilote automatique, c’est
une sorte d’enchantement. Durant cette phase de flow la tâche doit représenter un défi exigeant, une aptitude
particulière, de la concentration, une clarté de la cible visée, une maîtrise des actions, une disparition de la
préoccupation de soi et la perception altérée de la durée. Le sentiment de flow est un équilibre entre les
exigences et les capacités. Le flow est la réponse affective positive d’un individu face à son activité physique, qui
se reflète dans des sentiments et des perceptions de plaisir, attirance et divertissement. Le flow est aussi une
zone de fluidité mentale.
Le flow peut très facilement être empêché par plusieurs facteurs. Les motivations trop ambitieuses ou les attentes
trop grandes peuvent stopper le sentiment de flow. Les interférences cognitives, la fatigue mentale, le stress, la
pression, les tension émotionnelle et la surcharge d’information sont inhibiteur du flow parce que dans ces
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moments-là nous avons nos idées qui sont ailleurs et du coup nous ne sommes pas concentrés à 100% dans notre
activité sportive. Voici un schéma qui explique les effets de la pression.
Plus le stress augmente plus il crée des trouble dans le comportement ou les pensées. Le stress fait augmenter la
respiration et la tension des muscle au niveau physique et au niveau mentale, le stress diminue la concentration
et augmente la concentration interne (on oublie l’extérieur). Tous ces cas ont un fort impacte sur les
performances, c’est une spiral infinie qui peut se reproduire si on n’y met pas un terme.
Les facteurs comme la préparation physique et mentale, la confiance en soi, la focalisation, la sensation liées à la
performance, la motivation optimale, le niveau d’activation et la médiation de pleine conscience sont des facteurs
qui influencent le flow.
Les définitions
La croissance se réfère à l’augmentation de la taille et des dimensions du corps et de ses parties. La composition
corporelle (proportion des éléments : graisse, os, protéines, eau, etc…) en fait partie.
La maturation biologique se réfère à la vitesse et à la chronologie des changements menant à un état de maturité
physique. La maturité physique est généralement monitorée grâce aux indicateurs de l’âge osseux, l’âge sexuel et
l’âge somatique (âge au moment de la croissance plus rapide pendant l’adolescence)
Les adolescent ont un degré de maturation biologique très individuel, avec des différences considérables,
particulièrement pendant la puberté pour les filles de 9 à 14 ans et pour les garçons de 11 à 16 ans. Des jeunes
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qui diffèrent dans leur maturation biologique vont avoir de grosses différences en taille, de morphologie, de
composition corporelle, de force et de performance motrice. Mais ces différences s’estompent ou disparaissent
totalement vers 17 -18 ans.
Les morphotypes sont un important facteur de sélection dans plusieurs sports, pouvant parfois devenir un facteur
limitant comme la taille au basket ou la forte corpulence pour la lutte. Ce facteur limitant a des conséquences
psychologiques comme le comportement de compensation (surentraînement, prise de produits, stress) ou de
retrait (diminution du sentiment de compétence, découragement, abandon).
L’âge relatif est la différence d’âge entre les jeunes d’une même catégorie d’âge, en conséquence leurs dates de
naissance. Cela est un biais dans la sélection des talents. A l'adolescence, période charnière s'il en est, quelques
mois d'écart entre des enfants nés la même année peuvent produire de grands écarts en termes de
développement physique et de maturité. Les recruteurs des clubs professionnels ont tendance à privilégier les
capacités du moment au potentiel, et donc à sélectionner la précocité plutôt que le talent. Celui qui est pris est
ensuite placé dans une filière d'exigence (objectifs élevés, responsabilisation) et d'excellence (les meilleurs
entraîneurs, les meilleurs conditions d'entraînement, les meilleurs partenaires) tandis que le laissé pour compte
devra tenter de combler son retard dans un contexte moins propice.
