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Recueil d’études
Volume I
Le premier recueil comporte des musiques des Balkans thraces : Bulgarie, Macédoine, Grèce,
Turquie (très orienté kaval - mais pas que).
Un deuxième sera consacré à des musiques des Carpates, Transylvanie roumaine (fluier/furulya et
caval roumain).
Un troisième, aux styles folk occidentaux, principalement celtiques (whistle ou traverso irlandais).
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Le son est obtenu, comme sur le naï ou ney turco-arabe, en dirigeant le souffle en oblique sur le
biseau. Les flûtes de cette famille s’appellent donc “flûtes obliques”.
Il existe aussi un kaval roumain (orthographié caval en Roumanie), très prisé en Hongrie et en
Transylvanie. Il est du type “dilli”, possédant un bec, et de conception beaucoup plus simple : avec
seulement cinq trous, il ne permet de jouer que deux ou trois modes différents, mais de tonalités
diverses, allant du mi pour les plus aigus au la bémol et même sol pour les plus graves (le deuxième
recueil fait la part belle au répertoire propre à cet instrument).
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Macédoine, Grèce, Turquie
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Extraits du double album
« Anatolikis Rumelias » ;
danses de Roumélie Orientale.
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Parcours :
en dehors d’allées et venues entre “le filet de la sécu” et toutes sortes de
boulots, plus de 40 ans de métiers de la musique.
Longtemps flanqué du saxophone et de la flûte traversière, en fanfares,
orchestres et écoles de musique (dont le Conservatoire Royal de Musiques de
Bruxelles : “diplôme de jazz” en 1992). Fréquentation de musiques sérieuses
ou débridées, du classique à la chanson, du funk au rock et vice versa. Membre
fondateur de l’orchestre Combo Belge, entre autres formations de styles
divers ; “crossover gnawa”, “world musique” etc. Influences de tous temps et
de partout.
Enseignant à l’Académie de Marchienne-au-Pont entre mars 1992 et juin
1994 ; diverses initiatives dans l’enseignement privé entre 1988 et 1998.
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Artiste, c’est pas sérieux...
« Tu fais quoi, dans la vie ? — Musicien. — Moui, bon, mais dans la vie
réelle ? »
On est pas là pour rigoler, hein !?
Petite illustration du questionnement qui ne manque pas de triturer la
conscience de celui qui se cherche, et ne trouve dans la morale et le sens
commun que des réponses toutes faites ; celles-ci n’étant, le plus souvent,
qu’injonctions à se plier à “la réalité”.
La “compétitivité” (bien avant d’être ainsi nommée) s’est toujours imposée
comme critère majeur de légitimité à toute pratique artistique. En tant que
loisir, ceci ne sera bien toléré que dans certains milieux aisés, et d’autant
mieux s’il y a du consommable à la clé…
Dans cette optique, il est vain par exemple d’espérer entrer dans un orchestre
philharmonique, ou briller en soliste sur une scène internationale, si on
est débutant à un âge avancé. Il n’est cependant “jamais trop tard pour
entreprendre” (les limites et conditions en seront déterminées seulement selon
l’objectif qu’on se fixe… et l’audace dont on peut faire preuve).
Pour autant que l’on ait du temps à y consacrer, rien ne s’oppose à un
apprentissage de la musique, quelle qu’elle soit, dans le but de se faire du
bien, de se faire plaisir, à soi et à son entourage. (*)
Outre l’impératif de disponibilité (fût-elle réduite), une seule condition est
requise : en avoir la volonté. Si l’on y consacre du temps tout en souhaitant
être occupé à autre chose, c’est le signe évident qu’il vaudrait mieux changer
de hobby. Par contre si une discipline quotidienne et bien conduite s’installe,
obtenir un résultat est aussi certain que, si l’on frappe sur un clou avec
régularité et précision, même sans forcer, il ne peut manquer de s’enfoncer.
Quoiqu’il en soit, comme pour toute discipline, rien n’est facile ou tout est
facile selon que l’on ait, ou pas, un certain plaisir à s’y investir. C’est quelque
chose que l’on ne peut éprouver qu’à l’essai, et après un temps qui variera
selon les individus…
(*Les neurosciences ont confirmé ce qui se sait depuis la nuit des temps : que la musique en tant que pratique
exerce sur les corps et les esprits toutes sortes d’effets bénéfiques. Mon opinion est que “les artistes” devraient
descendre de leur piédestal, pour se faire les médiums d’une pratique des arts généralisée. Cela sera ; dans un
monde affranchi de toute oppression, de toute hiérarchie…)
Alain Braulio,
hiver 2018.
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www.kaval.be