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Présenté par
MASSON-FAUCHIER Mathias
ROUSSIAU Adeline
SERRA Romain
Le territoire algérien est constitué de trois grands ensembles distingués par leurs reliefs et leurs
climats.
L’étude consiste à analyser les précipitations en Algérie à partir des données provenant de
l'Agence Nationale des Ressources Hydrauliques. Ces données devront être rangées avant d’être
analysées puisque les documents fournis ne peuvent être compréhensibles directement avec le
logiciel Excel.
Ensuite ces données ont été ajustées grâce à des lois statistiques. Puis enfin, elles ont été
analysées. Pour obtenir une meilleure représentation, des cartes ont été établies. Nous observons
d’importantes disparités dans les différents espaces de la région, notamment entre les parties
centrale Nord et les régions du Sud où on observe de faibles précipitations, caractéristiques des
régions semi-arides. Nous nous sommes penchés sur certaines stations intéressantes afin de
comprendre ces inégalités. En effet, dans la zone de Tadjemout, les pluies sont quasi-nulles toute
l’année, alors qu’elles approchent les 150 mm à Yakourene et dépassent les 50 mm à Aouf.
Mots clés :
Précipitations Algérie, loi Normale, loi Racine-Normale, loi de Gumbel.
ABSTRACT
Algerian territory is composed by three major parts distinguished by their reliefs and their
climates.
The purpose of the study is to analyse the rainfall in Algeria based on datas from the National
Agency of Water Resources. These datas must be stored before being analyzed because this
document can’t be understood directly with Excel.
Then these datas were adjusted by statistical laws. Eventually they were analyzed. Maps were
established for a better representation. We observe significant differences in the different areas
of the region, especially between the central northern regions and the South where there is low
rainfall, characteristic of semi-arid regions. We looked at some interesting stations to understand
these inequalities. Indeed, in the area of Tadjemout, rains are almost zero during the year, when
they approach the 150 mm at Yakouren and exceed 50 mm at Aouf.
Keywords :
Precipitation Algeria, Act Normal, law-Root Normal, Gumbel.
Les données de départ étant souvent erronées, certaines stations ont fait l’objet d’une
suppression. Soit due à un trop faible nombre d’années relevées, soit à des années incomplètes.
Par ailleurs une station valable sans nom a été ignorée.
De plus, certaines données pluviométriques sont incohérentes sur les stations Sebra et Ain Rich,
ces stations seront également ignorées. 1500 stations sont étudiées, et 301 nous sont attribuées.
Parmi ces 301 seulement 170 sont valides.
La période d’étude se situe entre 1965 et 2000, et une année n’est valable que si tous les mois
sont associés à une valeur, et une station n’est valable que si 15 années au minimum sont valides.
Résumé .......................................................................................................................................II
Avertissement ou préambule ....................................................................................................III
Introduction ............................................................................................................................... 2
I. Description de la région ...................................................................................................... 3
I.1 La géographie ............................................................................................................................ 3
I.1.1 Le Tell .............................................................................................................................................. 3
I.1.2 Hauts reliefs et Atlas saharien .......................................................................................................... 3
I.1.3 Le désert du Sahara ......................................................................................................................... 3
I.2 Le climat .................................................................................................................................... 4
I.2.1 Le climat méditerranéen .................................................................................................................. 4
I.2.2 Le climat semi-aride......................................................................................................................... 4
I.2.3 Le climat désertique ........................................................................................................................ 4
I.3 Hydrographie du pays ................................................................................................................ 4
II. Traitement des données de depart ..................................................................................... 5
II.1 Tri et sélection des données .................................................................................................. 5
II.2 Moyenne des pluies annuelles .............................................................................................. 5
II.3 Pluies journalières maximales annuelles ............................................................................... 6
II.4 Ajustement ............................................................................................................................ 7
II.4.1 Loi Normale ..................................................................................................................................... 7
II.4.2 Loi Racine-Normale.......................................................................................................................... 7
II.4.3 Choix de l’ajustement ...................................................................................................................... 8
II.5 Calcul des décennales sèches et humides, et des médianes .................................................. 8
II.5.1 Médiane et décennales des pluies annuelles .................................................................................... 8
II.5.2 Médiane des pluies mensuelles........................................................................................................ 9
II.5.3 Décennales des pluies journalières maximales annuelles.................................................................. 9
Cette étude est réalisée sur l’Algérie, pays peuplé de 36 millions d’habitants et dont la capitale
est Alger. Ce pays, où l’eau et la pluie représentent des enjeux vitaux, fait l’objet
d’enregistrements pluviométriques, principalement dans le Nord.
