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SOMMAIRE

DEDICACE ................................................................................................................................
ii
REMERCIEMENTS .................................................................................................................
iii
SIGLES ET ABREVIATIONS .................................................................................................
iv
LISTES DES TABLEAUX ET FIGURES ................................................................................
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INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................
1
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE ............................
3
CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE .....................................................................................
4
CHAPITRE 2 CADRE METHODOLOGIQUE ......................................................................
10
DEUXIÈME PARTIE : RESULTATS, DISCUSSIONS ET INTERPRÉTATIONS.............. 16
CHAPITRE 1 : RÉSULTATS DE L’ÉTUDE.......................................................................... 17
CHAPITRE 2 : DISCUTIONS ET INTERPRÉTATIONS...................................................... 25
CONCLUSION GÉNÉRALE ..................................................................................................
35
Bibliographie ...............................................................................................................................
I
Webographie................................................................................................................................
I

i
DEDICACE
Je dédie ce travail à :

Mes parents pour l’affection qu’ils me donnent, leurs prières, leur confiance et surtout
les efforts consentis pour mon éducation. Ils m’ont soutenu et encouragé durant des
années. Qu’ils trouvent ici le témoignage de ma profonde reconnaissance.

ii
REMERCIEMENTS
La rédaction de ce rapport a été possible grâce à l’engagement de nombreuses personnes. Je tiens
donc à exprimer ma profonde gratitude envers :

➢ L’administration et à l’ensemble du corps professoral de l’UCAO, pour la qualité de


formation que nous avons reçue tout au long de notre parcours en licence ;
➢ Monsieur Ibrahim Goumey, Assistant Administratif et Financier au sein de PNUD
NIGER, pour son éclaircissement sur notre travail, sa disponibilité et sa contribution dans
la rédaction de mon rapport ;
➢ L’ensemble du personnel du Projet « Promotion de l’accès aux services énergétiques pour
le développement local » pour l’accueil, la disponibilité et la mise à disposition de
documents relatifs à mon thème de recherche. ;
➢ Mon directeur de rapport, Monsieur Bruno ZOUNGRANA, pour son effort et sa rigueur
imposée durant la rédaction.
➢ Ma famille, mes proches et à ceux qui m’ont donné la force et de l’amour dans la
rédaction du rapport.

iii
SIGLES ET ABREVIATIONS
ADEME : Agence De l’Environnement et de la Maitrise de L’Energie

AGR : Activités Génératrices de Revenus

ASE : Accès aux Services Energétiques

CEDEAO : Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest

OMD : Objectifs Millénaire pour le Développement

ONG : Organisation Non Gouvernementale

PIB : Produit Intérieur Brut

PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement

PTA : Plan de travail annuel

RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitation

SMDD : Sommet Mondial pour le Développement Durable

SDRP : Stratégie de Développement accélérée et de Réduction de la Pauvreté

iv
LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES

Liste des tableaux


Tableau 1 : chiffres clés de l’électricité en 2017..........................................................................17
Tableau 2 : Taux de pénétration de gaz butane 2010 à 2020........................................................18
Tableau 3 : Taux de pénétration des foyers améliorés..................................................................19
Tableau 4 : Taux de pénétration du charbon minéral....................................................................20
Tableau 5 : Plan de financement du projet...................................................................................22
Tableau 6 : Répartition du Financement.......................................................................................23

Liste des graphiques

Graphique 1: Taux de pénétration de gaz butane ..........................................................................


19
Graphique 2 : Taux de pénétration du charbon minéral ................................................................
20
Graphique 3 : Plan de financement du projet ................................................................................
22
Graphique 4 : Répartition du financement ....................................................................................
23
Figure 1 : Ensoleillement moyen au Niger ...................................................................................
24

v
vi
INTRODUCTION GENERALE
Les projets de développement sont des interventions, limitées dans le temps et dans l’espace,
qui visent à améliorer la situation d’une zone dans le sens de l’intérêt collectif. Cet intérêt
collectif est difficile à définir mais parmi les différents objectifs d’un projet de développement,
on peut citer l’augmentation de la valeur ajoutée créée par un secteur, la sécurité alimentaire
d’une zone, l’augmentation de la productivité de travail, l’obtention d’un revenu monétaire
pour une certaine population, l’amélioration de l’impact environnementale d’une activité, la
création d’un marché… Cela se traduit par diverses interventions : projet public, création d’une
coopérative achat/vente, expérimentation de l’introduction d’une nouvelle technique, puis
conseil technique pour répandre cette innovation, microcrédit pour l’achat des moyens de
production agricoles, par exemple.

Les interventions peuvent être mises en place et financées par une variété d’acteurs à savoir les
États, les ONG, les organismes internationaux de développement, les bailleurs de fonds, la
fondation d’une entreprise privée…Ces acteurs, en mettant en place le projet, ne cherchent pas
leur propre intérêt mais l’intérêt collectif. En cela, le fait de concevoir un projet de
développement suppose le dysfonctionnement d’un système, incapable par lui-même d’obtenir
une allocation optimale des ressources garantissant l’intérêt collectif.

La pauvreté et l’insécurité énergétiques en Afrique sont de plus en plus récurrentes alors que le
continent dispose d’énormes potentialités en énergie. En effet, selon le document intitulé «
projet pilote de développement de plateformes multifonctionnelles au Niger ». La situation
énergétique du Niger se caractérise par une faible consommation d’énergie qui est de 0,14
tep/habitant comparativement aux moyennes africaines et mondiales qui sont respectivement
de 0,5 tep/habitant et 1,2 tep/habitant. Cette situation traduit un accès limité des populations
aux différentes formes d’énergies modernes. De plus, le pays présente une forte dépendance
vis-àvis de l’extérieur pour la satisfaction de ses besoins énergétiques alors qu’il dispose
d’importantes ressources énergétiques (uranium, charbon minéral, soleil, fleuve Niger, etc.).

Conscient que cette pauvreté est en partie due à un problème de mobilisation des ressources
nécessaires et suffisantes, c’est pourquoi le projet de l’accès aux services énergétiques pour le
développement local (PASE-DEL) a été élaboré afin de contribuer significativement à
améliorer l’équité énergétique dans certaines localités du pays, plus particulièrement dans les
zones où les populations sont les plus démunies et les plus marginalisées, dans le but de

1
satisfaire leur besoin en énergie renouvelable de manière durable. En outre, le projet PASE-
DEL vise à améliorer les conditions de vie des populations et une meilleure gestion des
ressources naturelles. En effet, selon l’ouvrage Réseau Action Climat, l’instabilité et
l’insuffisance de la production électrique ou énergétique ont un impact négatif sur la croissance
économique. De ce fait, le manque d’accès à l’énergie renouvelable encourage les populations
à faire recours au charbon, diesel et au gaz. Cette option a des effets considérables sur la santé
humaine et environnementale.

Nous avons constaté une insuffisance, voire une absence dans certaines localités du pays
(Niger) en énergie malgré l’élaboration d’importants projets. Les conditions de vie des
populations demeurent toujours précaires. C’est pourquoi nous avons choisi ce thème, car nous
avons remarqué que les services énergétiques deviennent de plus en plus indispensables dans
notre vie quotidienne. L’étude du projet PASE-DEL nous permettra de mettre en pratique nos
connaissances théoriques acquises au cours de notre formation afin d’apprécier la qualité de
gestion dudit projet et de contribuer à améliorer l’efficacité de son fonctionnement.
En outre, l’identification des besoins des bénéficiaires permet de connaître le fonds
approximatif et nécessaire dans la réalisation et la rentabilité du projet. Notre étude va
également servir de levier dans l’élaboration du projet.
Les observations soulevées au niveau du projet permettront d’attirer l’attention des différentes
entreprises pour le développement local, et d’autres bailleurs de fonds afin qu’ils s’appliquent
mieux dans le développement des projets pour le développement local. L’État mène aussi des
actions pour le développement, notamment en milieu rural. Cette étude contribuera à amener le
gouvernement à fournir plus d’effort dans le cadre des projets de promotion de l’accès aux
services énergétiques.

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PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET
METHODOLOGIQUE

3
CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE
1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Le Niger est un pays sahélien enclavé, dont les ¾ de la superficie sont désertiques, il est exposé
aux effets néfastes des changements climatiques et des sécheresses chroniques. Sa population,
estimée à 17.807.117 d’habitants en 2013, principalement rurale, est marquée par une
prédominance des femmes (50,6%), et des jeunes (plus de 45% ont moins de 20 ans). Le taux
d’accroissement de la population, l’un des plus élevés au monde, est de 3,9% selon le
RGPH/2012 et inégalement réparti sur le territoire national. L’agriculture et l’élevage sont les
principales sources de revenus en milieu rural où l’incidence de la pauvreté y est
particulièrement importante. Ainsi, sur 10 personnes pauvres, 9 vivent en milieu rural.

