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CHAP I: GÉNÉRALITÉ SUR LE PARKING ET LA REPRISE EN SOUS OEUVRE

Introduction
Un parking ou parc de stationnement est un espace ou un bâtiment spécialement aménagé
pour le stationnement des véhicules. On en trouve le plus souvent à côté des bâtiments publics
(stade, aéroport…), des lieux de travail ou devant les grandes surfaces pour accueillir les usagers.
Les parkings peuvent êtres publics, privés, payant ou gratuits et ils sont généralement
aménagés avec des places de stationnement délimitées et des équipements de sécurité tels que des
caméras de surveillance, des barrières d’entrée et de sortie, des bornes de paiement, etc. Les
parkings peuvent être situés dans des zones résidentielles, commerciales ou industrielles pour
répondre aux besoins de stationnement des véhicules de différentes tailles.
La gestion des parkings de stationnement se révèle être un atout clé dans les villes, elle
libère l'espace, soutient l'économie locale, diminue les déplacements en voiture et la perte de
temps. Dans ce chapitre nous allons citer les déférents types de parkings ainsi que leurs avantages
et inconvénients.

HISTORIQUE
Le concept de parking remonte à la fin du 19ème siècle. À cette époque, les voitures
étaient encore rares et il était facile de se garer dans les rues. Les premiers parkings furent donc
des espaces ouverts où les conducteurs pouvaient stationner leur voiture pour la nuit ou pour une
journée entière.
Au début du 20ème siècle, avec la popularité croissante de l'automobile, les parkings sont
devenus plus structurés et spécialisés. Le premier parking public est apparu à Paris en 1901, dans
le 6ème arrondissement. Il pouvait accueillir jusqu'à 50 voitures.

Dans les années 1920 et 1930, les parkings se sont développés en Amérique du Nord, où
la voiture était devenue un symbole de réussite. Les premiers parkings couverts ont été construits
pour protéger les voitures de l'hiver rigoureux.

Et en 1950, les voitures sont devenues plus grandes et plus nombreuses, et les parkings
ont dû s'adapter pour faire face à la demande croissante. Des parkings en hauteur ont alors
commencé à être construits pour maximiser l'espace disponible.

Au tour des années 1960 et 1970, les parkings se sont également développés en Europe,
en particulier dans les pays où la voiture était de plus en plus utilisée pour se déplacer en ville.

Dans les années 1990 et 2000, de nouvelles technologies ont permis aux parkings d'être
plus intelligents et plus efficaces. Les systèmes de guidage automatique, les capteurs de place de
stationnement et les applications mobiles permettent aux conducteurs de trouver rapidement et
facilement une place de parking.
Les parkings ont longtemps étés déconsidérés, relégués au rang de mal nécessaire au
développement d’une civilisation privilégiant les déplacements individuels. Délaissés par les
concepteurs, ignorés par les donneurs d’ordre et supportés par les usages ; ces ouvrages voient
depuis plusieurs années leur statut évolué en profondeur, au point d’assister à un revirement
complet.
Les parkings sont souvent choisis comme lieu d’action dans les œuvres culturelles telles
que : les films et les jeux vidéo. Emblèmes d’endroit sordide et dangereux dans les années 1960,
les parkings modernes s’attachent à recréer un espace accueillant (peinture, éclairage,
transparence, etc.). Dans certaines villes, le niveau de sécurité est devenu tel que les parkings sont
aujourd’hui plus surs que la voie publique.
Ils sont aujourd’hui acceptés par l’ensemble de la collectivité en tant qu’outil
indispensable à l’avènement de l’inter modalité des transports dynamique qui s’inscrit dans le
renouveau urbain attendu de tous. Ces édifices en sur élévation, configuration imposée par la
pression foncière, acquirent peu à peu une véritable identité qui légitimiste un traitement
architectural. Cette évolution confirme l’interprétation des fonctions, un parking étant justifié par
l’équipement qu’il dessert : gare, aéroport, stade, centre commercial…l’extension de
l’intervention du constructeur aux parkings met en lumière leur appartenance commune au même
espace urbain.
Une analyse purement utilitaire pourrait conduire à des réalisations offrant le maximum
de places de stationnement dans une logique d’optimisation et de rentabilisation des surfaces
disponibles. Cette vision, si elle a prévu par le passé, est aujourd’hui en total décharge avec
l’attente des usages et des maitres d’ouvrage : les parkings ne sont pas des silos à voitures. Le
soin apporté à la conception des nombreuses réalisations récentes témoigne d’une réelle prise en
compte des contraintes d’intégration au site, que l’intervention ait lieu en milieu urbain comme
sur les périphéries. Mais surtout, attention particulière est portée aux attentes de l’usager, et
confère à ces ouvrages une vraie dimension humaine. Tout comme l’immeuble de bureaux ou de
logements, le parc de stationnement fait aujourd’hui partie intégrante de notre cadre de vie, et
exige une même attention.
Les parkings du XXIème siècle n’auront donc rien à envier aux autres bâtiments en
termes de réflexion architecturale. Cette évolution témoigne de l’interpénétration entre le parking
et lieu ou l’équipement qu’il dessert, de même que l’automobiliste et le piéton ne forment qu’une
seule et même personne.
Aujourd'hui, les parkings sont des infrastructures urbaines essentielles pour gérer la
circulation automobile et réduire la congestion dans les villes. Les innovations continuent à se
développer pour rendre les parkings plus durables, plus pratiques et plus accessible.