Les précipitations ont une influence sur la variabilité des écoulements à différentes échelles.
Dans cette optique, nous allons examiner l’évolution des précipitations et leurs répartitions. Nous
étudierons les enregistrements à partir de 1965 - étant donné que les précédents sont peu fiables -
et travaillerons sur 301 stations.
Ces données sont très importantes et elles nécessitent un tri année par année et station par station.
Ce tri s’effectue automatiquement à l’aide de macros et du logiciel Excel. Les données annuelles,
et journalières maximales devront être ajustées, ensuite elles seront analysées afin d’établir des
régimes pluviométriques, les pluies décennales et centennales.
Ce rapport pourra servir de base pour le dimensionnement de différents ouvrages comme par
exemple un stockage d’eau pluviale.
L’Algérie est un pays situé en Afrique, dans la partie Nord du continent. D’une superficie de
2 381 741 km², il est le deuxième plus grand pays africain. Différents reliefs mais aussi différents
climats composent cette région du monde. L’étude de la pluviométrie de ce pays est
particulièrement intéressante ici étant donné le caractère désertique de la région.
I.1 La géographie
Le relief algérien se constitue de trois grands ensembles : au Nord le Tell (la côte
méditerranéenne), au centre la chaîne de l’Atlas saharien, puis le désert du Sahara au sud.
Figure 1 : Cartes des reliefs en Algérie (à droite) et plus précisément sur le Nord de l’Algérie (à
gauche).
I.1.1 Le Tell
Ce terme désigne au Maghreb la partie littorale de la région. Il s’étend de la côte jusqu’aux hauts
plateaux de l’Atlas, ce qui correspond au Nord-Ouest de l’Algérie. C’est en fait une plaine
discontinue de largeur variable (entre 80 et 190 km suivant les endroits). De par sa proximité
avec la méditerranée, cette partie est composée de vallées qui abritent la grande majorité des
terres agricoles algériennes.
CHERCHELL
Nom CAP IVI BRAHIM PHARE GOURAYA
XLNA 277.75 297.70 454.35 428.85
YLNA 315.40 326.40 368.00 363.85
Z 70 60 16 15
Année Mois 20106 20112 20312 20315
1965 9 Lac Lac 4.6Lac
1965 10 Lac Lac 28.2Lac
1965 11 Lac Lac 6.6Lac
1965 12 Lac Lac 38.7Lac
1966 1 Lac Lac 9.4Lac
1966 2 Lac Lac 0Lac
1966 3 Lac Lac Lac Lac
1966 4 Lac Lac 24.7 Lac
1966 5 19.4 Lac 56.9 Lac
1966 6 0 Lac 1.2 Lac
Tableau 1 : Petite partie du tableau des données après tri et avant sélection pour chaque station.
Dans ce tableau, on lit sur la première ligne les noms des stations puis les coordonnées de celles-
ci (X, Y, Z) puis finalement les données pluviométriques mensuelles classées par an et par mois.
Les « Lac » représentent des lacunes. Les sélections de ces données se font ensuite selon les
conditions exposées dans le préambule.
On effectue ce travail pour les données mensuelles mais également les maximales journalières
mensuelles.
Ensuite nous nous servons de ces données pour établir une carte, à l’aide d’Excel. Cette fois nous
plaçons ces stations avec des bulles plus ou moins grosses selon les hauteurs de pluie.
