MAN-008-V07 Manuel Technique IRATA Tronc Commun Niveaux 1&2&3 - Copie

Manuel
Manuel technique IRATA tronc commun MAN-008 V02

Technique IRATA
niveaux 1, 2 et 3
Tronc Commun
Niveau 1, 2 & 3
ATIS SAS – Parc d’activités de la Crau – Impasse de Dion Bouton – 13300 Salon de Provence – tél +33 (0) 442 02 61 50
Sas au capital de 150 220 Euros - SIRET 49242117700030 - N° déclaration d’activité : 93131422413
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Manuel technique IRATA tronc commun niveaux
MAN-008 V06
1, 2 & 3
Manuel technique IRATA

Tronc commun niveaux 1, 2 et 3
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MAN-008 V06
1, 2 & 3
SOMMAIRE
1. Principes généraux des travaux en hauteur
2. Forces de chocs
3. Angles et charges
3.1 Relais
3.2 Tyrolienne
3.3 Déviation
3.4 Sélection du matériel
3.5 Protège corde
4. Avantages mécaniques des systèmes de

mouflage
4.1 Le droit européen
4.2 Dispositions spécifiques concernant l’utilisation des
techniques d’accès et de positionnement au moyen de
cordes
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1. Principes généraux des travaux en

hauteur
Les activités en hauteur, pour autant qu'elles ne peuvent pas être évitées, impliquent un
danger particulier pour lequel des mesures de protections doivent être misent en œuvre.
Parmi les moyens disponibles de protection contre les chutes l'expérience a permis
d'établir un ordre de préférence. Ce dernier tient compte de la permanence et de l'efficacité
nécessaire. Une hiérarchie des moyens est alors établie.
Le premier facteur de sécurité pour les systèmes de travail, quelle que soit leur position
dans la hiérarchie, est une équipe de travail qualifiée et correctement formée.
1. Au sommet de la hiérarchie figure la mise en place d’une voie d’accès fixe et

permanente, comme une passerelle ou un tunnel. Cette solution est à retenir pour les
sites particulièrement fréquentés, auxquels des travailleurs doivent régulièrement
accéder à des fins de maintenance périodique.
2. Au deuxième rang de la hiérarchie figure l’installation de plates -formes

provisoires de travail, à savoir: échafaudages (qui génèrent leurs propres risques
lors de leur construction), berceaux, plates-formes mobiles, etc. Il convient de tenir
compte de certains facteurs, telles la durée et la nature de la tâche à exécuter, pour
évaluer la faisabilité et la rentabilité d’une structure provisoire. Si les aspects techniques
de la construction d’un échafaudage sont certes rigoureux, ces différentes méthodes
d’accès n’exigent quant à elles qu’une formation minime.
3. Lorsque la situation ne permet pas l'utilisation de plates -formes fixe ou temporaires mais
que l'accès est suffisamment fréquent pour exiger une installation permanente, la mise
en place de systèmes permanents combinés avec des équipements individuels
peut s'avérer une solution adéquate. L'installation de lignes de vie fixes et de rails de
sécurité sur lesquels les travailleurs se connectent à l'aide d'anti-chutes et de harnais
sont une bonne solution pour les endroits dont l'accès est difficile mais fréquent.
4. Si aucune des options susmentionnées ne se révèle possible, alors il convient