TYPES DE PARKING
Les parkings sont classifiés en fonction de matériaux leurs constituants et de leurs emplacements
respectifs.
On distingue :
Parking en surface
Un parking en surface est un espace de stationnement situé à l'air libre, généralement créé
en délimitant des places de parking sur un terrain de niveau. Les parkings en surface peuvent être
asphaltés, en pavés ou en gravier. Ils sont couramment utilisés aux abords des centres
commerciaux, des bureaux, des gares, des aéroports ou des événements publics pour offrir une
solution pratique et accessible au stationnement de véhicules.
L'accès à ces parkings est facile et rapide sans aucune difficulté de circulation.
Cependant, les voitures sont exposées aux intempéries, ce qui peut rendre l'utilisation moins
confortable. Les parkings en surface peuvent être exposés à des risques de vols ou de vandalisme,
d'où la nécessité de prendre des mesures de sécurité pour prévenir ces problèmes.

Ce type de parking comprend le stationnement en voirie (places au long d'une rue, d'un quai, etc.)
et en espaces entre les bâtiments, devant les centres commerciaux, …, etc.

Figure 1:parking en surface

Se situe de plain-pied, à l’extérieur, sur l’espace public ou privé. Ce type de parking comprend :
Le stationnement en voirie et les espaces dégagés entre des bâtiments, ou établis sur des anciens
champs, des anciens terrains vagues
AVANTAGE :
 Des facilités d’accès et de manœuvre
 Un sentiment général de sécurité lié à l’absence de poteau
 Aucun risque de confinement lors de l’incendie
INCONVENIENTS :
 L’inconvénient majeur est son emprise importante au sol alors que le foncier a un coût
élevé et son empreinte écologique

Parking souterrain (ou fermé)


Un parking souterrain est un type de parking aménagé sous le niveau du sol. Il est
généralement construit sous un bâtiment ou dans une zone urbaine densément peuplée pour
pallier au manque d'espace de stationnement en surface.
Les parkings souterrains peuvent être accessibles par des rampes d'accès ou des
ascenseurs. Ils ont l'avantage d'offrir une protection contre les intempéries, les vols et les actes de
vandalisme. Les parkings souterrains disposent souvent de systèmes de ventilation et d'éclairage
pour assurer la sécurité et le confort des utilisateurs. Cependant, ils sont généralement des espaces
confinés avec une circulation limitée, ce qui peut rendre la circulation et le stationnement plus
difficiles que dans les parkings en surface.

Figure 2: parking souterrain

Les parkings souterrains permettent d’économiser le foncier, en ville ou sous les


aéroports, sous les bâtiments de certaines zones d’activités, souvent sur plusieurs niveaux.
Chaque niveau de stationnement s’apparente à un parking classique, à la différence que
l’air y est plus confiné et pollué. Des rampes permettent de passer d’un niveau à l’autre et des
ascenseurs ou des escaliers permettent aux occupants des véhicules, une fois ceux-ci garés, de
remonter à la surface.
AVANTAGE :
 Son impact limité sur le paysage urbain ; puisqu’il est pratiquement invisible de la
surface à l’exception des voies d’accès et des sorties de secours.
INCONVENIENTS :
 Son coût de construction élevé (notamment avec les piliers de structure qui limitent
l’espace utilisable), et
 Les contraintes règlementaires élevées en termes de sécurité (dont l’incendie), de
pollution (évacuation de l’air pollué)
Un parking automatique

Est un système de stationnement avancé qui utilise des mécanismes automatisés pour
charger, stocker et récupérer les véhicules sans l'aide d'un conducteur. Dans un parking
automatique typique, les conducteurs déposent leur véhicule dans une zone d'entrée prévue à cet
effet. Les mécanismes automatisés prennent alors en charge le véhicule, le transportant vers une
place de stationnement prévue à l'avance, où il est ensuite déchargé.
Les parkings automatiques utilisent généralement des ascenseurs, des convoyeurs et des
systèmes de stockage pour déplacer les voitures dans l'espace de stationnement. Les systèmes les
plus avancés peuvent même être contrôlés par des applications mobiles, permettant aux
conducteurs de planifier leur stationnement à l'avance et de récupérer leur voiture en appuyant
simplement sur un bouton.

Les parkings automatisés sont souvent utilisés dans les zones urbaines où l'espace est
limité et où les propriétaires de voitures sont confrontés à des problèmes de stationnement. En
plus de maximiser l'utilisation de l'espace disponible, les parkings automatiques réduisent
également les risques d'accidents causés par des conducteurs cherchant désespérément à trouver
une place de stationnement.