II.4 Ajustement
On procède à un ajustement suivant une loi Racine-Normale ou une loi Normale selon les
données du problème. Ainsi ce sont ces données ajustées qui seront traitées puis enfin analysées.
Aussi, quelque soit le meilleur ajustement pour chacune des stations, une seule méthode sera
choisie et appliquée pour la totalité d’entre elles.
Ensuite cette fréquence est elle-même ajustée selon la loi normale standard inverse (fonction
propre au logiciel Excel) en une valeur U. Puis on obtient finalement la valeur ajustée telle que :
Une fois ces valeurs ajustées, nous procédons au calcul des décennales sèches et humides pour
ces pluies extrêmes.
AIN TAGOURAIT
Réelle Theo
30,5 27,4925348
31,1 31,6234384
31,8 34,1898959
33,4 36,2521739
33,5 38,0713703
39,4 39,7594442
41,3 41,3784909
41,6 42,9696738
44,1 44,5647088
46,1 46,1916308
47,1 47,8785206
53,1 49,6567605
54,8 51,5648695
55,5 53,6541745
56,9 55,9986268
61 58,7141104
64 62,0020215
69,5 66,2676627
74,8 72,5548982
80,2 85,6956274
Moyenne 49,485
ET 14,9790828
G 11,6836846
XO 42,743514
Sèche 32,998942
Humide 69,036096
Tableau 8 : Exemple d’ajustement, puis de calcul des décennales sèches et humides pour la
station d’Ain Tagourait.
Ce tableau présente les valeurs des pluies journalières maximales annuelles sur l’ensemble des
années valables sur la station d’Ain Tagourait. Les deux dernières lignes affichent les résultats.
Il apparait que la loi de Gumbel donne un résultat très fiable et proche de la réalité sur
l’ensemble des stations. C’est donc un bon outil pour les statistiques hydrologiques.
500
Pluie Annuelle
400
300
De
200
50mm à
1120mm
100 de Pluie
Annuelle
Yakourene
0 Aouf MF
Tadjemout 2
-100
0 150 300 450 600 750 900 1050
Figure 3 : Carte des pluies annuelles en Algérie sur l’ensemble des stations étudiées.
Cette carte présente la répartition des pluies dans l’espace. Nous observons d’importantes
disparités entre le Tell au Nord et l’Atlas à l’Ouest par exemple. Dans la partie centrale Nord, les
précipitations tendent vers des valeurs annuelles de 1000 mm (Côtier Algérois et Soummam)
tandis que dans les montagnes désertiques du Sud, on observe de faibles relevés proches de 100
mm, caractéristiques des régions semi-arides. Les relevés annuels semblent faibles tout de même
dans la région du Chélif.
500
Pluie Journalière Maximale Annuelle
400
300
200
100
De 10mm à 100mm de
Pluie Journalière
0 Maximale Annuelle
-100
0 150 300 450 600 750 900 1050
Figure 4 : Carte des pluies journalières maximales annuelles en Algérie sur l’ensemble des
stations étudiées.
Analyse statistique des précipitations en Algérie -11-
Juin 2011
Cette carte s’apparente à la figure 3 puisqu’on observe les mêmes répartitions des pluies. Cela
permet de dire que peu de pluies violentes se produisent dans les zones sèches, ce qui est tout à
fait cohérent.
1000
Pluies annuelles en mm
800
600
400
200
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800
Altitude en m
Figure 5 : Graphique présentant les précipitations annuelles sur l’ensemble du pays en fonction
de l’altitude de la station
Il est intéressant de se demander s’il y a un lien entre l’altitude d’une station et les précipitations
qu’elle subit. Globalement, on observe des pluies de plus en plus faibles avec l’altitude.
Cependant, on se rend compte que la distribution est très aléatoire. Les variations en fonction de
l’altitude sont donc négligeables.
150
TADJEMOUT 2
100
YAKOURENE
50 AOUF M,F,
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Figure 7 : Graphique des médianes des pluies mensuelles dans 3 stations différentes.