Les blessures dans le domaine du sport sont très présentes mais elles peuvent arrivées à cause de plusieurs
raisons. Les antécédents peuvent être physique c’est-à-dire qu’une blessure se produit à cause d’un déséquilibres
musculaire, une collision, une surcharge, climats et défauts techniques. Il existe aussi des antécédents structurels
du au sport de contact, au sport de compétition et à la culture « no pain, no gain ». Le dernier antécédents est
d’ordre psychologique avec le stress, l’image de soi en tant qu’individu invincible (cela n’arrive qu’aux autres).
Il existe une relation étroite entre le stress et la blessure. Andersen, Williams et Heil ont élaboré un modèle qui
permet d’identifier les facteurs psychologiques prédicteurs de la blessure. Le stress et une augmentation générale
de la tension musculaire sont souvent les antécédents d’une blessure. Effectivement le stress, la peur de l’échec
ont une conséquences sur les réactions physiologique non-spécifique (distractibilité). La restriction du champ
attentionnel est aussi un antécédent car cette vision en tunnel nous empêche de prévoir une charge par exemple.
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Définition du coach
Le coach est l’individu qui offre une forme d’accompagnement à des personnes et des équipes, dans le but de
développer leur potentiel et leurs compétences, dans le cadre de leurs objectifs sportifs ou professionnels. Dans
le cadre sportif, le coach « crée les conditions qui permettent à un athlète de rejoindre des niveaux de
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performance qu’il ne saurait atteindre tout seul ». L’origine de ce mot vient de l’anglais et signifie le carrosse
parce que c’est quelque chose qui accompagne, qui porte quelqu’un ou quelque chose vers un but.
Définition de la communication
Définition du leadership
Le leadership est le processus d’influence des individus et des groupes en direction d’objectifs bien précis. Le
canal utilisé est la communication qui est le processus motivationnel et relationnel. Le leadership a une influence
sur la motivation individuelle et collective.
Leadership et personnalité
Dans les années 1920 une première tentative est faite pour déterminer les caractéristiques et les traits de
personnalités propres aux grands meneurs. Cette tentative a montré que ces caractéristiques étaient :
l’intelligence, l’affirmation de soi, l’indépendance et la confiance en soi.
En 1948, Stodgill fait un revue de la littérature et révèle qu’il n’existe que quelques traits de personnalités
communs aux grands leaders.
En 1966 et 1970, Ogilivie et Tutko ne trouvent aucun profil cohérent dans le sport. Cette étude démontre que les
leaders ont une variété de traits de personnalité.
Le leadership transformationnel
C’est un leader qui amène un changement significatif dans la vie des gens et des organisations. C’est un processus
dans lequel “les leaders et ceux qui les suivent s’aident mutuellement à advancer à un niveau d’humeur et de
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motivation plus élevés (…) et créent un changement significatif dans la vie des personnes et des organisations”.
Basés sur des traits de personnalité des leaders de créer le changement au travers de leur exemple, l’articulation
d’une vision énergisante et la présence de gros challenges.
La capacité de communication, c’est-à-dire que le leader a la capacité de résoudre des problèmes et beaucoup
d’autres choses qui découle de la communication. Cependant la capacité d’instruction et de démonstration est
aussi très important pour un leader. Effectivement la communication est représentée par 50% l’instruction
verbale, 12,7% l’incitation des joueurs, 8% gronde et re-instruit, 6,9% les compliments et les encouragements et
6.6%, l’expression de désapprobation. La démonstration est aussi très importante. Elle ne doit pas être plus
longues que 5 secondes, mais très claires et modèle positif. Imitation du geste incorrect du joueur.
Une étude a démontré que si un homme tire à la corde seul alors il donnera 100% de sa force. Cependant s’ils
sont deux alors ce même individu donnera que 91% de sa force et s’ils sont trois ou quatre alors il donnera 78%
de ses capacités. Un leader doit à tout prix minimiser le désengagement social au travers du leadership. Pour cela
il doit augmenter l’identifiabilité (donner des feedback, donner un rôle précis, etc), poser des objectifs et
augmenter l’engagement.