Figure 3: parking automatique

Les parkings automatiques sont généralement des ouvrages souterrains ou en élévation


dont les rampes intérieures sont remplacées par des systèmes de levage et de translation des
véhicules. Associant l’électronique et l’électromécanique, les parkings automatiques restent
l’exception en raison de leur coût d’investissement et d’entretien d’abord, mais aussi en raison du
temps nécessaire à récupérer son véhicule.
AVANTAGES

 Gain de temps : le véhicule se gare tout seul sans la nécessité de chercher une place de
parking disponible.
 Sécurité : aucun risque de collision ou de rayure avec d'autres véhicules ou objets. Les
parkings automatiques sont équipés de capteurs pour détecter les obstacles et éviter les
accidents.
 Espace optimisé : la technologie de parking automatique permet une utilisation maximale
de l'espace disponible dans le parking.
 Confort : pas besoin de sortir du véhicule, le stationnement est entièrement automatisé.
INCONVÉNIENTS

 Coût élevé : les parkings automatiques sont plus coûteux à construire et à entretenir que
les parkings traditionnels.
 Dépendance technologique : en cas de panne ou de dysfonctionnement, le parking
automatique peut devenir inutilisable.
 Précision : certains systèmes de parking automatique peuvent être moins précis que les
conducteurs humains, ce qui peut entraîner des dommages aux véhicules ou une difficulté
à se garer dans des espaces restreints.
 Risque de vol ou de piratage informatique : avec l'automatisation complète, il y a toujours
un risque que les voitures soient exposées à des risques de vol ou de piratage
informatique.

Un parking en superstructure largement ventilé

Est un type de parking couvert qui utilise des ouvertures pour permettre une circulation
d'air suffisante, afin de réduire la chaleur et l'humidité. Ces parkings sont généralement construits
sur plusieurs niveaux, avec des rampes d'accès à chaque niveau.
Les superstructures sont généralement faites de matériaux légers, tels que le métal ou le
béton, et sont conçues pour permettre une ventilation naturelle. Les parkings en superstructure
largement ventilé sont souvent utilisés dans les climats chauds et humides, où la circulation d'air
est essentielle pour maintenir une température confortable pour les utilisateurs du parking. Ils
offrent également une protection contre les intempéries et les vols, et sont équipés de dispositifs
de sécurité similaires aux parkings a étages, tels que des caméras de surveillance et des barrières
automatique.

Figure 4: parking en superstructure largement ventilé


C’est un parking dont la ventilation est assurée par des baies latérales de ventilation.
Cette dernière y est naturelle, elle permet les échanges d’air extérieur et intérieur sans
participation mécanique. D’où on parle également de parking ouvert.

AVANTAGES :

 Plus grande capacité de stationnement : Les parkings en superstructure ont une capacité
de stationnement plus élevée que les parkings souterrains, ce qui peut être avantageux
dans les zones de forte densité de population.

 Meilleure ventilation : Les parkings en superstructure largement ventilés ont une


meilleure ventilation que les parkings souterrains, ce qui réduit les émissions de
monoxyde de carbone et d'autres polluants atmosphériques. Les véhicules ont également
tendance à surchauffer moins rapidement, ce qui peut être bénéfique pour les conducteurs
et les passagers.

 Meilleure sécurité : Les parkings en superstructure sont plus faciles à surveiller et à


protéger que les parkings souterrains, car ils sont accessibles par plusieurs entrées et
sorties. Ils peuvent également être équipés de caméras de surveillance et d'autres mesures
de sécurité pour empêcher les vols et les actes de vandalisme.

INCONVÉNIENTS

 Coût élevé : Les parkings en superstructure coûtent généralement plus cher à construire
que les parkings souterrains en raison de la nécessité de renforcer les structures et de
fournir une ventilation adéquate.

 Encombrement visuel : Les parkings en superstructure peuvent avoir un impact visuel


négatif sur les quartiers environnants, car ils peuvent paraître imposants et peu
esthétiques.
 Intempéries : Les parkings en superstructure ne peuvent pas protéger les véhicules des
intempéries, ce qui peut être un inconvénient pour les conducteurs et les passagers. Par
exemple, les voitures peuvent être endommagées par la grêle ou exposées à des vents
forts.
REPRISE EN SOUS EOUVRE
Introduction
Les ouvrages de fondation constituent l’interface entre les superstructures et le sol
d’assise comme toute construction, ils doivent faire l’objet d’un entretien adapté, soit pour pallier
un vieillissement prématuré ou remédier à des défauts d’origine, soit pour prendre en compte les
conséquences de modifications intervenues depuis la construction de l’ouvrage dans ses
conditions d’exploitation ou dans son environnement.
Ces travaux de réparation ou de renforcement sont de différentes natures. Ils concernent
aussi bien les structures que le sol et se traduisent alors par des reprises en sous-œuvre (par la
réalisation de puits ou semelles), par l’exécution de pieux et micropieux, ou par la mise en place
de tirants et boulons d’ancrage, par des injections, des renforcements de divers types ou des
drainages.
Le terme reprise en sous-œuvre est utilisé chaque fois que l'on réalise un ouvrage devant
assurer une nouvelle transmission des charges. Ce problème se pose dans deux cas principaux:
 Excavation au droit d'un ouvrage existant;
 Reprise en sous-œuvre d'éléments de structure.
Terrassements en sous œuvre et fondations :
Le terrassement en sous-œuvre est une technique utilisée en construction pour creuser des
fondations en dessous d'une structure existante, afin de la renforcer ou de la stabiliser. Cette
méthode est couramment utilisée lors de la rénovation de bâtiments anciens ou en cas de besoin
d'agrandissement d'une structure existante.