d’employer un équipement individuel de suspension et d’appliquer les techniques
de maintien au travail. Le premier des paramètres à considérer, en ce cas, est le degré
de facilité avec lequel la tâche peut être exécutée depuis un équipement de suspension.
Plusieurs techniques peuvent être employées en parallèle, par exemple en procédant
comme suit: un monteur d’échafaudages formé aux techniques d’accès érige une mini -
plate-forme sur le lieu de travail, à laquelle le travailleur accède au moyen d’un
équipement individuel de suspension, puis les travaux sont exécutés à partir d’une
plate-forme stable, avec un système d'assurance.
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5. Plus loin dans la hiérarchie figure l’emploi d'un équipement antichute, qui sert à
stopper une chute. Il est souvent difficile, en l’occurrence, de prévoir avec précision le
niveau des risques encourus par le travailleur durant toutes les phases de l’opération.
Les conséquences d’une chute dépendent fortement de l’emplacement de cette chute,
des éventuels obstacles rencontrés pendant la chute et les ressources des équipes de
secours. Parmi ces équipements il faut compter les harnais et les filets de protections.
6. Les échelles se situent en fin de hiérarchie des moyens d'accès. Elles sont en causes
pour plus de 6000 accidents de travail annuels en Suisse. La plupart de c es accidents
sont causés par le peu de connaissances quant à l'utilisation correcte de ces
équipements. Utilisées correctement les échelles sont des moyens d'accès simples pour
des tâches de courte durée, où le risque de chute est faible et où les autres
équipements ne sont pas forcément adéquats.
Même si la hiérarchie des moyens de protection est établie, ceci ne signifie en rien que les
différents moyens d'accès et de protection ne sont pas exclusifs. De plus en plus dans la
pratique on conseillera une combinaison de moyens afin d'optimiser la sécurité de la tâche
à effectuer. Par exemple on utilisera avec une plate -forme élévatrice mobile un harnais
antichute parce que la pratique a démontré que le risque de chute est malgré tout encore
possible (éjection, abus d'usage, etc.). Une échelle peut très bien être utilisé e en
complément d'un système d'accès sur corde. Etc.
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2. Forces de chocs
La force de choc est une fonction mathématique qui représentée de manière très simplifiée
est :
Formule force choc : F x G x M
F = résultat facteur de chute ( hauteur divisée par longueur du système )

M = Masse ( de l’utilisateur )
G = Gravité (9.81 ms-2)
H = Hauteur
L = Longueur du système qui stoppe la chute
Les moyens de diminuer la force de choc sont soit :

• De diminuer la masse
• D'aller sur une planète à gravité moindre
• De diminuer la hauteur de chute
Exemple formule force choc avec une longe d 1 mètre :
0,3 x 9,81x100 = 294,3 kg
1 x 9,81 x 100 = 981 kg
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2 x 9,81 x100 = 1962 kg
La force choc pour un utilisateur ne doit jamais dépasser 600 kg / 6 kn
Nous pouvons donc conclure que seule une hauteur de chute diminuée peut protéger
le travailleur d'une force de choc trop importante.
La fonction de force de choc plus complexe prend en compte la caractéristique de l'élément

ou du système limitant la hauteur de chute. Il est évident que plus la chute est "freinée"
progressivement (corde dynamique, absorbeur d’énergie ), moins le choc, l'impact, sera
important.
C'est pourquoi dans un deuxième temps, si la hauteur de chute ne peut pas être limitée à
son strict minimum, il faut intégrer une réflexion sur les moyens d'absorber les impacts
potentiels (absorbeurs d'énergie).
3. Angles et charges
Théoriquement deux points reliés par un moyen sur lequel on applique une force
supportent une charge plus ou moins grande que la force ell e-même. Ce qui détermine la
charge c'est l'angle formé par l'application de la force sur le moyen de liaison.
a b

M
100 kg
La formule mathématique permettant de calculer la charge sur un ancrage est la suivante :
M cos( 2)
Ma, b =
2
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Ainsi si l'angle est de 120° :
100 cos(120 2) 100 cos 60 100 0.5 200

Ma, b = = = = = 100kg
2 2 2 2
Ceci nous permet de calculer les différentes valeurs suivantes :
Angle du  Charge de a et b si M = 100kg

