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Faculté d'éducation

Gestion de l'éducation et de la formation

Administration scolaire

Module 1
Version 2

Analyse critique des demandes d’organisation scolaire et


encadrements légaux qui les régissent et réponse au milieu
Table des matières
1ère étape – Présentation de la situation ................................................................................... 3
2e étape – Formulation des hypothèses .................................................................................... 3
3e étape – Recherche de l’information...................................................................................... 4
4e étape ..................................................................................................................................... 8
Conclusion ............................................................................................................................. 8
Ma réponse à l’enseignant est la suivante : .......................................................................... 9
Confirmation des hypothèses de départ. : .......................................................................... 10
Bibliographie............................................................................................................................ 11

Module 1

2
1ère étape – Présentation de la situation

Demande de mise en œuvre d’un programme intensif de l’enseignement de


l’anglais au primaire.
Explication de la situation :

Je suis un directeur d’une école primaire de Montréal. Un enseignant d’anglais de l’école a


discuté avec des parents d’élève et souhaite que l’anglais soit mieux maîtrisé par les élèves à
la fin de leur primaire. L’enseignant arrive avec une idée d’un programme d’enseignement
intensif de l’anglais s’échelonnant sur une demi-année. Son idée provient d’une autre
commission scolaire. L’idée générale est qu’il souhaite enseigner d’autres matières en anglais
pour augmenter le temps d’enseignement de l’anglais sans couper sur les autres matières.
L’enseignant mentionne que c’est une pratique qui se fait dans les écoles anglophones,
d’enseigner des matières en français.

Est-ce que légalement, on peut enseigner d’autres matières en anglais pour améliorer les
élèves dans leur langue seconde?

2e étape – Formulation des hypothèses


Voici quelques hypothèses et les réponses qui me viennent rapidement en tête.

A) L’enseignement d’autres matières en anglais n’est pas possible dans les écoles
francophones ?

• Réponse : Non. L’anglais comme langue seconde doit être enseigné comme une
matière. Elle ne doit pas chevaucher d’autres matières.

B) L’immersion est possible seulement dans les écoles anglophones ?

- Les règlements doivent être pareil pour les écoles anglaises et françaises. L’immersion
n’est pas possible, dans les deux établissements, il y a une langue principale pour le
programme local de formation et une langue secondaire pour développer ses connaissances
langagières.

- Par contre, ce qui me fait douter, c’est que la Charte de la langue existe pour la langue
française, donc peut-être que l’école anglaise est régie avec d’autres lois au Québec, ce qui
leur permet d’enseigner des matières en français, contrairement aux écoles françaises.

C) L’enseignement intensif de l’anglais est une pratique courante au Québec ?

- En 2013-2014, il y avait 1715 écoles publiques francophones au Québec, dont 236


donnaient le programme enseignement intensif de l’anglais, langue seconde. Contrairement
à 202 en 2012-2013. Donc il y a une augmentation.

- En 2013-2014, il y avait 1313 élèves sur 63674 élèves de 5e année au Québec qui
suivait le programme enseignement intensif de l’anglais, langue seconde.

3
- En 2013-2014, il y avait 8994 élèves sur 61997 élèves de 6e année au Québec qui
suivait le programme enseignement intensif de l’anglais, langue seconde.

D) Le conseil d’établissement approuve l’orientation en vue de l’enrichissement par


l’enseignant des objectifs du programme d’anglais en vue de répondre aux besoins
particuliers des élèves ?

- Oui, c’est le conseil d’établissent avec les conseils du directeur de l’établissement.

E) Le conseil d’établissement approuve le temps alloué pour l’enseignement de ce


programme local ?

- Oui, c’est le conseil d’établissement qui approuve le temps alloué en respectant les
critères mis dans place dans le Régime pédagogique du gouvernement du Québec.

F) Le directeur de l’école approuve le programme d’études local d’anglais ?

- Non, c’est le conseil d’établissement avec les conseils de la direction Commenté [Office1]: C’est la responsabilité de la direction
(art.96.15
Le CÉ approuves les orientations (art. 85)

3e étape – Recherche de l’information

Dans le but de répondre correctement à la demande de l’enseignant et aux parents, voici les
différents articles de lois permettant d’avoir une meilleure idée de la situation.

Le premier document qui nous donne une bonne piste sur la demande est La Charte de la
langue française. Plus précisément, le chapitre VIII, article 72 ; 73 ; et 79. Ces articles nous
expliquent que l’enseignement dans les écoles se fait en français et sauf pour des exceptions
très précis.