Les fondations représentent la base d'une construction. Elles doivent être suffisamment
solides et profondes pour soutenir la masse de la structure et résister aux forces latérales et
verticales qui peuvent s'exercer sur elle, par exemple en cas de tremblement de terre, de vent fort
ou de sol qui se tasse. Les fondations doivent également protéger la structure de l'humidité et des
variations de températures.
Le terrassement en sous-œuvre nécessite une grande prudence et une expertise technique.
Il faut prendre en compte de nombreux facteurs, tels que la nature du sol, la configuration de la
structure existante, la profondeur des fondations, les obstacles souterrains, les conduites d'eau et
de gaz, etc.

La méthode de terrassement en sous-œuvre consiste à creuser des fouilles profondes sous


la structure existante, afin d'y insérer des piliers ou des pieux qui serviront d'appui pour les
nouvelles fondations. Cette technique peut être utilisée pour renforcer des fondations existantes
ou pour installer des fondations plus profondes si nécessaire.

Le terrassement en sous-œuvre et les fondations sont des étapes cruciales dans la


construction ou la rénovation d'un bâtiment. Il est conseillé de confier ces travaux à des
professionnels qualifiés et expérimentés pour garantir la sécurité et la durabilité de la structure.
Avant de commencer les travaux, il est indispensable d’obtenir des renseignements sur la
construction à reprendre en sous-œuvre, et sur le terrain, afin que le projet de reprise et la
méthode d’exécution soient conçus rationnellement.

Figure 5 terrassement en sous œuvre (excavation expert2015)

Sur la construction
Il faut connaître la constitution et la nature des fondations, leur état actuel, leur épaisseur
et le niveau inférieur de leur assise, le poids de la construction, la valeur et la répartition des
charges et surcharges qu’elle supporte. Il importe de savoir s’il existe sous les murs une semelle
de répartition des charges et si éventuellement des installations (voûtes de cave, par exemple)
transmettent au terrain des poussées horizontales ou obliques qu’il faudra équilibrer au fur et à
mesure de l’avancement du terrassement. L’idéal est d’obtenir les plans des fondations et de la
construction à reprendre.
En cas d’impossibilité, il faut les reconstituer grâce aux renseignements recueillis, à des
reconnaissances ou à des sondages.

Figure 6 différente force qui s'exerce sur un bâtiment


Sur le terrain
Il faut connaître l’état et la nature du sol : homogène, hétérogène, diverses couches,
accidents possibles du terrain en profondeur (fontis, carrières souterraines), les caractéristiques
physiques et mécaniques, le niveau de la nappe phréatique et éventuellement ses variations dans
le temps, etc. Si le terrain n’est pas vierge, il convient d’obtenir du client et de tous les services
publics ou privés intéressés (électricité, gaz, Voirie, etc.) tous renseignements sur les installations
diverses qu’il contient.
Avant de procéder au terrassement en sous-œuvre, il convient d'effectuer une étude
géotechnique afin de déterminer la nature du sol et sa capacité à supporter la nouvelle
construction. Cette étude permet également de définir les contraintes éventuelles liées à la
proximité des fondations existantes.

Le terrassement en sous-œuvre peut être réalisé manuellement ou en utilisant des


machines de terrassement. Il est important de prendre des mesures de sécurité afin d'éviter tout
risque d'effondrement ou d'écroulement des fondations existantes.

En fin de travaux, il est nécessaire de procéder à des tests de résistance et à une


vérification des fondations existantes afin de valider la stabilité de la construction.
Technique d’exécution d’une fouille à proximité d’un ouvrage :
La fouille près d’un ouvrage doit être effectuée avec prudence et en respectant les mesures de
sécurité nécessaires pour éviter d’endommager l’ouvrage ou de mettre en danger les travailleurs.
1 er cas la fouille ne descend pas au-dessous des fondations existantes

Figure 7 : 1er cas d'exécution d'une fouille au-dessous des fondations existantes

Pas de reprise en sous-œuvre, mais l'enlèvement d'une masse de terre au droit du mur
risque de créer des désordres liés à la suppression du contreventement naturel. De plus, le terrain
à proximité du mur existant a été remanié lors de sa construction et ne pourra généralement pas
servir à porter les futures fondations, d'où la nécessité d'éloigner l'assise du nouvel ouvrage ou de
descendre des puits au niveau des fondations du mur existant.
2ème cas la fouille descend au-dessous des fondations existantes :

Figure 8: 2ème cas d’exécution d’une fouille au-dessous des fondations existantes

Il est nécessaire de construire sous le mur existant une nouvelle fondation destinée à reprendre les
charges amenées par le bâtiment existant ou de réaliser un contre-mur (ou voile masque).