Ce graphique montre a quel point les différentes zones de la région peuvent être inégalement
exposées aux précipitations. Ces trois stations judicieusement choisies pour leurs différences
montrent combien les précipitations sont différentes du Tell à l’Atlas. En effet, dans la zone de
Tadjemout, les pluies sont quasi-nulles toute l’année, alors qu’elles approchent les 150 mm à
Yakourene et dépassent les 50 mm à Aouf.
200
180
160
140
Pluviométrie (en mm)
120
TADJEMOUT 2
100
AOUF M,F,
80
YAKOURENE
60
40
20
0
Décennale Décennale Centennale Centannale
Sèche Humide Sèche Humide
Figure 8 : Graphique des valeurs pluviométriques pour les décennales et centennales humides et
sèches sur 3 stations en Algérie.
Sur ce graphe apparaissent les informations concernant les stations évoquées précédemment. Ces
données représentent la quantité de pluie pour les pluies décennales et centennales humides et
Analyse statistique des précipitations en Algérie -13-
Juin 2011
sèches pour chacune des stations. Cela montre une nouvelle fois les importantes inégalités des
pluies en Algérie entre ces trois zones. La différence entre la décennale humide à Yakourene et
Tadjemout est notable : 90 mm de différence.
700
Pluie Annuelle
650
600
550
500
450
400
350
300
250
1970
1992
2000
1964
1966
1968
1972
1974
1976
1978
1980
1982
1984
1986
1988
1990
1994
1996
1998
Figure 9 : Graphique présentant les pluies annuelles moyennes en Algérie au cours des 35
années étudiées.
D’une manière générale on peut voir combien les pluies ont diminué au cours de ces 35 années.
Globalement, 150 à 200 mm de pluies en moins ont été relevées dans l’ensemble des stations
entre les années 60 et dernièrement (passant d’environ 525 mm à 330 mm de moyenne annuelle
sur les stations). Toutefois, on observe de très faibles relevés en 1965 (au tout début de l’étude).
Cette information est à prendre avec des pincettes puisqu’après avoir vérifié les résultats, il s’est
avéré que seules 20 stations sont valables en 1965, ce qui rend l’information moins fiable, mais
notable tout de même.
A l’inverse, en 1969 ont été enregistrées des pluies extrêmement violentes.
300
Pluie jusqu'à
514mm en 3
200
mois
-100
0 150 300 450 600 750 900 1050
Figure 10 : Répartition des précipitations durant les 3 mois de pluie en 1969 en Algérie.
Il est intéressant de comparer ce graphique à la figure 3. En effet, on observe des pluies très
importantes dans le sud de notre zone étudiée, par rapport à la normale et notamment dans la
station d’Ain Rich (en rouge) où 687,8 mm ont été enregistrés. L’équivalent de 5 années de pluie
s’est abattu en 3 mois à cet endroit. D’ailleurs ces valeurs étaient tellement élevées, qu’avant
d’effectuer le traitement des données nous avions décidé d’ignorer la station, les valeurs ayant
été jugées incohérentes étant donnée l’habituelle sécheresse dans cette région.
On peut remarquer une bande de précipitations très importantes allant vers la Tunisie. Sur
Internet, aucun site ne fait écho de cette pluie en Algérie, surement du fait de la faible densité de
population dans cette région. Mais il apparait que cette pluie est resté gravée dans les mémoires
de l’autre côté de la frontière tant elle fut importante (542 morts, 70 540 maisons détruites et
204 000 sans abris pour le seul 27 Septembre 1969)
300
200
100
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
-100
Malgré tout, cette pluie de 1969 fait figure de référence dans la région.