- 72. L’enseignement se donne en français dans les classes


maternelles, dans les écoles primaires et secondaires sous réserve des
exceptions prévues au présent chapitre. Cette disposition vaut pour
les organismes scolaires au sens de l’Annexe et pour les
établissements d’enseignement privés agréés aux fins de subventions
en vertu de la Loi sur l’enseignement privé (chapitre E‐9.1) en ce qui
concerne les services éducatifs qui font l’objet d’un agrément. Le
présent article n’empêche pas l’enseignement en anglais afin d’en
favoriser l’apprentissage, selon les modalités et aux conditions
prescrites dans le Régime pédagogique établi par le gouvernement en
vertu de l’article 447 de la Loi sur l’instruction publique (chapitre I‐
13.3)1.

1
La Charte de la langue française, chapitre VIII, article 72.

4
1977, c. 5, a. 72; 1992, c. 68, a. 138; 1993, c. 40, a. 23.

Les articles suivants expliquent les exceptions. En résumé, un des deux parents ou frères ou
sœurs doit avoir étudié en anglais au Canada comme citoyen canadien pour pouvoir suivre sa
formation scolaire en anglais.

73. Peuvent recevoir l’enseignement en anglais, à la demande de l’un


de leurs parents:
1° les enfants dont le père ou la mère est citoyen canadien et a reçu
un enseignement primaire en anglais au Canada, pourvu que cet
enseignement constitue la majeure partie de l’enseignement primaire
reçu au Canada;
2° les enfants dont le père ou la mère est citoyen canadien et qui ont
reçu ou reçoivent un enseignement primaire ou secondaire en anglais
au Canada, de même que leurs frères et soeurs, pourvu que cet
enseignement constitue la majeure partie de l’enseignement primaire
ou secondaire reçu au Canada2;
3° (paragraphe abrogé);
4° (paragraphe abrogé);
5° (paragraphe abrogé).

79. Aucun organisme scolaire qui ne donne pas déjà dans ses écoles
l’enseignement en anglais n’est tenu de le donner ni ne peut en
prendre l’initiative sans l’autorisation expresse et préalable du
ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Toutefois, tout
organisme scolaire doit, le cas échéant, se prévaloir des dispositions
de l’article 213 de la Loi sur l’instruction publique (chapitre I‐13.3) pour
assurer l’enseignement en anglais à tout enfant qui y aurait été déclaré
admissible.
Le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport accorde l’autorisation
prévue au premier alinéa s’il est d’avis qu’elle est justifiée par le
nombre d’élèves qui relèvent de la compétence de l’organisme et qui
sont admissibles à l’enseignement en anglais en vertu du présent
chapitre3.
1977, c. 5, a. 79; 1988, c. 84, a. 547; 1993, c. 40, a. 29; 2005, c. 28, a. 195.

Ce dernier article mentionne qu’une école ne peut pas changer son statut de la langue comme bon leur
semble. Il faut avoir l’autorisation du ministère et répondre à des critères stricts.

L’article suivant de la LIP explique que le directeur de l’école doit approuve les propositions
de son personnel en respectant l’orientation déterminée par le conseil d’établissement des
programmes d’études locaux. En résumé, le programme d’anglais enseigné est prévu par le
ministère. Lorsqu’il y a enrichissement, c’est le même programme ministériel qui est suivi mais

2
La Charte de la langue française, chapitre VIII, article 73.
3
La Charte de la langue française, chapitre VIII, article 79

5
avec enrichissement. L’école doit suivre le programme d’étude local qui est règlementé par le Commenté [Office2]: Dans le cas de l’anglais, le programme
Régime pédagogique. Le nombre d’heures total de cours et le nombre d’heures par matière enseigné est le programme du ministère qui a été enrichi
est réglementé. Le nombre d’heures est indicatif et non prescriptif, il est donc possible de le
modifier. Des modifications précises peuvent y être apportées en fonction des besoins de la Commenté [Office3]: Le nombre d’heures est indicatif et
clientèle. Ces modifications sont approuvées par le directeur dont l’orientation a été non prescriptif. Il est donc possible de le modifier
déterminée par le conseil d’établissement. Le programme d’étude local d’une école Commenté [LJ4R3]:
francophone au Québec mentionne que la formation doit être donnée en français, sauf pour
le cours de l’anglais de langue seconde ou d’une langue tierce.