Le choix de la technique dépend de l’ouvrage à reprendre en sous œuvre et de la nature du terrain.

Figure 9: contre voile


Présence d’une nappe dans la hauteur de l’excavation :
 Choix d’un écran semi-étanche de type jet grouting en colonnes sécantes
 Choix d’une injection d’étanchéité en périmétrie et/ou en fond de fouille
 Choix d’un rabattement préalable pour de faibles hauteurs d’eau (si débit maîtrisable et
tassement induit acceptable)
Les techniques de confortement des fondations
Il existe principalement trois techniques de confortement des fondations.
La reprise en sous-œuvre :
Le principe de base consiste, soit à reporter le niveau de fondation à un niveau inférieur,
où est de meilleure qualité, soit à augmenter la surface de la fondation au niveau, initialement
réalisée.
La reprise en sous-œuvre au niveau de la fondation :
Il peut être nécessaire d’assurer un transfert des charges de part et d’autre de la zone de
travail. Ce transfert peut être réalisé de plusieurs façons : longrines ou chaînage horizontal,
pontage, étreinte latérale par précontrainte, report sur des camarteaux...

Figure 10: augmentation de la surface de la semelle sans surépaisseur. Objectif : augmenter la surface pour réduire la
contrainte sur le sol et renforcer le ferraillage de la semelle
Figure 11: augmentation de la surface de la semelle avec surépaisseur. Objectif : augmenter la surface pour réduire la
contrainte sur le sol, augmenter la rigidité et renforcer le ferraillage de la semelle.

Figure 12: pas d'augmentation de la surface de la semelle. Objectif : augmentation de la rigidité de la semelle et de la
section du poteau (la surface au sol est suffisante vis-à-vis de la contrainte).

La reprise en sous-œuvre au niveau inférieur de la fondation :


La reprise en sous-œuvre au niveau inférieur de la fondation consiste à renforcer la base
d'un bâtiment en creusant sous la fondation existante et en ajoutant de nouveaux éléments
structurels pour soutenir le bâtiment. Cette technique est utilisée lorsque la fondation existante est
faible ou endommagée et ne peut plus supporter la charge de la structure.

Le processus de reprise en sous-œuvre peut varier selon les besoins du bâtiment et les
conditions du sol, mais il peut impliquer la coulée de nouvelles fondations ou le renforcement de
la fondation existante avec des poutres, des colonnes ou des pieux.
Lorsqu'elle est réalisée correctement, la reprise en sous-œuvre peut prolonger la durée de
vie d'un bâtiment et améliorer sa stabilité et sa sécurité. Cependant, elle doit toujours être
effectuée par des professionnels qualifiés et expérimentés pour éviter les erreurs coûteuses et
potentiellement dangereuses.

La technique consiste à terrasser par phase sous les fondations et à placer du béton afin
d’approfondir l’assise des fondations jusqu’au substratum compact et insensible aux variations
hydriques.

Figure 13: reprise en sous œuvre au niveau inférieur de la fondation (GCBT, paris 18/04/2023)

EXECUTION DES REPRISES EN SOUS-ŒUVRE


En général, l'exécution des reprises en sous-œuvre (ou travaux de fondation profonde) comprend
les étapes suivantes :

 Étude de sol : Il s'agit d'une analyse du sol pour déterminer sa capacité portante et sa
composition en profondeur.

 Démolition partielle : Dans certains cas, il est nécessaire de retirer une partie de la
structure existante pour pouvoir réaliser les travaux.

 Terrassement : Les travaux de terrassement consistent à creuser des excavations dans le


sol pour créer les fondations profondes nécessaires.

 Mise en place des pieux : Les pieux, qui peuvent être en métal ou en béton, sont insérés
dans le sol à une profondeur déterminée.

 Coulage de la fondation : Une fois les pieux mis en place, une dalle de béton est coulée
sur le dessus pour créer la nouvelle fondation.

 Renforcement des murs existants : Dans certains cas, les murs existants doivent être
renforcés pour supporter la nouvelle structure.
 Finitions : Enfin, les finitions sont effectuées, telles que la pose de revêtements de sol, de
peinture, etc.

Il est important de souligner que ces étapes peuvent varier en fonction des particularités du
chantier et de la complexité des travaux à réaliser.

On peut considérer que la hauteur d'une reprise sous-œuvre (RSO) est limitée à trois
niveaux de sous-sol pour un bâtiment d'une hauteur moyenne (R+5), ceci dans le cas de terrains
peu déformables (sables, graviers, alluvions anciennes, marnes, caillasse). Cette limitation résulte
de la contrainte admissible du sol. Dans le cas de terrain compressible, une étude particulière doit
être faite.
Quelles que soient les méthodes employées, le mur à construire en sous-œuvre et le
terrassement qu’il nécessite doivent être exécutés par petites parties de longueur maximum 1,50 à
2 m en fonction de la nature du terrain. Les phases devront être réalisées en alternance selon le
schéma suivant, de façon à assurer la stabilité de la construction existante.

