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DEVOIR DE CLASSE
Rédigé par :
LOUKIBI MATONDO Royce Jordan
MAFOUA BAWAMIO Carmella Reine
PRISO MOUNGOLET Jodie Stéphanie
Novembre 2021
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PLAN DU DEVOIR
INTRODUCTION
II. LES STRATEGIES ADOPTEES PAR LE CAMEROUN DANS L’ATTEINTE DES ODD
ECOLOGIQUE
III. LES STRATEGIES ADOPTEES PAR LA RCA DANS L’ATTEINTE DES ODD
ECOLOGIQUE
CONCLUSION
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INTRODUCTION
On peut citer :
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garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Les objectifs de l’ONU au Cameroun et en
RCA :
Accès à l’eau potable 6.1: D’ici à 2030, assurer l’accès universel et équitable à l’eau potable,
à un coût abordable
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• Qualité de l’eau
6.4: D’ici à 2030, augmenter considérablement l’utilisation rationnelle des ressources en eau
dans tous les secteurs et garantir la viabilité des retraits et de l’approvisionnement en eau
douce afin de tenir compte de la pénurie d’eau et de réduire nettement le nombre de personnes
qui souffrent du manque d’eau
7.1: D’ici à 2030, garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables et modernes, à un
coût abordable.
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Énergies renouvelables
7.2: D’ici à 2030, accroître nettement la part de l’énergie renouvelable dans le bouquet
énergétique mondial.
Efficacité énergétique
7.3: D’ici à 2030, multiplier par deux le taux mondial d’amélioration de l’efficacité
énergétique.
Recherche et investissement
7.a: D’ici à 2030, renforcer la coopération internationale en vue de faciliter l’accès à la
recherche et aux technologies relatives à l’énergie propre, notamment l’énergie renouvelable,
l’efficacité énergétique et les nouvelles technologies relatives aux combustibles fossiles
propres, et promouvoir l’investissement dans l’infrastructure énergétique et les technologies
relatives à l’énergie propre.
Approvisionnement en énergie
7.b: D’ici à 2030, développer l’infrastructure et améliorer la technologie afin d’approvisionner
en services énergétiques modernes et durables tous les habitants des pays en développement,
en particulier des pays les moins avancés, des petits États insulaires en développement et des
pays en développement sans littoral, dans le respect des programmes d’aide qui les
concernent.
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Prévention et limitation de l'impact des catastrophes
11.5: D’ici à 2030, réduire considérablement le nombre de personnes tuées et le nombre de
personnes touchées par les catastrophes, y compris celles d’origine hydrique, et réduire
considérablement le montant des pertes économiques qui sont dues directement à ces
catastrophes exprimé en proportion du produit intérieur brut mondial, l’accent étant mis sur la
protection des pauvres et des personnes en situation vulnérable.
Impact environnemental
11.6: D’ici à 2030, réduire l’impact environnemental négatif des villes par habitant, y compris
en accordant une attention particulière à la qualité de l’air et à la gestion, notamment
municipale, des déchets.
Accès aux espaces verts et lieux publics sûrs
11.7: D’ici à 2030, assurer l’accès de tous, en particulier des femmes et des enfants, des
personnes âgées et des personnes handicapées, à des espaces verts et des espaces publics sûrs.
Développement territorial
11.a: Favoriser l’établissement de liens économiques, sociaux et environnementaux positifs
entre zones urbaines, périurbaines et rurales en renforçant la planification du développement à
l’échelle nationale et régionale.
Politiques intégrées pour des territoires résilients
11.b: D’ici à 2020, accroître considérablement le nombre de villes et d’établissements humains
qui adoptent et mettent en œuvre des politiques et plans d’action intégrés en faveur de
l’insertion de tous, de l’utilisation rationnelle des ressources, de l’adaptation aux effets des
changements climatiques et de leur atténuation et de la résilience face aux catastrophes, et
élaborer et mettre en œuvre, conformément au Cadre de Sendai pour la réduction des risques
de catastrophe (2015-2030), une gestion globale des risques de catastrophe à tous les niveaux.
Bâtiments durables et résilients
11.c: Aider les pays les moins avancés, y compris par une assistance financière et technique, à
construire des bâtiments durables et résilients en utilisant des matériaux locaux.