0° 50 kg
60° 57 kg
90° 70 kg
120° 100 kg
140° 146 kg
160° 288 kg
178° 2865 kg
179° 5730 kg
180°  kg
3.1 Relais
Un relais en Y est confectionné de telle manière qu'au travers de la chaîne d'équipements
utilisés la charge se répartisse de manière équitable entre deux points d'ancrage.
La répartition de la charge peut toutefois fortement varier selon la distance et la position
des ancrages et donc surtout selon l'angle formé pour relier ces points.
Comme règle de base on peut dire que plus l'angle est fermé plus la charge est répartie de
manière égale entre deux points. A un angle inférieur à 90° chaque point de l'ancrage
supporte une charge inférieure au poids de l'élément suspendu.
A un angle de 120° chaque point supportera le même poids que l'élément suspendu.
L'addition des deux charges sur les ancrages sera donc du double de la masse. C'est là un
angle critique puisque le bénéfice de la répartition des forces est alors négatif. L'angle de
120 est appelé "angle critique".
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Si deux points sont positionnés à une distance importante il ne faut pas uniquement
considérer la charge que supporteront ceux-ci mais également le risque de déplacement de
la masse et donc le facteur de chute. Il sera alors peut-être intéressant que les deux
branches de l'Y soient chacune dédoublée.
Les nœuds préférés pour la confection d'un ancrage en Y sont soit le nœud de huit, soit le
nœud de huit double, soit le papillon alpin qui présente l'avantage d'avoir trois sens de
traction.
3.2 Tyrolienne
Une tyrolienne dépasse fréquemment l'angle de charge critique, c'est -à-dire 120°. Est-il dès
lors raisonnable de soumettre les ancrages à des charges dépassants la masse suspendue
?
Une tyrolienne réalisée à l'aide de cordes semi-statiques présente toujours une flèche.
Empiriquement les manuels américains donne une valeur de la flèche de 10% de la
longueur de la tyrolienne.
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a b
L
10

M
100 kg
Tenant compte de cette observation l'angle  peut se calculer de la manière suivante :
L/2
tan  2 = =5
L 10
 2 = tan −1 5 = 78.69
 = 157.38
On déduira donc que dans tous les cas lorsque une tyrolienne est tendue de manière
adéquate, c'est-à-dire avec un mouflage simple et mis en tension par deux personnes,
l'angle le plus grand obtenu ne dépassera pas 160° environ. La charge ainsi supportée par
les ancrages sera de 288kg soit 300% environ.
Dès lors si on double les ancrages de chaque côté, chacun des ancrages ne supportera
plus que 150kg. Charge bien minime somme toute !
3.3 Déviation
Les déviations sont soumises également aux mêmes principes de répartition des charges.
Plus l'angle de la déviation est important plus le point de la déviation supportera de charge.
Schématiquement les différentes valeurs sont les suivantes :
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a 90°
141kg
75°
60° 122 kg
45°
20° 100 kg
70 kg
34 kg
M
100 kg
Une déviation est communément utilisée pour éviter un point de frottement à la corde ou
alors permettre une position plus facile à l'opérateur. Il faut toutefois tenir compte que plus
la déviation est importante plus les risques de pendule sont grands au cas où le point de
déviation venait à rompre. Un autre effet négatif d'une déviation survient lorsque l'on
redescend au travers de celle-ci avec une personne blessée. Il devient alors difficile
d'atteindre le point de déviation si celui-ci est éloigné. Une déviation est donc fort utile si
elle ne dépasse pas un angle de plus de 20°.
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3.4 Sélection du matériel

CF Annexe P de l’ICOP
La sélection du matériel pour la protection des supports d'assurage
1. Identification du danger
Tous les dangers situés dans la trajectoire prévue pour l'acheminement des supports
d'assurage ont-ils été identifiés et est-il possible d'amarrer les supports d'assurage à l'écart
de tout danger ou de les protéger contre ces dangers.
2. Retirer le danger
Le bord coupant ou les autres dangers peuvent-ils être éliminés?
3. Éviter le danger
Les supports d'assurage peuvent-ils être amarrés et pendus à l'écart de tout danger et
sans qu'aucune pression ne s'exerce dessus (c.-à-d. sans utiliser de ré-ancrages ou de
déviations)?
Le danger peut-il être évité par une autre méthode qu'une fixation sans entrave?
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4. Protéger contre le danger

Si le danger (par exemple bords coupants, surfaces abrasives, sources de chaleur) ne
peut être évité, une protection efficace et adaptée à la tâche peut -elle être installée?
5. Vérification finale
La protection est-elle assez résistante pour réduire jusqu'à un niveau acceptable les
risques de dommages infligés à la
corde de travail et garantit-elle l'intégrité de la corde de sécurité en cas de défaillance de la
corde de travail?
3.5 Protège corde