Figure 14: 1ère phase d'intervention d'une exécution des reprises en sous-œuvre
Figure 15: 2eme phase d'intervention d'une exécution des reprises en sous-œuvre

Voici un rappel de précautions à prendre souvent négligées :


 Il faut s’assurer qu’il s’agit bien d’un mur continu sur semelle filante. Comme nous le
verrons dans un autre exposé, des murs anciens sont parfois appuyés sur un système
d’arcs et donc de manière ponctuelle. Un rempiétement traditionnel n’est dès lors pas
possible
 Il faut s’assurer de la qualité du sol au niveau de la nouvelle assise des fondations ;
 Lors du rempiétement, une partie de la fondation est temporairement supprimée, ce qui
réduit la surface de fondation ; cette réduction doit être minimale. Il faut que la partie
dégagée soit de longueur réduite et que la fouille nécessaire à sa réalisation soit
convenablement blindée ;
 Finalement, la nouvelle fondation va mettre en charge un sol vierge, il en résultera donc
un tassement.

Figure 16: construction d'un mur en sous œuvre et le terrassement


Le phasage devra être étudié en fonction des caractéristiques de l’ouvrage à reprendre en
sous œuvre et de la nature du sol. Pendant l’exécution des travaux, la stabilité du mur est assurée
par une succession de voutes de décharge qui se créent dans la maçonnerie.

Figure 17: Reprise en sous-œuvre d'une fondation existante (technique des puits à blindage)

1. Fondation à reprendre en sous œuvre


2. Étançons bloqués d’abord contre le blindage
3. Rempiétement
4. Étançons bloques contre la nouvelle fondation
5. Nouvelle fondation exécutée par plots non jointifs
Dans le cas ou la maçonnerie existante est de mauvaise qualité, il faut prévoir la
réalisation par tronçons successifs d’une longrine en béton armé. Cette poutre est réalisée à partir
du sol en place et selon la méthode alternée vue ci-avant. Elle permettra de donner au mur une
meilleur cohésion avant d’entreprendre la reprise sous œuvre (RSO).
Les reprise en sous œuvre (RSO) en maçonnerie sont envisageables pour un niveau de
sous-sol au maximum.
Les reprise en sous œuvre (RSO) en béton banché sont plus adaptées pour faire travailler
le voile en phase provisoire et en définitive.
Entre le moment ou l’on fait le terrassement sous le mur à répondre et celui ou l’on
réalise le mur de RSO, il est nécessaire de bloquer les terres par :
 Des plancher en bois en coffrage perdu, mais cette solution présente
l’inconvénient de laisser pourrir le bois, ce qui entrainera une décompression du
sol derrière la RSO. Il est possible d’enlever une planche sur 2 ou 3 juste avant le
bétonnage.
 Des plaques en B.A préfabriquées.
Si le terrain présente une bonne cohésion et qu’il ne se désagrégé pas sous l’action de la pluie, le
blindage peut être évité. Il est conseillé cependant de placer une bâche de polyane pour se
protéger des chutes de pierres.
La stabilité apparente du terrain à l’ouverture des fouilles peut être compromise car la cohésion
diminue rapidement avec le temps a cause du séchage du sol. Il faut alors craindre des
effondrements.
Difficultés rencontrées lors de la réalisation :
 Risque de mauvais remplissage et le retrait du béton pendant la prise n'est pas compensé.
Il sera nécessaire de réaliser un matage au mortier entre le dessus de la RSO et le dessous
du mur existant.
 Le pied de la RSO doit être ancré dans le terrain pour assurer une butée du mur.

Figure 18:remplissage et le retrait du béton

Figure 19: Désordres résultant d'un tassement consécutif à un remplacement peu soigné

Techniques d’exécution des reprises en sous œuvre :


Pour réaliser une reprise sous œuvre, il est possible de procéder en fonction des contraintes
particulières de chantier.
On peut le faire par :
La technique de banquettes et talus 
Cette technique consiste à réaliser le terrassement en plusieurs phases :
1ere phase : s’arrêtant à 50 cm au-dessus des fondations de la construction existante;
2eme phase : arriver jusqu’au fond de la fouille en laissant au droit du mur une banquette de
l’ordre de 1 m et un talus incliné généralement à 45°, en fonction des caractéristiques du terrain.
Les talus pourront être protégés des intempéries par du polyane. La reprise sous œuvre est ensuite
effectuée à partir du fond de fouille par passes alternées d’une largeur maximum de 2 m.
La distance entre deux sapes doit être déterminés de façon à ne pas trop augmenter la contrainte
sur le sol restant.

EXECUTION DE FOUILLES SANS REPRISE EN SOUS ŒUVRE


L'exécution de fouilles sans reprise en sous-œuvre consiste à excaver des terres dans le
but de créer des tranchées ou des fosses, sans affecter la stabilité de l'édifice avoisinant. Elles
peuvent être nécessaires pour la construction de canalisations, de fondations, ou encore pour la
pose de câbles électriques ou de tuyaux. Toutefois, il est important que ces fouilles soient
réalisées sans nuire à la solidité de l'ouvrage existant.