Malgré les énormes potentialités en ressources énergétiques dont est doté le Niger, sa
consommation énergétique reste structurellement dominée par la biomasse. Celle-ci représente
plus de 83% dans le bilan énergétique (2010). Le bois-énergie est, au Niger, la principale
source d’énergie des ménages nigériens (86% des consommations). Les énergies modernes
renouvelables représentent moins de 3% de la consommation du secteur des Ménages, bien en
deçà de l’objectif ciblé (30%) par l’initiative SE4ALL « énergie durable pour tous ».

Politique régionale de la CEDEAO communément appelée (livre Blanc), relative à l’accès aux
services énergétiques des populations rurales en réponse aux objectifs de réduction de la pauvreté
et de l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD devenus aujourd’hui
ODD).
Au niveau national, le gouvernement a considéré comme essentiel de mettre en place une
stratégie d’accès aux services énergétiques dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. C’est
ainsi qu’il a élaboré un programme d’envergure nationale dénommée « Programme national de
Référence d’accès aux Services Énergétiques, modernes (PRASE) ».

Cependant, beaucoup restent à faire pour atténuer les souffrances des populations vulnérables à
l’insécurité alimentaire et aux effets néfastes du changement climatique.

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Le projet, promotion de l’accès aux services énergétiques pour le développement local,
contribue à la lutte contre la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie des
communautés rurales par la promotion de l’accès aux services énergétiques et aux technologies
alternatives pour le développement économique local, notamment au bénéfice des femmes.

Ainsi, pour une meilleure gestion pour un projet durable et bénéfique, nous allons apprécier
l’efficacité d’exécution du PASE-DEL et ainsi contribuer à une meilleure gestion du projet à
travers des suggestions et interprétations.

2. Problématique
L’accès aux services énergétiques renouvelables ou modernes ne connaît pas une croissance
importante dans la majeure partie de notre ère. Cette faible progression est un frein à la
croissance économique. En effet, aujourd’hui environ 70% de la population n’a accès à aucun
service énergétique moderne – de l’éclairage à la réfrigération des vaccins (source : Réseau
climat et développement). Par ailleurs, plusieurs localités possèdent d’énormes potentialités en
énergie. Cependant, elles ont dépourvu de moyens financiers nécessaires pour en faire usage.

En Afrique, certaines populations sont contraintes à l’usage des énergies provenant des
ressources fossiles, telles que le charbon en particulier. Nous remarquons de nos jours une
raréfaction des ressources fossiles, pire ces choix énergétiques sont en grande partie
responsables des décès liés aux problèmes respiratoires enregistrés en Afrique (OMS MARS
2014). Heureusement, il existe des alternatives renouvelables et performantes qui pourraient
permettre aux populations les plus démunies et les plus marginalisées de répondre durablement
à leurs besoins énergétiques, de développer des activités génératrices de revenus et de créer des
emplois locaux. C’est ainsi que dans le cadre de la mise en œuvre du PRASE, le projet PASE-
DEL a été conçu pour promouvoir l’accès aux services énergétiques pour le développement
local afin de remédier au problème lié à l’accès à l’énergie.

Néanmoins, nous remarquons encore une insatisfaction en énergie dans certaines zones du pays.
Au regard du problème que nous venons de décrire, nous nous sommes posé la question suivante
:
Comment procéder à une gestion efficace du projet de promotion de l’accès aux services
énergétiques ?

Pour qu’un projet puisse atteindre des résultats probants, toutes les phases de sa vie doivent
être réalisées conformément aux normes. Pour rappel, la vie d’un projet passe par 4 phases : le

5
cadrage, la conception et planification, la réalisation et clôture. Une phase mal réalisée peut
mener un projet à l’échec malgré la disponibilité de toutes les ressources indispensables.

Cette problématique sous-entend plusieurs questions secondaires afin d’élargir notre travail. Nous
pouvons énumérer :

• L’instauration d’une technologie avancée est-elle indispensable pour un projet réussi ?


• Le processus de conception a-t-il un impact sur la réussite du projet et le développement
durable ?

• La gestion efficace du projet contribue-t-elle à réduire le problème d’accès aux services


énergétiques ?

OBJECTIFS DE L’ETUDE
Objectif général

• Contribuer à l’amélioration à une gestion efficace du projet de promotion de l’accès aux


services énergétiques.

Objectif spécifique

• Montrer que l’instauration d’une technologie avancée est nécessaire pour un projet réussi.
• Montrer que le processus de conception a un impact sur la réussite du projet.
• Montrer qu’une gestion efficace contribue à réduire le problème d’accès aux services
énergétiques.

Hypothèses

Pour bien cerner notre étude et mieux répondre à nos interrogations, nous émettons l’hypothèse
principale suivante :

• La gestion efficace du projet de promotion de l’accès aux services énergétiques pour le


développement local engendre un projet bénéfique et durable pour la localité ciblée.

Cette hypothèse principale sous-entend des hypothèses spécifiques :

• Pour qu’un projet soit réussi, il est nécessaire d’appliquer des méthodes plus avancées.
• Un processus de conception impact sur la réussite du projet.
• Une gestion efficace contribue à réduire le problème d’accès aux services énergétiques.

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3. REVUE DE LA LITTERATURE
En gestion de projet, il est nécessaire de connaître quelques termes essentiels entrant dans le cadre
d’une gestion efficace d’un projet.

a. Projet
Différents auteurs ont défini le projet avec des terminologies différentes, mais toutes ces
significations concourent à un même sens. Selon Menard : « un projet est un ensemble
d’activités interdépendantes menant à la livraison d’un produit ou d’un service clairement
identifié et généralement dans un contexte de temps et de ressources limitées ». Berry (1996)
affirme : « Le projet est une réponse à des contraintes difficiles (innovation, délai, coût…)
auxquelles les entreprises font face à la concurrence mondiale. » ; Vallet : définit un projet
comme étant, « un ensemble d’actions ou de travaux qui concourent tous à la réalisation d’un
objectif unique et mesurable ».

Du point de vue de la gestion du cycle de projet définie par l’Union Européenne (1992), le
projet est un ensemble d’activités visant à atteindre, dans des délais précis et avec un budget
donné, des objectifs clairement définis.

A Partir de ces définitions, nous pouvons dire que le projet est une série d'activités qui
comportent des objectifs précis, conçus pour produire un résultat spécifique dans un délai précis
et avec des ressources bien déterminées, qui a un début et une fin. Il essaie de répondre à un
besoin identifié et que l’objectif unique est d’aboutir à un produit mesurable qui répond au
besoin exprimer : le produit doit être achevé dans les délais, coûts et qualités fixés au départ.

b. Gestion de projet
Selon l’Agence française de normalisation (AFNOR, 2013), la gestion de projet couvre
l’ensemble des outils, techniques et méthodes qui permettent au chef de projet et à l’équipe
plus ou moins nombreuse, qui lui est directement associée, de conduire, coordonner et
harmoniser les diverses tâches exécutives dans le cadre du projet, afin qu’il satisfasse aux
besoins explicites et implicites pour lesquels il a été entrepris.

c. Cycle de vie d’un projet


Le cycle de vie d'un projet est composé des étapes qui traversent un projet, de son lancement à son
achèvement, passant par sa planification et son exécution.

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En effet, le cycle de vie d’une gestion de projet est composé de quatre phases :
Le lancement est la première phase importante du projet. Cette phase permet de déterminer
l’objectif principal du projet et de prévoir les contraintes de la réalisation, les résultats attendus.

La planification consiste à décomposer le projet en plusieurs petites tâches. Ce qui engendra la


mise en place de plusieurs missions pour chaque équipe. Cette phase du cycle de vie renvoie
aux respects des objectifs spécifiques.

L’exécution est la phase qui consiste à mettre en œuvre le plan de projet sous la direction du
chef de projet.