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• Gestion durable des ressources naturelles
12.2: D’ici à 2030, parvenir à une gestion durable et à une utilisation rationnelle des
ressources naturelles
• Gaspillage alimentaire
12.3: D’ici à 2030, réduire de moitié à l’échelle mondiale le volume de déchets alimentaires
par habitant au niveau de la distribution comme de la consommation et réduire les pertes de
produits alimentaires tout au long des chaînes de production et d’approvisionnement, y
compris les pertes après récolte
12.4: D’ici à 2020, instaurer une gestion écologiquement rationnelle des produits chimiques et
de tous les déchets tout au long de leur cycle de vie, conformément aux principes directeurs
arrêtés à l’échelle internationale, et réduire considérablement leur déversement dans l’air,
l’eau et le sol, afin de minimiser leurs effets négatifs sur la santé et l’environnement
Réduction des déchets
12.8: D’ici à 2030, faire en sorte que toutes les personnes, partout dans le monde, aient les
informations et connaissances nécessaires au développement durable et à un style de vie en
harmonie avec la nature
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• Tourisme durable
12.b: Mettre au point et utiliser des outils de contrôle des impacts sur le développement
durable, pour un tourisme durable qui crée des emplois et met en valeur la culture et les
produits locaux
• Résilience et adaptation
13.1: Renforcer, dans tous les pays, la résilience et les capacités d’adaptation face aux
aléas climatiques et aux catastrophes naturelles liées au climat
• Politiques climatiques
13.2: Incorporer des mesures relatives aux changements climatiques dans les politiques, les
stratégies et la planification nationales
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13.b: Promouvoir des mécanismes de renforcement des capacités afin que les pays les moins
avancés et les petits États insulaires en développement se dotent de moyens efficaces de
planification et de gestion pour faire face aux changements climatiques, l’accent étant mis
notamment sur les femmes, les jeunes, la population locale et les groupes marginalisés.
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doit faire partie intégrante des négociations sur les subventions à la pêche menées dans le
cadre de l’Organisation mondiale du commerce
14.7 D’ici à 2030, faire mieux bénéficier les petits États insulaires en développement et les
pays les moins avancés des retombées économiques de l’exploitation durable des ressources
marines, notamment grâce à une gestion durable des pêches, de l’aquaculture et du tourisme.
Garantir aux petits pêcheurs l’accès aux ressources marines et aux marchés.
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• Gestion durable des forêts
15.2: D’ici à 2020, promouvoir la gestion durable de tous les types de forêt, mettre un terme à
la déforestation, restaurer les forêts dégradées et accroître considérablement le boisement et le
reboisement au niveau mondial
• Dégradation des sols
15.3: D’ici à 2030, lutter contre la désertification, restaurer les terres et sols dégradés,
notamment les terres touchées par la désertification, la sécheresse et les inondations, et
s’efforcer de parvenir à un monde sans dégradation des sols.
Écosystèmes montagneux
15.4: D’ici à 2030, assurer la préservation des écosystèmes montagneux, notamment de leur
biodiversité, afin de mieux tirer parti de leurs bienfaits essentiels pour le développement
durable.
Ressources génétiques
15.6: Favoriser le partage juste et équitable des bénéfices découlant de l’utilisation des
ressources génétiques et promouvoir un accès approprié à celles-ci, ainsi que cela a été décidé
à l’échelle internationale
• Espèces envahissantes
15.8: D’ici à 2020, prendre des mesures pour empêcher l’introduction d’espèces exotiques
envahissantes, atténuer sensiblement les effets que ces espèces ont sur les écosystèmes
terrestres et aquatiques et contrôler ou éradiquer les espèces prioritaires.
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• Financement (Biodiversité)
15.a: Mobiliser des ressources financières de toutes provenances et les augmenter nettement
pour préserver la biodiversité et les écosystèmes et les exploiter durablement
• Financement (Forêts)
15.b: Mobiliser d’importantes ressources de toutes provenances et à tous les niveaux pour
financer la gestion durable des forêts et inciter les pays en développement à privilégier ce type
de gestion, notamment aux fins de la préservation des forêts et du reboisement.
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précisément l’objectif 15 qui exhorte les pays parties à « Protéger, restaurer et promouvoir
l’utilisation durable des écosystèmes terrestres, la gestion durable des forêts et la lutte contre
la désertification et stopper et inverser la dégradation des terres et mettre fin à la perte de la
biodiversité». La neutralité de la dégradation des terres permet une meilleure utilisation des
pratiques de gestion durable des terres par les acteurs nationaux et une planification plus
rationnelle de celle-ci selon la cible 15.3 des ODD. La mise en œuvre de cette vision au niveau
national pourra renforcer les efforts entrepris par le gouvernement dans l’optique de sécuriser
la résilience économique, sociale et politique et offrir des opportunités pour des millions de
centrafricains vivants dans une situation de paupérisation.