Il faut donc s'assurer de bien respecter les distances de sécurité par rapport au bâtiment,
de ne pas soumettre celui-ci à des vibrations excessives, et de bien étayer les parties vulnérables
de l'immeuble adjacent.

Il est également important de se conformer aux exigences légales de la région où se


trouve l'ouvrage, ainsi qu'aux règles de l'art en vigueur pour l'exécution de ce type de travaux. En
outre, il est essentiel de disposer d'une assurance responsabilité civile et de souscrire à une
garantie décennale pour couvrir tout dommage éventuel causer à l'ouvrage avoisinant.
Au-delà de trois niveaux de sous-sols, il n’est plus possible de repartir les charges en
fondation sans risques importants de tassement. Les couches de terrain peuvent également être
plus déformables à quelques mètres de profondeur qu’a la base du mur mitoyen (par exemple un
mur fondé sur plusieurs mètres d’alluvions anciennes que l’on doit reprendre en sous œuvre sur
des argiles plastiques). Dans ce cas, on aura recours à d’autres techniques que la reprise en sous
œuvre.

La technique contre mur ou voile masque :

Le voile masque est une technique similaire, où un mur est attaché à un mur existant en
utilisant des poutres ou des armatures. Les deux murs sont également reliés pour augmenter leur
stabilité.
Ces techniques sont utilisées pour renforcer des murs existants qui peuvent être affaiblis
ou instables. Cela peut se produire en raison de dommages causés par des tremblements de terre,
des phénomènes naturels ou une mauvaise construction initiale. Ils peuvent également être
utilisés pour ajouter une structure supplémentaire sans modifier les murs existants.
C’est une paroi en béton armé formant écran devant le mur mitoyen dont l’assise n’est
pas modifiée. C’est écran est soumis à la poussée de terres et dans sa partie supérieure a la posée
engendrée par les charges provenant de la fondation du mur et éventuellement du dallage du
bâtiment avoisinant.
Ce contre-mur peut être réaliser par différentes techniques
- Puits blindés ou tranchée blindée;
- Paroi berlinoise traditionnelle (mais elle ne constitue pas le mur définitif)
- Paroi parisienne ou lutécienne
- Paroi moulée
- Paroi préfabriquée
- Talutage (excavation en laissant une banquette recoupée par passes alternées)
Ce contre mur devra ensuite être stabilisé au cours des phases successives du
terrassement, soit par tirants, soit par butons suivant les conditions du chantier.
La mise en œuvre de tirants impose l’utilisation de substratum des terrains avoisinants et
requiert donc l’accord des propriétaires. Cet accord pouvant naturellement être refusé, il peut être
fait usage de tirants désactivés et extractibles en fin de chantier.

Figure 20:future construction en puits blindés jusqu'au niveau des fondations

Une solution peut consister à exécuter à partir du terrain naturel quelques éléments
porteurs verticaux de la future construction en puits blindés jusqu’au niveau des fondations. On
vient ensuite couler le plancher correspondant, et on répète ces phases jusqu’au dernier niveau.
Cette méthode est peu pratique et onéreuse.
Elle peut être simplifiée en exécutant uniquement le minimum nécessaire à la stabilité des
avoisinants. Le reste étant réalisé traditionnellement. Les poteaux doivent être vérifies au
flambement et les planchers calculés en butons.

Reprises des charges ponctuelles :

La reprise de charges ponctuelles est une technique de renforcement des structures qui consiste à
ajouter des supports supplémentaires pour répartir la charge d'un élément ponctuel sur plusieurs
éléments de support.
Lorsqu'une charge ponctuelle, comme une colonne ou une machinerie lourde, est appliquée sur
une structure, elle peut causer des contraintes excessives sur les éléments porteurs de la structure,
tels que les poutres ou les colonnes. Si ces éléments ne sont pas conçus pour supporter une telle
charge, cela peut entraîner des dommages à la structure et présenter un risque pour la sécurité.

Pour éviter cela, des mesures doivent être prises pour redistribuer la charge ponctuelle sur
plusieurs éléments de support. La reprise de charges ponctuelles peut être réalisée en ajoutant des
poutres ou des colonnes supplémentaires pour soutenir le poids de la charge. Les nouvelles
poutres ou colonnes sont disposées de manière à ce que le poids de la charge soit réparti
uniformément sur plusieurs éléments de support, réduisant ainsi la tension sur chaque élément
individuel.

Il est important de noter que la reprise de charges ponctuelles doit être conçue par un ingénieur
qualifié, afin de s'assurer que la structure est correctement renforcée et que la redistribution de la
charge ne crée pas de nouveaux problèmes de sécurité. Le type de supports supplémentaires
utilisés dépendra de la structure existante et de la charge à supporter. Des méthodes telles que les
poteaux, les arcs, les cadres triangulaires ou les murs de contreventement peuvent être utilisées
pour renforcer la structure.