La phase finale est la clôture du projet qui consiste à évaluer la performance du projet et
l’équipe du projet. Consulté le 24 avril 2022 sur https://www.lucidchart.com/blog/fr/les-4-
phases-ducycle-de-vie-de-la-gestion-deprojet#:~:text=Le%20cycle%20de%20vie%20de%20la
%20gestion%20de%20projet%20est,du %20d%C3%A9but%20%C3%A0%20la%20fin.

d. Plan de projet
Un plan de projet est un document approuvé créé avant l'exécution d'un projet, qui inclut le
périmètre, le calendrier et le coût correspondants. Ce document sert de guide tout au long du
projet. Vu le 6 mai 2022 sur https://blog.trello.com/fr/lexique-gestion-de-projet.
e. Budget
Il s'agit d'un état prévisionnel de l'ensemble des ressources (financières, humaines et
matérielles) allouées pour mener à bien la réalisation d'un projet. Le budget est un outil
incontournable pour les chefs de projet qui l'utilisent à des fins de pilotage, de prévision et de
contrôle de leurs projets. Consulté le 6 Août 2022 sur https://www.planzone.fr/blog/termes-
aconnaitre-management-projet.

f. Risque
En management de projet, le risque zéro n'existe pas. Il est très probable que votre projet ne se
déroule pas comme prévu et qu'un événement incertain et dommageable survienne et nuise à
l'atteinte de vos objectifs. Il est donc essentiel de mettre en place une gestion de risque afin
d'anticiper et de limiter les risques qui peuvent se produire, et ainsi tenter de réduire leurs
impacts sur le bon déroulement du projet. Ainsi préparés à l'éventualité d'un risque, vous
garantissez au maximum la réussite de votre projet. Consulté le 6 août sur
https://www.planzone.fr/blog/termes-a-connaitre-management-projet.

g. Logiciel de gestion de projet

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Le logiciel de gestion de projet est un outil polyvalent incontournable pour gérer efficacement
votre projet. Ses avantages sont nombreux pour le chef de projet et son équipe :
• suivi et coordination de l’évolution de vos projets ;
• suivi de l’avancée des tâches sur un échéancier ;
• respect des délais et maîtrise des coûts ;
• collaboration et échanges facilités entre les membres de l’équipe ;
• centralisation et partage des informations de travail ;
• gestion des tâches en ligne ;
• visibilité et transparence. Consulté le 6 août 2022 sur
https://www.planzone.fr/blog/termes-a-connaitre-management-projet.

h. Objectif

Un objectif est un but à atteindre par la réalisation de différentes tâches. Par exemple, construire
une nouvelle usine dans le but de produire davantage et ainsi subvenir à la demande croissante. Il
est essentiel de définir avec précision le ou les objectifs à atteindre afin que vous et votre équipe
sachiez dans quelle direction vous allez. Un bon objectif doit être
SMART : Spécifique, Mesurable, Accessible, Réaliste et Temporel. Consulté le 6 août 2022 sur
https://www.planzone.fr/blog/termes-a-connaitre-management-projet.

i. Ressources
Les ressources désignent tout élément ou toute personne nécessaire pour mener à bien un projet
ou une tâche. Il peut s'agir de talents (personnes), de services, d'outils ou encore d'éléments
financiers ou d'ordre temporels.

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CHAPITRE 2 CADRE METHODOLOGIQUE

I. ZONE D’ETUDE ET PRESENTATION DU PROJET PASE-SEL


I.1 Zone d’étude
La zone du projet s'étend au territoire national du Niger, en particulier dans les zones rurales.
Le projet est davantage axé sur les zones les moins énergétiques. En ce qui concerne
l'environnement de notre étude, nous nous installerons dans les régions périphériques de
Niamey, plus exactement au niveau des villages environnants.

I.2 Présentation du projet


I.3 Historique du projet
Au début de son initiation, le projet était dénommé PRASE. Il a ensuite été modifié en projet
de promotion d’accès aux services énergétiques. Il a été initié au Niger en 2007 par
l’introduction de 3 Plateformes multifonctionnelles dans les régions de Tillabéry (Zindogori et
Guessé)1 et Dosso (Rijjiasamna2). Cette initiative a été conduite par la direction des énergies
renouvelables et des énergies Domestiques du Ministère de l’Energie et du pétrole MEP ex
Ministère des Mines et de l’énergie MME/DERED, en partenariat avec le bureau PNUD-
NIGER et l’appui du PNUD/PREP.

Cette première initiative a permis de tester des applications de la force motrice de la plateforme
multifonctionnelle. Elle a contribué à la facilitation des processus de transformation
agroalimentaire domestique, a mis en exergue les jalons d’une implication des femmes dans
des activités à la fois de gestion technique, institutionnelle et financière autour de la plateforme
multifonctionnelle, de mettre en lumière quelques contraintes à lever et les efforts à accomplir
pour disposer d’une capacité nationale de pilotage et de gestion d’un programme plateforme
multifonctionnelle au NIGER.

1 Villages de Tillabéry (région située au sud-ouest du Niger) ;


2 Village de Dosso (région située dans la partie Sud du Pays).

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La revue de cette première initiative effectuée en 2009 a confirmé l’intérêt des plateformes
multifonctionnelles pour les populations nigériennes et a conclu à la nécessite d’élargir le
champ d’expérimentation à travers un projet pilote avant de passer à un programme
d’envergure nationale.

Le document du projet pilote a été validé en décembre 2010, les financements ont été disponibles
en février 2011 et le démarrage effectif des activités est intervenu en septembre 2011.

I.4 Contexte national de l’accès aux services énergétiques


Le contexte socioéconomique du Niger, à l’instar des autres pays membres de la CEDEAO, est
marqué par un niveau de pauvreté relativement élevé (62,1% en 2005). Cette situation de
pauvreté est fortement aggravée par la pauvreté énergétique, notamment en milieu rural. Le
sommet Mondial sur le Développement Durable SMDD, Johannesburg-Septembre 2002, avait
établi que les efforts pour la réduction de la pauvreté et l’atteinte des objectifs du Millénaire
pour le Développement (OMD) devront être liés à l’accès des services énergétiques modernes.
Ce sommet établissait également qu’au moins la moitié des populations en zones rurales et
périurbaines devra avoir accès à un service énergétique moderne pour rendre efficaces les
politiques de lutte contre la pauvreté en termes d’accès à l’éducation, la santé, l’eau potable, à
l’emploi et aux revenus. La situation énergétique du Niger se caractérise par une faible
consommation d’énergie qui est de 0,14 tep/habitant comparativement aux moyennes
africaines et mondiales qui sont respectivement de 0,5 tep/habitant et 1,2 tep/habitant. Cette
situation traduit un accès limité des populations aux différentes formes d’énergies modernes.
De plus, le pays présente une forte dépendance vis-à-vis de l’extérieur pour la satisfaction de
ses besoins énergétiques alors qu’il dispose d’importantes ressources énergétiques (uranium,
charbon minéral, soleil, fleuve Niger, etc.).

Avec l’adoption de la politique énergétique régionale communément appelée « Livre Blanc »


Régionale de la CEDEAO, le Niger, comme les autres pays membres, a reconnu, que l’accès
aux services énergétiques modernes ASE contribue fortement à :

• Améliorer l’accès aux services sociaux de base (santé, éducation, eau potable, etc.) et à
l’accroissement de la productivité grâce à la disponibilité de services adéquats pour la
cuisson, l’éclairage ;

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• Impulser un développement économique local par la création d’activités économiques
génératrices de revenus ;

• Libérer les femmes en milieu rural des corvées épuisantes de bois, d’eau et de décorticage
;

• Préserver l’environnement naturel et à améliorer la qualité du cadre de vie des populations


rurales ;

• Favoriser l’emploi local et la fixation des populations rurales et en conséquence atténuer le


rythme de l’exode et de l’urbanisation incontrôlées.

La stratégie de Développement accélérée et de Réduction de la Pauvreté SDRP, s’inscrit dans


cette dynamique et manifeste la ferme volonté des autorités de réduire la pauvreté dans toutes
ses dimensions et d’atteindre l’ensemble des OMD, fixés à l’horizon 2015. Elle a fait de
l’accès aux Services Energétique modernes (ASE) une composante majeure qui devra
contribuer à la réalisation des objectifs de développement économique et social, en termes (i)
d’accroissement des revenus, (ii) d’accès élargi à la santé, à l’éducation, à l’eau potable, (iii)
d’augmentation de la productivité agricole, de prise en compte de la dimension genre et (v) de
préservation des ressources naturelles et de gestion durable de l’environnement.

Pour relever le défi de l’accès aux services énergétiques modernes posé par le gouvernement, le
Ministère des Mines et de l’énergie en collaboration avec les ministères sectoriels et avec
l’appui du PNUD, s’est engagé dans l’élaboration d’un programme national de Promotion de
l’Accès aux Services Energétiques pour le Développement Economique Local (PASE-DEL).

I.5 Objectif de PASE-DEL


Le PASE-DEL a pour objectif prioritaire de fournir des services énergétiques fiables, durables
et économiquement acceptables qui contribuent directement à la réalisation des Objectifs du
Développement Durables (ODD) dont la réduction de la pauvreté.

Le programme se positionne comme un programme fédérateur, transversale qui s’inscrit dans


la durée et ambitionne de couvrir progressivement tout le territoire national, avec une forte
responsabilisation des acteurs nationaux et locaux. Il donne également une réponse globale aux
différentes préoccupations sectorielles jusque-là traitées dans des projets isolés, tout en prenant
en compte la dimension de renforcement des capacités et la promotion du genre. Il concerne les
populations rurales de 213 communes au Niger, qui comptent actuellement plus de 9,7 Millions

12
habitants avec une projection à plus de 13,5 Millions en 2018, ce qui représente plus de 2/3 de
la population globale du pays.