Pour ce fait, la RCA ambitionne améliorer d’ici 2030 plus de 15% du territoire national
(soit 1.227.415, 2 ha) grâce aux actions concertées de restauration et de maintien des paysages
dégradés. Cette cible nationale peut être atteinte grâce aux cibles spécifiques ci-dessous :
Restaurer 50% du couvert végétal (soit 19 384 ha) d’ici 2030 par rapport à la
situation de référence de 2010 ;
D’ici 2030, réduire 50 % de la perte de la productivité des terres et 25 % du taux
de la biomasse est amélioré sur toute l’étendue du territoire national par rapport à la situation
de 2010 ;
D’ici 2030, augmenter de 10% le taux de carbone organique du sol et réduire de
5% les émissions de GES prévue dans la CPDN;
Restaurer de 20% les surfaces minières dégradées au niveau national d’ici 2030
par rapport à la situation de référence de 2010 ;
Réduire de moitié la destruction du couvert végétal par l’élevage transhumant
d’ici à 2030 par rapport à la situation de référence de 2010 ;
Réduire d’au moins 50% la conversion des galeries forestières en terres
agricoles par rapport à la situation de référence de 2010.
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en terres disponibles dépassant de loin la situation observée au cours de la période 2000-2010.
Ensuite, il s’agit pour la RCA de mener des actions de grande envergure pour lutter
efficacement contre les principaux facteurs de dégradation des terres dont leur combinaison est
sans faille dans le phénomène. La situation est telle que toutes les parties prenantes doivent se
mobiliser pour interagir qui impriment campagnes de des actions de grande envergure vont être
menées dans les hotspots ayant été évalués.
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humain ; (iii) Transformer l’économie et assurer la gestion durable de l’environnement. Le
dernier axe est en adéquation avec la vision des objectifs de développement durable surtout
l’objectif 15 et sa cible 15.3.La RCA a obtenu des appuis multiformes en phase de
l’opérationnalisation du RCPCA.
Dans cette quatrième partie de notre travaille, consacrée aux défis des ODD
(l’environnement et ressources renouvelables), on trouvera des défis liés consacrés aux ODD
6, 13, 14 et 15. Concernant l’ODD 6 (« Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et
assurer une gestion durable des ressources en eau »), Thierry Ruf dans son livre DEFIS DES
ODD (chap. 17) met en exergue et discute les bases environnementales, économiques et
sociales des enjeux liés à l’exploitation et la gestion de l’eau. Deux chapitres distincts sont
proposés pour l’ODD 13 (« Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements
climatiques et leurs répercussions »). Dans le premier, on retrace les grands enjeux liés au
réchauffement climatique et à ses dérèglements associés et suggère des mesures à prendre pour
le combattre. Il discute du rôle de la science pour contribuer à assurer la convergence entre
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enjeux sociétaux liés au climat et ceux liés au développement durable. Dans le deuxième on
parle du pari de l’agriculture pour relever le défi de l’ODD 13.
Nous avons aussi les dires de Monique Barbut et Abdeladim Lhafi consacré à l’ODD
15 (« Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon
durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le
processus de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité ») qui
propose des actions concrètes pour la restauration des écosystèmes terrestres dégradés et avance
comme objectif d’atteindre la neutralité en matière de dégradation des terres (NDT).
Ces quatre ODD sont des thèmes centraux d’un développement durable en ce qu’ils
constituent le support de la vie et de nos activités humaines. L’eau, les terres, les mers sont des
milieux qui produisent des ressources, aujourd’hui fragilisées par le changement climatique et
la surexploitation. Les connaissances scientifiques récentes permettent de tracer ce constat mais
également de proposer des solutions pour tenter d’inverser les tendances lorsque celles-ci
nuisent au développement durable. Qu’il s’agisse de la gestion intégrée de l’eau, de l’agro-
écologie, de l’approche écosystémique des pêches, d’atteindre la neutralité en matière de
dégradation des terres ou encore du programme « 4 ‰ » pour les terres arables, les Objectifs
développés dans cette partie traduisent une volonté de passer progressivement d’une économie
de l’extraction à une économie de la connaissance, circulaire, économe et équitable.
Les textes présentés proposent ainsi des solutions concrètes offrant l’occasion de relever les
défis complexes en matière de durabilité grâce à une coopération internationale coordonnée
entre les secteurs et mobilisant un large éventail d’acteurs. Ils offrent également des
perspectives en matière de recherche et de développement qui stimulent nos façons d’articuler
la recherche et les politiques publiques autour de l’Agenda 2030.
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Alors que les États membres des Nations unies ont inscrit la réduction des inégalités comme un
Objectif dans le nouvel Agenda international de développement à l’horizon 2030, ce document
interroge les enjeux conceptuels, statistiques et politiques de cet Objectif. Après avoir parlé, du
comment la question des inégalités s’inscrit dans les débats sur le développement et la
croissance, et indiqué que les multiples mécanismes à l’origine des dynamiques des inégalités
sont encore trop mal connus, les auteurs cité relèvent que la mesure des inégalités renvoie à des
questions conceptuelles complexes et qu’elle oblige à repenser les dispositifs de suivi des
niveaux de vie. Enfin, les politiques de réduction des inégalités promues par l’Agenda 2030
sont analysées et leurs points aveugles débattus.
CONCLUSION
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