Figure 21: étaiement d'un poteau isolé par chevalement sur semelle provisoire
Figure 22: reprise d’une charge ponctuelle

En conclusion, la reprise de charges ponctuelles est une technique efficace pour renforcer
les structures et assurer la sécurité de la charge ponctuelle appliquée. Il est important de consulter
un ingénieur qualifié pour s'assurer que la structure est correctement renforcée et que la charge est
redistribuée de manière équilibrée.

Le confortement des sols par injections 

Le confortement des sols par injection est une technique qui consiste à injecter du liquide
ou du ciment dans le sol pour le renforcer ou le stabiliser. Il est utilisé dans de nombreuses
situations, notamment pour prévenir les affaissements de sol, les glissements de terrain, le
tassement différentiel et la consolidation de sols mouillés.

Le processus d'injection consiste à percer des trous dans le sol à intervalles réguliers, puis
à injecter un matériau de renforcement, généralement un fluide de consolidation ou un ciment,
sous pression. Ce matériau pénètre dans les vides du sol et durcit, créant ainsi une zone renforcée
qui augmente la résistance du sol.

Elle est une technique relativement rapide et économique par rapport aux autres méthodes
de renforcement des sols. Il est adapté aux sols de toutes natures, y compris les sols argileux,
sableux et graviers. Il peut également être utilisé pour renforcer des fondations existantes, des
tunnels, des digues et des routes.

Cette technique fiable et efficace qui a été utilisée avec succès dans de nombreux projets
de construction et de génie civil. Cependant, il faut faire attention à la qualité du matériau injecté
et à l'expertise des professionnels qui réalisent les injections pour obtenir un résultat optimal.
Figure 23: confortement d’un sol par injection

Enfin, dans certains sols, il est possible de conforter l’assise des fondations au moyen
d’injections de résine. Ces travaux sont très souvent associés à des ouvrages de protection
périphérique tels que trottoirs béton. Géomembranes, barrières drainantes, destinés à limiter les
échanges hydriques au droit des fondations (percolation de l’eau en période pluvieuse et
évaporation en été).

Reprise en sous-œuvre par micropieux


La reprise en sous-œuvre par micropieux est une technique de renforcement de fondations
qui est utilisée pour les bâtiments existants. Elle consiste à créer des fondations supplémentaires
sans avoir besoin de démolir les anciennes. Les micropieux sont réalisés avec des pieux de petit
diamètre, situés dans les sols profonds et stables, à une distance appropriée des fondations
existantes du bâtiment.

Elle est souvent utilisée lorsque les fondations d'un bâtiment sont faibles ou instables ou
lorsque le sol est trop mou pour supporter la charge d'un bâtiment. Le renforcement des
fondations est souvent nécessaire en cas de construction de nouvelles extensions, de travaux de
rénovation ou de réparation, ou après un tremblement de terre, des inondations, etc.

Le processus de la reprise en sous-œuvre par micropieux peut être divisé en plusieurs étapes :

 La détermination de la nature du sol et de la stabilité du bâtiment existant. Cela peut être


fait en utilisant des tests de sol et des analyses géologiques.

 Le forage de petits trous dans le sol à une distance appropriée des fondations existantes.
Cela est généralement fait à l'aide d'un équipement de forage qui peut être utilisé sur des
terrains difficiles d'accès ou restreints.

 L'installation d'armatures en acier dans les trous forés. Les armatures peuvent être en
forme de barres ou de tiges, et elles peuvent être fixées à l'aide d'un adhésif à base
d'époxy pour garantir une bonne cohésion.
 Le remplissage des trous avec un matériau de coulis, comme du ciment ou du béton, pour
assurer une bonne connexion entre les micropieux et le sol environnant.

 La fixation de structures supplémentaires aux micropieux grâce à la soudure ou le vissage


pour renforcer les fondations existantes.

La reprise en sous-œuvre par micropieux présente de nombreux avantages par rapport aux
autres techniques de renforcement des fondations, comme l'absence de vibrations pour le sol
environnant, la rapidité de la mise en place et la possibilité de choisir la position des micropieux
en fonction des besoins spécifiques de chaque bâtiment.

Figure 24: Reprise en sous-œuvre par micropieux

Cette technique est applicable lorsque l’épaisseur de la couche d’argile sous les
fondations est importante. Il s’agit de pieux d’un diamètre de 14 cm environ, forés jusqu’à des
profondeurs dépassant fréquemment les 10 m et composés d’un tube d’armature métallique de
forte inertie scellé au terrain au moyen d’un coulis de ciment fortement dosé.

Figure 25: reprise en sous-œuvre par de pieux subverticaux

Les micropieux sont exécutés le long des murs porteurs et, dans la mesure du possible, au
travers du débord de la fondation. Ils sont disposés en plan au maximum tous les deux mètres. La
liaison entre la tête du micropieu et la fondation est réalisée au moyen d’un massif ou d’une
longrine en béton armé brochée sur la fondation.

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