Concrètement, le programme devra répondre, progressivement et par étapes, aux besoins en


services énergétiques de cinq groupes cibles ; les infrastructures des services collectifs à la
finalité sociale dont l’accès à l’eau potable, à la santé, à l’éducation secondaire et primaire ; les
infrastructures agricoles structurantes ; les infrastructures communales comme les petites unités
de production à valeur ajoutée et les ménages en électricité et en combustibles modernes de
cuisson.

I.6 Les activités du PASE-DEL


Les activités porteront sur la fourniture de services énergétiques fiables et pérennes à :

• 951 infrastructures sanitaires, ce qui induira le triplement de l’efficacité globale des


centres de santé impact sur OMD 4,5, et 6 ;
• 3259 établissements scolaires, ce qui doublera les possibilités de fréquentation et accroîtra
la qualité de l’enseignement OMD 2 et 3 plus parité garçons filles ;

• 829 points d’eau modernes supplémentaires ce qui permettra d’atteindre l’objectif


concernant l’accès à l’eau potable OMD7 ;
• 13000 ha irrigués, accroissement de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire
OMD 1 ;

• 1779 unités d’infrastructures communales, ce qui améliora le cadre de vie des


communautés et l’efficacité des administrations locales ;
• 1282 localités bénéficieront des plateformes multifonctionnelles OMD1 ;
• 2384 localités seront électrifiées ce qui permettra à 73000 ménages d’accéder aux services
de l’électricité OMD1

• 5839 Unités activités économiques rurales, ce qui dynamisera l’économie locale OMD1
;
• 435120 ménages accéderont à au moins un combustible moderne de cuisson.

I.7 Les résultats et impacts attendus du programme


Les principaux résultats et impacts attendus au terme du PASEDEL permettront de :

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• Faire bénéficier à au moins 40% des populations en milieu rural à l’accès à un service
énergétique moderne ;
• Améliorer la fourniture des services de base aux populations rurales en matière de santé,
éducation, eau potable, productivité et valorisation des productions ;
• Contribuer à modifier la structure de consommation énergétique finale issue du
PASEDEL en la rendant plus favorable à la préservation de l’environnement par une forte
réduction de la part du combustible biomasse traditionnelle de 87% à 67% ;
• Donner une priorité aux usages liés aux énergies renouvelables et aux combustibles
modernes de cuisson dont la part devra passer de 1% à 6% ;

• Soutenir le processus de ralentissement de la déperdition des ressources forestières dont


les pertes, au rythme actuel de dégradation, pourraient toucher un tiers des surfaces
forestières ;
• Développer une plus grande capacité de génération en valeur ajoutée en milieu rural ; une
contribution cumulée au PIB national de l’ordre de 5% est prévue ;
• Participer à la résorption du chômage et du sous-emploi, notamment en milieu rural avec
la création de près de 8.000 nouveaux emplois directs et indirects.

Un atelier national de restitution, regroupant les différents acteurs (collectivités locales,


ministères sectoriels, administrations déconcentrées, organisations de la société civile et des
partenaires techniques de la CEDEAO et du PNUD) s’est tenu à Niamey le 7 avril 2009. Le
projet de document, présenté audit atelier, a fait l'objet de larges échanges de vues avant d’être
validé par les participants.

Dans le cadre de l’approche progressive et dans l’attente de conditions favorables à la


mobilisation des partenaires pour le financement complet des différents volets du PASE-DEL,
le gouvernement compte élargir les initiatives en cours dans les domaines de l’ASE par les
énergies renouvelables ou par la force motrice de la PTFM.

I.8 Méthodologie du travail


La présente étude évoque le projet et concerne l’analyse de son élaboration, la formulation des
suggestions d’amélioration à travers les discussions et interprétations. Ainsi dans le cadre de
notre étude, notre méthodologie est basée sur le recueil de données et les sources
documentaires obtenues au niveau de la Coordination du PASE-DEL basée à Niamey où nous
avons pu effectuer notre stage.

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I.9 Recherche documentaire
La recherche documentaire constitue la principale tâche de notre travail. En effet, la plupart des
informations recueillies ont été obtenues au niveau de la Coordination du PASE-DEL.

En plus des documents qui ont été mis à notre disposition, des entretiens auprès des différents
membres de la coordination de ce projet ont été réalisés afin de mieux appréhender et cerner
notre étude. En outre, des recherches sur Internet ont également contribué à l'éclaircissement de
notre travail. Les différents modules étudiés en classe, qui rentrent dans le cadre de notre
travail, au cours de notre formation, ont servi de soutien dans l'élaboration de notre étude.

II.2 POPULATION DE L’ETUDE


1. ECHANTILLONNAGE
Notre étude portera uniquement sur les microprojets de PTFM situés à Niamey. En effet,
plusieurs microprojets de PTFM sont mis en œuvre un peu partout dans le pays. Par manque de
temps et de moyens, nous ne pouvons pas mener notre étude sur l’ensemble des microprojets de
PTFM. À cet effet, notre étude va essentiellement se situerait au niveau des promoteurs des
microprojets PTFM se situant aux alentours de Niamey.

2. Conception des outils de collecte des données


Dans les limites de notre étude, les outils de collecte de données sont intrinsèquement la
recherche documentaire, notamment les documents du projet mis à notre disposition, le guide
d'entretien dédié au coordinateur et des questionnaires dominés par des questions ouvertes
destinées aux différents promoteurs des PTFM qui sont au centre du projet et quelques
collaborateurs en dehors du projet particulièrement l’Assistant administratif et financier du
Programme Résilience du PNUD qui est en chargée de la mise en œuvre du projet PASE-DEL.

Par ailleurs, nos principaux outils d’analyse des données sont Excel et Stata pour l’analyse
statistique et la construction des graphiques.

En somme, La recherche s’est bien passée et nous n’avions pas rencontré d’obstacles majeurs
susceptibles de perturber notre présent travail. Cependant, pour mieux cerner notre étude et
disposer de données de qualité, nous nous sommes vus dans l’obligation de nous déplacer hors
de Niamey (environ 70 à 80 KM) pour visiter quelques PTFM installées dans des villages
relativement éloignés.

3. Limites des données

15
Une donnée est un élément qui sert de base à un raisonnement, de point de départ pour une
recherche ayant pour objectif la détermination de solution à un problème existant.
Toutefois, dans une recherche scientifique, toute donnée présente des limites. En ce qui concerne
les limites de nos données, nous pouvons citer :

L’absence de données détaillées ;


La variation des bases des données chaque année ;

Nombre d’enquêtes quasi inexistant

DEUXIÈME PARTIE : RESULTATS, DISCUSSIONS ETINTERPRÉTATIONS

16
CHAPITRE 1 : RÉSULTATS DE L’ÉTUDE
À travers ce chapitre, nous allons présenter les résultats de notre étude relativement à notre thème
d’analyse : gestion efficace de projet, promotion de l’accès aux services énergétiques.

Pendant nos recherches, nous avons pu découvrir quelques données dans le secteur d’énergie
susceptible d’appuyer notre thème d’étude afin d’apporter des commentaires et suggestions
dans notre prochain chapitre.

I. DOMAINE DE L ENERGIE

Le Niger présente d’énormes potentialités énergétiques en charbon, minéral, pétrole, soleil,


uranium, et hydroélectrique sur le fleuve Niger. Cependant, le pays est toujours dépendant de
l’offre extérieure en énergie (73,7% en 2017).

C’est dans cette même lancée que le pays élabore des projets d’investissement afin d’accroitre
l’accès aux services énergétiques. En effet, la NIGELEC (Société Nigérienne d’électricité) est
le seul fournisseur du secteur public en électricité.

Durant nos recherches, nous avons recueilli quelques données dans le domaine de l’électricité
dont les chiffres clés de l'électricité en 2017, obtenues dans le document PI-SeforALL. Nous

17
remarquons l’absence de la participation du secteur privé. Cela explique une faible présence
des investisseurs.

Tableau 1 : chiffres clés de l’électricité en 2017


INDICATEUR/CRITÈRE VALEUR-ÉVALUATION
Production annuelle d’électricité 299GWH
Niveau de concurrence dans le secteur Monopole d’état jusqu’en 2016.
Ouvert à la concurrence dans le
secteur de la production.

Taux de collecte de facture 100%


Participation du secteur privé Aucune

Source: NIGELEC

1. La biomasse et l’accès aux énergies renouvelables


La gestion de la biomasse3, notamment le charbon de bois, représente 94% la consommation en
énergie domestique. En effet, l’accès aux services énergétiques est de plus en plus concentré
dans la biomasse. Cela a un effet néfaste vis-à-vis de la nature.