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Quand un coach conduit dans un style qui correspond aux préférences attendues par le groupe, les conséquences
vont être une performance optimale et la satisfaction. Ce concept est le style de leadership. Les différents styles
avec lesquels un leader indique la direction, implémente des plans d’action et motive les personnes sont : le style
autoritaire, le style démocratique et le style laisser-faire.
Le style autoritaire
Dans ce style le leader impose le message, définis les objectifs et est centré sur l’égo. Durant les entraînements ou
les matchs les échanges et les considérations du feedback des athlètes sont limités. Le leader possède un style
évaluatif et utilise l’intimidation et la dissuasion. Le style autocratique est une relation entre gestion des conflits
autoritaire et mobbing (harcèlement) en milieu professionnel. Les styles autocratiques sont préférés par des
athlètes plus murs, de sexe masculin, pratiquants des sports d’équipe interactifs.
Le style démocratique
Dans ce style les échanges avec l’athlète sont fréquents et ont un style informatif. Le leader est centré sur la
relation et l’échange. La contribution des athlètes est encouragée dans la définition des buts et des stratégies. Le
style démocratique est selon la recherche le style le plus efficace pour créer des hauts niveaux de productivité,
une meilleure contribution de la part des membres du groupe et un moral collectif plus positif. Les athlètes de
sexe féminin préfèrent ce style
Le style laisser-faire
Dans ce style le leader privilégie l’auto-détermination des athlètes en encourageant la liberté des athlètes dans la
définition de buts et stratégies. Auto-évaluation est très encourager par le leader c’est pourquoi c’est un style de
coaching informatif. Le style laisser-faire a été démontré par des recherches qu’il est efficace quand : les athlètes
ont un niveau de compétence et d’expériences élevées. Ils ressentent de la fierté dans leur accomplissements
obtenus de façon autonome. Des experts externes et consultants spécialistes sont bienvenus. Les athlètes sont
fiables.
Lorsqu’un climat est orienté vers la tâche l’effort est récompensé, la coopération de groupe valorisée, tous
sentent avoir un rôle important, la progression est du aux erreurs et l’accent est mis sur l’épanouissement.
Cependant lorsqu’un climat est orienté vers l’égo seul le talent est reconnu, il y a une rivalité au sein du groupe,
confusion des rôles, les erreurs sont punies et l’accent est mis sur la victoire. Le climats orienté vers le résultat
entrave le besoins de compétence, d’autonomie et d’appartenance. Cependant le climat orienté vers la tâche
favorise tous ces besoins.
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La communication non-violente
Si un athlète joue mal et qu’on lui dit de sortir parce qu’il est nul alors cela ne lui donne aucune information sur
l’attente du coach. Dans ce cas il est important pour le leader de passer par trois étapes. La première est
l’observation, il est important de décrire la situation. La seconde est l’émotion, il faut décrire notre sentiment et
dire à cause de quoi nous sommes comme ça (frustré par manque de technique ou parce que je voudrais sauter
plus haut). Il faut terminer par exprimer une requête en faisait des remarques, motivantes, positive et orientée
vers l’action.
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La théorie de l’attachement de John Bowlby. L'attachement est un lien affectif entre un individu et une figure
d'attachement (« caregiver » : qui prend soin de lui). La théorie propose que les enfants s'attachent
instinctivement aux caregivers le résultat biologique est un accroissement des chances de survie de l'enfant, et le
résultat psychologique, un sentiment de sécurité. Les figures d'attachement (c'est-à-dire l'entourage familier)
sont ensuite utilisées comme base de sécurité à partir de laquelle ils vont explorer le monde, et vers qui ils savent
qu'ils peuvent retourner. L’évolution des figures d’attachement dans le temps
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Les modèles opérants internes sont des structures cognitivo-affectives qui régissent sentiments, pensées et
attentes des individus par rapport à leurs relations, et ce dès l'enfance. La qualité du caregiving a une influence
sur le tempérament et la régulation neurologique du stress. Plus le caregiving est bienveillant plus l’enfant pourra
développer des technique pour canaliser le stress. Ce phénomène se passe dans l’axe hypothalamique-
hypophyso-surrénalien (qui règle la sécrétion du cortisol, hormone du stress)
Gabrielle est une sportive précoce dont la mère s’investie énormément et les attentes sont élevées.