Article 96.15,1 ;

Sur proposition des enseignants ou dans le cas des propositions


prévues au paragraphe 5, des membres du personnel concerné, le
directeur de l’école :

1 – approuve, conformément aux orientations déterminées par le


conseil d’établissement les programmes d’études locaux pour
répondre aux besoins particuliers des élèves4 ;

Comme mentionné précédemment, c’est le conseil d’établissement qui approuve


l’orientation générale proposée par le directeur de l’école des programmes d’études.

Article 85

Le conseil d’établissement approuve l’orientation générale proposée


par le directeur de l’école en vue de l’enrichissement ou de
l’adaptation par les enseignants des objectifs et de contenus indicatifs
des programmes d’études établis par le ministre et en vue de
l’élaboration de programmes d’études locaux pour répondre aux
besoins particuliers des élèves.

Le conseil d’établissement approuve également les conditions et


modalités de l’intégration, dans les services éducatifs dispensés aux
élèves, des activités ou des contenus prescrits par le ministre dans les
domaines généraux de formation, qui lui sont proposés par le
directeur de l’école5.

La question centrale de l’enseignant et des parents est de savoir s’il serait possible de donner
plus de temps en anglais. Il faut savoir que le temps global d’enseignement est régi et que le
temps alloué à chaque matière est également régi. Le temps prévu pour chaque matière est Commenté [Office5]: Le temps d’enseignement est indicatif
approuvé par le conseil d’établissement en respectant deux critères. Le premier est que les et non prescriptif
élèves doivent atteindre les objectifs obligatoires prévus dans les programmes d’études, ainsi
que le respect de règles sur la sanction des études. Le tableau si dessous indique le temps
pour l’anglais. En fait pour le premier cycle, 7 heures doivent être réparties entre 3 matières,
soit entre ECR, arts et langue seconde. Pour le deuxième et troisième cycle, le temps est de
11heures réparti entre ECR, arts et langue seconde.

4
La loi de l’instruction publique, article 96.15, 1
5
La loi de l’instruction publique, article 85

6
Article 86

Le conseil d’établissement approuve le temps alloué à chaque matière


obligatoire ou à option proposée par le directeur de l’école en
s’assurant :

1) de l’atteinte des objectifs obligatoires et de l’acquisition des contenus


obligatoires prévus dans les programmes d’études établis par le
ministre ;

3) du respect des règles sur la sanction des études prévues au régime


pédagogique6.

Tableau tiré du Régime pédagogique, de la Section VI, article 22

À l’enseignement primaire, les matières obligatoires enseignées chaque


année et le nombre d’heures par semaine, prévu à titre indicatif pour ces
matières, sont les suivants:

ENSEIGNEMENT PRIMAIRE

1er CYCLE 2e ET 3e CYCLES


1re et 2e années 3e, 4e, 5e et 6e années

Matières obligatoires Temps Matières obligatoires Temps

Langue d’enseignement 9 h Langue d’enseignement 7 h

Mathématique 7 h Mathématique 5 h

Éducation physique et 2 h Éducation physique et


à la santé à la santé 2 h

Total du temps réparti 18 h Total du temps réparti 14 h

Langue seconde Langue seconde


(français ou anglais) (français ou anglais)

Arts: 2 des 4 disciplines suivantes: Arts:


Art dramatique; 2 des 4 disciplines prévues
Arts plastiques; au 1er cycle, dont l’une
Danse; enseignée à ce cycle
Musique.

Éthique et culture religieuse Éthique et culture religieuse


Géographie, histoire,
| éducation à la citoyenneté

Science et technologie

6
La loi de l’instruction publique, article 86

7
Temps non réparti 7 h Temps non réparti 11 h

Total du temps 25 h Total du temps 25 h

Les commissions scolaires s’assurent que les programmes d’études mis en place par le
ministère soient respectés. Leurs rôles sont donc de faire des suivis auprès de leur école. Les
commissions scolaires sont aussi responsables de faire des demandes de modifications de
programmes d’études pour les élèves à besoin particulier ou pour les élèves incapables de
profiter des programmes d’études établis par le ministre.

Article 222.1

La commission scolaire s’assure de l’application des programmes


d’études établis par le ministre en vertu de l’article 461.