En outre, l’usage des énergies renouvelables telles que l’énergie solaire, éolienne,
hydroélectrique… Représente du 0,01 du mix énergétique national. À l’inverse de la biomasse
qui représente 74% et les produits pétroliers qui représentent 22% du mix énergétique national.
Ce qui va entrainer l’intervention dans le futur des divers investisseurs.

Au cours de nos recherches, nous avons recueilli quelques données, donnant plus de détails sur
l’évolution du taux d’entrée, sur l’application d’un certain nombre des énergies renouvelables
(Gaz butane, charbon minéral) et également sur l’accès aux foyers améliorés. À la suite de
l’analyse des tableaux ci-dessous, nous constatons une augmentation des taux dans chaque
zone d’étude (milieu urbain, rural et local). Cependant, il existe un certain nombre de faibles
croissances au niveau rural où le taux de pénétration n’est pas assez important, ce qui explique
la faible croissance du taux de pénétration locale. C’est donc relatif.

3 Dans le domaine de l’énergie, c’est la matière organique d’origine végétale, animale, bactérienne utilisable comme
source d’énergie. Cette énergie peut être combustion après un processus de transformation directe, par exemple, d’

18
Tableau 2 : Taux de pénétration de gaz butane 2010 à 2020
2010 2020
Taux de pénétration urbain 10% 30%
Taux de pénétration rurale 0% 5%
Taux de pénétration locale 3% 8%
Source : Direction de promotion des énergies domestiques

Graphique : Taux de pénétration de gaz butane


35%

30%

25%

20%

15%

10%

5%

0%
Taux de pénétration urbain Taux de pénétration rurale Taux de pénétration locale

2010 2020

Tableau 3 : Taux de pénétration des foyers améliorés


2010 2020
Taux de pénétration urbain 10% 50%
Taux de pénétration rurale 0% 18%
Taux de pénétration totale 2% 11%
Source : Direction de promotion des énergies domestiques

19
Graphique : Taux de pénétration des foyers améliorés

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%
Taux de pénétration urbain Taux de pénétration rurale Taux de pénétration totale
2010 2020

Source :

Tableau 4 : Taux de pénétration du charbon minéral


2010 2020
Production de briquette (tonne) 0 50000
Production de charbon 904,69 1500
carbonisé (tonne)

Source : Direction de promotion des énergies domestiques

Graphique : Taux de pénétration du charbon minéral


60000

50000

40000

30000

20000

10000

20
0
2010 2020

Production de briquette (tonne) Production de charbon carbonisé


(tonne)

2. L’efficacité énergétique dans la zone CEDEAO


L’efficacité énergétique globale du Niger est de 21,4% contre 30% dans la zone CEDEAO. Le
Niger a donc une efficacité énergétique nettement inférieure aux autres pays de la zone. Un
investissement conséquent dans le secteur de l’énergie est donc nécessaire pour combler ce
retard. C’est dans ce cadre que nous analysons l’efficacité du projet de promotion de l’accès
aux services énergétiques.

3. Résultat sur la disponibilité des ressources

3.1. Source de financement


Nous allons nous baser sur notre projet d’étude : promotion de l’accès aux services
énergétiques pour le développement local. En ce qui concerne le financement, les principaux
contribuables sont : L’État du Niger, le PNUD, la Coopération Luxembourgeoise,
ONUFEMME, UNCDF, Programme FEM, et les bénéficiaires. Le tableau ci-dessous, illustre
bien la contribution des différents acteurs cités. En effet, il s’agit du plan du financement du
projet.

Tableau 5 : Plan de financement du projet


Plan de financement du Projet

21
Contributions Montant 2010 2011 2012 %
(Euros)
État du Niger et 30,000 € 0€ 15,000 € 15,000 € 4%
communes

Bénéficiaires 48,784 € 0€ 37,808 € 10,976 € 6%


PNUD (Niger & 198,430 € 95,899 € 57,350 € 45,180 € 26%
Régional)
Luxembourg 500,000 € 63,724 € 327,207 € 109,069 € 64%
TOTAL 777,214 € 159,623 € 437,365 € 180,225 € 100%
Source : Document du projet : promotion de l’accès aux services énergétiques au NIGER

Graphique : Plan de financement du projet


Plan du financement
€500,000.00
€450,000.00
€400,000.00
€350,000.00
€300,000.00
€250,000.00
€200,000.00
€150,000.00
€100,000.00
€50,000.00
€0.00
Montant (en Euros) 2010 2011 2012 %

Etat du Niger et communes Bénéficiaires PNUD (Niger & Régional) Luxembourg Total

3.2. Répartition du financement


Le tableau ci-dessous donne la répartition du financement entre (i) le volet infrastructures [62%]
; (ii) les études, l’appui-conseil, et le renforcement des capacités [23%] et (iii) la coordination et
le (suivi évaluation)4[14%].

Tableau 6 : Répartition du Financement


Répartition financement par rubriques principales du projet

4 C’est le fait de mettre en œuvre un système de collecte, d’analyse, de traitement et de diffusion de l’information,
d’identification des problèmes, d’alertes et de formulation de recommandations pertinentes. À la fin, un rapport annuel sera
soumis afin de prévenir toute éventualité.

22
RUBRIQUES Montant (en Euros) %
Infrastructures 485,064 € 62%
Études, Appui, Conseil et Renforcement des Capacités 181,200 € 23%
Coordination et (suivi évaluation) 110,950 € 14%
TOTAL 777,214 € 100%
Source : Document du projet, promotion de l’accès aux services énergétiques au NIGER

Graphique : Répartition du financement

Répartition financement par rubriques principales du projet Montant (en


Euros)

Infrastructures Études, Appui Conseil et Renforcement des Capacités


Coordination et (suivi évaluation)4 TOTAL

4. Ressources naturelles
Le Niger possède un potentiel important en énergies renouvelables naturelles, telles que l’énergie
solaire, l’énergie éolienne, l’énergie hydraulique…
En effet, le Niger possède un ensoleillement important sur toute l’étendue du territoire,
principalement dans la zone Nord du pays. À l’exception du mois d’août, l’ensoleillement est
assez fréquent. Selon le document « prospectus d’investissement d’énergie durable pour tous ».
Les valeurs moyennes mensuelles observées varient de 5 à 7 kWh/m 2 par jour, et la durée de
l’ensoleillement moyenne est de 8 heures par jour. Cet état des choses entraîne un potentiel
significatif de développement de l’énergie solaire au Niger à des coûts compétitifs. La figure
illustre bien le degré d’ensoleillement du pays. Elle démontre parfaitement l’ensoleillement
important sur l’étendue du territoire.

Figure 1 : Ensoleillement moyen au Niger

23
Source : ECREE

La potentialité en énergie éolienne est limitée au Niger en ce qui concerne la production


d’électricité. Quelques zones dans le nord du pays sont néanmoins intéressantes avec des
vitesses moyennes de 5 m/s, selon le document « prospectus d’investissement d’énergie
durable pour tous ». Cette ressource pourrait être exploitée notamment pour l'exhaure de l'eau à
des fins domestiques et agricoles.

Le pays dispose d’un potentiel assez important en énergie hydraulique. C’est le cas du fleuve
qui traverse le pays sur 550 km. En effet, grâce au fleuve Niger, le pays bénéficie d’un
potentiel hydroélectrique exploitable. Trois sites potentiels ont été identifiés le long du fleuve
pour une capacité devant atteindre 278 MW. Il s’agit du barrage de Kandadji représentant une
puissance de 130 MW qui est en cours de réalisation, du barrage de Gambou pour 122 MW et
du barrage de Dyodyonga pour 26 MW. Il existe également des possibilités pour des
installations hydroélectriques de faible puissance (1 MW) dans le sud du pays.

24
CHAPITRE 2 : DISCUTIONS ET INTERPRÉTATIONS
I. ANALYSE ET RECOMMANDATIONS PAR RAPPORT AUX SOURCES

DE FINANCEMENT DU PROJET
1. Analyse des sources du financement
Dans le graphique, nous remarquons la contribution des différents acteurs dans le financement
du projet entre 2010 et 2012 dont entre autres : État du Niger et communes, les bénéficiaires, le
PNUD et la coopération luxembourgeoise. D’après les données, le financement est plus
important en 2011. Cela s’explique par l’efficacité de gestion du projet de l’année précédente
(2010).

En effet, pour avoir accès à un financement assez important, il est impératif d’achever le plan
de travail annuel. De ce fait, les différents promoteurs sont contraints de consommer tout le
fonds mis à leur disposition dans la réalisation des activités dans le cadre de la réalisation du
projet.
C’est le cas de la figure 1 qui nous illustre bien le résultat d’une des activités réalisées.