Important : Regarder les slides sur cette situation.
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Bloom est un des premiers à étudier la formation du talent (120 individus : artistes, universitaires, musiciens,
mathématiciens, nageurs, joueurs de tennis). Le premier résultat fut que le développement du talent est un
processus à long terme qui présuppose un grand soutien de l’entourage du jeune.
Dans le tennis de compétition en Australie une étude à démontrer que le rôle des parents avait été de leur
proposer un pan d’activités physique très variées durant leur enfance, d’insister sur la notion de plaisir dans le
sport, d’encourager leurs enfants dans leurs tentatives sportives, en prenant en considération leur niveau de
développement. Lors du passage à une pratique plus compétitive du tennis a été fait, les jeunes ont pris une part
active à la décision.
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Les rôles de genres sont définis comme des attentes communes à propos de comportements et de qualités qui
s'appliquent aux individus sur base de leur sexe. La notion de genre décrit la volonté de distinguer des
comportements habituellement attribués soit aux hommes soit aux femmes, dans une société donnée. Il y a une
attribution systématique de comportements, attendus par une société donnée, à un genre donné : masculin ou
féminin, sport et virilité.
De plus en plus de personnes en Suisse pratiquent de nos jours une activité sportive régulière : 2 personnes
interrogées sur 3 font ainsi du sport au moins une fois par semaine. Il y a 8 ans, 36 % de la population pratiquaient
3 h et plus de sport par semaine alors qu'en 2008 ce sont près de 40% des personnes interrogées. Une personne
sur 4 continue, en revanche, à ne jamais faire de sport. La raison la plus fréquemment invoquée étant le manque
de temps.
De plus en plus de femmes et de personnes âgées font du sport, d'où l'augmentation de la proportion de sportifs
réguliers. Dans le sport, en Suisse et généralement dans le monde, les différences de taux de participation entre
hommes et femmes sont minimes.
Il existe aujourd'hui deux motivations très importantes pour faire du sport : santé et plaisir. Celles-ci dépassent de
loin l'envie de se mesurer aux autres dans le cadre de compétitions sportives. Le comportement de la population
en matière d'activité physique change selon la région linguistique : 45 % des personnes interrogées en Suisse
alémanique pratiquent ainsi au moins 3 heures de sport hebdomadaire, alors qu'elles sont 28 % en Romandie et
30% au Tessin.
Les différences sociales jouent également un rôle non négligeable : plus une personne a un niveau de formation,
un statut socio-professionnel et un revenu élevés, plus elle est active sportivement. A noter que les centres de
sport et de fitness privés sont également en plein essor. 14 % des sondés en sont membres. Le walking connaît
depuis 8 ans le plus grand engouement (+11 %).
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Les garçon sont axés sur la compétition comme le football et le basketball. Les hommes utilisent le sport comme
un motif de puissance. Ils cherchent une amélioration de la condition physique et une augmentation de la force
musculaire. Ils sont souvent associés à la puissance, à la vitesse, à l’esprit combatif, au courage et à la force.
Les femmes sont en général plus axées sur les sports individuels. Elles utilisent le sport comme motif de détente,
bien-être et aspect physique. Elles cherchent en général une perte de poids et une amélioration de l’apparence
physique. Elles sont souvent associées aux sports esthétiques, de grâce et de beauté.