Cependant, une commission scolaire peut, à la demande du directeur


d’une école, après consultation des parents de l’élève et sous réserve
des règles de sanction des études prévues au régime pédagogique,
disperser d’une matière prévue au régime pédagogique un élève qui a
besoin de mesures d’appuis dans les programmes de la langue
d’enseignement, d’une langue seconde ou des mathématiques ; la
dispense ne peut toutefois porter sur l’un ou l’autre de ces programmes.

En outre, une commission scolaire peut, avec l’autorisation du ministre


et aux conditions qu’il détermine, permettre à une école de remplacer
un programme d’études établies par le ministre par un programme
d’études local dans le cas d’un élève ou d’une catégorie d’élèves
incapables de profiter des programmes d’études établis par le ministre.
Un tel programme d’études local est soumis par la commission scolaire
à l’approbation du ministre7.

4e étape

Conclusion
Je peux en conclure que l’anglais est une matière en soi. Dans le but de protéger la langue
française, toutes les autres matières sont enseignées en français dans une école
francophone. Il faut également respecter le temps d’enseignement de chaque matière
prescrit par le Régime pédagogique. Les critères du Régime pédagogique permettent au
Conseil d’établissement de mettre en place le programme d’étude local en corrélation avec
les besoins des élèves de leur milieu tout en respectant les temps alloués pour chaque

7
La loi de l’instruction publique, article 222.1

8
matière. Le directeur d’école agira comme conseiller lors des rencontres du Conseil
d’établissement, pour les aider dans leur prise de décisions.

Car j’ai observé grâce aux diverses lois les rôles du directeur, du Conseil établissement et du
ministère. Également, j’ai mieux cerné le programme d’étude local et ses aboutissants. Je
comprends mieux maintenant le Régime pédagogique et ses impacts.

Ma démarche pour la mise en place de programme intensif :


Tous les cours dans notre école doivent être enseignés en français. Le cours d’anglais est une
matière en soi et seulement dans ce cours, il peut y avoir de l’anglais. Donc,
malheureusement, il sera impossible d'aller chercher plus de temps en anglais en enseignant
d’autres matières en anglais.

Par contre, il sera possible de faire un programme d’anglais intensif à l’école. Par contre, il y
aura plusieurs étapes à franchir avant de faire de notre école, une école avec le volet intensif
en anglais. Il faut s’assurer en premier lieu que ça répond à un besoin des enfants de l’école.
Est-ce qu’il y a un intérêt pour ce genre de formation ?

Bien sûr, le conseil d’établissement aura le dernier mot pour l’approbation d’un programme
intensif dans l’école. Pour présenter un nouveau programme au CE, les enseignants auront
leur mot à dire, en passant par le CPEPE.

Dans le but de présenter un nouveau programme intensif, plusieurs étapes devront être
franchies. Il y aura un jeu politique avec les enseignants pour s’assurer la réussite du projet et
leur collaboration. Pour commencer, je vais aller en réunion générale exprimer la demande
des parents et souligner l’intérêt de l’école a ce projet. Par contre, je vais mentionner
l’importance de l’opinion des enseignants pour ce projet. Je vais faire un tour de table rapide
pour connaitre leurs opinions à froid ou leurs questionnements. Ensuite, je vais dire que je
vais mandater le CPEPE de faire un sondage auprès des enseignants pour voir leurs intérêts,
ainsi que leur questionnement. Ce sondage comprendra plusieurs questions. De voir l’intérêt
des enseignants, ainsi que leur flexibilité dans la mise en place d’un tel projet. Également, de
savoir s’ils ont la capacité de donner la formation de l’anglais intensif ou s’il faut faire appel à
un spécialiste externe.

Les réponses du sondage vont pouvoir me donner l’information nécessaire pour mettre en
mouvement mon personnel. En fait, je suis un directeur très transparent et qui laisse la place
aux enseignants pour pouvoir faire vivre le projet. Je vais leur demander leur besoin et leur
vision d’un tel projet. Je vais utiliser une stratégie qui les met au centre de l’action et comme
agent du changement. En cherchant, les meilleures façons de faire le projet, les enseignants
ont plus de chance de se mobiliser dans la réussite de ce dernier. Je vais également utiliser les
ressources de la CSDM pour mener à bien le projet. L’aide d’un CP sera le bienvenu.

Par la suite, il faut utiliser les réunions générales avec les enseignants pour les tenir informés
de l’avancée du projet. Également, il faut utiliser des moments dans les journées
pédagogiques pour leur donner la chance de se parler et pour trouver les modèles de cours
intensif en anglais qui répondent le mieux à leur contrainte et à leur goût.