En outre, en 2012 nous remarquons une baisse de fonds, cela peut s’expliquer par une
mauvaise gestion des activités. En effet, lorsque le gestionnaire n’établit pas un planning des
activités à suivre scrupuleusement ou lorsqu’il n’y a pas la bonne coordination des activités,
cela peut engendrer des retards d’exécutions. Néanmoins, nous constatons la contribution de
l’État qui est trop faible comparativement aux autres contributions.

Le fonds minime débloqué par l’État explique son faible investissement dans le développement
de l’accès aux services énergétiques. En effet, l’État devrait être l’acteur principal dans la
promotion de l’accès aux services énergétiques afin de motiver les bailleurs de fonds. Au
niveau du graphique qui présente la répartition des sources de financement. Nous constatons
une part importante des ressources investies dans l’infrastructure.

25
2. Recommandation
Au niveau de la conception des projets, nous recommandons une importante augmentation du
budget. En effet, pour certains promoteurs, l’enveloppe financière est limitée pour une
conception efficace des projets. C’est le cas du programme d’accès à l’énergie dans la région
de
Maradi qui avait pour objectif d’instaurer des plateformes multifonctionnelles utilisables en
fonction des biocarburants à base de neem5 et du jatropha6.

Cette initiative a été bénéfique pour la population rurale, en particulier les femmes à travers les
activités génératrices, qui permettent de survenir à leurs besoins. Cependant, les moyens
financiers ne sont pas suffisants pour que le projet soit une réussite et durable.

De ce fait, nous recommandons une participation assez conséquente de l’État, à travers ces
politiques de promotion d’accès aux services énergétiques. Il pourrait par exemple mettre des
mesures nécessaires, pour la vulgarisation des nouvelles technologies, à travers les
subventions.

Cela va permettre de satisfaire la demande et permettre aussi aux producteurs d’acquérir des
nouvelles technologies à moindre coût. Il peut aussi initier les bénéficiaires, à travers la mise
en place des politiques d’accompagnement, dans la formation telle que l’alphabétisation et les
inciter à utiliser les nouvelles technologies à travers les politiques de sensibilisations.

Parallèlement aux bénéficiaires, ils doivent accepter tout changement, car c’est pour leur bien.
Ainsi grâce aux nouvelles technologies, ils peuvent accroitre leurs productivités, leurs revenus
et aussi un affermissement de l’économie, car l’importation va décroitre

Par le biais des enquêtes menées, il ressort que dans le cadre du projet de promotion de l’accès
aux services énergétiques, il existe un certain nombre de limites : c’est le cas de l’installation
des plateformes multifonctionnelles et l’accès aux gaz. En effet, les machines ne supportent pas
un nombre d’habitants supérieurs à 3 000.

5 Une espèce d’arbuste originaire de l’Inde. Il peut être utilisé dans le cadre d’énergie renouvelable. En effet, en
dehors de ces multiples vertus, c’est aussi un biocarburant. Source :
6 Une espèce d’arbuste originaire du Brésil. Elle est cultivée notamment dans la production d’huile à usage
industriel. Elle est aussi utilisée dans la production biodiesel, c’est essentiellement important dans les zones
rurales. Source :

26
L’instauration exige également un nombre d’habitants d’au moins 1500. Cela s’explique par un
manque de moyens financiers pour l’acquisition des machines ayant la capacité de supporter un
grand nombre d’habitants.

La limite minimum explique un peu la marginalisation des autres villages ayant une faible
population. Cependant, tout le monde a droit à l’accès à l’énergie. Pour y remédier, nous
recommandons la mise en place des plateformes multifonctionnelles adaptées au nombre de
personnes présentes dans la localité et des gaz pour chaque foyer.

En ce qui concerne la répartition financière, l’investissement est plus concentré dans


l’infrastructure, néanmoins au niveau du suivi évaluation, nous constatons un faible
investissement. Alors que c’est l’un des domaines primordiaux de conception efficace du
projet. En effet, le suivi évaluation permet de superviser le déroulement du projet afin
d’apporter des résultats. Ainsi, il va permettre d’organiser, d’ordonner et de guider la
population concernée dans le but d’avoir un projet bénéfique et durable pour tous.
Une insuffisance de personnes chargées de suivre le projet peut impacter négativement la
gestion du projet. C’est le cas du projet PASE-DEL dont nous avons remarqué la présence
d’une seule personne chargée du poste de suivi évaluation. Cela a entrainé l’abandon de
certaines localités, car il manque de temps suffisant pour contrôler le déroulement des activités.
Cette situation a amené le projet PASE-DEL à innover en créant des structures communautaires
pour assurer un suivi de proximité. Il s’agit des relais communautaires qui supervisent chaque
PTFM au niveau du village et des relais de zone qui couvrent un certain nombre de villages.

De ce fait, nous recommandons un financement suffisamment large dans le domaine de suivi


évaluation pour assurer un suivi et un rapportage effectifs des activités du projet. Ça va
également permettre d’allouer les ressources de façon optimale, c’est-à-dire déterminer
l’emploi le plus efficace et le plus utile que l’on puisse faire des ressources.

27
II. Analyse et suggestions des taux de pénétrations de charbon,
minerai, foyers améliorés et gaz butane
Au vu des graphiques respectifs, nous avons constaté une forte croissance dans le milieu
urbain. En effet, le taux de pénétration en milieu urbain croît plus vite que celui en milieu rural.
Cela est dû à une forte demande en milieu urbain qu’en milieu rural. Cette faible croissance du
taux en milieu urbain explique le faible investissement dans ce dernier. Pour que la population
rurale soit plus attirée par les ressources d’énergies renouvelables ou au mode de cuisson
amélioré, il est primordial d’investir davantage dans le domaine de la sensibilisation. Pour une
gestion efficace des projets, l’État peut mener des politiques de sensibilisation. En effet, selon
le document « politique d’efficacité énergétique dans la zone CEDEAO » pour une
sensibilisation pertinente, il est indispensable de mener des actions dans les domaines
suivants :
• Développement de sites internet présentant des produits et pratiques énergétiquement
performants ;
• Développement de films documentaires et/ou de spots TV, messages radio et dessin
animés pour informer les spectateurs sur l’efficacité énergétique ;
• Distribution de prospectus et brochures ;
• Publicités et poster dans les zones publiques ;

• Activités d’information à l’échelle locale ;


• Séminaires et ateliers pour les investisseurs ;

• Tenue de « Journées pour l’Efficacité Énergétique » au niveau national, régional et


international.
Le développement des activités de sensibilisation requiert l’implication de nombreux acteurs
comme les fournisseurs d’énergies, le ministère de l’Éducation et les ministères sectoriels
concernés dont celui de la communication, les associations professionnelles, etc., qu’ils visent
le grand public ou de groupes cibles spécifiques.

28
III. Analyse des sources d’énergies renouvelables : énergie solaire,
éolienne et hydraulique.

Les projets de promotion d’accès aux services énergétiques doivent se concentrer plus sur
l’énergie verte. En effet, l’usage actuel des énergies renouvelables (solaire, éolienne et
hydroélectrique) est insignifiant et ne représente que 0,01% du mix énergétique national. Cela
signifie la faible exploitation des énergies renouvelables.

1. Énergie solaire
Dans cette partie de notre travail, nous allons d’abord expliquer les différentes sources
d’énergies renouvelables (solaire, éolienne et hydraulique). Nous allons également analyser et
discuter des potentiels énergétiques dans ces trois sources d’énergies renouvelables afin
d’apporter des recommandations pour une gestion efficace.

L’énergie solaire est une source d’énergie qui dépend du soleil. Cette énergie permet de
fabriquer de l’électricité à partir des panneaux photovoltaïques ou des centres solaires
thermiques, grâce à la lumière du solaire captée par les panneaux solaires. L’énergie solaire est
propre, ça n’émet aucun gaz à effet de serre et ne contribue pas au réchauffement climatique.
L’un des avantages de l’énergie solaire est que vous pouvez vendre le surplus d’électricité
produite. Cela vous permettra de réaliser des économies telles qu’augmenter son revenu ou de
réduire les dépenses énergétiques.