Les protège-cordes sont en général en pvc , on peut en trouver aussi dans d autres
matières. Ils doivent être placés ni trop haut ni trop bas. Il faut prendre en compte le poids
supplémentaire en cas de secours.
On peut aussi faire une déviation ou un fractionnement.
Procéder à une évaluation minutieuse des dangers afin de définir le niveau de robustesse
requis pour la protection, par exemple les protège-cordes placés sur les bords coupants
et/ou les protège-cordes pour les supports d'assurage sont-ils adaptés ? Quel type de
protection doit être utilisé ?
Installer les protections en fonction du type de surface : bord coupant, source de chaleur,
surface abrasive, lisse ou chaude ? L'angle de contact est -il grand ou petit ?
Sélectionner exactement les types de protection qui ont été indiqués pour protéger contre
le type de danger auquel vous êtes confrontés en particulier.
S’assurer que les protège-cordes fixés sur les bords coupants, les protections pour les
supports d'assurage et les supports d'assurage eux-mêmes tiennent en place une fois
installés.
Les protège-cordes qui n'enveloppent pas les supports d'assurage sont plus simples à
mettre en place et les dommages y sont plus faciles à observer que sur les protège -cordes
de type fourreau qui enveloppent le support, particulièrement s ur une arrête.
Lorsque des protège-cordes individuels et enveloppant doivent être utilisés sur des
supports d'assurage, chaque support doit être protégé indépendamment.
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Exemples de dangers
• Les bords coupants présents dans les aciéries, sur les suppo rts de câbles, les grilles,
les façades en verre, les panneaux composites…
• Les surfaces et bords abrasifs tels que les margelles, les saillies rocheu ses, les
structures rouillées…
• Les zones coupantes ou pouvant constituer un piège telles que les plaques de
bouches d'égout, les trappes et les entrées de portes
• Les sources de chaleur et le risque de fonte qui leur est associé comme les tuyaux
chauds, les gaz d'échappement, les éclairages.
4. Avantages mécaniques des

systèmes de mouflage
Les équipements de travaux à la corde, descendeurs, bloqueurs, poulies, mousquetons,
antichutes peuvent être utilisés pour élaborer des systèmes de mouflage et descente d'une
personne tout en conservant le principe de redondance. Ces systèmes sont utiles lorsque
la personne elle-même n'est pas en mesure de se déplacer (espaces confinés,
manipulation d'outils, etc.) ou qu'elle est blessée.
Les effets "poulie", les contrepoids, la réduction ou l'augmentation des frottements et les
bloqueurs permettent de développer des avantages mécaniques facilitant la mobilisation de
la personne ou de la charge.
• Effet poulie
L'effet "poulie" : à l’équilibre, l’intensité des forces exercées de part et d’autre de la poulie
est égale
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100 kg
50kg 50kg
50kg
M M
100 kg 50kg
Il en résulte pour le premier cas un avantage mécanique de 2:1, puisque la répartition du

poids de la charge se fait entre les deux brins.
Alors que dans le second cas aucun avantage n'a été constaté pour le levage, par contre
l'ancrage a vu le poids qu'il devait supporter qui est du double de la charge nom inale, une
fois la charge plus une fois la force pour la retenir.
• Contrepoids
Le contrepoids peut quant à lui se traduire par un déséquilibre des charges, donc un
mouvement, si un transfert de poids s'effectue d'un brin à un autre :
100 kg
40kg
M
50kg
M 50kg
100 kg +5kg
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Le premier cas montre plutôt un manque de force pour "retenir" la charge, alors que dans le
deuxième cas un utilisateur bien malin a "subtilisé" un peu du poids de sa charge pour
l'utiliser à son avantage.
• Frottements
Dans tous ces cas décrit dans ce document on assume que la poulie est parfaite. C'est-à-
dire qu'elle ne présente aucun frottement parasite qui viendrait freiner le mouvement. Dans
la réalité il est vrai que les poulies ont de plus ou moins bonnes qualités. Ci -dessous sont
indiquées quelques valeurs moyennes approximatives :
Poulie Coefficient de rendement Coefficient de frottement