Ensuite, d’un point de vue spatial, il nous est apparu de grosses disparités entre les différents
bassins versants. En effet, il en ressort que les environs d’Alger sont allègrement arrosés par la
pluie. On peut même comparer cette pluie à celle de la Cote d’Azur. C’est une bonne chose
puisque c’est bien sûr là que la population est la plus importante dans le pays avec plus de 6
millions d’habitants. Pour le reste du pays, on constate des pluies plus faibles dans l’Atlas et très
rares dans le désert, caractéristiques d’un climat semi-aride ou aride. Nous avons également
essayé de voir l’influence de l’altitude sur la précipitation mais nous avons vu qu’il n’y en a
aucune. La pluie ne dépend que de la longitude et surtout de la latitude car on peut dire que la
plus grosse influence sur la quantité de pluie est l’éloignement vis-à-vis de la mer.
Grâce à cette étude, nous avons également pu faire ressortir 3 mois exceptionnellement pluvieux
d’Aout à Octobre 1969. Une pluie qui a surtout touché le sud de notre zone étudiée, une zone
plutôt sèche le reste de l’année. Là-bas, les pluies enregistrées en 3 mois représentaient jusqu’à
l’équivalent de 5 ans de pluie.
Concernant l’aspect statistique hydrologique, nous avons mis en évidence que l’ajustement avec
la loi Racine-Normale est le meilleur pour cette région et que la loi de Gumbel donne des valeurs
théoriques extrêmement proches de la réalité. Cela s’avèrera très utile dans l’optique d’études
postérieures plus poussées du régime pluviométrique algérien.
Nous pouvons cependant poser quelques limites à notre étude. La première est que toutes les
données fournies à partir de moyennes ne peuvent être exactes car l’échantillon de station dont
nous disposons est très hétérogène. Il y a par exemple un nombre considérable de stations dans la
capitale et les autres grandes villes alors qu’il n’y en a que très peu dans l’Atlas ou dans le
désert. Il faut donc considérer ces moyennes comme l’expression d’une tendance générale et non
se fier aux valeurs qu’elles nous fournissent. Nous avons également remarqué que très peu de
stations existaient dans les années 60 et que les algériens semblent s’être intéressés à la
pluviométrie qu’à la fin de cette décennie, après la fin de la guerre. En 1965, sur les 170 stations
que nous avons finalement étudiées, il n’y en avait que 20 installées puis déjà 89 de plus 4 ans
après. D’où encore une fois des valeurs légèrement faussées par un échantillon trop faible.
Enfin, cette étude nous a permis de mettre en pratique les outils de la statistique hydrologique
vus durant le semestre. Nous avons grâce à cela tiré des conclusions intéressantes voire même
étonnante. Notre curiosité nous a même encouragés à pousser notre étude un peu plus loin,
notamment lorsque nous avons vu ces valeurs surprenantes en 1969. Cette étude pourrait être
complétée en lançant une ACP pour chercher une justification plus précise des variations de
pluie selon les régions.
http://www.routard.com/guide/algerie/2116/geographie_et_climat.htm. Géographie et
Climat Algérie, Routard.com. Article d’un site internet d’informations concernant le
climat et la géographie de l’Algérie.
http://tunisdivagation.blogspot.com/2009/09/il-y-de-cela-exactement-40-ans-les.html. Il y
a de cela 40 ans : les inondations du 26 Septembre 1969. Mirage. Blog tunisien, faits
divers et informations locales.
500
Pluie decennale sèche
400
300
200
100
Puie Decennale Sèche de 0mm
à 61mm
-100
0 150 300 450 600 750 900 1050
400
<20
300 <30
<40
200
<50
100
<60
<75
0
>75
-100
0 150 300 450 600 750 900 1050
500
400
300 <200
<400
200
<600
100
<800
Station bonne mais limites de bassin erronées
0 <1000
>1000
-100
0 150 300 450 600 750 900 1050
Nous mettons à votre disposition 2 fichiers Excel. Le premier en .xlsx compatible Excel 2007 est
le fichier sur lequel nous avons travaillé. Le deuxième est un fichier .xls compatible Excel 2003
(la version dont nous sommes sûrs que vous disposez) que nous avons obtenue à partir d’une
conversion du .xlsx. Si vous avez Excel 2007, utilisez le .xlsx. Autrement, utilisez le .xls mais
nous ne sommes pas certains que toutes les outils que nous avons utilisés fonctionnent chez
vous.