Cependant, les projets d’investissement dans l’énergie ne sont pas assez actifs dans l’énergie
solaire. C’est un avantage d’investir dans l’énergie solaire grâce à l’ensoleillement important
du pays. C’est une solution au manque d’accès à l’électricité dans certaines localités plus
particulièrement en zone rurale. Cette alternative est l’une des bases du développement du
pays, car grâce à l’énergie que procure le soleil, on peut accroitre le taux d’éducation, d’accès à
l’eau potable, etc. On peut donc installer des panneaux afin d’alimenter les classes d’étude dans
les lieux où ils sont démunis d’électricité. Les panneaux solaires sont aussi nécessaires pour
l’alimentation des châteaux d’eau et bien d’autres activités. C’est un véritable essor
économique pour le pays, car le pays use de sa propre source d’énergie pour alimenter sa
population, en plus pour des raisons d’accroissement de la rentabilité et du rendement. En effet,
de nombreux pays ont mis en place des systèmes d’incitation financière sous forme de
subventions, de détaxation ou de tarifs avantageux afin de promouvoir l’accès aux sources
d’énergies solaires. Ce fort potentiel couplé à la nécessité de réduire les gaz à effet de serre font

29
de l’énergie solaire un axe de développement privilégié de nos jours, car cette énergie est
considérée comme l’énergie de l’avenir.

2. Avantages
• Avantages pour l’État et les compagnies d’électricité

RAPIDITÉ : la standardisation du processus et des documents permettent d’exécuter rapidement


les appels d’offres et les bouclages financiers.

CERTITUDE : des documents de projet bien conçus et susceptibles d’être financés, qui
peuvent être proposés aux soumissionnaires à titre non négociable et combiné avec des
financements préapprouvés et mis à la disposition de tous les soumissionnaires remplissant les
conditions requises.

FAIBLES COÛTS DE PRODUCTION : les appels d’offres sont conçus de manière à susciter une
forte concurrence entre des investisseurs de qualité, et de réduire les tarifs en conséquence.

• Avantages pour les investisseurs et les promoteurs de projets

CRÉATION D’UN MARCHÉ : la tenue d’appels d’offres systématiques et sur un modèle


standardisé créeront des débouchés à l’échelle régionale pour les promoteurs de projets
qualifiés à la recherche de nouveaux marchés.

RÉDUCTION DE LA DURÉE ET DU COÛT DES ACTIVITÉS DE DÉVELOPPEMENT :


analyse technique préalable et conditions d’approbation mises en place. Ensemble de documents
de projets viables et financement préapprouvé.

CONDITIONS ÉQUITABLES : un processus clair et transparent d’attribution des marchés


permettant aux promoteurs et aux investisseurs de faire concurrence sur la base des tarifs les
plus bas et dans un contexte d’engagements à long terme.

• Avantages pour les bailleurs de fonds internationaux et les partenaires de développement

PORTÉE : aider divers pays à faible revenu et États fragiles ou touchés par un conflit à parvenir
à la sécurité énergétique et à une croissance durable.

EFFET DE LEVIER : le soutien des bailleurs de fonds permettra de mobiliser d’importants


capitaux privés lors d’appels d’offres transparents et concurrentiels.

30
IMPACT : fournir rapidement des services d’électricité peu coûteux et durables pour aider les
pays africains à subvenir à des besoins urgents dans ce domaine.

3.2 Énergie hydraulique

L’énergie hydraulique permet également de produire ou de fabriquer l’électricité grâce à la


force de l’eau dans les centrales hydroélectriques. Cette force dépend soit de la hauteur de la
chute d’eau (centrales de moyenne ou haute chute) ou du débit des fleuves ou rivières
(centrales au fil de l’eau).
L’énergie hydraulique dépend du cycle de l’eau. C’est l’énergie la plus importante des énergies
renouvelables. En effet, pareillement à l’énergie solaire, elle n’émet pas des gaz à effet de
serre, elle est rapidement utilisable grâce aux grandes quantités d’eau stockée. C’est donc une
énergie renouvelable et très économique à long terme.

Une centrale hydraulique est composée de trois parties :

- Un barrage qui retient l’eau ;

- Une centrale qui produit l’électricité ;

- Les lignes électriques qui évacuent et transportent l’énergie électrique.

Le pays dispose d’un fleuve qui le traverse sur 550 km, c’est donc un avantage pour l’état et les
investisseurs des projets de promouvoir l’accès aux services énergétiques. Il est indispensable
que le gouvernement redouble d’effort dans le cadre de gestion de l’énergie hydraulique afin
d’attirer l’attention des différents investisseurs. Les projets de promotion d’accès aux services
ne se focalisent pas sur la conception des petites centrales hydroélectriques. En effet, Selon
Xiaobo Hu, le potentiel des petites centrales hydroélectriques reste inexploité dans de
nombreux pays en développement et leur déploiement est entravé par un certain nombre de
facteurs, notamment l’absence de bonnes pratiques ou de normes pour des projets de cette
nature.

« Il est indispensable de soutenir le déploiement de technologies reposant sur des sources


d’énergies renouvelables pour atténuer les effets des changements climatiques, et l’énergie
hydraulique est une bonne solution », explique-t-elle.

Avantages

31
• C’est une source d’énergie renouvelable et sa production n’entraine pas d’émission de
CO2 et ne génère pas de déchets toxiques ;

• Elle est modulable : c'est-à-dire en cas de panne générale d’électricité, il est possible
d’augmenter très rapidement sa puissance électrique ;

• L’énergie hydraulique a une sécurité absolue, c’est-à-dire par le fait qu’on n'utilise aucun
carburant de type nucléaire, l’énergie hydraulique est une des énergies les plus sûres en
termes de production. Aucun risque d’explosion n’existe au sein de ces centrales et le coût
de la sécurité de ces centrales est nettement plus faibles que celui d’une centrale nucléaire
par exemple.
• L’énergie hydraulique est caractérisée par des investissements élevés, mais des coûts de
fonctionnement très faibles, car le combustible est gratuit et l’entretient et est réduit.
C’est donc un atout économique.
• Les petites centrales hydrauliques maintiennent ou créent une activité économique dans les
zones rurales. Elles constituent une source de revenus pour les communes une fois les
installations amorties.

32
IV. RECOMMANDATIONS GÉNÉRALES
Pour une gestion efficace des projets de promotion d’accès aux services énergétiques, d’une
part, nous avons des mesures dont les ODD recommandent aux gouvernements. En effet, en
omettant d’inclure des considérations relatives à l’énergie dans les stratégies nationales sur les
ODD et les cadres de planification pour le développement, tel que l’élaboration efficace des
différents projets, on risque de limiter considérablement la capacité de réaliser les ODD.
D’autre part, grâce à notre analyse de la gestion du projet, nous pouvons suggérer également
quelques recommandations indispensables dans la conception efficace du projet.
Les dix recommandations suggèrent par les ODD aux gouvernements pour une efficacité
énergétique des projets d’investissement seront cités en Annexe.

En dehors des recommandations suggérées par les OMD, qui sont des appuis incontournables
dans la conception efficace des projets, nous pouvons également y contribuer, à travers notre
propre analyse d’élaboration durable d’un projet d’accès aux services énergétique.
Pour que le projet soit efficace, il est indispensable qu’il ait un plan annuel d’activité bien
structuré à travers un plan de travail d’exécution. Cela permet de bien cadrer les activités afin
de couvrir les aspects d’efficiences. En effet, chaque acteur du projet va s’appuyer uniquement
sur sa fonction prédestinée. Ça permet d’éviter de retrouver plusieurs acteurs de fonctions
diverses sur un seul domaine d’activité.

33
Il est aussi primordial d’avoir un système efficace de suivi à travers l’aménagement d’un
tableau de bord7 dans chaque domaine d’activité. Ça permet de bien piloter le projet et de bien
suivre l’exécution des activités afin de prévoir les éventuelles menaces.
Au début d’élaboration d’un projet, on arrive à identifier un certain nombre de risques. C’est
donc un avantage également de mettre en œuvre un système de suivi permanent de risques afin
d’éviter des problèmes qui peuvent entraver le déroulement du projet ou même engendrer
l’annulation de l’exécution du projet.
Pour une gestion efficace, nous recommandons également aux différents investisseurs,
promoteurs, ainsi qu’à l’État de se diversifier dans plusieurs domaines dans le cadre de
l’exploitation des ressources énergétiques. Les plateformes multifonctionnelles ne sont pas
assez
efficaces pour subvenir aux besoins en énergie de la population rurale. L’on peut par exemple

instaurer des grands parcs constitués de plaques solaires dotées d’une grande intensité
énergétique capable d’alimenter une localité bien déterminée. Cette initiative est autant
nécessaire en zone rurale qu’en zone urbaine.

7 C’est un outil de pilotage d’une entreprise constitué de plusieurs indicateurs de performance et qui a
pour principales vocations d’anticiper les évolutions prévisibles et d’inciter le chef d’entreprise à
prendre des décisions.
34
CONCLUSION GÉNÉRALE
Au terme de notre analyse, dans le cadre de gestion efficace des projets : cas de promotion de
l’accès aux services énergétiques, il ressort que le processus de gestion du projet n’est pas
assez efficace.

Bien que le projet soit réussi, il n’est pas exclu l’intervention de certaines améliorations dans
certains domaines. C’est le cas de l’évolution lente du taux d’accès aux énergies renouvelables.