Poulie avec roulement à 97% 1.05
bille, diamètre large
Poulie avec roulement à 95% 1.1
bille, diamètre petit
Poulie avec coussinet 70% 1.4
autolubrifiant
Mousqueton 50% 2
Descendeur type réverso 35% 2.5
Descendeur type I'D 40% 2.3
• Bloqueurs
A ces "poulies" s'ajoute des éléments de blocage qui servent d'anti -retour afin de ne pas
devoir supporter la charge lorsqu'elle n'est pas en mouvement. Avec une poulie standard
un bloqueur fera l'affaire. Avec un I'D le mécanisme de blocage est compris dans l'appareil.
Ce dernier est en même temps débrayable. Ce qui est un avantage indéniable lorsqu'il
faudra redescendre la charge. C'est une manœuvre certainement moins aisée à réaliser
avec un bloqueur.
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• Les avantages mécaniques

De tous ces moyens il suffit de les combiner pour obtenir des mouflages efficaces.
Quelques exemples :
1
1 1 1
1 1 1 1 1
1
2
2
2
4
2 2
M M M
3:1 4:1 5:1
1 1
1 1 1
2
2 3 3
2
2
2
3
4 6
M M
6:1 9:1
• Standard IRATA
Les exigences de l'IRATA, dès lors qu'elles sont connues et pratiquées sont alo rs
considérées comme un standard de travail au même titre que les normes EN sont des
standards pour les caractéristique d'un produit. Les exigences sont non obligatoires mais
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représente un niveau minimum à respecter pour garantir la sécurité de l'opérateur . Un

organe de décision ou de jugement peut alors s'y référer pour rendre sa décision ou son
verdict.
Le standard IRATA est composé notamment :

▪ Des General Guidelines
▪ Des International Guidelines
▪ Des expertises de ses membres
▪ Etc.
4.1 Le droit européen

Notamment :
Directive 89/655/CEE du Conseil, du 30 novembre 1989, concernant les prescriptions
minimales de sécurité et de santé pour l'utilisation par les travailleurs au travail
d'équipements de travail
Directive 89/656/CEE du Conseil, du 30 novembre 1989, concernant les prescriptions

minimales de sécurité et de santé pour l'utilisation par les travailleurs au travail
d'équipements de protection individuelle
Directive 89/391/CEE du Conseil, du 12 juin 1989, concernant la mise en oeuvre de

mesures visant à promouvoir l'amélioration de la sécurité et de la santé des travailleurs au
travail
Décret n° 2004-924 du 1er septembre 2004 relatif à l'utilisation des équipements de travail
mis à disposition pour des travaux temporaires en hauteur et modifiant le code du travail
(deuxième partie : Décrets en Conseil d'Etat) et le décret n°65 -48 du 8 janvier 1965 (voir
4.2 suivant)
4.2 Dispositions spécifiques concernant l'utilisation des

techniques d'accès et de positionnement au moyen
de cordes
L'utilisation des techniques d'accès et de positionnement au moyen de cordes doit
respecter les conditions suivantes:
a) le système doit comporter au moins deux cordes ancrées séparément, l'une constituant
un moyen d'accès, de descente et de soutien (corde de travail) et l'autre un moyen de
secours (corde de sécurité);
b) les travailleurs doivent être munis d'un harnais approprié, l'utiliser et être reliés par ce
harnais à la corde de sécurité;
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c) la corde de travail doit être équipée d'un mécanisme de descente et de remo ntée sûr et
comporter un système autobloquant qui empêche la chute de l'utilisateur au cas où celui -ci
perdrait le contrôle de ses mouvements. La corde de sécurité doit être équipée d'un
dispositif antichute mobile qui accompagne les déplacements du travai lleur;
d) les outils et autres accessoires à utiliser par un travailleur doivent être reliés au harna is
ou au siège du travailleur ou attachés par un autre moyen approprié;
e) le travail doit être correctement programmé et supervisé, de sorte qu'un secours puisse
être immédiatement porté au travailleur en cas d'urgence;
f) les travailleurs concernés doivent, conformément à l'article 7, recevoir une formation
adéquate et spécifique aux opérations envisagées, notamment sur les procédures de
sauvetage.
Dans des circonstances exceptionnelles où, compte tenu de l'évaluation des risques,
l'utilisation d'une deuxième corde rendrait le travail plus dangereux, l'utilisation d'une seule
corde peut être admise pour autant que des mesures appropriées ont été prises pour
assurer la sécurité conformément aux législations et/ou pratiques nationales."
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Les formations ATIS :
Standard Français : CQP Cordiste & CQP technicien cordiste