Il y a 20 feuilles dans notre fichier Excel. Pour une meilleure compréhension, voilà le but de
chacune :
-Les 3 premières feuilles (PM,PJ,PA) sont les données brutes, importées depuis les fichiers
sources. Aucun traitement n’a été fait, à part bien sûr pour PA qui est la somme des 12 mois
(s’ils ont tous une valeur)
-Les 3 suivantes (PMT ,PJT,PAT) sont les données traitées (« T » pour Traitées) c'est-à-dire que
nous prenons que les stations qui ont 15 années complètes, un nom et des coordonnées associées
(Ain Rich et Sebra sont présentes)
-PJTMax donne pour chaque année la pluie journalière maximale annuelle pour chaque station
-Mediane PM donne pour chaque mois et pour chaque station, la pluie médiane.
-Ex Ajustement est une feuille pour illustrer les opérations faites pour les 2 types d’ajustement (à
gauche la loi racine-normale et à droite la loi normale). Cela permet de se rendre compte des
différences.
-Les 2 suivantes (Normale PAT et Normale PJTMax) sont inutiles mais donnent les résultats de
la loi Normale. Dans la colonne sous le nom de station, il s’agit des valeurs réelles puis dans la
suivante, les valeurs ajustées. Plus bas, il y a la décennale sèche, humide et la médiane.
-Pour les 2 suivantes (Racine PAT et Racine PJTMax), c’est la même chose sauf que c’est pour
la loi Racine-Normale celle utilisée dans le rapport.
-Ensuite Gumbel, sur le même modèle que les ajustements. Là, en bas de feuille, il y a X 0 et g.
-La feuille suivante (Ex Gumbel) est l’illustration de la mise en œuvre de la loi de Gumbel.
-Les 5 feuilles suivantes sont des graphiques. Les 2 premières (Graphe PA et Graphe PJTMax)
représentent les pluies annuelles et journalières maximale annuelles sur une carte de l’Algérie
avec des couleurs et formes différentes comme vu en cours. La suivante (Graphes) utilise les
mêmes données mais représente les pluies via des bulles plus ou moins grosses. Plus commode
selon nous pour comprendre la répartition spatiale des pluies. La suivante (Altitude) étudie une
possible correspondance entre altitude et pluies. Puis la dernière (1969) contribue à l’analyse de
la grande pluie de la fin d’été 1969.
La conversion vers un format .xls compatible Excel 2003 impose que nos feuilles fassent moins
de 256 colonnes. Cela pose un problème pour les 5 feuilles (Normale PAT, Normale PJTMax
Racine PAT, Racine PJTMax et Gumbel) qui sont donc tronquées car elles ont 2 colonnes pour
chacune des 170 stations. Avec Excel 2003, vous ne pouvez donc pas voir les ajustements pour
¼ des stations.
Il est également possible que les graphes bulles soient indisponibles sur Excel 2003. C’est du
moins un des messages d’erreurs qui nous avait été communiqués.
Tableau 1 : Petite partie du tableau des données après tri et avant sélection pour chaque
station....................................................................................................... 5
Tableau 2 : Valeur des moyennes annuelles pour quelques stations. .............................. 6
Tableau 3 : Valeur des maximales journalières annuelles pour quelques stations. .......... 6
Tableau 4 : Exemple de calcul d’ajustement à la loi Normale. ....................................... 7
Tableau 5 : Exemple de calcul d’ajustement à la loi Racine-Normale. ........................... 8
Tableau 6 : Quelques pluies médianes et décennales sèches et humides. ........................ 9
Tableau 7 : Médianes mensuelles pour quelques stations. .............................................. 9
Tableau 8 : Exemple d’ajustement, puis de calcul des décennales sèches et humides
pour la station d’Ain Tagourait. .............................................................. 10