En effet, l’intrusion des projets est trop limitée, les différents projets d’investissements ne sont
pas diversifiés dans leurs actions d’accès aux services énergétiques, alors que le pays dispose
d’énormes potentialités en ressources énergétiques.

Il est donc nécessaire d’investir dans l’application des techniques avancées et modernes afin
d’exploiter les ressources énergétiques naturelles.

L’ensoleillement important du pays constitue un atout majeur dans l’accès à l’énergie solaire.

C’est pourquoi nous avons jugé nécessaire pour le pays de s’investir davantage dans
l’exploitation de l’énergie solaire.

35
Comparativement aux objectifs cités plus haut nous pouvons affirmé l hypothèse selon laquelle les
méthodes avancées sont indispensables pour la réussite du projet. Parce que les résultats de nos
recherches effectuées montrent qu’il est important d instaurer une modernisation dans les outils.
Les hypothèse 2 et 3 peuvent être également affirmées, car une bonne allocation des ressources
engendrent un résultat positif. Cependant, cela ne peut être atteint qu’ avec une bonne moralité de
la population concernée.

36
Bibliographie

✓ Ouvrages

• Ministère de l’Énergie, PNUD Niger : promotion de l’accès aux services énergétique


pour le développement local, consulté le 22 juillet 2021.
• PNUD, Ministère des Affaires Étrangères de la République Française : Livre Blanc
pour une Politique Régionale, consulté le 15 juin 2021.

• Ministère des Mines et de l’énergie, Direction des énergies renouvelables et des


énergies domestiques, PNUD : projet pilote de développement de plateformes
multifonctionnelles au Niger, consulté le 15 juin 2021.

✓ Dictionnaires

➢ Dictionnaires d’économie de sciences sociales (1993), NATHAN, édition revue et


augmentée, PARIS.

Webographie

✓ Thèses, Mémoires et rapport de licence

• Reine Nadine Zoungrana : Analyse du processus de conception et de gestion des


projets de recherche agricole à l’échelle nationale. Soutenue en octobre 2013. Centre
Africain d’Étude Supérieurs en Gestion. (CESAG). Disponible sur
:https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.bameinfopoln
fo/IMG/pdf/Memoire_final_Reine_Nadine_Zoungrana.pdf&ved=2ahUKEwiU8Pyug6
D0AhVI2qQKHa3eBgQQFnoECAMQAQ&usg=AOvVaw21Z1PvSE1z2YXeSVbr_2y
B.Consulté le 27 mars 2021.
• Kalidou KY : Incitation des populations à une meilleure participation aux projets et
programmes de développement : cas du programme d’appui aux filières agro-sylvo-
pastorales. Soutenue en juillet 2012 en vue d’obtenir le master en gestion des projets.
Institut International de Management de Ouaga. Disponible sur
:https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=http://www.laboressafriqu
e.org/ressources/assets/docP/Document_N071.pdf&ved=2ahUKEwiO5sSliKD0AhXSq
aQKHSBUALQQFnoECAMQAQ&usg=AOvVaw1GJfmlnqH45WqojNEWjZP9.Cons
ulté le 2 avril 2021.
• Victor BEGUERIE : Impact de l’accès à l’énergie sur les conditions de vie des
femmes et des enfants en milieu rural : Analyse de l’impact des plateformes

I
multifonctionnelles au Burkina FASO. Soutenue le 5 mai 2015 en vue d’obtenir le titre
de docteur en Sciences Économiques. Disponible sur

:https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://tel.archive souvertes
.fr/tel01168754/document&ved=2ahUKEwip9OTAkKD0AhUE2qQKHX4_BYoQFno
ECAMQAQ&u sg=AOvVaw3yQZpHy-NpaVARR_jiIeWQ. Consulté le 24 mars 2021. ✓
Dictionnaires
• Larousse:https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.laro
usse.fr/dactionnaires/français/projet/64232&ved=2ahUKEwjQ4cKYn6D0AhWSqaQK
HbgvDyQQFnoEC AMQBQ&usg=AOvVaw2GbOWL9EjuMP_Q38nLN9ap. Consulté
le 24 mars 2021.

II
Table des matières
DEDICACE .....................................................................................................................................
ii
REMERCIEMENTS ......................................................................................................................
iii
SIGLES ET ABREVIATIONS ......................................................................................................
iv
LISTES DES TABLEAUX ET FIGURES .......................................... Erreur ! Signet non
défini.
INTRODUCTION GENERALE ....................................................................................................
1
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE .................................
3
CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE ..........................................................................................
4
1. CONTEXTE ET
JUSTIFICATION........................................................................................ 4
2. Problématique ....................................................................................................................
5
OBJECTIFS DE L’ETUDE .....................................................................................................
6
3. REVUE DE LA LITTERATURE ....................................................................................
7 a.
Projet ............................................................................................................................... 7
b. Gestion de projet .........................................................................................................
7
c. Cycle de vie d’un
projet ................................................................................................. 7
d. Plan de projet ..............................................................................................................
8
e. Budget ............................................................................................................................
.. 8
f. Risque ............................................................................................................................
.. 8
g. Logiciel de gestion de
projet .......................................................................................... 8

III
h. Objectif ........................................................................................................................
9
i. Ressources .....................................................................................................................
.. 9
CHAPITRE 2 CADRE METHODOLOGIQUE ...........................................................................
10
I. ZONE D’ETUDE ET PRESENTATION DU PROJET PASE-SEL ........................... 10
I.1 Zone d’étude .......................................................................................................................
10
I.2 Présentation du projet .......................................................................................................
10
I.3 Historique du projet ..........................................................................................................
10
I.4 Contexte national de l’accès aux services énergétiques..................................................
11
I.5 Objectif de PASE-DEL ..................................................................................................... 12
I.6 Les activités du PASE-DEL ..............................................................................................
13
I.7 Les résultats et impacts attendus du programme ...........................................................
13
I.8 Méthodologie du travail ....................................................................................................
14
I.9 Recherche documentaire ...................................................................................................
14
II.2 POPULATION DE L’ETUDE ...............................................................................................
15
1. ECHANTILLONNAGE ..................................................................................................
15
2. Conception des outils de collecte des données ...............................................................
15
3. Limites des données .........................................................................................................
15
DEUXIÈME PARTIE : RESULTATS, DISCUSSIONS ET INTERPRÉTATIONS .................. 16
CHAPITRE 1 : RÉSULTATS DE L’ÉTUDE .............................................................................. 17
I. DOMAINE DE L’ELECTRICITE ....................................................................................... 17
Tableau 1 : chiffres clés de l’électricité en 2017 ...........................................................................
17

IV
1. La biomasse et l’accès aux énergies
renouvelables ....................................................... 18
Tableau 2 : Taux de pénétration de gaz butane 2010 à 2020 ........................................................
18
Graphique : Taux de pénétration de gaz butane ............................................................................
19
Tableau 3 : Taux de pénétration des foyers améliorés ..................................................................
19
Graphique : Taux de pénétration des foyers améliorés .................................................................
19
Tableau 4 : Taux de pénétration du charbon minéral ....................................................................
20
Graphique : Taux de pénétration du charbon minéral ...................................................................
20
2. L’efficacité énergétique dans la zone
CEDEAO ........................................................... 20
3. Résultats sur la disponibilité des
ressources .................................................................. 21
Tableau 5 : Plan de financement du projet ....................................................................................
22
Graphique : Plan de financement du projet ...................................................................................
22
4. Répartition du
financement ............................................................................................ 22
Tableau 6 : Répartition du Financement .......................................................................................
23
Graphique : Répartition du financement .......................................................................................
23
5. Ressources
naturelles ....................................................................................................... 23
Figure 1 : Ensoleillement moyen au Niger ...................................................................................
24
CHAPITRE 2 : DISCUTIONS ET INTERPRÉTATIONS .......................................................... 25
I. ANALYSE ET RECOMMANDATIONS PAR RAPPORT AUX SOURCES DE
FINANCEMENT DU PROJET ....................................................................................................
25
1. Analyse des sources du financement ..............................................................................
25

V
2. Recommandation .............................................................................................................
26
II. Analyse et suggestions des taux de pénétrations de charbon, minerai, foyers améliorés et gaz
butane ..........................................................................................................................................
.. 28
1. Énergie solaire ..................................................................................................................
29
2. Avantages ...........................................................................................................................
30
3.2 Énergie hydraulique .................................................................................................... 31
Avantages ..................................................................................................................................
31 IV. RECOMMANDATIONS
GÉNÉRALES .......................................................................... 33

CONCLUSION GÉNÉRALE .......................................................................................................


35
Bibliographie ....................................................................................................................................
I
Webographie ....................................................................................................................................
I

VI

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