MAC ( maintien des acquis de compétences ) CQP C & CQP TC
Standard International (pour les candidats à l’expatriation) : IRATA niveau 1, 2 et 3
Protection contre les chutes en hauteur : Formation réglementaire, Port du harnais, EPI,
Gestion et suivi des EPI
Formation GWO ( work at height , manual handling ,sea survival ,fire awareness , fir st aid )
SST (Sauveteur Secouriste du Travail) : Initial et MAC
Formation en milieu confiné – Formation secours sur cordes – Formation pylône
Formation à la réalisation d’une analyse de risques, d’un plan de prévention et d’une
procédure de secours
Formation Management
ATIS, c’est également la solution de construire ensemble le module de formation adapté

à la spécificité de votre activité, de votre chantier ou des exigences de vos clients, le tout
dans le respect de la réglementation.
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Parc d’activités de la Crau
Impasse de Dion Bouton
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E-mail : assistante.administration@atisworldwide.com
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Manuel technique IRATA

1. Principes généraux des travaux en hauteur

4. Avantages mécaniques des systèmes de

1. Principes généraux des travaux en

1. Au sommet de la hiérarchie figure la mise en place d’une voie d’accès fixe et

2. Au deuxième rang de la hiérarchie figure l’installation de plates -formes

4. Si aucune des options susmentionnées ne se révèle possible, alors il convient

Formule force choc : F x G x M

F = résultat facteur de chute ( hauteur divisée par longueur du système )

Les moyens de diminuer la force de choc sont soit :

Exemple formule force choc avec une longe d 1 mètre :

0,3 x 9,81x100 = 294,3 kg

1 x 9,81 x 100 = 981 kg

2 x 9,81 x100 = 1962 kg

La force choc pour un utilisateur ne doit jamais dépasser 600 kg / 6 kn

La fonction de force de choc plus complexe prend en compte la caractéristique de l'élément

La formule mathématique permettant de calculer la charge sur un ancrage est la suivante :

Ainsi si l'angle est de 120° :

100 cos(120 2) 100 cos 60 100 0.5 200

Ceci nous permet de calculer les différentes valeurs suivantes :

Angle du  Charge de a et b si M = 100kg

Tenant compte de cette observation l'angle  peut se calculer de la manière suivante :

Schématiquement les différentes valeurs sont les suivantes :

3.4 Sélection du matériel

La sélection du matériel pour la protection des supports d'assurage

4. Protéger contre le danger

3.5 Protège corde

On peut aussi faire une déviation ou un fractionnement.

4. Avantages mécaniques des

Il en résulte pour le premier cas un avantage mécanique de 2:1, puisque la répartition du

Poulie Coefficient de rendement Coefficient de frottement

• Les avantages mécaniques

3:1 4:1 5:1

représente un niveau minimum à respecter pour garantir la sécurité de l'opérateur . Un

Le standard IRATA est composé notamment :

4.1 Le droit européen

Directive 89/656/CEE du Conseil, du 30 novembre 1989, concernant les prescriptions

Directive 89/391/CEE du Conseil, du 12 juin 1989, concernant la mise en oeuvre de

4.2 Dispositions spécifiques concernant l'utilisation des

Les formations ATIS :

Standard Français : CQP Cordiste & CQP technicien cordiste

ATIS, c’est également la solution de construire ensemble le module de formation adapté

L’équipe pédagogique ATIS :

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