Les athlètes peuvent souffrir de TCA à cause de plusieurs raisons. Pour certains athlètes un état émotionnel
perturbé (stress) peut causer une difficultés à s’alimenter correctement. Cependant un excès ou une
surcompensation alimentaire peut aussi être une réponse à un état émotionnel perturbé. Dans le monde du sport
il existe aussi des conduites alimentaire pathogènes. Ce sont tous les comportement alimentaire pouvant mener à
long terme à des troubles de l’alimentation comme un exercice compulsif, des régimes, l’utilisation de laxatifs ou
diurétiques, des vomissements provoqués et le jeun.
Anorexie mentale : C’est une hantise de l’image du corps, une préoccupation de la nourriture ce qui
entraîne un refus de manger. Cette pathologie touche 1% à 2% de la population générale et à un taux de
mortalité est de 10%. Cette pathologie ce manifeste avec une distorsion de l’image corporelle, disparition
des cycles menstruels, Discussions fréquentes à propos du poids, port de vêtements amples,
surévaluation du poids, maintien d’un poids faible au-dessous d’un poids minimal, peur intense de
prendre du poids, aménorrhée secondaire chez la femme pubère.
Boulimie mentale : Ce sont des épisodes alimentaires compulsif qui sont suivi de vomissement
provoqués. Les personnes souffrant de ce TCA ont souvent le sentiments de culpabilité et de honte. Cette
pathologie est plus courante que l’anorexie mentale. Elle se manifeste par des crises récurrentes de
boulimie, un emploi abusif de purgatifs, jeûne, un exercice physique excessif, une fréquentes fluctuations
du poids, des menstruations irrégulières, le passage à la salle de bain après chaque repas et un
amaigrissement compulsif.
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Bigorexie : C’est une obsession des muscles. Ces personnes ont une distorsion de la perception
corporelle. Pour avoir de plus en plus de muscles ces personnes prennent des produits dopants et des
compléments alimentaires. Cela entraîne un endommagement de la vie professionnelle et sociale.
Effectivement le nombre d’heure passé à la salle de sport et l’attention uniquement tournée vers les
muscles vont entraîner un appauvrissement de la vie sociale et de la présence professionnel.
Pour la discipline du saut à ski beaucoup d’études ont démontré que les athlètes était beaucoup trop maigre. La
règle d’or était “Pour chaque kilo en moins de son poids corporel, un sauteur à ski gagne environ 2 à 3 mètres
de vol sur un tremplin normal”. C’est pour cette raison que la FIS à instaurer une réglementation supplémentaire.
Dorénavant si l’IMC est trop bas alors le skieur doit avoir des skis plus court que la normal. Cependant une
deuxième amélioration a été effectué au niveau de l’angle du tremplin. Maintenant le tremplin a un angle plus
plat c’est pourquoi les skieurs doivent maximiser la puissance dans leurs jambes alors qu’avant c’était surtout
l’envole qui était pris en compte.
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Les facteurs à détecter sont : l’attractivité physique / le poids est également un critère de succès, la dissimulation
facile dans les milieux sportifs (éthique sportive), l’excès d’entraînement (les plans) et l’organisation des
compétitions (ex. les weekends ; les horaires des concours).
L’étude a été faite avec 156 individu (87 femmes, 69 hommes) avec une moyenne d’âge d’environ 36.6 ans. Il y
avait des Suisses alémanique et des Suisses romands.
Le modèle écologique
Dans le modèle écologique il y a des déterminants personnels comme la perception de son état de santé, le
sentiments d’auto-efficacité vis-à-vis des barrières, l’intentions futures quant à l’exercice physique, la motivation
et les antécédents sportifs. Cependant il existe aussi des déterminants situationnels comme l’accessibilité au
centre sportif (environnement construit), la douleur perçue lors des entraînements (adaptation du programme),
le temps libre à disposition (situation professionnelle), le soutien du milieu et de la famille et les rôles de genre.
Tous ces déterminants expliquent pourquoi une personne continue ou arrête le sport en général.
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