Bien sûr, pour s’assurer d’une réussite, il est important de mettre des échéanciers clairs dans
le développement du projet. Ainsi, les membres du personnel ont l’impression que le projet
avance et il est plus facile pour eux de faire le suivi sur la situation. Comme directeur, je vais

9
également me permettre beaucoup de discussions informelles avec plusieurs membres de
mon personnel pour les mobiliser et les encourager vers la réussite du projet. Ces rencontres
informelles me permettent de tâter le pouls et de mieux comprendre les blocages des gens.
Ce qui me donne également l’opportunité de défaire les nœuds. Les rencontres informelles
me permettent de mobiliser les différents membres de mon personnel autant les plus
convaincus que les plus récalcitrant.

Une fois en main le projet de l’anglais intensif sera approuvé par les membres du CPEPE
comme quoi le travail de consultation des enseignants a été bien fait. Par la suite le tout sera
présenté aux membres du CE pour leurs approbations.

Confirmation des hypothèses de départ. :

A) L’enseignement d’autres matières en anglais n’est pas possible dans les écoles
francophones ?

• Réponse préliminaire : Non. L’anglais comme langue seconde doit être enseigné
comme une matière. Elle ne doit pas chevaucher d’autres matières. Réponse correcte

B) L’immersion est possible seulement dans les écoles anglophones ?

- Réponse préliminaire : Les règlements doivent être pareil pour les écoles anglaises
et françaises. L’immersion n’est pas possible, dans les deux établissements, il y a une langue
principale pour le programme local de formation et une langue secondaire pour développer
ses connaissances langagières. Je ne suis pas sûr de la réponse. Commenté [Office6]: L’immersion est possible dans les
écoles anglophones, elles ne sont pas régies par l Charte de
- Réponse préliminaire : Par contre, ce qui me fait douter, c’est que la Charte de la la langue française
langue existe pour la langue française, donc peut-être que l’école anglaise est régie avec
d’autres lois au Québec, ce qui leur permet d’enseigner des matières en français,
contrairement aux écoles françaises. Je ne suis pas sûr de la réponse.

C) L’enseignement intensif de l’anglais est une pratique courante au Québec;

- Réponse préliminaire : En 2013-2014, il y avait 1715 écoles publiques francophones


au Québec, dont 236 donnaient le programme enseignement intensif de l’anglais, langue
seconde. Contrairement à 202 en 2012-2013. Donc il y a une augmentation. Réponse
correcte

- Réponse préliminaire : En 2013-2014, il y avait 1313 élèves sur 63674 élèves de 5e


année au Québec qui suivait le programme enseignement intensif de l’anglais, langue
seconde. Réponse correcte

- Réponse préliminaire : En 2013-2014, il y avait 8994 élèves sur 61997 élèves de 6e


année au Québec qui suivait le programme enseignement intensif de l’anglais, langue
seconde. Réponse correcte

10
D) Le conseil d’établissement approuve l’orientation en vue de l’enrichissement par
l’enseignant des objectifs du programme d’anglais en vue de répondre aux besoins
particuliers des élèves;

- Réponse préliminaire : Oui, c’est le conseil d’établissent avec les conseils du


directeur de l’établissement. Réponse correcte

E) Le conseil d’établissement approuve le temps alloué pour l’enseignement de ce


programme local;

- Réponse préliminaire : Oui, c’est le conseil d’établissement qui approuve le temps


alloué en respectant les critères mis dans place dans le Régime pédagogique du
gouvernement du Québec. Réponse correcte

F) Le directeur de l’école approuve le programme d’études local d’anglais.

- Réponse préliminaire : Non, c’est le conseil d’établissement avec les conseils de la


direction. Réponse correcte Commenté [Office7]: La direction approuve le programme,
le CÉ approuve les orientations.

Les programmes d’anglais intensifs sont possibles à cause du temps indicatif prévu pour tous
les programmes d’études, Il est donc possible de diminuer le temps de toutes les matières.

Tu dois également nommer les stratégies utilisées pour accompagner l’équipe école dans la
mise en place de ce projet

Si tu le souhaites, tu peux modifier ce travail et me proposer une 2e version.

Il serait intéressant de se parler afin d’éclaircir l’interprétation de la LIP et du régime


pédagogique.

Bibliographie

11
La Charte de la langue française ( C-11)
Le Régime pédagogique ( Chapitre I13.3 )
La loi de l’instruction publique ( Chapitre I13.3, R.8 )

12

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